the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

Partagez

Girls just wanna have....

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Girls just wanna have.... Empty
MessageSujet: Girls just wanna have.... Girls just wanna have.... EmptyJeu 23 Juin - 4:30


Cheyenne & Maria

©️


Appartement de Cheyenne
1.25PM


Il suffisait de peu pour que j'aie l'impression de passer mes journées soit au spa, soit à l'appartement, soit aux cours de yoga prénatals que je m'étais mise à suivre {étrangement, ça me faisait un bien énorme. Mais lorsque Maria m'a approchée avec cette idée de nous faire bichonner un peu sur le compte de nos hommes, je n'ai pas vraiment pu résister: je portais ses enfants, Andrew pouvait bien payer pour que je me bichonne, non? OSO La journée était belle, un peu comme toujours ces temps-ci et le fait de rester confinée dans un environnement clos ne m'enchantait pas trop, mais lorsque mon amie me parlait des merveilles d'un nouveau programme organisé par l'établissement, je ne voyais pas comment je pouvais concrètement refuser. Elle avait annoncé passer me prendre à la demie, j'attendais donc la sonnerie qui résonna dans l'appartement entier alors qu'elle signala sa présence. Loin d'être des plus guillerets, Andrew sembla sombre et morose et ne vint même pas dire bonjour à son amie qu'il se trouvait déjà enfermé dans notre chambre. Son attitude était curieuse, mais je choisissais de ne pas trop m'y attarder, peut-être était-il tout simplement jaloux du fait que nous allions nous faire chouchouter et qu'il ne pourrait pas avoir le moindre droit à tout ça. Andrew et sa fierté, j'vous jure, c'est toute une histoire.


Spa
2.17PM


Nous avions eu quelques soucis de trafic au niveau de Venice Avenue, mais ça s'était bien rapidement éclairci comme si les conducteurs avaient su à quel point j'attendais cet instant: je voyais Maria aussi souvent que je voyais Edward, c'est à dire trop peu souvent. Elle m'avait manquée, surtout depuis cette histoire avec nos compagnons qui s'en étaient mis plein la fraise juste dans le but de démontrer lequel était le plus capable de s'occuper de sa favorite. La proposition de mon amie avait été la bienvenue comme un cadeau du ciel, une opportunité à saisir pour pouvoir quitter la courtoisie professionnelle et d'enfin pouvoir profiter de la compagnie l'une l'autre avec une candeur et une simplicité que nous ne retrouvions que rarement. Maria conduisait, puisqu'il était évident qu'elle ne me laisserait jamais m'installer derrière le volant dans mon état. Je commençais à peine à me faire à l'idée d'être si dépendante, moi qui ne l'étais d'ordinaire pas.... Pendant tout le trajet, nous avons parlé de tout et de rien, laissant nos cheveux s'emmêler au vent à cause des fenêtres que nous avions décidé de garder ouvertes. Nous parlions de nos hommes, du campus, de la grossesse, du fait qu'elle semblait s'inquiéter depuis la frayeur que j'avais fait à tout le monde en finissant une soirée à l'hôpital.

Une fois arrivées dans l'établissement (de luxe, devrais-je dire), je la laissais me guider à travers le lobby fortement éclairé pour me voir conduite vers les vestiaires. Il n'avait pas fallu deux minutes pour signaler à la réceptionniste que nous avions rendez-vous. Passant enfin la porte des salles dans lesquelles nous nous changions toutes (les hommes avaient leur propre salle), j'avançais le long d'un passage flanqué à droite de multiple rangées perpendiculaires de casiers entiers. Chaque ligne offrait un banc et de quoi se recoiffer (un miroir, principalement) et de nombreuses femmes se dévêtaient ou bien se rhabillaient. Lorsque Maria me conduit finalement dans le tout tout denier espace, ouvrit un casier libre, j'indiquais les quelques serviettes qui traînaient là à notre disposition et dans lesquelles nous étions supposées nous envelopper avant de quitter la pièce. Mieux encore que de devoir coincer un pan de serviette pour qu'elle tienne, celles-ci semblaient pourvues d'un système élastique qui semblait maintenir le tout à la barrière des seins, maintenant le tissu en place sans crainte de tout perdre... Il t'arrive souvent de venir ici? demandais-je à mon amie, non sans remarquer le regards qu'elle semblait diriger en direction de mon ventre, provoquant en moi une bouffée de fierté qui me donnait presque envie de bomber le torse et de lui montrer un peu plus..

Passant la serviette et m'apprêtant à quitter les vestiaires, je me retournais vers ma complice de spa, impatiente de voir ce qu'elle nous avait prévu, ou au moins de savoir exactement ce pourquoi elle avait pris rendez-vous... On commenc epar quoi? demandais-je de manière un peu irrévérencieuse, trop ravie à l'idée d'être bichonnée pour me soucier de ce par quoi on commençait... Masque et soins du visage, hammam, massages, manucure, .... qu'avait-elle donc prévu???
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Girls just wanna have.... Empty
MessageSujet: Re: Girls just wanna have.... Girls just wanna have.... EmptyMar 28 Juin - 14:14

Maria & Cheyenne




    Aujourd'hui, Maria avait décidé de laisser tomber les barrières, et de s'accorder une journée de détente avec Cheyenne, loin de toute contrariété, loin de Berkeley, loin des hommes également. La situation était toujours extrêmement tendue entre Andrew et elle, et Maria n'avait aucune idée à savoir si les choses trouveraient d'elles-même un arrangement ou bien si un ange du destin devrait intervenir – l'ange ici étant la représentation d'Edward ou de Cheyenne, cela étant au bon vouloir de l'imagination de l'individu. Cette journée était la leur. Maria avait grandement besoin de retrouver son amie dans d'autres circonstances que celles de leurs emplois respectifs. Le fait qu'elles ne se voient presque pas en dehors finissait par rendre malade la belle O'Berkeley qui avait alors décidé de leur accorder une journée au Spa le plus réputé de la ville de Sa Francisco sachant pertinemment que cela détendrait la future mère, et qu'elle-même se sentirait sans doute plus décontractée que d'ordinaire, en particulier au vu des récents évènements.

    Durant le trajet dans la toute nouvelle voiture de la directrice adjointe de Berkeley, les deux femmes avaient discuté de tout et de rien, d'elles, de leurs couples, de la grossesse de la professeur qui se faisait dorénavant de plus en plus prononcée et qui n'échappait donc plus à personne. Cheyenne resplendissait depuis qu'elle portait la vie. Et Maria avait – et continuait d'être – été la première à le lui faire remarquer tant elle trouvait ce qui aurait pu passer pour un simple détail, très important.

    Lorsqu'elles furent arrivées à bon port, les deux femmes se rendirent à l'accueil où les attendait une jeune femme d'une vingtaine d'années, aux cheveux blonds légèrement ondulés dont le teint était dorénavant hâlé grâce au soleil californien. Maria elle-même avait pris de jolies couleurs, lui redonnant bonne mine, chose dont elle avait grandement besoin ces derniers temps pour cacher la misère de sa vie sentimentale – en particulier – du moment. En effet, la situation avec le professeur d'Histoire-Géographie était de plus en plus compliquée, et surtout depuis cette affreuse altercation entre Andrew et lui qui l'avait mené tout droit aux Urgences de l'hôpital le plus proche de Berkeley. Edward avait toujours cette fâcheuse tendance à reculer de deux pas juste après en avoir fait un petit en avant. Il était comme ça, et elle l'acceptait, parfois difficilement certes, mais elle l'acceptait malgré tout tant son amour pour cet homme était fort.

    Une fois dans ce qu'elles pouvaient considérer comme étant les vestiaires – bien plus classes cependant que de simples vestiaires – de l'établissement privé dans lequel elles avaient à peine faites leur entrée, les deux femmes se changèrent. Maria ne put retenir un regard attendri vers le vers dorénavant bien arrondi de son amie, cela lui rappelait sa propre situation quelques mois plus tôt, lorsqu'elle était encore enceinte d'Aaron.

    « Je ne viens que lorsque mon emploi du temps me le permet. »

    C'est-à-dire quasiment jamais, mais il était inutile de préciser cela, Cheyenne ayant compris sans difficulté le pourquoi du comment. Depuis qu'elle était en couple, et surtout depuis que les enfants étaient là, la brunette ne s'accordait quasiment plus une seule minute à elle, excepté lorsqu'elle craquait pour un bain, cela étant – une fois encore – d'une rareté assez étonnante pour une américaine, celles-ci étant pourtant réputées pour se ficher pas mal de l'écologie et l'idée de gaspiller inutilement de l'eau. Maria n'avait jamais été dans cette optique de vie.

    « Jacuzzi d'abord, hammam ensuite.. Ça te convient ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Girls just wanna have.... Empty
MessageSujet: Re: Girls just wanna have.... Girls just wanna have.... EmptyMer 6 Juil - 1:58



Cheyenne & Maria







CHEY' – « Est-ce là ta manière de me faire comprendre subtilement d'en profiter pendant que ça dure? »

La question avait été posée simplement, avec un petit rire de ma part alors qu'elle laissait entendre qu'elle ne venait que quand elle pouvait -ce qui me laissait me demander si ce n'était pas sa première venue ici. Je savais que les choses allaient basculer dès la naissance, et que tout changerait d'une manière dont on ne pourrait prévoir. La naissance d'un bébé changeait déjà assez drastiquement la vie de ses parents, mais la venue de deux d'un coup promettait d'être particulièrement intéressante. Je me demandais encore ce que je pourrais bien faire avec mon travail, pour pouvoir accommoder de rester à la maison pour m'occuper des enfants: les confier à une nourrice n'était absolument pas dans l'ordre des choses et il faudrait énormément de bons arguments de la part d'Andrew pour me convaincre du contraire. Il ne me fallu que deux secondes pour secouer l'idée de mon esprit: je n'étais pas là pour me prendre la tête sur des questions logistiques, j'étais présente dans ce spa pour parvenir à faire tout le contraire.... Surtout si l'on considérait le stress que j'avais traversé ses derniers temps, provoquant chez Andrew un désir de me couver d'autant plus qu'auparavant mais sans pour autant m'épargner l'angoisse de le voir rentrer à la maison parfaitement tuméfié et énervé comme tout. Un état que j'avais fini par appeler à la suite de l'unique être qui le provoquait: l'état "Edward" . Oh, j'avais été furieuse, autant contre l'un que contre l'autre et les deux hommes avaient eu de mes nouvelles sur le coup avant d'inquiéter l'un et l'autre, chacun craignant un "encore" de la fausse alerte dont j'avais été victime il y a quelques semaines. Andrew s'était montré très câlin et je m'étais prouvée loyale à mon compagnon tout comme Maria l'avait été avec le sien. Résultat? Une amitié en danger, des tensions entre les deux hommes et moi qui me trouvait au milieu de ce joli petit groupe, amie avec tous et craignant presque qu'on me demande de prendre parti. Une autre raison pour laquelle j'étais reconnaissante de si bien choisir mes amis: ils avaient de la jugeote et ne me demanderait jamais une pareille chose. Mais il n'empêchait que toute cette situation me rendait tendue, sur mes gardes, alors que je ne devais rien faire d'autre que prendre soin de moi. Lorsque Maria proposa cette après-midi "spa", à me faire bichonner et ne prendre soin que de moi en oubliant le reste pour un moment, j'ai bien failli l'embrasser tant son idée m'emballait. Au final, on se trouvait là occupées à nous préparer, Maria glissant un regard attendri vers les formes de mon abdomen avant de me glisser à quel point j'étais radieuse. La réaction fut immédiate. Oh, elle se vengeait bien de toutes les fois où je le lui avais glissé à l'oreille pendant qu'elle était enceinte: le rougissement était instantanné et quasiment automatique; et elle savait à quel point les compliments m'affectaient. Je pouvais presque deviner dans son regard cette malice mêlée d'affection alors qu'elle m'observait.

CHEY' – « Tout ça me semble parfait »

La perspective de passer une après-midi avec Maria était idéale assez à mes yeux, mais l'idée de me faire pouponner me ravissait d'autant plus. Peut-être même pourrions-nous terminer par quelque chose de rafraîchissant, histoire de ne pas sortir du hammam comme deux malheureuses en sueur.

CHEY' – « On pourra terminer par un massage ou un masque, Dieu sait que j'en ai besoin »

Je mis de côté l'immense chapeau qui me couvrait du soleil pour éviter ainsi une toute autre forme de masque. L'astre n'avait décidément rien de positif pour les femmes enceintes, les forçant à se dissimuler et se protéger pour éviter que les marques de grossesse n'apparaissent sur la peau. Je préférais personnellement en réchapper si je pouvais l'éviter. Je me surprise à presque gazouiller le mot "jacuzzi" comme une gosse surexcitée à l'idée d'avoir le bienfait de l'eau et des bulles me détendre définitivement là où aucun autre artifice n'y parvenait: croyez-le ou non, mais abriter deux fois la vie n'avait absolument rien d'une sinécure, surtout depuis que les mouvements feints des êtres qui grandissaient en moi se faisaient de plus en plus sentir. Nous quittions à peine le vestiaire que notre chemin croisa celui de plusieurs mannequins, trop minces pour être en complète bonne santé, mais dont la clique et les tenues laissaient supposer qu'il s'agissait là de quelques unes des égides de VS venues pour un photoshoot dans l'espace luxuriant dont disposait l'établissement. Andrew m'avait un jour offert un des ensembles de la fameuse marque, non que je puisse lui faire le même effet maintenant que mon tour de taille avait considérablement enflé. Mais la présence du groupe de photographes et de modèles me perturba un instant: ce qui les empêchait d'aller à Los Angeles pour faire leurs photos, je n'en avais aucune idée. Si les hommes avaient été là ils auraient sans nul doute eu à se rincer l'oeil sur les corps prétendument "de rêve" de ces pauvres filles. Dommage. Cela m'aurait permis de tirer l'oreille d'Andrew, ça faisait longtemps que ce n'était plus arrivé. Je partageais quelques plaisanteries avec Maria, rigolant comme deux bonnes copines alors qu'une hôtesse nous mena en direction du jacuzzi que nous allions occuper. J'entendais déjà le petit tourbillon des bulles éclatant en surface et mon anticipation crût soudainement: ce n'est pas tous les jours qu'on se permettait un luxe pareil, non plus. Quoi que j'apprenais à prendre soin de moi, doucement. J'étais bien obligée, j'avais une armée entière prête à me faire la morale si jamais ça n'était pas le cas, Maria, Andrew et Edward en tête. Au lieu de quoi, la grossesse m'avait assagie: je n'avais plus besoin de baby-sitter pour s'assurer que je quittais régulièrement le livre que je lisais ou le cours que je préparais, mon médecin en était venu à me féliciter de la régularité de mes efforts pour maintenir une gestation saine et une santé en béton, et Andrew en est tombé sur le cul lorsque j'ai commencé à lui parler des cours prénataux. Non seulement était-ce là une étape cruciale du processus, mais je cherchais par tous les moyens de l'impliquer à ce qui m'arrivait: je n'avais que trop souvent lu à quel point les pères se sentaient si facilement "à l'écart" de l'expérience. Le fait qu'il n'a jamais pu vivre ça avec sa propre fille ajoutait encore un peu à son désir d'être là pour nous trois. Et je ne me voyais absolument pas lui refuser quoi que ce soit, je pense juste que le principe des cours pré-nataux lui avait fait un peu peur au début. Les exercices de préparation. De respiration. Si jusque là le concept que nous allions être parents n'avait pas encore fait son bonhomme de chemin dans son crâne, c'était fini. Les cours permettaient également une nouvelle forme de complicité entre lui et moi, chacun devant compter sur l'autre pour espérer traverser l'épreuve sans peine. Maria avança avant moi dans le bassin, et j'eus droit à un support complémentaire au moment où je mettais le pied dans l'eau: il n'était nullement nécessaire que je glisse malencontreusement suite à une gêne dans ma faculté de mouvement. Maria, elle, ne devait sans doute pas s'en soucier puisque ça lui offrait une occasion rêvée pour me taquiner à nouveau, surtout que maintenant que je n'étais que dans un maillot deux pièces anthracite, la peau nue de mon abdomen ne demandait qu'à être complimentée aux dépends de la mère qui n'en rougirait que davantage. Très vite, j'étais assise, Maria était installée à mes côtés et l'hôtesse nous laissa au gré d'une musique d'ambiance qui s'avérait presque aussi relaxante que les milliers de petites bulles qui me caressait le corps. Un peu comme tout autant de micro massages, provoquant chez moi un désir de juste me laisser aller et de savourer l'instant, passant ma main sur mon ventre alors que l'autre longeait le bord du bassin dans une emprise nonchalante.

CHEY' – « Est-ce qu'Edward joue les babysitter, là, ou bien as-tu jugé plus sûr de faire appel à la baby-sitter? »

Je jouais les curieuses en laissant un sourire gracier mon visage pendant que la relaxation eut raison de mon désir de garder les yeux ouverts. Juste les fermer un instant et se concentrer sur le bien que l'eau procurait: température parfaite, les jets assez actifs mais pas trop, provoquant juste la dose de "massage" d'eau nécessaire pour détendre ce qu'il y avait besoin. Quelque part en moi, je voulais me renseigner quant à cette histoire entre mon amie et mon compagnon, mais si une moitié de moi me poussait à poser la question, l'autre se disait que Maria n'avait probablement pas envie d'en parler alors que cette journée était présumé être pour nous.

CHEY' – « Tu espères retrouver la maison en quel état? »

Je commençais déjà à rire en imaginant Edward pouponnant Aaron tout en s'occupant de l'adorable Ambre. Cette pensée en emmenant une autre, je relevais doucement la tête pour fixer le regard sur mon amie; songeant à ce petit cocon qu'elle était parvenue à avoir et espérant quelque part, pour une seconde, que je pourrais en faire autant un jour. Parce que si les cercles sombres sous ses yeux, son air constamment fatigué et son humeur explosive n'aidait en rien, pour moi je ne pouvais m'empêcher que depuis qu'elle était mère, Maria n'avait jamais été plus magnifique.. Je baissais les yeux vers le ventre désormais noyé sous la surface, aperçu par intermittence entre deux jets de bulles, songeant aux êtres que j'abritais puis plongeant à nouveau mon regard sur Maria comme pour l'étudier attentivement en écoutant sa réponse à mes questions précédentes. Elle me connaissait bien, j'aurais dû me douter qu'elle en viendrait à se demander s'il n'y avait pas quelque chose qui me tracasse; peut-être faudrait-il que j'arrête de me mordiller nerveusement la lèvre lorsque je réfléchissais, c'était un élément traître qui causait ma perte à tous les coups. Heureusement que je ne jouais pas au poker !

CHEY' – « Est-ce que je peux te poser une question? »

Ou plutôt, en l'occurrence, recommencer. Poser des questions à Maria, ce n'était pas comme si je n'avais pas passé ces dernières cinq minutes à ne faire que ça...






Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Girls just wanna have.... Empty
MessageSujet: Re: Girls just wanna have.... Girls just wanna have.... EmptySam 16 Juil - 1:31

Maria & Cheyenne




    Hammam, jacuzzi, masseurs séduisants comme des dieux de l’Olympe, crèmes hydratantes à gogo. Voilà ce qui s’annonçait être une très bonne journée pour les deux femmes qui – semblerait-il – l’avaient bien mérité. La fin de l’année sonnait, et tout le monde avait enfin la possibilité de se reposer un tant soit peu. Maria adorait cette idée, bien que l’idée de s’ennuyer à mourir pendant deux mois lui fasse déjà froid dans le dos. Fort heureusement, elle avait deux petits monstres prêts à lui faire passer les vacances les plus compliquées de toute son existence. Merci mon dieu.

    « Vas pour un massage après le hammam. Tout ce que tu voudras ma belle, aujourd’hui, ce que tu veux, tu auras. Parait-il que c’est leur maître mot ici. Tu me diras, on peut, vu le prix qu’on paye. »

    Un clin d’œil enfantin à son amie, et les voilà toutes deux prêtes à s’adonner aux ‘joies’ de la transpiration exagérée. Ah non. D’abord…le prélassement certain et parfait dans un jacuzzi dont la température frôlerait sans doute les 40°C. Encore une fois, le plaisir des centres de Spa. Maria adorait tout particulièrement la simple idée de sentir des jets puissants doux lui masser le bas du dos qui – oh oui – souffrait le martyr depuis son accouchement. Elle avait beau s’être remise au yoga de façon intensive, les choses n’étaient toujours pas réglées, et ce – selon son kinésithérapeute – à cause des contrariétés à répétitions qui orchestraient sa vie.

    Lorsque Cheyenne et Maria furent arrivées à bon port – c’est-à-dire la salle des jacuzzis – Maria et la future maman se laissèrent totalement faire, appréciant grandement la musique calme et reposante qui avait été mise pour elles quelques secondes à peine après leur arrivée dans la pièce. On les laissa rapidement seules, ce que Maria trouva de tout à fait raffiné et agréable. Oui, agréable semblait être le maître mot de ces lieux, ainsi que sérénité.

    « Il sait y fait avec les enfants, crois-moi. »


    La réflexion de Cheyenne avait évidemment fait sourire Maria, bien que cette dernière sache pertinemment que son homme saurait gérer la situation à la perfection. Ambre n’était plus aussi dure qu’elle avait pu l’être envers son père, et aujourd’hui, O’Berkeley pouvait même affirmer les yeux fermés qu’ils s’aimaient comme cela était rarement permis entre un père et sa fille. Cheyenne lui demanda par la suite dans quel état Maria pensait retrouver la maison en rentrant ce soir. Elle n’osait même pas se poser la question à vrai dire, car autant Edward O’Malley était doué pour occuper des mômes, autant il était incapable de ranger derrière son passage, et ça ! Maria en savait quelque chose, puisque c’était elle, qui passait derrière justement. Mais jusqu’alors, ça ne l’avait jamais vraiment gêné. Elle s’était toujours dit que ça n’avait rien de grave. Et des choses graves, Edward et Maria en avaient eu leur dose au cours de l’année. Une année dont ils se souviendraient fort longtemps, entre l’adoption d’Ambre, sa répulsion temporaire envers l’Irlandais, la mort du frère aîné de ce dernier, la dispute entre Maria et Andrew, ect… Oui, ils avaient été correctement servis.

    « Ne m’en parle même pas. Je sens que cette journée repos me sera facturée très chère, ici mais également lorsque je franchirais la porte de la maison. »


    Elle ne put s’empêcher de rire en imaginant très bien la scène, Maria se voyait déjà presque piquer une crise d’ailleurs, mais si elle parvenait vraiment à ses détendre aujourd’hui, elle n’aurait pas la force de crier, et donc Edward serait gagnant sur toute la ligne. Quel petit malin celui-là décidément ! Soudain, la jeune et future maman demanda à son amie si elle pouvait lui poser une question…mais justement, ce genre de question ne se posait même pas entre elles, évidemment qu’elle pouvait la questionner. Quelle question !

    « Vas-y, je t’en prie. »

    Sa voix se voulait rassurante. Comme toujours.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Girls just wanna have.... Empty
MessageSujet: Re: Girls just wanna have.... Girls just wanna have.... Empty

Revenir en haut Aller en bas

Girls just wanna have....

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Girls just wanna have fun {PV}
» :: Girls just wanna have fun ::
» « girls, just wanna have fun » ;;
» girls just wanna have fun but... ▬ Charlie
» NIVEANE ★ Girls just wanna have fun

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-