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"Stand there and look into my eyes and tell me that all we had were lies"

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MessageSujet: "Stand there and look into my eyes and tell me that all we had were lies" "Stand there and look into my eyes and tell me that all we had were lies" EmptySam 16 Mar - 18:48


" Springbreak 2013 -Whistler Blackcomb "
« But you’ll always be my hero, even though you've lost your mind. » Au dessus des montagnes le soleil commençait doucement à se coucher, à disparaitre dans cet amas de neige aussi merveilleux que fantastique. Ce paysage était beau, pur, et presque trop parfait, Rosenbach restait bouche bée devant tant de perfection, d’autant qu’elle avait eu le malheur d’apprendre il y a quelques semaines que la perfection n’existait pas; c’était juste un concept stupide pour faire rêver les gens. Le retour à la réalité était la chose qui lui avait faite le plus de mal, c’était pire qu’une chute de dix étages, ce n’était pas physique mais psychique. Les douleurs du corps sont plus supportables que celles de l’âme. Anéantie durant quatre longues semaines elle avait du apprendre à se relever, seule, à aller de l’avant, seule, à grandir. Elle ne pouvait donc pas avoir tout ce dont elle rêvait, pas de bonheur, pas de fins heureuses, juste le néant, la neige et les souvenirs. Elle avait mit beaucoup de ses espoirs dans ce springbreak, le premier consistait à tourner la page, à l’oublier. Loin de San Francisco elle avait cru que les choses seraient plus simple, qu’il ne la suivrait plus comme son ombre, que dans sa tête la voix de l’Epsilon ne résonnerait plus; encore une fois elle s’était trompée sur toute la ligne, oubliant ce foutu destin qui ne cessait de la traquer. Elle se souvenait de son arrivée ici, de la joie de retrouver Andrew son meilleur ami, lui qui ne l’avait jamais trahi, sauf qu’il y avait Ebony. Cette dernière n’était pas décidée à laisser Eileen toucher à un seul cheveux des deux hommes de sa vie, la belle marquait son territoire sans retenu, annonçant la couleur de la suite du séjour. Elle avait reçu ce message de Nathanael également, qui lui annonçait qu’il ne viendrait pas au springbreak, elle se voyait déjà tenir la chandelle à ce merveilleux petit couple, elle était à deux doigts de partir pour Vegas. Au moins dans la ville du vice elle était à sa place, sous la chaleur irradiante du Strip, tout en haut du Wynn, parcourant les tables de poker, elle redevenait l’invincible et froide Eileen. -Tu sais Jayan, celle qui a encore des étincelles dans les yeux et ce sourire enfantin pour lequel on pourrait faire n’importe quoi, celle qui a des blessures mais encore de l’espoir, cette même fille qui à écrit sur ce bout de papier sur le toit du bal. Pas cette garce que tu as vu dans le couloir, pas celle qui était habillée comme une trainée planquée derrière son masque dans un jeu permanent de provocation et de séduction, telle une bourgeoise arriviste, la pire des putes de Berkeley-. Il avait fallu qu’il vienne, qu’il entre dans ce chalet avec ses valises à la main, et elle avait immédiatement compris que le destin ne la laisserait jamais tranquille. Dans leur cas, dans leur histoire il n’était pas question de hasard, de chance ou de coup du sort, c’était le destin, lui et lui seul. Il jouait avec eux, et elle finissait par croire que tout était écrit d’avance, le début comme la fin. S’il était tombé dans son chalet c’était uniquement pour l’achever une fois de plus maintenant qu’elle recommençait à sortir la tête hors de l’eau. Il n’avait aucune idée de ce qu’elle avait vécue durant ces quatre semaines, il ne savait pas ce qu’elle avait ressentie, seule et prisonnière de son image, le coeur en morceaux. Elle ne voulait pas que ça recommence, elle ne voulait pas entendre de nouveau sa voix qui a chaque paroles creusait un peu plus son tombeau, elle avait choisie la solution de facilité pour une fois, elle avait fuit, mais il était la, la suivait. Un cauchemar qui ne se finirait jamais, des explications qu’elle ne voulait même pas avoir avec lui, plus maintenant. Elle lui avait déjà dit toute la vérité à Berkeley, il n’y avait plus de secrets, plus de mensonges, plus de zones d’ombre, il savait tout ... et il s’en fichait. Il n’y aurait plus de moments de complicité, de slows, de tendresse, de compassion. Elle avait cru en lui, en eux, mais il n’y aurait rien de plus. Oui, elle aurait voulu que leur histoire dure plus longtemps, qu’ils parviennent à surmonter ça, mais comment ? Ses bras contre son corps, ses paroles rassurantes, son odeur enivrante, son unique baiser, elle voulait les retrouver. Si on lui demandait d’écrire son souhait le plus cher dans l’immédiat pour le mettre dans une boite métallique elle savait exactement quoi écrire dessus. « Retrouver Jayan ». Les espoirs enfouis écrits sur un simple bout de papier se réalisent t’ils ? Suffit il d’y croire, de le vouloir suffisamment fort ? ou tout est il déjà joué d’avance ? Le destin à trois coups d’avance, qu’importe ses actes, ses paroles ou ses choix. Se penchant, elle laisse tomber ses vêtements sur le sol, attrapant son maillot de bain et une serviette, son reflet dans le miroir lui montre encore et toujours la même image. Une jeune femme blonde d’un mètre soixante quinze, un corps parfaits, des jambes à se damner, des cheveux blonds délicatement relevés. Sauf que ce regard bleu azur vient tout gâcher, ne dégageant que tristesse, profonde déception, désespoir, plus d’étincelles pétillantes. Pourtant en y repensant bien cette journée n’était pas si mauvaise, Andrew était à ses cotés toute la matinée. Skiant sur les pistes de la station, ski Chanel au pied elle ne peut pas nier s’être amusé. Il a su la faire sourire, trouver les mots pour qu’elle l’oublie un instant, le vent dans les cheveux, la neige sous ses pieds, faire le vide. A midi elle avait retrouvé Seth, son ami Delta pour manger un morceau au restaurant d’altitude. Elle appréciait beaucoup la compagnie du jeune homme, mais à petites doses seulement. Ils s’était rencontrés à Vegas deux ans plus tôt et elle lui avait offert le vingt et unième anniversaire le plus parfait qui soit, ils s’étaient quittés en bons termes et elle était contente de le retrouver à Berkeley. Seth étudiait la géopolitique, tout comme Jayan, elle avait cru comprendre qu’ils s’entendaient bien, et évidemment il avait fallu que ce dernier apparaisse dans la conversation. Pourquoi était elle devenue au cours de ces derniers mois indissociable de Jayan, pourquoi ne pouvait on pas parler de lui sans parler d’elle et inversement ? Ils avaient eu l’air si proches que ça aux yeux de tous ? C’était l’arnaque du siècle, le mensonge de l’année, ils avaient dupés tout le monde, car à présent ils n’étaient plus rien, ils n’y avait plus d’eux, sans lui elle n’était rien. Ca avait été aussi beau qu’éphémère, fragile comme un flocon de neige qui avait fini par fondre sous les premiers rayons du soleil, c’était cet espoir vain auquel on s’accroche. Elle descendit les escaliers du chalet lentement, un jacuzzi lui ferait le plus grand bien après cette journée, de la relaxation enfin. Se retrouver seule face à ce paysage époustouflant, seule face à elle même. Entrant doucement dans l’eau brulante, elle prit une longue inspiration, fermant les yeux. il était partout constamment, qu’elle ferme les yeux ou qu’elle les garde grand ouvert, il occupait le fil de toutes ses pensées, de nouveau il redevenait le centre de son univers, mais méritait il seulement d’occuper cette place ? Elle le défendait encore et toujours comme au premier jour, elle refusait que quelqu’un s’en prenne à lui malgré les horreurs qu’il lui avait faites, et elle se sentait d’autant plus stupide et fragile. Pourquoi lui avait elle répéter au combien elle tenait à lui, pourquoi lui avait elle dit qu’elle aurait voulu l’aimer, maintenant il savait qu’elle était fragile, plus jamais il ne pourrait la voir autrement. Dans l’eau brulante, dans les bulles, elle espérait trouver des réponses à ses questions, certaine d’être au calme. Le soleil disparaissait, Andrew et Ebony étaient partis au restaurant en duo, Jayan avait surement des projets bien plus intéressant que de tenir compagnie à Rosenbitch. Les yeux à demi-clos elle attrapa la bouteille de champagne posée sur le rebord et s’en servit une coupe. Dans un calme des plus total elle observa le soleil s’éteindre, comme le dernier espoir qui disparait, et tout ce qui lui venait en tête c’était The Scientist et ses paroles maudites, comme écrites depuis toujours, comme un avertissement. Les questions de science, de science et de progrès ne parlent pas aussi fort que mon coeur. Dis-moi que tu m'aimes, reviens me hanter et je cours vers la case départ. Elle était devenu accro à son regard, à ses paroles, il était la pire de toutes les drogues qu’elle avait pu gouter, car celle ci était impossible à sevrer. Elle porta délicatement sa coupe jusqu’à la commissure de ses lèvres, et même si c’était difficile à avouer elle aurait voulu qu’il soit la pour finir cette bouteille avec elle. Qu’importe ce qu’il avait pu lui dire ou lui faire, elle avait de prendre sur elle pour tenter de lui pardonner, s’il faisait le premier pas, s’il lui montrait qu’il regrettait, qu’elle comptait pour lui, que la place qu’elle méritait dans sa vie était à la hauteur de ses espérances. Il avait dit qu’il valait mieux être seul que mal accompagné, elle ne le pensait pas ... rien n’était pire que d’être loin de lui, de voir entre eux un gouffre se creuser chaque jour un peu plus. Etre seule elle l’avait très bien vécue dans son enfance et ça n’avait rien de comparable au fait d’être sans lui. Elle retira doucement la pince dans ses cheveux, sa crinière blonde tomba sur ses minces épaules, elle était belle et personne n’aurait pu se douter un seul instant que Rosenbach était si fragile dans le fond, qu’elle avait un coeur, et qu’il battait pour lui.
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MessageSujet: Re: "Stand there and look into my eyes and tell me that all we had were lies" "Stand there and look into my eyes and tell me that all we had were lies" EmptySam 23 Mar - 23:03



Le courage n'est qu'un sentiment plus fort que la peur.
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Son père lui disait : « quand tu ne peux pas envisager une situation dans sa globalité, aborde la étape par étape. Chacune te paraîtra envisageable et l’addition de petits succès te conduira jusqu’au bout que tu t’es fixé. » C’est ce que le jeune homme essayait de faire, suivre ce conseil, pour retrouver une amitié. Certes, rien n’était gagné d’avance et il ne fallait pas longtemps à l’homme pour le remarquer. Après cette discussion dans le couloir des chambres de la confrérie, il avait décidé de lui laisser du temps, lui laisser de l’espace. Eileen avait besoin de respirer. Elle avait besoin de digérer ce mauvais souvenir qui était à la surface de leur relation. Du moins, s’il en restait une, de son point de vue, de son côté. Si un jour, elle arrivait à lui pardonner et à revenir sur ses pas. Briser le silence. Se retrouver. S’apprécier et profiter. C’est ce que le jeune homme souhaitait. Réalisant, qu’elle lui manquait. Entendre son rire. Partager quelques anecdotes autour d’un verre. Il avait osé l’imaginer, en rêver, en la voyant dans ce chalet. Comme si le temps pouvait s’arrêter et leur laisser la chance de s’expliquer, d’arranger cette situation, de recoller les morceaux. Elle dormait à peine, à quelques mètres de lui. Alors, il fermait les yeux et la voyait. Il arrivait à dessiner les traits de son visage, à assembler tous ces détails qui font tout son charme. Aucun homme ne pouvait lui résister et Jayan n’oubliait pas ses révélations qu’elle lui avait confiées. Il ne pouvait pas les effacer de sa mémoire, même si ça aurait plus simple. Il ne pouvait pas. Ce n’était pas lui. Le jeune homme ne pouvait pas prendre la sortie de secours. Il devait faire face à cette réalité, à cette vérité. Il les acceptait mais, il ne souhaitait pas la blesser, détruire une seconde fois, ses espoirs. Ayant déjà fait quelques ratures, sur ces feuilles de papiers, dans ses histoires passées, le jeune homme connaissait les dégâts des sentiments et l’ampleur qu’ils pouvaient prendre dans une vie. Ils peuvent tout effacer, nous donner davantage de force. Ils nous rendent invincible. Enfin, c’est ce que l’on croit, parce que l’amour rend idiot et aveugle, dans la plus part des cas. Il suffit d’une hésitation, d’un faux pas, d’une séparation pour en prendre conscience mais, surtout pour retrouver la vue. Il n’y a jamais que des bons côtés. Il y a toujours un prix à payer et il ne voulait pas qu’elle paie le prix fort. Jayan voulait la préserver et la protéger. Seulement, il ne pouvait pas lui dire. Il ne voulait pas être un égoïste. Il ne souhaitait pas qu’elle pense, que ses pensées sont des excuses pour ne pas l’apprécier, pour ne pas l’aimer. Et c'est étrange, il se persuade chaque jour que les liens et les sentiments que l'on éprouve les uns pour les autres sont indestructibles et survivront à tout. C’est là où il fait fausse route. Il ne faut jamais perdre de vue que rien n'est acquis dans la vie. Pas même la fortune, la réussite, le talent, le bonheur... et encore moins les gens qui nous entourent. Il pensait sincèrement que l'affection, la tendresse et l'attachement suffisaient pour garder les gens auprès de soi toute une vie. Mais il se trompait, et c'est encore quelque chose qui l'étonne aujourd'hui, mais il ne faut jamais oublier que la personne que vous aimez le plus au monde peut à tout moment vous tourner le dos, ne serait-ce que pour un mot de trop ou un petit malentendu. Alors, en aucun cas, il ne voulait aggraver la situation. C’était déjà assez tendu entre eux, qu’il en était même venu à lui poser cette question. Si la jeune femme ne souhaitait pas de lui sous ce toit, entre ces murs, il suffisait qu’elle le dise. Sans hésiter, il aurait retroussé chemin, sans lui en vouloir. Il l’aurait comprise. Il aurait juste fait avec, parce qu’on récolte ce que l’on sème. Pourtant, demandez à n'importe qui ce qu'il attend de la vie. La réponse est simple et se résume à être heureux. Mais c'est peut-être cette attente, la quête même du bonheur, qui nous empêche de le trouver. Peut-être que plus on essaie d'atteindre le bonheur, plus on s'embrouille les idées. Au point de ne même plus se reconnaître. Alors on continue à sourire, et on essaie de toutes nos forces d'être les gens heureux qu'on voudrait devenir. Jusqu'à ce que, tout d'un coup, on comprenne. Le bonheur est déjà là. Pas dans nos rêves et nos espoirs, mais dans ce qu'on a déjà. Le confortable, l’amitié. Pour Jayan, c’était dans le regard d’Eileen. Allongé sur son lit, il le réalisait. En trouvant le sommeil et la paix, il le savait en secret. La jeune femme est tout ce qu’il souhaitait en ce moment. Retrouver ce précieux qu’il avait perdu, totalement par sa faute. Jetant cette bouteille à la mer. Piétinant ses sentiments. Il avait commis beaucoup trop d’erreurs. Il avait passé la journée à l’extérieur. Le jeune homme souhaitait fuir les tensions du chalet. L’air frais ne pouvait qu’être bon. Au début, il songeait à rejoindre les pistes de ski. Puis, il était passé devant ce bar. Il s’y était arrêté. Ne dérogeant pas à la règle, il avait pris un whisky, qui pour la première fois, avait un goût amer. Assis à cette fenêtre, il réalisait ce qu’il ressentait. Il comprenait ces incohérences et les raisons de cette déchéance l’autre soir. Eileen était arrivée dans sa vie sans prévenir et elle s’était livrée à lui. Plongeant son regard et toute son attention, dans le fond de ce verre, les émotions, les images lui revenaient. Il la voyait. Ce visage décomposé. Cette déception. Cette chanson qui aurait pu très bien être une mélodie parmi tant d’autres, se révélait être bien plus importante. C’était un message caché. Jayan poussait ce verre qu’il avait commandé. Il l’éloignait de lui. Il n’en voulait plus. Se perdre dans l’alcool et attendre que les réponses arrivent par elles-mêmes, ce n’était plus possible. Il devait aller les chercher. Il devait défier la vie et non pas l’inverse. La vie ne pouvait plus le défier. Il avait fait ses preuves. Il s’était défendu. Il avait faibli parfois mais, il semblait voir la lumière au bout du tunnel. Il ne voulait plus marcher dans l’obscurité. Il ne le supportait plus et il ne s’imaginait pas la perdre. Alors, pourquoi tourner autour du pot ? Pourquoi rester en arrière et attendre qu’elle se décide à revenir ? Depuis longtemps, très longtemps, le jeune homme quittait un bar sans boire l’entièreté de son verre. Il reprit la direction du chalet et il remarquait que le temps s’était écoulé sans même, en prendre réellement conscience. Il était resté trois heures. Le soleil était couché et la lune avait pris la première place au-dessus de sa tête. Il marchait plutôt vite, avec cette idée en tête. Il espérait la voir. Ouvrant la porte, il respira un grand coup. Il entra sans attendre et sur la pointe des pieds. Remarquant que la veste d’Ebony n’était pas sur le dos de cette chaise, le jeune homme se disait qu’elle était surement sortie avec son larbin de copain. Il monta à sa chambre, sans croiser la moindre ombre. Puis par la fenêtre de sa chambre, il l’a vue. Eileen était présente. Elle était dans le jacuzzi et elle semblait si plaire. La tentation était trop forte. Il enfila son maillot et un peignoir par-dessus. Il descendit les marches par deux. Il était enthousiaste et surtout déterminé, une habitude qui lui avait manqué et un sourire qu’il retrouvait. Jayan allait jouer la carte de la surprise et faire comme s’il se pensait seul. Hasard ou destin, sans aucun doute, se serait son excuse. Il prit le soin de s’accompagner d’une bouteille de champagne. Quand on ment, il ne faut pas se faire prendre et il était hors de question, qu’elle découvre tout cela. Il avait choisi de sortir cette carte et il devait l’assumer jusqu’au bout, coûte que coûte. Son objectif premier était de renouer le contact, raccroché les deux cordes, pour ne faire qu’une. Ne plus attendre et foncer, quitte à se confronter à un mur. Il devait essayer. Au moins, lui prouver, lui rappeler, qu’elle compte et que rien n’a changé. Il y a des hauts et des bas. Des disputes et des réconciliations. C’était l’heure de se réconcilier. Alors, qui dis mieux ! Se retrouvant face à Eileen, il cachait son jeu et ses idées. Il jouait l’étonné. « Je ne savais pas qu’il était déjà occupé. Je peux me joindre à toi ? » ajouta-t-il avec beaucoup de maladresse. Puis, il leva la bouteille qu’il tenait en main. Au pire, les bulles du champagne pouvaient être considérées comme son pass. Il essayait d’obtenir son approbation et avec délicatesse. Ne cherchant pas à la brusquer, à aggraver davantage les tensions qui les tenaient éloignés. Il laissait tomber ses yeux, dans les siens. Un sourire timide se dessina sur ses lèvres. Un visage d’enfant, où on pouvait voir l’innocence de cette action, ou presque. Il fit encore un pas. N’attendait qu’un signe pour enlever ce peignoir et se joindre à Eileen. Le temps d’une soirée. La seule chance de pouvoir la récupérer..
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MessageSujet: Re: "Stand there and look into my eyes and tell me that all we had were lies" "Stand there and look into my eyes and tell me that all we had were lies" EmptyDim 24 Mar - 2:11


" Springbreak 2013 -Whistler Blackcomb "
«Hey, do you remember how we would stay up all night talking ‘bout a destiny. » Il parait que l’amour est le plus beau sentiment du monde, qu’il vous fait perdre la tête, qu’il vous rend encore plus vivant. Eileen ignorait tout de l’amour, de son pouvoir, c’était un des rares terrains sur lequel elle ne s’était jamais aventurée. Par peur de l’inconnu peut être, mais très certainement par peur d’être déçue, et de se retrouver seule à la fin, perdue au milieu de la foule. Son coeur elle ne l’avait jamais confié à personne avant lui, elle ne l’avait jamais ouvert. Elle en avait précieusement gardé la clé durant dix neuf longues années, avant de la lui donner lors du bal sur ce toit. Dans ses yeux elle avait vu ce après quoi elle avait toujours couru, il était la perfection. Elle avait eu l’impression qu’avec lui les choses seraient différentes, plus simples, plus réelles, qu’ensemble ils seraient toujours plus fort. Elle ignorait comment elle avait pu s’attacher à lui si intensément en si peu de temps, mais désormais ça lui apparaissait comme une évidence, il était le souffle qui lui manquait, il était la lumière qui éblouissait l’obscurité, il était celui qui avait tout remis en question. Avant de le rencontrer elle avait cessé de croire aux princes charmants, elle se complaisait dans les aventures sans lendemains, celles qui étaient là juste pour le plaisir charnel, c’était simple, il n’y avait pas d’attaches, pas de sentiments. A Vegas les nuits s’enchainaient, se répétaient, ça en devenait presque mécanique, ça ne nécessitait aucune réflexion, aucune souffrance. En débarquement dans sa vie, Jayan avait tout chamboulé, plus rien ne serait jamais pareil, il était le cyclone qui avait tout détruit, et lorsqu’elle s’efforçait de tout reconstruire plus rien ne ressemblait à avant. Le paysage avait changé, les endroits rassurants qu’elle connaissait par coeur n’était désormais plus que des souvenirs, elle s’était éveillé dans une ville nouvelle, dans un corps nouveau, un état d’esprit différent. Des marques de son passage dans sa vie elle pouvait en compter des centaines, chaque soir lorsqu’elle fermait les yeux c’était son visage angélique qui apparaissait, son sourire charmeur et ses bras protecteurs, chaque matins lorsqu’elle se réveillait elle se demandait pourquoi il n’était pas à l’autre bout du lit, pourquoi il n’enserrait pas sa taille. C’était le destin qui décidait de ces choses la ? des sentiments, de l’amour, de l’espoir, de la haine ou de la déception ? Elle ne comprenait pas ce qui était entrain de lui arriver, ses sentiments elle ne les avaient jamais ressentis avant, elle n’y avait même jamais cru, mais pourquoi se mentir plus longtemps ? Elle était tombé amoureuse de lui depuis le début et il avait fallu qu’il détruise son coeur pour qu’elle s’en rende compte. Pourtant elle le savait, on s’aperçoit qu’on tient vraiment à quelqu’un au moment ou on le perd. Aujourd’hui face à lui elle se sentait minuscule, ridicule, naïve et elle s’en voulait, à l’intérieur de sa tête et de son coeur c’était des sentiments complément opposés qui s’entretuaient. Elle aurait du le détester après cette soirée devant le club, mais elle en était parfaitement incapable, et à petit feu elle se consumait parce qu’elle en était consciente mais qu’elle refusait de se l’avouer, il ne ressentait pas la même chose. C’était la terrible vérité de l’histoire, pourquoi Jayan voudrait t’il s’engager avec Rosenbitch, en était il seulement prêt ? Avec quelqu’un à la réputation aussi sulfureuse que la sienne, la ou elle leur voyait un avenir il ne voyait que des pages blanches. Ecrire leur histoire elle n’en serait pas capable seule, parce qu’il était la moitié d’un tout. Rien n’était comparable à lui, aux moments qu’ils avaient vécus ensemble, mais elle ne pouvait pas le forcer à l’aimer si il ne voulait pas. Maintenant qu’elle lui avait dit la vérité il était le seul à avoir les cartes en main, le seul à pouvoir sceller le sort de leur histoire, ce n’était plus une question de destin ou de chance. Malgré tout, tant qu’il ne lui aurait pas dit clairement qu’il ne voulait pas, et ne voudrait jamais être elle, qu’il ne l’aimait pas de la même manière qu’elle, elle garderait cette part d’espoir. Elle ne voulait pas de ses excuses, elle voulait des réponses, la vérité, c’était une question qui ne possédait que deux réponses : moi aussi et je suis désolé. Il était son exception, celle qui confirmait la règle, et elle voulait être sa « first lady ». Pour le moment, elle profitait encore du fait de ne pas savoir ce qu’il ressentait pour elle pour respirer et espérer encore, mais elle savait que cela ne durerait pas éternellement, la vérité finie toujours pas éclater tôt ou tard. Depuis quatre semaines elle doutait, elle remettait tout en question, elle avait peur d’aller trop loin, d’en dire trop et de ne pas pouvoir réparer ses erreurs. C’était la première fois qu’elle laissait quelqu’un jouer avec son coeur et elle ignorait encore quelle tournure cela allait prendre, tout dépendait entièrement de lui. Allongée dans le jacuzzi, les yeux clos et une coupe de champagne à la main elle cherchait à deviner les réponses qu’il ne lui avait pas encore donné. Elle imaginait les deux scénarios possibles, elle n’avait jamais été aussi perdue de toute sa vie, et les choses qui auparavant avaient de l’importance n’en avait plus aujourd’hui, il n’y avait plus que lui. - et même si ce n’est pas ce que je veux entendre, je ne désire que la vérité. Qu’importe le temps que ça te prendras, j’attendrais. Il y a des sentiments qui sont plus forts que tout le reste, qui remettent tout en question, et qui nous font douter. C’est un choix, il n’y a que deux réponses et on a pas droit à l’erreur. Le destin ne choisira pas pour toi-. Elle n’était pas prête à lâcher l’affaire pour le moment, si elle devait se battre pour lui elle le ferait. Eileen était perdue dans ses pensées, coupée du monde, de la réalité, mais sa voix qu’elle connaissait par coeur était l’electrochoc, elle ouvrit ses yeux azurs et tourna la tête en sa direction. Devant elle, son corps parfait, musclé, son sourire superbe, sa prestance inégalable, ses traits irrésistibles. Une bouteille de champagne à la main il attendait l’accord de la blonde pour pouvoir entrer à son tour dans le jacuzzi. Son coeur battait de plus en plus fort menaçant de se détacher, elle n’arrivait pas à prononcer le moindre mot, c’était tellement imprévisible. Jamais elle n’aurait pensé qu’il revienne si vite à ses cotés, qu’ils puissent se réconcilier ou repartir à zéro. Elle ne parvenait pas de détacher son regard de lui, esquissant un mince sourire, trouvant la force elle articula finalement. « Evidemment, oui viens ». Pour parvenir à se réconcilier il n’y avait pas de secrets, il fallait que chacun fasse un pas en direction de l’autre. Elle vit un large sourire se dessiner sur les lèvres de Jayan alors qu’il laissait tomber le peignoir sur le sol pour son plus grand plaisir. Elle s’attarda quelques instants sur son corps parfait avant de lui faire de la place dans le jacuzzi. Il s’installa juste en face d’elle et elle n’avait plus besoin de fermer les yeux pour le voir, il était là bien réel. Ils ne se quittaient plus du regard, et ne prononçaient pas un mot, il n’y en avait pas besoin pour qu’ils se comprennent. Ils voulaient tout les deux arrêter de s’entretuer, de se détester, faire une croix sur le passé, recommencer maintenant, ce soir, repartir sur de nouvelles bases, écrire un nouveau chapitre de leur histoire. On voyait de nouveau de petites étincelles se frayer un chemin dans l’azur de ses yeux, elle devait faire très attention à ses prochaines paroles, tout était encore fragile. Devait elle revenir sur les révélations qu’elle lui avait faite, réclamer sa réponse, la vérité, ou étais ce trop tôt ? devait elle mettre de nouveau de l’huile sur le feu, se jeter à son cou, l’embrasser comme jamais ? Elle avait envie qu’il fasse le premier pas cette fois, qu’il lui prouve qu’il tenait à elle vraiment, dès l’instant ou elle lui avait avoué la nature de ses sentiments elle s’était avouée vaincue et lui avait donné toutes les cartes du jeu. Néanmoins elle avait envie de lui dire quelque chose, prenant son courage à deux mains, elle enterrait la hache de guerre, elle venait signer officiellement l’accord de paix. « Tu m’as dis que tu serais là quand j’aurais décidé de tourner la page, de te pardonner. Je crois que je suis prête. J’ai envie de retrouver ce que l’on avait avant, c’était si précieux, tu sais ... il y a des choses, il y a des sentiments qui dépassent tous les autres. ». Mordant sa lèvre inférieure avec un certain charme, elle esquissa un sourire, un sourire vrai, celui du calme après la tempête, du soleil après l’orage, de la première dame qui retrouve son président, d’Eileen qui retrouve Jayan. Doucement elle rapprocha sa main de la sienne pour qu’il la saisisse, pour qu’il ne la lâche plus, elle ne voulait plus qu’il parte, plus qu’ils se déchirent ou se haïssent, elle voulait l’aimer et que les choses redeviennent simples. Elle observa du coin de l’oeil la bouteille de champagne qu’il avait apporté avec lui, et elle attrapa la sienne, ils devaient sceller ce nouveau départ, c’était le springbreak et s’il n’avait pas de verre ils boiraient tout deux à même la bouteille. Levant sa bouteille elle riait pour la première fois depuis quatre longues semaines. « A nous ». Elle redevenait celle qu’il aimait tant, la vraie Eileen, celle qui était meilleure uniquement grâce à lui, celle qui chantait The Scientist en dansant, celle qui devait être protégée, celle qui avait besoin d’un président pour diriger ses sentiments, pour gouverner son coeur. "I wonder how we can survive this romance but in the end, if i'm with you i'll take the chance"
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MessageSujet: Re: "Stand there and look into my eyes and tell me that all we had were lies" "Stand there and look into my eyes and tell me that all we had were lies" EmptyMer 27 Mar - 13:40



Ne regrette jamais. Lorsque c'est bien, c'est magnifique. Lorsque c'est mal, c'est de l'expérience.
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Il ne savait pas de quelle manière l’aborder. Mais, sans essayer, il ne pourrait pas le deviner. Le jeune homme s’était attaché et il ne pouvait pas le nier. Eileen le surprenait. Elle l’intriguait et surtout elle l’étonnait. Il n’y a pas d’explication, pas besoin de justification pour se lier à quelqu’un. Il ne faut pas se torturer ou trop se questionner. Il suffit de laisser le temps faire ce qu’il doit faire. Nous rapprocher. Nous éloigner. Avec les faux pas, les maladresses, les mots qui blessent, il l’avait brisée. Il l’avait chiffonné, comme une de ces feuilles en papier qu’on plie et jette dans la corbeille de notre chambre. Elle était l’une d’entre elles. Une page qu’il avait commencée à rédiger, une histoire qu’il racontait pour finalement, décider d’y renoncer. Un soir, où le moral lui avait filé entre les doigts. Jayan n’avait pas mesuré ses mots, qu’il plaçait les uns derrière les autres. Ils étaient sortis. Ils avaient dévasté tout sur leurs passages. Il ne restait plus rien. Après cette dispute, les deux jeunes gens s’étaient évités, parce que c’était plus simple. Plus facile, que d’affronter cette terrible réalité. Mais, aujourd’hui, il décidait d’arrêter cette mascarade. Il n’en voulait plus. Dans ces bons jours, il regardait droit devant et avançait tout naturellement. On était l’un de ces jours. Loin des tourments du passé et des regrets qu’il pouvait éprouver à présent, il s’était décidé. Il devait l’accoster, discuter. Jayan devait prendre ce risque. Il ne pouvait plus s’en vouloir sans relâche. Il devait récupérer cette page qu’il avait chiffonné. Il devait lui rendre sa beauté et reprendre l’écriture, là où il s’était arrêté. Grand écrivain, à ces heures perdues, il avait toujours une solution. Dans ces moments, où la lumière se faisait faible, que la noirceur troublait sa vue, il attrapait un stylo et racontait. Il se confiait sur ces faces blanches. Il l’avait fait à plusieurs reprises et même si ces instants se faisaient de plus en plus rares, il continuait. Il en avait besoin. Pour avancer. Pour se retrouver. Jayan avait ce don que peu de gens connaissaient. Il avait cette plume facile, pour raconter les plus douloureux moments de sa vie et en faire de belles histoires. Jamais, il ne les avait fait lire mais, il les gardait secrètement cachées dans l’une de ces boites, regroupant quelques souvenirs. C’était pour lui, une façon de s’éclipser de ce monde, de ces silences parfois trop pesant. On a tous besoin de respirer, de tout lâcher pour mieux repartir. Il l’avait fait pendant ces quatre semaines. Il l’avait encore fait, avant de venir jusqu’ici et il se sentait libéré. Il se sentait prêt à la retrouver et surtout à lui rendre cette belle image qu’elle avait de lui, avant ces cris. Certes, on ne peut pas être parfait. Il était loin de l’être et souvent c’est cette réalité qui blessait les jeunes femmes qui osaient s’y attacher, s’y attarder. Derrière ces traits parfaitement dessinés, ce sourire à en faire fondre plus d’une, se cachaient des imperfections. Des cicatrices qui n’ont jamais été soignées. Des blessures qui se transforment en faiblesses et qui le changent. L’être humain doit faire face à certaines marées et certains ouragans. Jayan n’a pas été épargné. Son innocence lui a très vite été enlevée. Le départ et l’absence d’une mère, c’est dévastateur. Il a donc très vite compris que rien n’était acquis. Alors, il est devenu un parfait cavalier. Sur son cheval et portant cette armure, il s’est promis de protéger les siens. D’être à la hauteur et surtout de devenir un homme respectable, parce que c’est ce qu’elle aurait souhaité. Cette mère qui lui a été enlevé. Il le sait et il le sent. Qu’importe son absence et son parfum qu’il ne peut plus sentir, il la voit à chaque fois qu’il croise son reflet dans le miroir. Il remarque sa présence, dans ces yeux qui sont les siens. Décidé donc à se faire pardonner, à retrouver ce qu’ils ont partagé, Jayan allait faire ce premier pas, ici. Ce premier geste qui était décisif, après leur discussion. Savoir si tout était encore possible ou s’il ne pouvait rien récupérer. Savoir si elle était perdue ou s’il pouvait la retrouver, sur ces sentiers qu’ils ont déjà empruntés. Ce bout de chemin, qu’ils ont déjà fait main dans la main. Le jeune homme tentait le tout pour le tout. Il se redressait et c’était la première chose, qu’il souhaitait faire. Celle qui comptait pour lui. Il voulait s’excuser. Tellement. Même si les mots avaient déjà été prononcés et qu’il lui avait laissé cette porte ouverte, cela n’avait pas suffi à la faire revenir. Alors, il effectuait ce second pas et il se disait que rien ne pourrait l’arrêter. Peut-être trop modeste mais, Jayan pensait que rien n’était éteint. Il songeait à cette flemme qui brûlait en eux. Celle qui était le signe de cette amitié bien compliquée mais, qui brûlait toujours. Il voulait y croire. Plus que les mots, qu’un regard ou un remord, il voulait la raviver, la rendre plus forte et plus importante. Il sentait ce besoin de l’avoir à nouveau près de lui. Il se sentait tellement utile lorsqu’ils étaient ensemble, qu’il n’était pas prêt à y renoncer. Pas maintenant et peut-être jamais. Cette amitié, il en avait besoin. Pour aller de l’avant et retrouver cette facilité qu’il a déjà connu, pour écrire sur ces bouts de papier. Cette facilité d’être lui-même, de profiter de la vie et surtout de rencontrer. Pensant qu’elle était à ce moment précis, la seule capable de l’aider. A le soutenir, pour ne plus jamais redevenir cet homme perdu et solitaire qu’il a été. Jayan avait cette folie de vivre qui pouvait faire quelques jaloux. Cette force de toujours sourire dans les moments, les plus compliqués. Il souhaitait retrouver cet homme qu’il était, avant le départ de Camélia. Sans jamais l’oublier mais, pour autant, avancer. C’est donc avec toute cette volonté qu’il se retrouvait devant Eileen, devant ce corps à faire perdre la raison à de nombreux hommes sur cette terre. Pensant à tout, il tenait une bouteille de champagne dans l’une de ses mains. Il la regardait et n’hésitait pas à poser son regard délicatement dans celui de la jeune femme. Se faisant désirer, elle finit donc par l’accepter. Partager ce minuscule espace, dans ces tenues auraient été insupportable, il y a quelques semaines. Eileen aurait surement voulu le noyer dans ces eaux chaudes. « Je te remercie. » finit-il par ajouter, tout en laissant tomber son peignoir sur le sol et en pénétrant dans ce bassin. La température était parfaite et la vue toute aussi magnifique. Le visage de la jeune femme venait se perdre devant ces montagnes enneigées. Face à face. Il ne pouvait pas l’éviter. Il ne voulait pas et très vite fût surpris par cette initiative. Brisant le silence, elle s’avança vers lui et lui tendit la main. Il écoutait ce qu’elle avait à lui dire et souriait sans avoir le moindre contrôle. Naturellement, il en fit autant et serra sa main contre la sienne. Un nouveau départ. Une guerre qui s’achève et pour la première fois, il y aurait deux gagnants. « A nous ! » lâchait-il. Cognant leurs bouteilles de champagnes l’une contre l’autre, ils buvaient à cette lueur qui les sortait du tunnel sombre et froid qu’ils avaient emprunté. Un poids s’enlevait aussitôt de ses épaules et Jayan se sentait à nouveau décontracté. La situation était plus facile. Il n’avait pas dû mener une seconde bataille pour la récupérer. Néanmoins, il s’était promis d’en faire tout autant pour la garder. Se battre. C’était prévu. « Tu as passé une bonne journée ? » ajoutait-il naturellement. Renouant le contact. Retrouvant cette habitude, de se tracasser pour l’autre, il la questionnait. Tout en ne la quittant pas du regard et en profitant de cette soirée. La lune était pleine pour l’occasion. Elle éclairait les alentours et rendait l’atmosphère juste parfaite. Le jeune homme osait s’imaginer leur amitié sans cette embuche. Il s’imaginait cet instant, sans ces ratures. Ils seraient surement en train de se battre dans cette eau ou à jouer à ces jeux débiles, de qui reste le plus longtemps en apnée. Même s’ils reprenaient le chemin de cette histoire, de cette relation, il ne pourrait jamais oublier ces semaines de silences. Il ne pourrait jamais se le pardonner. En secret, il se l’avouait. Même si elle avait décidé de tourner cette page ou d’effacer ce tableau, c’était bien plus compliqué pour le jeune homme. Il prenait cette mauvaise période pour une leçon. Il devrait toujours être à la hauteur du reste et ne plus tomber dans la noirceur d’une existence. De cette existence, qu’il ne souhaite pas mener comme l’un de ces pantins. Il souhaite être surpris et se surprendre. Il souhaite devenir cet homme que sa mère aurait voulu, sa fierté. Jayan se donnera tout ce qu’il faut y arriver. Il espère juste avoir cette chance, cette personne qu’est Eileen à ce moment précis, celle qui le remet en selle et lui montre le chemin qu’il a oublié d’emprunter. Ce chemin qui définit qui il est, là où l’espoir le pousse à se battre et non pas où la solitude est devenu sa meilleure amie.
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MessageSujet: Re: "Stand there and look into my eyes and tell me that all we had were lies" "Stand there and look into my eyes and tell me that all we had were lies" EmptyJeu 28 Mar - 1:48


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« Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime. ». Il était impensable qu’elle ne saisisse pas cette chance qui s’offrait à elle, recoller les morceaux avec Jayan, écrire un nouveau chapitre de leur histoire. Depuis qu’ils s’étaient déchirés, elle n’avait souhaité que ça, qu’un jour la vie leur offre la chance de pouvoir recommencer à zéro, de revenir à la case départ. Les choses qui s’étaient passées demeuraient, pour les oublier il lui faudrait du temps, mais ce soir elle se sentait prête à les mettre de coté, car il était plus important que tout le reste. A trop attendre, elle finirait par le perdre et elle ne le voulait pas. Elle voulait croire que la ou il y avait des sentiments si forts que ceux qu’elle ressentait pour lui, il y avait toujours de l’espoir, une lumière au bout du tunnel. Ce soir elle se réveillait d’un très long cauchemar, il aurait pu la réveiller par un baiser comme dans les contes de fées, ensemble ils optèrent pour la réconciliation. Le savoir de nouveau à ses cotés valait tous les baisers du monde, rien n’était comparable au sourire de Jayan, à ses yeux bleus qui se perdaient dans les siens, à l’intonation de sa voix. Si quelques semaines plus tôt les mots qu’il avait prononcé l’avait jeté plus bas que terre, aujourd’hui ils l’élevait vers le ciel, de plus en plus haut. Elle aurait pu rester des heures dans cette eau brulante à le regarder sans prononcer la moindre parole. Le masque était tombé désormais et ses yeux parlaient pour elle, elle pouvait cacher ses sentiments autant qu’elle le souhaitait, son regard ne mentait pas. Il était rempli d’admiration, de profond respect, de passion, il n’avait pas pu passer à coté; et c’est justement ce qui l’effrayait. Eileen avait une crainte justement, elle avait peur qu’il se referme, qu’il fasse comme ci la discussion du couloir n’avait jamais eu lieue, qu’il ne ressente jamais cette passion déchirante à son égard. Elle ignorait pourquoi il était le premier à lui faire tant d’effet, étais-ce la perfection qui émanait de lui ? étais-ce sa zone d’ombre qui l’avait conquise ? Elle n’en savait rien, d’ailleurs ces questions n’avaient pas besoin de réponses. Aujourd’hui elle pouvait de nouveau serrer sa main dans la sienne, entrelacer ses doigts aux siens. De nouveau, elle avait droit de s’abandonner dans ses yeux, de s’y perdre, de caresser les traits parfaits de son visage. Le temps c’était mis en pause et rien d’autre ne comptait, ils étaient comme seuls au monde perdus entre les montagnes, et même si elle en voulait toujours plus, elle savait qu’il était inutile de se précipiter, à présent ils avaient du temps devant eux. Du temps pour écrire la fin du chapitre, du temps pour écrire une fin heureuse. Jamais elle ne pourrait oublier ce moment, ces réconciliations parfaites, depuis le début le bonheur était la et elle ne l’avait pas vu, elle n’avait pas su le saisir, pourtant le regard de Jayan suffisait à la rendre heureuse, et à faire d’elle quelqu’un de meilleur. Elle en était intimement convaincue, en sa présence elle ne ferait pas de faux pas, pas d’erreurs, ni même d’excès. Jayan plaçait la barre tellement haut, que pour lui elle voulait être parfaite, se plier en quatre pour ne pas le décevoir, pour lui prouver qu’il a de l’importance à ses yeux, que si elle avance c’est sous son impulsion. Parce qu’elle le sait, des hommes il y en a des millions, que ce soit à Berkeley, ou à Vegas, des hommes comme lui, c’est rare, c’est précieux. Aurait elle du lui dire toutes ces choses plus tôt ? Ne pas attendre cette discussion dans le couloir ? Car quand la vérité éclate, il y en a toujours un qui souffre. Elle aurait bien aimé savoir combien de filles avaient craqué sur lui depuis son arrivée à Berkeley, et combien parmi elles avaient attiré son attention, suffisamment pour qu’il les remarque ? Jayan était le stéréotype du gendre idéal, du prince charmant, mais aujourd’hui elle comprenait que derrière cette perfection de façade se cachait autre chose, en lui montrant sa zone d’ombre il lui avait révélé son plus grand secret. Il n’était pas si fort, si serein qu’il le laissait paraitre, en silence lui aussi souffrait, lui aussi devait supporter le poids de ces dizaines de cicatrices qui ne s’étaient jamais complètement refermées. Elle avait envie d’être présente dans le futur, qu’il se confie à elle, qu’il se tourne vers elle en cas de problèmes. Parce que si un jour il allait mal, et que tout foutait le camps, elle serait la pour l’aider, l’épauler, lui parler, elle était prête à tout accepter, à tout faire pour l’aider si en retour il lui offrait sa confiance. Etrangement, tout ce qui lui revenait en tête c’était le soir de leur première rencontre, contre son épaule elle s’était laissait tomber, et elle lui avait tout dit. Il ne l’avait jamais jugé comme les autres, il n’avait pas vu en elle une fille à papa qui récolte ce qu’elle a semé. Il avait fait tomber le masque pour découvrir la vraie Eileen, encore une enfant, des rêves, des espoirs, des paillettes au fond des yeux, un sourire malicieux, une fragilité déconcertante. Elle ne savait pas comment lui dire tout ça sans le brusquer, elle avait déjà commencé et elle s’était heurté à son silence, maintenant qu’ils venaient à peine de recoller les morceaux elle refusait de tout détruire pour des sentiments qu’elle ressentait, mais qu’il ne ressentait peut être pas. Dans l’eau brulante elle serrait sa main, et elle ne voulait plus la lâcher, avec lui elle avait envie de faire du chemin, d’être à ses cotés comme toute first lady qui se respecte. Ensemble il levèrent leurs bouteilles de champagne en l’air, c’était le symbole de ce nouveau départ. Le destin avait suffisamment joué avec eux, désormais c’était à eux d’agir, ils ne devaient plus attendre que la chance ou le hasard leur disent comment se conduire, ou quoi faire. Portant la bouteille à ses lèvres, elle en bu une longue gorgée, elle avait la saveur de la victoire, de la fin des combats, quelque chose de nouveau les attendait. Un sourire accroché aux lèvres elle articula doucement, presque à demi-mots. « Je suis vraiment contente que tu sois là ... pendant un moment j’ai cru qu’on arriverais jamais à surmonter ça, j’ai eu peur de t’avoir perdu pour toujours. ». Déposant sa bouteille de champagne sur le rebord du jacuzzi, elle s’avança vers lui, son coeur battait à tout rompre, plus son corps se rapprochait du sien plus elle se sentait bien. Passant ses mains délicatement autour de son cou elle s’attarda un moment dans le bleu de ses yeux avant de le prendre dans ses bras. Elle sentait son corps brulant contre le sien, et elle se demandait comment elle était parvenue à se priver de lui pendant quatre longues semaines. Elle ne voulait plus le lâcher, elle souhaitait juste rester là contre lui, sous son aura protectrice, il était devenu son président. « Jayan ... » murmura t’elle doucement au creux de son oreille avant de déposer un baiser sur sa joue. Lentement elle ouvrit les yeux et se sépara de son étreinte rassurante, retournant à sa place. Il voulait savoir si sa journée avait été bonne, elle ne savait pas trop quoi lui répondre. Oui et non, elle avait adoré skier avec Andrew, déjeuner avec Seth, mais il n’avait pas été là, et il y avait eu un vide, un manque. Avec lui les choses avaient plus de goûts, quelques minutes plus tôt encore elle pensait que jamais elle ne le reverrait à ses cotés, toute la journée elle avait tenter de se convaincre qu’il ne reviendrait pas, désormais tout avait changé. Pourquoi lutter encore, avec Jayan elle avait fait le choix de toujours opté pour la carte de la sincérité. « Si tu avais été là elle aurait pu être encore meilleure ... Il n’y a rien de plus difficile que t’essayer de t’oublier. et toi ? ». ajouta t’elle en riant, passant ses mains dans ses longs cheveux blonds, elle observa songeuse le paysage merveilleux face à elle. Tout était parfait, mais elle avait une dernière carte à jouer, une proposition qui ne se refuse pas. A la fin du springbreak, elle irait passer deux jours à Vegas, auprès des siens, chez elle. C’était prévu depuis quelques temps déjà, l’occasion de profiter des deux derniers jours de vacances dans la ville qu’elle affectionnait le plus au monde, retrouver la folie de Vegas, la chaleur du Nevada. Elle avait envie qu’il se joigne à elle pour ces deux petits jours, elle espérait pouvoir lui faire découvrir son monde, là ou elle avait toujours vécue. Mais elle ne savait pas comment lui proposer cela sans qu’il refuse, c’était précipité, osé, complètement fou. Ils venaient à peine de se réconcilier et déjà elle voulait traverser le pays avec lui. Il savait tout de ses sentiments, elle ne savait rien des siens, quoi qu’il en soit Jayan ne se permettra pas de jouer de nouveau avec son coeur, de lui laisser de faux espoirs. Du moins elle l’espérait. Plantant ses pupilles bleus dans les siennes elle se lança à l’eau, sur ce terrain glissant. « J’ai quelque chose à te demander ... » un large sourire se dessina sur ses lèvres, l’un de ceux auxquels on ne peut pas dire non, et puis elle cessa de le regarder, craignant une réponse négative, craignant de bruler les étapes. « Après le springbreak, je vais passer deux jours à Vegas, et j’aimerais beaucoup que tu viennes avec moi. » elle releva les yeux vers lui et continua sur sa lancée. « Mais tu n’es pas obligé, je sais que c’est précipité ... on vient seulement de recoller les morceaux et ... » Elle bu une énième gorgée de champagne comme pour se donner du courage. « et il y a ce que je t’ai dis dans ce couloir, c’était la vérité, rien n’a changé ... Je ... » ne trouvant plus ses mots elle s’arrêta la, attendant sa réaction et surtout sa réponse. Pourtant il restait tant de choses qu’elle aurait encore voulu lui dire, sauf que face à lui Eileen perdait de sa répartie, exprimer ses sentiments elle n’avait jamais cru que ce serait si difficile, et surtout choisir le bon moment. Ce moment n’était pas arrivé, elle ne se sentait pas encore prête, c’était encore trop fragile, un « je t’aime » lâché à l’aveugle pourrait tout détruire, et désormais ils ne jouaient plus, et pourtant ça lui brulait les lèvres. « Car, si chaque moment qui passe vous rend plus amoureux, il vous rend aussi plus vulnérable. »
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MessageSujet: Re: "Stand there and look into my eyes and tell me that all we had were lies" "Stand there and look into my eyes and tell me that all we had were lies" EmptySam 6 Avr - 2:11



Ne regrette jamais. Lorsque c'est bien, c'est magnifique. Lorsque c'est mal, c'est de l'expérience.
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La tendresse est un mouvement qui nous entraîne à suivre un chemin bordé de sensations et de sentiments où se trouvent mêlés bienveillance, acceptation, abandon, mais aussi confiance, stimulation, étonnement, découverte. Pour suivre ce chemin, peut-être faut-il accepter de dépasser ses peurs, de sortir des préjugés, d'affronter l'inconnu d'une rencontre. Peut-être faudrait-il plus simplement, plus difficilement aussi, accepter d'entrer dans le cycle de la vie. La tendresse est une naissance à soi-même qui nous fait pénétrer dans le ventre émerveillé de l'existence et il l’avait encore compris en croisant le chemin de la ravissante Eileen. Il s’était laissé attendrir par cette jeune femme à la personnalité assez forte, aux convictions embrouillées. Il n’arrivait pas à l’expliquer mais, à chaque fois, qu’il avait croisé son regard, il avait remarqué ce désordre. Cette attitude, cet air qu’elle se donnait pour ne pas paraitre vulnérable ou fragile. Eileen ne voulait pas être atteinte et peut-être que ce sont ses attitudes qu’ils l’ont toujours laissé à l’écart. Le jeune homme n’avait jamais osé faire un pas vers elle, pas avant cette soirée où elle semblait porter le poids du monde sur ses épaules. Pourquoi ? Il n’y avait pas de véritable réponse. Pas d’explication. C’était ainsi mais, il se rappellerait, à jamais de leur premier échange. Le premier, le tout premier souvenir qu’il avait d’elle, était ce regard. Un regard, qui n'était presque rien. Sans signification particulière, sans conséquence. Et c'était ce qui continuait à le stupéfier, encore aujourd'hui : que l'existence d'un être puisse être bouleversée par quelque chose d'aussi éphémère, d'aussi périssable. Chaque jour, nous croisons des centaines de regards, dans la rue, dans le métro, au supermarché. C'est une réaction instinctive : vous remarquez quelqu'un en face de vous sur le trottoir, vos yeux se rencontrent une seconde et vous continuez votre chemin l'un et l'autre et c'est terminé. Pourquoi ce regard-là aurait-il dû tant compter? Il n'y avait aucune raison et cependant... Il avait tout changé, irrévocablement. Il les avait réunis. Il les avait rapprochés, au point de les lier de cette amitié forte et compliquée. Aujourd’hui, le jeune homme ne regrettait en rien cette approche qu’il avait effectuée sur la pointe des pieds. Ils avaient déjà eu leur lot de bons et de mauvais moments. En si peu de temps. Ils s’étaient appréciés et déchirés. Ils s’étaient perdus et à cet instant précis, ils s’étaient retrouvés. Dans ce jacuzzi, ils renouaient le contact. La conversation se faisait sans trop de difficultés. Néanmoins, Jayan ne pouvait pas continuer à se voiler la face, à croire que ça passerait et que Eileen finirait par ranger ses sentiments. Il ne pouvait pas non plus éviter ce regard, qui avait été le commencement de cette belle histoire. Il ne pouvait pas reculer, alors, qu’il venait tout juste de s’avancer. Il ne voulait pas la perdre. Il ne voulait pas la blesser. Alors, qu’il voyait à peine cette lueur d’espoir, pour la récupérer. Le destin était un grand joueur et la preuve se présentait encore sous ses yeux. Il avait rencontré plusieurs fois, cet ami qu’on appelle le hasard. Celui qui se faufile dans votre quotidien, vos relations et vous rapproche de certaines personnes. Ce même hasard qui fait qu’un soir, il a été la recherché et qu’il a perdu le contrôle. Juste parce qu’ils étaient réunis au mauvais endroit, au mauvais moment. Ce hasard qu’on a envie de détester mais, qu’on ne peut s’empêcher de remercier. Comme lorsqu’il est entré dans ce chalet et qu’il a croisé ce regard. Cette chance qu’on lui présentait sur un plateau d’argent, de recoller les morceaux. Jayan a toujours été un homme très persévérant et quand il souhaitait obtenir quelque chose, il y arrivait tant bien que mal. Il sait vous charmer en une minute et vous détruire en deux secondes. Sa patience est certainement sa plus grande vertu. Néanmoins, avec la jeune femme, il se trouvait sans cesse mis à nu. Sans savoir de quelle manière, elle y arrivait. Sans savoir pourquoi elle avait ce pouvoir sur lui. Il ne pouvait pas la contrôler. Pour la première fois, il savait toujours que la surprise ferait partie de leurs tête-à-tête. Il savait qu’elle l’étonnerait que ce soit positivement ou négativement. Il lui était surtout impossible de savoir à l’avance, comment un instant en sa présence pouvait finir. Sur un fou rire, rattrapé par la fatigue, enlacé l’un contre l’autre, en colère, énervé ou déçu. Alors, qu’il faisait partie de ces personnes qui aimaient tout prévoir, tout contrôler. Avec la belle blonde, tous ses plans étaient chamboulés, ses habitudes écartées. Il en oubliait presque que la terre continuait de tourner. Etrangement, cette amitié, cette rencontre était arrivée au bon moment. Timing parfait. De deux âmes qui ont fini par se perdre dans les tourments d’une existence, se laisser aller au gré des vents et des marées. Ils s’étaient bien trouvés, ces deux solitaires appréciant la vie, chacun à leur manière. Portant ce toast à la réalité, Jayan but quelques longues gorgées de ce champagne, sans oser la quitter du regard. Dans cette tenue, elle réveillait ses plus folles envies. Comment y résister ? Comment devenir aveugle face à une telle beauté ? Il n’en avait aucune idée. Par faute de ne pas pouvoir se crever les yeux, il continuait de l’admirer, d’apprécier chacune de ses courbes. Sans pour autant, devenir trop insistant. « Pour toujours ? C’est assez long, je trouve. Alors qu’il te suffisait de faire ce premier pas. Tu sais, que je l’attendais. » répliquait-il à son attention. Tandis qu’un large sourire prenait possession de son visage, il la voyait, la sentait se rapprocher. Dangereusement et délicatement, elle venait l’entourer de l’un de ses bras. Elle venait l’enlacer et il ne pouvait pas s’empêcher d’en faire autant. Plongeant ses bras, dans l’eau bouillant, il entourait sa taille et la rapprochait de son torse, de son être. Avant de laisser l’une de ses mains, venir se poser dans son nuque et de se décider à la caresser. Il entendit ce murmure. Ce prénom qu’elle prononçait si parfaitement, et qui élargissait davantage son sourire. Jayan était blotti contre elle et il aurait tant voulu que cet instant arrive plutôt. Dans une vie, quatre semaines, ça pouvait paraitre atrocement insignifiant. Cependant, ces quatre dernières semaines l’avaient tant aidé. Se retrouvant seul et face à lui-même, il avait trouvé la force de remettre les compteurs à zéro et d’avancer. Certes, il avait cru perdre une alliée et c’est certainement la seule chose qu’il comptait régler. La récupérer était devenu son objectif premier, celui au-dessus de cette liste qu’il avait rédigé, dans un coin de sa tête ou sur un bout de papier, caché dans l’une des briques du bâtiment de l’université. Ce baiser qu’elle déposait avec beaucoup d’émotions sur sa joue, était le signe que sa mission était réussite. Il y était arrivé. Ils s’étaient retrouvé ou presque. « Parce que tu crois que j’ai oublié tes manies ou ta folie. » ajoutait-il avec humour, tout en l’observant imposer à nouveau cette distance entre leurs corps. « Sinon, ma journée fût bonne. J’étais parti pour skier et c’est la seule chose que je n’ai pas faite. » avouait-il tout en attrapant cette bouteille de champagne. Réalisant que sa journée avait été plutôt un fiasco, il était heureux de constater que la soirée était sous un tout autre esprit. Une grande réussite. Des retrouvailles. Une vue à couper de souffle. Une femme. Un homme. Réunis pour le meilleur comme pour le pire. Et il croyait que le pire s’apprêtait à arriver. Observant Eileen avoir cette manie avec sa lèvre inférieure, ce pincement qu’elle effectuait à chaque fois, qu’elle s’apprêtait à prendre la parole, d’un ton plus sérieux. Cachant son anxiété, le jeune continuait d’observer le paysage et du coin de l’œil, sa compagne de soirée. Eileen se décidait à se lancer avec cette première approche, cette question à lui posant. Alors, qu’elle évitait son regard. Jayan ne pouvait pas s’empêcher de le poursuivre, de le décrocher, juste une fraction de seconde. Il souriait et la laissait continuer sur sa lancée, sans avoir la moindre idée sur la suite de cette conversation. L’étonnement devait se lire sur les traits de son visage, quand il entendit cette proposition. Elle souhaitait qu’il l’accompagne dans cette ville qui l’avait vu grandir et devenir cette magnifique jeune femme. C’était une sorte d’honneur. Un privilège. Puis, il comprit. Quand elle continuait de parler et de préciser que rien n’avait changé. L’hésitation envahissait son être. Il ne voulait que l’espoir soit tout ce qu’il lui reste. Il ne voulait pas lui faire des promesses qu’il ne tiendrait pas. Il ne voulait pas la blesser davantage. Alors, il se rapprochait d’elle, tout en répondant à sa plus grande question. « Je serais honoré de visiter la ville de Vegas avec une guide comme toi. Je suis sûr, que pas une seconde, l’ennui viendra me contaminer. » Attrapant sa main, qu’il caressait avec son pouce, Jayan supprimait cet espace qui les tenait éloigner. Il avait ce besoin de s’en approcher, de la regarder, de lui parler. Se décidant à prendre place à ses côtés et à l’entourer de l’un de ses bras. Il invitait la jeune femme à venir s’y loger, à y poser sa tête, sans se soucier. Fixant le paysage et ne pouvait plus réellement se regarder, sans sentir le souffle de l’autre cogner sur leurs peaux. Le jeune homme restait muet quelques secondes. Profitant de l’instant, de cette compagnie qui lui avait tant manqué. « Je … Je suis content que l’on se soit retrouvé. J’en avais besoin également. Tous les gens que j’aime, sont partis. Puis, tu es arrivé et j’avais cette impression que nos chemins s’étaient déjà croisés, dans cette vie ou dans une autre. Je ne saurais pas te l’expliquer mais, une chose est sûr, je ne ferais plus rien pour t’éloigner. Tu es une alliée de premier choix et je ne pouvais pas espérer mieux à mes côtés, pour me relever. » déclarait-il dans un murmure. Une grande première. Jayan se confiait. Il ne l’avait jamais fait, du moins, pas de cette façon si franche et si directe. Allez savoir, quelle mouche l’avait piqué. Il ressentait le besoin de lui dire, de lui avouer, de tout partager. Parce que cette relation ne pouvait pas être éternellement à sens unique. Il ne pouvait pas sans cesse recevoir, sans prendre le risque, à son tour, de donner..
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MessageSujet: Re: "Stand there and look into my eyes and tell me that all we had were lies" "Stand there and look into my eyes and tell me that all we had were lies" EmptySam 6 Avr - 14:02


" Springbreak 2013 -Whistler Blackcomb "
« I wanna be the first lady of your life. Do you wanna be Mr. President ? Cause I wanna be Mrs. President » .Il n’ y avait aucun mot pour expliquer ce qu’elle ressentait en ce moment, ce qui était entrain de se passer à l’intérieur de sa tête. Les sentiments s’entrechoquaient, toutes ses pulsions s’éveillaient en même temps, son coeur battait contre sa poitrine, et le fil de ses pensées était obsédé par une seule et même personne - Jayan. Durant quatre longues semaines le monde avait cessé de tourner, seule, abandonnée, elle avait eu un avant gout des ténèbres, de ce que pourrait être la vie sans lui à ses cotés. Elle se demandait à quel moment il était devenu si important, à quel moment il lui avait dérober son coeur, à quel moment ne plus le voir était devenu une souffrance insupportable ? C’était un mélange de sentiments contradictoires, de pulsions intenses - l’amitié, le pardon, l’émerveillement, le charme, les regrets, et l’espoir - c’était l’espoir qu’un jour il l’aime en retour. Elle le savait au fond d’elle, il suffisait que Jayan fasse un pas vers elle, pour qu’elle en fasse dix vers lui. Elle avait conscience que la précipitation pourrait tout gâcher, mais dans son cas elle ne contrôlait rien, l’envie de gouter ses lèvres encore et encore était irrépressible et elle avait de plus en plus de mal à la canaliser. Elle était devenue dépendante du regard qu’il posait sur elle, accro à son sourire, envoutée par l’intonation de sa voix. Remplacer une addiction à la cocaïne par une addiction à un homme - a Jayan; était ce une bonne idée ? qu’était-ce le plus dangereux ? Elle se sentait vulnérable, envahie par la peur. Celle d’être déçue, celle de ne pas mériter son pardon ou d’être abandonné encore. Mais sa plus grande peur était de ne plus l’aimer. Les sentiments qu’elle ressentait étaient beaux, puissants, et précieux. Elle avait cessé d’être une petite princesse fragile à l’instant ou il s’était noyé dans l’océan de ses yeux, c’était comme si elle était devenue indissociable de lui, ils formaient un tout désormais. - Le couple présidentiel - elle se sentait pousser des ailes lorsqu’elle était à son bras, elle se sentait l’âme d’une première dame. « Car si elle avait besoin d’un Président pour diriger ses sentiments et pour gouverner son coeur, il était évident que lui avait besoin d’une First Lady pour le soutenir dans chacune de ses idées, pour lui tenir la main dans chacune des épreuves qu’il allait traverser, pour l’aimer simplement. ». Et plus elle le regardait plus elle se demandait si elle méritait une personne comme Jayan à ses cotés, après tout si lui était si proche de la perfection, elle en était encore bien loin. Ces dix neuf dernières années, elle n’avait cessé d’être égoïste, d’évoluer dans son monde, les seules choses qui avaient eu de l’importance jusqu’ici étaient son petit confort, ses soirées minables, ses amants d’une nuit, il avait tout chamboulé. Il y a encore quelques mois, elle aurait tenu un discours à des années lumières de celui ci, elle aurait crié au monde entier que l’amour était un concept stupide, que les gens ne pensent qu’à eux, et qu’il est impossible de tenir à quelqu’un aussi intensément. Désormais tout était remis en question, elle avait cessé d’être cette blonde froide et inaccessible, elle lui avait ouvert son coeur, elle lui avait confié ses plus intimes secrets, elle ne jouait plus. Elle aurait voulu qu’on lui dise comment agir, que faire de ces sentiments, mais en amour il n’y avait pas de cartes, ou de boussole, il fallait se débrouiller seul et parvenir à trouver la route du bonheur sans l’aide de personne. Ca aurait pu être n’importe qui en face d’elle dans ce jacuzzi, mais ce qui rendait cet instant magique c’était lui, aussi loin qu’elle s’en souvienne il était le seul à lui faire cet effet la. Jayan était le premier homme qui lui faisait tourner la tête, qui faisait chavirer son coeur, à qui elle pourrait tout pardonner, elle était amoureuse pour la première fois, et c’était de lui. Ils ne se quittaient pas des yeux, et elle avait évidemment la manière dont il détaillait ses courbes, elle n’avait rien raté de son sourire en coin, il semblait heureux, satisfait, et elle espérait que ce soit grâce à elle. Il n’y avait qu’une chose qui l’empêchait de littéralement se jeter à son cou, la peur. Elle avait peur de tout perdre, de dire le mot de trop, de faire le geste de trop, qu’il n’y ai plus de retour en arrière possible. C’était un terrain inconnu, dangereux, ou la prise de risques était constante, elle ne jouait plus seule, dans son monde il y avait désormais deux personnes. Elle avait besoin de sentir sa main dans la sienne, de voir son reflet dans ses yeux, elle avait besoin de son sourire pour aller bien, de sentir son parfum pour être en sécurité, et par dessus tout de son amour pour être heureuse. Doucement, elle lui avoua que rien n’avait été pire que ces quatre semaines sans lui, qu’elle avait eu peur de le perdre à jamais, de ne jamais retrouver cette complicité qu’ils avaient eu. Elle savait qu’elle pouvait tout lui dire, qu’il ne la jugerait pas, qu’il ne se moquerait pas, elle était même capable de lui confier sa vie en plus de son coeur, parce qu’elle lui faisait confiance simplement. Il ne cessait de la regarder, d’observer ses courbes parfaites, quoi qu’on en dise il restait un homme, mais ça ne la dérangeait, elle aimait qu’il la regarde comme il le faisait, et elle se demandait ce qu’il l’empêchait de s’approcher un peu plus, car elle ne le repousserait jamais. « Quatre semaines c’était déjà une éternité ... Si j’avais su que je comptais vraiment pour toi je l’aurais fais avant... ». Le doute, c’était ce qui rendait ses sentiments réels et compliqués, c’est ça quant on est sous le charme, on ne peut pas s’empêcher de douter, de se poser des centaines de questions existentielles. « Est qu’un jour on sera plus que des amis ? Est ce qu’un jour je cesserais de t’aimer autant ? Est ce qu’un jour tu auras besoin de moi ? ». Un jour, peut être qu’elle lui demanderait, mais pas ce soir, ils venaient de se retrouver et l’instant présent ne devait pas être gâché, c’était un aperçu du bonheur, de leur bonheur. Elle s’approcha de lui comme pour s’assurer qu’elle ne rêvait, que Jayan était bien réel. Délicatement elle passa ses mains autour de son cou, elle colla son corps contre le sien. Sur sa joue elle déposa un baiser et prononça son prénom comme si c’était le plus beau mot du monde. Elle ne s’y attendait pas, mais il lui rendait cette tendresse, il venait de faire un pas vers elle, un pas qu’elle n’attendait plus, l’espoir. Ses bras musclés enserrèrent sa taille, dans l’eau brulante elle ressentait cette proximité, elle aurait voulu rester contre lui pendant des heures. Alors que son coeur battait de plus belle, il caressa doucement sa nuque, fermant les yeux elle quittait le monde réel, nageant en plein rêve. Il l’a rendait heureuse avec trois fois rien, seul sa présence suffisait. Se séparant doucement de son étreinte elle frôla la commissure de ses lèvres sans y toucher vraiment. Un large sourire se dessinait sur ses lèvres et son regard pétillait de joie, elle l’avait retrouvé et elle se jurait de ne plus jamais le laisser partir, plus rien jamais ne se mettrait en travers de leur chemin, ce qu’ils avaient était bien trop beau. Sur le ton de la plaisanterie il lui affirma qu’il n’avait rien oublié d’elle, ses manies, sa folie. Sa mine boudeuse quand elle est contrariée, quand elle se mord la lèvre inférieure avant de se lancer sur un terrain glissant, son regard enfantin quand elle est simplement heureuse, et désormais son coeur qui battra au même rythme que le sien. « Je viendrais skier avec toi demain, et on passera une superbe journée je te le promet. » ajouta t’elle avec un large sourire avant de boire une nouvelle gorgée de champagne. Les bulles de champagne, d’alcool aurait pu lui monter à la tête mais désormais il lui suffisait de voir le regard de Jayan pour être transportée. Elle espérait vraiment rattraper le temps de ces quatre semaines perdues, ils avaient tant de choses à vivre ensemble. C’était un nouveau chapitre qui s’écrivait et il y avait une infinité de pages à écrire avant la fin de l’histoire. Le futur chapitre elle savait exactement ou elle voulait qu’il se déroule - Vegas - elle voulait que sa ville natale soit le théâtre de leurs réconciliations, du début de quelque chose. A Sin City, tout serait plus simple, elle n’aurait plus peur, plus jamais. Elle se lança sur ce terrain glissant, tentant d’éviter de le regarder droit dans les yeux, elle n’était pas à l’abri d’un refus. Il pouvait accepter parce qu’elle comptait pour elle, ou juste pour lui faire plaisir, ou il pouvait refuser pour ne pas lui offrir de faux espoirs. C’était à double tranchant, et pourtant ce film de lui et d’elle à Vegas elle l’avait déjà joué une bonne centaine de fois dans sa tête. Les secondes qui précédèrent sa réponse semblèrent interminables, à tel point qu’elle entortillait une mèche de ses cheveux autour de son index. Il était honoré ! il acceptait non sans une petite hésitation qu’elle avait perçu, mais bon dieu elle était tellement contente, tellement impatiente aussi. Un sourire de joie s’imposa sur son visage, jamais il n’avait vu un si beau et large sourire sur le visage d’Eileen et pourtant si elle était si contente c’était grâce à lui, grâce au pas vers elle qui venait de faire. Elle n’avait pas besoin d’ajouter le moindre mot pour qu’il comprenne à quel point elle était comblée. Elle sentit alors sa main attraper la sienne, et l’attirer vers lui. Il y avait une place qui lui était destiné juste la, contre lui, elle ne perdit pas une seconde de plus avant de venir. Son bras enserrait son épaule, et son visage se posa tendrement contre lui. Le paysage avait beau être splendide, elle ne voyait que lui, elle ne le quittait pas des yeux, et juste moment ou leurs regards se croisèrent elle articula « Merci Jayan ... ». Elle se rapprocha encore davantage de lui, elle voulait qu’il sente son coeur qui battait la chamade dans sa poitrine, elle aurait même voulu qu’ils s’unissent pour ne faire qu’un. Brisant le silence, il se confiait, pour la première fois depuis longtemps elle sentait qu’il ne jouait plus, il avait posé le masque à ses pieds, il lui offrait sa confiance et c’était le plus beau cadeau qui lui était donné de recevoir, ça valait plus cher que tous les diamants du monde. Elle l’écoutait, presque surprise qu’il lui confie tout ça, mais aussi bouleversée par son histoire, elle ne pouvait plus reculer désormais elle devait être à la hauteur pour lui parce qu’il avait accepté de lui faire une place dans sa vie, et cette chance il ne la donnait pas à tout le monde. Elle se retourna et vint prendre place sur ses genoux, elle voulait lui répondre en face à face, les yeux dans les yeux. Attrapant les mains de Jayan elle les posa contre sa peau brulante. Elle déposa une main contre son torse, tandis que l’autre caressait sa joue, ses yeux azurs se noyaient à nouveau dans les siens. « Je partirais pas ... tu entends, je partirais pas sauf si tu me le demandes. Je serais la pour toi, j’ai envie que tu sois heureux; qu’on ne s’éloigne plus ... Parce que tu es arrivé et tu as tout chamboulé, et maintenant j’ai besoin de toi pour avancer. Je veux que tu saches que tu peux compter sur moi, je ferais tout pour que ce sourire sur ton visage ne s’en aille plus jamais. » murmura t’elle. Elle avait envie de l’embrasser, de le remercier d’être la pour elle, d’être celle qui le rendrait heureux. Si ils s’étaient vraiment déjà rencontrés dans une autre vie, elle était convaincue qu’il avait eu de l’importance, que peut être même ils s’étaient aimés. « Il arrive que deux âmes se rencontrent pour n’en former plus qu’une. Elles dépendent alors à jamais l’une de l’autre. Elles sont indissociables et n’auront de cesse de se retrouver, de vie en vie. Si au cours d’une de ces existences terrestres une moitié venait à se dissocier de l’autre, à rompre le serment qui les lie, les deux âmes s’éteindraient aussitôt. L’une ne peut continuer son voyage sans l’autre. »
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