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I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper

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MessageSujet: I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper EmptyMer 1 Mai - 15:44

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« I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house »
Le printemps commençait gentiment à pointer le bout de son nez. Les arbres voyaient leurs feuilles devenir de plus en plus nombreuses, les fleurs bourgeonnaient de toutes parts et les malchanceux voyaient leur rhume des foins apparaître. Le temps passait tellement vite qu’Harper ne avait bien du mal à se rendre compte que cela faisait déjà presque une année qu’elle étudiait à Berkeley. Elle terminait sa première année en journalisme avec brio et espérait de tout cœur pouvoir intégrer le célèbre magazine Vogue en tant que stagiaire. Cela risquait bien d’être difficile avec si peu d’expérience, mais elle préférait prendre son mal en patience plutôt que de se faire pistonner. Depuis qu’elle avait gagné de l’argent, Harper comprenait bien que tout pouvait s’acheter. En intégrant les Bétas, elle avait découvert un monde qui lui était jusqu’alors totalement inconnu. Elle avait beau n’avoir manqué de rien dans sa vie – si ce n’est d’un père – on lui avait toujours appris à être économe et à user de son argent avec sagesse. Evidemment, elle ne s’attendait pas à gagner une centaine de millions d’euros à l’âge de 18 ans. Ces gens qui jouent à la loterie, Harper en riait. Elle n’a joué qu’une fois, et elle gagné. Au cours de cette année, elle s’était fait un tas d’amis, et avait rencontré d’innombrables personnes. Peu axées sur les relations sérieuses et sur la confidence, seule Léo, sa meilleure amie, ainsi que Maisy, sa cousine, connaissaient tout de la vie de la belle cubaine. Harper a la chance d’avoir de nombreuses origines, l’une d’entre elle étant l’Italie. C’est grâce à ce petit atout qu’elle fut la connaissance d’un certain Casey. Harper adorait ce prénom, mais elle s’était toujours étonnée de voir un homme le porter, se disant que cela ne faisait pas très viril. Rencontrer Casey Morello la fit définitivement changer d’avis sur la chose, puisque la virilité faisant définitivement partie de ses attributs. Léo, Casey, Maisy et Harper avait un point en commun : ils faisaient tout les quatre partie de la même confrérie, d’où le fait que la brunette ait déjà croisé Casey à de nombreuses reprises, sans jamais lui avoir forcément parlé. Léo avait vaguement raconté à son amie que les parents de Casey étaient un peu spéciaux, faisant une fixette sur l’Italie. Ils étaient sortis ensemble et visiblement, le fait que Léo n’ait rien d’italien ne les rendait pas franchement heureux. Ainsi, un jour, Harper reçu un coup de fil de Casey, lui proposant d’aller dîner avec lui et ses parents, histoire de leur faire croire que leur cher et tendre fils a enfin trouver la perle italienne qu’il lui fallait. « Ah bon, et dis moi, qu’est-ce que je gagne en échange ? » lui avait répondit Harper sur un ton taquin, profitant évidemment de la situation de faiblesse dans laquelle se trouvait le jeune homme. « Eh bien… disons simplement que je te donnerai ce que tu veux en retour si tu acceptes de jouer le jeu » avait répondu le bel italien. Ses mots n’étaient pas entrés dans l’oreille d’une sourde. Bien que les propos du jeune homme sonnaient quelque peu pervers, Harper y voyait l’occasion de le mener par le bout du nez. Malgré son charme fou, elle essayerait bien évidemment de le séduire, sans pour autant accepter un jour de passer à l’action. Elle partage à peu près tout avec Léo, mais pas les hommes. Et en principe, Casey n’allait pas échapper à la règle.

Vêtue d’une robe noire sexy mais loin d’être vulgaire, Harper était quasiment prête. Elle avait accepté sans trop hésiter de relever le défi de l’ami de Léo. Il avait l’air sympa et n’était pas franchement désagréable à regarder, la soirée ne pouvait donc que bien se passer. La jolie cubaine espérait bien que les parents de Casey allaient croire à leur combine sans trop poser de questions. Après tout, ils allaient devoir improviser puisqu’ils n’avaient pas franchement eu le temps de mettre d’accord sur tous les détails de leur pseudo-rencontre super romantique et autre. En se préparant, elle avait longuement hésité sur la tenue qu’elle allait porter. Cette dernière ne devait pas être vulgaire, mais devait être suffisamment jolie et un brin sexy pour la mettre en valeur et pourquoi, pour titiller un peu mister Morello. Ancienne anorexique toujours relativement instable, Harper a un rapport difficile avec son corps. Très peu de gens son au courant de son passé, mais la maladie a laissé des traces indélébiles sur son corps, et la seule chose qui parvient à la rassurer c’est de voir qu’un homme peut la trouver jolie. Elle a beau se dire que penser ainsi est ridicule, elle ne peut pas s’en empêcher. Tandis qu’elle passait une dernière couche de rouge à lèvre sur sa bouche pulpeuse, la jeune femme entendit quelqu’un toquer à la porte de sa chambre. C’était sans doute Casey, pile à l’heure, qui devait venir la chercher. La soirée promettait d’être intéressante.

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MessageSujet: Re: I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper EmptySam 18 Mai - 21:00

    I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper Tumblr_inline_mgbmwifjXJ1rnu6rnTrès sérieusement, Casey adorait sa famille, et ce, depuis toujours (bon, il y avait peut-être Aidan, son petit frère, qui ne lui avait inspiré rien de bon pendant bien des années, mais ceci n’était qu’un détail, du passé et une parenthèse), même lorsque vers 9-10 ans, il avait fini par comprendre qu’elle était différente des autres… Ça ne s’était pas fait comme on annonce une nouvelle quelconque, évidemment; personne ne lui avait rien annoncé ou fait un discours. Il y avait des choses que l’on n’annonçait juste pas. Un peu comme lorsque Quinn avait eu ses premières règles; personne ne leur avait annoncé la « grande » nouvelle, mais avait suivi la discussion de « l’abeille et de la fleur ». C’était un peu stupide comme parallèle mais extrêmement juste. La réalisation de la vraie nature de la famille Morello était venu pour Casey avec l’âge et il vivrait avec jusqu’à la fin de sa vie, tous ce que son père et ses oncles pouvaient faire était de lui expliquer les rouages du métier. Alors oui, malgré toutes les particularités de la famille Morello, Casey l’adorait et y adhérait. Mais, il y avait tout de même un petit quelque chose de famille qui lui faisait grincer des dents; ce patriotisme hypocrite dont ses parents et ses oncles faisaient montre. Aucuns enfants de son grand-père n’avait vu le jour en Italie et pourtant, se disaient fiers défendeurs de la Cosa Nostra. Oh! Casey adorait sa mère patrie et, un jour, prendrait sa place dans la famille et en deviendrait probablement un jour le chef, mais il n’en restait pas moins qu’il savait qu’il était un pur américain, tout comme ses cousins, son père, ses oncles et sa tante! Sauf qu’eux ne semblait pas toujours le réaliser… Rester le plus fidèle à l’Italie possible qu’ils disaient! Mais parfois, ça leur ricochait au visage! Comme pour l’histoire du prénom du jeune homme… Bien sûr que non, Casey n’était pas le premier choix de ses parents, ou du moins de son père. Non, il aurait dû s’appeler Raffaele Simone Morello. Simone était un hommage à l’un des oncles ou cousins de son père, un truc du genre. C’était aussi un prénom que la mère du garçon détestait pour mourir. Et un jour, tandis qu’elle zappait les chaines de la télé, elle tomba sur cette série et ce beau jeune homme dont elle tomba folle amoureuse. Groupe de première génération quoi. Après quelques recherches, elle apprit que le dit jeune acteur n’était nul autre que le petit frère de Ben Affleck; Casey Affleck. Elle passa ainsi toutes les semaines restantes à sa grossesse à regarder tous les épisodes et films dans lesquels l’acteur avait apparu. D’ailleurs, c’est en s’adonnant à ce passe-temps qu’elle ressenti ses première contractions. Son mari au boulot – après tout le bébé n’était pas dû avant au moins 2 semaines – elle se ramassa à appeler une ambulance pour l’emmener à l’hôpital et le temps que son époux reçoive la notice de l’hôpital (on se rappelle qu’en 1989, les téléphones cellulaires ça ne courrait pas les rues), qu’il se tape le trafic de New-York et qu’il arrive, la jeune femme avait déjà accouché et nommé le bébé Casey Raffaele. Un affront à son mari? Non… Elle trouvait simplement que le bébé avait bien plus une tête de Casey Raffaele que de Raffaele Simone. Et puis, quelques semaines plus tôt, la femme du petit frère à Georgio (prénom de son époux) avait bien eut un fils qu’elle avait nommé Jayson Ambrosi, alors pourquoi eux ne pouvait-ils pas faire pareil et combiner prénom américain et prénom italien? C’est donc ainsi que presque tous les enfants de cette génération se ramassèrent avec ce genre d’association; Aidan Luca, Quinn Maria Isabelle, King Vittorio Amedeo, et ainsi de suite. Mais bon, tant que le prénom italien était présent, les frères Morellos décidèrent que ça pouvait passer.
    Puis un jour, ces dits enfants avaient fini par grandir et connaitre « l’amour » (oui, entre guillemets parce que jusque-là, on ne pouvait parler de l’Amour avec un grand A pour aucun d’eux). Pour Casey, il y en avait eu plusieurs, à commencer avec Judd, mais il était si jeune et innocent que ça ne comptait pas! Puis, il avait rencontré celle qui l’avait le plus marqué, qui pouvait même l’asservir; Léo-Alisson. Ses parents avaient bien remarqués qu’il y avait quelque chose de différent avec l’anglaise, mais tout comme le reste de ses relations de couples, celle avec la blonde avait pris fin du jour au lendemain après 2-3 mois. Par la suite, il avait été envoyé en Sicile et avait rencontré Luciana. Ah… Luciana… Belle n’était même plus le mot pour la décrire, avec ses longs cheveux bruns, ses pommettes bien hautes, ses lèvres pulpeuses, ses yeux verts et son corps… un corps de rêve à en faire réveiller les morts. Lorsque le New-Yorkais avait fini par montrer une photo d’elle à ses cousins, ils s’étaient tous exclamés « Oh putain! ». Et puis, elle n’était pas comme toutes ses anciennes conquêtes celle-là. Elle était tout aussi forte que belle, pas le genre de filles dont on se joue. Non, se jouer d’elle c’est ne pas vouloir se réveiller le lendemain. Elle venait d’une famille pauvre, elle avait connu la misère, avait du trimer et continuait à le faire juste pour pouvoir réussir à vivre décemment. Son père avait été emprisonné puis assassiné quelques temps plus tard alors que n’avait que 7 ans. Sa mère, ses deux jeunes sœurs et elles avaient vécues en paria et avaient dû tenter de s’en sortir tant bien que mal par leurs propres moyens. Mais tout ça avait fait de Luciana ce qu’elle était; le vilain petite canard devenu un magnifique signe. Et c’était tout ça qui avait attiré le jeune américain à elle; parce que malgré tout, elle était d’une bonté incomparable, parce que même si aucun garçon de sa ville natale n’avait pu l’approcher, elle avait toujours un sourire accueillant pour les étrangers. Et c’était ce que Casey était à l’époque pour elle, elle, jeune adolescente de 17 ans qui livrait trois fois par jour du pain au restaurant de la tante du garçon. Elle avait été sa plus longue relation. Il avait été son premier. Lorsque ses parents avaient appris pour eux, ils avaient espéré qu’elle soit sa dernière. C’était une Sicilienne, elle était belle et peut-être que sa famille n’avait pas un sou, mais tous la reconnaissaient comme étant une perle. Et puis, elle était « bien mieux que cette anglaise… Léo » Oui, c’était bien ce que les parents du jeune homme avaient osé dire. Pour Casey, elles étaient beaucoup trop différentes pour qu’il puisse les comparer. Lé était au top d’une échelle de perfection et Luciana était au top d’une autre, voilà tout.
    Mais un jour, son père l’avait rapatrié aux États-Unis et Luciana et lui avait dû se séparer. « Un jour peut-être » s’étaient-ils dis. Mais lorsqu’on a 20 et 19 ans, on en a encore bien long a voir et faire, et trois ans plus tard, ce « un jour » n’était ni arrivé ni en vue. Il arrivait parfois au garçon d’avoir des nouvelles de Luciana par sa tante. Rien de très intéressant; comme par le passé, elle cumulait deux boulots pour aider à payer les dépenses familiales, maintenant que sa petite sœur la plus âgée avait fini le lycée, elle aussi aidait et grâce à ça non seulement Luciana pouvait maintenant se mettre de l’argent de côté, mais en plus elles avaient pu envoyer leur plus jeune sœur à la face à Barcelone. Elle avait aussi eu un copain à une époque, mais ça n’avait pas fonnctionné. Sa mère avait dit que si elle continuait à être si difficile, elle finirait vielle fille. Ça faisait rire Casey, parce qu’il aurait bien aimé que sa parents lui disent la même chose! Au lieu de ça, ils l’enquiquinaient avec ces histoires de relations : « Alors, as-tu rencontré une jolie italienne? », « On devrait te renvoyer en Italie, peut-être y trouveras-tu ton compte ». C’était chiant et fatiguant, mais au moins, ils ne parlaient plus de Luciana et ne tentaient pas lui présenter la fille d’un tel, ou du moins, n’avaient pas tenté jusqu’à ce jour où, en annonçant leur visite à San Francisco à leur aîné, sa mère lui avait glissé : « Oh! Casey, on a croisé un vieil ami à ton père, et sa fille étudie à Berkeley. Elle habitait avec sa mère dans le Nord de l’Italie avant, mais a décidé de rejoindre son père pour ses études supérieures. Je suis sure qu’elle te plairait, elle a un petite quelque chose de Luciana. Elle viendrait dîner avec nous trois vendredi si tu v-… » Deux choses défendues dans une même phrase? Oh non! Pas question! Casey l’avait donc coupé et dit : « En fait, maman, j’avais l’intention de vous présenter quelqu’un vendredi… »
    Et voilà. Il était dans la merde. Parce que maintenant que c’était dit, il devait vraiment le faire. Voilà ce qui arrivait quand on voulait s’acheter la paix à tout prix.
    C’est donc ainsi qu’il dû se mettre à réfléchir à une solution. Il y en avait deux bien simples; la première demander à une amie quelconque de jouer le jeu, la seconde, louer les services d’une escorte. Seul petit hic, même si il la payait cash, son père remarquerait bien le petit trou dans son compte en banque. Alors, la première option semblait la plus simple. Quoiqu’encore là, c’était quelque peu compliqué. Des amies, il en avait des très peu, des amies qui pouvaient passer pour italiennes, encore moins. Rapidement comme ça, il y avait Léo – et non, impossible – Solweig – il se voyait très mal demander à une de ses exs ce genre de service –, Aleksie – oui, peut-être, à la limite –, Casey – son accent était beaucoup trop anglais pour le rôle, tout comme celui de Charlie, et en plus, une entente avec cette dernière c’était comme faire un pacte avec le diable en personne –, Harper… Oh, tiens… Harper!
    Lui et la meilleure amie de Léo n’étaient peut-être pas si proche, mais bien assez pour qu’il ait son numéro. Et puis Harper était la fille parfaite. Juste le fait d’avoir des origines italiennes quelconques la rendait parfaite en fait. Elle n’aurait été la meilleure amie de Léo qu’il aurait tenté de la mettre au lit… et peut-être plus en fait. Non, Harper n’était définitivement pas le genre de filles qu’on mettait au lit pour oublier son nom le lendemain matin. Et c’était ce dernier point qui avait convaincu Casey. Par chance, la jeune femme accepta bien vite sa proposition. Sérieusement, si elle avait été en face de lui, le Delta aurait baisé les pieds de sa consœur tant il se sentait redevable. Elle pourrait lui demander la lune qu’il irait l’acheter; il avait les moyens de payer quelque afin de la décrocher pour lui! Quoique si elle demande du nature, ce n’était pas lui qui refuserait quitte à se faire rabâcher les oreilles par Léo pendant quelques temps…

    Ainsi donc, ce fameux vendredi soir fini par arriver. Nerveux? Pas trop. Le plus important, c’était que ses parents y croient.
    Pour l’occasion, le brun s’était vêtu d’un ensemble Amarni; pantalon et chemise sans veston, dans des tons foncés, quelque chose de sobre mais tout de même tendance. De toute façon, Casey savait très bien que dans ce genre de soirée, c’était la fille qu’il fallait laisser briller. En autant qu’il n’ait pas l’air tout droit sorti d’un bac à ordure, ça allait. Une autre règle était de ne jamais faire attendre une dame lors d’une occasion si formelle (même si elle était fausse dans leur cas) et surtout, de ne pas trop faire patienter ses propres parents! L’Américain cogna donc pi à l’heure à la porte de la chambre de la Cubaine. Après quelques secondes, la porte s’ouvrit sur une Harper que Casey n’avait jamais eu la chance de voir jusqu’à ce jour. Bon, il était rare de voir une Beta au total naturel ou, du moins, ayant l’air de s’être fait frapper par un bus comme certaines filles des autres confréries, mais c’était tout de même la première fois que le jeune homme voyait son amie parée pour aller en soirée… et effectivement, si la brunette désirait un paiement nature, Léo pouvait aller voir au diable. Un léger sourire se mit à flotter sur les lèvres de Casey tandis qu’il se penchait pour faire la bise à la jeune femme. « Bonsoir » dit-il sur un ton mesuré. « Tu es ravissante ». Ce n’était pas un compliment pour la forme, c’était évident.
    L’Américain avait bien longtemps hésité à acheter des fleurs avant de finalement se dire que c’était plutôt déplacé. Mais à défaut d’avoir des fleurs, il n’était tout de même pas venu les mains vides. « J’ai un petite quelque chose pour toi.» Il présenta une boite en velours dans laquelle se trouvait un simple pendentif garni d’un médaillon et d’un diamant. Le médaillon était celui que Casey avait reçu à sa naissance, mais il n’avait aucunement autant de valeurs que tous les autres bijoux familiaux étant encore en possession de son grand-père, de son père et de ses oncles. Alors, se départir de celui-ci n’était pas un problème… Si ça pouvait aider à convaincre ses parents, pourquoi pas? L’étudiant en gestion pris délicatement le pendentif « Tu me laisses l’honneur? » Il posa le boitier sur une commande tout près avant de se placer derrière la jeune femme et d’attacher la chaîne dorée autour de son cou. « J’espère qu’elle te plait… M’enfin, en autant que mes parents remarquent le médaillon, le reste… » Il haussa les épaules puis repris place sur le pas de la porte. « Prête? »
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MessageSujet: Re: I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper EmptyMar 21 Mai - 16:26

« I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house »
Vue de l’extérieur, Harper ne semblait pas manquer de confiance en elle. La demoiselle avait l’habitude de mettre des vêtements qui la mettaient ne valeur et n’hésitait pas à discuter avec de nouvelles personnes. La timidité, elle ne connaît pas. Paradoxalement, elle n’est pas comme toutes ces autres Bétas, dotées d’une assurance telle qu’elles en arriveraient presque à faire fuir les hommes. La personnalité de la jeune Richards est à la fois simple et complexe. Simple, parce qu’elle ne juge pas aux premiers abords, parce qu’elle est facile d’accès et parce que lorsqu’on s’adresse à elle, la première chose qu’elle inspire est la joie de vivre. Complexe, parce que derrière cette façade qu’elle montre au monde extérieur se cache une jeune femme fragile et instable. Longtemps malade, seul un nombre extrêmement restreints de personnes sont au courant de son anorexie, de sa boulimie. Et puis, avec sa fortune, inutile de préciser que beaucoup pense qu’elle n’est qu’une autre de ces riches filles à papa pourries-gâtées. S’ils savaient. Harper a manqué d’un père, chose dont elle a souffert toute sa vie. Elle a beau être on ne peut plus proche de sa mère, cette absence l’a rongée de l’intérieur dès qu’elle fut en âge de comprendre la situation. Cependant, il y a des choses que la vie ne pourra jamais lui enlever : ses origines. Harper est cubaine et mexicaine de sa mère, mais a pu obtenir la nationalité américaine grâce à son père, chose importante puisque ses taxes universitaires sont nettement moins élevées que si elle était étrangère. Même sa sœur jumelle ne suffit pas à remplacer ce vide, d’autant plus qu’elles n’ont rien en commun, pas même le physique puisqu’elles ne sont ‘que’ de ‘fausses’ jumelles. Désormais en 2e année de journalisme, la demoiselle compte bien suivre les traces de son père – qui était un journaliste de renommée de son temps ; Harper conserve d’ailleurs ses écrits, rédigés d’une main de maître. Le journalisme lui a apporté une certaine assurance et l’a sauvée de la maladie en lui donnant un but, quelque chose de quoi se réjouir et à quoi s’accrocher. Inutile de préciser qu’avec son double cursus en stylisme, elle avait de belles chances de devenir un femme d’influence et surtout, de renommée. Elle allait enfin pouvoir montrer au monde qu’on peut partir de rien et devenir quelqu’un devant qui les gens sont en admiration.

Loin d’elle l’envie de passer pour une femme vulgaire, Harper avait donc opté pour une tenue sobre mais juste assez sexy pour titiller l’homme de la soirée, c’est-à-dire Casey. Elle savait bien qu’avec lui, ça n’arriverait jamais, tout simplement parce qu’il est sorti avec Léo Woobleforth, la meilleure amie d’Harper. Or, entre eux, c’est censé être fini, ce qui laisse à Harper le loisir de l’allumer un peu. Il était un homme, italien qui plus est, et Léo lui avait vaguement fait comprendre qu’il n’était pas doué pour résister au charme de belles demoiselles. Ainsi, elle se mit en tête de passer une excellente soirée et n’hésiterait pas à jouer un peu avec les nerfs de Casey. Après avoir entendu la porte sonner, la belle jeune femme aux multiples origines se regarda une dernière fois dans le miroir. Le reflet qui lui était renvoyé la satisfaisait plus ou moins, rien ne manquait. Elle respira un bon coup et se dirigea vers la porte afin d’aller ouvrir à son visiteur. Il s’agissait bel et bien de Casey, qu’elle invita à entrer après qu’il l’ait salué. Le charme de sa tenue ne tarda pas à opérer puisque les premiers compliments ne se firent pas attendre. « Tu n’es pas mal non plus » lui répondit-elle avec un sourire en coin, en se mordillant discrètement la lèvre inférieure. Puis, elle se retourna pour aller chercher son sac à main Hermès, laissant sa robe dos nue à la vue du jeune homme. Il est vrai que s’ils formaient un couple – c’est ce qui allait se passer ce soir – ils seraient plutôt bien assortis. En semi-professionnelle et passionnée de mode qu’elle était, Harper remarqua qu’il était vêtu d’un ensemble Armani tendance ; avoir bon goût n’est pas une qualité que l’on retrouve chez tous les hommes, loin de là. Tandis qu’Harper se pencha pour ramasser son sac qui était subtilement accroché à un porte-manteaux, Casey s’approcha d’elle en lui faisant savoir qu’il avait quelque chose pour elle. Lorsqu’elle se retourna, elle le vit devant elle, brandissant une sublime boîte en velour qui laissait apparaître un pendentif magnifiquement orné d’un diamant. « Qu’est-ce que… » chuchota-t-elle, surprise. Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase que le jeune prit les devants pour lui accrocher le bijou autour du cou. Elle était ravie d’avoir l’honneur de pouvoir porter ce médaillon, mais devoir le porter voulait dire qu’elle allait devoir se séparer de son collier à elle. Celui qu’elle porte depuis toujours et dont elle ne se sépare jamais, celui dont le pendentif est l’alliance de son défunt père. Elle ne voulait pas que Casey remarque sa réaction, ne voulant pas le blesser, et surtout, ne voulant pas paraître vulnérable. Elle se contenterait de le mettre en bracelet ou de le laisser simplement dans son porte-monnaie. Si elle venait à le perdre, elle ne s’en remettrait sûrement jamais, ce collier étant l’une des choses sentimentales les plus précieuses qu’elle possède. Sa fortune à plusieurs millions de dollars ne suffirait pas à compenser la perte d’un tel objet à ses yeux. « Tu me laisses l’honneur ? » lui demanda Casey. « Attends… voilà » lui répondit-elle après avoir enlever son propre collier. « C’est vraiment sublime » dit-elle en effleurant le pendentif de ses mains parfaitement manucurées, après que le bel italien eut fini de lui mettre le collier. Casey haussa les épaules, et le faux couple se dirigea vers la sortie, puis vers la voiture, afin de se rendre sur place. Harper ignorait tout de l’endroit où ils allaient se rendre. « Prête ! » s'exclama-t-elle avec enthousiasme. « Au risque de casser l’ambiance, j’imagine que tu es au courant que je ne maîtrise pas la langue italienne… » lâcha Harper, telle une bombe. C’était vrai : son père étant décédé avant même sa naissance, ce dernier n’avait pas eu l’occasion d’enseigner la langue à ses enfants. Dans le pire des cas, elle était prête à servir cette histoire aux parents de Casey, si cela pouvait rendre leur couple plus crédible – elle espérait cependant pouvoir échapper à cette étape. Puis, Harper se rappela qu’elle n’avait pas un dollar dans son porte-monnaie ; en même temps, la soirée se devait d’être aux frais du jeune homme, d’autant plus que la tradition italienne étant très branchée sur le machisme, il allait sûrement de soi qu’elle n’aurait rien à payer.

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MessageSujet: Re: I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper EmptyDim 2 Juin - 20:50

    I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper Tumblr_inline_mgbmwifjXJ1rnu6rn« C’est vraiment sublime » Casey sourit. Bon, peut-être que tout ça n’était que du faux, rien qu’un jeu, rien qu’un service parmi tant d’autre, un nouveau mensonge à ajouter à tous les autres, mais ça lui faisait tout de même plaisir qu’il plaise à la jeune femme. Le Delta n’était non plus un profiteur, il n’avait pas l’intention de la jeter là aussitôt que cette soirée serait finie. Harper n’était pas non plus une de ces nombreuses conquêtes dont il oubliait le nom le lendemain… si ce n’était pas le soir même. « Tu peux le garder au fait, il est à toi. » Oui, ils avaient bien d’autres breloques du genre dans la famille, et au fond, c’était peut-être bien pour ça que Casey ne voyait pas la valeur de celle-ci, tout comme il ne voyait pas la valeur de l’argent. Jayson disait bien souvent qu’il avait tellement d’argent que s’il le voulait, il pourrait tout simplement le jeter dans les toilettes et tirer la chasse sans que ça ne lui fasse rien. C’était un peu la même chose pour Casey, sauf qu’il n’était pas aussi arrogant et inconscient que son cousin pour faire ça. En fait, Jayson trouvait cela bien drôle tandis que Casey, lui, n’y voyait pas d’intérêt, mais ce n’était certainement pas par considération pour l’argent ou le fait que certains vivaient dans la misère. Avec Casey, c’était bien souvent; à quoi bon faire quelque chose si ça ne nous rapporte rien. Bref, pour en revenir à la valeur de l’argent, ainsi qu’à la valeur des choses, Casey n’avait pas été élevé pour le comprendre. Certes, il savait que l’argent c’était bien et qu’il devait travailler pour s’enrichir, pour toujours en avoir plus, mais qu’étais-ce ne pas en avoir? C’était un concept abstrait, tout comme le fait que quelqu’un puisse considérer qu’un café Starbucks soit cher. Quatre dollars pour un café quand on a presque rien, c’est cher, mais pour lui ce n’était que poussière et ce depuis sa naissance, depuis la naissance de son père même. S’en était ainsi pour les objets… Il y avait très peu d’objet auxquels il attachait une valeur sentimentale. Une pierre de naissance devait normalement avoir une valeur sentimentale, du moins, elle en aurait une pour le commun des mortels, mais pas pour quelqu’un de sa classe. Mais ça, pour lui, c’était juste un bijou, il pourrait en acheter un autre! Qu’est-ce que ça pouvait bien faire que ce soit le premier qu’il n’ait jamais eu? Quelle utilité ça pouvait bien lui avoir surtout qu’il ne le portait pas. Au moins, là, il lui en avait trouvé une d’utilité. Les gens nés avec une cuillère en or dans la bouche n’ont certainement pas la même vision de la vie que les autres, et Casey n’échappait pas à la règle. Et quand on connaissait ce côté de Jayson et Casey, il était difficile de croire qu’Aidan puisse être relié d’aucune façon à eux… et pourtant.
    Bref, une fois que le pendentif eut trouvé son nouveau propriétaire, les deux jeunes gens se dirigèrent vers l’extérieur et la Mercedes de Casey (parce que ça aurait été tout sauf approprié que d’emmener Harper sur sa moto aujourd’hui). Ils n’étaient pas encore arrivés à celle-ci lorsque la Beta déclara soudainement : « Au risque de casser l’ambiance, j’imagine que tu es au courant que je ne maîtrise pas la langue italienne… » Il fallut toute sa concentration au New-Yorkais pour garder un air impassible. Combien d’italiens d’origines étant nés aux États-Unis parlaient même l’Italien. Le brun se rappelait très bien de cette journée où lui et ses cousins avaient rencontré quelques stars de Jersey Shore – cette émission représentant les Italiens d’origines installés à Jersey Shore et leur culture bien spéciale des guidos et des guidettes – et aucun d’eux ne savait même baragouiner l’italien! Lorsque le groupe était parti filmer dans leur pays d’origine, d’ailleurs, l’accueil avait été plutôt froid et ils s’étaient faits expulsés de bien des endroits. Le cas des Morellos était pas mal différents… En fait, il y avait deux catégories d’italiano américains; les Américains d’origines Italiennes, et les Italiens de nationalité et/ou de naissance Américaine. Dans le premier cas, seules les racines avaient à voir avec l’Italie, et bien sûr la fierté, dans l’autre, la langue était encore parlée, et la culture encore bien ancrée en eux. Casey balançait entre les deux, mais tanguait de plus en plus vers la seconde catégorie. Par contre, dans son enfance, ç’avait été clairement l’inverse. Entre Jayson, Aidan et lui, il avait été le dernier à réussir à maitriser la langue de ses ancêtres et Jayson probablement le premier. Chez les Morellos, on n’avait d’autres choix que de parler l’Italien si on voulait pouvoir suivre les conversations durant les repas familiaux notamment, mais la base restait suffisante. En fait, jusqu’à ce que l’étudiant en gestion se ramasse à devoir vivre en Sicile, il n’avait jamais poussé bien loin son apprentissage de cette langue. Mais en réalité, qu’un étranger vienne chez eux et ne comprenne pas un mot de ce qui se disait, ça ne dérangeai en rien. En fait, les petites amies devaient préférablement être d’origines italiennes, mais si elles ne parlaient pas l’italien, ça arrangeait bien la mère du garçon qui se pouvait, du coup, passer des commentaires sur elle sans paraitre ouvertement insultante aux yeux de la visée. Oui, bon, les mères italiennes, vaut mieux pas se poser de questions.
    Néanmoins, Casey décida de saisir cette occasion pour négocier le service d’échange. Il soupira donc longuement tout en ouvrant la porte passager pour la jeune femme – ah ben oui, il était galant le garçon – avant de prendre la parole : « Si tu me l’avais dit plus tôt, j’aurais pu te donner quelques leçon, mais là… C’est un peu trop tard. » Il referma la porte derrière elle une fois qu’elle fut installée puis alla prendre place devant le volant. Une fois dans la voiture, il reprit à nouveau la parole. « Bon du coup… Je crois qu’il faudra voir un peu le service que je dois te rendre en retour! Comme tu ne parles pas italien, ça baisse le niveau! » Ben quoi? Elle ne savait pas! Autant essayer d’en profiter un peu!
    Le jeune homme mit la clé dans le contact et la voiture démarra. Leur destination était un grand restaurant au centre-ville, le genre où la carte n’a pas de prix et que seules les personnes avec réservation pouvaient y mettre les pieds. « Tu as déjà visité l’Italie? » demanda-t-il à la jeune femme. C’est là qu’il réalisait qu’il ne connaissait pas tellement Harper, il ne savait pas grand-chose d’elle à part que son père partageait ses origines à lui, qu’elle était dans sa confrérie, qu’elle étudiait le stylisme et le journalisme et que Léo était sa meilleure amie. En fait, il ne savait même pas d’où provenait l’amitié entre ces deux jeunes femmes. Tiens, un cours Harper 101 sur le chemin ne serait pas de refus!
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MessageSujet: Re: I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper EmptyVen 28 Juin - 18:23

« I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house »
Malgré le jeu de faux-semblants auquel les deux jeunes adultes qu’étaient Harper et Casey s’étaient adonnés, il existait bel et bien une certaine complicité entre eux. Ils ne se connaissaient quasiment pas, si ce n’est de part leur amie Léo-Alisson Woobleforth, mais rien de plus. Et pourtant, le charme opéra immédiatement, donnant naissance à une amitié au fort potentiel. Cette entente particulière qu’il y avait entre eux restait néanmoins superficielle jusqu’alors, pour la simple et bonne raison que leurs échanges s’arrêtaient à des demandes de services en tout genre. C’était devenu une habitude pour eux, et surtout, un jeu auquel ni l’un ni l’autre n’avait envie d’y mettre fin. Il y avait de temps à autre des moments quelque peu embarrassants durant lesquels persistaient par exemple un silence interminable, mais cela ne les empêchaient pas de continuer à se fréquenter. Et si Harper savait qu’il ne se passerait jamais rien entre eux, elle n’était pas totalement insensible au charme du bel italien. Elle savait depuis son plus jeune âge qu’elle n’épouserait pas un homme d’origine italienne, sûrement parce que son crâne est bourré de préjugés vus et entendus depuis toujours. Les italiens sont réputés pour être notamment machos avec les femmes, et elle en avait d’ailleurs eu la preuve. Non pas avec son père, mais avec des connaissances plus ou moins proches de son entourage. Harper revint à la réalité lorsque Casey lui annonça que le collier qu’il venait de lui offrir était un réel cadeau et qu’elle pourrait le garder. Dans l’immédiat, elle se contenta de rester muette, ne sachant quoi répondre sans paraître ‘cheesy’, et se contenta de lui rendre un sourire quelque peu aguicheur. Ces sourires-là, elle les faisait sans même sans rendre compte, et cela lui avait d’ailleurs attiré les foudres de certaines jeunes femmes par le passé. « T’es sûr ? » demanda-t-elle finalement. Autant être honnête, ce rendez-vous galants, cette rencontre avec les parents du jeune homme ainsi que tout le romantisme qui régnait autour d’eux n’était qu’un jeu, un mensonge, une mascarade. Et pourtant, tout semblait si réel, Harper était troublée. « Merci, dans ce cas… » dit-elle à Casey. Elle était touchée, et pourtant, elle savait que le don de ce pendentif ne signifiait pas grand chose pour son ami. Les deux étudiants ne se connaissaient finalement que très peu mais avaient tout de même un sacré point commun : leur fortune personnelle. Aucun des deux n’avait à se soucier de l’argent, certes pour des raisons différentes. Les Morellos étaient blindés de thunes, et cela n’était un secret pour personne. En revanche, la petite fortune de miss Richards était, quant à elle, bien plus secrète. Seules un minuscule nombre de personnes étaient au courant, et il en était bien mieux ainsi ; Harper ne voulait pas que les gens se servent d’elle ou s’intéresse uniquement à elle pour profiter de ses atouts financiers. Malgré ses quelques millions de dollars, loin d’elle les mauvaises habitudes de sortir en boîte et de payer des bouteilles de champagne à plus de dix mille dollars. Non, elle préférait être raisonnable et verser des sommes à des associations dont elle supporte la cause. Harper n’aime pas non plus glander à longueur de journée, elle préfère travailler et se rendre utile ; c’est ainsi qu’elle travaille depuis une année et demi à l’hôpital du coin en tant que bénévole pour les enfants malade. Voir leur sourire suffit à la mettre de bonne humeur pour la journée, et si elle devait être ronchon ce jour là, cela passe vite. Lorsqu’on côtoie la mort et la maladie régulièrement, on apprend à dédramatiser, et surtout, on se rend compte de la chance que l’on a. Certes, Harper avait perdu son père avant même d’être née et ne l’avait jamais connu, mais cela n’avait pas empêché qu’elle soit extrêmement proche de sa mère, qui d’ailleurs lui manque terriblement depuis qu’elle ne la voit que quelques fois par an. Harper avait, tout compte fait, une vie remplie de joie et de bonheur ; elle n’avait donc pas de quoi se plaindre. Hélas, elle ne parlait pas l’italien et n’avait pas jugé utile de le préciser à Casey plus tôt. Le jeune avait eu la réaction escomptée par la jolie cubaine ; il profitait de la situation. Ce bout-en-train voulait déjà négocier. Harper lui rendait service en se faisant passer pour sa petite amie afin d’éviter un drame avec ses parents ; le deal était donc qu’elle pourrait lui demander ce qu’elle désirait en retour. Et voilà qu’à la premier occasion, le jeune homme essayait déjà de tirer profit. « En même temps, on avait pas préciser quoi que ce soit à ce sujet, hein » argumenta Harper. C’était la vérité : ni l’un ni l’autre n’avait pensé à cela, ce qui faisait que la chose ne pouvait aucunement être retenu contre elle. Cela ne faisait pas partie de leur ‘contrat’, de leur jeu. La brunette taquina un peu son ami, puis le questionna quant au service rendu. « En parlant de service rendu, tu avais quelque chose en tête ? » lui demanda-t-elle en lui souriant d’un air légèrement coquin. Le sujet changea plus ou moins rapidement. « Non, je n’ai jamais visité l’Italie » avoua-t-elle, faisant la moue. Lorsqu’elle avait gagné au loto ses quelques millions de dollars, elle s’était jurer que c’était la premier chose qu’elle ferait, mais ses études en avaient décider autrement. « Mais j’y compte bien, ne t’en fais pas… » le rassura-t-elle. « Dis moi, c’est comment, là-bas ? » osa-t-elle finalement demander, rêveuse. L’Italie lui faisait penser à son père, et en se rendant sur, elle allait immanquablement en apprendre plus sur lui. Et puis, en tant que journaliste, elle allait évidemment pouvoir admirer le pays, la culture, la nourriture, les coutumes, et tout le reste. Voyager, une véritable passion pour la jeune femme. Hélas, durant son enfance, l’argent de coulait pas particulièrement à flot, ce qui limitait les possibilités de vacances. Ayant cependant vécu à Santa Monica toute sa vie, Harper avait l’impression de vivre en vacances, tellement cette ville lui semblait paradisiaque. « J’ai visité Cuba, en revanche, c’est magnifique, rien à voir avec les Etats-Unis » ajouta-t-elle. Alors qu’elle terminait sa phrase, Casey parqua la voiture et s’arrêta devant un restaurant. Le lieu avait l’air prestigieux ; ils allaient certainement passer une très bonne soirée, et surtout, manger extrêmement bien. Harper sortit de la voiture et ajusta sa tenue – robe et maquillage – en vitesse, histoire d’être sûre de faire bonne impression. Elle hésita un instant, puis pris la main de Casey, afin de jouer le jeu à cent pourcent. « C’est parti ! » murmura-t-elle à l’attention de son ami. Elle avait de la peine à cacher son stress, mais elle ne pouvait plus faire marche arrière.

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MessageSujet: Re: I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper EmptySam 13 Juil - 9:15


    I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper Tumblr_inline_mgbmwifjXJ1rnu6rnSi cela avait été un vrai rendez-vous galant, Casey aurait probablement craqué au « T’es sûr ? » de la jeune femme. Elle semblait troublée et aussi touchée en même temps. « Évidemment » répondit-il simplement avec un sourire, mais à l’intérieur, il dut tout de même se rappeler que tout ça n’était que du jeu, que du faux. Elle était peut-être trop belle pour le rôle, mais le Delta ne pouvait pas se lancer sur cette pente dangereuse. En temps normal, il aurait probablement répondu quelque chose de moins neutre de plus provocant, quelque chose pour la faire rire et peut-être même rougir. Sauf que c’était Harper. La meilleure amie de Léo. Du coup, pas touche. Le New-Yorkais sentait néanmoins déjà qu’il aurait à se répéter ce petit détail sans cesse au cours de cette soirée, mais une chose était certaine, jouer les petits amis de la jeune femme ne serait pas difficile. Elle n’était pas une petite peste comme certaines, elle n’était pas difficile, ne prenait pas les compliments et les cadeaux avec complaisance comme si le monde lui appartenait et lui devait tout… En fait, pourquoi même était-elle une beta? Quoique, elle faisait beaucoup plus Beta qu’Epsilon… Elle ne se prenait pas assez au sérieux pour ça. Par contre, le brun pouvait admettre qu’elle avait tout d’une reine du campus, une reine distinguée. Ah… Harper, pourquoi es-tu Harper? C’était presque un sacrilège de ne pas avoir le droit de poser un doigt sur cette jeune femme.
    Mais heureusement qu’au final, ne courant passait entre eux. Les deux beta-delta ne se connaissaient que très peu, n’avaient échangé que quelques fois, mais il y avait toujours eu cette connexion, qui était, par chance, plus légère que tendue. La cubaine était le genre de fille que Casey pouvait respecter. Il pouvait entretenir une discussion avec elle sur des trucs non superficiels. Elle le faisait aussi bien rire. En gros, elle pouvait devenir une grande amie… ou une parfaite petite amie. Il semblait bien qu’il avait trouvé le moyen d’avoir les deux en uns en tout cas. « T’as raison... J’aurais pas dû assumer que tu étais aussi parfaite que je le pensais! » Il détourna son regard de la route pour lui faire un petit clin d’œil. Étant sur le sujet du service de retour, elle le questionna sur s’il avait quelque chose en tête. Évidemment, les hommes avaient toujours quelque chose en tête si elle pouvait la question ainsi… Le jeune homme ramena son attention vers la route une nouvelle fois. « Non… Je n’y ai pas vraiment pensé et puis surtout, je pense que c’est à toi de décider… »  C’était la moindre des choses après tout! Elle était bien en train de lui sauver la mise là!
    Sans aucun lien avec la conversation précédente, le Delta questionna son amie sur l’Italie. Oh, si c’était le service qu’elle lui demandait, Casey ne le refuserait pas, mais c’était plutôt par curiosité, et aussi pour savoir jusqu’où le savoir de la jeune femme s’étendait sur leurs origines communes. Il fut tout de même légèrement déçu de savoir qu’elle n’avait même jamais mis les pieds là-bas. « C’est comment? … C’est totalement différent disons. La vie n’est vraiment pas comme ici… Les habitudes non plus. Je me souviens qu’avec mes cousins, quand j’étais plus jeunes, on se levait à 7h du matin, eux allaient en cours, nous on trainait avec les parents, ils rentraient en après-midi, on mangeait, on trainait, on faisait une sieste, puis on remangeait, puis sortait vers 21h pour rentrer à 1h du matin et recommencer le lendemain. Les villes sont belles, il y a beaucoup de patrimoine, mais la nature l’est encore plus. Il y fait bon vivre honnêtement. La nourriture et le vin… Parfois je me demande comment ils font pour ne pas tous faire de embonpoint! Tu sais que là-bas, les pâtes ne sont pas un plat de résistance comme ici, n’est-ce pas? Du coup, tu as ton entrée, ton assiette de pâtes, ensuite le plat de résistance et finalement le dessert. Pour notre part, notre famille vient de Sicile et quand on vient de là… On n’a pas le choix d’aimer les fruits de mer. » Il se mit à rigoler. « Tu aimes les fruits de mers au moins? Parce que c’est ce que mes parents risquent de commander pour nous… » Comme s’ils allaient avoir eux-mêmes le choix de tout ce qui se trouverait sur la table… Bien sûr que non! « Et puis, il ne faut pas oublier la mer, les journées à la plage ou sur un voilier… Je suis certain que ça te plairait. » Qui ne pouvait pas tomber amoureux de l’Italie en y mettant les pieds? Personne! « Cuba! J’y suis allé aussi avec la famille. Effectivement, magnifique pays. Les gens sont sympathiques aussi et puis l’ambiance est différente d’ici… Ça fait se sentir en paix, tu trouves pas? »
    L’américain aurait bien aimé faire durer cette conversation plus longtemps plutôt que d’y couper court là tout de suite, mais déjà, il se retrouvait à se garer devant la restaurant. Il sorti, laissant les clés au valet s’occupant du parking et alla rejoindre sa compagne en face de l’entrée. Il prit une grande inspiration et hocha la tête; c’était effectivement parti. Et là, il commençait réellement à sentir la nervosité. Elle avait pris sa main, et comme pour la rassurer, il la serra délicatement avant de faire un bas en avant vers les portes. Puis il s’arrêta. « Au fait, mon père se nomme Georgio et ma mère Livia. Ils te demanderont probablement de les nommer par leurs prénoms suites aux présentations. J’ai un petit frère, Aidan, il étudie à Berkeley aussi, en médecine, mais il est de garde ce soir, du coup, il n’a pas pu venir. Si on parle de lui, n’aborde jamais le sujet des études. Et finalement… Tu es ravissante, tu vas les épater. » Casey sourit à son amie sur ces dernières paroles. Paroles qu’il aurait pu dire à sa vraie petite amie avant de la présenter à ses parents. Il ajuste son veston et sa cravate de sa main libre, et passa les portes qu’un portier ouvrit, tenant toujours la beta par la main. Il donna le nom de la réservation au serveur à la porte qui les emmena vers un coin tranquille… « Casey! » Ah ben merde, ils étaient déjà là. Le Delta vit son père se lever et ouvrir les bras, heureux de revoir son fils aîné depuis si longtemps, sa mère suivant le mouvement derrière lui, un sourire au visage.


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MessageSujet: Re: I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper EmptyDim 1 Sep - 22:58

« I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house »
Harper avait presque la chair de poule. Elle avait beau avoir relativement bien confiance en elle, autant avouer que ce n’est pas pour autant qu’elle était à l’aise de jouer la comédie avec un type qu’elle connaissait un peine devant une famille qu’elle n’avait jamais vu et qui n’attendait qu’une chose : la connaître, l’analyser, la critiquer. La jolie béta avait beau n’avoir jamais visité l’Italie et avoir eu peu d’information sur ce pays lors de son éducation - à cause du décès de son père - elle n’en restait pas moins intelligente. Elle savait à quelle point le choix d’une petite copine ou d’un petit copain était important. Et si elle n’était pas assez bien ? Et s’ils se mettaient à lui parler en italien et qu’elle devrait avouer ne pas en parler un mot, ou presque ? Pire, et s’ils perçaient à jour leur petit jeu minable ? La honte. Elle n’aurait plus qu’à partir se coucher sous la table et admettre qu’elle ne reverrait plus jamais la lumière du jour. Heureusement, Casey était là pour la mettre un l’aise. Quoique, derrière son comportement de gentleman, elle se doutait bien à la façon dont il la regardait que des pensées certainement moins catholiques jaillissaient de toutes parts dans sa tête. En même temps, Harper ne trouvait pas Casey moche ou repoussant, loin de là. Il avait ce charme italien qui faisait tomber les filles. Toutes, sans exception ; cela était comme une sorte de pouvoir. Jamais elle n’allait lui avouer cela, c’était chose sûre. « T’as raison... J’aurais pas dû assumer que tu étais aussi parfaite que je le pensais ! », lui répondit-il, sans doute déçu qu’elle ne rentre pas immédiatement dans son jeu un tantinet pervers. Sa réponse fut d’abord ponctuée d’un clin d’œil taquin, puis le jeune ajouta que selon lui, c’était à la demoiselle de choisir. « Quel homme galant… », pouffa-t-elle, telle une gamine. Au vu de la mine défaite de Casey, elle s’empressa d’ajouter : « Oh ça va, jt’embête… tu m’connais ! Et t’inquiètes pas, je suis sûre que je vais trouver quelque chose. Et qui sait, peut-être que je te contraindrai à passer une soirée entière en ma compagnie… mais sans faux-semblants cette fois-ci », dit-elle sur un ton un peu mystérieux, histoire d’éveiller la curiosité de son ami. Elle faisait référence à la soirée qu’ils s’apprêtaient tout deux à passer : jouer la comédie et mentir, ce n’était pas franchement son fort. Enfin, pas dans ces situations là en tout cas. S’il s’agissait de mentir à une vague connaissance pour lui dire que son affreuse coupe de cheveux lui va à ravir, pas de soucis. Voilà la mentalité d’Harper. On ne rigole pas (trop) avec les choses ou sujets sérieux, mais si la vérité risque de blesser, autant mentir un peu. Après tout, personne n’en est jamais mort, non ? « Ou peut-être que je te demanderai de m’emmener en Italie », murmura-t-elle ensuite, pensive. L’Italie, qu’est-ce que ce pays européen pouvait la rendre nostalgique. Elle aurait rêvé de découvrir ce lieu en compagnie de son père, mais comme une telle chose n’arrivera absolument jamais, autant le faire avec un bon ami. Au moins, ils rigoleraient et Casey pourrait sans doute lui apprendre de nombreuses choses historiques. Et puis, l’argent n’est un problème pour aucun d’entre eux. Ainsi, la conversation se tourna vers le sujet de l’Italie ; Casey lui racontait quelques anecdotes de son enfance et quelques secrets culinaires. « J’ai déjà entendu parler de cela, c’est vrai que les italiens font une sieste l’après-midi… ça doit vraiment être bizarre de se balader dans la rue au milieu de l’aprem et de croiser personne… vraiment étrange », déclara-t-elle, légèrement moqueuse. Après tout, c’est bel et bien le fait que chaque culture est différente qui en fait leur richesse. « De toute façon, les pâtes, c’est pas trop mon truc… », ajouta-t-elle. C’est bien trop calorique, pensa-t-elle en se repensant à son anorexique. Elle préféra ne pas trop entrer dans le sujet de la nourriture, car cela avait tendance à la rendre triste. « Tu pourras me montrer, quand on ira là bas », répondit-elle au jeune homme, lorsqu’il lui proposa d’aller faire du voilier, une fois. « Oui, Cuba est étrangement reposant », avoua la béta. Cette fois, les choses sérieuses allaient commencer, puisqu’ils arrivaient devant le restaurant en question. Casey avait certainement du remarquer quelque chose puisqu’il rassura son amie. « Au fait, mon père se nomme Georgio et ma mère Livia. Ils te demanderont probablement de les nommer par leurs prénoms suites aux présentations. J’ai un petit frère, Aidan, il étudie à Berkeley aussi, en médecine, mais il est de garde ce soir, du coup, il n’a pas pu venir. Si on parle de lui, n’aborde jamais le sujet des études. Et finalement… Tu es ravissante, tu vas les épater », lâcha-t-il d’une seule et unique traite. Bon, ben ça au moins, c’est dit. « Espérons que je m’en souvienne… et que je ne fasse pas de boulettes », répondit Harper. Les paroles du bel italien avaient mine de rien rassuré et détendu la brunette. « Allez, courage… », se murmura-t-elle à elle-même, d’une voix à peine audible, en apercevant les parents de Casey un peu plus loin.

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MessageSujet: Re: I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper EmptyMar 29 Oct - 19:21

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MessageSujet: Re: I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper I'm an excellent housekeeper ; every time I get a divorce, I keep the house (+) casey&harper Empty

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