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Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me

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MessageSujet: Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me EmptyMer 2 Juil - 14:09




Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me Tumblr_lqsxv2sWRo1qicibqo1_250 Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me Tumblr_m8piq7qPRr1rt3fn2


Won't you take me to Funkytown ?



Gotta make a move to



a town that's right for me



Avec Pavel K. Mikhaïlovitch





Un bang entre les cuisses, une musique douce sur l’écran. J’étais parée pour une longue journée de débauche. C’était la fin des examens et je comptais bien me mettre la tête à l’envers. Dans deux semaines c’était le bal et je n’avais aucune envie d’y aller. Même si Aengus se joignait à moi je ne voulais pas y aller mais avec la force de persuasion d’Aengus je n’avais pas le choix. Les jambes à l’air, juste en sous-vêtements je me prenais une bonne bouffée avant de me mettre en arrière et de fermer les yeux pour savourer ce délicieux moment. Pendant toute la durée des cours je m’étais calmée avait pris mon self-control concernant la drogues et ses méandres. Je regardais mon portable il était onze heure du matin je sais que c’était tôt mais bon pour vous avouer j’en avais rien à foutre. Livia n’était pas là d’ailleurs chose bizarre du coup je pouvais faire ce que je voulais. Je me levais tout de même pour me maquiller un peu pour plus tard j’avais prévu de sortir voir Augusteen. Du coup il fallait que je sois un minimum présentable. Je n’allais pas la voir tout en étant les yeux rouges de sang, le teint pâle les lèvres gercés ça non. Alors que je me mettais le dernier coup de mascara ma porte d’entrée claqué violement. Quelle idée moi aussi de laisser la porte ouverte ça devait être Elijah c’était un des seuls qui connaissait mon appartement. Je soupirais en levant les yeux exaspérait d’être dérangé alors que c’était mon jour de repos. Oubliant même que j’étais en sous-vêtement j’allais à mon salon commençais à me plaindre comme à mon habitude. Je levais les yeux vers l’homme qui était affalé dans mon salon. Pavel Mikhaïlovitch. Merde. Je m’attendais pas à ça du moins il est imprévisible et ça je le savais, mais là je n’étais pas du tout préparé à le voir dans mon salon. Malgré tout un sourire prenait part sur mon visage. Pavel et moi aimions voyager sur un coup de tête et j’imagine que le jeune homme a dû penser à moi pour quelque chose mais quoi. Entre l’impatience et l’excitation je m’approchais de lui sans gêne. Après tout être en sous-vêtements était monnaie courante et puis c’est comme si j’étais en maillot de bain non ? Et ça il avait l’habitude. Je m’asseyais du coup à côté de lui voyant deux gros sacs posés en face de nous. Je le regardais inquisitrice avant de lui tendre le bang. Entre gammas après tout autant se la mettre :


Que me vaut la visite du célèbre Mikhaïlovitch ?


Lui avais-je dis en souriant posant mes jambes contre la table basse, en essayant de scruter son visage voir ce qu’il me cachait. D’un coup je me levais tout en tournant rond autour des bagages. Laissant mes doigts glissés sur les sacs de voyages en plantant mes yeux dans les siens , caressant les deux casques de motos. Une main se crispant sur le casque pour prendre appui. Étant à quelques mètres de lui je lui disais dans un sourire remplit d’excitation. Oui excitée car quand Pavel vous fait une surprise ou du moins un truc imprévu c’est vraiment comment dire surprise ?


Hum laisses moi devinez…

Je regarde l’allure des sacs ils avaient l’air léger, je m’apprêter à ouvrir le sac mais le regard désapprobateur de Pavel me stoppas net. Monsieur veut donc ne rien me dire ? Je m’approchais de lui tout en lui souriant  d’un air charmeur. Me mettant entre ses jambes debout, dressée devant lui en plantant mon regard dans le sien :

Même pas un indice ?



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MessageSujet: Re: Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me EmptyVen 4 Juil - 8:45


Il est à peu près dix heures quand je commence à émerger doucement de la soirée d'hier. La tête enfoncée dans un oreiller, je cligne des yeux et baille à m'en décrocher la mâchoire avant de soupirer en regardant autour de moi. Première question : où suis-je ? Quand on vit un peu au jour le jour, avec une conduite plutôt dangereuse, c'est une question qui revient plus régulièrement qu'elle ne devrait. J'imagine qu'il doit s'agir du petit salon d'un appartement étudiant, des cadavres de bouteilles jonchent le sol, une odeur de tabac froid règne dans la pièce alors éclairée de minces rayons de soleil filtrant à travers des stores mal fermés. Quelques couples s'enlacent, endormis sur des matelas de fortune, un mec dans un coin serre une télécommande avec un mouvement assez suspicieux, on entend ronfler ici et là... Ça y est, j'y suis : on est chez un Oméga qui m'a invité pour une petite fête. À la rigueur, ce sont les seuls du campus à savoir s'amuser, et comme je ne connais pas encore grand monde en dehors de l'université pour l'instant, même les vacances sont propices à traîner avec ces gens-là. Je me lève et traine des pieds jusqu'à la douche. Personne dans la salle de bains, parfait, j'en profite pour faire une bonne douche dans le seul endroit à peu près clean de l'appartement. Quitte à sortir après, autant éviter de ne ressembler vraiment à rien, même si les gens ont l'habitude de mon côté un peu négligé. Le style bad boy dangereux, ça faut mouche à tous les coups. Bref, après vingt bonnes minutes, je pars frais comme un gardon, mon casque de moto dans une main et une liasse de billets dans l'autre. Ça trainait sur une commode, autant que ça me soit utile plutôt qu'à un autre. Oui, ajoutez cleptomane passager à la liste de mes défauts, ça fera une case en plus. Je quitte le quartier sur ma moto et sillonne les routes à travers San Francisco pour faire un arrêt chez mon frère. J'ai gentiment demandé l'hospitalité pendant les vacances dans son appartement avec sa nana et leur gamine, mais ils ne me voient pas plus souvent pour autant. J'appelle plutôt ça un point de chute quand je ne sais pas où aller. Après un rapide coucou insolent au concierge qui me regarde une fois de plus de travers vu ma dégaine, je monte les marches jusqu'à l'appartement où Beni m'accueille avec chaleur mais aussi suspicion. Ok, il n'aime pas trop le mode de vie que j'observe, il s'inquiète un peu... mais une tape sur la joue, un sourire et un bon mot sur ma nièce suffisent généralement à calmer la bête. Je rassemble quelques affaires, deux casques de motos et je lui lance par-dessus l'épaule que je pars en week-end avec une amie. Oui, Pavel peut avoir des amis, contre toute attente... Des amis un peu fêlés et pas trop regardant sur la sécurité ou la légalité, ça existe. Pas un mot sur ma destination, je claque la porte avant de l'entendre m'interroger. Too bad, big bro'. Quelques minutes plus tard, je débarque chez Charlotte. Débarquer, c'est bien le terme, car j'arrive chez elle comme si j'étais le proprio : porte ouverte sans sonner, entrée sans s'annoncer et posé dans le canapé avec la posture naturelle d'un vrai caïd. Il ne faut que peu de temps à la véritable propriétaire pour se montrer, vêtue de trois fois rien hormis la surprise au visage. Je tourne doucement la tête vers elle, ce sourire si "personnel" flirtant sur mes lèvres. "Depuis quand j'ai besoin d'une raison particulière pour m'inviter chez une pote ?" rétorquai-je avec aplomb et arrogance, un air taquin sur le visage. On peut aussi me qualifier d'incruste patenté, ça me va. Pavel - qui parle parfois de lui à la troisième personne - aime à se croire chez lui un peu partout. Je la dévisage de haut en bas avant de pencher la tête sur le côté avec un air peu commode. Pas touche aux sacs, trésor, sinon j'me tire de suite. "Dis à ta mère que tu passeras le week-end chez elle une autre fois, j't'emmène en balade." Je pose mes lèvres sur l'embouchure du bang et je laisse la fumée venir en fermant les yeux. J'expire en formant des cercles comme faisaient les indiens, un sourire amusé sur les lèvres. "Mais si j'conduis défoncé, ça va être compliqué..." Je repousse donc le bang dans un rarissime élan de sagesse - plus pour la santé de ma bécane que la mienne et celle de Charlotte, pour être honnête - et je lorgne le corps fin et gracieux de la belle brune comme un prédateur fixerait sa proie avec une foule de pensées obscènes en tête. "Quand j'te vois comme ça, j'me dis que..." J'approche mon visage du sien une fois debout, mon index glisse sur sa cuisse sans aucune gêne et joue avec l'élastique de sa culotte. "... j'pourrais te kidnapper dans un hôtel et t'enfermer dans une chambre pour te faire connaître le Nirvâna non stop jusqu'à ce que tu sois sur les rotules..." Au dernier moment, je me dérobe à elle en souriant en coin. J'attrape un casque de moto et le garde entre mes mains. De réputation, tout le monde sait que je ne me donne à personne en particulier, tout comme je n'exige pas de quelqu'un qu'il me soit fidèle : en conclusion, je suis ouvert à toute expérience possible. J'aurais dû être un Delta, quand j'y pense. Bref, je plante mon regard sombre dans celui de Charlotte en arquant un sourcil. "Road trip jusqu'au parc de Yellowstone et les Rocheuses canadiennes, ça te branche ? Dormir à la belle étoile, manger ce qu'on trouvera en chemin, fumer et picoler jusqu'à plus soif... et tout ça avec l'incarnation de la perfection masculine, c'est pas le plan du siècle, ça ?"

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MessageSujet: Re: Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me EmptyLun 7 Juil - 9:59




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Won't you take me to Funkytown ?



Gotta make a move to



a town that's right for me



Avec Pavel K. Mikhaïlovitch





Il avait de la chance d’avoir une amie comme moi, pas prise de tête qui ne refusait jamais rien. J’étais toujours partante, il voulait se défoncer ? J’étais là. On déprimait ou on se faisait chier dans cette ville on prenait sa moto et on partait sans directions précises. Quand je vous disais que les gammes était une famille pour moi dans la famille Gamma, j’avais Zayn un ami peut-être un brin trop proche pour avoir une amitié reposante, son âme sœur Ebony qui était mon fournisseur et amie par la même occasion. Sans parler d’Aengus, ma folle, mon moi. Ajoutait cela Pavel Mikhaïlovitch l’homme le plus sûr de lui-même, le plus imprévisible, le plus vilain des garçons. Non pas vilain qui répugne, non le bad boy qui pouvait sortir négliger et qui faisait chavirer des cœurs. Mais ce n’était pas notre relation, peut-être un jour mais non nous étions de bon amis qui s’éclataient en voyages pas de prises de tête, juste de la connerie. Je débarquais alors au salon presque nue, heureusement que je n’étais pas pudique car sinon on aurait été dans une situation embarrassante où je cacherai mes seins et ma petite culotte, mais pas du tout. Son sourire me faisait rire, il était tellement un personnage à lui tout seul, je n’avais rien besoin de lui prouver et lui non plus nous étions nous-mêmes. Je lui souriais tout autant, en roulant mes yeux avant de lui rétorquer :


Tu veux peut-être un double des clés et un lit ? Je sais que tu ne peux plus te passer de moi on facilitera les choses comme ça.


Alors que comme une tigresse qui matait sa proie je m’apprêtais à ouvrir les sacs. Mais son air peu commode m’en empêchait. Pavel avait-il un pouvoir de transmission de pensée ? Je riais intérieurement à ma connerie, le bang le matin ce n’est pas très simple comme réveil. J’avais tendu le bang au jeune homme, nous nous étions retrouvés dans des états plus lamentables que ce matin. Le jeune homme consommait dans une large bouffée l’illicéité du contenu du bang. Après son plaisir solitaire je m’approchais de lui flairant que je pouvais avoir un indice si je jouais avec le feu qu’était Pavel. Je croyais que j’étais la pire, qu’il n’y avait pas plus chaud comme corps que le mien mais à croire le regard de Pavel je n’étais pas la seule à qui on pouvait titiller quelques hormones. Il se levait face à moi comme s’il emprisonnait sa proie face à sa grandeur. Je me pinçais les lèvres à ces mots. J’étais vraiment une fille qui aimait les choses bizarres, vraiment qu’elle fille pouvait être excitée quand un de ses potes glisse son doigt contre sa cuisse tout en jouant avec sa culotte. Attendez deux secondes, il joue avec ma culotte, s’il me connait il sait qu’il ne faut pas jouer à ce jeu-là avec moi. Il ne faut pas mettre des brindilles quand le feu est ardent. Je laissais mes yeux se posaient sur son doigt qui caressais ma cuisse, tout en remontant légèrement jusqu’à ses yeux. Il a de la chance qu’on parte loin d’ici sinon je l’aurai pris là sur mon canapé. Si Pavel pensait avoir assez eu de relations intenses avec les femmes comme les hommes nous étions du même côté. Nous connaissions lui et moi trop bien le corps du sexe opposé voir du même sexe. Et si un jour sait-on jamais nous couchions ensemble, ça serait à marquer dans tous les panneaux publicitaire de San Francisco, car s’il croit pouvoir me donner un orgasme il ne sait pas de quoi je suis capable. Après avoir chassé mes idées les moins chastes je le regardais. Je ne voulais même pas lui rétorquer quelque chose sinon nous passerions la journée à prouver qui est le meilleur. Son regard sombre sur le mien, sa proposition. Il m’en fallait pas plus je lui souriais avant de lui dire nonchalante :

Laisse-moi deux minutes, sauf si tu veux que j’aille à poil sur ta moto.

J’imagine que le jeune homme avait tout préparé, je n’avais qu’à m’habiller, trouvant un short en jean dans le coin je le mettais assez rapidement avec habilité. Tout en jetant un regard au jeune homme avant de lui proposer gentiment :

Sers- toi prend un café tu ne vas pas rester là à te demander si mes fesses rentre dans mon short ? N’est-ce pas.

Puis je me dirigeais dans ma chambre cherchant un haut adéquate, je prenais un tee-shirt simple qui montrait un peu la naissance de mon ventre. Une veste en jean pour la moto après tout je ne veux pas mourir congelé derrière Pavel, une paire de baskets j’étais parée. Pas besoin de prendre de maquillage ni d’autres vêtements, de une car Pavel avait déjà choisis pour moi et que de deux me maquiller dans les roches canadiennes n’étaient d’aucun intérêts. Prenant mon appareil photo autour du cou ainsi que ma go pro que je lui lançais. J’étais prête. Prenant une dernière bouffée sur mon bang avant de le vider et de le ranger loin de la vue de Livia. Je pris un sac et un casque avant de presser le jeune homme toute excitée :

Je t’attends, Pavel je croyais que t’étais un mec ponctuel !






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MessageSujet: Re: Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me EmptyMer 9 Juil - 14:01


"J'ai jamais eu besoin d'un double pour rentrer chez quelqu'un. T'auras qu'à me tenir la porte pendant que je passe, comme tout l'monde." Pinçant et arrogant, la suffisance à son état le plus brut. Cela dit, cette remarque vaut également pour toutes les entrées par effraction que j'ai pu commettre au cours de mon existence : d'un building hautement sécurisé à une banale fermette à la campagne, il n'y a pas un verrou qui me résiste. Si je décide de m'inviter chez Charlotte, je m'y invite, point barre. Une chance pour elle, mes intentions ne sont pas que mauvaises en ce qui la concerne. Son regard se plante dans le mien, je le soutiens sans honte ni gêne. Je sais qu'elle a la réputation d'une libertine de haut vol et, malgré mon attitude parfois similaire, c'est loin d'être la première chose qui m'a attiré pour en faire une bonne amie. C'est cette insouciance, ce besoin de liberté, cette façon qu'elle a de couler entre les doigts comme une anguille dès qu'on cherche à l'attraper. Insoumise, c'est ce qui lui correspond le mieux, comme adjectif. "Tu risques d'attraper froid... Et t'auras l'air d'une bille avec le nez qui coule." rétorquai-je en penchant la tête sur le côté avec ce sourire insolent sur les lèvres, indiquant d'un regard que l'idée d'être statique et nue sur ma moto ne me déplairait pas pour autant. Pourquoi s'en cacher ? Être chaste est d'un tel ennui... et ça vous fait rater un maximum d'occasions. Je la suis des yeux tandis qu'elle s'esquive pour aller s'habiller. J'avais sélectionné quelques fringues pour le périple, histoire qu'elle ait de quoi se changer au besoin, mais disons que les apparences sont loin d'être au cœur de nos principales préoccupations quand nous sommes en balade. Je saisis la cafetière et une tasse propre, la moitié d'un sucre blanc et une goutte de lait avant de boire. Autant j'aime vivre dans le bordel, mais je suis particulièrement maniaque sur des tas d'autres domaines. Allez savoir pourquoi. Je prends tout mon temps pour boire le café, assez pour énerver Charlotte qui s'impatiente déjà. "J'croyais que les gonzesses étaient du genre à mettre trois plombes pour s'habiller, même avec rien... On va faire comme si." Et macho, avec ça. Non, je n'ai clairement rien du gendre idéal, voire du gendre tout court. Je prends mon propre casque sous le bras ainsi que les deux sacs, et nous descendons au parking pour retrouver ma moto. Les deux sacs terminent leur course dans la soute et, après m'être assuré que Charlotte avait son casque - j'ai pas le temps de faire un détour par l'hôpital - je l'attrape par les hanches et l'installe sur la moto comme on mettrait une gamine sur le siège enfant. Fendu d'un sourire amusé, j'hausse les épaules. "J'avais des doutes sur le fait que tu puisses y grimper toute seule, brindille que t'es..." En effet, le jour où Charlotte souffrira de surpoids, je pense que les poules auront des dents. Je mets mon casque à mon tour puis j'enfourche la moto et nous voilà partis. "Accroche toi bien, mais pas à n'importe quoi non plus, chérie." Bonjour les allusions sous la ceinture lourdes au possible. La visière mise en place, je fonce sur les routes à une allure relativement rapide, au-delà des limitations habituelles. Charlotte ne devrait pas trop s'en formaliser, normalement, elle sait que je conduis bien... par contre, elle ignore que je n'ai pas le permis. J'ai appris avec des gens dans la rue, à Moscou. Prétentieux d'être un vrai génie, j'ai toujours estimé que je n'avais pas besoin d'un bout de papier pour prouver que je suis bon au volant ou au guidon. En quelques minutes à peine, nous sommes loin de San Francisco et la route, longue au cœur d'un paysage désertique typique de l'Ouest des États-Unis, se déroule devant nous. La chaleur n'est pas incommodante vu la vitesse de croisière, le trajet durera quelques heures à peine.
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MessageSujet: Re: Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me EmptyJeu 10 Juil - 14:00




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Won't you take me to Funkytown ?



Gotta make a move to



a town that's right for me



Avec Pavel K. Mikhaïlovitch





Arrogant Pavel Mikhaïlovitch, et pourtant ça ne me dérangeait pas. Loin de là j'aimais ça chez lui cette facilité qu'il avait a s'approprier chaque endroit comme s'il était le propriétaire des lieux. Tout aurait pu être différent entre nous on aurait pu être le genre d'amis qui couchent ensemble mais ce n'était pas ça. Pas que je n'entendais pas des rumeurs les plus excitantes sur le jeune homme mais ça ne m'intéressait pas. Il était rare que j'avais des amis sans coucher avec eux mise à part Zayn, Pablo ou Jonas par exemple. Mais le reste du temps je faiblissais face à la luxure comme toujours. Qui sait peut-être qu'un jour ça se passera mais aujourd'hui ce n'était pas le sujet. Il m'avait préparer un week-end et je devais être prête à tout et n'importe quoi avec le jeune homme. Lui demandant s'il voulait que je monte nue sur sa moto sa remarque me faisait éclater de rire, un rire sincère. J'imaginais comment les femmes pouvaient craquer face aux jeunes hommes. Le parfait enculé de service, mais j'aimais ça. J'étais peut-être tordue. Je m'étais habillée en vitesse, pour ne pas le faire patienter, car je n'étais peut-être pas comme toutes les filles. J'en avais rien à foutre de ne pas être une bombe sexuelle 24 heures sur 24. Puis avec Pavel on n'était pas attiré  que physiquement. Après l'avoir pressé un peu nous descendions au parking trouvant sa moto que je ne connaissais que trop bien. Sans me laisser le temps de grimper le jeune homme me prit pour les hanches ce qui me faisais crisper une mini seconde mon bas ventre avant de me poser sur la moto. Un haussement de sourcil pour l’interroger du regard mais son sourire amusé me faisais aussitôt sourire. Sa remarque était tout sauf blessante et fallait se l'avouer je n'étais pas trop en chair alors du coup à chaque fois que je montais sur la moto j'avais peur qu'un coup de vent ou une accélération et que je me rétame par terre. Je lui disais alors avec un ton ironique :

Quelle force surhumaine, je suis impressionnée comment as-tu réussis ?

Il enfourchait sa moto comme un cheval, et commençait à démarrer et foncer à toute vitesse. J'avais mis mes mains derrière mais sous la vitesse paniquée je l'avais tenue fermement par la taille, même si pour lui il sentirait à peine la pression de mes mains contre ses hanches. Je regardais les lieux, c'était beaux, j'avais l'impression qu'on me mettait un film en accéléré, et c'était vraiment impressionnant à voir. Je ne savais pas que mon acolyte n'avait pas le permis, mais à la rigueur je m'en foutais un peu. Sauf si des flics nous colleraient au cul pendant une dizaine minutes. Quoi? Des flics nous suivent. Laissant ma tête tourner en arrière pour apercevoir la scène, je me disais étrangement qu'on allait avoir des problèmes. Ni lui ni moi avions des tenues adéquates, excès de vitesses. Je renforcer ma pression sur ses hanches pour le faire arrêter car une course poursuite nous gâcherais les vacances. Pavel n’eus toute façon pas le choix de s'arrêter. L'adrénaline dans le sang, nous descendions de la moto, je lui glissais à l'oreille :

Dis moi que t'as le permis, sinon je vais devoir sortir le grand jeu ,?

Son regard et son sourire me faisait comprendre que ce n'était pas du tout le cas, pas que je n'aimais pas la prison je voulais pas passer mon week-end en garde à vue. Je levais les yeux aux ciels, en enlevant ma veste pour la poser contre la moto, remontant mon short, baissant mon tee-shirt. Charlie provocante c'est partit. Je voulais peut-être montrer aussi à Pavel que j'étais débrouillarde et que les femmes ont plus d'un tour dans leur sac. Je m'approchais doucement face aux flics, on aurait cru un film d'action tant s'était joué. A savoir si ça allait marché ou non. Je me mordais les lèvres en laissant ma langue les caressais doucement avant de dire de façon un peu gamine et excitée :


C'est mon anniversaire aujourd'hui, soyez gentils on est  pressés je dois rejoindre toutes mes copines à ma villa, s'il vous plait soyez complaisant.


Un regard vers Pavel avec un clin d’œil je me rapprochais encore plus du flic laissant mon doigt glisser sur son torse avant de prendre son bloc notes dans sa poche arrière en y inscrivant un numéro totalement inventé pour le lui glisser entre les mains, tout en lui susurrant à l'oreille, maintenant ma main dans sa poche arrière.

J'ai hâte de vous retrouver, vous savez mes copines et moi on aime bien les hommes virils.

Les flics tout sourire me regardaient avec désir, oui une jeune fille en micro short, micro haut, de 21 ans qui proposait une partie de jambes en l'air avec ses copines c'était facile d'accès. Les flics nous mettaient en garde quand même contre la vitesse et de faire attention avant de partit. Je souriais en leur disant aurevoir avec mes mains de façon hystérique. Avant de rejoindre Pavel, rabaissant mon short, et mon haut. Avec un sourire vainqueur tout en plantant mon regard dans le sien.

Ça c'est pour te remercier, pour ce week-end, fais vite on a déjà perdu une demie-heure inutilement.

Lui avais-je dis en glissant mes lèvres sur sa joue. Quoi ce n'était pas du tout une approche..


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MessageSujet: Re: Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me EmptyDim 20 Juil - 21:04


Alors que le vent siffle dans mes oreilles pour mon plus grand plaisir, je sens la prise de Charlotte se resserrer autour de mon abdomen. Je fronce les sourcils et tourne légèrement la tête en entendant le son de sa voix par-dessus les sirènes caractéristiques de la police de San Francisco. Merveilleux. Par réflexe, je regarde le cadran de vitesse et mes doigts caressent plus "tendrement" la poignée pour accélérer. Les semer. Foncer plein pot et les déposer sur le bas-côté comme on doublerait une petite vieille et son déambulateur. Si j'avais été seul, je l'aurais fait sans la moindre hésitation, mais je n'ai pas envie de faire prendre trop de risques à ma passagère, et elle n'en a pas envie non plus, de toute évidence. Je me gare en grognant légèrement et lorsque la question fatidique tombe, un regard de ma part suffit à lui répondre. Pavel Konstantin Mikhaïlovitch n'a pas besoin d'un bout de papier pour prouver qu'il est le meilleur sur la route. J'en arbore même un sourire arrogant, mais celui-ci se fait charmeur lorsque les flics approchent, les pouces dans leur ceinture. Classique. Je jette un œil à Charlie qui s'apprête pour l'occasion. Mignonne. "Tu devrais faire les mêmes efforts pour moi." lançai-je au creux de son oreille avant de croiser les bras face aux deux officiers. L'un deux me demande mes papiers, je fronce alors les sourcils en prenant l'air le moins commode que j'ai en stock. Mes lèvres s'entrouvrent pour ne laisser sortir que des mots dans un russe natal parfait. "Qu'est-ce que vous dites ?" Les deux types reculent la tête par surprise et se regardent, hésitants. Blouson de cuir, moto, air de bad boy, Russe jusqu'au bout des ongles et jolie fille à l'arrière : le message est clair, c'est prendre un risque que de me taper sur le système. Au lieu de poursuivre avec moi, leur attention dérive complètement sur Charlotte qui s'amuse à jouer à la demoiselle en chaleur. Sourcil gauche arqué, je l'observe son petit manège sans l'interrompre. Elle est douée, c'est certain. Elle joue à la fois avec ses propres émotions, mais aussi les mensonges qui peuvent satisfaire les fantasmes d'un homme. Grandiose. Captivé et amusé, je croise les bras et laisse le temps ainsi que le talent de la jeune femme faire leur œuvre. Cinq minutes plus tard, nous repartons sans la moindre inquiétude. Je fais un bref hochement de tête en grommelant, fidèle à mon attitude. "Si tu voulais "vraiment" me remercier, tu n'aurais pas baissé à nouveau ton haut et ton short… mais ça f'ra l'affaire." Sourire en coin au visage, je lui tends son casque et lui décoche un clin d'œil. En langage de Pavel, ça veut simplement dire "bravo et merci". Nous remontons sur la moto, la route peut enfin reprendre. Quelques heures plus tard, vers la fin d'après-midi, les gorges rocailleuses et forestières des Rocheuses canadiennes se dévoilent à nous. Le spectacle est grandiose pour quiconque est sensible à ce genre de paysage et surtout à ce qu'il représente. La liberté loin des autres et des contraintes du quotidien. Vivre sereinement, en toute impunité, et décider de ses journées en fonction de ses envies. Après avoir doublé les dernières voitures, nous prenons une plus petite route qui mène à un belvédère naturel, un splendide point de vue avant de commencer à nous perdre dans la nature. Un petit dérapage pour les sensations fortes et nous sommes arrivés. Je descends et retire mon casque en secouant mes boucles brunes désordonnées. Un grand bol d'air à pleins poumons me fait prendre conscience du bien-être que procure cet espace. "On risque de croiser quelques touristes, donc évite de grimper dans les arbres comme une sauvage… et ne mords pas les inconnus." raillai-je avec ce même petit sourire qui a le don de faire craquer et d'énerver en même temps. Après cette inspiration, je juge qu'il est grand temps d'attaquer les poumons différemment : je sors une cigarette de mon paquet puis je le jette dans les mains de Charlotte pour qu'elle s'en prenne une aussi. Première bouffée et je ferme les yeux, le visage levé vers les rayons du soleil. "Au fait, je t'ai pas demandé… t'es plus ville ou campagne ?" C'est vrai qu'à plusieurs centaines de kilomètres de San Francisco, il est temps de s'en soucier.
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MessageSujet: Re: Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me EmptyMer 23 Juil - 4:06




Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me Tumblr_lqsxv2sWRo1qicibqo1_250 Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me Tumblr_m8piq7qPRr1rt3fn2


Won't you take me to Funkytown ?



Gotta make a move to



a town that's right for me



Avec Pavel K. Mikhaïlovitch





J’aurai pu être comédienne pour les séries B, tant parfois je jouais des clichés pour arriver à mes fins. C’était à la limite du pathétique, mais ça marché alors autant le faire jusqu’au bout. Je ne voulais pas qu’on abime le beau visage de mon ami, quoique le voir se battre pourrait être un spectacle grandiose. Russe jusqu’au bout j’imaginais bien à quoi ses coups pouvaient être violent et bien dirigés. Un spectacle que je verrais un jour j’y compte bien. Durant ma petite comédie je jetais quelques coups d’œil à mon acolyte qui semblait amusé de la situation quoi de plus facile pour se débarrasser de flics en jouant la fille en chaleur ? Rien. En retournant vers Pavel sa phrase me faisait sourire, il n’y avait sûrement qu’avec lui avec qui je pouvais poussé mes limites de sous-entendus sans jamais y plonger du moins pour l’instant. Je plantais mes yeux bruns dans les siens avant de mettre un doigt sur ses lèvres et de lui dire avec malice :

Fais gaffe, tu risques de regretter à force de jouer avec le feu.

Puis nous reprenions la route vers la nature. Je ne sais pas ce que je dégageais mais on m’emmenait souvent camper, à croire que je devais être en harmonie avec la nature. Qui sait ? J’avais un voyage de prévu avec Isaac dans les rocheuses justement dans pas longtemps je pourrais prendre note de ce qu’il y a de bon à faire ou à ne pas faire. La route était longue mais était agréable la conduite de Pavel n’était pas si abrupte que ça elle me laissait du temps pour admirer les paysages, prendre quelque bouffées de vent frais. Après le dernier dérapage nous arrivions à destination. Le sourire aux lèvres je sautais de la moto en suivant le jeune homme. Ecoutant sa dernière réplique j’arquais un sourcil avant de lui dire dans le même sourire arrogant que le sien :

Crie pas trop non plus, on pourrait croire que tu me kidnappes, pas que je n’aimerai pas hein !

Un jeu auquel il n’y avait pas de limites, j’avais l’impression qu’on pouvait autant se chercher sans la moindre répercussion. Après tout ça faisait déjà quelques mois qu’on voyageait ensemble sans pour autant plonger dans nos démons. Enfin bref en me lançant son paquet de cloppe il me ramena à la réalité quelque seconde entre mes lèvres carmins je lâchais :

Petit joueur.

Puis une fois à mes lèvres je l’allumais tout en m’intoxiquant les poumons une nouvelle fois. A croire que nous avions besoin de cette connerie pour nous détacher de cette vue trop parfaite, de ce paysage trop rayonnant que nous offrait la nature. Je profitais du soleil également ne faisant plus trop attention à Pavel. Mais vous savez, vous ne pouvez pas ne pas faire attention à Pavel plus de deux minutes. Toujours avec une remarque, une taquinerie, un petit quelque chose qui vous enlève de vos rêveries même les plus lointaines. Je réfléchissais un peu sur la question qu’il venait de me poser. C’est vrai que je m’étais embarquée dans un truc sans même savoir où nous allions, prenant une deuxième latte sur ma cigarette je tournais ma tête vers Pavel en le regardant très sérieusement :

Un endroit où on peut se balader tout nu toute la journée, tu comprends je suis trop habillée tout le temps.

Lui avais-je dis en montrant du doigt mes vêtements tout en hochant de la tête. Ne pouvant pas tenir mon sérieux plus de trente secondes j’éclatais de rire avant de me tourner vers lui en essayant de reprendre mon souffle. Imaginant Pavel nue je ne pouvais plus m’arrêter de rire, une larme de mon fou rire perlée sur ma joue. Je le voyais bien dans une plage de nudiste entourée d’hommes le matant pas que ça le dérangerait mais entre les femmes et les hommes il me regarderait avec pitié me demandant lequel choisir. Ahah. Bref, me mettant face à lui, laissant mes doigts parcourir son torse légèrement je lui répondais enfin sérieusement à sa question :

La campagne pour changer, puis tu sais, je rêve de partager un duvet avec toi si tu savais tout ce que je me suis imaginée !

Lui avais-je dans un sourire un tout petit peu pervers mais vraiment qu’un tout petit peu.



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MessageSujet: Re: Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me EmptyLun 11 Aoû - 13:06


Armé d'un sourire amusé, j'hausse les épaules en l'entendant me parler de kidnapping. "Qui te dis que tu n'es pas déjà victime d'un plan tordu…?" Je tire sur ma cigarette en arquant un sourcil avant de détourner le regard. Je ne connais pratiquement aucune personne sensée qui aurait accepté de venir avec moi à l'autre bout de son domicile, sans pratiquement aucun moyen de communication ainsi que sans connaître la destination. Au-delà d'une réputation de bad boy, je suis fiché comme quelqu'un de dangereux et instable… fascinant. L'imprévu fait peur, tout simplement, sauf à des personnes comme Charlotte qui ne sont pas du genre à se poser trop de questions lorsqu'il faut profiter de la vie, tout simplement. "Si t'es trop habillée, c'est pas à cause de moi." relevai-je sur un ton presque laconique, voire détaché. J'ai fait des choses qui pourraient faire frémir les plus aguerris des Deltas, et la réputation ambivalente du grand Pavel n'est plus à faire. Sans être un véritable coureur de jupons affamé, je dégage plutôt une sorte d'aura charismatique et trouble qui fait office d'aimants à conquêtes. Quand je veux quelque chose, on n'ose pas me dire non… et mieux vaut ne pas me dire non, en effet. Décomplexée, Charlotte l'est également sans problèmes et c'est pour cette raison que je n'ai aucun mal à la tolérer dans cette zone restreinte qu'est mon espace personnel. Si j'adore embêter les autres, j'ai horreur qu'on me rende la pareille. Sauf Bony et Beni. Cela étant, la jeune Gamma est l'une de ces amies avec qui on aime traîner car on ne se prend jamais la tête sur des choses trop graves. Elle aime s'évader pour des raisons qui ne regardent qu'elle, alors autant lui faire profiter de ce trait que nous avons en commun. Tout en continuant de tirer sur ma cigarette, je la laisse s'approcher et passer ses doigts sur mon torse d'une façon mutine qui n'appartient qu'à elle. Je fais courir mes yeux sombres sur son visage, détaillant la forme saillante de ses pommettes, le dessin marqué d'une bouche scandaleuse. "Et depuis quand tu penses que j'trimballe un duvet dans mes affaires ?" Ma voix résonne au creux de son oreille comme un murmure doucereux, mais pas moins inquiétant. Une main libre vient courir sur son épaule, légère et détachée, jusqu'à ce que je me tourne pour regarder ma moto. "J'ai une tente pliable et un plaid pour deux… et le confort d'une belle fille pour me tenir chaud la nuit. Sinon, pour le duvet, faudra que t'ailles en acheter un si tu l'veux vraiment." Machisme, quand tu nous tiens. Quoi ? C'est pourtant vrai : à quoi bon galérer pour enfoncer un duvet trois fois trop volumineux alors que je me trimballe une chaudière en guise de passager ? Ok, le terme est peut-être mal choisi, mais le principe reste identique. Je me pare d'un sourire arrogant et déplacé lorsque mes yeux courent sur la silhouette fine de Charlotte, puis je me détache d'elle pour aller m'aventurer près des falaises qui forment les gorges rocheuses dans lesquelles nous allons passer ces prochains jours. "On va faire un tour ?" Se balader en pleine forêt, le long des sentiers rocailleux, loin du tumulte de la ville et du regard des autres. Pendant un instant, je pense à mon grand frère, Beni, qui doit être encore en train de bosser dur pour subvenir aux besoins de sa famille. Seigneur, suis-je bienheureux d'être un célibataire endurci sans aucun désir de se caser ou, pire, de procréer… Une fois la jeune femme sur mes talons, nous nous mettons en route le long d'une pente assez escarpée. Impossible de savoir où elle va nous mener, mais tant qu'on se souvient de l'endroit où se trouve la moto, pas de soucis à se faire. Après avoir soigneusement éteint mon mégot dans le sol, je souffle un dernier nuage de tabac puis je regarde Charlotte en tournant la tête. "T'as des plans pour l'été, à part passer ton temps à fumer en petite culotte sur le canapé de ton appart' ?" Ou l'art et la manière de mettre des gants… En un sens, je prouve que je m'intéresse aussi à elle, j'essaie d'apprendre à la connaître, au lieu de l'emmener bêtement en balade pour ne pas être seul.
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MessageSujet: Re: Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me Won't you take me to Funkytown ? Gotta make a move to a town that's right for me EmptySam 16 Aoû - 23:10




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Avec Pavel K. Mikhaïlovitch





Inconsciente ? Étais-ce vraiment ce qui me définissait ? Est-ce que même j'avais peur de Pavel ? Pas le moins  du monde. Je pourrais le suivre n'importe où, jusqu'au bout du monde même pour oublier la vie monotone que j'avais. Pas que j'étais une dépressive loin de là mais rare était ceux qui ne se prenaient pas la tête qui vivaient au jour le jour sans avoir peur des représailles. Je n'avais pas peur avec lui de me faire taper dessus, qu'on me brûle les doigts avec une règle en fer . Non tout ça je n'avais pas peur, je pourrais vivre que de conneries et de vodka avec le russe. Sa réputation de grand méchant loup ne m'effrayais guère, peut-être parce que je n'étais pas un petit chaperon rouge en détresse en manque de virilité et qui aurait pu voir en Pavel une certaine crainte remplie de désir. J'étais tous le contraire des filles ordinaires, si j'avais été une fille ordinaire, on en serrait pas là soyez en sur. Le russe n'avait pas besoin d'amis à l'eau de rose, qui quand vous le frôlez à peine, vous auriez vu le rose de ses joues montée comme une mauvaise moutarde vous monte au nez. Quoiqu'il en soit, un jeu était entre nous pas un jeu de séduction, non pour une fois d'ailleurs. En parlant de ça, pourquoi nous n'avions jamais tenté de goûter à la chair de l'autre, à croire que deux loups dans une même pièce ne se dévorent pas, mais se découvrent dans des manières bien moins abruptes et bestiales. Qui allait faire la meilleure réplique, qui allait chercher la petite bête pour voir jusqu'où l'autre irait et s'il le suivrait, un jeu dans lequel le seul perdant c'est le temps, car à on pouvait passer des heures à se chercher sans vraiment à en voir le bout. C'était donc dans ses optiques que je perdais mon regard dans celui de mon compagnon quand nous parlions de kidnapping. Se faire kidnapper par le Gamma n'aurait pas été de tout repos tout de même, d'un point de vue objectif. Je souriais en coin tout en le regardant.

Je suis sûre que tu ne parles pas à tes victimes avant de les capturer, tu n'as pas le temps !

Lui avait-je répliquer sous un ton à la fois plaisantin et tout aussi malsain. Torture moi Pavel, essaie mais saches qu'une De la Croix riposte, en dix fois pire.  Pourquoi se prendre la tête dans la vie, nous n'avions pas besoin de ça lui et moi. Alors nous vivions au jour le jour, quand il me disait de son ton limite fainéant que ce n'était pas de sa faute si j'étais trop habillée je haussais les épaules tout aussi lascivement.


Moi qui pensais que tu avais un certain pouvoir sur la gente féminine, à croire que tout ce qu'on dit sur toi est faux..


J'en avais vraiment rien à faire de ce que penser les autres, et d'autant plus sur les réputations des gens, et ça un Gamma l'a souvent assimilé car si nous devions faire face aux jugements, aux critiques des autres qu'est ce que nous deviendrons ? Le jeune homme débitait ses paroles, la pression de mes doigts sur son torse descendait peu à peu, plus bas toujours plus bas. Après son monologue sur les duvets et ma chaleur corporelle, un rire sincère sortait de mes lèvres blessées par la nicotine, je lâchais enfin son regard tout en appuyant sur ma cigarette comme pour me donner assez de poigne pour lui répondre :

Tu sais je suis comme une cheminée, faut une étincelle pour que ça s'allume.

A bon entendeur.  Tout en continuant de savourer cette nicotine, le jeune homme se recula de notre étreinte pour se décider à marcher. Je regardais d'un regard vif le paysage que nous avions en face de nous. J'avais besoin d'air, de respirer. J'étais trop sous les feux de la rampe, trop sous les projecteurs de désirs peu saints. Je laissais le jeune homme avancer un peu tout en terminant ma cigarette d'un coup de latte puissant, le regard perdu vers ce paysage montagneux. La vie c'est comme les montagnes en fin de compte, on peine à aller tout en haut, mais quand vraiment on y voit le bout, tous les efforts, toutes les embûches, tous les contretemps ne font que renforcer le bonheur d'arriver jusqu'au sommet. Une fois le mégot à terre je rejoignais d'un pas ferme et décidé Pavel. La pente était rude mais un peu d'efforts n'était pas de refus. Nous étions là pour ça après tout, être en harmonie avec la nature non ? Le brunet tourna sa tête vers moi, je levais les yeux aux ciels, comme si je n'avais que ça de prévu. Un sourire se faisait malgré moi, étais un peu masochiste d'aimer les blagues d'un machiste pourvu d'un égo encore plus surdimensionné que Jean-Claude Van Damme ?

Je vais à Coachella avec des potes normalement, puis en Europe avec Arielle une bêta et enfin je vais à Orlando pour le marathon.

En disant ces quelques phrases je me rendais compte que je n'allais pas chômer de ses vacances, vraiment. est-ce que j'allais tenir le coup ? M'enfou, j'ai mes pilules magiques, celles données par amour par la seule femme aussi timbrée que moi Aengus. Mon regard scrutait la mâchoire du jeune homme avant de retomber sur ses yeux de pénombre.

Et toi à part kidnapper des filles en petite culotte et martyriser les flics tu as prévu quoi ?

Ajouter tout ça avec un sourire ravageur et le tour est joué...


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