the great escape
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MessageSujet: Come back home Come back home EmptyMer 3 Avr - 21:38

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L’avion venait de se poser à l’aéroport de San Francisco. Comme à mon habitude, le trajet ne fut pas de tout repos. J’avais laissé la place près du hublot, à Kilian, afin d’éviter de me donner une image du fait que nous étions dans les airs. J’ai toujours détesté être à des milliers de mètres du sol. Heureusement, nous ne sentions pas vraiment les vibrations, si bien qu’en me changeant les idées, j’arrivais à ne pas penser au fait que je n’étais pas sur la terre ferme, et donc, je canalisais mon angoisse habituelle due à ma peur de l’altitude. Ca n’avait rien à voir avec les trajets en hélicoptère que j’avais pu faire à l’armée. Là, clairement, je me rongeais les ongles, tapais nerveusement du pied et luttais contre de fortes nausées. Je partais dans l’esprit que si l’homme ne savait pas voler, c’était bien pour une raison précise. Quoi qu’il en soit, ce n’était jamais très agréable de prendre l’avion, même si je supportais plus les voyages avec le temps. Une fois sur la passerelle afin de regagner l’aéroport, je me sentais renaître, tandis que Kilian se moquait ouvertement de moi.

J’allumais mon téléphone. Quelques appels en absence de la part de Cheyenne. J’esquissais un sourire. Si je lui avais assuré qu’il n’était pas utile de venir nous chercher à la gare car les grands-parents de Kilian s’en chargeraient, elle avait insisté. Probablement souhaitait-elle encore négocier la chose. Cependant, nous rejoignîmes les parents de Sasha à l’intérieur de l’aéroport. J’esquissais un sourire en voyant Kilian serrer sa grand-mère puis son grand-père dans les bras. Je les embrassais à mon tour, et sans plus attendre, après avoir récupéré nos bagages, nous les suivions jusqu’à chez eux. Mon fils allait déjeuner avec eux. Et s’ils avaient insisté pour que je fasse de même, je les remerciais avant de refuser. J’allais faire une surprise à Cheyenne en débarquant chez elle, alors qu’elle devait croire que je ne souhaitais pas la voir. En réalité, elle me manquait terriblement et je n’avais qu’une hâte, la prendre dans mes bras, respirer son odeur, admirer son sourire et entendre le son de sa voix.

Valise en main, je marchais dans les rues de San Francisco, à la recherche d’un bus qui m’emmènerait dans son quartier. Des souvenirs plein la tête, je me remémorais les bons moments passés en France avec Kilian. Cela nous avait fait un bien fou. Nous avions passé une semaine entière à Paris, puis une semaine en Bretagne. Un retour aux sources qui nous avait rapprochés davantage, nous rendant toujours plus complices. Comme promis, je n’avais téléphoné à Cheyenne qu’une fois par jour, mon fils trouvant un malin plaisir à me faire du chantage pour me filer le portable. Elle disait aller bien, que sa grossesse se déroulait doucement mais sûrement, et que je lui manquais. Si elle savait à quel point cela pouvait être réciproque. Plus je me rapprochais de chez elle, plus mon cœur battait la chamade. Une agréable boule dans le ventre, traduisant mon anxiété. Je voulais la voir, si bien que j’hésitais à prendre la place du chauffeur du bus afin d’appuyer sur le champignon.

Ce n’est qu’une fois devant la porte que j’esquissais un large sourire. J’eus l’impression d’être dans un cartoon et voir mon cœur battre si fort qu’il en sortait de ma poitrine. Finalement j’appuyais sur la sonnette, comptant les secondes. J’aurais très bien pu entrer directement, mais je voulais cet effet de surprise. Ce n’est que lorsque la porte s’ouvrit sur ma magnifique compagne que je gardais un visage relativement neutre, voir arrogant. Je haussais un sourcil, décidant de jouer la carte du comédien.

- Salut femme. T’as fait à manger ? Je crève la dalle.

Sur ces mots, j’entrais à l’intérieur de l’appartement et déposais ma valise dans l’entrée. Cependant, je n’eus pas le courage de garder ce rôle de macho plus longtemps. De cette façon, mon visage se métamorphosa d’un coup, passant de la froideur à l’expression typique d’un bisounours en puissance. J’esquissais un large sourire avant de me jeter sur elle pour la prendre dans mes bras, restant tout de même délicat. Comportement oblige avec un ventre aussi arrondi que le sien. Je plongeais mon visage dans son cou, avant de lui faire face pour l’embrasser avec amour.

- Mh… tu m’as tellement manqué, crevette.

Un surnom affectif et taquin qui avait le don de la provoquer. Finalement je glissais mes mains imposantes sur ses joues, les caressant du bout des doigts. Mes yeux plongés dans les siens, je lui adressais un sourire amoureux.

- Plus jamais je ne te veux loin de moi.
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MessageSujet: Re: Come back home Come back home EmptyDim 14 Avr - 22:33

Nounours
« it's something only you can take »

LOGAN - « Salut femme. T’as fait à manger ? Je crève la dalle. »

Alors ça commence comme ça. Pas de préambules. Pas d'autres marques indiquant que je lui aurais manqué et si mon regard se pose instinctivement sur l'horloge pour que je vérifie l'heure, je viens à me demander si je n'avais pas manqué une information primordiale. N'était-il pas supposé n'arriver que dans .... quelques heures ? Non ? Je me raclais l'esprit en essayant de me souvenir juste quand il m'aurait indiquer revenir à l'avance et je n'arrivais à rien. Zilch. Nada... Et la surprise de son arrivée était un peu ternie par le salut qu'il m'en faisait et le fait que j'étais loin d'être en tenue digne "retour du petit ami perdu en France". Il faisait lourd, ces derniers temps, et l'appartement, bien que parfaitement aéré, ne me laissait pas énormément de marge de manoeuvre: les enfants étaient couchés après avoir couru une bonne partie de la journée et m'avoir rendus dingues à au moins six reprises, Rayna balayait son coin de la pièce à être couchée tout en secouant la queue contre le sol à la vue de Logan, et moi je me retrouvais là, en t-shirt / legging à ne rien pouvoir démontrer de plus pour Logan que le ventre arrondi qui flattait de moins en moins ma silhouette et le pot de glace que je tenais à la main alors que la cuillère restait coincée en bouche. Ben quoi ? J'avais bien le droit à une petite collation, non ? Oui, bon, okay. Une grande collation.... Logan avait voulu me faire une surprise, et je n'avais rien de mieux à lui offrir. Son ton macho me berna pendant une seconde, avant que mon poil ne se hérisse et que je sorte les griffes à mon tour, arquant un sourcil d'un air qui en disait long sur ce que je pensais de son attitude, même si je venais à lui tendre le pot de glace bien entamé pour le cas où il serait tenté.

Peut-être.

Apparemment.

Mais ce qu'il venait à becqueter de crème glacée ne venait pas du pot, mais directement récupéré de mes lèvres, offrant ce baiser de retrouvailles un parfum légèrement fruité... Quel glouton, celui-là, alors... Je passais mes mains de part et d'autres de sa nuque, devinant instinctivement ce qui allait suivre et pour aussi délicat qu'il fut, Logan ne put s'empêcher de m'enlacer jusqu'à presque me soulever du sol, comme s'il ne m'avait plus vue depuis des années. Que je pouvais le comprendre, même si techniquement je ne l'avais pas vu depuis seulement deux semaines. Imaginez un peu le tableau si je lui disais que j'avais contacté à une ou deux reprises son fils, à son insu, par Skype ? D'un commun accord, le jeune et moi avions décidé de ne pas laisser Logan dans la confidence, de peur qu'il ne prenne toutes les occasions possibles et imaginables pour rester planté devant son écran. Déjà que les appels avaient du mal à rester brefs....

CHEYENNE - « Attends un peu que j'accouche de ton enfant, Salaun et tu verras de quoi ta crevette de femme se chauffe ! »

La menace restait à peine sérieuse, même si j'avais fréquemment l'envie d'en avoir déjà fini de cette grossesse, accoucher, et juste mettre Logan au tapis une bonne fois pour toute. La période "impatiente" de la gestation, j'imagine. On est émerveillé un instant et blasé le suivant, et même s'il ne l'admettrait probablement jamais je me doutais que le trip en France servait également de soupapes à Logan. Un moyen pour lui d'échapper à mes sautes d'humeur.... Comme s'il en était débarrassé pour de bon, non mais !

CHEYENNE - « Il faudra bien un jour, pourtant, Monsieur Salaun... »

J'avais beau donner séminaires et divers cours à l'université, je restais archéologue de métier et viendra un jour le temps où, comme l'était Edward, j'allais être rappelée pour travailler à telle ou telle excavation. Mais ça ne m'enchantait guère, et il dû probablement le deviner dans la manière défaitiste et désolée que j'eus de parler. Je n'osais imaginer la venue de ce jour, la séparation promettait d'être douloureuse... et difficile. Je penchais le visage dans le creux de sa main, fermant des yeux pour apprécier au maximum la simplicité du geste qui m'avait tant manqué durant son absence, et je relâchais un souffle ravi, comme si j'avais cessé de respirer dès l'avoir vu mais que je m'autorisais à nouveau ce luxe. Comme s'il était un oxygène qu'il me fallait pour vivre, comme si le savoir présent, de retour, suffisait pour m'apaiser quelque peu.

CHEYENNE - « Seigneurs dieux, ce que tu as bien pu me manquer. J'espère que tu t'es bien amusé, bien pris l'air, et que tout s'est bien passé avec Kilian parce qu'à partir de maintenant, je ne partage plus.. »

Front contre front, les yeux clos, je buvais sa présence et inspirais la chaleur de sa proximité comme pour m'en imprégner totalement. Un instinct possessif reprit forme en moi maintenant qu'il était là, et je n'étais pas décidée à le laisser aller. Si j'avais quoi que ce soit à en dire, ou si ma condition me le permettait seulement, je l'aurais déjà attaché et indiqué juste à quel point il avait pu me manquer pendant ces 15 longs jours. Jusqu'à ce que finalement quelque chose me revienne à l'esprit....

CHEYENNE - « "Femme". "Femme" ?! Dix sur dix pour le machisme, mais bon, j'imagine que venant d'un Français je ne devrais pas placer la barre de mes attentes trop haute, hein ? Il y a de quoi te faire un sandwich dans le frigo, je ne suis pas ta servante, Salaun ! »

Je lui tournais le dos et m'éloignait de quelques pas, rompant le contact et faisant mine d'être vexée même si la plainte de Rayna manqua presque de me faire rire. Et il revenait à Logan de ne pas me croire. Peut-être même de venir me rejoindre, unissant à nouveau nos corps dans une étreinte dont je ne me lasserais jamais... Un câlin. Si simple, et pourtant en ce moment, ça valait tout l'or du monde à mes yeux..


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MessageSujet: Re: Come back home Come back home EmptyJeu 18 Avr - 13:16


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Je ne pouvais qu’être heureux de retrouver Cheyenne. D’ailleurs, l’état dans lequel je la retrouvais ne faisait que m’amuser et m’attendrir. Là, vêtue comme une personne souhaitant profiter de sa journée de repos sans avoir à sortir de chez elle, je la trouvais toujours aussi attirante. Son ventre s’était toujours un peu plus arrondi, la rendant plus belle que jamais. Un beau ventre rond, alors que, lorsqu’elle se trouvait dos à moi, jamais nous n’aurions pu croire qu’elle portait mon fils. Le tout accompagné d’un pot de crème glacée. Quelque chose de typique chez elle. Hutchinson a toujours aimé ce genre de délice. Il n’est donc pas rare de la retrouver avec une cuillère entre les lèvres, et un pot imposant dans la main. L’un de ses pêchés mignons. Elle accepta tout de même de me le tendre, mais ce que je désirais en premier lieu, c’était de l’embrasser pour lui rappeler à quel point je peux l’aimer et comme elle m’a manqué durant ces deux semaines.

La surnommer « crevette » révèle toujours un peu plus sa force de caractère. J’en profite pendant qu’elle ne peut pas me mettre au tapis comme elle le dit si bien. Elle se rattrapera bien assez lorsqu’elle aurait mis notre fils au monde. Nous pourrions nous livrer à de longues batailles. De bons moments en perspective. Mais en attendant, elle n’utilisait que les mots, et je m’amusais à la faire tourner gentiment en bourrique. Un surnom qui reste, en somme, particulièrement affectif de ma part. Quand je lui explique que je ne veux plus être loin d’elle, elle me répond que ça arrivera bien un jor. Ainsi, elle fait référence à son travail. Bien évidemment, il lui arrivera de recevoir des propositions de fouilles aux quatre coins du monde, durant quelques temps. Et si je restais heureux pour elle, je ne pouvais m’empêcher de redouter ce moment où je devrais l’attendre et me passer d’elle.

- Tant pis, je te suivrais avec les enfants, où que tu ailles.

Et j’étais près à le faire. Si Cheyenne devait un jour déménager pour tant de temps, je la suivrais, quitte à devoir trainer Kilian avec moi. Nous allions fonder une famille, et il me paraissait normal que si l’un d’entre nous est obligé de quitter les lieux, l’autre doit faire l’effort de le suivre. Cela ne me dérangerait en aucun cas.

- Seigneurs dieux, ce que tu as bien pu me manquer. J'espère que tu t'es bien amusé, bien pris l'air, et que tout s'est bien passé avec Kilian parce qu'à partir de maintenant, je ne partage plus..
- Ca s’est très bien passé. On n’a pas vraiment eu le temps de se reposer, mais il y avait beaucoup de choses à faire. Ca nous a permis de faire le point et de nous retrouver après tant d’années. Comme avant.


Je viens de caler mon front contre le sien alors qu’un sourire se dessine sur mes lèvres. Les yeux clos, je profite de cette proximité retrouvée. Je l’aime tellement. Le simple fait de sentir son souffle se mêler au mien me rendait heureux. Je ne demandais qu’à l’avoir auprès de moi. Seulement, cette parole romantique fut bien vite remplacée par son souvenir de mon entrée à l’appartement. Je ne peux retenir un rire. Dix sur dix pour le machisme ? Vraiment ? Je ne perdais pas la main alors. Et tandis qu’elle se détachait de moi pour s’éloigner, je ne croyais pas un instant au fait qu’elle puisse faire la tête, bien au contraire. C’est pourquoi je m’avançais vers elle, la rattrapant afin d’être à sa hauteur. Derrière elle, je passais mon bras autour de ses épaules, tandis que l’autre se déposait entre son ventre arrondi et sa poitrine. Une façon de la caler parfaitement contre moi. Je penchais légèrement la tête afin de déposer un tendre baiser sur sa joue.

- Ils dorment mes petites crapules ?

Sous-entendez Caitlin et Aidan. Après avoir gardé Cheyenne contre moi pour une étreinte agréable et amoureuse, je continue mon chemin avec elle dans la cuisine. J’ouvre le frigo et en sort plusieurs ingrédients. Je prends du pain de mie, du beurre, du jambon, des tomates, de la mayonnaise, du poulet qu’il restait de la veille, ainsi qu’une tranche de fromage. Je voulus en rajouter, malheureusement, le frigo n’était pas totalement rempli. Je confectionnais même un sandwich à Hutchinson, afin qu’elle se nourrisse, et pas seulement de crème glacée. Et oui, le protecteur est revenu.

- Et toi, qu’est-ce que tu as fait en deux semaines ? J’espère que cet idiot de Clives n’en a pas profité pour te tourner autour comme un rapace.

Oui, William Clives s’était vanté auprès de moi pour connaître chaque emplacement des grains de beauté de Cheyenne. Et lorsque je l’avais mis au défi de les citer, afin de me prouver qu’effectivement, ils avaient entretenu une relation basée sur le plaisir charnel, il s’était montré plus que convaincant. Je détestais déjà ce type.
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MessageSujet: Re: Come back home Come back home EmptyDim 21 Avr - 21:03

Nounours
« it's something only you can take »

LOGAN - « Tant pis, je te suivrais avec les enfants, où que tu ailles. »

Je m'éloignais légèrement de son visage, pour mieux pouvoir plonger mes yeux dans les siens. J'avais besoin de voir. De savoir. De sonder la vérité dans son regard tout en essayant de déterminer juste à quel point il était sincère. Et ça me fit chaud au coeur, au même moment que cela me le comprima par crainte. Parce que l'entreprise était tentante. Très tentante. Trop, peut-être… Mais d'un autre côté, je ne pouvais certainement pas exiger de mes enfants de quitter l'école, leurs amis, leurs habitudes, juste parce que leur mère devait travailler pendant x mois sur un projet à l'autre bout de la planète. Non. Je ne pourrais ni ne le ferais et je pense que dans le sourire crispé que j'accordais à Logan, il le comprit peut-être. Mais pour ce qui est de l'accepter, ça, c'était une autre histoire. Et c'était sans compter les risques que comportaient parfois les expéditions, je n'étais pas sans me souvenir de l'effondrement qu'il y aura eu lieu il y a quelques années; les enfants et Logan n'allaient certes pas passer leur temps sur le site, mais… je préférais les savoir à l'abri, malgré tout, même si la séparation allait me déchirer le coeur. Ou alors il me faudrait réfléchir à une autre solution, suivant comment se déroulera mon premier congé d'eux; je pouvais toujours trouver à faire par ici… Non?

LOGAN - « Ils dorment, mes petites crapules? »

Mon coeur virevolta, comme il le faisait à chaque fois que Logan faisait usage de pronom possessif en mentionnant les deux anges qui n'étaient biologiquement pas siens. Seigneurs, j'aimais cet homme… Mais là. Là, j'étais supposée lui en vouloir. Essayer, du moins. J'avais passé le stade d'être offusquée par tout et n'importe quel sobriquet que l'imagination de Logan venait à conjurer. Au lieu de quoi je m'efforçais de garder une allure fière, déterminée dans ma résistance à ses charmes, alors qu'il venait me capturer pour me caler contre lui tout en embrassant ma joue. C'est bas, ça, Logan… Jouer les charmeurs pour m'emprisonner à nouveau dans l'étau de tes bras, volontaire. Je ne dis toujours rien et c'est en silence qu'il capture ma main pour m'attirer à sa suite vers la cuisine, je lui parlais de la journée que j'avais vécu et de toutes les folies qu'avaient fait les enfants pour terminer finalement tellement épuisés qu'ils n'avaient pas eu le temps d'atteindre leur lit que Morphée les avait déjà clamé à son domaine.

CHEYENNE - « Oh, rien de spécial. Rien que je n'aie déjà dit par téléphone, en tout cas. Ma soeur est toujours aussi dingue et a récemment jeté son dévolu sur un Russe, j'ai tenté tant bien que mal de diriger un peu cette maison de fous, et… »

Il termina sa pensée avant même que je ne puisse terminer ma phrase. Logan soupira d'avoir un si maigre sandwich, et un frigo si peu rempli et lorsqu'il me jeta un coup d'oeil je levais les miens au ciel comme une parfaite innocente. Ce qu'il avait pu laisser là dedans n'était pas exactement de meilleur goût, mais j'étais enceinte, me trouvait des appétits autrement dégoûtants et me devait de manger pour deux maintenant que junior grandissait à vitesse grand v dans le ventre de maman. Et puis…. Et puis, je ne pouvais pas dire de laisser cette nourriture pourrir non plus ! Si Logan se demandait où était passé son tube de harissa, je savais exactement ce que j'allais lui répondre: un regard innocent, l'expression parfaite de celle qui n'a rien à se reprocher. Ma soeur était supposée faire les courses, mais à part de quoi faire pour les enfants, elle n'avait pas pris grand chose qui ait survécu jusqu'à l'arrivée de Logan: elle était repartie nous approvisionner, mais Logan étant arrivé plus tôt que d'habitude, elle n'était pas revenue entretemps. Un frigo vide ? Il ne faut t'en prendre qu'à toi-même, Salaun !

Il entama à peine son sandwich que je me pourléchais les doigts, toute trace du mien déjà disparu dans un estomac qui s'avérait plus ogre que celui du Français (si, si, c'est possible !). Au moins, je n'attendais qu'un seul enfant, je pense qu'il n'aurait jamais pu me tenir en place dans une cuisine si j'en avais attendu deux. Déjà qu'Andrew avait eu du mal… Andrew. Allez comprendre comment mes pensées allèrent d'un homme à l'autre, mais alors que j'observais attentivement Logan terminer son repas de fortune, je me répétais ce qu'il avait affirmé. Qu'il ne me voulait jamais plus loin de lui. Qu'il me suivrait partout et prendrais les enfants avec. Mon sourire se fit plus ferme, plus amoureux, plus anxieux de reprendre nos jeux d'antan aussi… Et lorsqu'il eut la mauvaise idée de me parler de William Clives, l'un de mes ex, j'eus l'impossible envie de le taquiner sans fin à ce propos.

CHEYENNE - « Oh, tu sais, rien de bien nouveau. Il est venu manger à la maison jeudi dernier et il doit repasser samedi pour nous emmener les enfants et moi au Sea World de San Diego. Tu sais, rien de spécial quoi… »

Tout cela n'était qu'à moitié vrai. Il était bien venu, mais aucune sortie n'était prévue; je voulais juste voir comment Logan réagirait en comprenant qu'un autre homme passerait l'après-midi avec sa famille. Clives avait beau continuer de temps à autre de m'adresser des sourires qui en disaient long ou bien des coups d'oeil qu'il voulait réminiscence d'une époque révolue, je restais close à toutes ses tentatives d'avances. J'étais avec Logan, je le savais, il le savait, tout le monde le savait, mais cela ne l'empêchait pas de toujours se montrer charmant, bien qu'un peu brute. Dans le fond, n'était-ce pas là la fondation de toute notre relation ? Nous nous étions quittés bons amis et c'est ainsi que nous restions en toutes circonstances mais…. il semblait prendre un malin plaisir à faire tourner Logan en bourrique et si d'ordinaire j'aurais pu condamner une pareille attitude, en cet instant précis je ne considérais l'acte que comme un écho de ce que je voulais faire à Logan eu-je seulement eu la possibilité. Ma condition m'empêchait de mettre Salaun au tapis, je ne doutais pas que Clives allait se faire le plaisir de me substituer. Et puis je devais avouer que j'adorais voir Logan jaloux… Peut-être que cela expliquait mon ton clair, presque innocent. Presque...

CHEYENNE - « Pourquoi, il a dit quelque chose ? »

Il y avait tellement de choses à dire, dans le fond. Une bonne partie que savait déjà Logan, et d'autres secrets qui n'attendaient que le bon moment pour être révélés. Certains mystères, même, restaient inconnus de l'un et l'autre homme, et ce n'était pas plus mal. N'était-ce pas dans un film qu'on a affirmé que le coeur d'une femme était un océan de secrets ? Dans le fond, le dernier de mes désirs, c'était que Logan (ou quiconque d'autre), s'y noie… Pas vrai ?


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MessageSujet: Re: Come back home Come back home EmptyMar 23 Avr - 12:49


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Lorsque Cheyenne m’expliqua que les enfants l’avaient fait tourner en bourrique pour finalement s’endormir sans même réussir à atteindre préalablement leur lit, je ne pus retenir un sourire amusé. J’avais hâte de les voir. Je savais exactement le temps que leur sieste durait. Aidan dormait toujours un peu plus que sa sœur, même s’il la suivait à cinq ou dix minutes d’intervalle. Le fait est que Caitlin, elle, trouvait le sommeil bien plus vite que lui. Il suffisait de la poser dans son lit pour qu’elle ferme immédiatement les yeux et tombe dans les bras de Morphée. Une véritablement marmotte. Et avec les informations de Hutchinson, nous avions un tout petit peu plus d’une heure devant nous avant que les deux petits diablotins ne se réveille. J’avais déjà hâte de les sortir du lit pour un moment câlin avec eux. Car si, au téléphone, je n’avais pas cessé de demander des nouvelles de Cheyenne, les jumeaux restaient l’un des sujets principaux. Et si l’un deux avait eu un quelconque problème, l’anglaise ne savait que trop bien que j’aurais écourté mon séjour sans l’ombre d’une hésitation.

Après que j’eus découvert ce frigo presque vide et accuser gentiment Cheyenne du regard, je nous préparais des sandwichs. Je confectionnais celui de l’anglaise avant – galanterie oblige – et n’eut à peine le temps d’entamer le mien qu’elle, elle l’avait déjà fini. J’esquissais un sourire amusé après être resté de longues secondes là, surpris, des yeux aussi ronds que des soucoupes, ne réussissant qu’à peine à faire le lien entre le sandwich et son estomac. Bien évidemment, cela me fit plaisir. Je préférais savoir Cheyenne manger pour deux, plutôt que ne pas se nourrir. Cela me rassurait.

- Donc ta sœur a jeté son dévolu sur un Russe. En espérant que ça dure un peu plus d’une semaine.

J’esquissais un sourire amusé, mais absolument pas moqueur. J’aimais beaucoup la sœur de Cheyenne. Pour tout avouer, nous étions assez complices, notamment lorsqu’il s’agissait de s’allier pour faire tourner en bourrique Hutchinson. Cela me rassurait qu’elle soit restée avec sa frangine durant mon absence. Cela permettait à ma compagne de souffler un peu, sans avoir à s’occuper non stop des enfants en étant enceinte jusqu’au cou. Mais très vite, je décidais de changer de sujet de conversation, après avoir englouti mon sandwich presqu’aussi rapidement qu’elle. Appétit d’ogre oblige.

Mon attention se porta instinctivement sur William Clives. Pourquoi ? Tout simplement parce que j’avais été absent et que parmi toutes les personnes qui pouvaient attendre gentiment mon absence pour tenter de séduire ma compagne, l’anglais resterait probablement celui qui se plaçait en début de liste. J’avais une confiance parfaite envers Cheyenne. Je savais qu’elle ne me tromperait pas. Pourtant, je restais jaloux. Je n’aime pas qu’un homme rôde près de ma femme, qu’il tente de la séduire. Et si je devais protéger mon territoire pour le faire fuir, je n’y manquerais pas. Cependant, Hutchinson, elle, semblait grandement s’amuser de mon comportement, si bien qu’elle décida d’en jouer.

- Oh, tu sais, rien de bien nouveau. Il est venu manger à la maison jeudi dernier et il doit repasser samedi pour nous emmener les enfants et moi au Sea World de San Diego. Tu sais, rien de spécial quoi…

Je n’y croyais pas une seule seconde. Ce fut la raison pour laquelle j’observais Cheyenne avec un air blasé qui signifiait clairement « T’as raison, fous-toi de ma gueule… ». Je lui faisais comprendre que je ne la croyais absolument pas, mais que je restais assez jaloux pour lui expliquer que s’il lui arrivait de mettre un seul pied dans cet appartement, il ferait le trajet jusqu’à l’hôpital le plus proche, en ambulance.

- Hum… qu’il mette un seul pied ici, crois-moi, il ne mettra pas le second parce que je le lui aurais déjà arraché.

J’accompagnais cette menace d’un beau sourire à la Colgate, un tantinet malsain. Le pire, c’est que je ne plaisantais pas.

- Pourquoi, il a dit quelque chose ?

C’est en levant les yeux au ciel que je me levais du grand tabouret du bar sur lequel nous avions rapidement mangé. Est-il possible que William se taise de toute façon ? Absolument pas. Je plongeais les mains dans les poches de mon pantalon, tout en observant Cheyenne avec un air fatigué.

- Oh, pas grand-chose à part m’avoir listé chacun de tes grains de beauté. Le pire, c’est qu’il ne s’est même pas trompé une seule fois.

Je levais les yeux au plafond, avant de me diriger vers Cheyenne. Je profitais qu’elle soit assise sur un des grands tabourets pour me frayer une place entre ses cuisses. Face à elle, je lui adressais un beau sourire en coin, attendrissant et charmant. J’approchais mes lèvres des siennes avant de partager avec elle un baiser sensuel. Mes dents se refermèrent avec jeu sur sa lèvre inférieure, puis sur son menton avant de retracer la ligne de sa mâchoire.

- D’ailleurs, tes grains de beauté, j’aimerais bien les revoir.

Mes mains imposantes se déposèrent sur ses hanches, remontant doucement le long de son corps pour entraîner avec elles le T-shirt. Tandis que je déposais une multitude de baisers dans son cou, je dus abandonner le contact avec sa peau, le temps de lui retirer totalement le vêtement. Si Cheyenne ne semblait pas se trouver très attirante, enceinte, je la trouvais particulièrement belle et sexy. Je repris mes baisers, tout en glissant ma main droite sur son sein gauche, sans aucune gêne.

- On doit bien avoir un peu de temps avant que les enfants ne se réveillent ou que ta sœur ne débarque, n’est-ce pas ? Heureusement, tu n’as pas énormément de grains de beauté, donc ça devrait être rapide à compter.

J’esquissais un sourire amusé suite à cette parole provocatrice. Je m’attendais même à ce qu’elle abatte sa main sur mon torse pour me punir.
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MessageSujet: Re: Come back home Come back home EmptyDim 5 Mai - 22:06

Nounours
« it's something only you can take »

LOGAN - « Donc ta soeur a jeté son dévolu sur un Russe. En espérant que ça dure un peu plus d'une semaine. »

Pour autant copain-copine qu'il savait être avec ma soeur, je ne pensais pas grand chose de ce qu'il venait d'affirmer. Je savais qu'il se voulait plus taquin que moqueur, et l'espace d'une seconde j'ai entretenu le désir de garder ma réplique pour moi même, je ne pouvais m'empêcher de mordre une fois de plus dans le sandwich et de le regarder de cet air arrogant que j'avais appris de lui.

CHEYENNE - « Oh, tu sais, j'ai bien jeté le mien sur un Français, et vois où nous en sommes… Je pense qu'elle a ses chances »

Comme si vivre avec Logan pouvait parfois être si désespérant…. Peut-être. Ou pas. Les taquineries ne manquaient jamais en tout cas et si je prenais un air nonchalant, je ne pus empêcher le petit sourire que je tentais tant bien que mal de cacher derrière mon snack. Au moins, quand elle n'était pas acoquinée à son adonis, ma soeur s'est montré plus supportive que jamais…. plus en tout cas que lorsqu'elle s'alliait à Logan et les enfants pour me rendre dingue. J'imagine que le fait que le médecin ait ordonné de rester calme et éviter le stress aide énormément aussi. Nous avions toujours été deux chipies, mais au moins ma petite soeur savait se montrer responsable sans pour autant me pousser au droit chemin. Cela faisait du bien…

Comment la conversation vira sur Clives, je n'en était pas sûre… Mais rien que le fait qu'il ramène le sujet sur le tapis me donna envie de jouer. De m'amuser de lui. De lui faire un peu payer le fait de ne pas totalement me faire confiance… Sûr, William me tournait autour et sûr, il avait longuement eu l'occasion de me faire vivre des choses que je ne vivrais jamais avec d'autres de mes amants mais…. J'étais avec Salaun maintenant, et je pense que le Français oubliait le fait que, enceinte ou non, je n'étais pas totalement vulnérable et décidée à sombrer victime de la moindre tentation. Pour tout ce que ça peut être, l'attitude des deux hommes m'amusait: Clives parce que ses tentatives étaient futiles et Logan…. tout simplement parce que le voir si jaloux me plaisait et me flattait.

Des grains de beauté.

Sérieusement, quel âge avaient-ils, ces deux-là ? Oui, j'ai couché avec Clives. Oui, certaines nuits nous ne faisions parfois rien d'autre que nous observer et c'est probablement comme ça que William avait probablement pu faire son listing. Mais je n'en avais pas moins fait avec le Français. D'un roulement d'yeux, je me disais que ma relation avec Salaun ayant duré bien plus longtemps, nous avions été les protagonistes de bien autres nuits particulières, et si l'un des hommes devait avoir de quoi rendre l'autre jaloux, Logan avait probablement une liste de connaissances à mon sujet qui aurait de quoi faire pâlir n'importe qui. Alors pourquoi se sentait-il menacé ?

LOGAN - « D'ailleurs, tes grains de beauté, j'aimerais bien les revoir. On doit bien avoir un peu de temps avant que les enfants ne se réveillent ou que ta sœur ne débarque, n’est-ce pas ? Heureusement, tu n’as pas énormément de grains de beauté, donc ça devrait être rapide à compter. »

Et le voilà qui revenait se nicher contre moi, dans une attitude qui tenait presque du normal malgré l'incongru de la situation alors que moi je venais à frapper son pectoral d'un poing fermé, manifestant mon amusement offusqué. Sa main frôlait, caressait, reprenait des habitudes qui m'avaient manqués ces quinze derniers jours et je me perdais presque dans la familiarité retrouvée. Il mordilla ma lèvre, manqua de percer la chair et de faire perler une goutte de sang, tout autant de distractions qui me figeaient sur place alors que ses mains remontaient le long de mon abdomen. Caressant, retrouvant. Revenant se poser contre ma poitrine et me faisant perdre toute illusions de la réalité alors qu'il reprenait ses aises… En moins de temps qu'il n'en fallu pour le dire, il m'avait en partie déshabillée, dévoilant un corps bien en forme à son regard scrutin, et je capturais sa main baladeuse sur l'écho d'un soupir.

CHEYENNE - « Attends… »

Il dû probablement croire que mon geste était destiné à l'arrêter, à cesser ses découvertes parce que je rougissais de me présenter à lui ainsi, si énorme et informe. Mais il n'en était rien. Si d'ordinaire cette pensée ne m'aurait pas lâchée pendant qu'il me séduisait, aujourd'hui la raison de mon hésitation restait toute autre; alors je pris sa main, la guida doucement et tout aussi lentement, il se laissa faire. Comprimant doucement, je guidais un peu plus au sud avant de finalement m'arrêter sur la protubérance de mon ventre… L'espace d'un instant, rien ne se passa et si Logan s'interrogeait je ne parvenait pas à savoir ce qu'il pensait. Là… D'un coup, je le sentis, et si j'avais à en juger par la réaction que je crus percevoir chez mon compagnon, je n'étais pas la seule… D'un certain côté, ça avait une valeur tellement plus spéciale que de la simple sensualité. L'avais-je distrait? Peut-être.. Je n'en était pas sûre, mais lire ce que je voyais dans ses yeux me ravissait… Les coups que je ressentais avaient accentué en fréquence ces dernières semaines et c'était la première fois depuis longtemps que l'opportunité de partager ça avec Logan se représentait… Non pas que ça soit la première fois, mais il y avait toujours un éclat dans ses yeux quand il ressentait ce que je ressentais… unique.

CHEYENNE - « Pour aussi tentant que cela soit… et crois-moi, c'est tentant….. J'ai passé la journée à courir un peu partout, Caitlin n'a pas été trop bien ce matin, Aidan a été impossible et je n'ai pas encore eu l'occasion de prendre une douche… tu n'étais pas supposé arriver si tôt, tu te souviens ? Et là… je pense que j'ai besoin de me détendre un bon coup, souffler un peu. Sois un amour, est-ce que tu veux bien aller me faire couler un bain ? »

Nous étions deux à probablement avoir besoin d'un bon rafraîchissement, lui après ses x heures de vol et moi, après une autre journée passée à courir après mes enfants… Si t'es sage, je ne te laisserais même me suivre… sembla lui dire le regard de chien battu que je lui adressais. J'avais un pouvoir sur cet homme, et je n'avais certainement pas honte d'en abuser.


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MessageSujet: Re: Come back home Come back home EmptyJeu 9 Mai - 11:35


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- Oh, tu sais, j'ai bien jeté le mien sur un Français, et vois où nous en sommes… Je pense qu'elle a ses chances.

Je sais que cette parole avait été prononcée d’une part pour défendre sa sœur de ma taquinerie, et d’autre part, pour me provoquer. Un large sourire s’esquissa donc sur mon visage encore marqué par la fatigue due au voyage. J’aimais voir cet air arrogant qu’elle affichait, celui que je lui avais appris. Et très vite, je prenais possession de cette même expression, également emplie de fierté et d’amour-propre.

- Jeter ton dévolu sur un français, c’est ce qui aurait pu t’arriver de mieux.

Là, mes lèvres s’étirèrent à nouveau, prêt à recevoir ses foudres. Je décidais donc de me rattraper avant de me faire égorger.

- Si tu n’avais pas jeté ton dévolu sur moi, tu ne serais pas enceinte d’un merveilleux bébé, tu ne t’extasierais pas devant un homme aussi charmant que moi, en train de changer deux couches en trente secondes. Et surtout, tu ne pourrais pas profiter de mes câlins-Salaun et de mes « Je t’aime ».

J’observais sa réaction en lui adressant un grand sourire à la Colgate, ou bien au Roi Lion quand les lionceaux font une bêtise et qu’ils ont peur de se faire gronder. Bon d’accord, les raisons la rendaient sceptiques. Du moins c’est ce qu’elle devait tenter de me faire croire, car au fond de moi, je savais qu’elle ne se passait pas de mon regard. Regard dans lequel elle apparaissait comme ma femme, celle que j’aime, que je respecte, avec qui je vois mon avenir et mes vieux jours.

J’étais désormais trop occupé à lui faire des avances. Mes lèvres retrouvaient les siennes avec gourmandise, tandis que ma main se faisait plus entreprenante, retrouvant un contact direct avec sa peau, puis avec sa poitrine. J’aimais loger mon bassin entre ses cuisses, et pas seulement pendant nos ébats. Dans ces moments-là, je me sentais proche d’elle, contre elle, avec elle. Nous ne formions plus qu’une seule personne. Cette sensation restait aussi particulière qu’envoûtante. Ce corps aux formes dues à la grossesse ne m’empêchait pas de ressentir du désir pour Cheyenne. Elle restait la femme la plus belle et la plus sexy à mes yeux, sur cette Terre.

- Attends…

Je l’observais avec une certaine surprise. Finalement je laissais sa fine main guider la mienne sur son corps, de façon à la poser sur ce ventre arrondi. Un silence s’installa entre nous, comme si nous attendions tous les deux un mouvement qui ne serait pas le notre. Et là, un léger coup fut donné, contre le ventre de Cheyenne, contre ma main. Là, mes yeux s’écarquillèrent, tandis que je remontais la tête pour observer l’anglaise. Le regard pétillant, heureux, attendri et touché. Oh mon Dieu. Mon fils bougeait, signe qu’il allait bien. Mes doigts caressèrent doucement cette peau qui l’enveloppait. J’avais hâte de le rencontrer.

Lorsqu’elle me demanda de lui couler un bain, j’arquais un sourcil. Ah oui, vraiment ?

- Tu ne m’as même pas fait un sandwich et tu crois que je vais te faire couler un bain ? Ahahah ! Tu y crois trop toi ! Bon… ok… j’y vais…

Comment résister à ce regard de chien battu ? En plus, elle semblait sous-entendre qu’avec un peu de chance, je pourrais la rejoindre dans la baignoire. Cependant, je me donnais le droit de lui donner une légère claque sur les fesses, uniquement pour me venger par avance de cette capitulation. Puis je me dirigeais vers la salle de bain, afin de lui faire couler un bain. Un bain qui ne tarda pas à mousser grâce à mes soins. Il fut prêt un peu plus tard, alors que j’observais Cheyenne débarquer dans la salle de bain. Je m’avançais vers elle et déposais un tendre baiser sur ses lèvres. Finalement mes mains l’aidèrent à la déshabiller. L’avoir totalement nue en face de moi m’avait manqué, je m’extasiais toujours autant devant son corps. Lorsqu’elle se retrouvait dans le bain, je m’étais assis à genoux, les bras contre le rebord de la baignoire, à contempler Cheyenne avec amour. Mes doigts se déposèrent sur son genou, alors que je lui adressais un sourire.

- Maintenant que je suis là, tu vas pouvoir souffler avec les enfants. C’est promis.
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