Il est dur de reconnaître ses faiblesses quand il y en a ♫ MARNI-LAY. STEVENSEN & SHELDON P. DEKKLANSKI J’appréhendais, j’étais anxieuse et perturbée à la fois. Je savais pertinemment qu’en allant à ce rendez-vous rien n’allait se passer comme il le faudrait. Et pourtant, je n’avais pas le choix. Je devais y allez. La relation entre moi et Sheldon s’était adoucie bizarre soit-il. J’étais disons plus gentille et moins rebelle qu’à nos retrouvailles. Je restais néanmoins très méfiante après tout il était la seul personne qui me connaissait véritablement. Il savait pratiquement tout de moi à part ce qu’il m’était arrivée il y a 7 mois de cela. Sheldon savait tout de mon ancienne vie, j’étais persuadée qu’il se souvenait encore des rares petits détailles. En le revoyant à Berkeley, j’avais eu beaucoup mal, il faisait partie des personnes que je ne dévoilais pas aux autres, des personnes que je gardais en mémoire mais dont je ne voulais pas me souvenir. C’était bizarre… la situation était bizarre. J’étais tranquillement allongé dans ma chambre en train de lire mon livre. La lecture m’apaisait beaucoup et faisait passer le temps. C’était une véritable source d’inspiration. C’était l’activité parfaite… Je regardais ma montre qui annonçait déjà 14 heures 47. Il était donc temps pour moi de refermer mon livre et préparer mon sac. Je savais pertinemment que ma bague allait faire débat et que notre projet n’allait pas vraiment avancer. Pour faute, je connaissais Sheldon et je savais que l’idée ne lui plairait absolument pas et qu’il ne se gênerait pas pour me le montrer. La situation était vraiment très désagréable après tout Sheldon avait tout de même été mon premier grand amour. Fus un temps, il aurait justement pu être cet homme. C’était bizarre. Mon sac était enfin prêt, j’étais donc prête à affronter monsieur Dekklanski.

Une fois sur les lieux, je m’installais confortablement sur une des tables qui trônaient dans le jardin de l’université et j’installais mon ordinateur tout en regardant autour de moi. J’étais vraiment très loin d’être dans mon état habituelle. J’avais envie de courir, très loin et de reporter ce foutu projet pour plus tard. Je n’étais absolument pas prête pour ça. Alors que j’essayais de commencer le travail, j’entendis des pas marcher en ma direction. Mon visage se releva tout doucement et je pus voir Sheldon. Je lui fis un petit sourire histoire de masquer mon appréhension et lui fit : « tu sais que tu es en retard :sifle ça va ? » lui fis-je avec le sourire en signe de bonjour. Je ne voulais pas l‘embrasser sur la joue, j‘avais du mal et puis cet distance me permettait de garder un certain contrôle. Je le regardais s’avancer pour se placer à cotée de moi et finis par lui dire : « J’ai commencer sans toi, j‘ai regarder l‘emploi du temps des étudiants en journalisme et pourraient les interviewers » On aurait dit une vrai intello mais à vrai dire j’étais terriblement stressée, et tant bien que mal j’essayais de cacher cet sublime bague qui trônait sur mon doigt depuis déjà plusieurs jours.