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something in the way you move makes me feel like i can't live without you. (andrea)

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MessageSujet: something in the way you move makes me feel like i can't live without you. (andrea) something in the way you move makes me feel like i can't live without you. (andrea) EmptyDim 24 Fév - 11:35

« It's time to be a big girl now, and big girls don't cry »
Tu sais que ça ne va pas être facile. Tu le sais, tu le sens. Tu pourrais éviter ces sempiternelles disputes, mais c’est plus fort que toi. Tu ne peux pas t’en empêcher. C’est une nécessité, un besoin. Essayer, encore et toujours. T’évertuer à tout donner pour les retrouver ensemble. Tu ne baisses pas les bras. Ça n’a jamais été ton genre, ça ne va sûrement pas commencer aujourd’hui. Et pourtant ton cœur bat trop vite dans ta poitrine, pourtant ton souffle se fait court au bord de tes lèvres, pourtant un film de transpiration s’installe dans le creux de tes mains. Andrea a toujours été si intimidant. Tu inspires une grande bouffée d’air avant de pénétrer dans sa voiture. Déjà, à peine as-tu croisé son regard, qu’un sourire se dessine sur tes lèvres. Ton pouls se calme naturellement, comme s’il avait été un baume sur ton palpitant. Pas comme, il l’est. Tu lui proposes de prendre un café et d’aller s’installer à la plage, et tu sais à la lueur de ses yeux qu’il sait que quelque chose se trame. Il a toujours su lire en toi comme dans un livre ouvert, t’as beau essayer tous les stratagèmes possibles. Rien ne fonctionne. Il se doute de quelque chose. Mais tu ne désespères pas. Alors t’engages la conversation sur un sujet sans intérêt, chaque chose en son temps. Le trajet passe vite, peut-être un peu trop vite. T’es pas encore prête, tu ne sais pas ce que tu vas lui dire, comment introduire Jeremiah dans tout ça. Il ne veut plus l’introduire nulle part. Il ne veut pas en entendre parler. Comme s’il n’était personne. Comme s’il ne partageait pas le même sang, le même nom. Et la réciproque est vraie. Et ça te donne envie de vomir de les voir se déchirer ainsi sans savoir quoi faire. Tu ne sais pas combien de temps cette mascarade durera, et ça t’inquiète. Plus que tout le reste. Le vent te surprend presque. A l’intérieur de sa voiture, t’étais sereine, apaisée. Et tes cheveux fouettant ton visage te rappellent à l’ordre. Mais tu laisses les minutes défiler, et toi t’avances vers la mer, vers l’horizon. Quand tu sens les grains s’infiltrer dans tes chaussures, tu les enlèves simplement. Tu regardes l’océan agité, et tu te souviens des instants volés que tu avais avec tes deux frères à une époque qui semble lointaine, et bel et bien révolue. Tu soupires, lassée. Par ces regards qui ne trompent pas, ces mots tus mais pensés, cette haine palpable. Alors tu te tournes vers ton aîné, il te couve du regard comme il l’a toujours fait. T’as envie de faire comme si de rien était, t’as envie d’embrayer sur un nouveau sujet qui n’aurait rien à voir avec Jeremiah. T’as envie, mais tu ne peux pas. « Tu te souviens quand on était petits et que les parents nous emmenaient à la mer ? On avait besoin de rien pour s’amuser. » Maintenant, tout est différent. Maintenant, votre famille est déchirée, des gestes ont été faits, des mots ont été dit. Impardonnables apparemment, blessants sans aucun doute. Et tu te retrouves au milieu de tout ça, comme une enfant perdue. Tu ne veux pas faire de choix, tu n’as pas à en faire un. Tu veux que tout redevienne comme avant. Avant que cette fille ne porte plainte contre ton frère, avant qu’elle ne réduise à néant votre belle famille. Votre belle entente. S’il y a une personne envers qui tu pourrais devenir violente, c’est bien elle. Celle qui a inventé un tel tissu de mensonges sans aucun remord. Et puis tu craques. [b]« Vous devez arrêter de vous ignorer avec Jeremiah. Sérieusement Andrea, c’est mal, ça me fait mal, d’accord ? Vous êtes bien capables de trouver un terrain d’entente, vous en aviez un avant. Je peux lui envoyer un message, laisse-le nous rejoindre. » Ton regard ne peut pas s’empêcher de dériver du sien, pour rejoindre la transparence de la mer. Tu l’as défié trop de fois. Aujourd’hui encore, ça ne passera pas. Ça n’est jamais passé. Tes mots ne suffisent pas à lui faire oublier la trahison de son frère. Tu le comprends au fond, tu ne sais pas comment tu réagirais si tu avais été à sa place. Mais le temps a passé, de l’eau a coulé sous les ponts. Tu as cru que leurs retrouvailles à Berkeley suffiraient à effacer les erreurs, l’abandon, la douleur et la trahison. Stupide idée. C’est ce que tu es, ou tout du moins sembles être, stupide, ignorante. Comme si tu ne les connaissais pas, comme s’il n’avait pas partagé chaque instant de ton existence. Comme si tu n’avais pas appris leur rire, retenu leur pas, assimilé leur voix, absorbé leurs paroles. Chaque souvenir est ancré dans ta peau, chaque moment en leur compagnie inscrit dans ton cœur. Alors oui, tu les connais. C’est même plus que ça, bien plus profond, bien plus subtile. Alors tu sais, t’as toujours su que rien ne les rapprocherait plus. Rien de ce que tu pourrais leur apporter. Tu n’es pas suffisante. Et cette certitude te laisse un goût amer sur la langue. Elle te serre le cœur, jusqu’à le broyer. Et t’as envie de partir en courant, de les emmerder tous, et de les laisser se débrouiller comme des grands. Et puis tu sens le regard de ton frère sur toi, et tu ne peux que rester à ses côtés. Comme tu l’as toujours fait. Comme tu le feras toujours. Et tu vas continuer à faire ce que tu peux pour les réconcilier. Même si ça ne suffit pas. Même si tu ne suffis pas. Parce que toi, ça te suffit.
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MessageSujet: Re: something in the way you move makes me feel like i can't live without you. (andrea) something in the way you move makes me feel like i can't live without you. (andrea) EmptyLun 4 Mar - 21:05

Il n'y avait qu'une seule personne capable de le convaincre de sortir de son lit pour aller prendre un café sur la plage. Pourtant peu matinal, la vision d'une Zara souriante, comme à son habitude, lui donna le courage d'émerger de son lit. Encore bien trop comateux de la veille, il peinait à aligner deux phrases cohérentes ou à garder les yeux ouverts. Il fit néanmoins l'effort, pour sa plus belle, parce que l'occasion de passer du temps en sa compagnie se faisaient bien plus rares qu'à Paris ou à Monaco, la faute à des programmes particulièrement chargés entre sorties, rencontres, nuits agitées et, de temps à autre, du présentéisme en cours. Zara ne savait pas mentir. Sur son visage était inscrit la moindre de ses pensées, et quand bien même elle aurait été subtile, il la connaissait bien trop pour savoir quand elle lui cachait quelque chose. Et il savait également qu'elle était incapable de garder sa langue dans sa poche plus de quelques heures. Quoiqu'elle ait eu à lui dire, elle le ferait bien assez vite pour qu'il ne se donne pas la peine de lui poser la question. Et surtout, il était à peu près certain de savoir ce qu'elle avait en tête. Pourtant, il fit comme si de rien n'était, affichant sa mine des bons jours, des jours avec elle. Zara, c'était sa perfection, son amour, sa vie, son unique petite sœur, son unique sœur, à dire vrai. Il avait ôté Jeremiah de leur si beau tableau de famille depuis tellement longtemps qu'à ses yeux, il n'existait plus. S'ils partageaient le même nom, c'était bien la seule chose qu'ils possédaient encore pour les rapprocher. Trajet calme, malgré la tension qu'il sentait s'installer. Elle n'était pas à l'aise, il pouvait le sentir. Et elle se montrait comme ça seulement lorsqu'elle était sur le point d'aborder les sujets qui fâchent. Le sujet qui fâche. Andrea n'avait pas envie de gâcher leur moment, leur sortie, encore moins pour quelqu'un qu'il avait rayé de sa vie et dont il refusait d'entendre parler, ou de mentionner sans l'agonir d'insultes. Avec un sourire tendre, il observa sa petite sœur fouler le sable et tremper ses pieds dans l'eau. Lui se refusait à s'avancer trop. Il n'aimait pas le sable, encore moins celui grossier de la Californie, qui s'infiltrait partout et peinait à s'enlever. Pourtant, il finit par le faire, et partit la rejoindre, faisant fi des grains et de l'eau salée qui venait lui lécher les pieds. Il la dévisagea, de ce regard énigmatique qu'il adorait, mais resta silencieux. La subtilité n'était pas le fort de Zara. Toujours incapable de ne pas mettre les deux pieds dans le plat, même lorsqu'elle y mettait la meilleure des volontés, les paroles balancées négligemment, comme pour faire la discussion, comme s'ils étaient deux inconnus qui apprenaient à se connaître, fit s'envoler la joie d'être avec elle. Ses traits se durcirent instantanément. Il n'y avait pas une seule fois où il ne venait pas s'immiscer dans leur moment. Même lorsqu'il n'était pas là, il sentait sa présence néfaste dans leurs échanges. Il savait que Zara n'aimait pas cette situation, n'aimait pas se retrouver au milieu sans pouvoir prendre partie ni pour l'un ni pour l'autre. Mais là où elle tentait d'apaiser les peurs, de panser les blessures, Andrea restait obstinément froid. Il n'avait rien eu à se reprocher et ne se privait jamais de le faire savoir. Le traître de la famille, c'était Jeremiah, qui n'avait eu aucun scrupule à lui tourner le dos. Pourquoi aurait-il du faire des efforts pour arranger les chose, quand lui n'en avait jamais fait ? Même tout l'amour qu'il portait sa sœur n'aurait pu le convaincre de baisser les armes et de tenter de se réconcilier avec son cadet. « On était jeunes » répondit-il avec lassitude. Il n'aimait pas qu'elle aborde le sujet. Leur famille avait volé en éclats depuis bien trop longtemps pour qu'il se rappelle comment ils étaient, avant. Avant, quand ils dépeignaient un portrait bien trop idyllique pour être vrai et qu'ils prétendaient former une famille unie, soudée, quand leurs parents passaient bien trop de temps à travailler pour se soucier de les élever. Il ne se rappelait pas une seule fois où l'un ou l'autre s'était enquit de la journée de leurs enfants. Pas une seule. S'il était aisé de faire des enfants, s'intéresser à eux semblait néanmoins être bien plus compliqué pour les De Beauclaire. Zara porta le coup fatal, en laissant tomber les comparaisons douteuses pour se lancer dans le vif du sujet. Cela ne lui attira rien d'autre qu'un regard noir de la part d'Andrea. Il savait combien cela comptait pour elle. Il savait qu'ils la blessaient à agir de la sorte, mais ils étaient allés trop loin, l'un comme l'autre, pour faire marche arrière. Son visage s'éclaira d'un rictus sarcastique, glacial, lorsqu'elle soumit l'idée de lui proposer de les rejoindre. Comme si Jeremiah dans son immense mansuétude accepterait la compagnie d'un frère qu'il haïssait de toutes ses forces. « Non » gronda-t-il, reportant son regard sur l'océan. « Je ne veux pas le voir, et tu le sais très bien. Si tu m'as amené ici simplement pour évoquer les souvenirs du passé et me supplier d'enterrer la hache de guerre, alors tu perds ton temps. » Son ton était sans appel. Il pouvait sentir la peine de sa petite sœur et culpabilisa, quelques secondes. « On avait un terrain d'entente jusqu'au jour où il m'a planté un couteau dans le dos. L'aurais-tu oublié, Zara ? » Là où d'ordinaire il se montrait cajoleur avec elle, on ne discernait rien d'autre qu'un regard froid et un visage fermé. Et même Zara ne pouvait rien y changer, malgré tous ses efforts.
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MessageSujet: Re: something in the way you move makes me feel like i can't live without you. (andrea) something in the way you move makes me feel like i can't live without you. (andrea) EmptyMar 19 Mar - 21:35

Il réduit bien vite ton rêve de retrouvailles à néant. Tu ne pouvais que t'en douter, tu ne pouvais guère espérer qu'il balaye d'un revers de la main les tords que lui avait fait Jeremiah, c'était trop lui demander. Son ton est sans appel, il ne réfléchit pas à l'idée de te blesser, car, à ses yeux, la trahison de son frère est supérieure à tout le reste. Ce sujet amène toujours son lot de déception, son lot de souffrance, tu le sais pertinemment bien que tu t'évertues à y croire encore. L'espoir fait vivre, paraît-il. C'est ce que tu te répètes constamment quand tu quittes un des deux hommes de ta vie. C'est bien simple, l'idée de les réconcilier est la raison de ton réveil le matin, l'objectif qui hante tes nuits. Comme un objectif, un but à atteindre. Car tu sais que personne n'y mettra du sien. Tes parents se foutent royalement de leur discordance tant que ça n'entâche pas leur nom, tes amis s'en fichent tout autant, tant que ça ne gâche pas leur folle soirée. Et tu te trouves au milieu de cela, pièce du puzzle manquant, et qui, pourtant, ne s'emboîte pas complètement dans l'image de la famille parfaite. Parce que tout cela est faux. Tout est entièrement surfait. Et tu ne t'en rends même pas compte. Tu te raccroches à cette idée que tu as, aux souvenirs lointains, presque brouillés, que tu as sûrement embelli étant petite. Ou tes frères l'ont fait pour toi. Pour ne pas que tu sois déçue, pour constamment voir ce sourire rayonnant sur ton visage. Pas par pur égoïsme, mais par simple bienveillance. « Non, je n'ai pas oublié. » Tu n'as rien oublié, tu te souviens de tout, de chaque instant. Des refus de Jeremiah, et sa suffisance. Des rictus de colère d'Andrea, et sa fierté. Des jours où tu te trouvais submergée par tes sentiments contradictoires, partagée par ton amour pour Jeremiah et la certitude de l'innocence d'Andrea. Jamais tu n'as douté, alors pourquoi lui l'a fait ? Tu ne le comprends pas, mais tu le chéris toujours. Et c'est sans doute cet amour inconditionnel pour ton frère, tes frères, qui t'a toujours empêchée d'en vouloir à l'un ou l'autre de leur comportement pourtant puéril et parfois destructeur. Tu finis par capituler, et tu te laisses tomber sur le sable blanc, en soupirant comme une enfant déçue. Certes, tu n'es plus une enfant mais tu es bel et bien déçue. « J'ai cru que venir ici tous les trois arrangerait les choses. Les simplifierait en tout cas. Mais j'ai dû oublier que rien n'est jamais simple chez les De Beauclaire. » Tu esquisses un triste sourire, en lançant un regard à ton frère. Tu sais que tu as raté cette opportunité, mais il y en aura pleins d'autres, peut-être même dans cette journée. Les opportunités, tu les crées. Parce que tu te rends bien compte qu'elles n'apparaîtront pas seules. Une prochaine fois tu t'adresseras son doute à Jeremiah, le suppliant de s'excuser. Mais même s'il le faisait, Andrea n'accepterait rien de sa part. Ni parole, ni acte. Simplement sa disparition. Ca t'accable, ça t'attriste, mais la vérité t'apparait enfin. Tu auras beau te battre de toutes tes forces, rien de ce que tu feras ne sera suffisant pour qu'Andrea puise la force de parvenir à pardonner cette trahison. Tu n'es pas certaine toi-même que tu en serais capable si tu étais à sa place, bien que tu sois connue pour ta grande mansuétude. La traîtrise d'un ami passe encore, la traîtrise d'un frère, d'un être qui partage ton sang, est indiscutable. Peut-être qu'il est temps de passer à autre chose, mais tu n'en es pas encore capable. Tu ne peux pas simplement lâcher prise, les laisser couler, se déchirer en étant une simple actrice, comme si tu ne faisais pas partie de cette famille. Ce semblant de famille. Tu serres les dents, tu sais que tu trouveras un moyen, même si c'est la dernière chose que tu devras faire. Car voir apparaître sur leur visage des sourires, voir apparaître de nouveau leur complicité d'antan vaut toutes les souffrances, tous les sacrifices du monde. Et si quelqu'un croit pendant un seul instant que tu vas baisser les bras, c'est qu'il ne connaît pas Zara de Beauclaire. Tes frères sont les prunelles de tes yeux, les battements de ton coeur. Et ces battements ne se font pas à l'unisson, et ce problème doit être régler. « Y a-t-il quelque chose qu'il pourrait faire, ou que je pourrais faire, pour remédier à tout ça ? Je me sens tellement inutile Andrea, tu ne te rends pas compte. C'est affreux. » Tu enfouis alors ton visage dans la paume de tes mains, cachant tes traits tirés par l'exaspération et la fatigue. Tu veux balayer tout ça d’un revers de la main, oublier pendant quelques instants tous tes déboires, profiter de cette vie, de San Francisco. Et pourtant, tu n’y parviens pas, tout te ramène toujours à ta famille. Alors ton visage se tourne vers ton frère, alors qu’une idée germe dans ton esprit sans doute trop éreinté par la situation. Tu sais ton frère plein d’esprit, et surtout plein d’idées, et il peut nier mais tous ses faits et gestes te sont vite rapportés, alors il n’a aucune raison de refuser. Tu regardes l’immensité bleue qui se dresse devant toi, et l’idée de plonger dans la mer gelée te revigore soudainement, comme si cette eau pouvait te laver de tous tes doutes, de toutes tes incertitudes. « Chiche ? » Tout ce que tu désires est de voir un sourire, de lire la joie sur son visage. Et s’il faut te jeter dans cet océan, tu le feras. S’il faut te jeter d’un pont, tu le feras. Il est ce que tu as de plus cher au monde, et voir son regard froid sur toi t’a touchée en plein cœur. Il est temps. Back to basics.

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MessageSujet: Re: something in the way you move makes me feel like i can't live without you. (andrea) something in the way you move makes me feel like i can't live without you. (andrea) EmptyDim 31 Mar - 16:45

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