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flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞

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MessageSujet: flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ EmptyMer 9 Mai - 16:15


17 juillet 2020;; ❝ si on m'avait dit qu'en 2020, je serai mariée avec eirik, que j'aurai une jolie petite fille et un deuxième enfant en route, franchement, je n'y aurai jamais cru. Moi qui ne me voyait pas mère, jamais, c'est un choc mais si vous savez comme je suis heureuse. Je n'ai jamais cherché le bonheur, il est venu frappé à ma porte il y a près de huit ans et même s'il y a eu des hauts et des bas, je suis tellement fière de ma vie et de ma famille. Mily a eu trois ans en juin, je gère l'entreprise familiale de mon domicile et eirik réussit sa vie d'acteur, que demande le peuple. Théo devrait naître en octobre et nous l'attendons avec impatience. ❞ true love n.e.v.e.r die, true story À ce moment précis, il y a 6 470 818 671 personnes dans le monde. Certains prennent peur, certains rentrent chez eux, certains racontent des mensonges pour s’en sortir, d’autres font simplement face à la vérité. Certains sont des êtres maléfiques en guerre avec le bien et certains sont bons et luttent contre le mal. Six milliards de personnes, six milliards d’âmes, et parfois, il ne vous en faut qu'une seule...


« Mily mon amour, viens parler à papa à travers l'écran de la télévision s'il te plait. » Mily, trois ans, ma petite princesse. Cela faisait une longue semaine que j'étais partie à New York avec la petite ainsi que ma mère, mon père et Anaïs. Les deux petites vivaient presque la même chose en même temps bien que ma petite sœur avait déjà huit ans, huit grandes années. J'étais avec Eirik en vidéoconférence depuis la maison que nous avions à l'autre bout de pays. Il était quinze heures chez nous et à peine midi chez lui. Mon cher mari avait toujours un large sourire sur le visage dès qu'il me voyait où voyait sa fille. Mily avait été notre plus beau cadeau et sa petite tête blonde me faisait toujours sourire. Elle était pleine de vie et avait l'immense chance de pouvoir connaître trois langues à à peine trois ans. Bien entendu, elle ne connaissait que les bases mais j'étais tellement fière d'elle. J'étais assise sur la chaise juste en face de l'écran qui me séparait de mon mari. On avait beau être en 2020, la téléportation n'existait toujours pas et c'était bien quelque chose que je regrettais. Tournant le visage vers notre fille, je lui tendis la main et cette dernière se rua sur moi. « Qu'est-ce qu'on dit Mily à papa aujourd'hui ? » Son sourire me faisait toujours fondre et elle avait tout ce qu'elle voulait de moi, sale gosse va. Du son de sa petite voix, elle regarda l'écran de télévision et dis, dans un norvégien un peu hésitant « Gratulerer med dagen pappa ! » Aujourd'hui, nous étions le 17 juillet et il fêtait son vingt neuvième anniversaire, seul pour le moment. Pour le moment puisque Mily, Théo et moi même allions prendre un avion d'ici deux heures en direction de la Californie pour faire une surprise au jeune norvégien. Seulement, je comptais bien lui faire une petite blague d'ici peu. J'avais la petite sur les genoux et elle faisait de grands sourires et gestes à son père qu'elle aimait tant. La famille était quelque chose de sacré à mes yeux et c'est d'ailleurs pour cela qu'en moins de temps qu'il en faut pour dire « bonjour », mes parents ainsi que ma petite sœur arrivèrent et en profitèrent pour saluer et souhaiter un bon anniversaire à leur gendre. « Allez ma princesse, va jouer aux barbies avec Anaïs, maman arrive bientôt » Je déposais un baiser sur le front de ma petite princesse qui salua son père avant de partir courir après sa tante, âgée de huit ans s'il vous plait. Je les regardais partir tous ensemble et tourna le visage vers Eirik. « Par contre, j'ai une... mauvaise nouvelle on va dire. Notre avion a été annulé et on ne pourra pas être à la maison ce soir dans les alentours de vingt et une heure comme c'était initialement prévu. Le prochain vol pour San Francisco décolle dans les alentours de midi demain... » Je voyais le visage de mon acteur de mari se décomposer pendant que moi, je souriais intérieurement. J'étais fière de ma connerie, il n'y avait pas à dire et Théo devait ressentir cette excitation vu le coup de pied que je me pris dans le ventre. J'eus une légère grimace et dis « Je crois qu'on a fait un footballeur, il fait que de me mettre des coups, ça change de Mily qui était toute calme dans mon ventre... » Et ça je te le fais pas dire ! J'avais passé une grossesse plus que douce et calme alors que là, c'était l'apocalypse. Comme quoi une femme peut réagir de deux manières totalement différente pour deux grossesses à trois ans d'écart. Regardant ma montre, il fallait que je coupe court cette conversation pour ne pas louper pour de bon l'avion en direction de chez moi, de mon petit lit douillet et des bras de mon tendre mari qui me manquait tant. Oh que je l'aimais, il n'y avait pas de doute là dessus... posant une main sur mon ventre, je dis « Va te reposer mon amour tu viens à peine de rentrer du boulot... Repose toi bien parce que la petite tornade rentre demain et là, pour dormir, c'est tout autre chose. J'espère que tu as profité du calme en tout cas ! » Me levant, j'attrapais la télécommande sur le bureau et la dirigea en direction de l'écran. « Je t'aime et... bon anniversaire encore Eirik » Je lui envoya des baisers avec la main, attendit sa réponse et appuya sur la télécommande afin d'éteindre la machine qui permettait de communiquer via skype en grandeur nature. Posant mes affaires, ma voix monta dans la maison que je partageais avec quatre autres personnes pour le moment. « Mily mon cœur, va te laver les mains avec Anaïs et mamie s'il te plait mon cœur, on part bientôt ! » J'avançais, ouvrant la porte battante qui me séparait du salon et vis tout le monde prêt, sac sur le dos. Un large sourire se dessina sur mes lèvres et ma petite princesse dit « On est prêêêêt môman ! Veux voir papa ! Veux le voir moi ! Papa l'est core à la tilé ? » D'une main, j'attrapais celle de ma fille, de l'autre celle de ma sœur et dis, sourire aux lèvres. « Non, papa il est parti dormir parce qu'il est fatigué mais on le verra ce soir en rentrant à la maison. On sera à la maison à vingt et une heure et papa rentrera plus tard parce qu'il va passer à la télé avec une madame. Tu voudras qu'on regarde papa à la télé mon ange ? » Mily et moi réagissions totalement différemment sur la vie que menait Eirik. Je n'aimais pas les paparazzis et me défendais comme je le pouvais alors qu'il devait, suite à son job, jouer avec eux, passer à la télévision dès que possible et tout ce qui allait avec. Mily ne comprenait pas pourquoi je la protégeais autant de ce monde. Non, ma princesse n'était pas la nouvelle Suri Cruise, non ma princesse n'était pas une fillette avec des chaussures sur mesure ou je ne sais quoi ; mon bébé était simplement un bébé, tout comme je l'avais été et comme Anaïs l'avait été. Tendant ses bras vers moi, j'attrapais ma fillette et la calait doucement au dessus de mon ventre plus que rond. Dans deux à trois mois, j'allais mettre au monde Théo et je pourrais enfin porter – à nouveau – ma fille comme je le voulais. « Mily, si tu bouges trop, tu vas dans les bras de papi d'accord ? » Autant être claire avec la crapule qui, je le savais, serait impatiente dans deux minutes et ferait un speech comme pas possible pour descendre de mes bras ou parce qu'elle était mal installée ou je ne sais quoi. Le trajet jusqu'à l'aéroport ne fut pas très long et je remerciais mon père de connaître la ville comme sa poche puisque c'était sa vie natale. Maintenant, il nous restait une heure d'attente avant de décoller vu que l'enregistrement était déjà fait. Je devais admettre que s’appeler Chanel avait un avantage : on ne nous demandait pas nos papiers à chaque coin de rue puisque nos visages étaient connus de tous, même celui de ma fille que je tenais éloignée de tous au maximum. Dans la salle d'attente, assise sur un siège, dans ma robe bustier blanche venait d'un magasin du coin, je sortis les pots de peinture de mon sac et les deux jeunes filles à mes côtés sautaient déjà de joie. « La première qui met de la peinture ailleurs que sur la feuille prévue pour le cadeau de papa Eirik va m'entendre râler et vous ne voulez pas être punie les filles n'est-ce pas ? » Leurs petits yeux bleus me transperçaient le cœur mais cette fois-ci, c'était claire et nette, la première qui faisait un pas de travers prendrait une fessée et serait fini pour l'atelier dessin. Sourire aux lèvres, les deux petites filles levèrent les manches de leur gillet et posèrent leurs petites fesses sur le sol de la salle d'attente. L'une après l'autre, elles plongèrent leur main dans la peinture rouge puis bleu et posèrent leur main sur la feuille blanche devant elles. Qu'est-ce que j'aimais jouer avec ces deux crapules. Elles avaient peut être cinq de différence mais pour le moment, cela ne se voyait pas, pas du tout. S'essuyant les mains sur les torchons prévus à cet effet, les deux petites plongèrent leur index dans la peinture verte que je venais de faire et écrivirent « papa » pour Mily et « tonton ririk » pour Anaïs. Souriant, je pris les deux feuilles des petites et déposa un baiser sur leur front. J'étais tranquillement entrain d'éteindre mon portable que je sentis deux petites mains se coller sur mon ventre suivi de deux rires. Baissant les yeux vers mon ventre, mon visage se décomposa lorsque je vis mes deux mains pleines de peintures de Mily. Non, elle devait se foutre de moi, ce n'était pas possible. Bouche bée, je tourna les yeux vers mes parents, fiers d'eux, sans parler d'anaïs qui applaudissait la petite dernière de la famille. « J'ai rien pour me changer Mily ! T'es pas possible ! » La petite enleva ses mains de mon ventre rond et entre deux rires me dis « C'est un cadeau pour Thio que lui auchi il fasse un cadeau à papa » Super mais Théo, de là où il est, le seul cadeau qu'il peut faire c'est un coup de pied sur la main de papa. Soufflant, je me leva et ne préféra pas crier, histoire d'éviter de me donner en spectacle devant des centaines d'inconnu. J'attachais mes cheveux en une queue haute et dis « Vous deux, bande de crapules, allez vous laver les mains, on va bientôt décoller » Je n'eus pas le temps de dire ouf que l'avion était annoncé pour dans vingt minutes et qu'il fallait se diriger vers la porte d'embarquement. Il était treize heure trente à San Francisco et nous arriverons à l'aéroport à vingt heure trente, comme prévu. Sourire aux lèvres, je montais dans l'avion accompagnée de près par ma fille, ma sœur et mes parents. California here we come

Nous étions entrain d’atterrir et Mily dormait dans son siège juste à côté de moi. Posant mes lèvres sur la joue de la petite blondinette, je souffla « On est arrivée mon cœur, réveille toi, on va bientôt voir papa » Ce qui était bien avec elle c'était qu'on pouvait la réveiller en plein sommeil et elle ne rechignait pas pendant des heures. Par contre, il ne fallait pas lui demander de marcher ou autre. L'avion au sol, je pris la petite crevette dans mes bras et sortis de l'avion, suivie de près par mes proches. Qu'est-ce que j'avais hâte de rentrer, de vite me changer et de retrouver Eirik après une longue semaine de séparation. Le trajet n'était pas long, Mily commençait doucement à retrouver sa pèche et je savais déjà que la faire dormir ce soir n'était pas gagné... Poussant la porte de notre maison au bord de la plage, l'odeur masculine d'Eirik vint me chatouiller les narines et je souris, comme une idiote pendant que Mily courait sur la télé pour mettre le talk show où était son père, les dix dernières minutes du moins. Crevette dans les bras, je sortis les dessins fait par les deux petites, le cadeau que je lui avais acheté ainsi qu'une photographie d'une échographie que j'avais du faire à l'autre bout pays, forcée par mon gynécologue. « Quand on entend les clés dans la porte, on se cache derrière le canapé d'accord princesse ? » Avec un sourire digne d'une reine, elle me fit un oui de la tête et, à ce moment même, nous entendions le bruit tant attendu. À quatre pattes derrière le canapé, nous attendions de voir les lumières s'allumer. Trois. Deux. un. La lumière apparut et Mily se mit à crier en courant sur son père. Bon, pas niveau attente, la petite n'était pas franchement la meilleure. Prenant appui sur le canapé, je me releva avec difficulté et lança un « Surpriiiise ! » enjoué à mon homme. Rien qu'à voir son sourire, j'aimais déjà être rentrée chez moi, mon chez moi, quel bonheur ! Je me dirigea vers lui, avec mes deux mains en peinture sur le ventre et le pris dans mes bras « Tu m'as manqué chéri » Je posa mes lèvres sur celle d'Eirik. Nous étions au complet, comme j'aimais ça !
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MessageSujet: Re: flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ EmptyJeu 17 Mai - 13:07



Qui aurait pu imaginer en 2012 que plus de huit ans plus tard, il serait toujours avec Payson, son amour de fac, qu'ils auraient tous deux fondés et une famille et "mieux encore" qu'ils auraient réussi l'un aussi bien que l'autre dans leur vie. Si on lui avait dit qu'il finirait acteur dans une petite série, qu'il commencerait à tourner la seconde saison et que tout marchait bien pour lui, il aurait rit au nez de la personne lui annonçant cela et pourtant... c'est ce qui c'était passé. Il n'avait pas abandonné le théâtre loin de là, d'ailleurs jusqu'à il y a deux semaines, il jouait également sur scène et maintenant il se consacrait surtout à son rôle dans la série. Aujourd'hui cela faisait une bonne grosse semaine que Payson et Mily étaient parties à New-York et elles lui manquaient énormément. Il détestait rentrer le soir et se retrouver seul dans leur maison. Ça faisait vide sans la petite qui parlait et prenait beaucoup de place leur vie, son petit rayon de soleil... Et puis, il allait bien avouer que le lit conjugal, seul, c'était quand même triste. Ne pas pouvoir parler à sa femme autant qu'il le voulait, de tout ce qu'il le voulait et se résumait à quelques minutes voire dizaines de minutes via skype par jour n'était pas suffisante. Enfin si tout se passait bien, normalement en rentrant à la maison ce soir, les deux femmes de sa vie seraient-là. Pour l’instant, c'était l'heure du skype de la journée; en quelques minutes il se connecta et sa femme, puis sa fille apparurent à l'écran. Son petit ange avait un grand sourire sur le visage, un peu le même que celui de sa mère , le genre de sourire qui feraient fondre avec une facilité déconcertante les garçons dans quelques années mais qui pour l’instant aidait la petite à obtenir à peu près tout ce qu'elle voulait, mais il ne fallait pas exagéré elle n’était pas non plus une enfant-roi. Avec Payson, ils avaient prévus des limites et les respectaient sans soucis. Bientôt la petite prit la parole en lui souhaitant un bon anniversaire en Norvégien, ce n'était pas grand chose mais c'était le genre e chose qui avait une forte tendance à l'attendrir et pas qu'un peu. Il lança un tendre sourire à sa fille avant de lui répondre doucement Merci ma princesse. Puis Mily partit jouer avec Anaïs une fois que toute sa belle-famille lui eut souhaité un bon anniversaire. Vingt-neuf ans, dans un an, il allait se prendre en pleine tronche une décennie supplémentaire ! Saluant toutes les personnes présentes dans la pièce de l'autre côté de l'écran, il ne tarda pas cependant à finir seul en face à face avec sa femme. Alors qu'il pensait passer un bon moment et savoir s'il devait réserver pour le soir un restaurant ou autres, voilà qu'elle lui dit qu'elle avait une mauvaise à lui annoncer. Non, non non. Il ne voulait pas entendre de mauvaise nouvelle, mais il n'eut pas vraiment son mot à dire, ainsi il appris que ni Payson ni Mily ne seraient là pour son anniversaire et qu'il allait encore devoir attendre vingt-quatre longues heures avant de pouvoir revoir sa petite famille. Instantanément son visage de décomposa littéralement de déception, certes, ce n'était pas bien grave, ce  n''était que quelques heures en plus mais passer un anniversaire seul ne lui plaisait, il soupira légèrement avant de glisser doucement. D'accord... Tant pis. Demain tu me diras à quelle heure tu arrives exactement, j'essaierai de venir vous chercher à l'aéroport, je pense que ça devrait le faire, je devrais pouvoir gérer... histoire de pouvoir vous voir le plus rapidement possible. Vous me manquez. La jeune ne tarda pas à rajouter une remarque qui fit sourire le père de famille. vrai ?! Un footballeur ?! Et bien... on sait qu'il n'aura pas pris cette partie de gênes de moi en tout cas. Il plaisantait, mais c'était vrai, il était toujours aussi doué en sport... ca va aller quand même ?! J'aime pas te savoir loin de moi... si jamais tu ne te sens pas bien, tu rentres même après-demain et demain tu vas voir un médecin... Ta santé et celle de Théo est plus importante que tout !! S'il s'inquiétait  ?! Un peu,  même si au final les coups dans le ventre étaient certainement normaux. Il n'eut pas le temps de dire grand chose d'autre, qu'elle lui dit d'aller se reposer et compagnie, bref en gros elle l'envoyer presque bouler et couper court à la conversation.... mais elle avait raison, il était déjà fatigué et à partir de demain, finit le calme avec la petite. Acquiesçant sagement il dit doucement Je préfère quand même quand vous êtes là... Je t'aime aussi Pay', et merci. Il lui fit un petit baiser avec la main avant d'éteindre l'ordinateur, passablement exaspéré par la situation. Génial comme anniversaire franchement. Enfin bon, il alla se coucher et n'oublia pas de mettre le réveil afin de pouvoir se préparer tranquillement avant d'aller à l'émission dans laquelle il était invité quelques heures plus tard.


Quelques heures plus tard le réveil fut assez difficile. Se lever après à peine trois ou quatre heures de sommeil n'avait jamais été ce qu'il avait préféré dans la vie, enfin bon, il n'avait pas réellement le choix non plus ! Eirik se prépara rapidement avant de prendre le taxi qui l'emmènerait directement sur la plateau télé. Pendant ce cours, il envoya rapidement plusieurs SMS à Viktoria pour savoir ce qu'elle faisait et également pour lui souhaiter un bon anniversaire à elle aussi.
Lorsqu'il arriva en coulisse, il retrouva de deux ses compères qui tournaient la série avec lui. Après qu'ils aient eu le temps de parler un petit peu, ils furent tous trois invités sur le plateau. Après les questions habituelles, le norvégien eut droit de la part de la présentatrice une attention toute particulière dont il se serait bien passé: Est-ce que c'est vrai ce que disent les "journaux" et que votre femme est enceinte ?! Question piège en quelque sorte, lui qui aurait voulu le plus possible préserver sa vie de famille c'était maintenant un peu raté, d'un autre côté au moins ce qu'il dirait en direct ne pourrait pas être déformé -enfin moins que s'il y avait un montage du moins- et cela éviterait de grosses rumeurs, ou des dires faux. Après avoir laissé quelques secondes de blanc, le temps de réfléchir à comment formuler la phrase, Eirik acquiesça doucement avant de dire le plus simplement du monde C'est exact, elle enceinte de six mois, et ca sera un petit garçon. Il se tut, pas besoin d'en dire plus, il avait du répondre à peu près toutes les questions d'un coup, et avec un peu de chance, en précisant le sexe du bébé, ça éviterait qu'il soient harcelés de questions, ou alors même que le gynécologue reçoive quelques visites impromptues. Tout ce qu'il venait de dire là aurait été su, dit à un moment où à un autre... Et pendant qu'il lançait un sourire un sourire à la présentatrice, un de ses collègues connu pour envoyer bouler souvent les journalistes grogna un petit "Et si vous nous posiez des questions qui intéressent tout le monde ?! Parce que notre couleur préférée ou si notre femme est enceinte ou pas, c'est pas forcément ce qu'il y a de plus intéressant pour tout le monde non ?!" Suite à cette réplique Eirik tenta tant bien que mal de cacher son fou rire, l'autre passer toujours pour un malotru devant les journalistes alors que dans la vie de tous les jours c'était un ange juste peut-être un peu trop franc ! Enfin, un petit moment plus tard, l'émission finit et chacun pour rentrer chez soi. Pendant un petit moment Eirik avait hésité à suivre ses collègues dans une tournée des bars, mais finalement il avait décliné l'invitation, il fallait sérieusement qu'il forme avant l'arrivée de Mily le lendemain matin car sa fille était loin d'être de tout repos !!

Une petite demie-heure plus tard, le norvégien ouvrit la porte de leur maison et à peine la lumière allumée, il reconnut la voix de sa fille qui ne tarda pas à lui sauter dans les bras. OK. Il s'était fait avoir comme un bleu par Payson et avait plus que couru à sa blague pourrie, mais au moins, maintenant il avait un grand sourire sur le visage. Déposant un tendre baiser sur le front de la fille il la garda dans ses bras. Dis t'aurais pas grandi un peu toi ?! ce à quoi la petite se mit à rire et répondit un gentil PPPFFFTT, papa t'es bête. Il déposa ensuite doucement la petite par terre pour aller saluer la plus belle: Payson. Il aurait bien garder Mily dans ses bras, mais avec la grossesse de sa femme combinée à la maladresse de la petite, il préférait éviter tout incident. La serrant dans ses bras il l'embrassa tendrement avant de lui souffler à l'oreille Toi aussi tu m'as manqué, énormément... Et ta petite blague, géniale, j'y ai cru comme un débutant. Puis un peu plus haut pour que Mily entende La maison faisait vide sans vous...Après un dernier baiser à sa femme, il reprit la petite dans les bras Alors, qu'est-ce que vous avez fait pendant cette semaine … à part de la peinture... Très joli et tendance d'ailleurs cette robe Pay'. Non, il n'avait pas pu rester sérieux sur la situation. Il imaginait trop bien la scène... Vous avez mangé pour le coup ou pas ? Il regarda miss Chanel pour savoir s'il devait se mettre à la recherche d'un restaurant ou pas.
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MessageSujet: Re: flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ EmptyDim 27 Mai - 22:16

17 juillet 2020;; ❝ si on m'avait dit qu'en 2020, je serai mariée avec eirik, que j'aurai une jolie petite fille et un deuxième enfant en route, franchement, je n'y aurai jamais cru. Moi qui ne me voyait pas mère, jamais, c'est un choc mais si vous savez comme je suis heureuse. Je n'ai jamais cherché le bonheur, il est venu frappé à ma porte il y a près de huit ans et même s'il y a eu des hauts et des bas, je suis tellement fière de ma vie et de ma famille. Mily a eu trois ans en juin, je gère l'entreprise familiale de mon domicile et eirik réussit sa vie d'acteur, que demande le peuple. Théo devrait naître en octobre et nous l'attendons avec impatience. ❞ true love n.e.v.e.r die, true story À ce moment précis, il y a 6 470 818 671 personnes dans le monde. Certains prennent peur, certains rentrent chez eux, certains racontent des mensonges pour s’en sortir, d’autres font simplement face à la vérité. Certains sont des êtres maléfiques en guerre avec le bien et certains sont bons et luttent contre le mal. Six milliards de personnes, six milliards d’âmes, et parfois, il ne vous en faut qu'une seule...


Assise, dans l'avion, juste à côté de ma fille, je pensais à tout ce que j'avais vécu depuis mon arrivée sur le sol américain. Paris me manquait de plus en plus ces derniers temps mais il fallait faire avec, vivre avec et avancer la tête haute. J'avais laissé tellement de chose il y a une quinzaine d'année, j'y avais laissé mes rêves, ma vie de petite fille, d'adolescente mais aussi, voire surtout de gymnaste. Posant mon regard sur la petite blonde, je pensais à cette fausse couche que j'avais fais il y a huit ans, cet enfant que j'avais perdu par pure folie. Comme si du haut de mes vingt trois ans, il y avait une chance – même minime – pour que je retrouve une place dans le monde de la gymnastique. J'étais vieille, rouillée pour une gymnaste et je ne l'avais compris que lorsque le médecin avait annoncé le verdict : j'avais fais une fausse couche dû à mon anorexie. Ces mots résonnaient encore dans ma tête, anorexie, trouble de l'alimentation. J'avais mis du temps à m'en remettre, à relever la tête et je me demandais encore aujourd'hui comment Eirik avait fait pour me supporter, supporter mes crises, les moments où mon moral était au plus bas. Bien sûr, l'amour c'était ça ; aider l'être cher, aider notre moitié mais j'avais été ignoble avec lui, un vrai monstre. Aujourd'hui, tout était derrière nous, Tomas ne m'en voulait plus de ce que je leur avais fait en mars/avril 2012. Nous avions tous gommés les moments sombres de notre passé et nous nous focalisions sur le présent entre succès et autorité parentale. Élever un enfant aussi énergique que Mily n'était pas choses facile tous les jours et je pouvais remercier mon mari de m'aider dans cette tâche. Il combinait parfaitement les tâches de père de famille, mari, acteur et homme faisant sa promotion sur des tas de plateaux à travers tout le pays. Bien entendu, il réduisait au maximum ses déplacements sur le continent américain et je ne pouvais que le remercier pour tout cela, tout ce qu'il faisait pour moi comme pour sa fille et son fils encore dans mon ventre. Deux enfants était une charge et une éducation à plein temps, c'était aussi le nombre d'enfants que j'avais déjà perdu. J'essayais de ne plus y penser mais lorsque je regardais Mily dormir tranquillement, paisiblement dans son siège, attachée en cas de turbulences, je me disais que deux jeunes auraient pu être à ses côtés. Secouant la tête, je fis un léger sourire à mes parents qui étaient de l'autre côté du couloir qui nous séparait. Ils avaient toujours été là pour moi et l'étaient toujours puisque c'était avec joie et bonne humeur qu'ils avaient pris l'avion avec moi en direction de New York pour quelques jours. Ils étaient toujours là au quotidien et m'aidaient avec Mily dès que je les autorisais. J'aimais tout faire par moi même et cela, ils le savaient bien. On avait beau me dire de lâcher du lest, de déléguer mais c'était plus fort que moi ; j'étais une femme maintenant et non plus une adolescente un peu feignante pour ce qui concernait les tâches ménagères et l'éducation des enfants. J'avais passé des années épaulée par une femme de ménage et j'en avais profitais, comme jamais à vrai dire. Rentrer et mettre les pieds sous la table, il n'y avait rien de plus agréable mais les temps avaient changé et j'avais un bon nombre d'heures à tuer lorsqu'Eirik filmait et que Mily faisait ses siestes. J'étais devenue une petite femme au foyer et je savais que mon entourage était fier de moi surtout avec le sens de l'organisation que j'avais et j'en faisais encore preuve aujourd'hui. Chaque moment de ma journée était plus ou moins planifié puisque je n'aimais pas vraiment attendre que le temps passe ou bien même les imprévus et cette soirée n'échappait pas à la règle. Nous étions encore dans les airs, quelque part au dessus d'un état américain pendant que je me repassais en boucle la soirée que j'avais prévu pour mon cher et tendre mari. Il prenait une année de plus aujourd'hui et je n'allais pas le laisser croupir dans son canapé devant un film. Il en aurait surement envie après une journée épuisante mais je ne comptais pas le laisser se reposer ce soir. Il aurait tout le loisir de se poser calmement demain pour sa journée de repos. Souriant, je me voyais déjà au restaurant au bras de mon cher et tendre accompagné de notre fille, qui finirait la nuit chez ses grands parents pendant que je passerais quelques heures – au calme – en compagnie du seul homme que j'avais embrassé depuis plus de huit ans. The one and only. Alors que notre avion se posait sur le tarmac de l'aéroport de San Francisco, je réveillais Mily et espérais que ce soir n'échapperait pas à la règle et que la petite se réveillerait sans broncher et rechigner. Laissant mes parents déposer un baiser sur mon front je lança, « Ça marche toujours pour ce soir ? Sinon je peux toujours appeler la nourrice mais je n'aime pas vraiment la déranger si tard et au dernier moment, surtout que Mily serait bien plus rassurée avec vous à mon avis... Elle a ses habitudes la petite crapule » Et c'était peu dire. Chaque soir, c'était le même rituel : une verre d'eau, un pipi, une histoire et hop, la lumière était éteinte et nous pouvions enfin souffler pour une bonne partie de la nuit. Ma princesse était parfaite, il n'y avait pas à dire, un petit ange qui illuminait nos journées et nos nuits puisque mademoiselle aimait bien venir se loger entre Eirik et moi même lorsqu'elle se réveillait la nuit. Je ne pouvais pas la gronder et la renvoyait dans son lit, c'était mission impossible et c'était de même pour Eirik. Une fois rentrée, j'étais heureuse de rentrer chez moi et il en était de même de la petite crevette qui retrouvait les lieux en courant, s'il vous plait. Qu'est-ce qu'elle pouvait être fatigante lorsqu'elle s'y mettait mais je préférais la voir comme cela qu'à ronchonner parce que mademoiselle n'avait pas ce qu'elle voulait assez vite. Nous faisions notre maximum pour ne pas l'élever telle une princesse mais je savais très bien que chez mes parents, c'était la reine de la maison alors qu'Anaïs devait se soumettre à quelques règles. C'était toujours comme cela les grands-parents avec leurs petits enfants et elle ne dérogeait pas à la règle, une fois encore. Je savais qu'il en serait de même avec Théo et il serait sûrement encore plus chouchouté puisque c'était le premier petit mec de la famille depuis bien des années, pour ne pas dire depuis des siècles. La famille Chanel était composée essentiellement de femmes et c'était pour cela qu'il y avait tant de problèmes au sein de notre famille. Cachée derrière le canapé, accroupie aux côtés de ma fille, j'attendais qu'Eirik ouvre la porte, qu'il allume la lumière et que l'on puisse sortir de notre cachette, bien plus agréable pour notre fillette que pour moi. Enceinte de six mois et à genoux sur le sol, pire idée qu'il puisse exister. Mily avait le temps de courir dans les bras de son père et de lui faire un bisou que je me levais à peine et ce, avec du mal. Ma souplesse et mon corps de rêve était bien loin derrière moi bien que ce ventre rond n'était pas moche non plus, il ne fallait pas abuser. La grossesse m'allait bien et cela me permettait d'ouvrir une nouvelle collection chez Chanel : une collection pour femmes enceintes. Nous étions les premiers à le faire et les robes Chanel pour femmes enceintes avaient fait un tabac dans le monde entier. J'allais d'ailleurs bientôt troquer ma robe blanche pleine de peinture pour une de nos dernières créations, la dernière œuvre que j'avais acquis il y a quelques heures seulement. Entendant Eirik dire qu'il avait cru à me petite blague me fit sourire. Je le connaissais tellement bien et je savais d'avance que sa naïveté d’antan était toujours plus ou moins ici. « C'est tellement facile avec toi mais j'aime ça, cette simplicité à pouvoir te faire des surprises et je ne pourrais jamais me passer de ce sourire ! » Ce sourire qu'il avait sur le visage dès qu'il voyait sa fille – et moi même par ailleurs – après une séparation plus ou moins courte. Nos deux fonctions n'étaient pas toujours coïncidentes mais nous nous en sortions comme des chefs. Posant furtivement mes lèvres sur celles de mon mari, je n'eus pas le temps de lui dire ô combien il m'avait manqué que Mily tirait légèrement sur ma robe pour venir dans mes bras ou bien ceux de son père. « Toi auchi tu nous as manqué papa ! Mais quand t'es pas là ze peux faire dodo avec maman alors j'étais le papa à maman, je l'ai gardé. » Cette gosse était la perfection à l'état pure mais une sacré pipelette aussi quand elle s'y mettait. « On a fait troooop plein de trucs à New York : j'ai fais les magasins avec papi et mami, j'ai joué aux jeux avec Naïs et puis on a été dans l'immeuble tout grand. C'était beau mais z'ai eu peur et puis, maman elle a travaillé avec des gens et puis... cadeau ! Je t'ai fais cadeau avec Naïs ! L'est oùùùù ? » Se laissant glisser des bras de son père, elle courut vers nos valises et mon sac à main d'où elle sortit sa peinture. Ses petits cheveux blonds sautillaient à chacun de ses mouvements. « Voilà pour toi ! Et Thio il a fait un cadeau aussi, c'est la robe à maman ! » Je ria légèrement avant de dire « Plus tard elle pourra toujours être designer, tu as vu l'œuvre d'art qu'elle a fait ? » Elle avait un large sourire qui laissait apercevoir les quelques dents de lait qu'elle avait perdu. Pendant le petit moment de complicité entre son mari et sa fille, Payson se dirigea vers son sac à main pour attraper son cadeau : trois billets d'avion pour Narvik aller-retour mais qui n'avaient pas tous la même date. S'asseyant sur le canapé d'angle, elle fut vite rejoins par sa famille et dis « C'est une partie du cadeau, l'autre arrivera quand elle arrivera » alias un coup de pied de Théo. Le norvégien regardait les billets avec joie et elle comprit rapidement qu'il avait vu le décalage de quarante huit heures entre les deux billets d'avion. « Tu partiras deux jours avant nous pour pouvoir profiter de Tomas et de sa petite famille là bas. » son meilleur ami était l'homme le plus important dans sa vie avec son frère et je voulais qu'il en profite avant d'avoir un troisième homme dans sa vie : son fils. Attrapant rapidement la main du norvégien, je la posa sur mon ventre pile à l'endroit même où Théo venait de frapper. « Et voilà le deuxième cadeau. Tu vois, je suis sûre que ce serait un sportif celui là » dis-je en souriant. Déposant un baiser sur les lèvres d'Eirik, je me leva et dis « On a pas encore mangé non mais j'ai réservé dans un restaurant au bord de la plage pour vingt heures quarante donc on doit y être dans une petite demi heure. Je te laisse avec Mily, je vais rapidement me changer chéri » Oui, non, peut-être, je ne lui laissais pas le temps de répondre que j'avais déjà disparu, valise à roulettes en main.

Il était neuf heure quarante lorsque nous nous installions, en terrasse dans le restaurant que j'avais réservé : un restaurant norvégien. « Une coupe de champagne ou un apéritif ? » Alcool interdit crétin, ça se voit pas avec mon ventre de quinze mètres de long ? Mily me regardait avec ses yeux de merlan fris et je savais déjà ce que cela voulait dire. « Une coupe de champagne pour monsieur et pour nous deux ce sera deux coupes de champomy. Oui, du champomy dans une coupe de champagne s'il vous plait » Je lui faisais un léger sourire tout en attrapant la carte des menus. Je savais très bien qu'ils faisaient le champomy dans des coupes de champagne puisque ce n'était pas la première fois que je demandais ceci. Être une Pedersen-Chanel avait définitivement ses avantages lorsque l'on y pensait. Parcourant rapidement le menu, je le posa quelques secondes après ; je savais déjà ce que j'allais prendre. Posant ma main sur celle d'Eirik, je dis « Comment a été ta semaine au travail ? Pas trop fatiguant de tourner de nuit ? J'ai vu ton cher collègue faire des frasques à la télévision tout à l'heure, il est toujours aussi... exécrable ? » Il n'avait pas l'air commode quand on le voyait comme cela et je me demandais bien s'il lui arrivait d'être doux et gentil avec les gens. Eirik n'eut pas le temps de répondre que nos coupes arrivèrent à notre table. Sourire aux lèvres, je dis « Bon anniversaire chéri et à nous trois ! » Grimaçant, je venais de recevoir un coup de Théo. Hyperactif ! « Enfin, à nous quatre » Je souris et Mily lança « Bon anniversaire mon papa que j'aime très beaucoup, beaucoup ! » Cheers
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MessageSujet: Re: flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ EmptyJeu 31 Mai - 19:56

C'est vrai qu'il aurait dû s'en douter qu'une surprise allait l'attendre à la maison, mais, il avait sûrement toujours ce côté un trop naïf qui gobait tout ce que sa femme pouvait lui dire pour être totalement partial et réfléchi. Si bien que le jeune homme fut assez surpris d'avoir sa fille qui lui sauta dans les bras  à peine la porte de leur maison franchie. C'était une surprise, une sacrément bonne, celle que l'on voudrait avoir souvent, le plus souvent possible. Une fois la petite dans ses bras et un gros bisou donné, il voulut aller aider sa femme, mais visiblement il avait été un peu trop lent. Il était tellement heureux de la revoir, elle avait toujours l'air aussi rayonnante que la semaine dernière, elle était tout simplement magnifique, la grossesse lui allait vraiment à ravir. C'était quelque chose d'indéniable. Bientôt le père de famille avoua qu'il avait cru à la blague de sa chère et tendre ce qui eut l'air de l'amuser mais guère de l'étonner... D'ailleurs la petit phrase qu'elle lui lança le prouvait totalement, il eut un tendre sourire avant de lui dire Comment tu veux que j'arrête de sourire alors que tu es en face de moi, hein ?! Il se tut avant de rajouter Au moins tu sais que me surprendre ne te prendra pas des mois et des mois de recherche, ça peut-être un net avantage pour toi. Un tendre baiser plus tard, Payson eut l'air de vouloir reprendre la parole mais elle n'eut pas le temps, la petite en avait décidé autrement, et requit une nouvelle fois l'attention de ses parents. Eirik la prit dans ses bras et écouta ce qu'elle avait à lui dire. Il eut un petit sourire amusé aux premières paroles de sa fille, puis lui répondit C'est vrai t'as gardé maman ?! Elle a pas fait trop de bêtises j'espère. La petite se mit à rire avant de répliquer Non, elle était zage Après quelques secondes de silence, le norvégien répliqua C'est bien, alors, elle aura droit à un bisou puisque elle a été sage. C'est bien ma princesse de bien l'avoir surveillé! Et sinon New-York c'était comment ?! Mily commença alors à raconter "tout" ce qui c'était passé, il haussa un sourcil dans elle parla d'avoir peur mais il n'eut pas le temps de poser la question que la gamine avait déjà changé de sujet et lui parla de son cadeau, qu'elle ne tarda pas à aller chercher d'ailleurs ! Elle revient à peine une minute plus tard avec les dessins et lui ramena en sautillant de joie. Il la reprit dans les bras non sans lui avoir fait un énorme bisou Merci ma pu il se coupa par Mily avait déjà reprit la parole en parlant du cadeau de son frère.... Ça fait de la couleur !! Effectivement, j'pense que tu viens d'inventer une nouvelle mode ma puce. Tu seras une grande artiste plus tard ! Il se tut quelques secondes avant de reprendre Allez viens, tu vas aller mettre ton beau sur le frigo,ok ?! Et c'est toi qui l'accroche comme une grande, ça marche ?! Vu le sourire qu'elle venait de lui faire, c'était un grand oui. Ils quittèrent donc tous deux le salon, pour y venir moins de deux minutes plus tard. Eirik avait toujours Mily dans les bras et il alla s'installer près de là où Payson venait de s'asseoir.  Sa femme ne tarda pas à lui tendre les billets d'avions et le jeune homme ne mit pas très longtemps à voir les 48h00 d'écarts entre les billets, et cela ne voulait dire qu'une chose, qu'il aurait 48h00 tranquille avec Tomas. Rien qu'eux deux comme au bon vieux temps ! Whoaw, c'était parfait comme cadeau un petit voyage à Narvik -un court moment réservé à ses parents, mais vraiment très court- puis le reste avec son meilleur ami ! Whoaw. C'est... Génial, tu gères trop ! Il déposa rapidement ses lèvres sur celle de Payson, puis cette dernière reprit la parole, décrochant un sourire encore plus grand Et ça sera un magnifique cadeau ! Au cas où il n'est pas bien vu qu'il y avait le décalage horaire la belle blonde lui signala avec même une petite explication trop choupi. Ça faisait plaisir à voir que sa femme et son meilleur ami norvégien s'entendaient bien à présent, et pourtant, à moment il n'aurait jamais cru ça possible... Soudain Payson lui prit la main et la posa son vendre rebondit -à six de grossesse c'est normal- au moment où le futur bébé donna un bon coup de pied. Il inspira doucement histoire de ne pas avoir une réaction totalement hystérique mais son visage traduisait tout. Il était... tellement heureux et épanouis, et ca famille serait encore plus parfaite avec ce futur petit bout de chou. Bientôt la jeune femme lui dit qu'elles n'avaient pas encore mangé MAIS qu'elle avait réservé dans un restaurant. Elle avait vraiment penser à tout. Dans son petit soupir heureux, il lui dit T'es vraiment la femme parfaite, tu le sais ça ?! Bon, niveau compliment il était toujours aussi "doué", mais bon, avec les temps la belle blonde avait dû s'y faire et de toute façon c'est l'intention qui compte non ?! [/b] Prenant de nouveau sa petite fille dans ses bras lui faisant un câlin, il lui demanda Pourquoi tu as eu dans dans l'immeuble ?! Il y avait trop de gens ?! Ou c'était parce que c'était trop grand et trop  étrange ?! parce que c'était tout grand.... et vi tout bizarreuh...

Un bon moment plus tard, la petite famille était arrivée au restaurant. Pour l'instant visiblement, ils avaient réussi à sortir sans se faire repérer par une tonne de paparazzis et c'était pas mal, ils pourraient avec un peu de chance passer une soirée incognito. Du moins il l'espérait de tout cœur, enfin en même temps ils n'étaient pas non plus des personnalités des plus connues et on ne suivait pas forcément le moindre de leur mouvement, mais Eirik se méfiait quand même! Encore une fois Payson avait choisi à merveille le restaurant, elle devait bien avoir compris que sa Norvège natale lui manquait. Un premier serveur arriva et proposa de l'alcool.... Genre, il ne voyait pas que Payson était enceinte, enfin, cela devait être par habitude qu'il avait sorti cette phrase, du moins il fallait l'espérer. Avant qu'il n'ait pu dire quoique se soit la belle blonde avait déjà répondu. Whoaw, elle avait du prendre du lion pour être aussi en forme. Merci ! dit-il à sa femme avant que le serveur ne reparte. Le jeune homme regarda ensuite la carte tout jetant de petits d'yeux à sa femme. C'était mignon cette façon de boire le champogny, et plutôt original, Eirik trouvait même étonnant que les serveurs acceptent à chaque fois de le faire sans broncher... Par politesse ou bien parce qu'elle était "connue" mystère et boules de gommes ! Très vite la jeune femme posa sa main sur celle de son mari, il soupira brièvement avant de répondre Et bien écoute, assez fatigante à cause des horaires, sinon plutôt bien. Enfin comme d'habitude, si ce n'est qu'on a tous des tronches de zombis. Il fit un petite pause, eut un sourire  à l'évocation de son collègue, puis finalement voulut répondre à l'interrogation de sa chère et tendre  mais les boissons arrivèrent. Merci ! lança t-il au serveur en lui dédiant un sourire avant de reporter son attention sur la plus belle. Merci... Oui à nous quatre ! Il se tut quelques secondes et la regarda légèrement inquiet Pay', t'es sûr que ça va aller ?! OU tu voudras qu'on aille voir un médecin ou ton gynéco demain ?! Monsieur le stressé, le retour ! Puis Mily lui souhaita à son tour un bon anniversaire, et lui lançant un sourire attendrit, il lui déposa un tendre baiser sur la joue, tout en prenant la main de sa femme. Merci ma princesse, et moi tu sais que je t'aime.... plus que tout hein ?! T'es ma petite princesse. La petite se leva et vint alors se caler sur ses genoux. Quel pot de colle celle-là quand elle s'y mettait, mais au final il s'en fichait, Mily avait l'air heureuse, elle souriait presque aux anges...  Finalement Eirik reporta son attention sur Payson, et pour répondre à sa question de tout à l'heure, il lança: Pour en revenir à nos moutons, mon collègue disait cela pour qu'on ait la paix, cela partait d'une bonne intention tu sais... Et puis non  c'est plutôt un gars gentil, il est juste très franc et ce genre de question l'exaspère... Mais crois-moi on peut bien rigoler ensemble, enfin en tout cas j'ai plutôt un bon feeling avec lui ! Bon en même temps vu le caractère du norvégien ce n'était franchement pas trop difficile de bien s'entendre avec lui. Tu verras le jour où tu le rencontreras, tu comprendras qu'il n'est pas si terrible que ça. Il lui sourit avant de reporter son attention sur la petite qui commençait à gigoter pas mal Paappaaaaaa j'ai faim. On mange quand ?!, lui passant tendrement une main dans les cheveux il lui répondit Bientôt ma puce. Ne t'inquiètes pas. La petite allait répondre quelque chose mais un nouveau serveur réapparut pour prendre leur commande... Sa tête lui disait vaguement quelque chose mais le norvégien n'y fit pas plus attention que cela, il allait dire ce qu'il souhaitait quand il remarqua également le regard de Payson... et quelque chose n'avait pas l'air d'aller, ou du moins la surprenait énormément. Pay', qu'est-ce que tu as ?! Bonjour monsieur j'ai pas la mémoire des visages, et pourtant celui-ci, il aurait dû s'en souvenir et pour cause. C'était James. Le James. Maman, pourquoi tu fais cette tête bizzareuh ?! Bah oui explique Payson ….
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MessageSujet: Re: flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ EmptySam 23 Juin - 18:07


17 juillet 2020;; ❝ si on m'avait dit qu'en 2020, je serai mariée avec eirik, que j'aurai une jolie petite fille et un deuxième enfant en route, franchement, je n'y aurai jamais cru. Moi qui ne me voyait pas mère, jamais, c'est un choc mais si vous savez comme je suis heureuse. Je n'ai jamais cherché le bonheur, il est venu frappé à ma porte il y a près de huit ans et même s'il y a eu des hauts et des bas, je suis tellement fière de ma vie et de ma famille. Mily a eu trois ans en juin, je gère l'entreprise familiale de mon domicile et eirik réussit sa vie d'acteur, que demande le peuple. Théo devrait naître en octobre et nous l'attendons avec impatience. ❞ true love n.e.v.e.r die, true story À ce moment précis, il y a 6 470 818 671 personnes dans le monde. Certains prennent peur, certains rentrent chez eux, certains racontent des mensonges pour s’en sortir, d’autres font simplement face à la vérité. Certains sont des êtres maléfiques en guerre avec le bien et certains sont bons et luttent contre le mal. Six milliards de personnes, six milliards d’âmes, et parfois, il ne vous en faut qu'une seule...



Je connaissais tellement bien Eirik avec le temps que cela me prouvait que nous étions fait l'un pour l'autre we're meant to be Il était tellement prévisible et cette douceur et naïveté me faisait toujours craquer. C'était merveilleux de pouvoir faire plaisir à la personne qu'on aime, de le surprendre si facilement. Je n'aimais pas me casser la tête pour ce qui était cadeau, surprise et tout ce qui allait avec et le jeune norvégien me facilitait totalement la chose. Certaines jeunes femmes auraient été exaspérées de la candeur de mon mari mais je trouvais cela tellement mignon. Nous nous complétions totalement, un grand enfant d'un côté et une chieuse de l'autre. Je n'étais pas tendre tous les jours et ça, je devais bien l'admettre. Souriant à Eirik je dis « Gros avantage mais ce n'est pas pour me déplaire vois-tu ! Au moins, c'est rapide à trouver et ça te fait autant plaisir que quelque chose sur lequel j'aurai planché pendant trois jours » Et c'était totalement vrai ! Les meilleures choses étaient souvent les plus simples parce que la simplicité nous ramenait totalement de là où on venait. Après tout, nous n'étions que des petits êtres insignifiants à l'échelle du monde. Voyant l'enthousiasme de ma fille, cela me faisait rire, elle était une vraie pile électrique et j'espérais fortement qu'elle finirait par se calmer avec le temps parce que si notre fils était pareil, j'allais m'arracher les cheveux sous peu. Mily n'avait jamais été aussi pile électrique pendant les trois premières années de sa vie. J'avais l'impression que plus elle s'approchait de ses quatre ans et plus elle voulait jouer à la grande, nous montrer qu'elle devenait une grande fille et qu'elle pouvait s'occuper toute seule. Bien entendu, cela avait ses points positifs puisque maintenant, elle jouait toute seule à la dinette et je n'avais plus besoin de m'asseoir sur une chaise de dix centimètres, de lever le petit doigt en buvant du l'eau dans une tasse en plastique rose. J'aimais bien jouer avec la petite mais avec la grossesse qui avançait, c'était de plus en plus difficile. De plus, la voir parler de me protéger me faisait doucement rire. Elle tentait de prendre la place de son père et prônait que c'était elle le nouveau garde du corps de sa mère alors que c'était à moi – ou plutôt à nous – de la protéger. Ce n'était qu'une enfant et je ne voulais pas qu'elle grandisse trop vite et encore moins qu'elle se sente mise de côté avec la venue au monde de Théo dans quelque petits mois. C'était ma princesse et ce petit bonhomme serait mon prince. Il y avait de la place pour tout le monde dans mon cœur et sous notre toit. C'était la maison du bonheur et de l'amour en quelque sorte. Cela se voyait encore aujourd'hui avec la petite toute guillerette de donner son cadeau à son papa alors qu'il avait été fait en dix minutes dans la salle d'atteinte de l'aéroport. C'était le geste qui comptait après tout. Je ris en entendant Eirik parler des possibles futurs talents de designer de la petite. Si elle héritait de moi, elle aurait seulement le goût pour la mode mais sûrement pas un coup de crayon et des idées digne d'un créateur ! « Elle aura déjà l'empire Chanel à diriger, ça sera assez pour elle à mon avis ! Mais qui sait, peut être qu'elle deviendra la plus grande et la plus merveilleuse des créatrices du pays ! Mais pour le moment, la petite créatrice va aller accrocher ce joli dessin avec papa ! » Et comme cela, je vais pouvoir m'éclipser pour aller chercher mes cadeaux mais aussi me poser. Le poids de ce ventre me tirait légèrement dans le dos et je ne supportais plus cela. La douleur me lançait dans le bas du dos et les jambes. J'étais tombée quatre fois enceinte et seulement deux grossesses avaient été à terme et franchement, je n'étais pas trois fois sûre de réitérer l'expérience. J'adorais élever ma fille, ce serait pareil pour le petit garçon mais je ressentais déjà beaucoup plus la fatigue qu'à l'époque de Mily et pourtant, il n'y avait que trois ans d'écart. Je me demandais franchement comment les femmes de quarante ans pouvaient tomber enceinte ! Il fallait dire qu'elles devaient avoir une santé de folie alors que moi et mon petit cœur, c'était autre chose. Depuis qu'on m'avait diagnostiqué une souffle au cœur et que cela c'était aggravé avec mon anorexie, j'étais différente et m'essoufflais beaucoup plus rapidement. Les efforts étaient donc proscrits, surtout alors que j'étais enceinte mais j'avais du mal à ne rien faire. Quand on a connu la folie des grandeurs pendant plus de vingt ans, se ranger n'était pas chose facile. J'étais heureuse devant la surprise totale d'Eirik et son sourire. Cet homme était parfait et dieu que je l'aimais ! Souriant je dis « Femme parfaite avec homme parfait et enfants parfaits, ça me semble totalement logique Eirik ! Je pense à tout, en tant que femme d'affaire c'est toujours mieux. Comme quoi, ça sert de gérer une entreprise » Je lui fis un clin d'oeil suivi d'un léger baiser. Le moment était tellement parfait que j'aurais voulu appuyer sur le bouton pause seulement, le restaurant allait nous attendre à cette allure et je commençais à avoir drôlement faim !

Une fois changée, le chemin pour aller au restaurant n'était ps long et j'étais sûre que ce restaurant plairait à Eirik autant qu'à moi et Mily par la même occasion. La seule chose ennuyante était que je ne pouvais pas manger de poisson crue mais je me rabattrais sur le saumon cuit avec un bon riz et une sauce au citron ! J'en bavais d'avance mais pour le moment, c'était l'heure de l'apéritif et lorsque le serveur servit de l'alcool, cela me mit hors de moi. J'avais un ventre assez gros et voyant pour comprendre que j'attendais un heureux événement. J'avais donc demander deux coupes de champomy et je savais très bien qu'il accepterai tout simplement parce que sinon, j'irai râler à la direction et au chef et que ce cher serveur ne voulait pas se voir confronter à son boss. Je n'étais pas connue pour être un amour avec qui que ce soit bien que je n'étais pas un monstre sur pattes, loin de là même. Me re-concentrant sur mon cher mari, j'écoutais ce qu'il avait à raconter de sa semaine et cela me fit sourire. Il était totalement ko selon lui et pourtant cela ne se voyait pas du tout. « S'ils vous font trop bosser prend un jour de repos hein. Je ne veux pas retrouver mon mari sur les genoux sinon je vais râler. Enfin, tant que l'ambiance est bonne, c'est déjà ça. Tu as ton jour de repos demain d'ailleurs ou ils ont tout changé pendant que je suis partie ? » Surtout que je lui avais gentiment fait croire que nous ne revenions que demain donc il aurait très bien pu dire qu'il pouvait travailler demain. Je l'avais pris de cours et il avait peut être d'autres obligations demain... Souriant et lui souhaitant à nouveau un bon anniversaire, je souris à sa petite question. Qu'est-ce qu'il pouvait être stressé quand il s'y mettait ! Cela me faisait doucement rire mais le médecin semblait dire que ce n'était pas bon pour moi. Qu'est-ce que je pouvais me ficher d'une micro dose de stress transmis par mon bien aîmé. « Tout va bien Eirik, j'ai juste monsieur la pile électrice dans le ventre, il fait savoir qu'il est làa, ce n'est rien » Mon regard croisa le sien et comme à son habitude, le jeune Pedersen se calma rapidement avant de porter son attention sur moi et de me sourire. Nous étions le canalisateur d'énergie de l'autre et tout allait bien alors no panic. Je l'écoutais parler de son collègue et cela me faisait doucement sourire. En effet, je ne le voyais vraiment pas comme un gars plutôt sympa et drôle, loin de là même mais soit. Indiquant à Mily de retourner à sa place, la petite me fit un léger non de la tête et je souffla légèrement. Sale gosse. Profite de ton père parce que ce soir, tu vas dormir chez papi et mamie et c'est maman qui profitera de papa ! « C'est donc un rôle qu'il se donne ? Si ça part d'une bonne intention alors... Enfin, je ne peux pas le blâmer, je remballe assez les journalistes comme ça alors ce serait mal venu de râler là dessus ! » très mal oui. J'étais une râleuse née avec les paparazzis et ça, personne ne pouvait dire le contraire. J'étais assez connue des paparazzis pour être une chieuse qu'autre chose. Ce n'était pas forcément bon pour l'image de Chanel mais je ne pouvais pas supporter de voir ma fille ou ma vie privée exposée au monde entier pour des petits merdeux par des requins. La vie, ce n'était pas cela mais alors pas du tout. Voyant arriver un serveur, je posa le menu à la place libérée par ma fille et lorsque je croisa le regarde de ce dernier, mon cœur rata un battement. Non pas lui, pas maintenant. James était là. Je dégluti difficilement et regarda Eirik qui était tout aussi désarçonné que moi. Me tournant vers mon ex petit ami Iota je dis « Serait-il possible d'avoir un autre serveur s'il te plait ? Je n'ai pas envie que ce soit toi qui nous serve, autant être directe. Je ne t'ai pas vu depuis 2012, depuis que j'ai failli mourir en fait et ça me va très bien. Alors débarrasse le plancher s'il te plait » J'avais été froide et sèche comme je l'avais été il y a huit ans de cela. Prenant la main d'Eirik, j'eus un léger sourire et dis à ma fille « C'est un ancien ami à maman mais on ne se parle plus depuis longtemps et ce n'est pas grave mon amour. Tu veux bien aller te mettre à ta place chaton ? » La petite fille fronça les sourcils et croisa ses bras autour de sa taille. James nous regardait toujours et dis « C'est moi qui m'occupe de cette partie de salle, je suis désolée, je vais devoir m'occuper de vous » Je souffla légèrement, fini ma coupe de champomy avant de la poser dans ses mains et de dire « Soit mais ce n'est pas la peine de tenter de m'adresser la parole de la soirée ni d'amadouer ma fille. Pour moi ce sera saumon/riz, pour elle ce sera pâtes au saumon et pour toi mon amour ? » C'était déjà difficile pour moi mais pour lui, je n'imaginais même pas la torture ! Courage Eirik, you can do it!


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MessageSujet: Re: flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ EmptyDim 1 Juil - 19:43

C'est vrai que vu comme ça c'est une bonne chose que je sois si... je ne sais pas trop le mot approprié, candide ? Enfantin ? mais j'accepte adorable. Même si adorable en soit n'a rien avoir avec le reste. J'aime juste quand tu me dis ça... Il lui sourit avant de lui déposer un autre tendre baiser les lèvres. La jeune femme lui avait tant manqué, il n'avait pas pu s'empêcher de dire ces choses aussi stupides. Enfin, il faudrait quand même qu'il se rattrape un peu Tu sais bien, qu'il m'en faut peu pour être heureux, toi, notre famille, ça me suffit... Non sérieusement, plus le temps passe, plus je dis des choses totalement pathétiques non ?! Bientôt ce fut l'heure de la "distribution" des cadeaux, et, en papa toujours très partial, il complimenta le dessin de sa petite fille qui il fallait le dire, en réalité ne ressemblait pas à grand chose, mais il s'en fichait. c''était son dessin, pour son anniversaire fait par sa fille: autrement dit un très beau cadeau. Le jeune homme écouta par la suite les dires de son épouse sur le futur métier de la petite fille. C'est vrai que vu comme ça... ça sera assez pour elle. Il eut un petit sourire et, ayant envie de taquiner sa femme, il lui glissa doucement Mais si ca se trouve, ça sera Théo qui dirigera ton empire et sera un grand créateur de mode, et elle... et bien... elle sera cascadeuse professionnelle, ou bien alors, voyons voir... astronaute, pilote de formule 1... basketteuse professionnelle vu qu'elle n'a pas l'air de tenir de moi et de ma fabuleuse capacité à rattraper les ballons... Non, sérieusement, il fallait vraiment qu'il arrête de dire n'importe quoi. Parce que-là oui, il sortait vraiment connerie sur connerie... Désolé, c'est la fatigue qui me dire des choses comme ça... Ou pas, mais la fatigue, il faut l'avouer était quand même une bonne excuse, surtout qu'il était réellement claquée. Eirik ne tarda pas ensuite à prendre sa petite Mily dans les bras pour qu'ils aillent tous deux accrocher son superbe dessin sur le frigo, pendant que maman allait prendre quelques minutes de repos.
Lorsqu'il se retrouvèrent, le norvégien eut droit aux cadeaux de la part de sa femme et, il fallait avouer qu'elle avait visé plus que juste... Bref; à croire qu'il était trop simple de lui faire plaisir, mais comme Payson l'avait déjà souligné peu de temps avant c'était plus qu'une qualité qu'un défaut et tant mieux, parce qu'il aurait eu du mal à changer ce trait de caractère ! Par la suite, le jeune papa ne tarit pas d'éloges envers sa compagne, qu'il qualifia de parfaite, ce à quoi elle répondit qu'ils étaient tous parfaits dans la famille. En rigolant légèrement il ne tarda pas à lui répondre Encore une fois, j'aime ta vision des choses, mais c'est peut-être à cause de notre perfection que tout ce que tu dis semble si juste... non ?! Et puis, c'est vrai que savoir gérer une entreprise doit bien t'aider pour t'organiser et ne jamais rien oublier... Il se tut quelques secondes et en profita pour l'embrasser tendrement. Je t'aime Pay', et je sais qu'on pourrait continuer cette discussion pendant des heures, mais là je commence sérieusement à avoir faim... alors je te propose qu'on aille au restaurant, de ce pas ! Oui, Pedersen était toujours un ventre sur patte et, il n'aimait pas avoir faim, surtout qu'il se doutait que sa douce et tendre avait choisi un restau avec que de bonnes choses qu'ils aimaient et qu'ils allaient pouvoir s'en mettre plein la panse ! Rien que d'y penser, il en avait l'eau à la bouche. Allez, allez ! On se dépêche sinon papa va se transformer en ogre qui mange les enfants !

Un peu de temps, la petite famille était arrivée au restaurant. Et quel restaurant ! De quoi rappeler le pays natal du jeune homme ! Il ne savait pas trop ce qu'il pourrait prendre, surtout qu'il ne voulait pas trop faire envie à Payson qui ne pouvait pas manger de tout, du fait qu'elle était enceinte. Bien entendu, il savait qu'au fond, la demoiselle lui dirait de prendre n'importe quoi, mais il n'aimait pas l'idée que sa chère et tendre se sente privée. Enfin, heureusement qu'elle pouvait manger du riz, sinon elle aurait été vraiment très très malheureusement étant donné que c'était son plat de prédilection, alors qu'en féculent Eirik était plus patate ou pâtes. Enfin bref, ce genre de détail n'est vraiment pas important et n'a aucun intérêt. Une fois installés, l'apéritif leur fut servit ainsi que de l'alcool ce qui énerva Payson et pas qu'un peu, en même temps il faut dire que le serveur sur ce coup-là n'avait pas été très futfut, d'un autre côté certaines femmes enceintes prenaient bien de l'alcool sans se préoccuper de leur état, donc bon... Cela pouvait être compréhensif ! Vu le regard peu aimable du serveur il ne dut pas trop aimer la façon de parler de la jeune maman et pourtant, elle n'avait pas été si désagréable que cela. Lui avait connu pire, bien pire... Mais bon, il s'en fichait, ils étaient heureux tous les deux en couple, et si certains n'aimaient pas le caractère impulsif de la demoiselle, tant pis pour eux, ils ne savaient pas ce qu'ils rataient surtout que Payson était plus douce qu'autre chose ! Il lui raconta ensuite très brièvement sa semaine. T'inquiètes pas Payson, ça va aller. Je vais retrouver d'ici peu des horaires plus normaux donc je ne serais plus en décalé, c'est surtout ça qui est dur, autrement c'est pas plus épuisant ou autre que d'habitude. Il lui prit la main et y déposa un tendre baiser dessus, puis il reprit la parole Oui, oui demain je suis de repos, ça tombe bien, on pourra profiter de la soirée, très très très longtemps.... Il lui dédia suite à cette phrase son plus beau sourire. Puis le norvégien ne tarda pas à avoir un petit coup de stress lorsque sa chère et tendre lui dit qu'elle avait dû aller voir la gynéco. Est-ce qu'il y avait un problème avec le bébé ? C'était débile comme pensée, car sinon elle lui aurait dit dés qu'il serait arrivé, c'est que c'était rien de bien grave. Il fallait qu'il se calme mais il ne pouvait s'empêcher d'être anxieux. Il fallait que la grossesse se passe parfaitement. Pas de problème, parfaitement... Il poussa un petit soupir de soulagement en entendant la réponse de la belle blonde et arriva à se calmer après sa réponse. D'accord, c'était juste une pile électrique donc, pour l'instant tout allait bien dans le meilleur des mondes. Autant, le jeune femme pouvait garder son sang froid dans d'énorme circonstances, autant dés que ça touchait à sa famille, la moindre des petites choses le faisait stresser. C'était plus fort que lui et même assez étrange un tel décalage... Enfin, le plus important était quand même que la belle blonde soit capable de le calmer sans aucun problème. Ce sujet clos, ils reprirent le sujet du travail du norvégien, et de son collègue. L'expression il ne faut pas se fier aux apparences prenait tout son sens avec lui ! Eirik bien trop occupée à caliner la petite ne remarqua le petit manège Payson-Mily, et surtout que sa fille désobéissait à sa mère. Reportant son attention sur sa femme lorsqu'elle-ci reprit la parole, il acquiesça doucement avant d'essayer de mieux s'expliquer En quelque sorte oui c'est un rôle. Je te jure quand dans la vie de tous les jours on rigole bien ! Si tu veux un jour tu viendras avec moi et tu verras par toi-même et en plus ça lui ferait plaisir de te rencontrer. Vu toutes les éloges que j'ai eu à ton encontre ! il eut un petit rire avant de continuer Au fond, en quelque sortes, vous avez un peu le même caractère, comme tu le dis toi aussi tu râles contre les journalistes et bien lui c'est la même chose ! Il est aussi agréable que toi sinon... enfin... non, c'est pas vrai, parce que tu es parfaite et pas lui mais c'était surtout pour te donner une idée globale de la chose !
Un nouveau serveur ne tarda pas à arriver... Eirik mit quelques secondes à reconnaître James, sûrement un des types qu'il détestait le plus au monde. Les années avaient passé mais il n'avait toujours pas digéré le fait qu'il avait failli tuer Payson en ne lui apportant pas son aide. Déglutissant ce fut la belle blonde qui prit la parole en disant clairement ce qu'il en était pour elle, tandis que Ririk tentait de se calmer pour éviter de planter l'ex iota. Ils passaient une soirée parfaite et voilà que l'autre faisait son apparition, ce n'était pas possible, mais d'un côté au moins l'autre voyait qu'ils étaient tous deux heureux en couple, qu'ils allaient bien, qu'ils avaient surmonté épreuves après épreuves et qu'ils avaient tous deux réussi dans la vie. Et tu reluques Payson, je te jure que tu te prends mon poing dans ta gueule grogna t-il doucement. Non, il n'était pas violent d'habitude et était toujours peace&love... sauf avec certaines personnes et James était certainement en tête de liste de ces personnes ! Reprenant doucement son souffle, il se décida à ajouter Tartare de saumon, riz, s'il vous plait. dit-il en regardant l'autre garçon dans les yeux. Il ne fallait pas qu'il y ait le moindre scandale sinon ça ferait la une des journaux, mais connaissant James la soirée ne risquait pas d'être tout repos. Prenant sa fille dans ses bras il alla la poser lui-même sur sa chaise Reste à ta place mon coeur, on va bientôt être servi d'accord ? Mily tirait la tête mais elle acquiesça doucement. Se rassayant, il essaya de faire comme si James n'était jamais apparut Elle a pas beaucoup dormi pour être ronchon comme ça ?! D'habitude Mily était beaucoup plus souriante et faisait le pitre mais là, elle était plus pot de colle et faisait des caprices comme lorsqu'elle était fatiguée. Finalement, Eirik prit la main de sa femme et lui murmura doucement Ca va aller ?! en parlant des "retrouvailles" avec James.
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MessageSujet: Re: flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ EmptyDim 19 Mai - 22:36

NE PAS CORBEILLER. MARINE ET MOI REPRENONS NOTRE SUJET. j'enverrais un mp à fanniouche pour qu'elle re-corbeille :plop:
MERCI :plop:
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MessageSujet: Re: flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ EmptyMar 4 Juin - 18:05

:out:
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MessageSujet: Re: flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ flashforward;; ❝ c’est plus un triangle, c’est un rectangle amoureux ! ❞ Empty

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