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| i swear this much is true, there are no word in this world that describes you (casey&hayden) | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: i swear this much is true, there are no word in this world that describes you (casey&hayden) Jeu 21 Fév - 17:14 | |
| ❝ No hope, no love, no glory, no nappy ending. This is the way that we love, like it's forever. Then live the rest of our life, but not together. ❞ Ebloui par le rayon de soleil californien qui vient éclairer la salle, je ferme les yeux un instant, pas vraiment habitué à un temps pareil en plein mois de février. Ni à n’importe quel mois en fait. On a beau dire tout ce qu’on veut sur la beauté des paysages anglais, les monuments magnifiques et tout ce qui s’ensuit, les histoires sur le mauvais temps presque permanent sont toutes aussi vraies. Ce soleil rayonnant est la deuxième raison pour laquelle je ne regrette pas de faire partie des participants à cet échange. La première étant l’endroit où je me trouve en ce moment : en cours. Le cinéma américain, c’est totalement différent de ce que j’ai pu étudier en Angleterre. Différent dans le bon sens. Un futur réalisateur se doit de connaître toutes les facettes du cinéma international. En ce qui concerne le cinéma asiatique, je me contenterais de l’étudier de loin. Rouvrant les yeux, je regarde le professeur nous montrer quelques extraits de films. Je ne peux m’empêcher de penser que s’il est enseignant aujourd’hui, c’est parce qu’il n’a pas réussi à se faire un nom à Los Angeles. Même s’il a l’air passionné par ce qu’il raconte, je ne voudrais pour rien au monde me retrouver à sa place dans une dizaine d’années. Je soupire, prend en note quelques paroles de l’homme qui a raté sa carrière et regarde autour de moi. Mon regard se pose sur une jeune femme qui doit me fixer depuis un moment vu sa gêne lorsque je la vois. Mais rapidement, elle se tourne à nouveau vers moi, sourit et se lève pour venir s’assoir à côté de moi. Et rapidement, je ne fais plus attention aux paroles du professeur. Même si la demoiselle s’avère avoir une voix bien trop aigue pour être jolie et s’extasier de tout et de rien. Elle est pendue à mes lèvres. Troisième avantage à cet échange, le côté exotique dont nous, les anglais, disposons sur un territoire inconnu. Un accent anglais plait toujours aux femmes. Pas aux anglaises qui y sont habituées. En Amérique, séduire une femme est d’autant plus aisé. Mais celle assise à côté de moi ne vaut pas le coup. Je regrette de l’avoir regardée pendant tout le reste du cours. Je donnerais tout pour pouvoir écouter le cours à nouveau. Enfin non, pas tout. Il y a des limites quand même. Ce n’est qu’un cours insignifiant. A côté d’une fille insignifiante. A l’idée qu’elle pourrait s’assoir à mes côtés au prochain cours aussi, je me dis que je devrais l’éconduire rapidement. Ça ne devrait pas être si compliqué. Après tout, j’ai une copine. Elle devrait arrêter de me suivre une fois qu’elle le saura. Il est évident qu’elle ne veut pas devenir mon amie. A Oxford, il était de notoriété publique que j’étais en couple avec Casey. Ce qui n’empêchait pas nécessaire certaines femmes de tenter leur chance. A Berkeley, nous n’avons pas encore eu l’occasion d’être vus ensemble devant toute l’université. Alors forcément, la blonde bronzée et exubérante ne le sait pas. Peut-être même ne connait-elle pas mon nom. Mais ça ne saurait tarder, je ne me fais pas de soucis pour cela. Au moins, mon nom reste connu pour les anglais qui ont fait le voyage avec moi. Lorsque le prof annonce – enfin – la fin du cours, je ne suis pas surpris de constater que la demoiselle me suit. Et elle jacasse. Blabla, coupe de cheveux. Blabla, ma grand-mère vit en France. Blabla, j’ai toujours rêvé d’aller en Europe. Blabla, nouveau portable. Blabla, copines. Blabla, truc inutile. Blabla, truc encore plus inutile. Elle ne remarque même pas que je ne l’écoute pas, trop occupée à surenchérir sur ses propres paroles inutiles. Et alors qu’elle parle toujours, mon regard est attiré par une silhouette que je connais parfaitement. Je glisse mon regard de ses jambes à ses épaules avant de remarquer la personne qui se trouve en face d’elle. Un homme bien sûr. Il fait une tête de plus qu’elle mais ça, ça n’est pas étonnant. Elle n’est pas si grande que ça la brune. Mais ce qui me frappe instantanément, c’est la façon dont son corps se secoue légèrement. Elle rigole. Et son bras se pose innocemment sur celui de l’homme qui lui fait face. Si le fait que mon couple avec Casey ne soit pas encore populaire sur le campus est un avantage pour moi, il n’en demeure pas moins un problème en ce qui concerne Casey. A Oxford, peu d’hommes osaient la draguer, de peur d’une réaction violente de ma part. Et aux yeux de tout le monde, elle était pleinement heureuse avec moi alors les espoirs étaient faibles. Tout comme c’était le cas de mon côté. A Berkeley, la plupart des étudiants ne savent pas que nous sommes tous deux pris. Alors bien sûr, ma jalousie est mise à rude épreuve. Comme maintenant, dans ce couloir, alors que je vois ma petite amie parler avec un homme. Peut-être devrais-je écrire sur son front qu’elle n’est pas disponible. Qu’elle est à moi. Mais pour qu’elle accepte, il faudrait sûrement qu’il soit écrit la même chose sur moi. Alors je garde cette idée pour moi. Et je supporte difficilement de la voir avec d’autres que moi. « Ça te dirait de venir dans ma maison de confrérie tout à l’heure ? Tu pourrais rencontrer du monde. » Le ton interrogatif de sa phrase m’a tiré de mes pensées. Son invitation n’implique pas de rencontrer ses amis, j’en suis persuadé. Dans sa maison de confrérie se trouve sa chambre et c’est bien entendu dans cette pièce qu’elle veut m’amener. Dommage pour elle, ça ne se fera jamais. Convaincu qu’elle parle même pendant l’acte, je souris à cette idée. Le genre de femme à te faire regretter d’avoir accepté son invitation. Mais je n’en ai rien à faire de sa phrase. Je retourne la tête vers Casey qui n’a pas bougé et serre les poings. « Je te laisse, c’est ma copine là-bas. » Clair, net et sans équivoque. Ses lèvres forment un ‘o’ de surprise mais je n’attends pas sa réaction pour m’éloigner à grands pas. La brune n’a pas remarqué mon arrivée, trop occupée à discuter avec cet homme. Alors que je m’approche d’eux, je détaille un peu plus l’homme. Il me semble l’avoir déjà vu quelque part. Mais peu importe, ce n’est pas le type d’homme de Casey. Tout simplement parce que son type d’homme, c’est moi. Ne devrait-elle pas le savoir et éviter de discuter avec d’autres hommes ? Tout serait tellement plus simple. Mais la simplicité, ce n’est jamais assez pour nous. Tout comme l’anonymat ne nous plait pas. Arrivant derrière elle, je passe mes bras autour de son corps. Je la sens sursauter légèrement mais elle comprend vite qu’il s’agit de moi. Si elle pensait qu’un autre homme pourrait la serrer ainsi, je ne le supporterais pas. Rien qu’à la pensée d’autres mains sur son corps, je retiens un frisson. « Je ne dérange pas j’espère. » Mensonge, bien sûr que je les dérange et c’était d’ailleurs mon objectif. Cela m’étonnerait que Casey soit dupe. Mais je me dois de conserver mon image de copain parfait. Encore plus qu’à Oxford puisqu’on repart de zéro ici. Alors me montrer jaloux en public, j’essaye à tout prix d’éviter. Pas toujours si facile que ça. Heureusement que j’ai des gênes Snow dans mon sang et que je sais donc jouer la comédie. Je resserre mon étreinte autour de la brune, montrant implicitement à l’homme qu’elle est à moi. « Tu es partie trop tôt ce matin, je ne t’ai pas vue. » Elle avait sûrement un cours tôt et elle a bien fait de ne pas me réveiller en sortant. Je me serais plaint, sans aucun doute. Mais une petite voix dans ma tête me dit que peut-être avait-elle en fait rendez-vous avec ce garçon. Mais je chasse cette idée de mon esprit pour le moment et plutôt que m’énerver, je prends son menton délicatement entre mes doigts et tourne son visage vers moi. Je l’embrasse, pas avec la même passion que d’habitude. Un baiser doux, tout simplement. « Bonjour princesse. » Je souris, même si je sais que Casey n’est pas dupe. Elle sait quand je suis énervé autant que je sais quand elle l’est. Et mes bras qui serrent presque trop sa taille le prouvent. Quelques jours avant ça, c’était elle qui agissait comme ça. Cercle vicieux qui nous unit et qui n’a pas d’issue. « Un repas américain avec ton petit ami anglais, ça te tente ? » On ne peut pas être plus clair pour l’homme en tout cas. S’il n’a toujours pas compris qu’il est de trop, c’est qu’il doit être vraiment stupide. « Ou bien on va directement dans ta chambre ou la mienne, as you wish darling. »
Dernière édition par Hayden J. Snow le Mar 12 Mar - 19:04, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: i swear this much is true, there are no word in this world that describes you (casey&hayden) Sam 23 Fév - 11:01 | |
| « Mademoiselle Sonenclar, je peux m’entretenir avec vous ? » Je hochai la tête sans trop savoir pourquoi. J'étais sur le sol américain depuis à peine deux semaines que déjà le professeur voulait me parler. Je faisais déjà des ravages ! C’était bien la première fois que le professeur voulait me féliciter pour mes notes. Surtout que là il n’avait même pas encore vu mes compétences mise à part mes questions et mes réflexions pendant ces cours. En général les professeurs se rendaient compte de mes facultés lors des devoirs sur table. Je sortais de la norme. J’étais celle qui arrivait à répondre aux questions parfaitement. Sans erreur de calcul. Sans aucune faute de rédaction. Sans aucune rature. Mes devoirs pouvaient même paraître trop parfaits quand on les lisait pour la première fois. Les professeurs se disaient que j’avais forcément triché comme Monsieur Tinbek en junior year au lycée. Il m’avait reproché de n’avoir aucune faute –quel reproche ! J’avais alors dû lui refaire l’exercice au tableau seule avec lui pour qu’il me croit. Parfois les professeurs ne sont pas futés quand même… Ils ne s’aperçevaient pas des vrais tricheurs comme cette Rebecca qui cachait ses fiches de maths sous son classeur. Très utile de connaitre les formules si on ne sait pas les appliquer ! Parfois je m’étonnais de la débilité profonde de certains. En descendant les marches de l’amphithéâtre, je vis un large sourire se dessiner sur le visage de mon professeur. Bedaine dépassant du pantalon tailleur trop court, une légère auréole du côté droit et une calvitie précoce, j’espérais qu’il n’avait pas prévu de me draguer. J’étais peut-être jolie fille et intelligente j’avais néanmoins un goût très prononcé pour les beaux apollons et pas pour les matheux d’une cinquantaine d’années. Mon copain était un vrai Apollon. Un mannequin caché. Mon professeur était plus un Homer Simpson… Gross. Le dernier étudiant ferma la porte derrière lui ce qui me laissa seul avec mon professeur. Après avoir envisagé qu’il pensait peut-être me draguer, la situation devint tout de suite très embarrassante pour moi. Je gardais un bon mètre de distance entre lui et moi. On ne sait jamais ce qui peut passer par la tête d’un prof d’université face à une jeune fille aussi jolie et intelligente que moi. « Votre professeur d’Oxford m’a fait parvenir une lettre où il insistait sur votre excellence académique. Je souhaitais donc vous proposer de participer au tutorat que met en place l’université. Une élève de votre qualité devrait de mon point de vue, en faire profiter les autres. » Flattée je le remerciais. Il jugeait mon travail que sur une lettre et c’était très flatteur. Il avait apparemment une confiance aveugle en mon ancien professeur et j’appréciais. Il n’allait pas le regretter. J’hésitais à lui répondre oui. Je posais tout juste mes marques à Berkeley et à vrai dire je n’étais même pas sûre que ce soit possible pour moi d’intégrer le tutorat alors que je débarquais à peine… Il valait mieux pour l’instant que je fasse mes preuves comme les autres élèves même si j’allais vite sortir du lot. J’allais être reconnue pour mon génie bien assez tôt, ça ne servait à rien de précipiter les choses… « Je vais y songer, monsieur. Merci d’y avoir pensé. » Mes bonnes manières et mon sourire arrivaient toujours à faire passer n’importe quel message. Même les plus désagréables. Conversation écourtée ce qui ne semblait pas plaire au professeur, je lui fis comprendre que je dois y aller. Je le remerciai à nouveau et sort de l’amphithéâtre. Weird moment.. Je n’arrivai pas encore à m’habituer à ce nouvel environnement. J’avais l’impression qu’à tout moment quelqu’un allait m’annoncer que je devais repartir en Angleterre. Mes talons foulaient les couloirs et je me sentais dans mon élément même ici je n’étais qu’une étudiante parmi les autres. Je m’arrêtai un moment pour finalement me rendre compte que j’étais perdue. Le cliché de la petite nouvelle perdue mais vrai. Je tournais plusieurs fois sur moi-même en essayant d’être la plus naturelle possible même si c’était inutile. Je savais déjà que j’étais ridicule. Je cherchais désespérément un visage familier mais je me rappelais qu’Hayden avait cours à cette heure-là et je ne savais pas où. Tant pis je devais me débrouiller seule. Ou peut-être pas. Mes yeux venaient de trouver un joli jeune homme à qui demander. Il était seul ce qui me laissait l’opportunité de l’approcher sans l’interrompre dans une conversation. Je l’avais déjà vu auparavant et je devais reconnaître qu’il m’avait plus ou moins tapé dans l’œil. Si Hayden le savait, il serait fou… Je me rapprochais donc sans hésitation du sigma –j’avais cru entendre qu’il était chez les oranges- en essayant d’être la plus sociable possible. « Excuse-moi. Pourrais-tu aider une âme en détresse ? Je suis légèrement perdue… » Je pinçais ma lèvre supérieure toute gênée et assez intimidée. Il devait probablement être un des garçons les plus populaires auprès de la gente féminine, il pouvait en être autrement. Il était tellement mignon mais aussi mystérieux. Le genre de mec que toutes les filles rêvent de connaitre et d’avoir dans son lit. Il me sourit et je pus reconnaître un accent français quand il essaya de m’indiquer l’amphithéâtre Pythagore. Il ne devait pas faire d’études de mathématiques… Comme je le vis aussi perdu que moi parmi tous les bâtiments de l’université, je ne pouvais pas m’empêcher de rire. Ca me rassurait. Je ne passais pas pour la gourde de service devant un gars super mignon. Toujours avec classe, la Casey Sonenclar. Je sentis une présence derrière moi puis des bras familiers me serrèrent la taille. Hayden, sans aucun doute. Un léger sursaut m’échappe comme si il me surprenait à faire quelque chose de mal –ce qui n’était pas réellement faux. « Je ne dérange pas j’espère. » J’essayais de faire bonne figure devant le sigma. Si bien sûr que tu me déranges mais si je te le dis ça va mal finir donc… «Ah nan, je demandais mon chemin à ce gentil jeune homme. » Je pesais chacun des mots que je prononçais pour décrire le sigma qui se tenait face à moi. Je souris et je sens l’étreinte de mon copain se resserrer. Il devait bouillir de jalousie, ça je le savais mais je ne comptais pas le faire gagner cette bataille. C’était pour toutes les fois où c’était moi qui le surprenais dans des situations très cocasses… Tant que nous n’étions pas seuls il n’allait pas montrer sa jalousie donc je pouvais un peu en jouer et je n’allais pas m’en priver. « Tu es partie trop tôt ce matin, je ne t’ai pas vue. » Hayden avait son cours deux heures après moi ce matin, je m’étais donc levée seule sans prendre la peine de le réveiller. Je ne savais pas trop si c’était un reproche ou si c’était son petit jeu pour faire comprendre au sigma qu’il tenait à moi et qu’il n’avait aucune chance. Le baiser tendre qu’il déposa sur mes lèvres m’éclaira. C’était sa manière à lui de montrer que j’étais à lui. Plutôt agréable d’embrasser mon copain mais j’étais gênée pour le sigma qui se tenait en face de moi. Je l’avais mis sans le vouloir dans une situation très délicate. Il devait se demander ce qu’il foutait là. « Bonjour princesse. » Je m’amusais de jouer le rôle du parfait petit copain. Je voyais très bien qu’il avait juste envie de voir le gars dégager de ma vue et de me faire une scène. «Tu as l’air de bonne humeur ce matin. » Pas de petit nom affectif en retour. Un petit pic même pour lui faire comprendre que je savais qu’il était complètement jaloux mais qu’il refusait de le montrer. Il allait être déçu mais si je voulais avoir une chance de pouvoir de nouveau reparler au sigma il était impossible pour moi de jouer à la petite amie mièvre et complètement folle amoureuse de son copain – même si parfois c’était le cas. « Un repas américain avec ton petit ami anglais, ça te tente ? » Il me proposait une porte de sortie. Il ne pouvait pas endurer cette situation plus longtemps. Il faisait comprendre au sigma d’aller voir ailleurs s’il y était. Je devais reconnaitre qu’il arrivait à être plutôt zen en apparence même si à l’intérieur je savais qu’il était sur le point d’imploser. Je me retournai vers le jeune homme. « Merci de m’avoir secouru, je ne sais pas ce que j’aurai fait sans toi. » A vrai dire il n’avait rien fait pour moi. Il était tout aussi pommé que moi quand je lui avais parlé de l’amphithéâtre dans lequel je devais me rendre. Mais ça Hayden ne le savait pas et il n’avait pas besoin de le savoir. Une simple phrase comme ça et il allait s’imaginer tout un tas de trucs qui n’avaient jamais eu lieu. D’ailleurs mon petit ami s’impatientait et me le fis plus clairement savoir. « Ou bien on va directement dans ta chambre ou la mienne, as you wish darling. » Je levai les yeux et lui mit un léger coup de coude dans les côtes. Il allait peut-être un peu trop loin maintenant. Je devais reprendre les rênes. « Tu ne perds pas le nord toi ! » Il n’allait pas me faire passer pour la petite copine qui se laissait faire. No way. Le sigma partit après que je l’ai à nouveau remercié et je me délaissai de l’étreinte d’Hayden. Nous étions plus ou moins seuls maintenant. Et mon regard changea. Je ne cherchai plus à calmer le jeu devant le sigma. « C’était quoi ça Hayden ? » |
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| Sujet: Re: i swear this much is true, there are no word in this world that describes you (casey&hayden) Mar 12 Mar - 11:45 | |
| Les relations amoureuses n’ont rien de facile. Les histoires parfaites qu’on peut voir dans les films ou les livres, ça n’existe que dans l’imagination des gens. Une relation, ça demande du travail et ça n’est jamais parfait tout le temps. On fait des efforts sans savoir s’ils seront récompensés, on prend sur soi pour ne pas tout briser et on souffre parfois. Mais quand on a trouvé la personne qui valait tous ses efforts, ça en vaut la peine. Et ce, même si les moments difficiles sont plus nombreux que les moments de bonheur simple. Mais on s’accroche. Ça doit être ça l’amour. Et non pas le coup de foudre au premier regard, and they lived happily ever after. Rien de tout ça. On ne sait pas combien de temps on tiendra. Chaque jour, chaque dispute est un défi qu’on relève avec plus ou moins de difficultés. Et nous sommes toujours la propre cause de nos problèmes. Aujourd’hui, c’est son tour. Encore assez perdu sur le campus de Berkeley, je ne m’attendais pas à la croiser par hasard. Et encore moins à la trouver en compagnie masculine. Et pourtant c’est bien en pleine discussion avec un homme qui la surplombe de quelques centimètres et qui regarde sans équivoque dans son décolleté que je la trouve. Honnêtement, comment pourrais-je ne pas être jaloux et juste continuer mon chemin ? Impossible n’est-ce pas ? Si je peux arrêter ça, autant le faire plutôt que laisser faire et risquer de la perdre au profit de cet américain qui la fait rire. Fille qui rit à moitié dans ton… ah non, celle-ci est prise donc rien du tout ! Il y a des centaines de femmes célibataires et parfaitement prêtes à se laisser séduire dans l’université mais il faut que cet homme choisisse de draguer la mienne. Certes, peu de femmes ont autant de charme que Casey et il parait que les femmes en couple sont plus attirantes. L’attrait de l’inaccessible sûrement. Je préfère qu’elle reste inaccessible. Mais mieux vaut pour lui qu’il aille voir s’il ne veut pas que ça finisse mal. «Ah nan, je demandais mon chemin à ce gentil jeune homme. » Je ne doute pas qu’il soit très gentil, c’est justement le problème. Il aurait dû être malpoli et ne pas lui répondre. Maintenant, il se retrouve dans une situation assez gênante, coincé entre le mur et le couple que je forme avec Casey. Ma main posée sur sa hanche n’est là que dans un but : lui faire comprendre qu’elle est à moi. Un des instincts primaires de l’homme : protéger ce qui lui appartient. Et elle ne peut rien dire, elle fait pareil quand les situations sont inversées et qu’elle me surprend avec une autre qu’elle. La logique voudrait que nous arrêtions tous deux de flirter avec l’autre sexe mais aucun n’est prêt à le faire. Alors on se déchire un peu plus à chaque fois, sans s’en relever vraiment plus fort. Car on retombe toujours dans les mêmes disputes, les mêmes arguments, les mêmes cris. Mais aussi la même passion après. Cette passion qui nous déchire et nous réunit toujours. Tant qu’il nous restera ça, c’est qu’on a encore quelque chose à faire ensemble. Le jour où nos disputes ne se finiront pas sur l’oreiller, on aura des raisons de s’inquiéter. « Oh que c’est gentil de sa part de t’aider. » Ironique quand tu nous tiens. Surtout que je pourrais le remercier directement vu qu’il est encore là – pour une raison que j’ignore – mais non, pas question que je m’adresse à lui. Ça serait lui accorder plus de crédit qu’il ne le mérite. Et alors que j’embrasse Casey, je savoure ma victoire sur lui. Il n’y a pas plus gênant comme situation que de voir la fille qu’on draguait en embrasser un autre. Que ça lui serve de leçon. Il n’a qu’à aller discuter avec la blonde de mon cours, aucun doute qu’ils s’entendront très bien. Et ils ne briseront aucun couple comme ça. Mais si les choses étaient aussi simples, ça se saurait. Et sûrement qu’on s’ennuierait sans toutes ces histoires. Je souris en me séparant des lèvres de Casey, comme si tout ça était sincère alors que je n’ai qu’une envie : laisser éclater ma colère. Elle le sait très bien, elle me connait. Elle s’en amuse même, se fout de ma gueule sans que personne d’autre ne le sache. Parce que les mots doux sont normaux pour un couple heureux. Sauf que ceux qui nous entourent n’ont aucune idée de la jalousie que nous avons l’un pour l’autre. Bien sûr, un peu de jalousie, c’est normal, beaucoup ça l’est moins. Et de la jalousie sans cesse, c’est terrible mais c’est ainsi qu’on vit. Mes yeux se posent sur elle et j’exprime mon envie de me retrouver seul avec elle. Les faux-semblants, ça va un moment. « Merci de m’avoir secouru, je ne sais pas ce que j’aurai fait sans toi. » N’en fait-elle pas un peu trop ? Elle se serait très bien portée sans lui puisqu’elle m’a, moi. Elle joue avec le feu, en fait exprès pour piquer un peu plus ma jalousie à vif. A croire que ça l’amuse de me voir si furieux envers elle. On pousse toujours les limites un peu plus loin, on se teste mutuellement, toujours surpris que ça tienne encore. Si le reste du monde connaissait nos vraies relations, ils nous penseraient sûrement fous. Mais ils n’en savent rien, ils ne voient que ce qu’on veut bien montrer de nous. Et on ne montre que le bon côté de notre relation. Et puisqu’on doit tout recommencer à zéro en Californie, mieux vaut être prudent. Mais ça n’empêche que la présence de l’homme me dérange toujours autant. Alors j’insiste auprès de Casey, qui commence à s’énerver elle aussi. A vrai dire, je m’en fiche pas mal, tant que nous nous retrouvons seuls au final. Car c’est toujours quand nous sommes seuls que nous sommes vraiment nous-mêmes. « Tu ne perds pas le nord toi ! » Pourquoi donc le ferais-je ? Elle sait très bien qu’elle ne refuse jamais. Elle est faible face à moi. Mais je le suis également. Nous sommes notre propre faiblesse. Mais c’est ensemble que nous sommes forts. En quelques années de relations, nous avons tous deux changés, même si ce ne sont pas forcément les bonnes choses qui ont été modifiées chez nous. Mais nous évoluons ensemble, qu’importe ce qui se passe. « On en reparle plus tard si tu préfères. » On pourrait aussi se lancer dans un débat sur notre vie sexuelle oh combien passionnante ! Ce qui créerait une situation encore plus gênante pour l’américain qui nous fait face. Et c’est ce qui semble ennuyer Casey. Ne veut-elle donc pas faire étalage de notre amour parfait devant les étudiants américains ? Visiblement, pas devant ceux qui l’intéresse. Elle devrait être fière de notre relation devant n’importe qui. Mais tous les reproches que je peux lui faire me sont aussi applicables. De quoi donner envie d’être parfait juste pour avoir toujours raison. Mais peut-être que si je ne faisais pas d’erreurs, elle n’en ferait pas non plus. Et puis quoi ? On serait heureux ? Sans doute. Mais les choses ne se passent pas comme ça car nous avons tous deux des défauts qui rendent l’autre fou. Finalement, on s’éloigne de l’homme – finally. Il n’avait rien à faire dans la conversation, ni avec Casey. Qu’il n’espère même pas la revoir. Il a dû comprendre qu’elle était prise maintenant. Je n’aurais pas pu être plus clair. « C’était quoi ça Hayden ? » Tout à coup, le couloir s’est vidé, comme si tout le monde savait qu’ils devaient nous laisser seuls. Restent quelques étudiants qui cherchent encore leur salle mais ils ne nous prêtent pas attention – ils doivent être aveugles. La main qui entourait la taille de Casey retombe contre mon flanc et je la regarde. Elle vaut vraiment que je me batte pour elle. « Je devrais te poser la même question. Mais il faut croire que je n’ai pas le droit de venir te voir quand je te croise ? » A quoi bon prétendre encore être innocent ? Bien sûr, j’aurais aussi été la voir si elle n’avait pas été en – mauvaise – compagnie. Mais la voir avec un autre m’a encouragé à le faire plus vite, ça ne fait aucun doute. « A t’entendre, on croirait que je te dérange. N’es-tu pas heureuse de me voir ? Non, tu préférais sans doute la compagnie du gentil américain ! » Et voilà, il ne faut pas longtemps pour que ça éclate. Elle rend ça tellement facile. Elle réveille le monstre et après me demande ce qui me prend. Elle est tout aussi fautive que moi, si ce n’est plus. Pour cette fois-ci au moins. Je m’avance vers elle, la repoussant contre le mur. Mes doigts glissent sur son menton alors que je la fixe. « Tu sais, si tu veux être ce connard, on peut rompre maintenant. Si c’est ce que tu veux. » Bien sûr que je n’en pense pas un mot. On n’a pas tenu aussi longtemps pour tout briser si facilement. On ne va pas se séparer à cause d’un américain insignifiant. La personne qui réussira ne sera pas n’importe qui. Si séparation il y a un jour. « Ne t’en fais pas pour moi, mon lit ne resterait pas vide longtemps. » Piquer sa jalousie, ça ne va pas arranger nos affaires mais c’est tellement tentant. Car il ne faut pas qu’elle oublie qu’elle est comme moi. Et que pour une fois, les situations sont retournées. Alors qu’elle n’en profite pas trop non plus. « Qu’est-ce que tu choisis alors ? » Mon doigt se promène sur ses lèvres et je souris à la vue de l’effet que je lui fais. Alors ma seconde main descend, effleurant son corps au passage, et finit par tourner la poignée de la porte à côté de nous. La salle est vide, comme je m’y attendais. Mon regard revient vers Casey. « Entre. » Simple et autoritaire, tout ce qu’il faut. Elle ne va tout de même pas choisir l’option de partir et de me quitter. Elle pourrait bien sûr mais elle n’en est pas capable. Tout comme je ne peux me passer d’elle. On a besoin l’un de l’autre pour continuer. |
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| Sujet: Re: i swear this much is true, there are no word in this world that describes you (casey&hayden) Lun 1 Avr - 12:30 | |
| Jalousie : Sentiment d'envie à l'égard de quelqu'un qui possède ce que l'on n'a pas ou ce que l'on voudrait avoir. Cela s'accompagne souvent d'hostilité et de dépit. Hayden était jaloux. J’arrivais à poser des mots sur le comportement qu’Hayden avait en ce moment même vis-à-vis du jeune homme qui se tenait à nos côtés. Non pas que je ne savais pas du tout ce qu’il pouvait ressentir en ce moment même. Je savais exactement à quoi il pensait et ce qu’il imaginait. Le cerveau jaloux était trois fois plus rapide pour s’imaginer des scénarios complètement fous mettant en scène l’être aimé avec un parfait inconnu que pour réfléchir sur un problème. Là tout de suite, il devait bouillir de colère. Il avait probablement envie d’éclater sa colère et surtout de ne pas mâcher ses mots à l’égard du jeune homme, qui en soit n’avait rien fait de mal mais ça Hayden ne le savait pas. Il suffisait qu’il l’ait vu avoir un regard trop insistant sur une quelconque partie de mon corps ou bien un petit sourire qu’Hayden aurait pu interprété comme séducteur. Je ne pouvais pas savoir ce qu’Hayden avait en tête exactement mais une chose était sûre : me voir avec un autre homme ne lui plaisait pas du tout. Il voulait lui montrer que je lui appartenais et que je n’étais pas libre pour rire, sourire ou me sentir bien avec un autre. Je n’avais pas le droit de le juger car j’étais généralement à l’origine de ce type de crises de nombreuses –trop ?- fois quand nous étions seuls. Je n’avais pas choisi le plus moche ou plutôt ce n’était pas le plus moche qui m’avait choisi –Hayden était à l’origine de notre couple- et je devais souvent faire face aux conséquences. Ainsi Hayden était un vrai aimant à femmes, pas les petites gamines sans intérêt qui bavent devant le moindre mâle. Non, bien sûr que non. Hayden attirait les belles jeunes femmes pleines d’assurance et toujours sexy. Il avait ce petit truc que j’aimais tant qui faisait craquer les filles. Ce regard dans lequel je perdais toute pensée et qui me faisait fondre sur place Le problème c’est qu’il le savait et qu’il lui arrivait très souvent de jouer de son sex appeal auprès de la gente féminine. Pas toujours facile pour moi de le voir répondre aux avances de canons de beauté même si je sais au fond de moi que ça n’ira pas plus loin. Ce qu’il aimait c’était le jeu. J’étais pareil. Exactement pareil. C’était ce qui nous rendait aussi semblables que différents. Nous agissions de la même manière avec le sexe opposé mais nous ne pouvions pas nous empêcher de nous le reprocher une fois seuls. Je sentais sa main sur ma hanche qui se voulait insistante et légèrement possessive. Il n’allait pas me laisser seule avec un parfait inconnu, ça je le savais mais le fait que pour une fois la situation était inversée me faisait doucement sourire. Il me reprochait toujours de crier et d’être en colère parce qu’il avait été trop proche de telle ou telle fille mais là il était aussi jaloux que moi. S’il avait pu j’étais persuadée qu’il n’aurait pas gardé ce calme aussi olympien face au sigma. « Oh que c’est gentil de sa part de t’aider. » Hayden n’avait même pas daigné regarder le sigma. Il ne s’était pas adressé à lui mais bien à moi. Il ne voulait probablement pas laisser supposer qu’il était réellement reconnaissant de m’avoir aidée. Il aurait probablement préféré que je reste seule comme une conne dans le couloir sans savoir où j’allais. Dure réalité. Son baiser sentait la jalousie à plein nez. Bien sûr il était sincère. Je ressentais l’amour qu’il avait pour moi mais aussi la colère et l’envie de voir le sigma dégager de son champ de vision. Son baiser était peut-être moins tendre que d’habitude. Je devais profiter de ce moment d’amour car après avoir joué avec sa jalousie, je n’allais probablement pas en avoir de sitôt. Quand ses lèvres se séparèrent des miennes, mes yeux se posèrent sur Hayden qui me faisait comprendre qu’il voulait qu’on s’en aille et qu’on soit seuls –probablement pour m’engueuler- puis sur le jeune sigma qui devait être médusé de voir une telle scène. Il ne savait pas exactement dans quelle merde il s’était fourré celui-là sans même le savoir. J’avais ainsi amené un pauvre innocent entre Hayden et moi, ce qui était loin d’être une position des plus agréables. Finalement rendre le sigma mal à l’aise était probablement ce qu’Hayden recherchait. Le baiser puis les allusions sexuelles en étaient la preuve. C’était un moyen plus subtil pour le faire dégager. « On en reparle plus tard si tu préfères. » Il insistait désespérément. Il perdait patience de voir que le sigma n’avait toujours pas pris l’initiative de fuir avant que la bombe éclate. Hayden me rendait folle. Littéralement. J’étais toujours sûre de moi, forte mais dès qu’il ouvrait la bouche pour s’adresser à moi j’avais l’impression d’être ridicule à essayer de me battre contre lui. Il était doué pour me faire craquer. Comme là il savait très bien que ces allusions plus ou moins indirectes ne me plaisaient pas. Surtout devant un parfait inconnu. Je n’étais pas du genre à déballer ma vie sexuelle –ô combien fantastique- devant n’importe qui. Je le regardais légèrement mal à l’aise et je lâchais un timide « Je pense que c’est plus raisonnable en effet. » mais même moi je sentais l’incertitude derrière mes paroles. Il arrivait toujours à me faire douter. Néanmoins ce n’était pas pour autant que je le laissais toujours prendre le dessus. J’arrivais à m’imposer face à lui-même si ça finissait toujours sous la couette. On ne pouvait pas s’en empêcher. On s’aimait et se retrouver corps et âme nu était la plus belle façon pour nous de se le montrer. Après avoir une dernière fois remercié le sigma de s’être arrêté -ce qui ne cesse d’agacer Hayden car il sait que je jubile de la situation- il s’en va. Le couloir se vida peu à peu me retrouvant seule face à Hayden. Le moment crucial arrivait. J’allais devoir assumer mes dires et surtout reconnaitre avoir légèrement profité de la situation. Mon ton changea. Il était plus question de faire semblant d’être le parfait petit couple. Nous étions seuls et finalement c’était le seul moment où nous pouvions être nous-mêmes. Plus de sentiment retenu. Plus de cachoteries. Plus de sourire mielleux qui cachait des sentiments que nous refusions de laisser entrevoir. La main d’Hayden lâcha rapidement ma hanche. Son regard ne laissait rien présager de bon mais je l’avais cherché. « Je devrais te poser la même question. Mais il faut croire que je n’ai pas le droit de venir te voir quand je te croise ? » J’avais conscience d’être peut-être allée trop loin. Je le savais. Je n’avais pas de suite congédié le sigma. J’avais profité de la situation, j’avais peut-être trop joué avec le feu mais j’en avais marre d’être toujours à l’origine de nos disputes continues. Ca ne pouvait que lui faire du bien de se mettre à ma place et de ressentir cette jalousie brûler dans son corps et de devoir paraitre indifférent au fait de me voir avec un autre. « Bien sûr que tu as le droit de venir me voir quand tu me croises mais tu n’as pas le droit d’agresser le gars avec qui je parlais. Innocemment.» Le verbe « agresser » était peut-être un peu fort mais je n’allais pas le laisser me faire tous les reproches. J’avais mes torts mais lui aussi. On était aussi doués l’un que l’autre dans ce jeu-là et il devait ne pas l’oublier. Je savais très bien qu’il s’était retenu, qu’il avait essayé de ne pas dire ce qu’il pensait même si ça le démangeait mais il avait tout de même réussi à le rendre mal à l’aise avec ses paroles aussi gentilles et ironiques qu’elles avaient pu être. Je n’osais même pas imaginer si Hayden avait dit tout haut ce qu’il pensait tout bas… Le sigma aurait probablement pris ses jambes à son coup…. « A t’entendre, on croirait que je te dérange. N’es-tu pas heureuse de me voir ? Non, tu préférais sans doute la compagnie du gentil américain ! » J’étais habituée à ces disputes. Elles étaient incessantes et parfois très violentes mais c’était sa façon –la moins tendre- de me montrer qu’il m’aimait et je ne pouvais pas lui reprocher. J’étais la première à crier et à péter un câble quand je le voyais trop proche d’une fille aux mensurations mannequin. Je l’aimais plus que tout. Hayden était celui avec qui je me sentais moi-même. Je n’avais pas besoin de faire semblant. Il m’avait déjà vu dans tous mes états et je n’avais pas à faire semblant quand j’étais avec lui. « Oui tu me dérangeais. Je le reconnais, tu es content ? Si tu continues comme ça aucun mec n’osera m’approcher. C’est peut-être ce que tu cherches finalement. Si c’est le cas, tu auras tout gagné. » Je le fusillais du regard. J’avais beau l’aimer parfois la colère était plus forte que mes sentiments pour lui. J’aimais plaire. J’aimais sentir qu’un garçon n’était pas indifférent à mon sourire ou à mon physique mais Hayden arrivait à me faire culpabiliser de vouloir ressentir tout ce que les jeunes filles de mon âge recherchaient. Il était le premier à jouer au séducteur face à sa correspondante ou même face à June. Il n’avait pas le droit de me reprocher de sourire à un garçon plutôt mignon. Il devait le faire à longueur de journée sans se demander ce que je pouvais ressentir. Ma réponse ne sembla pas lui plaire. Il s’avançait vers moi jusqu’à ce que je puisse sentir le mur contre mon dos. Il n’allait pas me laisser filer. J’étais coincée et il avait l’avantage. Il me prit le menton et me fixait avec ses yeux qui me faisaient fondre dans n’importe quelle situation. Surtout quand il cherchait à me faire craquer, ceci en était un parfait exemple. « Tu sais, si tu veux être ce connard, on peut rompre maintenant. Si c’est ce que tu veux. » Il n’était pas intimidant. Il ne me faisait pas peur. Je savais qu’il ne me ferait aucun mal. Au pire des cas il allait me plaquer contre le mur encore plus intensément pour m’embrasser avec passion, ce qui pouvait ne pas être désagréable… Je ne lâchais pas son regard, il savait très bien ce que je pensais de ce qu’il venait de dire. Notre colère respective était toujours accompagnée de ce genre de phrases. Bien évidemment nous n’en pensions pas un mot. C’était une façon de montrer à l’autre que nous ne le retenions pas même si au fond de nous on en avait terriblement envie. On n’allait pas se séparer. C’était impossible. Je ne me voyais plus avancer sans lui. Hayden c’était tout ce que j’avais à présent. Je n’allais pas le laisser partir. C’était trop facile et la facilité ce n’était pas ce qui nous qualifiait le mieux. « Tu serais tellement malheureux sans moi Hayden, si tu savais. Plus de cris, de jalousie, d’amour passionnel. Ta vie serait tellement… banale. » Ma voix était relativement douce. Je ne criais pas. J’étais juste sincère et il le savait. Nous avions beau nous chercher et nous crier dessus, nous aimions cette façon si particulière qu’on avait de s’aimer. Aucune des pétasses qui lui tournaient autour ne pouvait le rendre aussi heureux qu’il ne l’était maintenant. Nous le savions tous les deux même si parfois tout arrêter semblait tentant après une grosse dispute mais nos sentiments prenaient le dessus. Once again. « Ne t’en fais pas pour moi, mon lit ne resterait pas vide longtemps. » Je devais l’attendre celle-là. J’avais joué avec sa jalousie, il allait en faire de même. C’était logique. Je n’avais pas envie de sourire comme il pouvait le faire en ce moment même. L’imaginer allongé dans le même lit qu’une autre me rendait folle. Il était à moi. J’étais la seule à pouvoir l’embrasser et le toucher. Je refusais de le voir avec une autre. « Tu t’empresserais de sauter la première venue je l’ai compris depuis bien longtemps. Une petite pétasse qui a réussi à finir dans le lit d’Hayden Snow. Jackpot. » Ironie. Jalousie. Colère. Tout était mélangé dans mes paroles. Ma voix n’était plus douce, plus sèche. Je savais que dès que je rendrais à Hayden sa liberté, des dizaines de filles attendaient derrière moi pour sauter sur l’occasion. « Qu’est-ce que tu choisis alors ? » J’essayais de tenir mon regard et de trouver la force pour lui répondre mais il jouait. Non plus avec ma jalousie mais avec mon amour pour lui. Son doigt se promenait délicatement sur mes lèvres. J’étais tellement faible là tout de suite. J’avais envie de baisser le regard, de glisser mes mains sous son t-shirt et de battre en retraite. Je sentais sa main effleurer mon corps. La moindre parcelle de ma peau semblait réagir et frémir d’excitation et de passion. Il jubilait. Il aimait savoir l’emprise qu’il avait sur moi. L’une de ses manières préférées de gagner une dispute. Me faire craquer avec des caresses et des mots doux. Il ouvrit la porte qui se trouvait juste à côté de nous. Il avait une idée derrière la tête et le fait que la salle soit vide comme il le voulait l’encourageait. « Entre. » Pendant à peine une seconde, je m’imagine le planter là pour pouvoir gagner cette manche mais j’en suis tout simplement incapable. Je l’aime. Je ne veux personne d’autre que lui à mes côtés. Il est ma faiblesse et il le sait. Je me laisse faire. Je me détache légèrement de lui pour rentrer dans la salle de cours qui est complètement vide. Je le prends par la main et à peine a-t-il traversé l’embrassure de la porte que je le plaque contre celle-ci. A mon tour de lui montrer quel effet je lui fais. « Tu es impossible tu le sais ça ? » Je ne lui laisse pas le temps de répondre et je rapproche dangereusement mes lèvres contre les siennes sans toutefois les toucher. « A toi de choisir si tu veux continuer à te disputer . » Il peut se foutre de moi en me rappelant que je suis faible face à lui mais il l’est tout autant. Il ne peut pas me dire non quand je mets en avant certains atouts. En l’occurrence ici, mon corps tout entier à sa portée. |
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| Sujet: Re: i swear this much is true, there are no word in this world that describes you (casey&hayden) Dim 14 Avr - 12:04 | |
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