the great escape
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Abi&Casey in "& on that day, I could swear we were grown ups"

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MessageSujet: Abi&Casey in "& on that day, I could swear we were grown ups" Abi&Casey in "& on that day, I could swear we were grown ups" EmptyVen 19 Avr - 7:01


    Ça faisait maintenant plus de trois ans que Casey vivait à San Francisco, et près de deux ans que son père lui avait confié quelques tâches concernant les affaires familiales. Pas le genre d’affaires qui lui vaudrait des problèmes, juste des histoires concernant des chiffres. Et les chiffres, Casey connaissait. Il étudiait en gestion et se spécialisait en finances. D’aussi loin qu’il puisse se souvenir, il avait toujours eu de la facilité à manipuler les chiffres, la seule raison pour laquelle il avait toujours eu des mauvaises notes dans les cours de math et d’économie, c’était parce que ça ne l’intéressait pas. « Votre fils n’est pas idiot, ni même paresseux, il n’est juste pas intéressé par ce qui se fait en classe. » C’était ce qu’avait dit une de ses profs au primaire et ça l’avait suivi jusqu’à la fin du lycée. En fait, même aujourd’hui… Il lui arriver de flâner en cours plutôt que d’écouter. Mais en général, il réussissait bien. Après tout, ce qu’il étudiait aujourd’hui était beaucoup plus intéressant qu’à l’époque. Même si au début la gestion n’avait pas été son propre choix mais celui de son père, au final, le New-Yorkais aimait bien. Et puis surtout, voilà, ça lui donnait les connaissances requises pour que son père lui donne quelques responsabilités; vérifier les livres de comptes, les paiements, et ce genre de choses, sur tous les investissements de la famille dans la région de San Francisco. Évidemment, il n’était pas seul à travailler là-dessus. Son rôle était un peu celui de superviseur général puisque presque chaque investissement avait son propre gestionnaire. Par exemple, le mec qui s’occupait de gérer la boite dans laquelle son père avait investi n’était pas le même que celui qui gérait les placements dans l’immobilier. Concernant l’immobilier, son père avait justement un associé et Casey le rencontrait assez souvent. D’habitude c’était à son bureau ou à l’une des adresses leur appartenant, mais cette fois, Mr. Mattucci (c’était le nom de l’associé et ami à son père), lui avait demandé de se présenter chez lui. C’était drôle de dire qu’en deux, c’était la première fois que Casey mettait les pieds chez l’homme en question. Ce n’était pas par faute d’invitations, mais il s’était retrouvé à chaque fois à devoir décliner. Par contre, son frère, Aidan, y avait fait quelques tours… parfois… assez souvent en fait; la fille de Mattucci – Ab… Abbey… Abi… Abigail, quelque chose du genre – était sa meilleure amie.
    Grand frère ingrat de ne pas connaitre le nom de la meilleure amie de Aidan? Non. Aidan avait sa vie et ses amis et lui la sienne et les siens. Pas besoin pour lui d’aller fouiller dans celle du cadet et encore moins besoin pour ce dernier de fouiner dans celle de son aîné. En général, évidemment. Ce n’était pas qu’ils étaient complètement distants, juste totalement indépendants! Ça ne les empêchait tout de même pas de se confier l’un à l’autre et de discuter seul à seul. Des petits moments entre frères.
    En fait, si Casey était ingrat, c’était plutôt envers la fille Mattucci elle-même! Après tout, ils s’étaient rencontrés plusieurs années avant lorsque les Mattucci étaient venus s’installer pour quelques temps chez eux, mais le jeune homme n’en avait qu’un vague souvenir. En fait, il se souvenait surtout que la venue de l’autre famille italienne ne lui avait pas du tout plu…

    Une douzaine d’années plus tôt

    « Des amis à nous vont arriver très bientôt, les garçons, soyez gentils avec eux. Ils vont habiter avec nous quelques temps, donc on va t’installer un lit Aidan dans la chambre à Casey… » La mère des deux petits garçons assis à la table en train de manger n’eut pas le temps de finir de parler que l’aîné, son air farouche habituel au visage, la coupa : « Pourquoi ils viennent avec nous? Pourquoi Aidan doit venir dans ma chambre? Je veux pas. Ils ont juste à aller à l’hôtel! » Casey était toujours le moins conciliant des deux dans ce genre de situations. « C’est compliqué, mon ange, et ce sont des amis de la famille… » Une nouvelle fois, coupée dans son élan par le garçon : « Mais ce sont pas mes amis! Ni ceux d’Aidan! » La teigne se leva et s’en alla dans sa chambre, claquant la porte à sa suite. Sa mère soupira. Même les menaces habituelles ne fonctionnaient plus avec lui. Une cause perdue, mais son père s’occuperait de lui plus tard.

    Présent

    Bref, c’est donc pour cette raison que Casey se présenta chez les Mattucci, ordinateur portable et documents de travails en main. Il ne repérait pas la voiture du paternel dans l’entrée et se dit que celle-ci se trouvait peut-être dans le garage. En tout cas, il l’espérait. À cette heure-ci, il pouvait y avoir des embouteillages monstres en ville.
    Après s’être assuré que sa chemise blanc cassé était bien placée et ses cheveux bien coiffé, il sonna à la porte. Quelques secondes passèrent avant que la porte ne s’ouvre. Ces yeux bleus…

    Une douzaine d’années plus tôt

    On sonna à la porte, et Casey se mit à grommeler. Ce son ne passa pas inaperçu aux oreilles de son père car celui-ci l’attrapa par la nuque et le fit se lever avant de l’emmener avec lui vers l’entrée. Un seul regard de la part de Georgio, et les épaules du garçon se recourbèrent. Téméraire certes, mais pas suicidaire ni idiot; il savait quand courber l’échine. Les deux hommes furent bien vite retrouvés par les deux autres membres de la famille et Aidan se précipita pour ouvrir la porte.
    « Georgio! » fit l’homme derrière celle-ci dès qu’elle fut à peine ouverte. Les deux pères de familles se firent une accolade tandis que Casey regardait la scène d’un mauvais œil, reculant de quelques pas avant de se heurter à sa mère qui posa ses mains sur ses épaules. Les adultes discutèrent, oubliant complètement la présence des enfants l’espace d’un instant. Et c’est là qu’il rencontra ce regard bleu. Elle tenait une poupée dans ses bras. Elle était hideuse comme toutes les autres et c’était à se demander pourquoi elle osait lui sourire. Elle lui donnait envie de vomir. Le plus vieux vit son petit frère adresser la parole à la fillette et il put entendre au travers de tout le brouhaha le nom de celle-ci; Abigail.
    Immonde. Tout comme elle.

    Présent

    « Abigail… » C’était tout ce qui sorti de la bouche de Casey. Abigail Mattucci. C’était ça son nom. Les années l’avaient bien changé… Et elle n’avait plus de poupée aux bras. Il ne put s’empêcher de se demander avec amusement ce qui était arrivé à sa collection de celles-ci d’ailleurs. Non, il ne se souvenait vraiment pas de ce qui leur était arrivées.
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MessageSujet: Re: Abi&Casey in "& on that day, I could swear we were grown ups" Abi&Casey in "& on that day, I could swear we were grown ups" EmptyMer 24 Avr - 15:49


Time passes but memories remain. Sometimes.
Casey & Abigail.




Dix ans. Dix ans à présent qu'Abigail avait mis les pieds sur la terre libre des Etats-Unis. Si on venait à lui demander si elle regrettait son départ, elle ne saurait certainement quoi répondre. L'Italie, sa terre mère, qu'elle dut quitter à cause de son père et de ses affaires. Bien trop jeune à cette époque pour comprendre et donner un quelconque avis, elle n'avait fait que suivre les pas de ses parents sans penser qu'elle n'aurait plus jamais l'occasion de revenir. Du moins, pas de si tôt. Le territoire italien était à éviter, autant pour elle que pour le reste de sa famille bien qu'ils aient pris les précautions pour échapper à tout ennuie. Contrairement à sa mère, Abi n'avait jamais ressenti de peur ou d'angoisse quant à toute cette affaire. Enfermée dans la naïveté de son jeune âge, elle n'avait pas calculé l'ampleur du danger qui les suivait lorsqu'ils quittèrent leur habitat pour rejoindre le rêve américain. Pour elle, ils n'avaient fait que partir en voyage. Voyage qui perdura bien plus qu'elle ne l'avait imaginé.
Ils s'étaient retrouvés chez des gens inconnus aux yeux de la petite Abigail, personnes qui pourtant semblaient chers à ceux de son paternel. Durant le voyage en avion, il l'avait prévenu qu'à leur arrivée, ils se rendraient chez des vieux amis...


Douze années plus tôt


« Dors un peu mon amour. Quand l'appareil sera posé au sol, nous devrons rejoindre des amis à moi de longue date, il te faudra être présentable et en forme si tu veux faire bonne impression » annonça l'homme qui tenait dans ses bras ce qui constituait une partie de sa fierté. L'enfant posa alors son regard bleu sur l'homme et eut un sourire qui laissa percevoir sa dentition dores et déjà parfaite pour annoncer d'une voix cristalline cassée par la fatigue « D'accord papa » avant qu'elle ne se blottisse contre son torse à la chaleur apaisante. Son réveil fut doux et tendre, son corps frêle encerclé par les bras de sa mère tandis que son père s'occupait des quelques valises qu'ils avaient fait en urgence avant de sauter dans l'avion. Lorsqu'ils prirent un taxi, Abigail se réveilla sur le chemin et en profita pour observer par la fenêtre du véhicule la beauté du paysage qui s'offrait à elle. Certes, l'ambiance de cette ville paraissait différente de celle de Milan, mais cela n'enlevait en rien le plaisir que prenait la petite fille à cet instant.


Présent


Aujourd'hui Abigail continuait de s'émerveiller face aux spectacles auxquels elle assistait, autant à San Francisco que dans d'autre ville américaine telle que New York. Elle grandit dans ce milieu rural où elle rencontra diverses personnes, autant de bonnes que de mauvaises. Elle s'était habituée à l'excitation des soirées quotidiennes, aux lendemains de fêtes plutôt difficiles, à la classe américaine et tout ce qui s'en suit. Par ailleurs ici, elle avait atteint un niveau d'étude qu'elle n'aurait jamais cru possible en Italie: elle résidait à l'Université de Berkeley, une école des plus prestigieuses. Elle se cultivée et aimait ça. Abigail suivait un cursus littéraire pour se spécialiser dans les langues avec pour but de devenir traductrice afin de vivre de sa passion et de voyager dans le monde entier. Par la même occasion, elle avait fait la connaissance d'une jeune femme âgée de bientôt trente ans et qui pourtant était similaire à l'italienne: Holliana. Cette dernière avait déjà parcouru de nombreux pays et faisait pétiller les yeux bleus de la jeune Mattucci qui se délectait de chaque histoire qu'elle lui contait. Holliana était l'une de ces personnes qui faisaient partie des plus proches de la belle brune. Mais à ce jour, l'un de ceux qui comptaient le plus pour Abigail était certainement Aidan. Aidan Morello. Ce garçon aux mêmes origines qu'elle avec qui elle partageait de précieux moments depuis son arrivée aux Etats-Unis.


Douze années plus tôt


La voiture s'arrêta alors sur le trottoir, en face d'une maison bien trop grande pour appartenir à des habitants quelconque. Son père sortit en premier avant d'être suivie par la petite qui sauta du taxi joyeusement puis de sa femme qui rigola en observant sa fille qui semblait bien enthousiaste. Après avoir donné quelques dollars échangés à l'aéroport au conducteur, la famille italienne se dirigea vers ce bâtiment splendide et frappèrent. La porte mit peu de temps à s'ouvrir sur un garçon qui devait avoir le même âge qu'Abigail. Instinctivement elle lui adressa un sourire tout en serra un peu plus contre elle sa poupée préférée. Tandis que les deux pères de famille se retrouvaient, l'enfant qui avait ouvert la porte adressa la parole à Abi, accueillant et gentil. « Je m'appelle Abigail Cristina! Mais tout le monde m'appelle Abigail ou Abi ! Et toi? » sociable, elle l'avait toujours été. Souriante aussi. Jusqu'à ce qu'elle croise un regard au dessus de l'épaule de celui qui devint un de ses points d'appuis, Aidan. Ce regard était tout comme le sien, bleu. Mais ils étaient pourtant bien différents. Ces yeux appartenaient au grand frère d'Aidan, garçon bien moins charmant et souriant au premier abord, et pas seulement...


Présent


Installée sur un transat à côté de la piscine, Abigail profitait du soleil les yeux rivés sur Gl'innamorati, une pièce italienne écrite par Carlo Goldoni au XVIIIe siècle, tout en buvant un jus d'orange. Le soleil tapait contre sa peau légèrement halée qu'elle avait rafraîchi juste avant en faisant quelques longueurs. L'atmosphère était des plus calmes à ce moment. La villa était vide, les oiseaux chantonnaient et Abigail était seule avec sa conscience. Un peu plus tard, elle fit un tour dans la cuisine et prit une clémentine qu'elle commença à éplucher jusqu'à ce qu'elle se fasse couper par la sonnette de la maison. Intriguée, les sourcils de la Iota se froncèrent et elle marcha d'un pas rapide jusqu'à l'entrée qui était fermée à clé. Est-ce son père qui avait oublié ses clés? C'est ce que pensa Abi avant d'ouvrir la porte et de tomber sur ce même regard bleu qu'il y a douze ans. « Abigail… » fut la seule chose que prononça Casey Morello qui se tenait face à elle, ordinateur et dossiers en mains. La jeune femme lui adressa un sourire et fut retenue par son apparence classe et soignée qui différait quelque peu de ses vêtements habituels bien qu'il avait toujours su bien s'habiller. Elle savait que son père et celui de Casey étaient associés mais elle fut tout de même surprise de sa venue. C'était bien la première fois qu'elle le croisait ou du moins, qu'elle était là quand il venait voir Alberto Mattucci. En parlant de ce dernier, il n'était toujours pas là. Embêtant.
Amicale, Abigail se poussa de l'entrée pour l'inviter à pénétrer dans la maison « Je t'en pries entre ! » dit-elle avant de fermer la porte une fois qu'il fut à l'intérieur. « Mon père n'est toujours pas arrivé.. Tu veux quelque chose à boire pour patienter? Je ne sais pas du tout quand est-ce qu'il sera là. » au fond, elle était amusée. Amusée de se retrouver là, en maillot de bain, avec Casey ce garçon qui... en maillot de bain? Ses joues s'empourprèrent soudainement. Bien sûr qu'elle avait l'habitude d'être à moitié nue devant des gens à cause de la natation synchronisée, mais le contexte n'était pas le même. Qui plus est, le frère d'Aidan n'était pas la personne avec qui elle avait le plus d'affinité, et ce depuis le début...


Douze années plus tôt


Ce regard bleu au loin finit par se rapprocher à cause de sa mère qui le tirait vers les nouveaux arrivants. On pouvait voir du dégoût dans ses yeux, de la réticence tandis qu'Abigail elle, gardait son sourire naturelle bien que la nuit fut courte. La femme de Georgio sourit à la petite Mattucci et lui présenta son fils qu'elle tenait par les épaules, comme pour l'empêcher de partir en courant « Je te présente Casey. C'est le grand frère d'Aidan. Je suis certaine que vous vous entendrez très bien. N'est-ce pas Casey? » le dénommé Casey ne répondit pas à la suite, ce qui laissa le temps à Abi de le devancer « Coucou Casey, je m'appelle Abigail ! » aucune réponse. L'accueil était froid malgré l'effort de la femme qui tentait tant bien que mal de rendre son aîné un peu plus aimable face à la petite fille. Puis elle se fit tirer par Aidan qui l'emmena vers leur salle de jouets, pièce reflétant le paradis pour tout enfant de leur âge.


Présent


« Hm, je reviens dans deux minutes même pas, ne bouge pas ! » dit-elle en se précipitant vers les escaliers qui la menèrent à sa chambre et à son dressing où elle prit un short et un t-shirt afin d'avoir une tenue un peu plus correcte. Qu'est-ce que lui dirait son père s'il rentrait et la voyait à moitié nue avec le fils de son meilleur associé? Rien de bon ça c'était certain. Lorsqu'elle descendit à nouveau, elle emmena Casey dans la cuisine pour lui proposer ce qu'ils avaient à boire « Jus d'orange, jus de pomme, jus de raison, thé, café? Tu risques de mourir de soif si tu ne bois pas avec ce soleil » annonça t-elle en lui souriant tout en sortant un verre.

Elle avait changé et lui aussi. Du moins, elle l'espérait..

@destiny.
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MessageSujet: Re: Abi&Casey in "& on that day, I could swear we were grown ups" Abi&Casey in "& on that day, I could swear we were grown ups" EmptyVen 3 Mai - 18:36

    Abigail, Abigail, Abigail… Elle avait bien grandi la petite. Il se souvenait qu’à l’époque, elle n’avait rien de spécial, rien pour elle (enfin, c’était son opinion, hein!). En fait, Casey se souvenait bien plus de la tête de ses poupées que de la tête de la jeune femme. Ses yeux, par contre, ça ne s’oubliait pas. En tout cas, l’âge lui avait fait un bien fou, et disons qu’elle lui offrait une très jolie vue là tout de suite. Elle avait une plastie de rêve, le genre de fille qu’il se plairait à mettre dans son lit, sauf que Abigail était hors limite, c’était certain. Primo parce qu’elle était proche d’Aidan – quoique ça ne l’arrêtait pas toujours, surtout s’il avait bu – secundo, parce que si Papa Mattucci venait à apprendre que le fils de son ami c’était tapé sa fille juste pour une nuit… ça le mènerai au point tertio; pas question que leurs parents se mettent à songer à un mariage possible entre leurs progénitures. Le New-Yorkais se contentait donc de remercier Dieu pour l’avoir laissé admirer son œuvre avant de chasser toutes pensées tordues qui auraient pu venir à son esprit. Un homme étant un homme, croyez-moi, il en avait pas mal de ce genre de pensées. Évidemment, étant pas mal expérimenté, Casey rinça ses yeux avec la plus grande subtilité. En fait, il y avait de grandes chances que son interlocutrice ne s’en rende même pas compte. C’était généralement comme ça; un pouvoir de Delta… ou de womanizer expérimenté, simplement.
    « Je t'en pries entre ! » Il hocha la tête avant de la remercier et de simplement mettre les pieds à l’intérieur de la demeure. En fait, c’était plutôt embarrassant de se ramasser aussi près d’elle. Si la Iota avait été n’importe qui d’autres ça n’aurait pas posé de problèmes, s’ils avaient été quelque part d’autre non plus, mais là, dans la maison de son père, elle en maillot de bain… C’était vraiment inconfortable. Il se racla doucement la gorge avant de détourner le regard pour observer le décor. « Mon père n'est toujours pas arrivé... Tu veux quelque chose à boire pour patienter? Je ne sais pas du tout quand est-ce qu'il sera là. » Son regard revint aux yeux de la jeune femme. Il s’apprêtait à lui dire non, que ça allait et qu’il pouvait attendre Alberto Mattucci dans sa voiture mais n’eut malheureusement pas le temps d’ouvrir la bouche que la jeune femme s’exclamait « Hm, je reviens dans deux minutes même pas, ne bouge pas ! »
    Et tandis qu’elle se pressait en haut des marches, le jeune homme ne se gêna pas pour zyeuter le derrière de la jeune femme. Et encore une fois, merci mon Dieu.


    Une douzaine d’années plus tôt

    « Je suis certaine que vous vous entendrez très bien. N'est-ce pas Casey? » C’était ce que sa mère avait osé dire. Évidemment, le gamin l’aurait bien démenti s’il n’avait pas risqué de se ramasser pendu au plafond s’il disait un mot de travers. Il était effronté et farouche, mais pas suicidaire, rappelez-vous en. Même si son silence lui avait valu un pressage d’épaule un peu insistant, c’était mieux que la corde et le plafond, oui. De toute façon, Aidan le débarrassait du fardeau sur deux pattes bien assez vite.
    Il tenta tant bien que mal de rester là, de se faire tout petit pour que les adultes le laisse tranquille, mais non, un enfant était toujours dans les pattes de leurs aînés. « Casey, va donc jouer avec Aidan et Abigail. » Non! Fut la première réponse qui vient en tête du garçon, mais le ton que son père avait utilisé ne laissait point place à la discussion. Penaud, il se dirigea vers la salle de jeu sans pour autant y entrer. En fait, de la porte, il observa son petit frère et la nouvelle venue jusqu’à réaliser que la petite fille tenait dans ses mains sa nouvelle Gameboy Advance. Il se précipita vers les deux autres pour arracher la console portable des mains de l’Italienne. « C’est à moi! Tu touches pas à mes trucs! » Le garçon sorti ensuite de la salle pour se précipiter dans sa chambre où il jeta sa propriété dans un coin de celle-ci – avant de l’oublier pour au moins les 6 prochains mois; après tout, Casey était plutôt du genre à jouer dehors qu’à jouer à des jeux vidéos – bien s’entendre que sa mère avait dit? Pfff, pas dans cette vie en tout cas.


    Présent

    Abigail venait à peine de disparaitre en haut de l’escalier lorsque Casey sorti son téléphone et composa le numéro de l’ami à son père. Pris dans le trafic, lui expliqua l’homme et tandis que le New-Yorkais proposait de l’attendre dans la voiture, Alberto insista pour qu’il l’attende à l’intérieur : « De toute façon, Abigail est à la maison, elle te tiendra compagnie le temps que j’arrive » avait-il dit avant de raccrocher. Il retint un soupir d’exaspération tandis que la jeune femme en question redescendait un peu plus vêtue que quand elle était montée.
    Résigné, le Delta la suivit dans la cuisine. « Jus d'orange, jus de pomme, jus de raisin, thé, café? Tu risques de mourir de soif si tu ne bois pas avec ce soleil »


    Une douzaine d’années plus tôt

    « Jus d’orange, jus de pomme, jus de raisin? » Casey se précipita vers le comptoir de la cuisine lorsqu’il entendit la voix de sa mère. Il avait passé l’après-midi au parc à jouer avec Jayson et King. Aidan, Quinn et… la teigne étaient là mais il ne s’était pas vraiment occupé d’eux. Il aimait bien Quinn, mais elle n’aimait pas vraiment jouer au football, c’était donc dans ces moments que sa cousine n’avait aucun intérêt pour lui! Enfin, tout ça pour dire que lorsqu’ils étaient rentrés à la maison, Casey mourrait de soif, mais… l’intruse le devança. « Abi, tu veux quoi, ma chérie? » Ma chérie? C’était déjà une chose de lui voler son espace vital, mais en plus, il fallait qu’elle lui vole sa mère. Pff, qu’elle retourne en Italie celle-là! « Moi je veux du jus de raisin » clama-t-il assez fort pour les faire sursauter. Son regard se posa sur les carafes de jus, puis glissa vers Abigail et sa robe aux couleurs claires… Tiens donc…
    Immonde. Tout comme elle.


    Présent

    « Du jus de raison s’il-te-plait » C’était ce qu’il y avait de plus proche de vin, et franchement, il ne dirait pas non à une coupe du breuvage alcoolisé à ce moment précis.
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MessageSujet: Re: Abi&Casey in "& on that day, I could swear we were grown ups" Abi&Casey in "& on that day, I could swear we were grown ups" EmptyMar 9 Juil - 22:54


Time passes but memories remain. Sometimes.
Casey & Abigail.

 



Le voir ici, chez elle, était quelque chose qui faisait sourire Abigail. Qui aurait cru qu'un jour ces deux là se retrouveraient à nouveau réunis sans aucune autre compagnie autour? La Iota n'y aurait jamais pensé. Ce garçon était ce qui constituait son pire cauchemar lorsqu'elle était arrivée à New York et elle avait mis beaucoup de temps à se remettre de son comportement ingrat avec elle. Longtemps elle s'était demandée qu'est-ce qu'elle avait bien pu lui faire pour qu'il se comporte de telle façon à son égard. Elle n'avait fait que venir passer quelques semaines chez lui, sans essayer pour autant de prendre sa place auprès des Morello.


Douze années plus tôt


Alors que les Mattucci venait à peine d'arriver, Aidan avait déjà tiré par la main la petite brunette qui manqua de lâcher sa poupée en chemin tant le garçon l'avait embarqué par surprise. Abigail se sentait dores et déjà à l'aise à ses côtés grâce à sa gentillesse et à son sourire qui ne le quittait pas une seconde, à l'opposé de son grand frère qui avait la même expression que si on avait refusé de lui acheter une glace au chocolat. Le plus jeune l'emmenait alors jusqu'à leur salle de jeux qui paraissait immense aux yeux de l'italienne. Respectueuse, elle n'osait pas fouiller dans tous les bacs et attendait que son nouvel ami ramène de quoi s'occuper. Abi en profita tout de même pour jeter un petit coup d’œil à la pièce pour voir ce qu'ils avaient comme jouets. Aidan la coupa alors dans sa contemplation en lui tendant une gameboy et en lui annonçant qu'ils joueraient à un jeu dont le nom était inconnu de la nouvelle arrivée. Et ce n'est qu'après deux minutes de jeu qu'on vint couper Abigail en plein rire en lui prenant des mains la console violemment. « C’est à moi! Tu touches pas à mes trucs! » dit la tornade aux yeux clairs avant de partir aussi vite qu'elle n'était venue. Aussi choquée que le frère de l'intéressé, Abigail ne savait même pas comment réagir.

Et ce n'était que le début...

Présent


Le verre posé sur la table, Abigail attendait que l'invité d'Alberto réponde à sa question. En y repensant, leur avenir avait été tout tracé. Autant à Casey qu'à elle. Lui allait reprendre les affaires de son père tandis qu'Abi avait la chance de pouvoir faire ce qu'elle désirait plus tard. De ce côté, elle n'avait jamais eu de problème avec sa famille, ayant une liberté totale mais elle n'était pas pour autant tranquille. Notamment du côté de sa mère qui voulait le meilleur pour sa fille, et peut-être trop d'ailleurs. Déjà lorsqu'elle était petite, elle l'avait inscrite dans des clubs de sports, des cours de dessins, et tout un tas de choses qui n'avait jamais emballé plus que ça la descendante des Mattucci. Et quand elle arriva à un âge plus mature, Aslinn s'amusait à tenter de trouver un compagnon à sa fille. Alessandra, sa cousine, n'avait jamais réellement compris sa tante quant à son envie de caser sa fille si jeune. La peur de ne pas pouvoir dire son avis peut-être, ou la peur qu'elle devienne grand mère trop tard? Rien qu'à cette pensée, Abigail avait un petit rictus. Des enfants, à 21 ans, et puis quoi encore? D'autant plus avec un homme avec qui elle n'avait pas de relation naturel? Quelle horreur. Soudain « Du jus de raisin s’il-te-plait » coupa Abigail dans ses pensées et lui fit relever la tête vers Casey. Le temps d'un instant elle l'avait presque oublié, et pourtant il était bel et bien face à elle, à attendre son breuvage. Du jus de raison tiens donc, ça lui rappelait quelque chose alors qu'elle prenait la bouteille dans le frigo...


Douze années plus tôt


Cela faisait quelques jours que les Mattucci s'étaient installés chez les Morello et la relation entre Casey et Abigail était toujours au point mort. La petite n'avait rien contre lui lorsqu'il ne s'attaquait pas à ses poupées ou encore à ses cheveux. Mais ce jour-là, il s'était attaqué à autre chose... Abi avait enfin fait la connaissance des cousins des frères, Jayson, King et Quinn, qui était un peu plus féminine qu'elle et qui ne voulait pas jouer au foot. L'italienne aux origines irlandaises voulait bien participer au jeu mais c'était sans compter le regard noir de Casey lorsqu'elle avait commencé à dire qu'elle voulait bien jouer avec eux. Elle s'était donc résignée à jouer un peu plus loin avec Quinn et Aidan qui était toujours aussi gentil avec elle. Ce n'est que lorsque la mère de Casey et Aidan les appela pour s'hydrater que les deux groupes d'enfants se rejoignirent. Ils arrivèrent tous en courant, assoiffés. Doucement, la mère des garçons se pencha au dessus d'Abigail pour lui demander ce qu'elle voulait. Insouciante, la petite sourit à l'adulte et demanda un jus de pomme en tendant un verre, pressée de rafraîchir sa gorge.Une fois servie, elle but une gorgée avant de demander d'un ton enfantin « Merci, est-ce que vous savez où est mon pa... »

CRASH

Suivi de la voix stridente de la mère des deux frères qui criait « OH MON DIEU ABIGAIL CA VA ?! » . La concernée avait les fesses sur le sol, la robe tâchée de divers jus de fruits et son visage était hourdé de larmes dut à la douleur qu'elle ressentait au pied droit.. En effet, alors que les carafes avaient mystérieusement glissées du comptoir, elles avaient atterri sur les pieds de la petite. Un bout de verre s'était alors planté dans son pied. Ayant entendu les cris, les pères de famille ainsi que la mère d'Abigail avaient accouru jusqu'à la cuisine et Alberto avait pris sa fille dans ses bras tout en faisant attention à son pied. La fin de l'après midi s'était passé à l'hôpital pour les Mattucci dont la fille garda une belle cicatrice sur le pied comme souvenir...


Présent


Tout en versant le jus de raisin dans le verre qu'Abigail venait de sortir à l'attention de Casey, elle regarda la cicatrice sur le dessus de son pied droit qui faisait environ quatre centimètres. Elle se souvenait parfaitement de cette fin d'après midi passé à l'hôpital avec ses parents qui, tout comme elle, ne comprenaient pas ce qu'il s'était passé. Il était impossible que ces carafes soient tombées sur elle sans que quelqu'un ou quelque chose l'ait provoqué... mais la santé de la petite avait été bien plus important que la recherche de la cause de cet accident. Avec le temps, la nageuse avait un peu suspecté l'aîné des frères Morello. Elle ne voyait pas d'autre protagoniste possible. Mais c'était du passé tout ça et elle ne se voyait pas venir vers lui pour lui dire qu'elle le remerciait de cette belle cicatrice qui l'empêchait de mettre des talons ouverts sans qu'elle ait l'impression que tous les regards se posaient sur sa balafre. Cependant elle n'avait aucune amertume à son égard et qui plus est, il ne devait même pas s'en souvenir...
La Iota tendit ensuite le verre au jeune homme et reprit la clémentine qu'elle avait commencé à éplucher un peu plus tôt. Elle s'appuya contre le comptoir face à Casey et le regarda tout en mangeant le fruit qu'elle avait entre les mains. Ses parents lui avaient toujours appris qu'il fallait s'occuper des invités comme il se devait, et bien qu'en réalité, le Delta était un compagnon d'université, elle se devait de le mettre à l'aise. Son regard se posa rapidement sur un cadre accroché sur le mur à droite de Casey qui renfermait une photo d'eux. Non pas eux deux seuls, il aurait fallu attaché le garçon à une chaise pour qu'il accepte de faire une photo avec elle à cette époque, mais des quatre Morello et des trois Mattucci. Le père d'Abigail et celui d'Aidan et Casey étaient derrière, se tenant par les épaules avec un grand sourire sur le visage, tels deux compagnons de la vieille école qui se retrouvaient ; les femmes étaient à côté de leur mari respectif et tandis que la mère de Casey tenait d'une main l'épaule droite de son fils, Abigail faisait un câlin à Aidan qui était au milieu. Ils avaient tous le sourire mis à part celui qui se trouvait avec elle dans la cuisine qui devait certainement râler du fait de se retrouver sur la même photo qu'elle. Ils avaient pris cette photo juste avant le départ des Mattucci dans la maison qu'ils avaient réussi à se payer enfin après plusieurs semaines chez leurs amis.


Douze années plus tôt


« Merci pour tout mon ami, dès que nous serons bien installés, nous vous inviterons sans fautes ! Et j'y tiens ! » annonça Alberto tout en offrant une accolade à son ami de longue date qui avait tant fait pour lui et sa famille depuis leur arrivée. Abigail elle, s'amusait à sauter sur le dos d'Aidan tout en l'étranglant à défaut de vouloir lui faire un câlin. Elle savait qu'ils se reverraient vite, très vite, mais elle avait passé des semaines géniales à ses côtés, il l'avait directement accepté et l'avait toujours aidé lorsqu'elle se retrouvait dans des situations embarrassantes à cause de Casey qui lui, restait dans son coin durant ces au revoirs. L'italienne descendit alors du dos de son ami qui était prêt à tomber au sol et se mit face à lui pour lui faire un bisou sur la joue avec un grand sourire « Merci beaucoup Aidan de m'avoir prêter tes jouets et d'avoir bien voulu jouer avec moi. Tu es très gentil et tu es mon ami ! » . Des paroles enfantines, peut-être niaises, mais vraies. Georgio proposa ensuite de prendre une photo afin d'immortaliser ce moment et c'est sans surprise que tout le monde accepta, emballé par cette idée. Abigail et Aidan coururent jusqu'à leurs parents tandis que Casey traînait des pieds en marchant presque à reculons avant que sa mère vienne le chercher en le menaçant d'envoyer son père à sa place. Le père Morello demanda à une passante qui promenait son chien si elle voulait bien les prendre et alla s'installer aux côtés de sa famille ainsi que ses amis.
Quelques minutes plus tard, Abigail et ses parents montèrent dans un taxi en faisant de grands signes d’au revoir. La petite fille jeta un regard à Aidan tout en lui faisant un dernier sourire puis elle posa ses yeux sur Casey avant que la voiture ne tourne dans l'allée.


Présent


Il lui en avait fait baver, c'est vrai, mais au fond, elle l'avait toujours apprécié. Et elle comprenait parfaitement pourquoi autant de filles pouvaient craquer pour lui aujourd'hui. Son visage présentait toutes les caractéristiques qu'un homme désirait : des yeux bleus profond, une mâchoire forte, une barbe légère qu'il laissait poussé tout en l'entretenant, des lèvres finement pulpeuses. Oui, c'était vraiment un bel homme, digne d'un Delta à vrai dire.
Afin que l'atmosphère ne devienne pas pesante, la jeune femme finit par parler, tentant de faire passer le temps en parlant de tout et de rien « Sinon, tu fais quoi à Berkeley? Comme études je veux dire. » Nul. Nul nul nul. Mais c'est tout ce qu'elle avait trouvé à demander. La situation était plutôt délicate. Elle n'avait jamais eu de lien avec lui, ou alors si mais il était plutôt négatif, et c'était la première fois qu'elle se retrouvait face à lui réellement. En attendant que ce dernier réponde à sa question quelque peu bateau, Abigail lui fit signe de la suivre pour qu'ils aillent se poser dans le jardin derrière la maison, là où elle lisait juste avant. Il y avait encore son livre de posé sur la petite table à côté de son transat avec son verre de jus d'orange à moitié plein. Elle se posa alors dessus en invitant Casey du regard à s'asseoir sur celui juste à côté. Le soleil tapait sur leur peau et tout ce que voulait Abigail à cet instant était de sauter dans la piscine qui n'était qu'à deux pas d'elle, mais elle se retint. Déjà qu'elle avait accueilli le garçon à moitié nue alors aller dans l'eau pour en ressortir les vêtements trempés... manquerait plus que son père débarque à ce moment et il penserait à un concours de t-shirt mouillé. Qui plus est, Abi connaissait très bien la réputation de Casey bien qu'Aidan avait tendance à défendre son grand frère. Mais un Delta reste un Delta, et Casey en était un pur. « J'ai appris que toi et Léo sortiez ensemble, félicitations ! Elle va bien? Ça fait un moment que je l'ai pas vu. » il est vrai que c'était ce qui tournait en ce moment. La Iota connaissait bien la demoiselle, depuis l'adolescente en fait. Elles s'étaient rencontrées alors que l'une attendait l'aîné et l'autre le cadet et avaient discuté ensemble pour patienter. Elles n'étaient encore que des adolescentes à cette époque, mais après avoir vécu de nombreux événements ensemble, elles s'étaient forgées une relation solide. Savoir que Léo pouvait sortir avec Casey enchantait Abigail, du moment qu'il n'allait pas voir ailleurs en même temps et brisait la Bêta... En parlant de relation amoureuse, la nageuse jeta un rapide coup d'oeil à son portable qui était restée sur la table avec ses autres affaires et vit qu'Erwan n'avait toujours pas répondu à son texto. Elle lâcha un soupire discrètement avant de reporter son attention sur le jeune homme face à elle.

@destiny.
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