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 |  Sujet: « girls, just wanna have fun » ;; Ven 1 Mar - 23:46 | |
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∞ Tessa & Posy « girls, just wanna have fun » 
Je venais de poser depuis quelques jours mes valises à San Francisco pour cet échange entre Oxford et Berkeley. Nouveau paysage, nouveau départ. Enfin presque, je ne tenais pas à recommencer ma vie entièrement en faite, mais je cherchais ce que mon pays ne pouvait pas m’offrir : la reconnaissance tant mérité. Et à vrai dire, je commençais plutôt bien. Je m’étais déjà fait pas mal de connaissance à Berkeley pour mon plus grand bonheur, quelques Omicrons, mais surtout quelques personnes bien influentes au sein de l’université. Par exemple, Tessa. Elle me semblait très bien cette jeune femme, même si rien ne disait au départ que l’on pourrait s’entendre. Mais comme quoi, qui se ressemble s’assemble, ça devenait une évidence entre la Bêta et moi.
Je commençais ma journée par trouver une écurie et reprendre les entrainements d’équitation. Si j’étais venue à San Francisco, s’était également pour continuer à rafler mes prix et les récompenses. Jusque maintenant, j’avais trouvé juste un cheval qui me semblait parfait pour les compétitions, mais je souhaitais visiter quelques écuries avant de me décider. Après tout, le choix de mon cheval allait être décisif, et je savais comment reconnaitre le vrai animal qui me mènerait aux plusieurs victoires. Je me donnais en tout une bonne semaine pour prendre le temps entre les cours pour trouver mon petit bonheur. Prendre trop de temps pour me décider pourrait me faire perdre une partie de se que j’avais acquis jusque maintenant, et ça n’était pas question. Le problème était que je devais essentiellement me débrouiller seule, car vu mes déboires avec la fédération d’équitation national de Londres, je ne comptais pas sur leur possible aide. Enfin, je me débrouillerais sans aucun problème et sans l’aide de personne, ma gloire n’aura que meilleur goût.
En attendant, je jetais un coup d’œil à ma montre, et je devais rejoindre Tessa pour découvrir les joies de cette nouvelle ville qui s’offrait à moi. En bonne fêtarde, elle connaissait très bien les bons plans de prestige de ce morceau de terre, et je comptais observer et retenir tout se qu’elle pourrait me dire de bon. Je choppais quelques robes dans une de mes valises que je n’avais pas encore déballées, que je fixais comme si j’espérais un miracle qu’elle se défasse toute seule, mais il ne fallait pas trop rêver non plus. Bref, loin de moi la pensée de faire ne serait-ce qu’un brin de ménage ici, je prenais un taxi pour me rendre chez la demoiselle. Je n’allais pas m’amuser à conduire maintenant en ville alors que je ne la connaissais pas encore bien. Si je n’avais pas pris beaucoup d’affaire, s’était parce que j’avais déjà eu des sous-entendus sur la belle garde-robe bien remplie, donc je me fiais sur qu’elle aurait à m’offrir pour la soirée. Après tout, quoi que je mette, mon corps serait forcément en valeur. L’avantage d’avoir de très jolie courbe. Je demandais juste au taxi de faire une escale à une pizzeria assez réputé pour être excellente, on se devait de surveiller nos lignes, mais un coup de temps en temps, se lâcher ne faisait pas de mal non plus. Je descendais de la voiture pour me rapprocher du lieu où vivait la Bêta. J’espérais passer une excellente soirée, même si je n’avais pas grand doute vu la première soirée que l’on avait passé toutes les deux. Elle était aussi bien révoltante, un poil agressive, mais finalement une touche d’amusement qui a rendu cette soirée bien plus que mémorable. Mes talons hauts s’entendaient à des kilomètres à la ronde, au point que je n’avais même pas besoin de sonner chez elle, que la porte était ouverte. « Salut la peste ! » déclarais-je sans mauvaise intention à son égard. Chez moi, être une peste ou une garce sans scrupule était de grande qualité chez moi. J’entrais chez elle à la suite de son invitation, fin prête à m’amuser et à faire quelques coups tordus s’il le fallait. Après tout, on s’était donné un aperçu – vraiment léger – de se qu’on était capable de faire. Je tenais toujours la pizza qui sentait bon le parfum au quatre fromages. « Tu m’en voudras pas, mais vu les calories que j’espère bien dépenser, je nous ai permis une folie ! » En gros, tu en veux, c’est bien, tu n’en veux pas, tant pis pour toi, c’est moi qui en profiterait. Les kilos ne me faisait pas peur, on ne pouvait pas dire que j’étais du genre inactive, donc ça n’allait pas me rester très longtemps sur les cuisses, donc je ne me privais pas pour si peu. Je posais la boite sur la table non loin de nous. Il ne me restait plus qu’à attendre que mon hôte déclare notre programme de la soirée.
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