the great escape
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❝How someone could be that important, that without them, you feel like nothing❞

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Swan Cartwright-Hansen
there's no place like berkeley
Swan Cartwright-Hansen
prénom, pseudo : brittany
date d'inscription : 16/04/2008
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MessageSujet: ❝How someone could be that important, that without them, you feel like nothing❞ ❝How someone could be that important, that without them, you feel like nothing❞ EmptyLun 6 Fév - 14:29

The skies are blinking at me, I see a storm bubbling up from the sea.
When it's over and it's gone, you almost wish that you could have all that bad stuff back so that you could have the good ▬ Petite, je ne rêvais que d'une chose. Devenir une princesse, une vraie princesse, avec des pailettes dorées sur ma robe de bal, une couronne scintillante au dessus de mes cheveux blonds, des escarpins au pied, et un prince charmant accroché à mon bras. Ce n'est pourtant que des illusions, que l'enfance transforme en utopie éphémère. Les petits se construisent un monde merveilleux, où l'impossible devient accessible. Les contes se fondent avec leur réalité, et s'imprégnent dans leurs jeunes esprits innocents. Petite, je voulais un royaume blanc. Blanc, sous le manteau contonneux de la neige, avec deux immenses tours de chaque côtés, pour admirer le paysage idyllique du monde. Sous les yeux d'un enfant, la fatalité n'est que transparence, invisible. Il ne perçoit que les instants de gaieté, et ne vit que pour ces infimes minutes où un sourire à l'éclat d'un diamant traverse la barrière de ses lèvres. Hélas, il vient un temps où les malheurs du monde réel rattrape ces âmes inconscients. Il faut se méfier de l'eau qui dort. La perfection n'existe que dans nos nuits de rêveries, et cet univers illusoir masque seulement les atrocités, cachées par la réalité. Un beau jour, le jeune enfant se réveille sous les premières lueurs du soleil, et apperçoit son existence, tel un narrateur interne, étant désormais le seul maître de ses actes. La candeur dévastatrice, l'aveuglement trompeur, la démence et la folie. Je n'étais plus cette petite fille, laissant ses mèches blondes virvoltées au sommeil des collines, les mois de printemps. Je n'étais plus cette enfant, dont les rêves naissaient à la paume de ses mains, et reccueillaient les moindres de ses désirs. L'attraction d'un univers merveilleux s'était détachée de mon âme. J'avais eu un prince charmant un faible temps. Il avait apporté avec ses iris vertes, des brimes de bonheur, détruite à l'arme blanche, par son charme tueur. Nous étions tombés ensembles, dans la même mélancolie, le même oubli de l'autre. Il est vrai, ce soir, j'avais une robe légère, d'un noir brillant, dont une fine dentelle longeait la totalité de mon dos. Quelques mèches de cheveux s'échappaient de mon chignon tressé, et mes deux mains serrés l'un contre l'autre semblaient frémir autant que mon propre coeur. Décidemment, cela faisait un bon bout de temps que je ne m'étais pas aventuré dans des soirées étudiantes de ce genre là. Arrivée au seuil de l'entrée, je m'engouffrais dans le bâtiment, décoré spécialement pour l'évènement d'un rouge proupre. Un bal universaire, pour célébrer l'union des âmes soeurs, plus connue sous le nom de la Saint Valentin. Des couples surgissaient de null part, à travers la masse humaine. Certains s'affichaient fièrement, un bras derrière le dos de l'autre, plus proche que jamais. Leurs propos se mélangeaient avec la musidque diffusée. Un parfum d'amour émanant de leurs visages bienheureux. Un immense dégoût se créait au fond de ma gorge, et mes pas lents s'éloignaient de ces coeurs romantiques. Maudite petite princesse de coeur, délaissée par son roi parti à la conquête de sa reine. Au jour d'aujourd'hui, je n'avais aucunement l'envie d'assister à ces embrassades d'affection par milliers. Assise dans un recoin isolé, je déposais sur mes lèvres le verre d'alcool entre mes mains, y ingurgitant une gorgée. A peine venais-je de me remettre de ma cuite de la veille, que j'entamais déjà la suivante. Merdique soirée. Je regrettais déjà d'être venue. Quelle idée m'avais-je pris de mettre les pieds dans un endroit, groupillant de baisers, de tendresse, et d'affreuses déclarations d'amours en tout genre. Je n'ai pas choisie la facilité, devrais-je m'avouer. Venir à l'Université en pleine nuit de février, pour célébrer une fête répugnante, changeait pourtant de mes journées quotidiennes. Un soupir entravant la commissure de mes lèvres, verre déjà vide, musique haussée à son maximum, petits fours et autres mets dressés sur les tables prestigieuses de la salle bondée. Il n'y a pas à dire, les organisateurs de la soirée avaient du investir plusieurs milliers de dollars pour satisfaire les désirs des plus grands fêtards chimériques de Berkeley. Un mode de vie que j'entreprenais, il y a deux ans de cela. Dame de coeur, à la destinée tragique. Lasse, je n'attendais pas une minute de plus à croupir en ce lieu misérable, et me dirigeais vers une porte dérobée. Sitôt, la fraicheur de cette soirée fit tressaillir ma peau nue. Je dévalais dans l'obscurité la cour de l'Université, m'installant sur l'un des bancs. Une légère flamme illumina un instant la pénombre de la nuit, rejoignant l'extrémité du rouleau de tabac. Fumée glacante, échappée de ma bouche, colorée d'un rouge sang. Je contemplais l'arrivée d'étudiants, la plupart déjà éméchées, et qui s'appretaient à continuer leurs soirées de déboches au bal de la Saint Valentin. Tirant déjà sur la dernière bouffée de cigarette, je distinguais parmi la foule de jeunes, sa silhouette masculine, portant à ses bras, Max, jouant avec les tissus de sa petite robe. J'en rigolais déjà. Dame de coeur a retrouvé sa princesse. Désormais levée, je m'empressais d'écraser le mégot, avant de les rejoindre. « Héé, enfin, ma cavalière ! Tu en as de la chance dis moi, ce soir, il n'y a pas de couvre feu. » m'éclamais-je, en la taquinant du bout de son nez. Ses cheveux blonds étaient à présent un peu plus longs, et elle grandissait au fils des jours. Son fin sourire avait la magie d'inonder ma chair. C'était ma petite Princesse. Ma Princesse de Coeur. Un léger rire s'échappait de ses lèvres, et elle bataillait comme elle pouvait pour descendre des bras de son père. Par ailleurs, j'esquivais chaque regard de ce dernier, ne pretant attention seulement à cette petite fille, au regard opalescent. « Eh bien.. je pense que c'est tout. Merci... » concluais-je froidement, prenant à mon tour Max dans mes bras. La mine enjouée, elle nous regardait, sans vraiment comprendre ce qu'il se passait. Et puis, les deux mains en direction de son père, qui s'éloignait de son côté, elle l'appelait. Je sentais déjà sa voix tremblée, signe que des larmes ne tarderaient pas à envahir son petit visage d'ange. « Maman... pourquoi tu n'aimes plus papa ? » demandait-elle, son regard persitant à mon égard. Dans son royaume enchanté, la Princesse ne désire plus de prince. Il n'y a plus de place pour l'amour. L'amour, ça n'est rien pour elle. Rien du tout. Des cendres à terre, de la poussière dans l'air. C'est tout. Un mégot au sol, dont les résidus s'échappent dans l'atmospthère glacé. C'est ça l'amour. « Je l'aime mon ange, mais tu sais, dans le monde des grands, les choses sont plus compliqués. Je l'aime toujours ton papa, mais différement.. »

Un matin, après tant de désespoirs, une irréprésible envie de vivre nous annoncera que tout est fini et que la souffrance n'a pas plus de sens que le bonheur
albert camus.
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Swan Cartwright-Hansen
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MessageSujet: Re: ❝How someone could be that important, that without them, you feel like nothing❞ ❝How someone could be that important, that without them, you feel like nothing❞ EmptyLun 13 Fév - 14:58

:out:
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