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« C'est bien connu l'alcool, ça rend bavard. »

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MessageSujet: « C'est bien connu l'alcool, ça rend bavard. » « C'est bien connu l'alcool, ça rend bavard. » EmptyLun 18 Mar - 22:24



C'est bien connu l'alcool, ça rend bavard.







Samedi soir, 21h30
Je connaissais San Francisco comme le fond de ma poche désormais. Cela faisait déjà 2 ans que j'y vivais et mon côté flambeuse m'avait rapidement rattrapée. Ce soir, c'était soirée entre collègues. On avait décidé de sortir après une longue journée de boulot et je dois dire que j'en avais besoin. J'avais beau être dans ma phase "party girl", je travaillais énormément, même beaucoup trop. Et comme si j'avais senti le truc venir, comme un signe du destin, j'avais tout misé sur mon look ce soir là. D'habitude pas prise de tête, cette fois ci j'avais opté pour une robe rouge ultra moulante, talons aiguilles assortis. Je savais que je ne rendais pas les hommes indifférents, et jouer avec leurs nerfs me rendait d'autant plus motivée à sortir. En fait, ce que j'aimais dans le fait de faire la fête, c'était la séduction. Je recommençais tout juste à faire confiance aux hommes, mais une partie de moi les détestaient toujours autant. Mon arme fatale pour les faire souffrir, c'était mon physique. Leur en mettre plein la vue, mais jamais autoriser à toucher. Comme un enfant dans un magasin de jouet, dont les parents aurait formellement interdit de toucher à quoi que ce soit, uniquement regarder. L'apogée de la frustration, voilà ce que j'avais à leur offrir. Et j'adorais ça. Seulement, je ne me doutais pas que j'allais faire la rencontre DU mec qui risquerait bien de changer ma vision de l'amusement. Sans le savoir, j'allais pour la première fois enfreindre ma règle du "regarder, mais pas toucher". Et ce, dès la première rencontre. Il fallait dire que les conditions étaient parfaites. Le bar le plus réputé de la ville, de la bonne musique, mon organisme déjà bien imbibé, et surtout, son physique de tombeur. Il fallait être franche, jamais je n'avais vu tel homme. Au moment où il est entré dans la pièce, malgré ma volonté d'agir comme si je n'en avait rien à faire, mes yeux n'ont pu se détourner de lui. Aussi longue fut sa traversée du bar, aussi longtemps mon regard le suivi. J'étais troublée, et ce n'était pas moins de le dire. Mais je n'allais pas aussi facilement me laisser distraire par un homme, c'en était hors-de-question !

Dimanche matin, 10h05
J'ouvrais mes yeux aveuglés par la lumière du jour. Il était déjà 11h05, le lendemain. Je mis un certain temps à réaliser où je me trouvais, avant de comprendre que j'étais bel et bien chez moi, dans mon appartement. Pourtant, quelque chose d'inhabituel me faisait douté... C'est à ce moment là que je me souvenais que je n'étais pas seule ! Je me souvenais de ma rencontre avec Cole, mais la soirée demeurait floue dans mon esprit. Je l'avais ramené chez moi, sérieusement ? Moi qui me refusait à tout homme depuis des années ! Je ne pouvais pas y croire. Je n'y croyais pas.
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MessageSujet: Re: « C'est bien connu l'alcool, ça rend bavard. » « C'est bien connu l'alcool, ça rend bavard. » EmptyMer 20 Mar - 12:08

Abbygail&Cole — « C'est bien connu, l'alcool ça rend bavard.»


Samedi 09 mars 2013, Absynthe Bar. Je savais très bien que je n'aurais pas du sortir ce soir, ce n'était pas bien raisonnable. D'autant plus que demain soir, les anglais avaient rendez-vous avec les américains afin de se rendre au ski. Spring Break oblige. Et je n'aurai manqué ça pour rien au monde. Ce n'était pas tellement le fait de skier qui m'impatientait -après tout je n'avais jamais mis les pieds sur des skis- mais plutôt le fait de se retrouver ensemble pendant dix jours. Dix jours de fêtes, de rigolades, ce serait no limit. Alors pourquoi sortir ce samedi soir? Pour oublier, tout simplement. Ma vie n'était pas facile ces derniers temps et ma rencontre avec Mason m'avait retourné. Apprendre qu'on a un cousin à 23 ans, ce n'était pas rien. Et devoir l'apprendre à ce même cousin n'était pas chose aisée. Comment arriver à mettre sur le tapis un lien de parentée alors qu'on savait que le jeune Alpha n'avait pour ainsi dire jamais eu de nouvelles de son père? Ma journée d'hier avait donc été rude, ma rencontre boulversante et je n'avais qu'une idée: essayer de ne plus penser à tous mes problèmes, aussi bien familiaux que sentimentaux. J'avais donc passé ma journée à flaner dans les rues de San Francisco avant de me décider à rentrer dans ma chambre, sur le campus. Ce soir, j'allais sortir. Seul, comme d'habitude. Et cela ne me faisait vraiment pas peur. Ma sociabilité m'aiderait certainement à passer une bonne soirée et puis il fallait le dire: j'avais un certain succès auprès des filles. Ici, c'était encore plus facile: elles craquaient toutes pour mon petit accent anglais. Après avoir pris une douche, j'étais ressorti et avais enfilé un jean et un tee-shirt bleu. La tenue était simple, je voulais passer incognito, qu'on ne sache pas du premier abord que je faisais partie de l'élite londonienne. J'aimais assez ne pas être reconnu ici. Bien que je savais que ma réputation de dragueur allait finir par arriver sur le campus. Enfin prêt, il ne me restait plus qu'à décider l'endroit où j'allais passer la soirée. Faire le tour des bars de San Francisco faisait partie de ma liste des choses à faire une fois ici. Comme à mon habitude, je prenais un bic, fermais les yeux et tapais au hasard sur un nom de bar, pas encore visité. Cette fois-ci, ce serait l'Absinthe Bar. Rien que le nom invitait à la fête et à l'alcool. Je m'y rendis donc en transports en commun. Ici, j'avais décidé de vivre simplement. Pas de voiture, pas d'appartement à côté de l'université. Rien de tout ça. J'adressais un sourire à une demoiselle qui n'arrêtait pas de me regarder et elle détourna la tête, visiblement gênée. Ce petit côté timide me faisait fondre, vraiment. Mais aujourd'hui j'étais là pour m'amuser et je savais que les filles de ce genre risqueraient de s'accrocher. Ce que je ne voulais nullement. J'avais assez de souci pour l'instant. Dans mon coeur, c'était Bagdad. Un souk rempli de bordel désorganisé. Je ne savais donc plus à quel saint me voué ni même que penser. Je ne devais donc pas me compliquer encore plus la tâche. Tant pis pour cette demoiselle. Je commandais une nouvelle vodka. L'alcool était pourtant déjà bien présent dans mes veines mais je ne pouvais plus arrêter, je n'en avais ni la force ni l'envie. J'étais déjà dans un état de douce euphorie quand je l'apperçus. Elle était à l'autre bout du bar. En robe rouge ultra-moulante, elle ne passait pas innaperçu. Belle comme une déesse. Plusieurs jeunes hommes semblaient être d'accord avec moi, y avait qu'à voir comment ils la dévisageaient avec envie. Seulement, elle ne semblait pas interessée. Ses beaux yeux fixaient un autre homme: moi! J'avais de la chance ce soir. La plus belle femme de la soirée m'accordait son attention sans même que je n'ai fait quoique ce soit pour la retenir. Je lui adressais un sourire ravageur, levais mon verre en sa direction et le bus d'une seule traite avant de le reposer sur le comptoir. Je m'avançais alors vers elle. Le trajet semblait infini et ma tête tournait légèrement. J'arrivais enfin à son niveau. Un nouveau sourire apparu sur mon visage. 'Puis-je me permettre de vous offrir un verre?' Je m'étais rapproché afin de ne pas être obligé de crier pour qu'elle me comprenne. Instinctivement je l'avais vouvoyée. Par respect. Ce soir j'avais bien l'intention de ne pas la quitter.

Dimanche matin, chez elle. Un corps qui bouge à côté du mien. Voilà ce qui venait de me faire ouvrir instantanément les yeux. Je les plissais directement, la lumière du jour venait de m'aveugler. Je posais ma main gauche sur mes yeux, ma tête tambourinait et il me fallu un certain temps pour me souvenir de la vieille. En quelques minutes, je revis défiler cette magnifique soirée par petits flashs. L'absinthe bar, la bonne ambiance, ma rencontre avec une superbe demoiselle en robe rouge du prénom d'Abbygail, l'alcool, encore l'alcool, une danse endiablée, un baiser, une chambre, une étreinte. Nous n'avions pas fait que nous embrasser, loin de là. Je venais de passer une des plus belles nuits depuis mon arrivée ici. Je rouvris une nouvelle fois les yeux dans cette chambre que je ne connaissais pas. De toute évidence la belle demoiselle m'avait emmené chez elle. Je me tournais vers elle, prenais appui sur mon bras et l'observais. Un sourire apparu sur mes lèvres. 'Bonjour princesse' Ma main se posa délicatement sur son bras en une fine caresse.


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