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« Get up, Get out move on move on there's no doubt » SUJET TERMINE

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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: « Get up, Get out move on move on there's no doubt » SUJET TERMINE « Get up, Get out move on move on there's no doubt »  SUJET TERMINE EmptyDim 2 Mai - 22:33

    « Get up, Get out move on move on there's no doubt »  SUJET TERMINE 11ru7tv « Get up, Get out move on move on there's no doubt »  SUJET TERMINE Mcw28k
    constance.alban In this context, there's no disrespect, so, when I bust my rhyme, you break your necks. We got five minutes for us to disconnect, from all intellect collect the rhythm effect..♪ b.e.p


« Just as soon as I see you, I did lie but didn't I tell you as deep as I need you » Les yeux rivées sur celui qui l'accueillais dans ses bras depuis le début de soirée, l'air mutin et doux de Constance se changea en un rictus agacé et désappointé. Ses traits auparavant amusée et calme imposé par la musique douce qui s'écoulait dans ses oreilles laissèrent place à un regard hanté par l'infamie et le dégout. Ses yeux clignèrent un millier de fois entre l'instant où le jeune américain lui comptait ces douces paroles et l'instant où elle réalisa qu'il attendait réponse de sa part. Elle n'était pas de ce genre là, à s'accrocher à la première mièvrerie et devenir chèvre dès lors que l'accent américain d'un beau minois lui accrochais le cœur au piloris. Elle trainait avec celui là de temps à autres depuis maintenant une semaine, lui accordait tout de même une once d'attention cependant qu'elle n'était pas franchement partante pour avoir une relation avec lui, exclusive ou pas. Il était en quelque sorte ce garçon qu'elle aimait bien sans l'aimer bien pour autant. C'était tout elle, bien aimer quelqu'un, avoir envie de coucher avec, mais toujours en toute amitié. Elle préféra baisser son regard histoire de ne pas lui afficher de suite son état de profond agacement, rien que son regard lui transmettrais qu'il venait de faire quelque chose de totalement stupide et futile, cela lui laissait le choix de faire comme si de rien n'était et continuer à lui sourire bêtement pour finir la nuit avec, histoire de marquer le coup ou bien de prendre ses jambes à son cou et de finir sa soirée à jouer a guitar hero avec ses deux colocataires. Finalement elle se décida à lui adresser un sourire, l'agacement masqué par son côté comédienne allumeuse, l'embrassa sur la bouche dans un touché rapide. Well, it's late … i've to go … amm... my roomate's gonna worried so...dit-elle dans un anglais en apparence impeccable, bien qu'elle ne soit pas bien sûr de la conjugaison de ses verbes, l'important à ses yeux étaient qu'il comprenait ce qu'elle tentait de lui dire, le reste elle s'en fichait. D'ordinaire elle ne se donnait pas de justification, soufflait un coup pour montrer son mécontentement et filait à l'anglaise, prenait soin d'éviter par la suite la dite personne histoire de garde sa réputation intact. Elle se détacha de ses bras qui l'entourait de part et d'autre de ses épaules, attrapa son sac dans la volée et mis les voiles avant même que ce pauvre américain n'eut le temps de réaliser qu'elle n'était plus bloqué dans son étreinte. Ce qu'elle n'aimait pas ça, cet imbécile venait de lui gâcher la soirée, si au moins il avait eut la présence d'esprit de garder ses tirades mielleuses pour le lendemain matin, ils s'en seraient tous deux sortis avec le souvenir d'une nuit mémorable. Du moins pour lui, elle elle n'était pas sûre qu'elle aurait vraiment adorée, mais qui sait.

Elle pouffa de rire, marchant seule vers le bâtiment des omicrons, rien qu'en repensant au pauvre benêt qu'elle laissait derrière elle, s'imaginant qu'il pensait passer une bonne soirée et conclure, et que finalement elle avait mis fin à ses rêveries d'un revers de main. C'était hilarant à ses yeux, savoir qu'elle contrôlait et pouvait rendre certains hommes dépendant d'elle dépassait la limite du jouissif à ses yeux, de ce côté là elle n'avait aucune limité, se sentait en possession de pouvoir incommensurable tout comme batman se sentait en pouvoir dans sa batmobile. Elle devait avoir l'air d'une hystérique à rire de la sorte seule, alors que la nuit était déjà bien entamé, seulement qui s'en souciait, tous étaient soient cloitrés dans leurs résidences étudiants ou bien avec un coup dans le pif et 3 grammes dans le sang dans l'une des multiples discothèques ou soirées étudiantes qu'offraient la Californie.

Pénétrant dans le bâtiment des omicrons, elle était désormais résigné à rester dans l'appartement qu'elle partageait avec Alban et Jade. D'ailleurs elle ne voyait cette dernière que très rarement, tenait presque l'impression de n'être en collocation qu'avec Alban parfois. D'ailleurs elle ne tarda pas a rejoindre son colocataire, montant quatre à quatre les marches pour finalement ouvrir la porte en la claquant, heureuse de la perspective qu'offrait une soirée en short pyjama devant la télévision. Elle était tout le temps enthousiaste, même si elle n'était pas très heureuse de rentrer aussi tôt, elle trouvait toujours le moyen de s'amuser de toute circonstance. Lorsqu'elle pénétra à l'intérieur, la chambre 4 semblait bien rangée, la télévision allumée ainsi que la lumière en mode on dans le salon et la cuisine prouvèrent à Constance qu'il y avait bien âme qui vive dans leur appartement. Son regard se focalisa sur le programme diffusé sur le téléviseur, Football américain, elle eut un sourire amusée. Alban ! Je suis rentrée plus tôt... pour une fois . Elle posa son sac dans l'entrée et enleva sa petite veste pour la balancer sur le sofa avant de finalement se balancer elle même sur le sofa, comme si elle pouvait être fatigué. Cette nana là était increvable, mais enfin s'assoir. C'est bien s'assoir.
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MessageSujet: Re: « Get up, Get out move on move on there's no doubt » SUJET TERMINE « Get up, Get out move on move on there's no doubt »  SUJET TERMINE EmptyLun 3 Mai - 18:50

    Le Spring Break à Las Vegas s'était avéré riche en rebondissements. Mais celui qui avait le plus déstabilisé notre cher Alban, était le fait qu'il était parti célibataire et coureur de jupons, et qu'il était rentré officiellement en couple. Tout s'était passé très rapidement, et à dire vrai il n'avait pas vraiment eu le temps de faire de mises au point. Dès son retour à Berkeley, il avait été invité à diverses soirées auxquelles il avait assisté. Il s'était bien amusé certes, mais sans ses éternelles conquêtes d'un soir, il avait l'impression qu'il lui manquait quelque chose, qu'il luttait contre sa propre nature, une sentiment de vide. D'un autre côté quand il était avec Aurlanne, toutes ces impressions disparaissaient. Comme souvent, Alban se leva assez tard ce jour là, c'est-à-dire en début d'après-midi, n'ayant pas cours. Il avait fait la fête la veille et comme tout guerrier après une bataille, ses heures de sommeil lui étaient indispensables.
    Il avait erré dans l'appartement déserté par ses deux colocataires toute l'après midi, et il s'était ensuite décidé à prendre une douche. Quand il fut l'heure de diner, Alban se fit des pâtes carbonara, sa « spécialité ». Il n'était pas très bon cuisinier en règle générale, mais il y avait des trucs pas très compliqués à faire qu'il réussissait plutôt bien.

    Après s'être resservit deux fois, il zappa à l'aide de la télécommande, sans trouver vraiment un programme à son goût. Il finit par tomber sur un match de football américain sur une chaîne de sport lambda. Les commentaires étaient évidemment en anglais, mais Alban n'avait aucun mal à les décrypter.
    Il s'était servit un verre de whisky, histoire de bien clôturer sa soirée télé. Vers la fin de la première mi-temps, Alban entendit des clés dans la serrure. Cela devait être Jade parce qu'il voyait mal Constance rentrer à 21h passées.
    Ce fut donc à sa grande surprise qu'il entendit cette dernière lui indiquer qu'elle était rentrée plus tôt que prévu. Alban leva un sourcil, elle devait passer la soirée avec l'un des américains sur lequel elle avait jeté son dé-voulut, l'histoire d'une nuit. Constance était tout simplement le clone au féminin d'Alban, et il était en train de se demander s'il devait s'inquiéter pour sa colocataire, étant donné que ce n'était pas dans ses habitudes de rentrer bredouille.

    Il tourna la tête vers la jeune femme qui venait de s'assoir à ses côtés sur le grand sofa qui trônait au milieu du salon.

    Je peux savoir ce qu'à fait ce pauvre garçon ?

    Il se doutait que s'il y avait eu un problème, il ne venait surement pas de la part de Constance, mais surement de sa « proie ». Il bu une longue gorgée en attendant qu'elle ne lui réponde, tout en louchant tant bien que mal sur l'écran de télévision sur sa gauche. Le match était interrompu, et c'était aux présentateurs de parler, il pointa donc la télécommande vers cette dernière et appuya sur la touche « mute ». Si seulement cela pouvait être aussi simple avec les personnes en général, Alban appuierait plus d'une fois sur cette touche... En l'occurrence ça ne le dérangeait pas de parler avec sa colocataire qui est avant tout une amie. Une amie qu'Alban trouvait vraiment belle soit dit en passant.
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: « Get up, Get out move on move on there's no doubt » SUJET TERMINE « Get up, Get out move on move on there's no doubt »  SUJET TERMINE EmptyMar 11 Mai - 17:58

Elle se voyait désormais passer une soirée tranquille les fesses calées au fond du sofa trônant dans leurs salon. C'était triste pour elle de devoir finir la soirée à parler des courses a faire et de papier toilettes avec Alban à la place de transpirer sur une piste de danse collée serré à un bel américain. Non pas qu' Alban soit de mauvaise compagnie, c'était tout l'inverse aux yeux de la belle qui trouvait bien charmant son colocataire. Elle était par ailleurs bien heureuse d'être tombée sur lui, à la place d'un laideron sans matière grise aucune, au moins Alban faisait les courses, étaient présent lorsqu'elle n'allait pas bien, était partant pour sortir lorsqu'elle ne voulait pas sortir seul, et sans mentir il était plutôt beau a regarder, ce qui était une aubaine pour les yeux de Constance. Au moins elle pouvait se vanter d'avoir un compagnon de chambrer canon devant celles qui n'avaient pas eu cette chance lors de l'attribution des chambres. Enfin finalement c'était son premier soir sans sortir comme une délurée et finir dans le lit de quelqu'un qu'elle connait ou ne connait pas, et revenir le petit matin pour faire comme si de rien n'était auprès d'un Alban qui n'est jamais dupe bien longtemps. Ce soir elle allait jouer la petite demoiselle sage, ou peut être pas. Qui sait ce qui peut arriver, tout et n'importe quoi peut se produire après deux heures du matin. Il était vingt et une heures trente et elle rentrait chez elle comme une bonne et exemplaire étudiante. Elle fut curieuse de ne pas directement apercevoir ce bon vieux Alban en pénétrant dans l'appartement, seulement tout était allumée et la troisième personne vivant avec eux n'était que rarement là, au plus grand plaisir de demoiselle Constance qui pouvait alors avoir toute l'attention du frenchie au cheveux de blé lorsqu'elle en avait besoin. Un match à la télévision, la cuisine allumée, elle ne tarda pas à signaler sa présence oralement, persuader cependant qu'Alban l'avait entendu entrer et fermer la porte en arrivant derrière elle. Une odeur vint passer dans les narines de Constance qui sentit que son colocataire s'était cuisiné un plat en son absence, un doux parfum de patte marié avec de la crème fraiche et du jambon en dés. Carbonara ! Elle en bava presque alors qu'elle avait diner quelques heures auparavant. Décidément tout était là pour qu'elle établisse un camp ce soir chez elle.

Littéralement avachi sur le canapé devant la télévision, elle hésita à rester habillé avec ces vêtements de l'instant encore un peu, ou bien d'aller prendre sa douche et mettre son pyjama, tandis que son colocataire prenait la parole, verre de whisky en main. Je peux savoir ce qu'à fait ce pauvre garçon ?. Elle laissa échapper un petit rire amusée, décidément il l'as connaissait bien, du moins assez pour savoir qu'il n'était pas dans ses habitudes de rentrer de bonne heure. Il était vrai qu'elle n'avait pas beaucoup dormis à l'appartement ces derniers temps, elle était du genre hyper active, lever aux aurores et couché au petit matin, il y avait tellement à faire,de belles choses à voir, de gros délires à prendre, et tellement de beau garçon à attraper à l'extérieur qu'il lui était impossible de fermer l'œil avant d'avoir fait tout son possible pour avoir un nouveau prénom dans son tableau de chasse. Il était hors limite. comme tous les autres, eut-elle envie de rajouter. Il fallait toujours qu'à un moment ou a un autre ces gars qu'elle fréquentait pour quelques soirs lui avouent qu'ils l'aimaient bien, bien assez pour tenter d'avoir une certaine forme d'exclusivité qu'elle n'avait aucune envie d'offrir. il est pas encore arrivé celui qui arrivera a me faire ranger. dit-elle avec une once de ironie, sourire aux lèvres. Cette joute avait une connotation à la fois sérieuse et ironique. Sérieuse dans le sens où elle n'avait pas encore rencontré le prince charmant, et que très franchement elle ne le cherchais pas, et ironique au sens où monsieur Saint-Rémy était parait-il définitivement casé. Pure connerie aux yeux de la belle, il était au départ comme elle, pourquoi changer du jour au lendemain pour les beaux yeux d'une nana qui n'avait aucun intérêt, enfin plutôt aucun intérêt commun avec Constance. Dans un sens Constance et Aurlanne semblait totalement opposé, ce qu'elle arrivait à comprendre parfaitement, il faut de tout pour faire un monde et l'implication et le sérieux dont faisait preuve la demoiselle était quelque chose que Constance ne pouvait qu'admirer, en silence, mais tout de même. Elle le regarda avec son éternelle sourire, celui qu'elle pouvait sortir à tout bout de champs, avec un léger sens caché lui incitant à croire que oui, elle faisait allusion à sa récente relation.

Son regard se reposa sur le verre de Whisky qu'il tenait dans ses mains, du pur malt dans un verre en cristal bien français. S'approcha de lui dans une démarche féline et glissa son regard dans le verre à moitié vide, à moitié plein, le lui subtilisa des mains et le porta à sa bouche pour une boire une gorgée, et le lui rendre comme si de rien n'était. Elle replia ses jambes sur elle même et resta complètement tournée vers la télé, et non Alban qui venait de couper le son de la télévision. Son regard se focalisait sur la télévision histoire de montrer un certain désintéressement, son sourire amusée, fourbe et ironique n'arrivant pas à se dépêtrer de son visage. Whisky n'est-ce pas ? Besoin d'un remontant pour évacuer les courbatures et tiraillement que te procurent cette ceinture de chasteté que ta collé ta nouvelle petite copine. Elle laissa échapper un rire amusée, bien mélodieux et sonore qui fit échos dans toute la pièce tellement elle fut amusée par sa propre remarque. Oui parce qu'il était sevré de sorties et de conquête depuis qu'il était avec Aurlanne, lorsqu'il ne sortait pas avec elle dans diverses soirées, Constance avait l'impression qu'il restait à la maison à regarder la télévision où à jouer à la console avec Maxime. En tout cas cela faisait une plombe qu'elle ne l'avait pas vu avec une autre fille. Quant à la ceinture de Chasteté, c'était une métaphore bien entendu . C'est dur de jouer les sages hein ? dit-elle comme avec une auréole au dessus de sa tête, un petit diable déguisée en démon. Elle ne l'avait pas embêté depuis longtemps, il fallait rattraper le temps perdu.
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MessageSujet: Re: « Get up, Get out move on move on there's no doubt » SUJET TERMINE « Get up, Get out move on move on there's no doubt »  SUJET TERMINE EmptyVen 14 Mai - 21:57

    Avant même qu'elle ne se justifie, Alban connaissait la réponse à la raison pour laquelle Constance était ici, et son léger rire moqueur ne fit que confirmer ses soupçons. Alban avait était de nombreuses fois dans sa situation. Il savait ce que ça faisait de se retrouver avec une personne qui voulait être bien plus qu'une conquête de plus sur un tableau de châsse bien remplit. Il sourit lorsqu'elle lui expliqua qu'il avait dépasser certaines limites. Il avait eu les mêmes qu'elle il fut un temps, bien qu'Alban devait bien avouer qu'il était parfois plus machiavélique qu'elle, et que ça lui était arrivé plus d'une fois de se servir des jeunes femmes qui étaient tombées amoureuses de lui.
    Il secoua lentement la tête comme si Constance lui avait annoncé que quelqu'un avait commis une erreur fatale de parcours, presque de dépit, et il partit quelques secondes dans ses pensées, où il imaginait un pauvre américain qui se retrouvait seul dans sa chambre universitaire, en train de se demander ce qu'il avait bien pu faire.
    Il fut rapidement ramené à la réalité, quand Constance lui parlera limite sur le ton de l'ironie sur ses convictions. Il savait qu'il devait prendre la remarque pour lui. Quelques jours auparavant il aurait était on ne peut plus d'accord avec elle, et il n'en revenait toujours pas d'être casé, ayant le sentiment une fois de plus de cacher sa véritable nature.

    - Moi aussi je disais ça... Tu changeras d'avis quand tu auras trouvé le bon.

    Après tout il avait bel et bien raison. On peut être volage et frivole, mais on ne peut pas lutter sur les sentiments. En parlant de sentiments, Alban n'était même pas certain d'être amoureux d'Aurlanne, mais il ne savait pourquoi il avait le sentiment d'être bien à ses côtés, car elle ne le regardait pas comme un fils issu des plus riches familles de France coureur de jupon. Elle savait regarder ce qu'il y avait de mieux en lui, et elle lui faisait confiance.

    Alban fixait à présent la jeune femme qui s'avançait dangereusement de lui. Il comprit rapidement où elle voulait en venir lorsqu'il sentit sa prise sur le verre de whisky qu'il tenait se relâcher, et il la laissa boire dans son verre.
    Il haussa un sourcil et admira la métaphore que venait de lui offrir Constance. Elle avait donc décidé de le charrier à défaut de se prélasser au près d'une conquête.

    - Tu sais que si tu veux un verre tu peux t'en servir un …. On est pas encore marié il me semble, bien que techniquement dans ce pays tu n'as pas le droit à l'alcool !

    Alban et Constance avaient trois années de différence, ce qui n'empêchait en rien le fait qu'ils s'entendaient très bien. De manière générale, Alban préférait de toutes manières les filles plus jeunes que lui.
    Il bu une longue gorgée, si bien qu'il finit son verre. En se resservant, il en attrapa un à sa colocataire.

    - Quand à ma ceinture de chasteté, elle se porte très bien. Aurlanne a de bons arguments pour.

    Bien évidemment, il mentait à moitié. Aurlanne le satisfaisait amplement, et ce sur tout les plans, mais il était vrai qu'il était dur de se sevrer, et de ne pas faire comme d'habitude. Il avait l'impression d'avoir radicalement changé de vie, comme s'il n'était plus Alban, mais dans la tête d'un autre. C'est comme si on demandait à un alcoolique de ne plus boire, à un drogué de ne plus prendre de stupéfiant. Alban n'était pas nymphomane non plus, loin de là, mais il aimait charmer, c'était dans ses gènes.

    - Et dis moi, pourquoi n'es tu pas allée dans un bar quelconque au lieu de rentrer ? Je suppose que ton taux d'œstrogènes doit être en pic là étant donné que tu es restée sur ta fin …

    Elle voulait le taquiner, il allait en faire autant. Elle devait être légèrement frustrée de ne pas avoir pu satisfaire ses planifications pour la soirée. Le whisky lui brûlait légèrement la gorge, comme il l'aimait. Alban attrapa le paquet de cigarettes Malboro qui trainait sur la table basse devant lui, et s'en sortit une avant de l'allumer. Il le reposa sur la table, sans en proposer à Constance, car il savait très bien que si elle en voulait une, elle se servirait elle même. En rangeant le briquet dans la poche de sa veste, Alban sentit un paquet pas très légal dans sa poche. Il avait obtenu dans la journée de quoi fumer pour une semaine pénard. Aurlanne quand à elle n'aimait pas du tout qu'Alban se drogue, et il était sensé arrêter. Cependant il fallait procéder étape par étape, car il ne pouvait renoncer à ses deux choses préférées en une nuit.
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: « Get up, Get out move on move on there's no doubt » SUJET TERMINE « Get up, Get out move on move on there's no doubt »  SUJET TERMINE EmptyDim 16 Mai - 17:26

Il était indéniablement de la même « espèce » qu'elle, cependant qu'il s'évertuait à renier sa nature de chasseur de belle proie en soirée alcoolisé, Constance était persuadé que même très amouraché de son Aurlanne, il finirait par craquer tôt ou tard. C'était toujours comme ça pour les volages, chasser la nature elle revient au galop. Elle avait essayé une fois de s'installer dans une vraie relation, et ce fut le désastre. A l'époque elle avait l'impression que le fait d'être en couple l'avais rendu inintéressante aux yeux des autres, le genre de sensation qui à l'époque avait rendu la demoiselle populaire et adulé très déstabilisé, habitué à attirer les regards de la gente masculine et à être l'objet de fantasme parfois inavouable, en une personne beaucoup moins sûr d'elle, inconcevable pour son mental. De fait elle s'était rendu compte à ce moment là qu'elle n'était pas prête pour ce genre d'engagement, qu'elle ne le serais peut être probablement jamais et avait réussi a jeter le garçon, l'heureux élu si l'ont peut le qualifier de la sorte, comme une peau de banane sur un trottoir. Elle avait quasi certitude dans le cas d' Alban que la vérité finirais par apparaître lorsqu'il se retrouverait en face d'une gonzesse sexy qui ferais sa faiblesse. Ils étaient deux personnes assez similaire de ce côté là, étant faible elle même face aux charmes d'un beau garçon bien battit, il était évident qu' Alban finirait bien par céder lui aussi.

D'ailleurs la façon dont il hocha la tête de droite à gauche prouva qu'il lui donnait raison. La déclaration, erreur fatal lorsqu'on cherche à attraper dans ses filets Constance. Erreur qui envoie directement tout effort à la poubelle, et non qui renvoi à la case départ comme dans un jeu vidéo où vous possédez plusieurs shoot pour aller à la victoire. A part si vous êtes vraiment canon, s'entend. Moi aussi je disais ça... Tu changeras d'avis quand tu auras trouvé le bon. Elle leva les yeux au ciel, comme si elle venait d'entendre, une fois de plus, une connerie totalement rédhibitoire et idiote sortant de la bouche de son colocataire. Est ce qu'elle avait vraiment besoin de répondre à telle réplique, à ses yeux il perdait son temps et sa salive. Mais enfin, autant rentrer dans son jeu, son sens de la répartie et de l'ironie était au meilleur de sa forme ce soir. Je ne connais personne qui s'appelle Le bon . T'en connais un toi ? Quand ce seras le cas tu pourras m'en reparler ! dit-elle armée de son éternelle sourire amusée, le regardant avec un air à la fois malicieux. Ses prunelles noisettes le fixant d'un air doux, comme si elle voulait l'amadouer.

L'amadouer pour avoir le droit de se servir dans son propre verre de whisky, elle n'avait pas grande envie de se servir de l'alcool à présent, juste d'en boire une gorgée dans le verre de son Alban, histoire de marquer le coup et de pouvoir enchainer remarque désobligeante sur remarque désobligeante. Ils étaient si prêt maintenant, que si elle le voulait elle aurait pu lui souffler le parfum du pur malt en plein visage sans faire un pas en avant encore. Elle aimait cette proximité, s'amusait à le déstabiliser, c'était tout à fait son genre de jouer de la sorte, se rapprocher. Il retenait sa nature vraie depuis tellement longtemps que c'était un réel amusement pour elle de savoir qu'elle pouvait le pousser, l'enquiquiner, le taquiner de la sorte, le charrier. Tu sais que si tu veux un verre tu peux t'en servir un …. On est pas encore marié il me semble, bien que techniquement dans ce pays tu n'as pas le droit à l'alcool ! Elle ne se donna pas le temps de répondre, était tellement prise par la conversation que le flot de mots sortaient de sa bouche avec une spontanéité plus que satisfaisante. C'était juste pour piocher dans le tiens, j'ai déjà bu l'apéro tout à l'heure... Oh tu sais que le mariage à mes yeux n'est qu'une formalité avant quelque chose de beaucoup plus grand...surtout avec moi... Elle marqua un temps de pause, cette fois ci elle jouait, rapprocha son visage du sien, sans pour autant sentir son souffle sur le sien, histoire de garder un peu de sérieux, mais de le déstabiliser tout de même. comme la lune de miel, dit-elle avec un sourire du démon, devil roommate. Finalement elle se retourna, dos a Alban et se dirigea vers sa chambre tandis que son coloc' se resservait un verre. Quand à ma ceinture de chasteté, elle se porte très bien. Aurlanne a de bons arguments pour.
Elle leva les yeux au plafond, fouillant dans son tiroir histoire de trouver son emploi du temps pour les cours du lendemain, y jeta un coup d'œil rapide. parfait pas de cours avant 14h, la vie est belle. Elle en profita par ailleurs pour retirer ses chaussures et sa petite veste, restant en jean slim et tee shirt. Revenant dans le living room, elle accorda un regard amusée à Alban qui lui servait un verre à elle aussi, how thoughtfull . Tu sais que je te préfère avec une ceinture Calvin Klein qu'une ceinture de chasteté... et ne joue pas à qui a les meilleurs arguments, je peut être aussi convaincante qu' Aurlanne. Si ce n'est plus. C'était une certitude finalement, elle était beaaaucoup plus convaincante que n'importe qui. Mais enfin là n'était pas la question. Toute son attention semblait désormais concentré sur l'effort a rendre à Alban sa nature originel.Ce soir elle ne ferais pas l'objet de l'attention elle même, Alban aurait toute la sienne.

Et dis moi, pourquoi n'es tu pas allée dans un bar quelconque au lieu de rentrer ? Je suppose que ton taux d'œstrogènes doit être en pic là étant donné que tu es restée sur ta fin … La question. Elle même se demandait pourquoi elle n'avait pas été à une autre soirée, avait préféré rentrer à la maison peinarde plutôt que de chercher autre conquête à se mettre sous la dent, ou plutôt dans son lit. Elle alla s'assoir sur le sofa, fixant la télévision sans vraiment y porter grand intérêt, difficile pour une française de se concentrer sur du football américain. Elle était beaucoup plus habitué au match de Foot traditionnel, Soccer comme dise les américains. Du coup ne comprenait pas les règles, et ne chercher pas réellement à comprendre non plus. Cependant sa fixation ne l'empêcha pas de répondre a Alban du tac au tac. J'avais envie de passer la fin de la soirée avec mon colocataire préféré ! dit-elle toute guillerette, un auréole angélique survolant le dessus de sa tête, métaphoriquement bien sûr. Et puis tu sais, la soirée n'est pas fini. Décidément l'auréole sur sa tête semblait vouloir rester perché sur le sommet de son crane. C'était encore une petite allusion, ironique ou pas, libre à lui de la prendre dans le sens qui lui plaisait le plus. Elle lui adressa un petit clin d'œil malicieux.
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MessageSujet: Re: « Get up, Get out move on move on there's no doubt » SUJET TERMINE « Get up, Get out move on move on there's no doubt »  SUJET TERMINE EmptyMar 18 Mai - 16:34

    - Très amusant …

    Constance venait de porter à dérision la remarque très pertinente, ou presque, du jeune homme. Il savait que même si elle prenait tout à la légère, il avait tout de même raison. Après tout, nous n'étions pas jeunes éternellement, et il fallait bien se ranger à un moment ou à un autre, avant d'être fripés, et impuissants, dans tous les sens du termes. Alban aimait ses châsses aux femmes, mais il n'avait pas non plus envie de mourir vieux et seuls. C'était surement un peu cliché, et Alban rit intérieurement de ce raisonnement complètement has been. Il se faisait même un peu peur, de voir à quel point il avait ramolli. Quelques semaines auparavant, il ne se serait jamais surpris à penser de telles inepties. Il ne savait pas si tout cela était bon ou pas pour lui, s'il empruntait la bonne voie. Les mœurs locales lui dirait qu'il avait bel et bien raison, qu'il fallait croire en l'amour, jurer fidélité et se marier, fonder une famille, acheter une maison avec un jardin où pourraient gambader ses enfants. Ses mœurs à lui, lui disaient de profiter à fond de la vie, savourer chaque instant, s'éclater, et continuer à rester fidèle à lui même.
    Mais l'heure n'était pas à l'introspection, et Alban n'avait pas envie de s'amuser à remettre en cause ses actions.
    Quand Constance avoua avoir déjà bu un apéro tout à l'heure, il sourit. Elle voulait simplement lui taper sur le système, quelle douce attention.

    - Tu sais que ce n'est pas tout le monde qui peut se permettre de boire dans mon verre ...

    Il rit franchement cette fois quand elle évoqua ce qui arrivait après le mariage. Il ne doutait pas le moins du monde qu'une lune de miel en compagnie de la belle demoiselle s'avérerait … spéciale.

    - Étrangement je n'en doute pas le moins du monde !

    Il avait déjà servit deux verres, et comme elle n'en voulait pas, il bu d'une traite le fond de boisson dorée et repoussa le verre vide vers le centre de la table, de manière à ce que le plein reste à portée de main. Il ne le boirait pas de suite, mais il aimait assez l'idée de savoir que s'il en voulait, un verre prêt l'attendait.
    Il suivit Constance du regard se diriger vers sa chambre, ses yeux se baissèrent comme par réflexe sur le bas de son dos. Il n'était plus dans son champ de vision, et décida que le moment était propice à se rouler un joint.
    Il effrita une partie de la barrette qu'il tenait, à l'aide de son zippo, et en un temps record, il était prêt à être fumé. Il avait de nombreuses expériences dans le domaine, et autant dire que la « cigarette » plus longue que la taille habituelle était parfaite.
    Alors qu'Alban l'allumait, Constance l'aveu qu'elle préférait les ceintures de grand couturier quitte en avoir une. Dans l'absolu, Alban également. Il allongea son bras sur l'appui-tête du canapé, tout en enlevant ses chaussures avec ses pieds, comme il n'avait pas l'intention de sortir, cela ne servait à rien de les garder. Elle compara ensuite les performances d'Aurlanne aux siennes. Étant donné qu'ils n'avaient jamais couchés ensemble, bien qu'ils se soient cherchés plusieurs fois, Alban ne pouvait donc pas nier ou confirmer, bien que sa conscience lui dictait d'affirmer qu'Aurlanne était inégalable, et il ne fit pas de remarque à ce sujet.

    - Oui je sais que tu es plutôt douée en matière de mode mais celle là me convient....

    Cela sonnait tellement faux qu'il rit lui même. Constance le rejoignit enfin, et elle s'assit de nouveau à ses côtés en affirmant vouloir passer la soirée en sa présence. Il n'eut pas le temps de lui répondre qu'elle enchaina avec un sous-entendu plus gros qu'une montagne. Il haussa un sourcil. Il savait qu'il avait plusieurs manière d'interpréter la chose, mais connaissant Constance, elle voulait insinuer ce qu'il avait pensé en premier. Elle l'allumer ouvertement. La distance qui les séparait se comptait en centimètres, mais il ne broncha pas. Quand elle lui parlait, il pouvait sentir son parfum ainsi qu'une légère odeur des vestiges de l'apéro qu'elle avait pu prendre avant. Ces odeurs, Alban les appréciaient particulièrement, mais il distingua une autre.

    - Je me doute bien que la soirée n'est pas finie, bien que je ne vois pas vraiment où tu veux en venir, on peut se faire un monopoly si tu veux mais j'avais prévu de regarder le match ....

    Il ajouta d'un ton sarcastique,

    - Et c'est quoi cette odeur ? Tu pues le parfum d'homme ! Tu pourrais choisir des garçons avec de moins mauvais goût franchement !

    Il lui adressa à son tour un sourire moqueur, bien que dans un autre contexte, sa réplique aurait pu être interprétée comme quelqu'un de jaloux, et il la fixa dans les yeux pour la première fois depuis qu'elle était rentrée. Il tira une longue taffe sur ce qu'il tenait dans sa main gauche, et expira tout en faisant de larges ronds de fumée.
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: « Get up, Get out move on move on there's no doubt » SUJET TERMINE « Get up, Get out move on move on there's no doubt »  SUJET TERMINE EmptyVen 21 Mai - 22:10

Bien sûr qu'elle était amusante, hilarante même ! Il fallait toujours une touche d'ironie et d'humour aux allusions les plus osées, elle partait du stade osée, et finissait par jouer sur son humour pour calmer le jeu. Il n'y avait rien a calmer dans cette conversation au combien censé et maitrisé, seulement parler de couple avec Alban semblait ridicule aux yeux de Constance. Il n'était pas fait pour ça, du moins pas maintenant ! Elle était quasiment sûr qu'il finirait par pêcher un jour prochain, tout ce qu'elle espérait c'est qu'il devienne lucide au plus vite. Pour l'instant il valait mieux en rire qu'en pleurer, en y réfléchissant elle continuait à jouer a ses petits jeux séducteurs sans se prendre les pieds dans ses propres filets, alors que c'était Alban qui était coincé. Et en plus semblait se plaire de ce genre de guêpier qu'est le couple, le vrai. Elle voulait être en couple, seulement lorsqu'elle aurait rencontré quelqu'un qui absorberais toute son attention, ce qui n'était pas prêt d'arriver avec tout le gibier américain en présence ! Ah le rêve américain prenait une toute autre tournure aux yeux de la belle brune qui ne savait plus où donner de la tête tellement le choix se montrait large ici, pourtant parfois le retour a la french touch lui faisait un bien fou, à l'image d' Alban par exemple, si seulement il n'avait plus un ballais coincé dans l'arrière train et qu'il laissait une autre qu' Aurlanne le lui décoincer.

Tu sais que ce n'est pas tout le monde qui peut se permettre de boire dans mon verre ... Elle lui adressa un sourire, son plus beau, son plus ravageur. Pas besoin de réfléchir pour répondre a telle déclaration. Comme si il était dans mes habitudes d'être mademoiselle tout le monde. Elle était un exemplaire unique, unique en son genre et tellement précieux qu'elle même en avait prix conscience des années auparavant. Ah modestie, être modeste c'est pour les ringardes. Constance n'est pas de ce genre de fille qui se plein sans cesse devant un garçon d'être grosse, moche, ou stupide peu importe. Une fille sûre d'elle rend toujours une impression d'inaccessibilité qui plaisait aux hommes, c'est ce qu'elle incarnait. Cette confiance en sois et cette énergie lui prodiguait un pouvoir séducteur hors normes, jouissif à mort en gros.

Étrangement je n'en doute pas le moins du monde ! Elle buta un instant sur le mont «  Étrangement » qui sonnait tellement mal placé dans cette phrase, mais enfin elle ne releva pas, après tout il ne savait pas de quoi il parlait, et a ce rythme là ne le saurais probablement jamais, if you see what i mean. Elle était bien trop occupé à trier ses affaires pour le lendemain, et a se demander dans quoi elle allait bien pouvoir dormir, vestimentairement parlant bien sûr, cette nuit. Lorsqu'elle revint dans le living room, elle nota qu'il s'enfilait déjà son second verre et qu'un troisième était posé sur la table basse devant lui, un joint en préparation fourré dans ses doigts fin roulant le papier autour du tabac, matière illicite en plus, en toute harmonie, un vrai connaisseur en la matière. Elle n'était pas de ce genre là, fumer n'était pas bon pour la santé, et sur le teint. Avoir les dents et le bout des doigts jaunes, et cracher ses poumons à outrance dès le moindre effort n'était pas son envie la plus insoutenable. Cependant elle n'était pas contre une bouffée de temps en temps bien au contraire, tant que cela restait de l'ordre de l'occasionnel. Elle ne lui fit aucun commentaire là dessus, préféra s'assoir a son côté histoire de continuer la conversation sur son sujet phare du moment, Alban + Sexe + Couple + Ridicule. Oui je sais que tu es plutôt douée en matière de mode mais celle là me convient.... Elle leva les yeux au ciel, comme pour montrer son agacement, ne lâcherait-il donc jamais l'affaire ? N'admettrait-t-il donc pas qu'elle a raison, et qu'il le sait ?! Tu devrais la faire personnaliser, mettre des capotes en guise de trophée de guerre d'une époque révolus, et là c'est la professionnel de mode qui parle ! Ça ferais tellement épique. L'ancien partenaire le plus demandé, désormais en retraite à seulement vingt deux ans. Elle lâcha un héhé suivit d'un petit rire qu'elle tenta d'étouffer afin de bien transmettre ses moqueries qu'elle tentait faussement de cacher.

Ah, malgré tout elle aimait son colocataire. Ne l'échangerais pour rien au monde tant sa compagnie était plaisante. Au moins il lui offrait matière à rire, et au moins il répondait en souriant à toute ses blagues, ses moqueries ironiques et compagnie lorsque certains lui auraient répliquer de se mêler de son cul. Elle l'allumait ouvertement et en dépit du fait qu'il soit en couple, il n'était pas choqué ni outrée, ne bronchait pas cependant. Elle était comme ça Constance, qui serait-elle si elle n'usait et n'abusait pas de ses charmes ? Une personne comme les autres, hors de question en somme. Elle se tenait tellement prêt de lui qu'elle aurait pu sur l'instant distinguer chacun des grains de peau sur sa peau de lait.

Je me doute bien que la soirée n'est pas finie, bien que je ne vois pas vraiment où tu veux en venir, on peut se faire un monopoly si tu veux mais j'avais prévu de regarder le match .... Son air auparavant amusée se changea en un air dédaigneux. Elle lui adressa un regard noir, personne ne l'as refoulait de la sorte, elle détestait ça. Elle changea de place, et se mit à l'autre bout du sofa, croisa les bras et fixa l'écran diffusant le football avec un air féroce et contrarié. C'est ça, il venait de la contrarié. Bouffe le ton monopoly, lui adressa-t-elle d'un ton semi énervé, semi indifférent a son sort, bras toujours croisé, mécontentement dans le regard, lèvres serrés. Adorable. Et c'est quoi cette odeur ? Tu pues le parfum d'homme ! Tu pourrais choisir des garçons avec de moins mauvais goût franchement ! Elle laissa échapper un grognement, il s'enfonçait là. Elle pris un coussin posé à côté d'elle dans un geste et le lui balança en plein visage. Constance La Tour Dubois ne pue pas ! Espèce de vilain, eut elle envie de rajouter. Oui Constance parle d'elle à la troisième personne ah. Elle allait lui faire du boudin pendant des jours, et surtout le faire suer. Elle se remit en position de bouderie, bras croisé, regard noir, toute la panoplie, gardant quand même une prise légère sur son coussin frappeur.Tu pourrais te choisir une petite copine qui ne te constipe pas et ne te rend pas ennuyeux. , marmonna-t-elle, histoire de répondre pour l'histoire du parfum du garçon dans laquelle elle logeait plus tôt dans la soirée. Constance, quelle actrice !
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MessageSujet: Re: « Get up, Get out move on move on there's no doubt » SUJET TERMINE « Get up, Get out move on move on there's no doubt »  SUJET TERMINE EmptyMer 26 Mai - 10:50

    Alban était ravi de voir que sa colocataire avait toujours autant de modestie. Notamment quand il s'agissait de son authenticité. Toutefois, il est vrai qu'Alban ne connaissait pas beaucoup de filles qui lui arrivaient même à la cheville.

    - D'un côté heureusement que tu n'es pas madame tout le monde ! Parce que si toutes les filles étaient comme toi on serait pas sorti de l'auberge nous hein !

    Il imagina un instant le monde que cela aurait pu être et traumatisé, il préféra ce concentrer sur le joint qu'il avait coincé entre son index et majeur droits. Après être revenu, et qu'il lui ait balancé qu'elle avait beaucoup de goûts en matière de mode mais pas pour cette fois, Constance lui lança une réplique cinglante, en parlant de capote accrochées à une ceinture. Alban imaginait étrangement sans difficulté la scène. Il se voyait sur une colline, le poing levé vers le ciel, victorieux avec une ceinture de capotes. Il chassa la vision en secouant la tête, mais il rigolait à présent. Il avait même un mini fou-rire, peut être aidé par ce qu'il avait ingurgité avant. Décidément elle avait plus d'un tour dans son sac, mais pour amadouer notre petit Alban, la meilleure des façons étaient surement le rire.

    - Et toi tu te vois comme le messie qui va me débarasser de la ceinture de capotes, qui est d'ailleurs plutôt cool... elle pourrait avoir du succès une fois commercialiser !

    Elle avait cependant toucher un point sensible en évoquant ses passades précédentes. C'est vrai qu'il y a deux mois, il ne se voyait pas ranger sa personnalité, l'enfermer dans un placard, et en acheter une nouvelle. Sa réflexion commençait à être altérée, et il était dans un état de plénitude absolue qu'il convoitait tant. Il se surprenait à se comparer à Peter Pan qui devait courir après son ombre quand elle s'échappait pour la recoudre, et il avait l'impression d'être l'ombre qui fuyait sa vraie nature.
    Cette fois c'était à son tour d'être cassant, et il toucha une corde sensible, en dégradant l'odeur corporelle de Constance. En quelques secondes il reçut un coussin dans la face, et il le dégagea pour avoir le champs de vision libre. Elle lui répliqua qu'elle ne puait pas, bien qu'il n'avait pas insinué cela. Elle se positionna dans sa position fétiche de boudage. Elle avait les bras croisés sur la poitrine, le regard noir, et une moue qui faisait instantanément culpabiliser Alban, bien qu'il savait que c'était le but de la manœuvre.
    Elle avait établit une certaines distances entre eux, et elle ne le regardait plus, préférant le dénigrer à nouveau, en lui disant qu'il était devenu constipé et ennuyeux à cause d'Aurlanne. De toutes manières, si ça avait été une autre fille elle aurait dit la même chose.

    - De toutes façons, quelque soit la fille que j'aurai choisit tu m'aurais dit qu'elle me rendait naze même si c'était pas le cas ! T'es juste jalouuuuuse !

    Il la regardait fixement, et voyant la menace de l'oreiller qui planait toujours sur lui, il posa le joint sur le cendrier qui était sur la table, ainsi que son verre. Il se rapprocha d'elle en posant la main qui tenait son verre quelques secondes auparavant, sur le bras de la jeune femme, et approcha son visage du sien, affichant un grand sourire.

    - Tu vas pas bouder ma petite Conscons préférée !

    Il posa une l'autre main sur son épaule et ils étaient maintenant face à face. Cette dernière descendit le long du dos de Constance dans le but d'attraper bien évidemment l'oreiller sur lequel elle s'appuyait. Il le releva rapidement pour « l'assommer » avec. Il devait bien se venger de ce qu'elle avait fait avant. Elle pensait qu'il était devenu ennuyeux, elle l'avait donc bien inévitablement provoqué. Il allait la draguer sans pour autant céder à ses requêtes, pour s'amuser tout simplement. Elle allait ainsi voir qu'il n'avait pas tant changé malgré le fait qu'il soit fidèle.
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MessageSujet: Re: « Get up, Get out move on move on there's no doubt » SUJET TERMINE « Get up, Get out move on move on there's no doubt »  SUJET TERMINE EmptyMer 26 Mai - 22:17

Pourquoi tenter de camoufler vainement ce qui est tellement évident. Elle ne criait pas sur tout les toits qu'elle était unique, en règle général la plupart de ses ex', même les plus haineux s'en chargeaient à sa place. De même que les plus haineux en général même si ils clamaient qu'ils détestaient Constance, en général en coulisse balançait toujours qu'elle était un « super coup ». Elle était du genre honnête, à ne pas se cacher et toujours authentique, alors pas besoin de faire la mijoré à la recherche de compliment en racontant que non elle n'est pas un bon coup, et que non elle est une fille parmi tant d'autre, se serais plus dégradant et stupide qu'autre chose et surtout cela la rapprocherais des filles « ordinaires » . Au moins Alban jouait le jeu, il l'as connaissait tellement qu'il savait lorsqu'elle plaisantait ou non. Même si la elle ne plaisantait pas, mais gardait son air enfantin et malicieux plaqué sur ses traits. D'un côté heureusement que tu n'es pas madame tout le monde ! Parce que si toutes les filles étaient comme toi on serait pas sorti de l'auberge nous hein !. Ah bien sûr, il fallait qu'il la joue humoriste sur la fin. Elle le regarda avec encore une fois son sourire malicieux, amusée par sa déclaration, et loin d'être outrée par de tels propos. Tu en rêverais, lâcha – t - elle dans un souffle,de telle façon que ses paroles puissent venir s'écraser sur le visage d'Alban, son visage tellement proche de sien qu'elle pouvait sentir ses expirations venir lui chatouiller le bout du nez, son regard fixant le sien, donnant une teneur assez sensuelle a cette échange, sans pour autant qu'ils ne se touchent. Finalement se dépêtrant de cette proximité en se mettant dos à lui, afin de prendre la direction de sa chambre, elle ne put s'empêcher avant de disparaître dans l'encadrement de la porte de sa chambre de rajouter une dernière chose. Ne dit pas le contraire, ce serais un bien vilain mensonge sortant d'une si jolie bouche. Et vas y que je t'envoie une fleur, de bonne humeur Constance semble-t-il.

La mode venant se mêler à la conversation vint accentuer l'ironie qui caractérisais le non célibat d'Alban. C'était fou comme elle pouvait tirer chacune des tirades de la conversation à son avantages, chacune des répliques d'Alban se retournait contre lui dès qu'elles arrivaient à l'oreille de Constance. Échange qu'elle appréciait pas mal, au moins avec lui on pouvait avoir une conversation de la sorte. Combien se serait juste contenter de dire « va te faire foutre si t'es pas contente » à la place de rire de cette conversation ? Très peu, c'est pour cela qu'elle jouait sur ce terrain avec Alban, ce qui s'avérait exaltant. La blague de la ceinture capote resterais dans les annales, rien que le fait d'imaginer Alban avec une ceinture pleine de capote eut le dons de plaquer un sourire immense sur les lèvres de la belle qui, elle en était sûre, ne partirais pas avant un moment. Sourire qui s'intensifia et s'accompagna d'un rire franc lorsqu'elle vit Alban se plier en rire par la vision procuré par une ceinture capote, et surement une bonne aide des trois verres d'alcool ingurgité et de l'herbe hilarante présente dans sa grosse cigarette. Elle leva les yeux au ciel, tentant de calmer son rire. Et toi tu te vois comme le messie qui va me débarrasser de la ceinture de capotes, qui est d'ailleurs plutôt cool... elle pourrait avoir du succès une fois commercialiser ! Elle, en messie. Bonne vision tout de même, il frappait fort. Elle se voyait comme une sorte de libérateur, libératrice en l'occurrence. Mais enfin pour le messie qui allait le libérer lui, se serait a voir, on ne libère pas quelqu'un qui ne veut pas être libérer après tout, même si elle était prête à mettre du sien, si jamais. Elle leva les yeux au ciel, comme si il disait des conneries, ce qu'il faisait en réalité,mais des conneries marrantes, elle lui adressa finalement son rire amusée. Oh j'aime cette position de messie, mais je suis sûr qu'il me seras plus facile de te retirer ta ceinture normale que ta ceinture de la capote d'or ah. Elle fronça un sourcils, faisant mine de réfléchir, sourire amusée en coin. Quoi que, si quelqu'un te retire ta ceinture grande marque, implicitement elle te retireras aussi ta ceinture capote. héhé. Bah ouai, raisonnement logique, il lui suffisait de tromper Aurlanne pour se débarrasser de la ceinture. Laquelle ? les deux. On s'y perdrais.

Elle jeta un coup d'œil aux visages d' Alban qui semblait désormais être a moitié avec elle, à moitié perdu entre les différents types de plantes présent dans sa pseudo cigarette bien entamé. Enfin cette plénitude ne l'empêcha guère de jouer le con. Lui dire qu'elle sent pas bon, à elle, non mais vraiment qu'elle faute. Cette fois ci elle s'ancrait dans une moue déterminé, un coup de coussin et elle croisait les bras histoire de montrer qu'elle était contrarié, si jamais il n'avait pas compris. De toutes façons, quelque soit la fille que j'aurai choisit tu m'aurais dit qu'elle me rendait naze même si c'était pas le cas ! T'es juste jalouuuuuse ! Il n'avait pas tort, pour le facteur nase de la copine s'entend. N'importe qui aurait été nase aux yeux de Constance si il se mettait un couple, c'était le fait qu'il soit en couple qui foirait, peu importe avec qui. Pour le fait qu'elle soit jalouse, elle leva les yeux au ciel, se demanda sur l'instant si c'était bien la peine de répondre à telle provocation. Jalouse de quoi. Je sort avec qui je veux, remember ! Sous entendu je vais pas m'enquiquiner avec un seul, qui serais toi. Elle leva les yeux au ciel, sans pour autant avoir un sourire intérieur, sachant qu'il n'allait que moyennement apprécier, et que le retour de flamme allait se faire ressentir, c'est ça d'être similaire, on prévoit les réactions à l'avance. Si il ne réagissais pas, c'est qu'il faisait le fière qui s'en tape.

Elle sentit du mouvement, il posait son joint a moitié entamé dans le cendrier, se rapprochait d'elle sur le bout du sofa et posait sa paume tiède sur sa peau, elle ne fit pas un mouvement cependant, fit mine de ne rien voir et d'être complètement concentré sur la télévision, ce qu'elle mimais par ailleurs totalement bien jusqu'à ce qu'il rapproche son visage du sien. Crap. Elle serra les lèvres, essayant de faire abstraction de un) la proximité deux) le sourire. Tu vas pas bouder ma petite Conscons préférée ! Elle fit mine de lever encore une fois les yeux au ciel et de souffler alors qu'il l'as forçait à le regarder. Elle s'apprêta à lui répondre lorsqu'elle sentit l'une de ses mains se balader sur son dos, là cela commençait a devenir intéressant, on aurait pu presque voir apparaitre sur son visage un sourire, presque. Seulement elle reçut un coup de coussin en plein visage, ce qui fut pour elle le coup à ne pas faire. Elle poussa un grognement furieux, posa sa main droite sur son visage pour le repousser sur l'autre bout du fauteuil, le poussa encore une fois en posant ses deux mains sur ses épaules afin de le déséquilibrer, attrapa le coussin et commença a lui asséner une multitude de coup tour a tour sur son visage et le reste de son corps. Je suis la seule Constance que tu connais ! lui hurla-t-elle dessus, comme une furie. Ce que ça pouvait être drôle, la vision devant être belle étant donné qu'à force de le taper, elle se retrouva assise a califourchon sur un Alban qui se faisait battre par un coussin de plume, allongé sur le sofa, et bloqué par le poids plume de Constance assise sur lui, coussin en main. C'était une folle furieuse, ces deux là devaient être en train de réveiller tout le quartier. Et m'appelle pas Conscons ! C'est moche ! dit-elle avant de lâcher un petit rire amusée, ne relâchant néanmoins pas la cadence de frappe avec son coussin.Et oui je vais bouder ! dit elle en arrêtant de le frapper, serrant son coussin dans ses bras contre sa poitrine pour ne plus qu'il ne lui vole, et reprenant sa position " boudage " à l'autre bout du sofa.

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