C’était la période des examens, tout le monde était occupé à réviser, à atteindre ses objectifs. Et comme à chaque fois que les examens arrivaient, Esmeralda s’isolait pour réviser et être au meilleur de sa forme. Non pas que trainer avec ses amis la dérangeait mais, elle était perfectionniste, voulait toujours travailler plus pour atteindre les sommets.

La jolie Sigma avait travaillé dur pour en arriver là. Au départ, elle devait faire ses études à New York, faire sa vie là-bas et profiter de son bonheur avec ses amis et sa famille. Elle savait ce qu’elle voulait faire de sa vie, où elle voulait aller. Seulement, le destin en avait décidé autrement et la jeune femme se retrouva du jour au lendemain dans une ville qu’elle ne connaissait pas, qu’elle n’affectionnait pas spécialement, une ville qu’elle n’aurait jamais pensé aimer un jour.

Puis, les jours passèrent, les cours commencèrent et avec, la difficulté de s’intégrer, de se sentir à l’aise dans un décor bien différent, parmi des personnes qui ne connaissent rien de nous, dans une vie qui semblait nous échapper totalement.

Les débuts furent difficiles pour la jeune femme qui aurait préféré tout abandonner, tout plaquer, laisser sa vie et son passé derrière elle. Mais, c’était son compter sur Maria qui avait su trouver les mots justes, les paroles réconfortantes pour la convaincre de rester ou du moins, d’essayer. Et ce qui était au départ insupportable était devenu agréable, ce qui était impossible était devenu accessible, elle était devenue une personne normale, avec un passé parfois trop lourd mais, ça lui était égal. Elle pouvait enfin respirer, vivre et profiter de la vie.
Ses études étaient devenus sa priorité, certes, elle sortait, s’amusait, faisait de nouvelle rencontre mais, elle gardait bien en tête ses études. Elle voulait excellait, elle voulait être la meilleure, elle se le devait, à elle et à sa mère. Donc, quand les examens approchaient, elle évitait à peu près tout le monde pour se concentrer sur ses révisions.

Mais, aujourd’hui, la Sigma en avait marre de rester cloitrait chez elle ou à la bibliothèque à réviser tel ou tel cours. Elle voulait se changer les idées, se détendre un peu avant de se replonger dans ses bouquins. Elle se décida alors d’aller faire un tour en ville, prenant avec elle un roman qu’elle venait juste d’acheter « Que serais-je sans toi ? » de Guillaume Musso. Elle arriva dans un petit café où elle avait l’habitude de s’y rendre et prit place autour de l’une des tables, à l’écart des yeux indiscrets. Elle commanda un café ainsi qu’un muffin avant de se plonger dans son roman.
Un quart d’heure plus tard, elle releva la tête de son livre et croisa le regard de cet inconnu qu’elle voyait souvent en venant ici mais, vers qui elle n’osait pas aller et sans qu’elle ne s’en rende compte, un sourire vint illuminer son visage au même moment où il s’avançait vers sa table.

Toujours en pleine recherche d'appartement, dominic décida de sortir de sa petite chambre d'hôtel qu'il occupait depuis bientôt 3 mois. Il faisait très beau à l'extérieur et il ne voulait guère rater une occasion de profiter de ce beau temps.

Son arrivé à Berkeley fut timide, peu de rencontres, peu d'intéraction avec la majeure partie des étudiants de l'université. Parmis ces rencontres, une mention hnoorable à violett. La jeune femme qu'il a eu la chance de rencontrer lors d'une soudaine sortie. Raiser, trent et les autres gars de la confrerie, avec qui il a partagé une soirée poker. Mister populaire qu'il était auparavant, devenait mister inconnu plus le temps passait. L'adaptation à sa nouvelle vie était difficile néanmoins, la solitude qui semblait le coller aux fesses lui permettait de retrovuer sa passion, celle de devenir un écrivain. C'est sans grande surprise qu'il apporta avec lui son cahier d'écriture. À l'intérieur de ce dernier diverses idées qu'il avait mis en écrit afin de concocter un joli petit roman. Dominic adorait écrire et bien--sûr un grand passionné de lecture. Il est vrai qu'étant jeune il ne s'intéressait qu'aux livres de médecine. Les temps ont changé, il prit cette nouvelle attitude de lire un roman par semaine. Cela lui permettrait de garder son quotient intellectuel à un niveau assez respectable.

Cette journée là il était à la recherche d'un roman, un nouveau bien sûr. Dominic en était à son troisième roman en autant de semaines. Le nom du livre qu'il voulait se procurer avait pour titre « Que serais-je sans toi ? » de Guillaume Musso. Dom avait en tête de le commencer avant n'importe quel autre bouquin mais, n'a jamais eu l'occasion de trouver ce dernier. Il avait pourtant chercher partout et que quand je dis partout, c'est partout. Le jeune homme marchait paisiblement en direction inconnue. Il contemplait les va et vient des piétons, qui s'éloignait de lui au fur et à mesure qu'il avançait d'un pas. Après une longue heure de marche, il fit escale dans un café du coin. Cet endroit lui était familier puisqu'il y était allé plus d'une fois. Dominic franchit la porte du starbucks, le décor était toujours aussi sublime et le service toujours impéccable. Ce café donnait vue à un magnifique Lac dont il ignorait le nom. Dominic sans plus tarder s'installa à sa place habituelle. Il prit soin de se libérer des charges qu'il avait sur lui., posa sur la table stylo et son cahier. Puis, se dirigea vers le comptoir pour commander un café bien chauds deux sucre deux laits. Après quelques minutes d'attente, son café était enfin prêt. Le café en main, i regagna donc sa place, puis contempla la magnifique vue qu'offre la place qu'il occupait au café. Les minutes passèrent, il perdit notion du temps pour un bon moment. Soudain, il sentit un regard le fusiller de très loin. Il tourna la tête puis aperçu du coin de l'oeil une jeune femme à l'autre bout du café. Elle lui semblait familière mais, ils n'ont jamais eu la chance de discuter tous les deux. Tout ce qu'il savait peut-être d'elle c'est qu'elle semblait aimer le café. Dominic s'empara de son stylo pour ensuite noicir une page de plus de son cahier de quelques lignes à peine. Dom ressentit la même chose, la même sensation qu'il se faisait observer. Il leva la tête puis croisa le regard de cette jolie inconnue puis lui sourit. Elle lui retourna le sourire ce qui sonna une cloche d'alarme dans le subconscient du DOC. Il n'allait pas gaspiller une autre opportunité, après quelques secondes d'hésitation, il décida de prendre son courage à deux mains et d'aller lui adresser la parole. Il avançait lentement mais sûrement vers sa destination. Elle leva la tête puis sourit de nouveau à dom qui, sans hésité lance -les critiques disent que c'est un superbe roman, malheureusement pour moi une certaine personne a en sa possession le dernier exemplaire qui restait dit-il amusé, les yeux rivés sur le livre que cette dernière lisait. Il pouvait admirer la confusion sur le visage de la jeune demoiselle.-pardonnez-moi l'impolitesse, je suis Dominic, Dominic Mcmanaman. Il lui tendit la main histoire qu'elle la lui serre.

La jeune Williams aimait ce genre d’endroit sympa, calme, pas trop voyant mais avec une ambiance agréable et au vu du paysage qui s’offrait à elle, c’était tout ce qu’elle appréciait, l’endroit parfait pour un moment de pure détente. Dès qu’elle fût assise à sa table, elle sentit tous les muscles de son corps se détendre comme par enchantement, c’était tellement bon de juste se laisser aller de temps en temps et il fallait l’avouer, cette activité n’était pas pour lui déplaire, bien au contraire.

Allez savoir pourquoi mais, aujourd’hui, elle l’avait remarqué plus que d’habitude, un cahier ouvert devant lui, un stylo à la main, les yeux rivés sur le magnifique paysage qu’on pouvait apercevoir au dehors. La jeune femme qui pourtant de nature plus ou moins discrète se mit à le regarder sans aucune gêne, chose inhabituelle pour elle. Quelque chose en lui l’attirait sans qu’elle ne puisse y mettre un nom. Se rendant compte de son comportement, elle reporta son attention sur son livre au même moment où l’inconnu tourna la tête dans sa direction. Elle se replongea dans le roman tant bien que mal, aussi, elle se retrouva quelques minutes plus tard à l’observer. Ce petit manège dura un moment avant qu’il ne se décide à quitter sa table pour s’avancer vers la sienne. C’est donc plein d’appréhension que la jeune femme l’accueillit.

-les critiques disent que c'est un superbe roman, malheureusement pour moi une certaine personne a en sa possession le dernier exemplaire qui restait.

Esmeralda sembla quelque peu confuse par ces paroles mais, avant qu’elle ne puisse dire quoique ce soit, il la devança en se présentant. Elle observa cette main tendue vers elle et oubliant toutes ses habitudes qui étaient de se méfier de tout le monde, elle lui tendit la sienne, l’un de ses plus beaux sourires sur les lèvres.

« Esmeralda Williams. » Puis prise d’une envie subite, elle lança. « Ca vous direz de partager un café avec moi ? »
C’était certain, la Sigma n’était pas du tout dans son état normal, observer un inconnu, lui parler comme si de rien n’était et finir par l’inviter à s’asseoir à sa table. Elle qui pourtant mettait un point d’honneur à réfléchir maintes fois avant d’adresser la parole à une quelconque personne, elle qui d’habitude se méfiait de n’importe qui. A cet instant précis, on aura pu croire que c’était une toute autre personne, ce qui ne la dérangeait pas en soi car être obligé de lire entre les lignes pour savoir si la personne en face de vous est sincère ou si elle vous veut du mal, n’est pas chose facile. C’était même épuisant, elle pouvait remercier son père pour ça, limite, on pourrait penser qu’elle est paranoïaque, ce qui n’était pas le cas bien sûr. C’était seulement l’instinct de préservation, elle ne faisait que se protéger d’un éventuel danger.

C’est avec plaisir qu’elle remarqua que Dominic avait accepté son invitation. Elle le laissa s’installer avant de reprendre.

« Comme ça ce roman vous intéresse? » Dit-elle en lançant un regard au livre qu’elle tenait entre les mains avant de porter son café à ses lèvres.

« Esmeralda Williams. » Un nom très original, le jeune homme en brulait d'en connaître davantage sur la jolie fille au lunette qui se trouvait juste à quelques centimètres de lui. La jeune femme était loin d'être le genre de filles que Dominic avait l'habitude de fréquenter. Elle dégageait une telle gentillesse, à vue d'oeil on pouvait tout de suite voir qu'elle avait la tête sur les épaules. Dominic est très familier avec tout ce qui entoure fêtes, drogue etc...Dom était très riche ce qui lui permettait d'Attirer l'attention de toutes les filles du coin. Elles étaient bien évidement du calibre d'esmeralda williams.

Esmeralda, à son tour tendit la main en direction de celle de dominic. La lui serre puis, afficha un des plus beaux sourires que dominic eu la chance voir, sur les lèvres. Dominic avait les yeux rivés sur elle, une seule envie engager la conversation. Ce dernier avait tout le temps nécéssaire pour se permettre de s'asseoir et discuter pendant de longues minutes, voir même heures. Il ne pu s'empêcher de sourire à l'écoute des paroles de cette dernière. « Ca vous direz de partager un café avec moi ? »Elle venait d'enlever les mots de la bouche de dominic. On ne se cachera pas qu'il y avait pensé et à plusieurs reprises à s'inviter. À vrai dire ce n'était que question de temps, il cherchait les mots justes à lui dire. Il était plutôt rare pour Dominic de chercher ses mots. Habituellement tout semblait fluide et facile pour lui. Dom était peut-être charmant, mais il cachait sous sa carapace une timidité que seulement lui en a connaissance. c'est donc avec grand plaisir qu'il accepta l'invitation d'esmeralda. Elle avait ce petit quelque chose qui attirait son attention.Dominic avait pour but premier de parler du roman avec esmeralda mais, très vite il réalisa qu'il ne pouvait se passer de ce magnifique sourire qu'elle utilisait comme arme pour le séduire. Loin de là l'idée d'accuser la fille au ravissant sourire mais, le sourire qu'elle ne cessait d'afficher sur son visage faisait fondre Dominic. Il prit donc le soin de s'installerface à cette dernière.« Comme ça ce roman vous intéresse? » Dit-elle en lançant un regard au livre qu’elle tenait entre les mains avant de porter son café à ses lèvres. « J'ai perdu l'intérêt tout à coup » dit-il affichant un large sourire sur son visage. Dominic était sous l'emprise du joli visage de la créature qui se trouvait en face de lui.Pendant un long moment il ne pouvait retirer son regard d'esmeralda, il était lentement mais surement entrain de faire un vrai fou de lui même. Il finit par réaliser qu'il tournait au ridicule devant cette jeune intéllectuel. « excusez-moi pour être franc vous m'intimidez » il baissa la tête visiblement humilié, surtout après les quelques mots qui venaient de sortir de sa bouche. Il n'allait pas rester une minute de plus et accepter une autre humiliation, cela était trop lui demander. « je n'aurais vraiment pas du, je...» Sans même finir ce qu'il avait à dire, il décolla son postérieur du siège sur lequel il était assis. Esmeralda un peu troublée, inquiète de la situation qui se présentait devant elle, se leva à son tour pour éssayer de raisonner Dominic.

La jeune Williams fût ravi lorsqu’elle vit que le bel inconnu sur qui elle pouvait enfin mettre un nom s’asseoir à sa table. Elle avait craint pendant un instant qu’il refuse ou qu’il préfère tout simplement sa solitude à sa présence. Elle était belle, elle le savait mais, de là à faire tourner toutes les têtes sur son passage, bien sûr que non et elle en était consciente. A vrai dire, cela ne la dérangeait pas plus que ça. Elle lui avait alors demandé si le roman d Guillaume Musso l’intéressait, sa façon à elle d’engager la conversation, ce qui était plus facile lorsque les deux personnes avaient un point commun et c’était le cas à présent. Et pour toute réponse, elle entendit Dominic dire « J'ai perdu l'intérêt tout à coup » ce qui eu pour effet de la faire rougir en même temps que son sourire s’élargissait encore plus si cela était possible. Elle croisa le regard du jeune homme qui lui aussi souriait avant de voir l’expression de son visage changer du tout au tout et avant même qu’elle ne comprenne ce qu’il se passait, elle vit sa nouvelle connaissance se lever de sa chaise, prête à prendre ses jambes à son cou.

Seulement, la jolie grecque n’avait pas l’intention de le laisser partir de la sorte, comme un voleur surtout qu’elle ne comprenait pas ce qu’il venait de se passer. Une seconde il était tout sourire à la complimenter et la seconde d’après, il s’excusait et quittait la table. La jeune femme se leva donc de sa chaise et le retint par le bras. Ce simple geste les fit frissonner tous les deux et leurs regards se croisèrent. Plus rien autour d’eux n’existait, ils semblaient comme déconnecté de la réalité et plus rien ne comptait. Esmeralda n’aurait su dire combien de temps ils étaient restés ainsi, les yeux ancrés dans ceux de l’autre. C’est Esme qui brisa le silence pourtant si apaisant.

« Aurais-je dit ou fait quelque chose qu’il ne fallait pas ? » Demanda-t-elle soudain paniqué par l’idée d’avoir gâché un moment qui semblait être des plus agréables. Elle attendit quelques secondes, pendant lesquelles elle retint sa respiration avant que Dominic hoche la tête pour lui signifier qu’elle n’y était pour rien. Elle reprit donc avec plus de confiance et un sourire charmeur sur les lèvres. « Alors restez ! » Tout se jouait maintenant car elle avait l’impression que si elle le laissait quitter ce café aujourd’hui, plus jamais elle ne le reverrait. « On prend un café ensemble et en échange, j’accepte de vous prêter mon livre, qu’est-ce que vous en dite ? » Elle le vit réfléchir quelques minutes avant qu’un sourire illumine son visage, enfin de compte, la journée s’annonçait bien meilleure que ce qu’elle n’avait commençait. Et alors qu’ils allaient reprendre leur place autour de la table pour boire leur café, une idée traversa l’esprit de la jeune femme. « Vous ne préféreriez pas qu’on emporte nos cafés et qu’on aille près du lac, on sera plus tranquille pour discuter ? » Elle espérait seulement ne pas le faire fuir avec ses idées. Elle n’espérait qu’une seule chose : faire plus ample connaissance avec Dominic et il était le seul à pouvoir décider si oui ou non il le voulait.

La décision de partir de Dominic n'était rien de personnelle, bien au contraire. Esmeralda était ravissante, il avait plus peur du ridicule plutôt qu'autres choses.

Il fut surpris par le geste qu'elle posa. En effet Esmeralda se leva donc de sa chaise et le retint par le bras. Il pouvait sentir la douce main de la jeune femme, il ressentit une sorte de vent froid le long de son corps. Le regard posé sur la main de la grecque, puis il laissa monter son regard le long du bras d'esme puis enfin il croisa le regard de la jolie fille. Elle était si jolie, il n'arrivait plus à détourner son regard. Dominic n'avait qu'une seule en tête. lui dire à quel point elle était magnifique et qu'il adorerait la connaître davantage. Il avait une envie de se lècher les lèvres tellement délicieux était le moment mais. il ne voulait pas trop donner l'impression qu'il brulait d'envie de lui faire quelques trucs assez sensuels. on ne pouvait rien se cacher la tension sexuelle était au rendez-vous. Esmeralda avait des yeux magnifique, Dominic en était hypnothisé. Ce très court moment donnait l'impression d'une éternité tellement beau il était.

Il décida de se lever et de quitter la table qui les séparaient. « Aurais-je dit ou fait quelque chose qu’il ne fallait pas ? » fit-elle confuse. Il se sentit mal tout à coup écoutant les paroles de cette demoiselle. Dominic hocha la tête pour lui signifier qu’elle n’y était pour rien. En effet, la jeune grecque n'avait rien fait de mal, elle était plus que parfaite. Elle était sociable et visiblement quelqu'un d'agréable à converser. Dominic était loin d'être une personne renfermé ,il aimait s'amuser, dépenser l'argent de son père, les voitures de luxes etc...Il avait honte de son passé, tout ce qu'il voulait c'était de faire bonne impression. Il se disait sans doute qu'elle allait finir par être dégoûter si elle en venait à apprendre quel genre de personne ce dernier était auparavant.

Dominic avait envie de rester et elle n'avait qu'à prononcer ces quelques mots: « Alors restez ! ». Il était aux anges, il savait maintenant qu'elle ne voulait pas qu'il s'en aille. Il était d'ailleurs depuis la rencontre d'esmeralda hors de question pour Dominic qu'il la laisse sans la connaître davantage. « On prend un café ensemble et en échange, j’accepte de vous prêter mon livre, qu’est-ce que vous en dite ? » Il fit semblant de réfléchir un moment histoire de ne pas trop montrer son très grand intérêt. Il se retenait de sourire, à vrai dire c'était oui pour lui avant même qu'elle ait a finir sa phrase. Avant même qu'il puisse rajouter quelque chose elle ajouta. « Vous ne préféreriez pas qu’on emporte nos cafés et qu’on aille près du lac, on sera plus tranquille pour discuter ? » La jeune femme pouvait apercevoir le beau brun sourire, en attente d'une réponse de sa part. «...ne bougez pas...» dit-il avant de se rendre à la table là ou il avait laissé son cahier et son stylo. Il ouvrit une page vide de son cahier et y retranscrit ceci: eres hermosa y que será un honor para mí pasar el día contigo. esmeralda semblait confuse, elle se demandait ce que mijotait le jeune homme de 23 ans. cahier en main, il s'empressa de retourner près de la jeune femme, ouvrit le cahier à la page ou se trouvait le petit mot qu'il venait d'écrire. Il lui tendit le cahier ouvert, sourit puis dit: ' vous avez à l'intérieur ma réponse. Elle était visiblement intrigué, poussé par la curiosité elle y jeta un coup d'oeil. Elle prit quelques secondes de son temps pour lire ce qui était marqué. elle leva la tête et porta son regard sur celui de Dominic qui lança: «...cela veut tout simplement dire, que je serais honoré de partager un café avec vous gente dame...»
Ils se dirigèrent tous deux vers le comptoir histoire de commander deux cafés frais. Dominic fouilla ses poches et en sorti son portefeuille. Il était de son devoir de gentleman de payer le café de la jolie demoiselle qui l'accompagnait. «... pour moi un décaf, pour la demoiselle ce sera?...» il se tourna vers Esmeralda, main droite sur sa (Dominic) hanche droite. Il attendait la réponse de la jolie grecque, qui lui rendit à son tour le sourire.

Ce n’était pas son genre de demander aux hommes de rester, de rester pour discuter. En temps normal, elle aurait volontiers sauté la partie où ils devaient discuter et faire plus ample connaissance, en temps normal, cela aurait été une relation d’une nuit où tout le monde aurait trouvé son compte. Non pas qu’elle soit le genre de fille à coucher n’importe où, n’importe quand et avec n’importe qui, non ! Elle était seulement ce genre de fille qui ne voulait plus s’engager de peur de souffrir alors, la meilleure façon d’y remédier était de ne jamais s’engager. Qui plus est, la plupart des garçons avec qui elle était sortie depuis son arrivée à Berkeley n’était pas non plus du genre à rechercher une histoire sérieuse, juste une histoire sans lendemain, sans y mêler ni sentiments, ni attache. Le pire dans cette histoire, c’est que la Sigma n’avait pas toujours été ainsi, elle avait été un jour cette fille qui croyait en l’amour avec un grand A, cette fille romantique qui aurait donné corps et âme à celui qu’elle aimait, cette fille qui souriait même quand tout allait mal parce qu’elle était avec l’homme qu’elle aimait. Esmeralda avait été un jour ce genre de fille. Malheureusement, à la mort de Duncan, tout avait disparu, romantisme, optimisme et bonheur. La mort de son fiancé l’avait tellement brisé qu’elle s’était promis de ne plus jamais s’attacher à un homme, ceci lui éviterait d’endurer ce qu’elle avait enduré à la mort de son bien aimé.
Cependant, lorsqu’elle avait croisé pour la première fois Dominic dans ce café, elle avait laissé tomber toutes ses résolutions quand à la gente masculine, elle n’avait eu qu’une seule envie : faire sa connaissance mais, elle n’avait pu se résoudre à aller le voir et pour lui dire quoi au juste ? Alors, elle s’était abstenue et avait continué à fréquenter cet endroit qu’elle aimait tant pour ses services que pour le paysage qu’il offrait, appréciant par la même occasion la présence de cet inconnu qui l’attirait plus qu’elle ne l’aurait voulu.

Il avait fait le premier pas vers elle, il était venu la voir pour discuter avec elle et il voulait repartir comme il était venu et ça, elle ne l’aurait jamais accepté. Alors tentant le tout pour le tout, elle lui avait proposé de rester et il avait accepté. Non, elle ne rêvait pas, le bel inconnu qu’elle croisait depuis quelque temps dans ce café sans jamais oser lui parler avait accepté sa proposition et elle en était ravie. Elle le vit se diriger vers sa table pour récupérer ses affaires qu’il avait laissé en venant lui parler pour revenir vers elle non sans prendre quelques minutes pour écrire quelque chose dans son cahier. Intriguée, la jolie Sigma le regarda faire et quand il lui tendit son dit cahier pour qu’elle y lise ce qu’il y avait d’écrit, son étonnement ce fit plus grand avant qu’un sourire vienne illuminer son visage. Ils se dirigèrent ensuite vers le comptoir pour commander leurs cafés.

« Un café noir, merci ! » Répondit-elle en lui rendant son sourire.

Leur commande en main, les deux jeunes gens sortirent du café pour aller se balader le long de la rivière tout en profitant pour discuter un peu et faire plus ample connaissance. Remarquant qu’ils étaient sur la même longueur d’onde, Esmeralda décida d’en profiter un maximum.

« Tu es originaire de San Francisco ? » Questionna-t-elle pour lancer la conversation.

Esmeralda était tout simplement heureuse, elle qui avait cru à son arrivée dans cette ville que tout serait difficile à refaire, elle craignait ne jamais pouvoir reprendre le cours de sa vie mais, aujourd’hui tout lui semblait plus facile, plus accessible et elle comptait bien en profiter.

Enfin ils étaient prêts à quitter le starbucks. Dominic faisait maintenant face à un autre problème, celui d'engager et de tenir une décente conversation avec la sigma. Marcher le long d'une rivière était quelque chose de nouveau pour ce dernier. Ses conversations avec les filles de son passé était brèves et très peu constructives. Esmeralda était une copine, voir même une épouse potentiel. Sur le peu qu'il connaissait d'elle, il pouvait déjà apercevoir une merveilleuse femme qui aurait à ses côtés une brillante carrière. La dernière relation de dominic fut très amer. Lydia, l'amour de sa
vie se disait-il avant qu'elle lui brise le coeur. Elle s'est jouée de lui, elle savait qu'il venait d'une famille riche. Alors, en a profitée pour s'emparer de son argent et le dénoncer aux autorités. Ce qui lui a vallu un long séjour en prison. Dom avait donc abandonné l'idée de retomber amoureux. Le parfait gentleman qu'il était, il prit soin d'ouvrir la porte d'entrée du café délicatement. Le but était de laisser passer la ravissante demoiselle, puis franchit la porte du starbucks à son tour. La porte se referma puis cafés en main, nos deux amis s'éloignèrent à vue d'oeil longeant le long de la rivière.

Dominic brûlait d'envie de la connaître, d'ou elle venait? ses passions? et qui sait si elle était célibataire. Tout en marchant vers une destination inconnue, il posa son regard sur Esmeralda. Elle était encore plus ravissante à l'extérieur qu'à l'intérieur de ce café et son horrible luminosité. La jeune grecque qui était maintenant à ses côtés, dégageait une telle joie de vivre. Esme semblait heureuse, heureuse d'être à ses côtés? il était un peu trop tôt pour le savoir mais, de son côté il en était plus que ravis. Elle croisa le regard de dominic puis sourit. Dominic ne faisait que la contempler, l'expression sur son visage voulait tout dire. Pendant un court instant ce fut silence, un silence rempli d'émotions sincères et de '' Eye Contact ''. Esme brisa ce silence en prononçant ces quelques mots: « Tu es originaire de San Francisco ? » Questionna-t-elle pour lancer la conversation. Dominic est américain d'origine anglais, de son nom McManaman. Son coeur commençait à battre à un rythme fou. Il savait qu'il se devait de parler de son passé. Du moins de l'endroit ou il passa la majeure partie de sa vie. Ce même endroit qui a fait de lui ce qu'il était il y a maintenant de cela 1 an, Beverly Hills. Il ne voulait pas que la jolie femme qui se trouvait près de lui, le voit de façon différente. Des enfants pourris gâtés ne vivant que pour l'argent, sexe, filles et drogue. Dominic avait changé et c'est ce nouveau côté qu'il voulait vraiment montrer à esmeralda. « Aussi surprenant que ça en à l'air, j'arrive directement de Beverly Hills, California » Il était un peu nerveux après avoir terminer sa phrase. Il n'osait même pas la regarder dans les yeux, cela dura peu de temps. Il se reprit, se disant que ce n'était rien de spécial, après tout il n'avait plus le même mode de vie. Le paysage quiu s'offrait devant eux était magnifique et la température clémente. 2, 3 pas ver l'avant Dominic prit une bonne respiration avant de s'adresser à Esme. «Et toi?...non attends laisse moi deviner tu es originaire de '' Smile Land ''» sourit puis poursuivit «tu as un sourire magnifique » fit-il la fixant dans les yeux. il y avait une phrase que Dom avait en tête depuis maintenant un moment. Il n'arrivait vraiment pas à s'en souvenir. Nous connaissons tous sa passion pour la lecture, son romantisme. Cette phrase qu'il cherchait était tirée d'un bouquin qu'il avait lu voila maintenant quelques mois. Il voulait la partager avec Esme,parce que ce passage décrivait avec exactement ce qu'il ressentait en ce moment. sans même s'en rendre compte il la récitait à haute voix. «When I saw you I fell in love, and you smiled because you knew.» Il la regarda, sourit puis rajouta «Shakespeare» Soudain silence il attendit patiemment ce qu'elle allait dire.

Cafés en main, les deux étudiants purent enfin quitter le café pour marcher un peu et en profiter pour mieux se connaitre. Car pour la première fois depuis longtemps, la jolie Sigma ne voulait pas passer la nuit avec ce beau garçon, quoique…Mais, ce qu’elle voulait avant tout était de faire plus ample connaissance avec lui et qui sait ce que cette rencontre engendrerait entre eux, de belles choses, elle l’espérait sincèrement. Ils marchaient côte à côte dans un silence confortable se perdant de temps en temps dans le regard de l’autre. Non pas que cette situation l’incommodait mais, la jeune femme avait envie de plus, d’en savoir un peu plus concernant celui qui partageait un café avec elle en cet instant.

Beverly Hills, rien que ça pensa-t-elle. « Beverly Hills, il parait que c’est une belle ville. » Et avant qu’elle ne puisse ajouter quoi que ce soit, le craquant jeune homme venait de lui faire un compliment, encore une fois pour son plus grand plaisir. Elle aurait surement mentit si elle disait ne pas apprécier ses compliments. Elle lui offrit son plus beau sourire, non sans légèrement rougir au passage. Elle n’était plus habituée à tant de galanterie depuis quelques temps déjà. « Merci ! » Puis décidant de répondre à sa question, elle reprit. « Je viens de New York, je suis née à New York mais, ma mère est grecque et mon père italien ! » Esmeralda était plus que ravie de la tournure qu’avait pris sa journée, elle qui en avait assez de ses révisions et qui voulait se changer les idées était plus que servie. Elle était tout simplement sous le charme et quelque chose en elle lui disait qu’elle n’allait pas être déçue de cette rencontre.

«When I saw you I fell in love, and you smiled because you knew.» Il la regarda, sourit puis rajouta «Shakespeare». Les deux amis étaient debout l’un en face de l’autre, un silence s’était abattu sur eux et plus rien ne semblait compter autour d’eux à part le contact de leurs yeux. Ces derniers s’étaient croisés pour ne plus se détachaient, un sourire illuminait chacun de leur visage et sans même s’en rendre compte, la Sigma s’avança un peu plus pour n’être qu’à quelques centimètre de Dominic avant que leurs lèvres n’entrent en contact. Le baiser dura quelques secondes avant qu’Esme ne se reprenne et se détache de lui. « Je suis désolée. » Bafouilla-t-elle confuse. Elle ne savait pas ce qui lui avait pris, enfin si, il lui plaisait, énormément et dans ce genre de situation, elle laissait souvent son cœur la guidait. Seulement, elle n’était pas seule dans cette histoire et le Delta n’apprécierait peut-être pas son initiative. Elle garda alors la tête baissée s’attendant à le voir prendre ses jambes à son cou, la laissant ici comme une idiote.