(franiah) - ❝ your wishes are my commands ❞

Invité

❝ I hate it when things don't go my way. It makes me so horny..❞

PAVILLON BETAS/DELTAS ► Plongée dans un ennui profond, à tel point qu’elle aurait préféré être en cours en compagnie d’Andrea De Beauclaire plutôt que de devoir supporter les cris hystériques de sa meilleure amie Presley à chaque fois qu’un épisode de sa téléréalité préférée commençait. Blasée, elle jouait avec ses cheveux et contemplait le pavillon des betas/deltas le regard vide, préférant laisser la Eynsford-Lewis dans son monde. Il valait mieux qu’elle se taise, ne désirant pas vexer sa rose favorite. Seigneur donnez-lui la patience sinon cet écran plasma finirait en milles morceaux dans quelques minutes. «.Rory tu veux qu’on regarde autre chose ? Tu sais j’ai la nouvelle saison de ….» Danse avec les stars, et blablabla. La voilà repartie dans son délire, tellement que Rory leva les yeux vers le ciel en signe d’exaspération. De un, comment Presley pouvait regarder pareilles stupidités ? De deux, comment faisait-elle pour embarquer, à chaque fois, la Woodward dans son cirque ? «.Non.» grogna Rory, sans même se rendre compte du ton qu’elle avait employé à l’adresse de sa meilleure amie. Un ton froid et autoritaire, à son image. «.J’ai eu ma dose pour aujourd’hui Presley. Et en plus j’ai quelque chose à faire.» essaya-t-elle de se justifier sans grande conviction. Tant pis, la beta râlerait pendant quelques heures et elles se réconcilieraient après, comme d’habitude. Rory Woodward vexant sa Presley Eynsford-Lewis, comme un air de déjà-vu. Comme toujours. Comme à chaque fois qu’elles conversent ensemble. L’irrésistible envie de parcourir l’avenue des magasins venait de pointer le bout de son nez, l’odeur des vêtements de luxe chatouillait doucement ses narines. Elle était présente sur le territoire Californien depuis quelques jours et n’avait toujours pas eu le temps de faire chauffer sa carte de crédit. Une golden s’il vous plait. Remplir son dressing, l’un de ses passe-temps favoris en plus de martyriser ceux qu’elle considère comme paysans autrement dit, des personnes du bas peuple. Esquissant un sourire satisfait, pourquoi ne pas combiner les deux ? Shoppinguer tout en torturant un pauvre malchanceux. Automatiquement, son choix se porta sur Zachariah La Tour Dubois. Il était loin d’être un paysan, il était tout simplement son esclave et, elle remerciait secrètement Scott d’avoir eu la brillante idée de saccager son dressing. Monsieur le roi des Omegas était à son entière disposition et ce, durant trois long mois. Mesdames vous l’avez rêvé, Rory l’a fait. Le contrat signé, il n’avait d’autre choix de lui obéir à toutes heures du jour ou de la nuit. La Woodward désirait se pavaner dans les rues de San Francisco et , par la même occasion, faire flamber sa carte de crédit. Très bien. Mais pour ça, mademoiselle voulait un taxi ainsi qu’un ‘teneur de sacs’. Zachariah serait parfait dans ce rôle. En même temps, il n’avait guère le choix.❝.Pavillon des deltas/betas. Dans cinq minutes. Et ne viens pas à pieds.❞ elle appuya sur le bouton envoyé et retourna vers son dressing où l’attendait sa collection de sacs Hermès. Superficielle à souhait et reine de la mode, son sac devait parfaire sa tenue : une mini robe noire signée Chanel. A peine avait-elle porté son choix sur son Hermès blanc, simple mais classe, qu’elle entendit le rugissement de plusieurs coups de klaxon. Il était là, Zachariah La Tour Dubois l’attendait et il le lui faisait comprendre en la klaxonnant. Seigneur, on ne klaxonne pas Rory Woodward, on vient la chercher sur le pas de la porte. Premier profond soupir, elle réalisa qu’elle devait peut-être inscrire son esclave dans une école de bonnes manières. Ouvrant avec délicatesse la porte du pavillon, elle tomba nez à nez avec Zachariah, certes, qui se plaisait à prendre la pose sur sa moto. Sa moto, elle ne l’avait pas vue venir, celle-là. Surprise et agacée, son cœur rata un battement, se moquait-il ouvertement d’elle ? Il savait très bien qu’elle n’était pas le type de fille à aimer ce genre d’engin et à vrai dire, elle n’était jamais montée sur une moto auparavant. L’insolent. «.Essaierais-tu de me faire une blague Zachariah ? Car elle n’est pas à mon gout.» Son ton était neutre tandis qu’elle était occupée à le toiser avec un air de dégout, tout en restant classe et distinguée. Son insolence titillait ses nerfs, on ne prend pas Rory Woodward au piège, c’est elle qui joue ce rôle habituellement. «.Tu apprendras très vite que je n’aime ni les surprises, ni les farces.» lança-t-elle dans un soupir. Hautaine et fière, elle détestait qu’on se moque d’elle ou qu’on ne la prenne au dépourvu. Reine Woodward aime tout contrôler et en prime, sourire n’est pas dans son habitude. «.Tu as donc cinq minutes pour aller chercher ta voiture et revenir ici. C’est un ordre.» et tu as plutôt intérêt à m’obéir, c’est dans le contrat. Si tu ne le fais pas, je me ferai le plaisir de converser avec le doyen Fredericksen. Elle lui épargna la fin de sa supplique, il connaissait les règles aussi bien qu’elle, inutile de radoter. Son air hautain toujours collé sur son visage de poupée, elle le congédia d’un signe de main signifiant ‘Outs, du vent ‘ avant de réaliser qu’il ne bougeait pas d’un pouce. «.Pourquoi es-tu encore là ? Qu’est-ce que tu n’as pas compris dans mes propos ?.» le questionna-t-elle avec dédain alors que ses prunelles rencontrèrent le ciel. Soit il était devenu sourd depuis leur dernière entrevue, soit il cherchait à lui montrer sa vraie nature de rebelle ou soit … «.Je vois, tu n’as pas de voiture et ton seul moyen de locomotion est ce tas de ferrailles.» Constatation qui ne lui plaisait pas, pas du tout même. Il lui avait parfaitement obéi mais pas de la façon qu’elle aurait voulu. Prise à son propre piège, pourquoi devait-il se déplacer en moto ? Seigneur Zachariah, tout le monde a compris que tu es un grand rebelle, maintenant va t’acheter une voiture s’il te plait. Perplexe, elle le trouva, néanmoins, assez surprenant pour le coup. Personne n’aurait eu l’idée de venir chercher Rory Woodward en moto, sauf lui. Résignée, sa mini cooper résidait chez le garagiste, elle n’avait pas d’autre option que celle qu’il lui proposait. Elle descendit avec grâce les quelques marches et scruta l’engin dans ses moindres détails. «.Es-tu certain que je ne risque rien ? Je tiens à ma vie.» La tienne on s’en fout, mais la mienne j’y tiens. Son regard croisa celui de Zachariah qu’elle s’amusait à soutenir sur un air grave, sérieux. Elle ne plaisantait jamais avec sa propre vie. «.As-tu un deuxième casque ? Il est assez évident que je vais porter le tien, hors de question de mettre l’autre. Je ne connais pas tes fréquentations, je ne sais donc pas qui l’a porté avant.» Elle croisa ses bras contre sa poitrine, attendant patiemment qu’il daigne répondre à toutes ses interrogations. Haussant les épaules, elle l’avait traité comme un moins que rien en plus de sous entendre que ses fréquentations ne devaient pas être nettes, le tout en à peine deux minutes. Et elle s’en fichait éperdument. Acte I, scène 1 : Quand esclave Zachariah La Tour Dubois vient chercher reine Rory Woodward en klaxonnant sur sa moto. Surprenant.

❝ I wasn't born to please you. ❞

FRANCES&&ZACHARIAH ► Un air de Mozart enveloppait les murs de mon bureau. Penché sur une multitude de paperasses, les sourcils froncés dû à ma concentration, je m’étais exilé du monde extérieur pour rattraper tout mon retard. Depuis le départ d’Adriel, j’assurais seul l’intendance de la confrérie des jaunes. Le doyen Fredericksen m’avait énoncé l’hypothèse d’un nouveau collaborateur incessamment sous peu. Cependant, n’ayant toujours pas reçu l’appui qu’il avait promis, j’étais en devoir de tout gérer. Seul. Et dieu sait qu’avec certains énergumènes, le travail n’en était que plus laborieux. Je pris un feuillet au hasard. Une courbe représentant le taux d’absentéisme des omega en cours. Sur le graphique, on pouvait clairement constater que la courbe montait de plus en plus. Sécher les cours semblait être un loisir auquel mes congénères s’adonnaient régulièrement. Je sentais déjà une réprimande sévère arriver si je n’intervenais pas dans les plus brefs délais. Premier soupir de découragement de la journée. Je reposais doucement la feuille sur le bureau lorsque la porte de ce dernier s’ouvrit et je vis Scott entrer avec fracas dans la pièce. Je n’avais vraiment pas besoin de lui. Ma journée n’était déjà pas des plus parfaites. Et l’avoir dans les pattes signifiait qu’elle serait encore plus horrible. Les paumes de ses mains se posèrent à plat sur la surface lisse de la table. Je finis par lever mon regard pour rencontrer le sien. Ses prunelles brillaient de malice. Mauvais signe. Quand on le connait un minimum. « Tu joues au caniche obéissant avec l’autre pétasse refaite ? » Euuuh … Plait-il ? De quoi est-ce qu’il me parlait ? De quelle pétasse refaite s’agissait-il ? Je n’étais le toutou de personne, que la terre entière m’en soit témoin. Devant mon air d’incompréhension totale, mon confrère commença à me faire un mime. Bouche en cul de poule, démarche de fille superficielle et vas-y que je rejette mes cheveux en arrière avec un mouvement de la main dédaigneux. D’accord. Là, je n’avais plus besoin de chercher, j’avais compris à qui il faisait référence. Je secouais la tête de gauche à droite en me retenant pour ne pas éclater de rire devant cette parfaite interprétation de Rory Woodward. Il faut dire aussi que lorsqu’il avait parlé de fille refaite, je n’avais pas eu la vision de la bêta. M’enfin, il devait l’avoir reluqué plus que moi et devait donc être mieux renseigné sur son physique. Pour ce genre de détails, on pouvait faire confiance à Scott. « A qui la faute ? J’essaye de réparer tes conneries. » Maugréais-je sur un ton peu amène. Parce qu’au final, si cet idiot n’avait pas fait mumuse avec les vêtements de la diva, star de télé, nous n’en serions pas là. Enfin surtout moi. Je ne serai pas obligé de me farcir quand bon lui semblait. Céder aux moindres de ses caprices de gamine. Ma vie était bien assez chargée sans que je ne me coltine une emmerdeuse de plus. Parce que Rory c’est une emmerdeuse. Mais alors une vraie, une pure, à cent pour cent. J’allais ajouter un commentaire de mon cru, toutefois la vibration de mon cellulaire dans la poche de mon pantalon m’arrêta dans mon élan. Je sortis mon iPhone pour vérifier le nom de mon interlocuteur. Rory. Tiens, comme le hasard fait bien les choses. Quand on parle du loup, il pointe le bout de son nez. Je parcourus le sms tout en me renfrognant un chaque mot. Sans prête plus d’attention à Scott, je me levais et jetais ma veste sur mes épaules. Alors que je franchissais le seuil de la porte, je l’entendis ricaner. « Ouaf, ouaf. Elle siffle et tu accoures ! » Merde, comment ce con, pouvait-il savoir que le texto en question provenait de Rory ? Peut-être parce que tu te dépêchais comme si tu avais le diable à tes trousses, murmura avec perfidie ma conscience. Moins de dix minutes plus tard, je me tenais devant le pavillon de sa confrérie. Et mademoiselle n’étais pas là. Probablement en train de choisir quelles chaussures iraient le mieux avec sa tenue. Peu patient de nature, je jouais avec mon klaxon pour bien lui signifier que je n’étais pas disposé à l’attendre toute la sainte journée. Et aussi pour l’emmerder. La faire rager pour toutes les fois où elle m’en faisait voir de toutes les couleurs. Ce n’était qu’un juste retour. Sa silhouette se découpa bientôt de l’embrassure de la porte et quand je vis son visage se décomposer à la vue de ma moto, un sourire pleinement satisfait ourla mes lèvres. Premier point de la journée en faveur de Zachariah. Je décidais de m’amuser quelque peu à ses dépens et c’est en prenant une mine parfaitement incrédule que je sortis mon téléphone avant de lire à voix haute. « Ne viens pas à pied. Je t’ai écouté comme tu peux le voir par toi-même. » Sauf qu’elle s’attendait certainement à ce que je débarque en Porsche ou avec un cabriolet hors de prix. Mauvaise pioche. Fallait choisir un autre esclave. Les bras croisés, je l’étudiais tandis qu’elle me déblatérait tout un blabla incessant. Scott avait tort. Rory était superficielle certes mais pas refaite. Il n’y avait qu’à regarder sa … wait ! Je la scrutais comme un homme le fait avec une femme alors qu’elle n’était une peste. Une peste pour quoi je n’avais aucune empathie. Mon visage se ferma et je me maudis intérieurement. Je n’avais pas à lui porter une importance. Pas d’intérêt à cette vipère. Pourtant c’est ce que je venais de faire. Surprenant. elle m’arracha à mes jérémiades muettes avec ses plaintes. Aller chercher une voiture. Oui mais non. Parce que je ne disposais pas d véhicule à quatre roues. C’était deux roues ou rien du tout. Et il lui de voir mon air neutre et passif pour comprendre qu’elle n’obtiendrait rien de plus qu’une moto. « Et moi, je tiens à la mienne. Je vais donc faire en sorte de nous garder en vie. » Répliquais-je avec une ironie non feinte. S’il y a bien une autre chose qu’elle n’avait pas à craindre c’est la perte de sa vie avec moi. Je pilotais depuis des années et j’avais une dextérité sans pareil. Je la laissais se répandre en pleurnichements de petite fille pas contente tout en lui tendant la main afin de l’aider à monter. Putain, pourquoi est-ce que je faisais ça moi ? Elle était tellement invivable qu’il aurait été plus sage de la laisser se débrouiller et de rire un bon coup. Mais non là encore, sa bouille boudeuse m’avait donné envie de l’aider. Surprenant. « Où dois-je t’emmener Frances ? » J’aime pas Rory alors pour moi c’était Frances depuis le début. C’est bien mignon de me dire de ne pas venir à pieds mais maintenant, j’attendais les instructions pour la suite. Je gardais mon casque près de moi, n’étant pas disposé à le lui céder. Et puis quoi encore ! J’extirpais un second casque, tout beau, tout neuf et … Tout rose. Pour bien coller avec la fille superficielle qu’elle était. Sans son consentement, je le lui mis sur la tête tout en relevant la visière pour continuer d’apercevoir ses prunelles. Elle allait sûrement m’en vouloir mais peu importe. Ce qu’elle n’avait pas eu le temps de remarquer, c’est le bitch pailleté que j’avais collé sur le casque. Tellement Rory Woodward. Lui adressant un clin d’œil joueur, je me positionnais à mon tour correctement et lui prit les pour lui montrer qu’il fallait qu’elle encercle mon buste et qu’elle reste collée à mon dos pour le trajet. « Si tu as peur parce que je vais trop vite, serre-moi et je ralentirai. Ne joue pas à l’exubérante et ne fais pas de gestes brusques car si tu tombes, je tombe. » Dans titanic, si elle saute, il saute. Eh bien si Frances tombe, je tombe avec elle.

34 000

corbeille

» eison;; ❝ sometime you just have to let go ❞
» ❝ WHAT IF ? ❞ charlille.
» ❝ And I can tell just what you want You don't want to be alone ❞ ☾
» ❝How someone could be that important, that without them, you feel like nothing❞
» CLEANDRO ❝ is it the beginning of something ? ❞

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