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Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. Seth & June

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Wren Rosenbach
there's no place like berkeley
Wren Rosenbach
prénom, pseudo : Fanny (nanouche)
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MessageSujet: Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. Seth & June Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. Seth & June EmptyJeu 11 Juil - 3:03


JE SUIS TOMBEE AMOUREUSE PENDANT QU'IL LISAIT, COMME ON S'ENDORT : D'ABORD DOUCEMENT ET PUIS TOUT D'UN COUP.
On dit souvent que les gens ne veulent voir que ce qu’ils ont envie de voir, mais quand la réalité saute aux yeux, certaines personnes se rendent compte de leurs erreurs et rectifient le tir. À force de mensonges, d’autres se font prendre à leurs propres pièges. Et puis, il y a ceux qui découvrent ce qu’ils ont toujours eu devant les yeux. Et pour finir, certaines personnes préfèrent s’enfuir le plus loin possible par peur de savoir qui ils sont vraiment au fond d’eux même. Seth & June



    Cela fait une semaine que le bal s'est terminé, et pourtant, j'ai l'impression qu'il s'est déroulé hier. Les images me viennent en tête par flash, mais avec une netteté incroyable, comme si la scène se déroulait à nouveau sous mes yeux. Les frissons qui m'avaient parcouru le corps au moment où nous avions découvert le corps me font frissonner de la même manière lorsque j'y pense. J'ai l'impression de retomber dans la même paranoïa que l'an dernier, après le bal de la Saint Valentin, le désormais funestement célèbre bal de Berkeley. Nul doute que dès à présent, les bals risquent d'être annuler au sein de l'Université. En même temps, rien de bien étonnant. Un à un, ils finissent en catastrophe, affichant l'Université à la une de tous les tabloïds et de toutes les télévisions du monde entier, à la manière de Colombine à son époque. Les mêmes rumeurs me viennent aux oreilles, comme une sombre répétition de celles datant d'il y a un an. Je ne les apprécie pas mais heureusement pour moi, comme il y a un an, j'ai quelqu'un auprès de moi, quelqu'un pour me soutenir et m'épauler, m'aidant à oublier ces durs souvenirs. Il y a un an, j'étais au côté d'Arthur, le papa de Savannah, avec qui je venais d'officialiser ma relation. Certes notre relation officielle n'avait pas durer longtemps mais assez pour qu'il calme mes peurs, et m'apaise. Maintenant qu'il n'est plus là, j'ai malgré tout la chance d'avoir quelqu'un à mes côtés, une personne surprenante, sur laquelle je n'aurai jamais pensé pouvoir autant compter. Seth. Le delta Seth. Il y a quelques semaines encore, il n'était que mon sexfriends, celui avec qui je prenais du bon temps et rien d'autre. Mais de fil en aiguille, les choses ont évolué, au point qu'aujourd'hui, il est devenu plus qu'un simple ami, et je le sais, mes sentiments ont pris une drôle de tournure. Bien sur, hors de question d'en dire un mot à qui que ce soit. L'expérience Arthur m'a suffisamment servie leçon pour que je réitère mon erreur une nouvelle fois. Pourtant, je le sais, je ne peux pas m'empêcher de voir Seth, et d'accéder à toutes ses demandes. Et il faut bien l'avouer, l'avoir à mes côtés quasiment toutes les nuits n'aident guère à mettre les choses à plat dans mon esprit. Alors quand aujourd'hui il me propose de sortir de l'appartement et d'aller passer l'après midi dans le parc, je ne peux refuser. Il est prêt à emmener Savannah, à passer une journée avec elle et moi, encore une, sans broncher un seul instant. Cela me fait sourire évidemment, parce qu'il n'a pas à être obligé, à se forcer à passer du temps avec ma fille et pourtant, il le fait avec un plaisir impossible à dissimuler, et Savannah semble apprécier cela énormément. Je n'arrive pas à comprendre comment, mais entre les deux s'est tissé un lien incroyable, que j'aurai beaucoup de peine à briser. Et au final, c'est peut-être ça qui m'empêche de prendre mes distances avec Seth pour réfléchir à notre relation. J'ai déjà brisé la relation de Savannah avec son père, et brisé celle qui l'unit au delta me ruinerait totalement. Seth n'a même pas pris la peine de passer  à son appartement se changer puisqu'après tout, une partie de ses affaires se trouvent ici depuis le bal. Le trajet en voiture se passe agréablement, ponctué des rires de Savannah, qui s'esclaffe à chaque blague et bêtise que peut faire Seth. Et dans ces moments là, j'incline ma tête avec un petit sourire en coin, et des étoiles pleins les yeux. Je le sais, Seth me fait plus d'effets qu'il ne devrait m'en faire et j'ai peine à me le cacher. Peut-être qu'il l'a déjà compris mais qu'il n'ose pas me le dire de peur de briser Savannah lui aussi. Bien trop de peut-être dans ma tête que je balaye de mon esprit pour me concentrer sur le parc que nous atteignons. Seth sort la poussette du coffre mais Savannah nous déclare fièrement être grande et ne pas avoir besoin de cela pour marcher. « Tu es sur Savie? Parce qu'il est hors de question qu'une fois dans le parc tu te plaignes d'être fatiguée. Tu le sais, ni moi ni Seth ne te porterons. On est d'accord? » Ma petite puce acquiesce docilement avec un sourire et se met à galoper vers le parc. Je rigole doucement avant de la suivre, Seth à mes côtés. Comme à mon habitude, je passe mon bras sous le sien, et m'avance. Dans ce geste ne réside aucun sentiment amoureux, seulement l'habitude et l'affection que nous nous sommes toujours portés. Les baisers à la commissure des lèvres et ça sont bien les seuls gestes d'affection en public que j'ai bien pu avoir envers lui depuis le début de notre relation. Alors Seth ne s'en étonne pas et nous nous avançons dans le parc tranquillement et je m'assoie sur un banc, le delta à mes côtés. Savannah court tout partout, et je garde un œil sur elle. « Tu sais Seth, tu n'es pas obligé de faire tout ça pour nous. Tu en fais bien plus que quiconque a pu en faire jusqu'à présent alors que rien ne t'y oblige… Je t'en serai toujours reconnaissante Joynner, toujours . » Je l'embrasse à la commissure de ses lèvres, seul signe d'affection que je m'autorise, comme à mon habitude avant de regarder Savannah courir partout avec les autres enfants. Je veille à ce qu'aucun d'eux ne la maltraitent ou ne lui cause du tord. Ma Savie, personne n'y touche, sinon je pète les dents à tout le monde. Protectrice? C'est bien là l'un de mes plus gros traits de caractère. Derrière cette facade de garce manipulatrice, de Bitchy June, se cache une femme sensible et protectrice envers ses proches, c'est une évidence. Peu de gens peuvent se targuer de me connaître, ou même d'avoir cette impression. Réellement, les seules personnes à connaître la vraie June sont mes plus proches amis, Seth, Eileen, Lily, Posy, Valentina, Matthias, Leyna bien sur, et Naël. Le sigma est bien évidemment celui qui me connait le mieux, pour ne pas dire sur le bout des doigts. Après tout, nous sommes nés ensemble, avons grandi ensemble, et je ne compte plus le nombre de première fois que nous avions fait ensemble. Naël, que je le veuille ou non, sera toujours en tête dans mon cœur, parce que malgré ses conneries, il est celui qui ne m'abandonnera jamais, alliant famille et amitié à la perfection. Mon nana le plus beau. Pourtant, quand je tourne la tête vers Seth, je n'ai plus la même sensation que Naël est le plus beau. Bien sur il est l'homme de ma vie, ma moitié, mais Seth… Il est simplement Seth, celui qui doucement mais surement fait chavirer mon cœur et mon esprit, dévoilant une partie de mon être qui ne me plait guère. Ma fille revient en courant vers nous, criant haut et fort qu'elle a faim et qu'elle veut son goûter. |b]« Déjà, on demande gentiment, et ensuite on dit s'il te plait Savannah ! »[/b] La politesse, condition élémentaire à l'éducation de ma fille. Être une garce, une manipulatrice, une chieuse oui, mais tout en politesse et en élégance s'il vous plait. Seth prends alors ma fille sur ses genoux, avec un sourire à en damner plus d'un, et lui tends sa compote, la sortant du sac prévu à cet effet. Je rigole en voyant les deux ainsi et j'en profite pour les prendre en photo. Un moment aussi paisible que celui là mérite d'être immortalisé, c'est indéniable. Une certaine quiétude s'empare de moi, jusqu'à ce qu'une mamie passe devant nous, un sourire sur le visage. « Quel joli petite famille vous faites tous les trois. Vous semblez tellement heureux, ça fait plaisir de voir des jeunes ainsi de nos jours. » Tellement surprise des paroles que j'entends, je suis incapable de répliquer quoi que ce soit et laisse la mamie partir avec cette image de nous trois telle une famille. Je sais que je dois afficher une tête étonnante parce que Savannah se mets à me tapoter la joue en souriant, ce qui me sort brièvement de ma torpeur. Je le sais, ma bonne humeur de la journée est définitivement partie avec la réplique de cette grand-mère. Je ne sais pas pourquoi cela me mets dans un tel état, mais instinctivement, je me décale de quelques centimètres de Seth. Je suis énervée alors que la journée s'annonçait à couper le souffle. Cela m'agace à un point que je ne saurai l'expliquer. Pourtant, je le sais, cela devrait sembler être un compliment. Après tout, cela prouve qu'une certaine alchimie opère entre Seth et moi, de même que Savannah semble épanouie, ce qui à mes yeux, est bien là la chose la plus essentielle. Mais voilà, cette alchimie entre nous deux ne devrait pas tant sauter aux yeux. Si nous avions choisi d'avoir une relation non exclusive et sex friends, ce n'était pas pour qu'une petite grand-mère américaine s'amuse à tout détruire. Mon visage se teinta d'une mine renfrognée, et je savais que je ne quitterai pas ce masque de la journée. Trop tard pour l'excellent moment que nous étions entrain de passer.
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MessageSujet: Re: Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. Seth & June Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. Seth & June EmptyLun 15 Juil - 23:54



“A guy and a girl can be just friends, but at one point or another, they will fall for each other...Maybe temporarily, maybe at the wrong time, maybe too late, or maybe forever ”


Il marche doucement, il regarde le ciel, les arbres et la gamine qui court entre les buissons. Rien n'est plus beau que l'insconscience de l'enfance, à cet age là rien n'est grave et notre principal soucis c'est notre dessin animé préferé qui exceptionnelement ne passera pas à télé. Le programme est suspendu pour un flash spécial, un sujet qui fait la une depuis bientôt une semaine et qui est sur toutes les lèvres. "Meurtre à Berkeley", "un étudiant d'Oxford retrouvé mort", "l'enquête à débuté dans la prestigieuse université" se sont les gros titres des journaux en ce moment, ils sont au coeur de l'action, au coeur du problème. Les étudiants de Berkeley sont à la fois les victimes, les témoins et les suspects. Seth a fait une croix sur ses vacances en Thaïlande, adieu paysages dépaysants, mer turquoise et nourriture exotique. Il aura durant les deux prochains mois la chance d'admirer encore et encore le Golden Gate, endroit qu'il connait sur le bout des doigts et qu'il pourrait dessiner les yeux fermés. Twin Peaks, Haight Ashbury, des lieux dans lesquels il a grandi, parce que Frisco c'est sa ville natale. Seth aime voyager depuis toujours, en témoigne son road-trip qui a duré pas loin de trois ans, depuis qu'il se sait condamner à ne pas quitter la ville, il a la sensation d'être un lion en cage et il déteste ça. Il a entendu dire que certains étudiants avaient décalés leurs vacances début septembre, ce n'était pas stupide, il avait bien l'intention de faire la même chose. Seulement le karma n'était vraiment pas de son coté en ce moment, d'abord ce crime, ensuite Aislynn qui tirait une tronche déconfite à chaque fois qu'il était dans son champs de vision, elle le fusillait du regard pour qu'il culpabilise encore plus. Sa meilleure amie était une petite blonde cruelle, mais il l'aimait trop pour risquer de la perdre, elle était la personne la plus chère à son coeur et il aurait tout donné pour elle. Sauf, qu'il agissait stupidement depuis quelques temps et qu'il prenait le risque de tout foutre en l'air, il jouait la carte de l'humour plutôt que celle de la sincérité. Il ne pouvait pas veiller sur Aislynn parce que toutes ses pensées étaient accaparées par une autre, la seule fille de cette planète avec laquelle il n'avait jamais fait d'erreurs, la seule à qui il n'avait jamais fait de mal. Elle avait besoin de lui, pas demain, pas plus tard, elle avait besoin de lui maintenant. Elle n'avait pas encaissé la fin tragique du bal de promo, tous les vieux souvenirs de la fusillade lui étaient revenus en pleine face. C'était une épreuve de taille pour elle, une épreuve qu'elle ne pouvait définitivement pas affronter seule. Il lui avait fait une promesse qu'il comptait tenir; celle d'être là pour elle tant qu'elle le désirerait, de ne pas l'abandonner comme un lâche. Cette fille, c'était June. Celle avec qui il couchait depuis des mois, une relation non exclusive basée sur le sexe et rien d'autre, c'était la seule fille qui ne l'appelait pas Seth mais Joynner ou Hill, c'était la seule qui avait envie de s'envoyer en l'air au beau milieu de la nuit, la seule qui agissait comme une garce avec tout le monde sauf avec lui, la seule qui lui faisait cet effet. Depuis une semaine il veille sur elle et sur sa fille, mini-bitchyjune dites Savannah est un véritable petit ange. Elle a les mêmes yeux que sa maman et elle l'adore, il n'en demandait pas tant. Des liens se tissent et doucement il se fait une place parmi cette petite famille. Il a prit ses quartiers chez la Martin et il agit comme un parfait gentleman du soir au matin, il prend tellement de plaisir à la voir heureuse, à savoir que c'est en parti grace à lui, qu'il ne bronche pas. Aujourd'hui, ils sont au parc tout les trois, le soleil brille dans le ciel annoncant le début d'un été prometteur, il surveille Savie qui court dans tous les sens et il se dit que les gosses sont inépuisables. Il le sait, malgré la réflexion de sa maman, la gamine finira l'après midi assise sur ses épaules. Il l'adore cette petite puce, d'un seul regard il oublie tout, il oublie Aislynn qui est distante, ses parents envahissants et les betas qui le voit comme le parti de l'année. "C'est fou comme elle te ressemble ... Ha non, elle court plus vite que toi finalement." dit il pour taquiner June, tandis que sa petite princesse des Epsilons passe son bras sous le sien. Elle rapproche son visage du sien, elle y dépose un tendre baiser juste à la commissure de ses lèvres. Ils avancent silencieusement vers un banc situé un peu plus loin, ils sont beaux ensembles, on pourrait presque croire qu'ils sont en couples. Mais June et Seth ne forment pas un tout, ils ne se regardent pas dans le blanc des yeux comme des amoureux transis, ils ne sont pas niais, ils ne s'affichent pas en public. Ils n'ont rien d'Eileen et Jayan, d'Andrew et Ebony, ils sont deux amis qui couchent ensemble; du moins pour la version officielle. Officieusement, il s'accroche de plus en plus alors qu'il ne le devrait pas, il prend une place de plus en plus importante dans la vie de June, c'est une évidence. Elle n'est pas une fille parmi tant d'autres, une fille pour le sport, c'est sa Martin, rien qu'à lui et il déteste de plus en plus l'idée de devoir la partager. Elle le remercie pour tout ce qu'il a fait jusqu'à présent, mais il reste modeste, il trouve ça normal. "Je t'ai promis que je te laisserais pas tomber Martin. Peut-être que rien ne m'y oblige mais ça me fait plaisir de le faire, de te voir sourire. C'est pas comme si on était deux inconnus l'un pour l'autre, s'entraider c'est normal entre amis." le mot est tellement mal choisi et pourtant il n'en trouve pas d'autres, il ne fait pas les trois quart des efforts qu'il fait avec June avec les personnes qu'il considere comme ses amis. Alors qu'elle l'embrasse de nouveau juste au bord de ses lèvres, Savie arrive en courant et il regrette presque la rapidité de ce baiser. Trop furtif, trop peu intense et puis il le sent au ton de sa voix qu'il y a des choses qu'elle a envie de lui dire mais qu'elle garde pour elle. Un simple merci aurait suffit, au lieu de ça il gagne une reconnaissance éternelle. Savie la reine de la savane à faim, elle hurle comme un lion, gesticule et s'accroche à la jupe de sa maman, trop mignon. Elle se fait réprimander pour son manque de politesse ce qui le fait doucement rire, June et son autorité légendaire, une garce en toute circonstances, mais une garce aux bonnes manières please. Il attrape doucement mini-bitchyjune et la pose sur ses genoux tout en la tenant fermement contre lui pour qu'elle ne tombe pas. Il prend soin de Savannah comme si elle était sa propre famille, il agit comme un papa de substitution. "Fais un sourire à maman, regarde elle est entrain de prendre les deux plus beaux en photo." ajoute t'il avec un large sourire en direction de l'appareil photo. Tout se passe bien dans le meilleur des mondes, une journée normale, du moins en apparance, jusqu'aux paroles de cette grand-mère. Un couple, une jolie petite famille. Evidemment qu'ils étaient crédibles dans ce rôle tellement le lien qui les unissait était fort, ils avaient dupés tout le monde lors du bal, alors une mamie dans un parc. Elle s'éloignait et il s'apprétait à rire, c'était un compliment plutôt flatteur pour eux deux qui s'étaient jurés infidélité jusqu'à la fin des temps. Juste du sexe jamais de sentiments, ne jamais s'afficher en public, rester Martin et Joynner et ne jamais devenir Sethune. Il se retourne vers elle amusé, mais elle ne l'entend pas de cette oreille, elle se referme sur elle même en quelques secondes, s'éloigne et détourne le visage. Elle est agacée au plus haut point,  il ignore pourquoi, mais il sait qu'une gamine de trois ans n'a pas besoin d'entendre la suite de cette discussion. "Savie petite princesse, va courir après les vilains oiseaux là bas je te regarde." Il repose la petite sur la terre ferme et la regarde s'éloigner. Doucement il se rapproche de June qui s'est éloigné, il passe un bras autour de ses minces épaules, elle ne s'en sortira pas comme ça, il n'en a que faire de sa mine renfrognée et de son air boudeur, il veut des explications. "Que passa Martin ? Les paroles de la vieille dame t'agaçent à ce point ? Tu avais l'air contente jusqu'ici ... Si tu veux que je parte dis le, mais en attendant je préferais que tu me parles." Il attrape délicatement le visage de June et caresse sa joue, elle est tellement belle, même quand elle tire cette tête. Tout d'un coup il l'a voit autrement, il l'envisage, il l'envisage sérieusement. Elle ne répond pas alors il se lance le premier, il joue la carte de l'humour parce qu'il est perdu, il ne la comprend plus, il ne sait pas sur quel pied danser. Il lui dit la verité, ce dont il a envie. "Tu es belle quand tu boudes, ça me donne envie de t'embrasser." Quelques secondes se passent, elles semblent durer une éternité, il rapproche doucement ses lèvres des siennes jusqu'à les froler. Il lui laisse l'honneur de sceller ou non ce baiser, parce qu'il le sait, June à des principes, des principes qui en public prennent fins à la commissure de ses lèvres.
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. Seth & June Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. Seth & June EmptyMar 30 Juil - 19:26


JE SUIS TOMBEE AMOUREUSE PENDANT QU'IL LISAIT, COMME ON S'ENDORT : D'ABORD DOUCEMENT ET PUIS TOUT D'UN COUP.
On dit souvent que les gens ne veulent voir que ce qu’ils ont envie de voir, mais quand la réalité saute aux yeux, certaines personnes se rendent compte de leurs erreurs et rectifient le tir. À force de mensonges, d’autres se font prendre à leurs propres pièges. Et puis, il y a ceux qui découvrent ce qu’ils ont toujours eu devant les yeux. Et pour finir, certaines personnes préfèrent s’enfuir le plus loin possible par peur de savoir qui ils sont vraiment au fond d’eux même. Seth & June

6000 pour ma gertrude la plus belle la meilleeeeeeure :plop: parce que Sethune ce sont nos bébés :mimi: :plop:
    Comment les choses sont elles capables d'un jour à l'autre d'être finies ou commencées? Comment le destin peut-il en venir à être si horrible ou si agréable? Comment les choses peuvent elles dérapées si vite? En toute honnêteté, je me rends compte qu'en ce moment, je me pose énormément de questions, beaucoup trop même mais en même temps, vu la situation, vu tout ce qui se déroulait à Berkeley, il n'y a rien d'étonnant à ce que je sois en proie à un questionnement permanent. Et puis surtout, les choses prennent une drôle de tournure pour moi, en plus de tous les évènements du bal. Encore une fois, cela m'a ébranlé, perturbé, mais surtout j'ai Seth à mes côtés, qui me soutient, peut importe les évènements. C'est surprenant de voir à quel point une simple relation sexuelle peut dévier et devenir si forte. Pourtant, les choses font que Seth est devenu le seul et l'unique, le envers qui j'ai envie de me blottir et pour qui j'apprécie les bisous. Dieu seul sait pourtant que j'aime les plaisirs charnels avec n'importe lequel des hommes ayant un minimum de classe. Mais non, ces derniers temps, seul Seth trouve grâce à mes yeux, même Naël a des difficultés à se trouver à mes côtés tant je passe mon temps avec le delta. C'est par ailleurs, pour cela que je le remercie de tout mon cœur, et que j'apprécie ce moment au parc à ses côtés. Il le sait, je ne présente pas ma fille à n'importe qui, je ne la confie pas à une personne quelconque et voilà pourquoi, la présence de Seth au parc est plus que logique à mes yeux. Il me rappelle que m'aider est normal à ses yeux, que cela coule de source mais voilà, malgré tout le remercier me semble logique et naturel. Et puis, le voir avec Savannah, la petite puce sur ses genoux, entrain de se délecter de son goûter, je ne peux m'empêcher de sourire face au tableau que les deux personnes face à moi dessinent. Je dégaine mon téléphone et j'en profite pour prendre une photo, pendant que mes deux amours prennent la pose. Prochain fond d'écran choisi, c'est une certitude. Savannah court un peu partout, sautille d'une jambe à l'autre, joue à la marelle, bref s'amuse de jeux d'enfants qui ne font rêver que ceux de son âge. Seth est à mes côtés, un sourire discret se dessine sur mon visage. Mon regard se baisse sur mon petit haut, et je remarque un poil blanc. Je l'ôte avec un sourire un peu plus grand. Le chat a encore fait des siennes, il s'est encore allongé dans ma penderie, c'est qu'il a du goût ce petit félin, du très bon goût. En même temps, rien de bien étonnant lorsque l'on voit ses trois maîtresses. June, Eileen, Lily-Rose. Des maîtresses de choix, de luxe, de premier goût. Dans ma tête, une famille se résout à un père, une mère, des enfants et au minimum un animal. Pour le père, c'est raté, il s'est barré voir d'autres pâturages, si l'herbe y était plus verte. Quant à l'animal, surprise, je n'aurai jamais pensé partagé un animal avec mes deux compagnes, mes deux partenaires de crimes. Pourtant, au détour d'une petite route, sur le chemin du retour, un petit chat s'était perdu parmi nous, et face à sa bouille si attachante, ni une ni deux, nous avions décidé de l'adopter. Voilà donc comment à tour de rôle Eileen et moi nous nous partagions le petit animal, Lily ne pouvant l'apporter à l'appartement qu'elle partage avec Adriel. Parfois, Wren le cousin d'Eileen se voit attribuer la garde du petit animal quand je pars en vadrouille avec Savannah  et qu'Eileen part en compagnie de Jayan. Pourtant, mon esprit est bien vite détourné de ce petit chat lorsque cette grand-mère débarque avec sa canne et ses grands mots de couple, de famille. C'est incroyable de voir à quel point les paroles de cette vieille femme me perturbent. Pourtant elle ne devrait pas. Après tout, les choses sont claires dans ma tête, je sais ce qu'il en est, je sais quels sont mes sentiments envers Seth. Le jeune homme est mon ami, mon partenaire de crime, mon partenaire au lit, mon pilier. Il est beaucoup de choses je dois le reconnaître, mais n'est pas mon mari, ni même le père de Savannah. Et pourquoi cette vieille dame penserait cela de nous? Pourquoi envisagerait-elle tout cela? Peut-être parce qu'au final, notre alchimie est bien plus évidente que je ne le pense. En soit, ce n'est pas un mal, c'est même plutôt flatteur pour nous deux mais cela me fait reconsidérer beaucoup de choses, énormément de choses, entre autre la nature de notre relation, et surtout, de mes sentiments à son égard. Bien sur, j'ai conscience depuis quelques temps de ressentir plus qu'une certaine amitié à son égard, mais je ne pensais pas que ce serait à ce point, que ma tête serait sans dessus dessous de la sorte. Seth est à mes côtés, et pourtant, je n'ose pas le regarder, le dévisager ni même lui parler. Je le sais, il a compris que quelque chose cloche et il s'empresse de me demander si quelque chose ne va pas, si les paroles de la vieille dame m'ont touché. Evidemment qu'elles m'ont touché, qu'elles m'ont perturbés. Comment pourrait-il en être autrement? Mais comment expliquer à Seth les choses qui se passent dans ma tête? Je ne saurai pas par où commencer, ni même quels mots employer… « Ne sois pas idiot Joynner, tu sais pertinemment que j'aime t'avoir à mes côtés. En particulier en ce moment et dans ces conditions. » Il me prends alors le visage entre ses mains, et s'approche doucement, délicatement de mes lèvres, comme un appel, comme pour me donner le signal qu'il est là, qu'il attends que je l'embrasse, que je scelle notre relation de ce baiser charnel. Il me dit qu'il aime que je boude, que je deviens encore plus irrésistible, en toute honnêteté j'ai encore plus envie de bouder dans ces conditions. Mais voilà, en l'instant présent, même en boudant, je n'ai qu'une envie, me blottir dans ses bras, et ne plus jamais en partir. Alors évidemment, j'avance doucement mon visage, et je parcours la distance restante pour poser mes lèvres contre les siennes, d'abord doucement, un simple doux baiser, puis un peu plus fermement, fortement, comme pour me rassurer de sa présence, qu'il ne partira pas, qu'il est à mes côtés. Je finis par me dégager et je reprends ma place, avec cependant une part de distance entre nous. Je lui souffle le chaud, le froid, distance pas distance, il doit être lui aussi un peu perturbé de ma réaction et va bien finir par me poser la question fatidique, à savoir pourquoi je suis comme ça. J'ai envie de poser ma tête sur son épaule, de montrer mon affection à Seth mais j'ai l'impression de trop le faire, d'être trop … trop et au bout d'un moment, il faut que cela cesse. A part me faire du mal, la situation risque de dégénérer et je n'en ai pas envie. Je boude alors, sans vraiment une raison apparente, et je sais que cela va l'agacer et le faire sourire en même temps. J'ai pourtant l'envie de me lever, de m'énerver et de le secouer, de lui en faire voir de toutes les couleurs, de lui faire comprendre que la situation ne pourra pas durer ainsi. Mais en toute honnêteté, je ne vois pas bien comment je pourrai réussir cet exploit. « Seth je… » Et puis non, je me ravise, je me tais, ne sachant par où commencer, ni quels mots employer. Je me renfrogne et oublie toutes les envies qui m'assomment en ce moment. Une June muette, voilà ce que je suis devenue.
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MessageSujet: Re: Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. Seth & June Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. Seth & June EmptyMer 14 Aoû - 0:53



“Tu as le droit d'avoir peur d'un seul truc [...]. Peur pour tes enfants. Le reste, l'argent, le travail, les impôts, les sauts à l'élastique, c'est très simple, tu dis juste "pas peur" et tu sautes en avant. ”


- Tout va bien maintenant - Il ne se cesse de se répéter cette phrase intérieurement, c’est comme un vieux refrain qu’on ne connait que trop bien, comme une mélodie qui tourne inlassablement dans un coin de notre tête. Le bal et son lot d’événements dramatiques sont derrière eux, et désormais ils se doivent d’aller de l’avant, de réapprendre à vivre. Les minutes s’écoulent tandis que le rire de Savannah brise une énième fois l’air chaud typique des après-midi d’été propice aux sorties en famille. Il pourrait s’extasier pendant des heures face à ce petit bout de chou qui respire la joie de vivre mais son attention est accaparée par June. Il a la sensation qu’elle va mieux, que le fait qu’il soit présent à ses cotés l’aide à traverser cette épreuve douloureuse. Il espère qu’il est à la hauteur, qu’il parvient tant bien que mal à remettre un peu de touches de bonheur dans sa vie qui s’est brutalement assombrie lorsque les souvenirs enfouis sont revenus à la surface. Il pourrait lui prendre la main et lui poser directement la question pour s’en assurer mais il n’ose pas, il estime que ce n’est pas le bon moment. Il refuse de faire éclater cette fragile bulle de bonheur dans laquelle ils sont tout les trois plongés, il refuse de venir la bombarder de questions insolentes alors que tout ce qu’elle veut c’est ça : profiter du moment présent aussi éphémère soit il. Il ne veut pas qu’elle se souvienne encore de ce bal de la Saint Valentin, parce que le dernier meurtre en date à réouvert des cicatrices qui n’étaient même pas encore guéries. Seth ne cesse de l’observer, il met tout en oeuvre pour qu’elle parvienne à faire une croix sur ces heures sombres et qu’elle accepte de faire un pas en avant, un pas vers l’avenir. De toute façon, elle n’a pas le droit de craquer maintenant, il y a Savannah et avant d’être une simple étudiante ou une fille amoureuse, elle est une mère. June ne peut pas baisser les bras et laisser tomber sous prétexte que c’est trop dur, que le sort s’acharne, et que la vie est injuste, Savannah compte et comptera toujours sur elle. Aujourd’hui, elle court après les oiseaux, elle se prend pour un lion et dévore ses biscuits, demain elle sera peut être au coeur d’une fusillade, ce n’est pas le destin, c’est la vie qui passe puis qui s’éteint. Il lui a promis d’être là pour elle quoi qu’il arrive, il lui a promis qu’elle pourrait se poser sur son épaule si l’envie lui prenait, mais jamais il ne lui a jurer qu’il pourrait décrocher la lune et changer la face du monde. Seth ne veut pas être un héros qui ne mérite pas son titre, il veut seulement devenir celui qui parviendra à la faire de nouveau rire aux éclats, un prince charmant des temps modernes qui distribue du bonheur, des regards complices et bisous d’une tendresse inégalée. Il veut être le seul, l’unique. Il attrape alors sa main et la sert fermement contre la sienne, il croit percevoir les battements de son coeur et il est forcé de reconnaitre qu’il se sent bien; que tout va bien maintenant. Il y a le soleil qui brille très haut dans le ciel et qui illumine tout le parc de sa lumière salvatrice, il y a les rires impérissables des enfants, et puis surtout sa voix délicate et mélodieuse bien qu’un brin arrogante. Elle est là avec lui, ils sont ensembles et c’est tout ce qui compte. Il aimerait avoir une télécommande magique pour pouvoir appuyer sur pause, pour faire de ce simple instant ordinaire, une éternité. Le soleil caresse sa peau halée et le vent fait virevolter ses mèches brunes de façon poétique comme au ralenti, elle est belle et incroyablement forte. June et son moral d’acier, sa mine boudeuse,  et ses bisous à la commissure de ses lèvres qui ont un gout d’inachevé. Il s’attache, elle s’attache, ils s’attachent l’un à l’autre, comme deux aimants inévitablement attirés l’un par l’autre, comme deux amants qui ont désormais besoin de plus que des plaisirs charnels. Etait il trop tôt pour parler de sentiments ? Il n’en savait rien mais il savait que la roue tournait et qu’un jour ce serait trop tard. Les récents événements lui avait fait comprendre à quel point la vie était fragile, que tout tenait en équilibre sur un maudit fil. Hier, c’était Riley qui était mort, demain ça pourrait être lui ou n’importe qui. Il se devait d’en profiter à deux cent pour-cent afin de ne pas avoir de regrets. Ils avaient beaux être coincés à San Francisco pour le reste de l’été, ils étaient en vie et ils n’avaient pas droit de se lamenter dans un coin. Il souhaitait que June passe une fin d’été merveilleuse, à deux ils pourraient surement inverser la tendance, sourire à la vie, faire un pas en avant ou faire un pas l’un vers l’autre. « Je suis là Martin. Tout va bien maintenant. La roue tourne de toute façon, on va profiter du reste de l’été en se disant que le meilleur reste à venir. D’accord ? » Ses paroles étaient surplombées d’un sourire qui se voulait rassurant. Seth tentait de positiver, de croire en l’espoir, la chance, et l’aventure. Il espérait pouvoir l’emmener à l’autre bout du globe une fois que toute cette affaire serait close, se retrouver avec sa Martin, la seule femme qui parvenait à le rendre faible si on omettait Aislynn. Soudain, il y a eu cette vieille dame et ses paroles troublantes, déstabilisantes. Eux, une famille ? La comparaison était plutôt plaisante, flatteuse, ils étaient beaux tous les trois; néanmoins Queen BitchyJune ne semblait pas l’entendre de cette oreille. Elle se referma comme une huitre, afficha une mine des plus boudeuses, même si Savannah décidait de faire un caprice, elle ne pourrait pas rivaliser face à sa maman. Il l’observe qui s’approche de son visage, et il manque de fondre devant ses deux grands yeux gourmands qui s’enfoncent dans les siens, délicatement elle rompt la distance qui les séparaient jusqu’ici, il a droit à un baiser, un vrai. Il n’y a plus de limites, de commissures de lèvres infranchissables, et d’interdits en public, ils ont dépassés ce stade. Quelque chose à changé entre eux et ils ne peuvent pas faire comme si ... comme si le sexe sera encore suffisant dorénavant. Ils en veulent plus, ça se voit parce qu’il a envie de la prendre dans ses bras et de la serrer très fort contre lui, il a envie d’enfuir son visage dans son cou et de caresser sa nuque, il a envie de la faire danser comme une princesse et de lui murmurer des secrets bien gardés. Il tombe doucement sous son charme alors qu’elle ne se défait pas de sa mine boudeuse et renfermée, il entrelace ses doigts dans les siens en attendant qu’elle se décide à parler. -Seth je... - Il hausse un sourcil en comprenant que sa phrase n’aura pas de fin. June est devenu muette et il ne sait plus sur quel pied danser. June est littéralement une pie, une vipère, elle a toujours une réflexion ou un commentaire à faire, quelqu’un a critiquer, un ragot à clamer sur les toits et là soudain, plus personne. « Tu ... ? » Se permet t’il de la questionner pour lui faire cracher le morceaux, il aimerait être télépathe pour pouvoir savoir à quoi pense sa Martin à cet instant précis quand il comprend que la suite de sa phrase se mérite, parce que ce n’est sans doute pas quelque chose de facile à dire. Parce que les sentiments ne sont pas des choses qualifiables, parce que parfois, les mots ne suffisent pas, ils ne suffisent plus. « Tu as perdu ta langue, ou tu as décrété que tu ne ferais plus jamais de phrases entières ? », lui murmure t’il au creux de l’oreille avec une pointe d’humour. Il passe doucement sa main le long de ses joues dorées, et lui offre son plus beau sourire, un sourire lumineux et resplendissant, qui délie les langues, qui réconforte, qui donne le courage nécessaire pour dire certaines choses. Il jette à un coup d’oeil vers Savannah qui court après les pigeons encore, elle parait infatigable, et puis il décide qu’il ne bougera pas d’un poil, qu’il ne dira plus rien lui non plus tant qu’elle n’aura pas fini son « Seth je... », parce que c’est ce qui suit qui est important, qui pourrait tout changer. « C’est à propos de nous ? » se permet il quand même d’ajouter pas très sur de lui. Ils sont dans un tournant de leur relation, deux routes qui se croisent, qui s’entremêlent, qui se lient. Il refuse que ces deux routes se séparent, parce que le bonheur est au bout, juste devant, prêt à être saisi.
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MessageSujet: Re: Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. Seth & June Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. Seth & June EmptyLun 2 Sep - 1:57


JE SUIS TOMBEE AMOUREUSE PENDANT QU'IL LISAIT, COMME ON S'ENDORT : D'ABORD DOUCEMENT ET PUIS TOUT D'UN COUP.
On dit souvent que les gens ne veulent voir que ce qu’ils ont envie de voir, mais quand la réalité saute aux yeux, certaines personnes se rendent compte de leurs erreurs et rectifient le tir. À force de mensonges, d’autres se font prendre à leurs propres pièges. Et puis, il y a ceux qui découvrent ce qu’ils ont toujours eu devant les yeux. Et pour finir, certaines personnes préfèrent s’enfuir le plus loin possible par peur de savoir qui ils sont vraiment au fond d’eux même. Seth & June

    Je fatigue. Pas la petite fatigue passagère qui vient avec la grippe ou le coup de froid. Non, la grosse fatigue, celle qui vous prends aux tripes, qui vous donne envie de tout abandonner, de tout foutre en l'air et de vous laisser mourir. C'est comme ça, la fatigue s'est emparée de moi, inlassablement elle s'est insinuée dans mon esprit pour y foutre un beau bordel, un bordel sans nom et voilà, que maintenant, je me sens incapable d'affronter cette dure réalité. Le fait est que mes sentiments sont sans dessus dessous depuis quelques semaines, et j'en ai réellement conscience depuis ce bal, cet évènement où tout est parti en live, encore une fois. Lui dire? Lui révéler ces sentiments? Peut-être, ce serait surement salvateur et libérateur pou moi, mais ce serait aussi très mauvais pour moi. Ce n'est pas nouveau que je n'aime pas montrer mes sentiments, que je les conserve pour moi, bien enfoui au fond de mon être. Seth le sait et jusqu'à présent, cela ne l'avait jamais dérangé. Mais aujourd'hui, après les paroles de cette grand-mère, après cette comparaison à une famille heureuse, Seth ne peut s'empêcher de m'interroger sur ce que je ressens, ce qui me tracasse. D'abord peut encline à parler et très renfermée, je marmonne quelques mots, sans qu'ils n'aient aucun sens pour le delta. Pourquoi ces paroles m'ont-elles blessées? Peut-être parce que la dernière fois que l'on m'avait comparée à une belle petite famille, le père s'était barré sans dire un mot, avec l'une de mes amies, ce qui avait eu pour effet de me faire perdre confiance en à peu près tout le monde. Je sais que Seth est différent, dans le sens où notre relation est apparue d'une manière bien différente. Avec Arthur, se mettre ensemble semblait normale, logique vu le lien qui nous unissait. Maintenant, Seth et moi avons développé une relation autour de nous, de ce que nous aimons, ce qui renforce peut-être le tout, je n'en sais rien. A vrai dire, je suis perdue malgré la réalité de mes sentiments. Il me rassure heureusement, comme il sait si bien le faire, mais même avec la meilleure volonté du monde, je n'arrive pas à esquisser un sourire, même lorsque je l'embrasse. Mes lèvres se pressent contre les siennes en un baiser fougueux, un de ceux que je ne lui réserve que dans notre intimité, dans nos moments complices, dans ces moments où plus rien au monde n'a d'importance que l'un et l'autre. Et au fond, c'est peut-être cette élan d'affection en publique qui confirme mes craintes, à savoir qu'il a plus d'importance que je ne pensais. Pour le commun des mortels, cela ne devrait pas être très effrayant, ne devrait même pas être une torture psychologique. Pour la plupart des gens, c'est une suite logique de la vie, quelque chose qui suit une continuité, un cycle, le cercle de la vie en soit. Mais pour la BitchyJune que je suis, pour cette femme si indépendante et si effrayée par l'amour que j'ai l'habitude d'être, c'est tout simplement inconcevable de laisser mon intimité envahir ma vie publique, de la laisser montrer à tous les sentiments qui font de moi ce que je suis. « Non je… Enfin je sais pas. Si, si je vais refaire des phrases évidemment mais je ne sais pas. Je ne sais plus comment dire les choses en réalité. » La June muette se réveille et voilà que je reparle, que j'arrive à réaligner quelques mots. Mais ce ne sont pas ces mots là que je devrais déballer, que je devrais avouer au delta, non loin de là. Il ose d'ailleurs me demander si c'est par rapport à nous, à lui et moi. Il arrive à employer ce pronom qui nous unit, qui forme de lui et moi un tout, un ensemble. Il est assez rare pour moi d'employer un nous à notre propos, peut-être parce que cela m'effraie de reformer un jour un nouveau nous. « Seth, je ne vais pas te mentir. Oui, c'est à propos de ce… de nous. Je ne sais plus quoi penser, je commence à être perdue et je n'apprécie pas cela. Je sais pas, je commence à ne plus avoir les mêmes envies qu'auparavant. La relation que l'on a n'est plus celle que j'espérais, qui me plait. » Il a l'air d'être fâché Seth, vraiment fâché d'entendre ce que je viens de lui dire. Je secoue la tête en signe de négation, un air effaré sur le visage, parce que je me rends compte qu'il a du mal interprété ce que je viens de lui dire. Il s'est peut-être mis en tête que je ne veux plus du tout de relation qui sait, que je veux mettre un ''THE END'' à la fin de notre histoire, je n'en sais rien. Mais je me rends compte qu'il a mal compris ce que je voulais lui dire. Il aurait été bien plus simple de lui dire que je ne peux plus passer ma vie sans être avec lui, sans savoir que personne d'autre que moi ne compte à ses yeux, qu'il n'a plus l'intention d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs. Je pourrais lui dire de cette manière là, mais c'est loin d'être mon fort les grandes déclarations. « Ne te méprends pas Seth, ce n'est pas ce que je veux dire… J'ai bel et bien envie que les choses continuent mais pas comme ça, pas comme maintenant. Je crois que ça ne me suffit plus. » Et quand quelque chose ne me va plus, je ne peux pas prétendre le contraire, je ne peux pas feindre que tout va bien, que rien ne me dérange. Hypocrite je le suis, je peux l'être très facilement avec beaucoup de monde. C'est bien connu, je suis passée maître dans l'art de la manipulation, dans celle qui veut que je fais croire n'importe quoi à n'importe qui. L'une des plus grandes facettes de ma personnalité après tout. Mais avec mes proches, avec les personnes à qui je suis réellement attachée, il est hors de question de feindre, et en ce qui concerne Seth, il m'est tout simplement impossible de dissimuler mes sentiments. Pourtant, le fait de lui dire que je veux plus m'effraie, me noue la gorge, voir me paralyse. « S'il te plait dis quelque chose Seth, me laisses pas comme ça, sans un mot. Même si c'est quelque chose qui ne me plait pas, je veux savoir. » Je m'appuie sur la rambarde du banc et commence à tourner dos au delta, n'ayant plus la force de le regarder. Tout est entre ses mains à présent, mon destin, notre destin, notre bonheur. C'est étrange de voir qu'en un claquement de doigt, en une fraction de seconde, tout une vie peut être chamboulée, peut partir en fumée ou au contraire devenir quelque chose de formidable. Et c'est encore plus surprenant lorsque votre destin est contenu dans les mains d'une seule personne, que n'importe qui peut tout détruire, peut vous démolir sans réfléchir un seul instant, sans mesurer le pour et le contre.
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MessageSujet: Re: Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. Seth & June Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. Seth & June EmptyDim 22 Sep - 1:17



“We clawed, we chained, our hearts in vain.
We jumped, never asking why we kissed,
I fell under your spell a love no one could deny.
I can't live a lie, running for my life. I will always want you. ”


- Il ne quitte pas des yeux Savannah qui joue à quelques mètres du banc où ils sont installés. Elle est tellement mignonne, le portrait craché de sa maman. Les mêmes yeux, le même sourire incroyablement irrésistible et le même regard captivant. Soudain, il a l’envie irrépressible de redevenir lui aussi un enfant, les choses étaient tellement plus simples à cet âge. Par exemple nos ennemis étaient ceux à qui on avait dit : « t’es plus mon copain », et la fille de la cour de recréé qu’on embrassait sur la joue était notre fiancée. L’enfance c’était la liberté, l’insouciance, la plus belle période de la vie sans l’ombre d’un doute. Seth est devenu un homme, un grand gosse de vingt-trois ans, un incapable. Il ne parvient pas à regarder June dans les yeux et à lui dire l’importance qu’elle à ses yeux et à son coeur, qu’elle est devenue indispensable. Il se planque derrière sa fierté et ses petits secrets et il doute. Il se demande si ce ne serait pas complètement stupide de lâcher cette relation parfaite et officieuse pour une histoire d’amour bien niaise comme on en fait plus. Il n’a pas envie de perdre June et cette complicité qui a mis des mois à se former entre eux, ils sont plus proches que jamais. Elle est la première fille de qui il désire plus que du sexe. Il ne cesse de jeter des regards à la fois vers Savannah et June, et il doute encore plus sur ses sentiments, sur la suite de cette histoire qu’ils ne parviennent plus à contrôler. Seth n’a pas envie de se placer entre ses deux femmes et de briser l’équilibre qu’elles ont construit ensemble, il ne veut pas tout détruire et devenir un briseur de coeurs. Ils ne sont pas à l’aise, c’est écrit sur leurs fronts. Depuis que la petite dame est venue les déranger avec sa voix criarde et ses grandes suppositions, Seth et June se regardent dans le blanc des yeux, attendant que quelqu’un fasse le premier pas. June se lance la première dans le grand bain puis elle abandonne en quelques secondes. Ce ne sont pas des choses évidentes à avouer d’une part et surtout, ça implique trop de choses. Une relation de couple demande de la confiance mutuelle, du partage, de l’amour et de la complémentarité, ont ils toutes ces choses ? Ils ont beau être en parfait accord au fond d’un lit en plume, en sera t’il de même dans la vie, dans le monde réel ? « sujet, verbe et complément rien de plus simple, tu vas y arriver et je vais comprendre. » lui lance t’il gentiment lorsqu’elle reconnait de ne pas savoir si elle sera capable de lui dévoiler ce qui la tracasse. Seth tente de détendre l’atmosphère avec humour, une bonne tactique en temps normal. Il esquisse un sourire en attrapant la main délicate de sa princesse. Attentivement, il l’écoute parler sans ajouter la moindre parole, il refuse de l’interrompre, il voit déjà bien à quel point elle à du mal à s’exprimer. La June bavarde et extravagante qu’il connait semble avoir disparu de la circulation pour laisser place à une petite chose fragile et perdue. Mais il est là et tant que sa main serrera la sienne elle sera en sécurité, tout ira bien. Elle se lance, et elle reconnait qu’elle n’en peut plus de cette relation qu’elle entretient avec lui, de ce « nous ». Il hausse un sourcil désapprobateur, il n’est pas sur de comprendre. Il manque de tout envoyer valser mais contrôle ses pulsions. Elle ne veut plus de la relation qu’ils ont, ça ne lui plait plus. Est-ce une blague de très mauvais goût ? Elle est l’une des plus importante pour lui, elle pourrait lui demander n’importe quoi, l’appeler à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, il tuerait pour protéger Savannah et elle ose dire que ça ne lui plait pas. June est la seule fille avec qui il s’est bien comporté, la seule avec qui il n’a pas fait d’erreurs, il refuse donc de la voir s’éloigner. Elle n’a pas le droit de le mettre au pied du mur maintenant, il ne lui pardonnerait pas. S’apprêtant à prendre la parole pour tirer les choses au clair il est coupé par June qui continue sur sa lancée. Elle lui explique simplement qu’elle en veut plus, que ce qu’ils ont ce n’est plus assez pour ses beaux yeux et il n’est pas sur de bien comprendre. Les choses doivent continuer mais différemment. Elle a le don pour rester vague June, pour dire les choses à demi-mot et pour le laisser deviner et interpréter. Il reste immobile quelques secondes essayant de tirer le vrai du faux, et ne sait pas quoi dire ou quoi faire. Il ne veut pas blesser June, il ne veut pas non plus envenimer les choses. Elle en veut plus très bien, mais elle veut quoi ? June redevient muette, elle se braque puis se renferme comme une huitre allant même jusqu’à lui tourner le dos. Cette situation est des plus inconfortables, des plus insupportables. Seth prend alors une longue inspiration, il ne peut pas rester muet, il est venu le temps pour lui d’agir comme un homme et de ne plus être cet enfant qui se planque derrière la jupe de sa maman, ce même enfant qui tait ses sentiments par peur de l’avenir. Seth désire prendre en main son futur pour la première fois, et sa vision du futur serait imparfaite si June n’y était pas. « Je ne suis pas sûr de tout comprendre Martin. Dis-moi clairement ce que tu veux, ne me tourne pas le dos s’il te plait. » un brin autoritaire Seth se lève du banc et marche jusqu’à June, doucement il s’abaisse à sa hauteur et attrape son visage entre ses doigts. Il ne l’a jamais vu si perdue et mal à l’aise, son regard lui brise le coeur, la voir dans cet état lui est insupportable. « C’est quoi qui ne te suffit plus ? les nuits folles qu’on passe ensemble ? moi ? Tu sais j’ai pas l’intention de te perdre Martin, et je ne te laisserais pas partir. Tu es devenue vraiment importante pour moi, et Savy également. » Il esquisse un mince sourire en caressant tendrement la joue de son Epsilon préférée. « Sauf qu’on ne va pas se mentir, tu me plais June, plus que toutes les autres, quand je suis avec toi je suis comblé. » Il rapprochait son visage du sien, le ton de sa voix se voulait sérieux, Seth ne plaisantait plus. « Mais regarde moi, j’ai rien du mec idéal. J’enchaîne les relations éphémères, et j’ai jamais été en couple. Je brise des coeurs depuis vingt trois ans, et je ne veux pas prendre le risque de briser le tien. Pourtant, à moi non plus ça ne me suffit plus. » il se rapprochait encore plus près de son visage frôlant sa joue du bout des lèvres. Seth en couple, lui même ne parvenait pas à y croire et pourtant s’il y avait bien une fille avec laquelle cela serait possible c’était bien elle. June était la petite amie idéale en tout point, la seule qui parvenait à faire battre son coeur de pierre et à faire naitre en lui de puissants sentiments.
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MessageSujet: Re: Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. Seth & June Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. Seth & June EmptyLun 21 Oct - 11:51


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On dit souvent que les gens ne veulent voir que ce qu’ils ont envie de voir, mais quand la réalité saute aux yeux, certaines personnes se rendent compte de leurs erreurs et rectifient le tir. À force de mensonges, d’autres se font prendre à leurs propres pièges. Et puis, il y a ceux qui découvrent ce qu’ils ont toujours eu devant les yeux. Et pour finir, certaines personnes préfèrent s’enfuir le plus loin possible par peur de savoir qui ils sont vraiment au fond d’eux même. Seth & June


    Je sais que mes paroles sont quelque peu maladroites, n’ont pas le sens escompté, et font mouche auprès de Seth. C’est emmerdant d’ailleurs, très emmerdant parce que tout ce que je désire, c’est lui faire comprendre que je tiens plus que tout à lui, que ma vie je la vois à ses côtés. Je n’aime pas cette idée d’ailleurs, pas du tout même, parce que cela me rend vulnérable, encore plus que je ne peux l’être quand il s’agit de Savannah. Il me rend vulnérable, beaucoup trop, je ne me sens plus en sécurité, plus à l’abri. Ou plutôt, si, je me sens en sécurité, quand il est là, à mes côtés. Lorsqu’il est avec moi, j’ai l’impression que rien ne pourra m’arriver, que je suis invincible, que quoi qu’il advienne, Seth me protégera. Mais dès qu’il n’est plus là, dès qu’il fait un pas vers l’extérieur, je m’inquiète, j’ai peur qu’il m’abandonne, qu’il me laisse comme Arthur l’a fait, comme Levy l’a fait. Le seul qui ne m’a pas abandonné, c’est Matthias. Le destin a séparé nos chemins sans pour autant les entacher de haine ou de colère. Ou du moins, la rupture n’a pas provoqué tout cela, pas comme avec Arthur. Et puis lui dire ce que je ressens, nous laisser une chance, c’est aussi prendre le risque que Savannah s’attache encore plus que prévu à Seth, et ne s’en remette pas, ou soit triste au possible en voyant Seth partir. Parce qu’il faut bien être clair, dans ma tête, il n’y a qu’une solution possible, que l delta s’en aille. Si j’envisage de me mettre avec quelqu’un, ce n’est certainement pas pour m’en séparer rapidement. Si je le considère comme une possibilité, c’est que je suis prête à cent pour cent à m’engager. Mais maintenant, les choses sont différentes parce que je ne suis plus la seule à être engagée. Que ce soit Matthias ou Levy, je n’engageais que moi puisque Savannah n’était pas là. Avec Arthur, impliquer ma fille m’importait peu puisqu’il était son père. Là, je suis face à un dilemme, face à une situation à laquelle je n’ai jamais été confronté et ça me fait peur, ça m’effraie de nous rendre vulnérable, ma fille et moi. Et pourtant, elle ose lui dire, elle ose employer les mots qui fachent en temps normal, ceux qui sont difficiles à dire, peut importe la situation. Elle s’emploie à dévoiler ses sentiments, ses attentes, même si cela doit lui coûter cette relation si chère à ses yeux. Parce qu’au fond, elle sait qu’elle ne pourra pas rester indéfiniment ainsi, à attendre désespérément que les choses évoluent, se contentant de sexe alors qu’elle en veut dix fois plus. Elle a peur de sa réaction, fait presque dos à Seth une fois lui avoir balancé la bombe, s’inquiétant de ce qui pourrait être la fin de tout. Je sais qu’à un moment, si avec de la chance Seth ressent la même chose que moi, je serai forcée de lui dire que je n’attend rien de lui envers Savannah, que je n’attend pas qu’il ait une attitude de père envers elle, à la limite tonton cool, tant qu’il ne ruine pas l’éducation que j’inculque à ma fille, tout me va. Et voilà qu’il répond à mes attentes, que mes pensées sont les siennes, mon cœur n’est pas le seul à avoir mis beaucoup d’espérance dans cette relation, et il a les mots qu’il faut, ceux que j’ai besoin d’entendre pour sentir que tout est possible. Mais voilà que lui aussi a des doutes, de sacrés même, ceux de ne pas être à la hauteur, de ne pas assurer, de ne pas savoir comment agir, avoir la bonne attitude. Ca me fait sourire quand son visage s’approche du mien parce que je connais ce sentiment, je l’ai déjà ressenti par le passé, cette peur de mal faire les choses, de ne pas être la petite amie qu’il fallait. Si lui vient de me rassurer en me confiant que les sentiments sont partagés, c’est à mon tour de lui faire comprendre que je serai là pour le guider pas à pas, l’aider à ne pas faire de faux pas. « Seth, je sais ce que c’est de ne pas connaître la vie de couple, d’être effrayé de faire des conneries, de ne pas satisfaire l’autre. Mais je suis là, on est tous les deux ensemble dans cette histoire et je ne vais pas te laisser, on va faire les choses tous les deux. Et puis, je sais dans quoi je m’engage, je ne vais pas dans cette histoire à l’aveuglette. S’il se passe quelque chose, j’aurai été prévenu tu sais… » C’est vrai, au final, si les choses dérapent, je ne pourrais m’en prendre qu’à moi-même puisqu’après tout, Seth a toujours été clair avec moi vis-à-vis des couples en général, de ce que cela lui inspire. Mes lèvres comme d’habitude viennent se déposer en un baiser à la commissure de celles de Seth, avant de revenir sur le banc, ma main posée sur sa cuisse. « Tu sais, si on arrive à faire marcher les choses, à ce qu’on devienne un vrai nous, je ne te demande rien vis-à-vis de Savannah. Tu n’es pas son père je le sais, elle le sait, et je ne veux pas que tu te sentes obligé ou forcé à quoi que ce soit. Je saurai toujours faire la part de différence » Je préfère être honnête avec lui dès le départ, ne pas lui en demander trop, voir où les choses iront d’elles mêmes, sans se prendre la tête. Je ne me rend pas compte de la vitesse à laquelle les choses se passent, comme la vie peut parfois prendre une tournure étonnante. Il y a encore quelques mois, je ne connaissais pas Seth, je n’en avais jamais entendu parler, je vivais ma petite vie tranquille avec Savannah, surmontant le départ d’Arthur tant bien que mal. Et en quelques mois, Seth s’est imposé dans ma vie, s’insinuant petit à petit dans mon cœur, dans mes veines, s’imprégnant en moi, me rendant dépendante de lui. J’approche mon visage de lui, à quelques centimètres, me mordant la lèvre et regardant droit dans les yeux Seth. Un sourire se dessine sur mes lèvres et je sens qu’un nouveau chapitre de ma vie s’ouvre alors.
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MessageSujet: Re: Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. Seth & June Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. Seth & June EmptyLun 25 Nov - 0:55



“Love is a temple
Love the higher law
You ask me to enter. ”


Ce matin, lorsqu’il avait ouvert les yeux, il ne savait pas encore qu’il allait vivre l’un des jours les plus importants de son existence. Il ignorait qu’il allait avoir la chance de gouter à un de ces instants rares mais précieux. Hors du temps et indélébile, quelques secondes qui s’imprègnent à jamais dans vos souvenirs et qui survivent à tout. Un moment complexe qui change toute votre destinée, qui vous laisse entrevoir la possibilité d’un futur différent. D’un futur à deux. C’était le premier jour du reste de sa vie. Alors il affiche un sourire atrocement niais qu’il ne parvient pas à contrôler. Il tente de mettre à nu ses pensées d’un simple regard en vain. June est son problème, sa source de complexité et il est impossible de la cerner complètement. Pourtant, il aimerait vraiment savoir ce à quoi elle pense en ce moment même, il aimerait connaitre tous les sentiments qui s’affrontent à l’intérieur d’elle. Il voudrait se glisser dans sa tête pour être sûr de ne pas se tromper et de ne surtout pas la blesser. Au fil des mois, June est devenue quelqu’un d’important, d’incroyablement important. Elle a gagné là où toutes les autres avaient échoué avant elle. Elle a prouvé à Seth qu’il avait un coeur, un vrai, et qu’il était capable de ressentir des sentiments vraiment très forts pour quelqu’un. Il refuse de se l’avouer pour le moment, mais il est entrain de tomber amoureux d’elle. D’elle toute entière. Pas seulement de sa crinière féline, de sa voix suave et de son corps atomique. Il est entrain de tomber amoureux de son sourire en coin, de ses yeux rieurs, de sa mine boudeuse, de ses crises d’hystérie, de ses mimiques, de ses tics. D’absolument tout. De la façon dont elle regarde Savannah avec la fierté et l’admiration d’une mère, de la manière élégante dont elle porte sa coupe de champagne à ses lèvres lors des soirées branchées. Même son sourire de petite garce il l’aime, quand elle se pavane à des réceptions ennuyeuses et qu’elle affiche ce maudit sourire de circonstance alors qu’elle rêverait de bruler ses Louboutins et de s’envoyer en l’air. Elle lui monte à la tête comme un cocktail trop fort, et le fil de sa pensée ressemble à un électrocardiogramme. Seth ne maitrise plus rien et déjà, il imagine la prochaine fois où elle s’endormira contre son épaule, il l’imagine à son bras au prochain bal de Berkeley. Il s’imagine un demain où ils seront deux. Deux contre le monde. Contre la foule. Liés par l’amour. Il faudrait qu’il lui dise tout ça, mais il ne sait pas comment faire, ni même pas ou commencer. Il refuse d’avoir l’air d’un idiot. Il est angoissé parce qu’il ne maitrise pas le sujet. L’amour c’est beau dans les films, mais dans la vraie vie comment cela est censé se passer ? Il n’y a ni manuel, ni kit de survie. Lui son domaine de prédilection c’est la drague, le jeu de la séduction pas ça. Pas les déclarations d’amour dignes de Titanic, pas les histoires avec un grand A comme Amour. Il ne veut pas la décevoir, faire le faux pas, celui qui gâcherait tout. Il lui a déjà avoué qu’elle était plus importante que toutes les autres. Qu’elle était la plus importante. Il lui a dit qu’il n’était pas fait pour ça, pour ce grand amour qui a ses yeux a toujours été la plus grande mascarade de l’univers. Mais elle est là, juste là, à deux centimètres de lui afin de lui dire les mots qu’il faut. Des mots qui tombent à pic, qui ne sont que perfection, qui résonnent dans sa tête et lui redonne confiance. « Je ne ferais jamais rien qui puisse te faire du mal June. Tu sais, si on s’embarque là dedans tout les deux, ensemble... Il faut vraiment qu’on se fasse la promesse de toujours tout se dire. Tu es quelqu’un d’incroyable et d’extraordinaire, ne laisse jamais personne te briser le coeur. Surtout pas moi. » Il se sent obligé de la mettre en garde, parce que Seth le sait, il n’est pas un gars bien. Il n’est pas le gendre idéal. Depuis toujours monsieur est un coureur de jupons, un dragueur invétéré, il ignorait qu’un jour cupidon parviendrait à l’atteindre avec sa flèche. Il n’avait jamais envisagé cette possibilité avant de la rencontrer. June Dune Jade Martin, son évidence, son déclic. Sa bouche d’oxygène, son bonheur perchée sur talons vernis. Elle s’approchait doucement jusqu’à sceller un énième baiser. L’un de ceux dont elle avait le secret et la maitrise parfaite. Ils prenaient fins à la commissure de ses lèvres en public, du moins jusqu’à maintenant, mais les choses allaient sans doute changer maintenant qu’ils formaient un tout, un nous. « Tu plaisantes ? Savannah ne sera jamais un frein entre nous. Regarde là. » un large sourire prend place sur ses lèvres tandis qu’il observe Savannah et son éternelle insouciance à quelques mètres de là. « Je suis déjà attaché à elle. Je sais ce que ça implique, les responsabilités que ça englobe. Elle est celle qui passera toujours avant les autres, jamais je ne me mettrais entre vous. Jamais elle ne sera une corvée pour moi. » Il comprenait les doutes de la jeune femme, elle ne voulait pas lui imposer Savannah, lui imposer un rôle de papa de substitution. Néanmoins Seth ne voyait pas les choses ainsi. Savannah avait de l’importance à ses yeux, tout comme June, cette petite, il l’a voyait presque quotidiennement depuis plusieurs mois. Elle était devenue sa bouille d’ange, le portrait crachée de sa mère, un trésor dont il fallait prendre soin. June et Savannah : les deux femmes de sa vie. De sa nouvelle vie qui commençait dès à présent. Un nouveau chapitre s’ouvrait, plein d’espoirs, de promesses et de rêves. « J’ai envie de la voir grandir à tes cotés aussi longtemps que possible. » lâchait-il d’un ton très naturel, en se retournant vers June. Délicatement il caressait sa joue, ne quittait pas son regard du sien. « Ensemble » articulait t’il dans un murmure avant de s’emparer de ses lèvres. Il était heureux, en apesanteur. Tombé sous le charme.
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