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DREW&&CALYPSO - if I told You ...

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Zachariah La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Zachariah La Tour Dubois
prénom, pseudo : Stéph'
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MessageSujet: DREW&&CALYPSO - if I told You ... DREW&&CALYPSO - if I told You ... EmptyLun 19 Déc - 16:10


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    Meredith Grey a dit : « Le dictionnaire définit le chagrin comme une intense souffrance mentale ou une détresse due à une peine ou une perte, une douleur aigüe, un douloureux regret. » Je crois que Meredith Grey sait ce que Calypso Hell Brightside vit.

    Enroulée dans ma couette, une chanson pop en guise de fond sonore, je fixais la peinture blanche de mon plafond. Depuis plus de dix minutes, je ne bougeais pas. Stoïque comme une statue. L’immobilité me permettait de ne pas réfléchir, de ne plus penser. Ma tête sur le point d’exploser à chaque seconde, avait terriblement besoin de se vider. Et pour cela, j’étais prête à n’importe quoi. Même fixer sans raison un plafond durant un temps indéterminé. Nous étions à quelques jours de Noël et à part une profonde envie de rester cloîtrer au fin fond de mon lit, rien ne me donnait envie. Vraona m’avait certifié dans sa grande gentillesse que si je continuais ainsi, je ferais peur d’ici peu car j’aurai un teint cadavérique. Que je serai une loque que tout le monde éviterait. Ce qui était bien le dernier de mes soucis. Que les gens me fuient, je n’irai pas courir derrière eux pour les rattraper. Ce qui m’importait réellement en ce moment, c’est Lui. Lui avec un grand L car il représentait énormément pour moi et je l’avais laissé filer. Aujourd’hui, je m’en voulais terriblement. Cependant, je n’osais pas faire quoi que ce soit. Depuis ce fameux jour où j’étais partie sans crier gare, je me doutais bien que Drew me maudissait au plus haut point. Il devait souhaiter ma mort chaque matin en se levant et chaque soir en se couchant. Mon téléphone qui se trouvait sur ma table de chevet se mit fortement à vibrer et je le pris pour lire un message de ma gamma préférée. « Aujourd’hui, tu te bouges et tu vas le voir pour lui parler ! C’est un ordre ! » Pas besoin de lui demander de qui elle parlait, je le savais pertinemment. Depuis que nous étions allées au marché de Noël et que les confidences sur nos vies amoureuses avaient fusé, elle ne cessait de m’encourager à faire une tentative de rapprochement avec le sigma. Plus facile à dire qu’à faire. Depuis la mort d’Andrew, j’avais perdu toute technique pour approcher les hommes. Et encore plus, ceux que j’avais fait souffrir volontairement. Un deuxième sms arriva à la suite. « Arrête de gamberger et foooonce ! » Pour la première fois depuis des lustres, un sourire naquit sur mon visage. Elle venait de me convaincre : J’allais me bouger les fesses et advienne que pourra. Qui ne tente rien, n’a rien. Je l’ai déjà perdu une fois, rien ne peut être pire. Quoi que si : Le perdre une deuxième fois. Refusant de me laisser aller à des pensées aussi peu réjouissantes, je bondis hors du lit. Aujourd’hui, je laisse le passé de côté. Aujourd’hui je deviens une Calypso prête à se battre. Aujourd’hui, une nouvelle vie commence …

    Après un passage dans ma salle de bain, je pris mes affaires personnelles ainsi qu’une lettre cachetée que j’avais déposée sur mon bureau. C’est le cœur gonflé d’espoir que je me faufilais hors des murs de la confrérie alpha. Seulement, l’euphorie naissante laissa place à un doute intense : Où le trouvait en cette période de vacances scolaires ? Il n’était même pas concevable un instant que je l’appelle. Il ne répondrait jamais, je le connaissais assez bien pour le savoir. J’allais devoir ruser pour obtenir une adresse afin de le trouver. Ruser oui, mais ne pas tomber dans la machination proche de la folie à laquelle j’avais eu le droit la dernière fois que l’on s’était vu. Une idée germa dans mon esprit et c’est sans tarder que je me suis dirigée d’un pas décidé vers le bâtiment de l’administration. Après quelques recherches, je vis enfin une secrétaire. Collant mon plus beau sourire sur mes lèvres, je me suis approchée pour l’accoster. « Bonjour, j’aimerais avoir l’adresse de Drew McFendders. Par maladresse, j’ai pris ses livres lors d’un cours que nous avons en commun et je voudrais lui rendre. » Pur mensonge de ma part. Je n’ai jamais suivi les mêmes cours que le jeune homme mais je n’avais pas trouvé d’autre excuse pour espérer avoir les renseignements voulus. J’avais fait en sorte que mon ton soit le plus convaincant possible mais je voyais bien qu’à travers ses lunettes en écailles, la secrétaire ne me croyait qu’à moitié. Ses yeux se plissèrent et elle me fixa avec une moue suspicieuse. De mon côté, je restais souriante histoire qu’elle n’ait aucun doute. La femme derrière son bureau pianota sur son clavier avant de s’arrêter brusquement. Sa tête se releva et elle me regarda sans exprimer d’émotion particulière. « Vous m’aviez dit que vous suiviez quel cours ensemble ? » Me questionna-t-elle. Une sonnette d’alarme retentit dans ma tête. Je n’avais pas mentionné de cours tout bonnement parce que je ne savais pas quel cursus il poursuivait. Elle avait tout deviné, j’en étais certaine. Vite Calypso, réfléchis. J’avais beau fouillé mon esprit, je ne me souvenais pas que Drew ait mentionné quoi que ce soit au sujet des études. Trop occupé à me lancer mille et une piques. Mon sourire se crispa pour se transformer en grimace quand je me souvins que le jeune homme que j’avais connu en France m’avait affirmé avec un aplomb sans faille « Un jour, je serai le meilleur avocat. » Je n’avais plus qu’à croiser les doigts, et espérer que sa vocation ne s’était pas éteinte entre temps. Avec un ton parfaitement maîtrisé et sûr de moi, je répondis. « Des cours de droit. » Je semblais parfaitement à l’aise mais j’avais chaud. Très chaud. Si mon plan ne fonctionnait pas, je n’avais plus qu’à rebrousser chemin et attendre que le destin me donne un coup de pouce et me permette enfin de le revoir. Je croisais les bras sous ma poitrine en signe d’impatience. La parfaite petite étudiante qui commence à en avoir marre d’être interrogée. Ma crédibilité était à son maximum. Au bout d’un moment que je jugeais interminable, la secrétaire se décida enfin à reposer ses yeux sur son écran et à retoucher les touches de son clavier. Moins de deux minutes plus tard, elle me donnait un bout de papier (avec tout de même une certaine réticence dans le geste) avec les différentes coordonnées du jeune homme. Attrapant la feuille avant que cette vieille femme ne change d’avis, je la remerciais en deux mots. Puis je filais à la vitesse de l’éclair. Aujourd’hui, j’affronte ma nouvelle vie et je suis impatiente …

    le papier serré dans ma main, je regardais à travers les vitres du taxi, les rues qui défilaient sous mes yeux. Chaque mètre parcourut me rapprocher un peu plus du but. Je me forçais à rester calme et à ne pas demander à ce que l’on fasse demi-tour. La voix du chauffeur ma ramena brutalement sur terre quand il m’indiqua que j’étais arrivée à destination. Je descendis pour mieux découvrir le quartier et trouver le bon numéro. Je n’eus pas à chercher bien longtemps car je l’aperçus immédiatement. De dos certes mais j’aurai pu le reconnaître entre mille. Il était en train de déposer quelque chose à l’arrière de sa voiture. Puis il claqua la portière avant de s’installer côté conducteur, prêt à démarrer. Sans perdre une seconde, je me suis élancée pour l’arrêter et sans réfléchis, je montais dans sa voiture. Le souffle court, je passais une main dans mes cheveux pour les remettre en place. « Je dois te parler. On doit se parler. Il faut que tu m’écoutes. » J’avais débité ce flot de paroles sans prendre conscience que je m’embrouillais. Drew n’avait pas encore ouvert la bouche. Il devait hésiter entre m’engueuler et me chasser de la voiture. Alors que je levais les yeux pour l’affronter, j’entendis un bruit qui ressemblait à un gazouillement au fond. Me tournant légèrement, je tombais nez à nez avec un bout de chou qui me regardait avec un air intrigué et perplexe à la fois. Ma bouche s’ouvrit pour former un O stupéfait. Je me retrouvais à présent en face du fils du jeune homme et je ne pouvais détacher mes yeux de lui. Il ressemblait énormément à son père et sa manière de m’observer me faisait réellement penser à Drew. Cet enfant aurait pu être le mien, le nôtre. Je venais de réaliser que ma venue était tout sauf appropriée. Une profonde tristesse sans nom m’envahit. Détachant mon regard de ce petit bonhomme, je mis la main sur la portière. « Je … Euh … Je vais partir. » Bredouillais-je prête à quitter l’habitacle. Avoir fait tout ce chemin pour rien, l’humiliation était totale. Toutefois, je n’eus pas le temps de mettre un pied dehors que le sigma démarrait en trombe. Collée contre le siège, ma main trouva la ceinture de sécurité que je bouclais rapidement. Par reflexe, je jetais un coup d’œil vers l’enfant qui lui était parfaitement bien attaché et qui paraissait même avoir hâte. Réflexe stupide de ma part, je n’étais pas sa mère et je ne le serai jamais. Alors je n’avais rien à faire avec eux. Drew me forçait une nouvelle fois et je le détestais de faire ça. Le voilà qui recommençait à me prendre au piège pour me garder prisonnière. « Laisse-moi au coin de la rue, je rentrerai par mes propres moyens. » ordonnais-je d’une voix impérieuse et sèche qui ne supportait pas une opposition quelconque. A nouveau, je cherchais à m’enfuir comme la dernière fois. Aujourd’hui était le jour où ma nouvelle vie devait commençait. Manque de chance pour moi, je replongeais dans l’enfer de mon avortement à cause du bébé que je venais de rencontrer. Le jeune homme ne semblait pas décidé à s’arrêter car il ne ralentissait pas. Mon ton se fit plus suppliant. « Drew, s’il te plait … Je n’ai rien … Je n’ai pas ma place avec vous. » Finis-je par murmurer. Vraiment, vraiment pas ma place. Ils étaient sûrement partis pour une ballade en famille et je faisais tâche. Mon attention se porta sur mon compagnon. Les traits fermés, il ne m’octroyait aucun regard. Je n’arrivais pas à déterminer ce qui allait se passer par la suite.



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MessageSujet: Re: DREW&&CALYPSO - if I told You ... DREW&&CALYPSO - if I told You ... EmptyMar 20 Déc - 2:44

    Dépité, détesté, blasé... tels étaient les mots qui pouvaient me décrire à l'instant où nous parlons. Je n'étais plus vraiment sûr d'être prêt à me plonger dans une nouvelle relation finalement, plus je revoyais ce regard émeraude me fixer avant de s'éloigner sans crier gare, et plus j'avais envie de m'abandonner dans mon lit et de ne plus jamais en sortir. J'étais complètement au bout du rouleau, et la dépression battait son plein dans ma poitrine ralentissant les battements de mon coeur à une vitesse alarmante. Il m'arrivait même parfois de me surprendre à penser qu'il s'était arrêté avant d'entendre à nouveau ce léger bruit qui venait soulever la paume de ma main doucement déposée sur mon palpitant encore une fois malmené. Non seulement j'étais triste à en crever mais j'étais en plus de ça dans une colère noire contre Calypso Brightside ! Elle m'avait fait miroiter un possible bonheur, j'avais cru pendant un instant qu'elle et moi étions fait l'un pour l'autre malgré toutes nos différences et nos accrochages mais il s'avérait que tout cela n'était qu'un tissu de mensonge qui ne me donnait envie que d'effacer toute trace de son visage de ma ma mémoire. Mais chaque fois que j'essayais, au contraire c'était son sourire et sa candeur sans nom qui venait m'éclater en pleine face et me ramener à la dure réalité d'un amour enfoui au plus profond de moi, un amour qui ne serait je le savais, jamais partagé... C'était dur malgré tout d'abandonner l'idée qu'elle aurait pu être à mes côtés en ce moment, que nous nous serions envoyé quelques vacheries avant de nous enlacer et de nous embrasser plus que de coutume en souvenir du bon vieux temps ! Oui j'étais quelque peu nostalgique, je ne le cachais pas et je lui avais dévoilé mes sentiments d'une manière dont je ne l'avais pas fait depuis longtemps et en cadeau tout ce à quoi j'avais eu le droit c'est un regard vague et un courant d'air lorsque la porte s'est ouverte sur sa course effrénée pour me fuir... je lui ai proposé une vie, une famille, tout cela à mes côté mais apparemment elle ne devait pas être si prête que je le pensais, je m'en voulais de m'être trompé sur toute la ligne moi qui d'habitude avait un si bon sens de prédiction, me bercer de mes illusions fantasque n'avait fait qu'aggraver le malaise que je ressentais maintenant sans même pouvoir l'exprimer car personne ne comprendrait cette douleur profonde, et pire que cela je n'avais personne à qui en parler ! Tous mes amis étaient partis ou n'étaient plus de ce monde que ce soit Bradley ou Rowan, ils avaient tous déserté à leur façon et aujourd'hui je me retrouvais seul face à l'adversité, seul face à elle, à son image, à ses yeux que j'aurais aimé simplement pouvoir arraché de leurs orbites tant j'étais à la fois fou de colère et fou d'amour.

    Je fus sorti de mes rêveries par les pleurs de Jason qui avait faim et qui réclamais à sa façon son du. Je me levais enfin de mon lit passant une main dans mes cheveux et enfilant un t-shirt, je le pris dans mes bras avec tendresse le regardant dans ses grands yeux verts lui qui me souriait gaiement. S'il y avait bien une personne sur terre à laquelle je tenais c'était lui, j'aurais pu donner ma vie pour ce petit bout qui m'apportais tous les jours un peu plus de sérénité et de paix. Aujourd'hui était une journée sans cours, sans contrainte et j'avais décidé pour l'occasion de préparer un pique-nique histoire d'emmener le blondinet au parc qu'il se dégourdissent un peu les jambes. Cela faisait à peine 6 mois qu'il avait appris à marcher mais il gambadait déja comme un cabri dans toute la maison si bien qu'il avait fallut déménager sa chambre au rez-de chaussée de la villa pour éviter tout accident fâcheux ! Voila, tout était fin prêt, le panier dans une main et Jason tenu fermement par mon autre bras, je sortais de la villa, fermant la porte à clé et déposant le petit dans la voiture. Il avait l'air ravi de cette petite virée et je l'étais tout autant car je n'avais certainement pas envie de gâcher une des seules journées que je pouvais passer tranquillement seul à seul entre hommes, avec mon fils ! Je mis les affaires dans le coffre de mon audi avant de m'installer au poste du conducteur prêt à démarrer. Je n'avais pas pensé alors que la chose la plus inimaginable du monde allait me tomber pile dessus comme de la neige en plein été ! Non je ne rêvais pas, c'était elle, Calypso venait de s'installer à la place du passager, me coupant le souffle et m'empêchant de sortir le moindre mot. Je reporta mon regard sur le rétroviseur intérieur avant d'agir comme si elle n'existait pas, répliquant simplement une réplique sur un ton aussi cinglant que sarcastique. Parler ? Tu veux parler maintenant ? Je croyais que ton truc c'était plutôt la fuite en avant, tu devrais essayer, dégage de mon chemin et si tu as un minimum de jugeote évite de le recroiser à l'avenir ! Avant même qu'elle n'ait pu répliquer ou faire un geste, je démarrais la voiture, regrettant presque ce que je venais de lui balancer à la figure, je ne voulais pas la laisser s'en tirer comme ça ! Si elle était là il y avait bien une raison non ? Se pourrait-il qu'elle regrette son attitude de la dernière fois ? Ou était-elle simplement venue enfoncer encore un peu plus le couteau dans la plaie comme elle savait si bien le faire ? Autant de questions qui venaient se bousculer dans ma tête sans trouver la moindre réponse et cela me minait à tel point que j'avais faillis rater quelques feux rouges et que quelques mamies en déambulateurs avaient faillis passer larme à gauche ! Je n'écoutais même pas les supplications de la jeune femme qui me sommais de m'arrêter pour la laisser descendre, elle se défilait une fois de plus ! Il n'en était pas question, je ne la laisserai pas faire encore une fois elle pouvait très bien me rejeter, me gifler, me dire qu'elle ne m'aimait pas, mais elle allait d'abord devoir répondre à une question, une très simple question que je réservais pour le moment ou je m'arrêterais enfin et où nous serions au lieu de destination initiale de notre tête à tête avec mon enfant. Pour l'instant je ne mesurais plus les km/h qui défilaient sur mon compteur et j'avais presque oublié qu'il y avait plus que ma vie en jeu dans l'histoire, je dépassais les voitures comme si elles étaient en carton et je ne me souciais absolument pas des autres autour de moi. J'étais complètement perdu dans mes pensées, presque comme tétanisé, mes gestes étaient ceux d'un robot qui passait les vitesses encore et encore sans jamais pouvoir s'arrêter jusqu'à enfin arriver devant le parc tant recherché. Je freinais d'un seul coup provoquant l'effet d'un tremblement de terre dans la voiture, heureusement Jason était bien attaché et tout allait bien, il avait même eu l'air d'apprécier la balade ! Après avoir vérifié cet état de fait, je posais mes mains sur le volant ne prenant même pas la peine de tourner les yeux vers Calypso encore choquée par notre épopée fantastique. Pourquoi ? Pourquoi est ce que tu es venue me voir hein ? Comment tu as eu mon adresse d'abord ? Je t'en prie cesse de me mentir une seconde et dis moi enfin ce que tu ressens vraiment ! Je crois que tu me dois au moins ça après la débâcle de l'autre soir, non ? pour la première fois je lui adressais mon regard le plus noir qui laissait passer une certaine colère derrière laquelle venait immédiatement se blottir une profonde blessure, une tristesse énorme avec le nom de Calypso gravée dessus. Je pris soin d'enfin m'extirper de la voiture après ma phrase assassine, ouvrant la porte arrière afin de sortir Jason de son siège, il avait hâte d'aller retrouver ses petits camarades qui l'attendaient car bien évidemment je n'avais pas manqué d'appeler les parents que je connaissais afin de savoir s'ils se retrouvaient toujours au même endroit, histoire qu'il ne se sente pas trop seul et j'avais bien fait car moi aussi j'aurais besoin de parler un peu seul à seul avec une certaine alpha dont le nom me devenait insupportable en bouche. J'invitais d'un geste Caly à me suivre avançant avec le petit dans mes bras, je le déposais dans le bac à sable saluant d'un geste les quelques mamans qui veillaient au grain sur leurs bambins. Tu ne bouges pas okay Jay ? Tu restes avec les autres et pas de bêtises hein ! Papa va aller parler avec la jolie dame et il revient s'amuser avec toi d'accord ? Je donnais un baiser sur sa joue avant d'ébouriffer ses cheveux en riant me relevant et me tournant enfin vers l'objet de mes envies de meurtres et d'amour en même temps. Bon alors à nous maintenant... je disais cela en approchant d'elle, les mains dans les poches, un peu plus calme que précédemment j'étais prêt à avoir un vrai dialogue avec elle. Je t'ai laissé le temps de réfléchir à ma question de tout à l'heure, j'espère que tu y a trouvé une réponse satisfaisante ? Je sais, je n'aurais pas du t'amener ici c'était peut-être une erreur, je me suis fourvoyé en pensant à un avenir pour nous deux mais ne t'inquiète pas tu m'as bien fait comprendre que... que nous deux... c'était comme qui dirait impossible. Je relevais la tête que j'avais jusqu'alors gardé baissée gardant un visage impassible. Je t'ai dis tout ce que j'avais à te dire, je n'ai rien à ajouter d'ailleurs je sais que je devrais te detester et c'est le cas, mais à côté de ça il me suffit de te voir là pour me dire que peut-être... enfin non laisse tomber je me fais des films encore vas y je t'en prie... je lui donnais enfin la parole, attendant la "peut-être" dernière conversation que nous aurions tous les deux. C'était long.
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MessageSujet: Re: DREW&&CALYPSO - if I told You ... DREW&&CALYPSO - if I told You ... EmptyMer 21 Déc - 0:03


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    « Il me manque. C’est atroce, il me manque tellement. Ce n’est pas par vagues, c’est constant. Tout le temps, sans répits. » Me retrouver en sa présence adoucissait considérablement ce vide qui s’était installé en moi depuis notre dernière entrevue. Cependant, le vide n’était complètement comblé. Il faudrait bien plus pour que tout se répare. Dès le début, je compris que la partie serait difficile. Il me fuyait du regard, ce qui eut le don de m’énerver. Je faisais le premier pas, un effort qui coûtait cher à ma fierté personnelle et lui ne me calculait pas plus qu’une tâche sur un vêtement. Et pour couronner le tout, j’eus le droit à une remarque cinglante. Remarque méritée mais qui me mettait en rogne tout de même. Je préparais mon sermon dans lequel, il en prendrait pour son grade mais monsieur me prit de court en démarrant comme un pilote de formule 1. Avec le traumatisme subit suite à la mort d’Andrew dans un accident de voiture, je n’affectionnais pas particulièrement ces engins. Et encore moins la vitesse excessive qui mettait délibérément la vie en danger. Et celle des passants également. J’étouffais un cri de terreur au moment où nous rations de peu d’écraser des vieilles personnes. Ma parole, il était tombé sur la tête ! Mes mains agrippèrent le siège en cuir et mon teint devint livide. Je n’arrivais plus à distinguer les couleurs des autres voitures, la route que nous empruntions me semblait sinueuse. Je vivais un véritable calvaire et il faisait comme si de rien n’était. Même s’il avait à première vue l’entière maîtrise de son véhicule, nous n’étions pas invincibles. Un minuscule obstacle et c’était la fin. « Bon sang, tu as un enfant avec toi, ralentis ! » Criais-je pour le faire réagir. Rien, n’y fit. Il était déterminé à me foutre la frousse de ma vie. Et pour l’instant, c’était plutôt bien parti. Malade rien qu’à l’idée de songer à un potentiel futur accident, je fermais les yeux et c’est un coup de frein qui me propulsa hors de mon siège qui me fit les rouvrir. Heureusement pour moi, la ceinture de sécurité était là sinon je me serai prise la tête contre l’intérieur de la voiture. Pétrifiée, je n’osais bouger de peur qu’il redémarre à nouveau. Ce fut sa voix qui me ramena à la réalité et je tournais mon visage en ayant un air indigné peint dessus. Il venait de mettre ma vie en jeu et il se permettait d’être désagréable envers moi. Trop c’est trop. Me racheter d’accord mais me faire marcher dessus, ça jamais. Pour la première fois depuis que j’étais montée à bord, nos regards se croisèrent et ce que je vis me glaça. A ma colère se mêlait une tristesse de le voir ainsi. « Tu … » Commençais-je révoltée. Néanmoins, il ne me laissa pas terminer. Il sortir prestement de la voiture avant de détacher son fils pour le sortir également. Furieuse contre son comportement de macho, je sortis à mon tour furibonde et je claquais la portière de toute mes forces. J’étais prête à poursuivre ce que j’avais à lui dire, à faire tout un monologue s’il le fallait mais il me laissa en plan pour partir avec Jason. Obligée, je les suivis, la mine sombre. Une fois que le bambin fut déposé à côté de ses camarades de jeu, j’entendis son père lui dire qu’il revenait bientôt. Autrement dit, l’heure des explications approchaient à grands pas. A cette pensée, mon estomac se noua et l’idée de partir m’effleura. Mais, je n’avais pas frôlé la mort pour partir maintenant. Le petit garçon sourit à son père avant de me regarder. Mal à l’aise face à cet enfant, je lui fis un petit signe de la main. A mon avis, il s’en fichait totalement mais je ne savais que faire en présence d’un môme. J’entendis le rire de Drew et je ne pus m’empêcher d’être attendrie par cette scène touchante. Quand il se retourna toute trace de rire ou même de bonne humeur avait disparu et je sus immédiatement que ma petite personne n’allait pas provoquer le moindre éclat de rire chez lui. Dommage, cela m’aurait bien aidé. C’est sans tarder que le jeune homme entra dans le vif du sujet. Il m’avait posé tellement de questions tout à l’heure qu’il m’était bien difficile de choisir à laquelle répondre en premier. La plus facile. Forcément. « J’ai dupé une secrétaire pour avoir ton adresse. Niveau plan démentiel, il faut croire que je t’ai pris pour modèle. » Tentative pour détendre l’atmosphère qui ne marcha pas des masses. J’étais prête à lui offrir un sourire malicieux pour le démontrer que je me moquais affectueusement de lui mais en le voyant toujours aussi sérieux, je compris que mon essai était un échec. Vaincu par son air austère à mon égard, je baissais la tête ne sachant pas comment m’y prendre. J’avais une sensation négative qui ne me quittait pas : Quoi que je fasse et quoi que je dise, il ne me pardonnerait jamais. Il n’y avait qu’à le regarder pour le constater. Et ça me désespérait à un point qu’il n’imaginait même pas. Mes doigts se tortillaient les uns avec les autres, signe visible de mon état avancé de nervosité. La période de Noël était soit disant propice aux miracles. Je crois qu’il ne fallait pas que je m’attende à ce que la magie opère pour nous. Relevant les yeux, ma poitrine se soulevait au rythme des battements de mon cœur qui s’affolait dangereusement. L’heure de la vérité venait de sonner. Jouer cartes sur table et mettre un terme positif – ou non – à cette situation insoutenable. « Je sais que tu me détestes et tu as toutes les raisons de le faire … » Dis-je, une pointe lancinante apparaissant au fond de mon cœur. Il avouait me considérer comme la dernière des dernières. Je n’avais plus rien à attendre de lui. Aucune compassion, aucune pitié. Il avait donné son quota de gentillesse. J’allais devoir affronter le Drew des mauvais jours. Je ne m’attendais pas à des retrouvailles pleines de bonheur mais là, niveau réjouissance, nous étions plus bas que terre. Si je m’étais écoutée, la Calypso avait son sale caractère aurait refait surface en un clignement de paupières. Foncer tête baissée sans réfléchir aux conséquences. J’étais douée dans mon genre. Sauf que cela ne m’avait rien apporté de bon. Alors, aujourd’hui, je mettais de côté ce comportement de gamine capricieuse pour me faire pardonner. Ou tout du moins, retrouver un semblant d’estime à ses yeux. J’allais ramer, il m’attendait au tournant mais j’étais prête à tenir le choc. Le seul problème notable était le fait que je ne sache pas par où débuter. J’avais tant à lui dire que les mots refusaient de se placer correctement dans ma tête.

    Je pris la même posture que lui, c’est-à-dire, mains coincés au fond des poches et mine sérieuse et grave. « Tu me manques … » C’était déjà un bon commencement. Ce n’est pas avec ces trois mots que j’allais l’attendrir mais, c’était vrai. Il me manquait. Atrocement. J’avais déjà connu une sensation de manque à cause de la drogue mais là c’était une toute autre définition de ce mot qu’il fallait employer. J’étais mal alors je me mis à marcher pour éviter de devoir supporter son regard. Je ne jetais aucun coup d’œil derrière. Toutefois, il me suivait de près. Je le savais. Je le sentais. C’était inexplicable mais il était près de moi. « Je ne sais pas faire dans le sentimentalisme, je suis gauche dès qu’il s’agit de parler de moi. Les deux seules choses dont je suis certaine c’est que depuis des jours, je ressens un manque terrible et ça me fait peur. Je n’ai pas peur de te perdre, c’est déjà fait. J’ai peur d’être passée à côté de toi, de nous. Pourtant, je sais que je ne suis pas assez bien, tu mérites mieux. Une fille moins complexe, moins déstabilisée, plus drôle et plus aimante … » Je m’étais arrêtée au milieu de l’allée et je regardais les enfants qui jouaient et riaient en courant, sur les balançoires, dans leur bac à sable. La fille qui lui fallait était mon exact opposé. Une fille qui était capable d’être heureuse. Moi, j’étais encore trop fragile pour irradier comme toutes celles que l’on voit dans les photos des magazines ou sur les panneaux publicitaires. Ces filles-là sont parfaites. Elles respirent la joie de vivre tandis que depuis la mort d’Andrew, je traînais une ombre de culpabilité et de tristesse avec moi. Détachant mon regard du spectacle qu’offraient ces enfants insouciants, je me contentais de fixer le jeune homme face à moi. Ma tirade ne devait pas être celle à laquelle il s’était préparé. Un sourire en coin apparut sur mes lèvres tandis que mes épaules se haussèrent, presque avec fatalisme. J’aurai pu conclure avec un « ainsi va la vie » mais cette phrase aurait été de trop. Brusquement, j’ouvris mon sac pour en sortir la lettre que j’avais pris à la va vite sur mon bureau avant de partir. Je l’ai contemplé un long moment avant de finalement la tendre à mon compagnon. « C’est euh … Je ne suis pas douée pour m’exprimer mais je sais écrire. Et … Bah, c’est une liste. De trucs insignifiants, vraiment. Mais j’ai pensé que … Je ne sais pas ce que j’ai pensé. Sûrement que j’aimerais faire toutes ces choses avec toi. Je me rends compte que c’est stupide … » Finis-je par avouer en rougissant. J’étais là parce que je ne voulais pas que notre histoire se termine sur cette fausse note. Et c’était humiliant parce que j’en étais presque arrivée à le supplier de prendre cette lettre. Tout en espérant qu’il la déchire, qu’il la jette dans la première poubelle venue mais surtout qu’il ne la lirait pas. Parce que j’y avais mis mes envies les plus simples au plus folles. Lors d’une nuit d’insomnie, je m’étais installée à mon bureau et c’est en pensant au sigma que les mots s’étaient inscrits sur les feuilles. Alors ça allait du « aller à la plage » à « t’emmener à Londres » en passant par « me faire apprécier de ton fils » ou bien encore « te dire toute la vérité ». Et j’avais continué cette liste durant des pages et pages. Je notais les mots au fur et à mesure qu’il me venait. Cuisiner autre chose que des pâtes, chanter sous la pluie, lire des bouquins de philosophie auxquels on ne comprend rien, voyager et découvrir le monde, coller des photos de notre premier été ensemble sur un mur, rire, faire des bêtises, repartir à zéro … J’avais tout écrit. Toutes ces choses inutiles que l’on peut faire dans une vie à deux. Toutes ces choses qui ne changent strictement rien à notre manière d’être mais qui rendent plus agréables les journées ternes. Je m’étais confiée. Comme dans un journal intime. Sur la dernière page, j’avais terminé par un « t’aimer … » qui voulait à la fois tout dire et rien. Rien parce qu’au lieu de l’écrire, j’aurai dû le prouver. Tout parce que même si j’étais incapable de le crier au monde entier, j’en étais consciente, il était en droit de le savoir. Je l’aimais. Désormais, je n’avais plus mon destin entre mes propres mains. Mon sort était lié à cette enveloppe et aux feuillets qu’elle contenait. Je me sentais si vulnérable que j’en avais presque envie de suffoquer. « Ton fils va s’ennuyer. » Dis-je simplement avant de faire demi-tour, le laissant sur place. J’avançais en de grandes enjambées. Vite, de l’espace entre lui et moi. Si jamais, l’envie lui prenait d’ouvrir ma lettre maintenant, je ne souhaitais pas être dans les parages. Parce qu’avec une simple lettre, rien ne changerait. Et je sais par avance, que j’en aurai le cœur brisé. Eclaté en des centaines de morceaux qu’il serait impossible de recoller. Je me protégeais donc au maximum. Arrivée devant le petit Jason, je me suis accroupie pour être à son hauteur. « Tu veux venir faire de la balançoire ? » Timidement je tendis les bras vers lui. Me faire jeter par le père était une chose, subir ce même rejet par le fils en était une autre. Il resta interdit durant un instant avant de se mettre debout pour venir se blottir contre moi. A la fois étonnée et ravie de constater qu’un être aussi petit pouvait donner autant d’affection, je le soulevais doucement pour l’emmener avec moi. « Ton papa revient bientôt. » Et quand, il va surgir devant nous tel un fou furieux, ça va être beaucoup moins marrant pour tata Calypso qui risque de se prendre ses quatre vérités en pleine face. Autant faire un minimum connaissance avec ce bout de chou avant de le rayer totalement de ma vie. L’installant sur l’une des balançoires de libres, j’entrepris de l’attacher avec une sorte de harnais de sécurité tout en lui montrant qu’il fallait qu’il serre très fort les cordes de chaque côté. Après l’avoir attaché difficilement à cause de ma non expérience, je me mis à le balancer doucement. Qu’il ne soit pas malade sinon le père m’arrache la tête.

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MessageSujet: Re: DREW&&CALYPSO - if I told You ... DREW&&CALYPSO - if I told You ... EmptyJeu 22 Déc - 5:15


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    Non ce n'était ni un rêve ni un cauchemar, je me trouvais bien dans ce fichu parc avec Jason et Calypso sans pouvoir me défiler, j'allais devoir écouter ce qu'elle avait à me dire, non pas que je ne le voulais pas mais je comptais bien lui montrer le plus profond désintérêt envers sa personne jusqu'à ce que je sache ce qui lui était passé par la tête le soir où elle avait décidé bêtement de choisir une liberté factice plutôt qu' une relation avec moi... elle m'avait manqué pendant toutes ces années sans même que je ne m'en rende compte et il avait fallut que nos routes se croisent à nouveau pour que tout ces sentiments que j'avais depuis longtemps enfouis dans un tiroir de ma mémoire refassent surface en un instant, en une fraction de seconde tous les plus beaux moments que nous avions passé ensemble s'étaient mis à danser devant mes yeux, me narguant presque en me rappelant que j'étais un véritable enfoiré à l'époque qui ne pensait qu'à son propre salut sans même imaginer la douleur qu'elle avait du ressentir suite à la perte de cet enfant, de notre enfant... d'un autre côté j'avais tout mis en oeuvre pour elle, pour que l'on se retrouve et qu'on se donne une nouvelle chance, un plan travaillé de toute pièce par mes petits neurones qui avaient cru au moins pouvoir l'émouvoir en lui déclarant ce que je ressentait vraiment au plus profond de moi, il faut croire que je n'avais pas beaucoup de chance avec mes proses enflammées car une fois de plus tout ce à quoi j'avais eu droit c'était un beau vent qui m'avait également coûté une bonne partie de ma fierté ! Et la jeune femme arrivait ici comme une fleur, s'invitant dans ma voiture et pensant réellement que j'allais tout oublier et que nous irions boire un café en riant de cette soirée qui il fallait dire, étaient la plus ratée de nos rencontre !? Non mais elle devait vraiment avoir oublié le Drew que j'étais à l'époque où elle m'avais connu en France... j'étais bien décidé à le lui rappeler, le salaud is back ! Je n'avais aucunement l'intention de lui faciliter les choses et je pense qu'elle le savait à la minute même où je lui ai répondu dans la voiture avant de démarrer en trombe. Maintenant que nous étions là face à face et que j'attendais des explications, elle me servait des bribes de réponse dont je n'avais que faire, moi ce que je voulais c'était la vérité, qu'on pose les choses à plat et qu'elle me dise enfin ce qu'elle ressentait pour moi ! Est ce que je devais m'attendre à une suite pour nous deux, un amour probable ou est ce que je devrais me contenter de nos querelles verbales habituelles comme seule relation ? Voila les réponses que je voulais, je n'avais plus le goût du sacrifice, j'étais peut-être égoïste ne prenant en compte que mes sentiments personnels, mais j'avais essayé la manière douce avec elle et cela avait échoué lamentablement, il ne me restait plus qu'une solution : la manière forte, je devais lui faire comprendre que je n'étais pas un jouet avec lequel elle pouvait s'amuser à tout va, un jour je suis à deux doigt de l'embrasser et le lendemain je le jette en jouant les tragédienne grecques... nous n'étions plus des adolescents comme elle n'avait cessé de me le rabâcher, il était temps qu'elle applique ses propres mots tout simplement. Je déposais Jason doucement, redoutant le moment où je me retrouverais enfin seul avec elle, face à face nous ne pourrions plus tricher, nous nous connaissions trop pour pouvoir réussir à mentir à l'autre dès que nos yeux se croisaient. Je revins vers elle et elle commença à m'exposer enfin la situation. Elle m'arracha un sourire lorsqu'elle me parla de son plan avec la secrétaire pour avoir mon adresse, je me demandais ce qui avait bien pu lui passer par la tête pour qu'elle fasse un truc pareil ! Attend tu as fait quoi ? Toi Calypso a osé mentir à une secrétaire pour avoir un renseignement confidentiel ? Tu sais qu'il aurait suffit que tu me suivent après les cours avec un foulard sur la tête et des lunettes de soleil ça aurait été tout aussi cocasse. J'ironisais en espérant la faire se sentir encore plus mal à l'aise qu'elle ne l'était et je pensais plutôt bien mener ma barque à la vue de son visage déconfit. Elle continua par exposer le simple fait que je la détestais, oui on pouvait bien résumer la situation comme ça en effet. Je n'avais plus qu'une profonde amertume pour elle tout cela sous couvert d'un débordement d'amour évidemment, mais il m'était impossible de lui pardonner de faire comme si rien ne s'était passé, elle avait l'air misérable et vraiment désolée mais je n'en pouvait plus, je ne pouvait plus me faire mener en bateau de la sorte, elle même avait compris que je n'avais plus rien à faire dans ces histoires de coeur compliquées et tortueuses, pas avec Jason que j'avais à ma charge. Le petit garçon ne pouvait pas voir défiler les jeunes filles chez moi comme ça, je voulais que la fille, la femme que je lui présenterai soit ma nouvelle petite amie, oui et pas une fille de passage qu'il ne verrait qu'une fois ou deux... je ne pouvais plus me permettre de ne penser qu'à moi, ce serait tellement égoïste de me dire qu'il était encore jeune et qu'il s'en fichait des fréquentations de son père, j'avais une réelle estime pour lui en plus de l'amour que je lui portait et j'allais agir en conséquence vis à vis de Calypso, j'attendais seulement qu'elle me dise ce qu'elle me proposait, qu'elle mette les cartes sur la table et qu'elle cesse de tourner autour du pot. Elle cherchait ses mots et même si je savais que pour elle ça devait aussi être difficile, je ne sourcillais pas, je ne lui laissais aucune chance de percevoir la moindre émotion sur mon visage qui restait aussi aimable qu'une porte de prison. Je faillis pourtant fondre lorsqu'elle m'avoua enfin que je lui manquais. Elle me lâchais ça en pleine face comme si nous étions deux amants qui venaient à peine de se retrouver, c'était un peu facile, moi ce que j'attendais justement c'était qu'elle me sorte ces mêmes mots il y a une semaine et pas qu'elle attende tout ce temps pour ruminer, me laissant me ronger les sangs dans mon lit comme une vulgaire adolescente ! Je me détestais d'avoir du agir ainsi à cause d'une relation qui de toute façon je savais vouée à l’échec, c'est vrai comment pourrions nous être à nouveau ensemble alors que tout nous séparais ? En même temps nous avions tous ces points communs mais j'avais un fils, un passé assez lourd à porter, et même si elle aussi avait son lot d'emmerdes, je ne pensais pas être l'homme le plus qualifié pour elle, elle voulait certainement un homme qui passe son temps à la complimenter et à la rassurer alors que moi... j'avais déjà du mal à m'occuper de moi même et de mon fils je ne me voyais pas jouer les petit ami parfait alors que je n'étais qu'un mec perdu parmi tant d'autres, qui recherche juste un peu d'affection. Du moins c'est ce dont j'essayais de me convaincre car il suffisait de me connaître un minimum pour savoir que le grand amour avec un grand A, je le cherchais toujours, j'étais un éternel romantique dans l'âme même si il aurait fallut me torturer pour me le faire avouer un jour !

    Alors qu'elle commençait enfin à s'ouvrir elle marchait doucement s'éloignant presque de moi, je mis un petit moment à comprendre qu'elle avait bougé car j'étais toujours choqué de son "tu me manques" qu'elle avait lâché si naturellement sans crier gare. J'emboîtais enfin son pas tandis que je l'écoutais attentivement sans piper mot. C'était drôle, moi qui pensait exactement la même chose à son égard, nous avions peut-être plus en commun que je ne le pensais après tout. Je relevais la tête me caressant mon menton mal rasé d'un geste de la main avant de lui répondre. Tu ne crois pas que tu aurais pu me dire ça quand je t'ai dis de me dire ce que tu ressentais réellement pour moi dans la salle de musique ?! Ça m'aurait évité au moins de passer ces derniers jours à me torturer pour savoir comment j'allais pouvoir t'oublier... j'étais sur de ne pas pouvoir y arriver et pourtant... oui j'avais envie de la blesser encore un peu lui laissant miroiter le fait qu'elle n'était qu'une fille parmi tant d'autres. Tu parles que je mérites mieux c'est vrai je suis l'homme parfait comparé à toi, un salaud un peu dépressif sur les bords qui passe son temps à prendre les mauvaises décisions et qui ne sait définitivement pas s'y prendre avec les filles, c'est sur que on peut difficilement faire pire. Ma seule réussite a été mon fils à vrai dire en dehors de ça je n'ai été qu'un lot de déception mais je m'y suis fait un sourire en coin planté sur le visage je continuais de suivre la route qu'elle me traçais, je me rendait compte peu à peu que je m'ouvrais bien plus que de raison à Calypso sans qu'elle ne m'ait rien demandé, à vrai dire je ne savais pas pourquoi mais elle avait cet effet sur moi, un effet salvateur qui faisait que tout allait bien lorsqu'elle me parlait qu'on soit en train de se disputer ou de simplement discuter j'avais toujours un regain de bonne humeur qui jaillissait en moi à la moindre de ses paroles, de ses gestes si élégamment exécutés...
    Tandis que nous nous arrêtions soudain, je la surpris à sourire en voyant les enfants s'amuser, peut-être qu'elle aussi se voyait après tout prêt à nouveau à penser aux enfants, et par enfant je voulais dire Jason qui était tout de même un point important de ma vie qu'elle devait prendre en compte avant d'envisager toute relation plus poussée avec moi. Cependant ce qui suivit ne me laissa guère le temps de m'évader dans mes pensées car elle me tendit bientôt une lettre, une lettre qui contenait quelque chose d'assez étrange en soi, toutes les choses qu'elle aurait aimé faire avec moi... c'était tellement vague comme idée qu'il me tardait de l'ouvrir pour voir ce qu'elle contenait mais avant même que je n'ai pu faire quoi que ce soit elle s'éloignait déjà me laissant seul avec moi même et bien sur l'épître bien cacheté qui renfermait tout ce qu'elle n'avait pas su me dire. Elle trouva simplement l'excuse de partir vers Jason alors que je contemplais la lettre depuis déjà 5 bonnes minutes sans pouvoir même sortir une syllabe de ma bouche qui restait sèche face à ce qu'elle me tendait. Je la vis s'éloigner et je reposa immédiatement mes yeux sur l'enveloppe avant de m'asseoir sur le tronc d'un arbre qui avait été récemment abattu non loin derrière moi, commençant à réfléchir à si oui ou non je devais l'ouvrir...
    Après quelques minutes d'hésitation c'est à moitié tremblant que je décollais l'arrière pour en sortir le papier sur lequel étaient couchés des mots qui allaient complètement me bouleverser. Je lisais et je relisais le contenu de ses lignes en me disant que si nous n'avions pas perdu toutes ces années à nous perdre pour nous retrouver nous aurions pu avoir une belle vie tous les deux. Cela dit je ne regrettais absolument pas ma vie, si j'avais du la revivre j'aurais probablement refait tout pareil mais maintenant que je voyais enfin un potentiel futur d'offrir à moi je ne comptais pas le laisser s'évader aussi facilement, non ce que je souhaitais c'était surtout que Calypso et moi formions un "nous". Je repliais lentement et délicatement la feuille la rangeant soigneusement dans son emballage et me mit à réfléchir, elle m'avait ému presque au larmes, rien que de voir qu'en réalité elle pensait exactement la même chose que moi me faisait ressentir une félicité qui me faisait inconsciemment sourire. Il me semblait que tout ce à quoi j'avais aspiré depuis maintenant quelques mois était à portée de main et qu'il suffisait que je dise une parole pour que tout aille bien, enfin... Après un temps je me levais enfin, ne sachant pas ce que j'allais bien pouvoir répondre à ça. Je passais mes mains sur mon visage pour en effacer toute trace d'émotion, je ne voulais pas avoir l'air faible ou quoi que ce soit devant elle ou Jason... M'avançant pour les retrouver je les vis tous les deux à la balançoire, une vision émouvante de ce qu'aurait pu être notre vie Caly et moi avions eu cet enfant à l'époque... La jolie tête blonde de Jason semblait apprécier le traitement et il ne tarderait certainement pas à s'endormir à l'allure où la jeune femme le balançait, ce petit coquin aimait tellement qu'on s'occupe de lui qu'il en redemandait sans cesse mais lorsqu'on savait le prendre, il n y avait plus de doute on pouvait en faire ce qu'on voulait. C'est d'un pas lent que j’atterris juste derrière Calypso qui se retourna au contact de ma main sur son épaule. Je vois que tu sais y faire avec lui. Il y a très peu de gens qu'il ne connaît pas qu'il laisse approcher aussi facilement, d'habitude on l'entendrait à des kilomètres crier après son papa je riais légèrement ébouriffant les cheveux du petit avant de prendre appui sur une des barres métallique de la balançoire pour me donner une contenance. J'ai lu ta lettre lachais-je enfin aussi calmement que possible. J'avoue que je ne sais pas quoi te dire Caly, je suis perdu, un jour tu me fuis le lendemain tu me dis que... tu pourrais m'aimer.. je ne sais plus quoi faire est ce que tu es sûre et certaine cette fois-ci que tu ne vas pas changer d'avis ? J'ai besoin de savoir non pas seulement vis à vis de moi mais aussi de Jason... tu sais qu'il est partie intégrante de ma vie et je ne voudrais pas te l'imposer comme un poids... tu comprends ? Je fixais son regard presque suppliant pour qu'elle dise quelque chose mais rien ne venait, elle semblait être devenue aussi stoïque et surprise que moi lorsque j'ai eu sa lettre entre les mains. Je t'ai rarement vu aussi éloquente dis-je presque en riant pour détendre l'atmosphère comme je pouvais. Je posais une main à l'orée de ses cheveux, ramenant une de ses mèches derrière son oreille pour lui donner confiance, j'espérais qu'elle allait enfin parler et ne plus me laisser bouillir dans ce silence qui n'en finissait plus ! Je la regardais, elle me regardait, seuls les petits cris de Jason qui s'amusait venaient par accout troubler le mutisme dans lequel nous nous trouvions jusqu'à...
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: DREW&&CALYPSO - if I told You ... DREW&&CALYPSO - if I told You ... EmptyVen 23 Déc - 0:59


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    « Est-ce que vous l’avez dit ? « Je t’aime », est ce que vous l’avez dit ? « Je ne veux jamais vivre sans toi... Tu as changé ma vie... » Est ce que vous l’avez dit ? Faire des projets, se fixer un but et travailler pour cela... Mais de temps à autre, on regarde autour de soi parce que c’est ainsi, on ne sera peut-être plus là demain. » Non je n’avais rien fait de tel mais à ma manière, je lui avais prouvé à quel point il était important. Agir au lieu de parler. Berner un agent de l’administration de l’université juste pour ses beaux yeux … Je n’aurai pas accompli un tel acte de folie pour n’importe qui. A vrai dire, pour personne d’autre que lui. Et le voilà qui se foutait royalement de moi. De l’ironie comme je le déteste. Comme si j’avais besoin de ça pour me sentir gênée ! Je le reconnaissais bien là : Rabaisser les autres pour qu’ils voient la débilité de leur action. Typiquement son caractère de connard. Du grand McFendders. Ça va, j’avais bien saisis que mon agissement était disproportionné. « Ce n’est pas drôle. » Je ronchonnais comme une gamine trop fière pour avouer ses torts. Boudeuse, la mine fermée, je sentais que si jamais il continuait en ce sens, nous étions bons pour partir à nouveau dans une énième engeulade. Or, c’est ce que je souhaitais éviter à tout prix. Notre relation avait toujours été des plus instables mais à présent, elle était plus que précaire. Il suffisait d’un rien, d’un minuscule grain de poussière pour que tout explose et que l’on ne puisse plus jamais se parler comme deux adultes. C’est ce que nous étions après tout : des adultes et non plus des gamins qui cherchent à avoir le dernier mot coûte que coûte. Au travers de son visage hermétique, le sigma montrait qu’il n’était nullement impressionné par mes efforts. Je n’en demandais pas tant. Mais un minimum de bonne volonté de sa part n’aurait pas été de refus. Autant lui demander d’aller décrocher la lune. J’avais plus de chance qu’il dise oui à une telle requête. Tout en marchant, je commençais à me dévoiler. Un peu plus à chaque seconde. J’espérais que je le prendrai par les sentiments … Ou bien qu’il me verrait autrement. Apparemment, la réalité était toute autre. Je restée pendue à ses lèvres lorsque son « pourtant » les traversa. Et pourtant quoi ? Pourtant, il était arrivé à un point de non-retour ? Pourtant, il était parvenu à m’oublier plus facilement qu’il ne l’aurait songé ? Je le maudissais de ne pas avoir fini sa phrase. Ce n’était pas bien compliqué de le faire que je sache. J’avais besoin de savoir le fin mot de l’histoire sinon je sombrerai bientôt dans la folie. Il n’avait pas le droit de me faire souffrir ainsi. De me faire tourner en bourrique pour son bon plaisir. Enfin si, peut-être que je l’avais mérité. Mais, c’était sadique et tellement … Enervant. « Te dire quoi ? Te dire que depuis la mort d’Andrew, je n’ai connu aucun contact avec les hommes et que le premier qui me rend fébrile et également celui avec qui j’ai vécu une histoire intense et passionnée ? Te dire que je suis perdue parce que je ne pensais plus être faite pour l’amour, le désir et ces autres stupidités qu’entraînent les sentiments ? Comment étais-je censée t’avouer tout ça sans paraître pitoyable ? » Le volume de ma voix avait augmenté. Peut-être qu’il parvenait à rester calme et serein mais moi je n’en pouvais plus. J’avais besoin de faire sortir tout ce que je retenais en moi sinon nous foncions droit dans le mur. « Tu as ton fils au moins … » Dis-je, une pointe d’amertume dans la voix. Il avait réussi à élever un enfant tandis que j’avais choisi la solution de facilité en avortant de l’enfant que j’aurai pu avoir avec lui quelques années auparavant. Le jeune père avait quelqu’un à qui se rattacher. Je voguais en eaux troubles sans personne pour me rattraper. Même si l’envie me tenaillait, je ne pus oser un sourire en sa direction. Le fait qu’il prenne le temps de parler de lui-même, de sa vie qui était agrémentée d’embûches diverses et variées … Au fond, cela me permettait de garder espoir. Espoir que j’entretins encore un peu lors de la remise de la lettre. C’était quitte ou double. Ça passait ou ça cassait. Pas de milieu. Pour le laisser méditer concernant le fait de l’ouvrir ou non, je suis partie en direction de Jason. Lui au moins ne me jugeait pas. Il était bien trop jeune pour cela et c’était parfait.

    J’étais tellement obnubilée par le petit et concentrée à l’idée qu’il se fasse mal ou qu’il tombe, ce qui sonnerait la fin de ma vie au passage, que je sursautais quand je sentis un poids s’abattre sur mon épaule. Je me tournais vivement pour constater qu’il ne s’agissait que de Drew. Enfin que de lui … Tout est relatif. J’essayais de percevoir un signe quelconque qui pourrait me montrer qu’il était dans des dispositions plus favorables à mon égard mais ses traits ne reflétaient rien. Je ne pouvais discerner s’il était heureux, encore en colère après notre conversation plus ou moins éclairante, mécontent du fait que j’ai pris son fils avec moi pour aller jouer. Je ne savais pas sur quel pied danser tellement je nageais en plein brouillard. Ce qui était certain c’était bien le fait qu’il ne me facilitait pas la vie. A croire qu’il était résolument décidé à me payer au centuple ce qui s’était passé dans la salle de musique. Par chance, il n’eut pas l’air insatisfait de me voir avec Jason sur la balançoire. J’eus même le droit à un sourire. Enfin, techniquement parlant, je crois que le sourire était plutôt destiné au fils mais vu que j’étais proche de lui, je le pris également un peu pour moi. J’avais besoin de mettre un peu de baume à mon cœur et tous les moyens étaient bons pour cela. « Oh tu sais, nous apprenons à nous connaître et Jason et moi nous entendons de mieux en mieux. » Répliquais-je en adressant un clin d’œil au bambin qui venait de me regarder en entendant son prénom sortir d’une bouche féminine. Ses yeux pétillèrent et il frappa dans ses mains, ce qui me fit littéralement craquer. Finalement, ce n’est peut-être pas le père que j’arriverais à séduire aujourd’hui mais bel et bien son enfant qui deviendrait un véritable allié pour moi. Je lui donnais un peu plus d’élan pour qu’il se balance durant quelques minutes. Le temps que son père me chasse définitivement de sa vie. Ou pas. Laissant Jason s’amuser tout en gardant un œil sur lui tout de même, je me rapprochais du jeune en mettant mes mains dans mes poches, un peu penaude. Je n’attendais que la sanction qui tomberait tel un couperet dans un instant relativement bref. A vrai dire, pendant que j’étais avec Jason, je m’étais faite à l’idée de devoir les quitter dès que le sigma réapparaitrait. Toutefois, sa première phrase porta sur un tout autre sujet. Ma lettre. Mince, il l’avait lu. Baissant la tête, je soufflais dans un murmure « Déjà … » J’aurai voulu m’enfoncer six pieds sous terre au lieu de supporter cela. Je pariais qu’il avait trouvé les mots écrits tellement niais qu’il ironiserait bientôt. Je pouvais endurer bien des choses mais la moquerie … Ce serait au-dessus de mes forces. Quelle idée grotesque de la lui avoir donnée. Je me sentais ridicule comme jamais. Immobile, je restais muette. La suite ne tarda pas à arriver. Effectivement, entrer dans la vie de Drew signifiait entrer dans la vie de son fils par la même occasion. Et ceci pouvait être déstabilisant, je le concevais. Cependant, je n’avais pas agi à la légère. J’avais pesé le pour et le contre et ce pendant des jours entiers à ruminer. Relevant les yeux vers lui, je repris du poil de la bête et j’affirmais plus fermement. « Tu crois que je n’ai pas réfléchi ? Tu crois que si j’ai risqué ma vie aujourd’hui avec toi au volant, si j’ai tout fait pour savoir où tu habitais, si je me suis humiliée au travers d’une lettre, c’est pour mieux partir demain ? Je suis là à te supplier de toutes les manières qui existent pour que tu me pardonnes. Que puis-je faire pour que tu croies à ma sincérité ? » J’avais terminé ma tirade sur un ton qui oscillait entre désespoir et résignation de le voir aussi fermé. Sa main frôla mes cheveux et rien qu’avec ce geste, je repris un tant soit peu espoir. Les cris de Jason me firent tourner la tête vers lui. La balançoire était à présent à l’arrêt et ce petit bonhomme semblait s’ennuyer. Je suis donc allée le chercher. Une fois détaché, je le pris dans mes bras pour le ramener à son père. Déposant un léger baiser sur son front, je repris le plus honnêtement du monde. « Je ne veux pas que Jason souffre. Je ne veux pas m’imposer non plus auprès de lui. Sache qu’il n’est pas un poids. » Par contre, moi je pourrai en être un pour la famille vu mon passé. En effet, mon « implication » plus ou moins grande dans la morte d’Andrew n’était pas le seul fardeau que je portais. Il était également en droit de savoir où j’avais passé l’année précédente. Et on était bien loin de tous les clichés de filles à papa qui se prennent une année sabbatique juste pour leur plaisir ou pour visiter du pays. C’était même le contraire. Je n’avais strictement rien visité si ce n’est le centre dans lequel on m’avait placé. J’avais déambulé dans ce dernier durant des mois et à force, je l’avais connu en long, en large et en travers. « Il faut que je t’avoue encore un dernier point … » Dis-je mon malaise revenant en force. Décidément, Drew allait devoir avoir le cœur bien accroché aujourd’hui avec tout mon déballage de vie. Mes lèvres étaient sèches et après les avoir humecté, je repris doucement. « Je ne suis pas ici par hasard. Berkeley est en quelque sorte ma dernière chance. Cela fait à peine six mois que je suis sortie de … Hmm, de cure. Je me suis plongée dans la drogue. Quand on était jeunes, on fumait deux pétards et c’était le bout du monde mais là … C’était un tout autre univers. Je suis en phase où je me stabilise mais je comprendrai que tu ne veuilles pas que je vois Jason, que l’on se voit … bref, que je sois dans les parages. » Comme s’il avait tout assimilé de ce que je venais de raconter, Jason nicha sa petite tête au creux de mon cou comme pour me réconforter. Bouleversée par un élan de tendresse aussi soudain qu’énorme, je posais ma joue au sommet de son crâne. Je regardais Drew en essayant de deviner ce qui pourrait bien se produire dans les prochaines minutes. J’avais peut-être poussé le bouchon un peu trop loin. Tout lui révéler la même journée … C’était trop, beaucoup trop. « Finalement, c’est moi qui suis un poids … » Je l’admettais sans aucune pudeur. La seule qui avait un passé aussi lourd que certains mecs en taule, c’était moi. La question qui demeurait en suspens : Qu’adviendrait-il de nous par la suite ? Je l’avais quasiment supplié une fois, je ne recommencerai pas. S’il me choisissait, il me prenait avec mes qualités et mes – très nombreux – défauts. Avec ma vie antérieure chaotique. S’il me chassait … Alors tout était fini.

    Meredith Grey a dit à son docteur Mamour : « J’ai menti, ce n’est pas vrai, notre histoire n’est pas encore terminée. Je ne veux pas, je ne veux pas et c’est humiliant parce que je suis là à supplier. Ton choix est très simple. C’est elle ou moi. Et je suis sûre qu’elle est vraiment super. Mais Derek, je t’aime vraiment. Tu sais, vraiment, vraiment au point de prétendre adorer ton genre de musique, te laisser manger la dernière part de gâteau, tenir une radio à côté de mes oreilles en chantant sous tes fenêtres... Malheureusement ce qui fait que je te déteste fait que je t’aime aussi. Alors prends-moi. Choisis-moi. Aimes moi... » Calypso Hell Brightside a menti également, a supplié avec désespoir et rage de vaincre. Reste à savoir si l’histoire se termine ici ou se poursuit encore …


EDIT : Janny aime la citation de sa meredith :plop:
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MessageSujet: Re: DREW&&CALYPSO - if I told You ... DREW&&CALYPSO - if I told You ... EmptyMar 27 Déc - 4:05


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    Elle avait tort de ne pas prendre à la dérision sa réaction puérile de jeune fille éperdument amoureuse. Elle me rappelait un peu les filles de romans telles que madame Bovary ou la Princesse de Clèves, qui faisaient tout pour réussir à repousser leurs sentiments même si au final, elle n'avait qu'à se résigner au fait qu'ils étaient partie prenante de leurs coeurs et de leurs âmes et qu'elle ne pouvaient faire autrement que de les suivre au possible ! Calypso m'avait attendrit, elle aurait pu obtenir beaucoup de moi comme rien du tout car mon humeur était changeante au fur et à mesure que je la regardais, un moment elle m'inspirais sympathie et amour et la seconde suivant je me souvenais de l'affront qu'elle m'avait fait quelques jours en arrière ce qui me ramenait à mon visage d'austérité qui, elle le savait, ne laisserait rien passer d'autre que du mépris et de la haine, enrobés dans un cocon de plénitude presque inquiétante que je portais à merveille sur mon minois de jeune premier anglais. Je savais qu'elle n'attendais qu'une seule chose c'était que je craque, que je laisse ne serais-ce qu'une seule petite émotion traverser ma forteresse de solitude afin qu'elle soit enfin rassurée et fixée sur mes intentions mais je ne pouvais pas décemment lui laisser ce plaisir, pas après ce qu'elle avait osé me faire à moi, Drew Léonard Mcfendders ! Oui j'étais fier et oui j'avais un ego surdimensioné mais on ne me présentait plus après tant d'année à Berkeley, les gens me connaissaient pour la plupart, je parle des anciens bien sur. En effet, après une déclaration officielle, une balle perdue prise dans l'épaule et une balle gentiment distribuée par mes soins, j'étais comme qui dirait un des meubles de cette institution et même si je n'avais pas des résultats mirobolants, il était tout de même impensable que je sorte de là sans une mention accotant mes prénoms et noms de famille. On ne dirait pas mais l'honneur de la famille reposait toujours sur moi, même si mon père avait depuis longtemps abandonné ses idées de contrôler ma vie ayant vu défiler, un mariage, un enfant et des dépenses outrancière il avait enfin accepté de me laisser me débrouiller comme le l'entendait ce qui n'était qu'une libération pour moi. L'ironie dans tout cela c'était surtout qu'il ne s'était jamais occupé de moi auparavant et qu'aujourd'hui, étant son héritier favoris il prenait à coeur le fait que je réussisse mes études, ma vie, alors que si je n'avais pas été ce mec qui suivait ses ordres comme un petit chien auparavant, il m'aurait laissé tranquille bien avant... enfin il n'était plus temps de penser au passé, aujourd'hui j'avais peut-être l'occasion de reformer la famille que j'avais perdu depuis l'âge de 10 ans. Oui enfin peut-on réellement appeler ça une famille ? Un père absent, une mère qui vous refile à la nounou dès que possible ce n'était pas la vie rêvée pour un petit garçon même si l'argent était là l'amour était bel et bien enfoui quelque part, mais certainement pas dans le coeur de mes parents. Devant le visage de Calypso, je ne pouvais m'empêcher de sourire intérieurement, elle avait cette candeur et cette innocence dans le regard qui me laissait tel un glaçon en plein soleil, cependant l'écouter s'excuser pour une fois ne me faisait pas de mal, au contraire c'est pourquoi je ne laissait pour l'instant nullement penser que je lui avais déja tout pardonné.
    Et voila qu'elle s'emportait à nouveau dans une vague de questions, elle cherchait simplement une excuse oui une pauvre excuse pour essayer d'expliquer son comportement inqualifiable de la dernière fois, sauf que ça ne prenait pas ! Je n'étais pas dupe, elle avait fait un choix, le choix de me laisser seul, démuni et sans amour alors qu'elle aurait tout à fait pu me dire ce qu'elle ressentait vraiment, je l'avais perçu à la minute où nous nous étions revus, je lui faisais encore de l'effet, c'était évident il aurait fallut être aveugle pour ne pas le voir mais me blesser à ce point dans un orgueil que j'avais trop mal placé avait été une de ses erreurs les plus importantes. Oui Caly, tu aurais pu, tu aurais du me dire tout ça, tu crois que le fait d'avoir reporté ces révélations d'une semaine te rend peut-être moins pitoyable ? Et encore ça c'est ta version des faits parce que moi tout ce que j'y vois c'est de l'honnêteté, j'aurais pu t'aimer à la seconde où tu m'aurais dit ça tu sais... je n'en demandais ni trop, ni trop peu tout ce que je voulais de ta part c'était savoir que je comptais pour toi, que j'avais raison de me battre et que nous oui NOUS avions encore un sens voila tout ! j'avais légèrement perdu le ton calme et serein que j'adoptais depuis maintenant un bon moment mais il m'était impossible de rester impassible face à de telles idioties qui sortaient de sa bouche plus vite qu'un éclair ne venait frapper le toit d'une maison. Je ne relavais pas la fin de sa phrase, elle se sentais en réalité très seule et je pouvais le comprendre, mais elle n'avait pas à ramener toute la colère qu'elle éprouvait sur mon dos pour cette simple raison ! Je n'étais le bouc émissaire qu'elle pouvait avoir comme amant une soirée et punching ball la journée histoire de jouer, non moi ce que je voulais c'était quelque chose de sérieux, de bien rodé et pas une simple machine rouillée qui s'effriterait jusqu'à mourir avec le temps... je pouvais lui offrir ce fils que nous avions raté l'occasion d'avoir auparavant, d'ailleurs je pouvais lui donner tout ce qu'elle voulait, j'avais l'argent pour, mais je savais que pour elle les choses matérielles n'avaient aucune importance, elle ne me voulait pas pour mon argent, elle avait appris à m'aime moi, Drew Mcfendders pour ce que j'étais et je ne pouvais m'en plaindre aucunement.

    Voir la jeune femme avec Jason devant la balançoire m'avait fait ouvrir les yeux, elle était le genre de femme que je voulais pour lui, le genre de mère devrais-je dire, oui elle était douce et attentionnée, et même si elle faisait tout pour le cacher elle avait cette âme de mère nourricière qui ne pourrait s'empêcher de câliner et de gâter ce petit bout qui ne demandait qu'à être aimé. Jason avait déja deux ans et il avait besoin de deux parents, deux piliers pour s'épanouir même si j'avais toujours pensé que son père lui suffirait, je me leurrais voila tout. Calypso était mignonne dans cette lumière et ce sourire sur ses lèvres aurait redonné la joie au plus aigri des pingre. Je m'approchais d'eux jusqu'à me laisser un temps avant de parler, j'étais accoudé près de l'alpha qui me scrutait du coin de l'oeil guettant la moindre réaction à la lettre qu'elle venait de me donner, peut-être même espérant que je ne l'avais pas lu mais... je n'avais pu m'empêcher de feuilleter le manuscrit pour m’apercevoir qu'elle était une grande poète dans l'âme. Ses mots étaient éparpillés au fil de sa pensée comme un véritable brouillon mais ils étaient encore plus mélangés dans ma tête qui venait à peine d'assimiler le fait qu'elle tenait autant à moi, qu'elle pensait à moi en ces termes. Lorsqu'elle m'informa humblement que elle et Jason faisaient connaissance, je hochais la tête en signe d'intérêt, sans plus même si dans ma poitrine mon coeur faisait des bonds. Je vois ça, tu l'aimes bien Calypso, hein tu l'aimes bien ? je disais cela en m'accroupissant devant le petit siège dans lequel se trouvait mon fils tout en jouant avec ses petites mains. Il gazouillait en signe d'acquiescement, je pris le temps de me relever avant de revenir face à la jeune femme, j'abordais immédiatement le sujet sensible de sa fameuse lettre. Elle semblait un peu déstabilisée de savoir que je l'avais déja ouverte et lue. Je la rassurais immédiatement en lui disant que je comprenais tout à fait mais que j'étais toujours partagé, je ne savais pas comment savoir si elle était sincère avec moi, j'avais perdu confiance l'autre jour dans la salle de musique et me faire prendre pour une poire une deuxième fois était une option impossible pour moi. Elle avait beau me demander ce qu'elle pourrait faire pour que je la crois enfin sérieuse avec moi, je ne le savais pas, quelque chose s'était brisé et il allait falloir surement un peu de temps pour que le doute s'envole mais je pensais pouvoir facilement le gérer tant qu'elle ne me quittait plus. Ces journées sans elle m'avaient complètement meurtries et je ne pouvais simplement pas concevoir une minute de plus sans pouvoir sentir son parfum si délicat et pouvoir plonger mes yeux noisettes dans son océan qui me fixait si tristement. J'insistais bien sur le fait qu'elle n'aurait que plus de responsabilité car ce n'est pas un simple couple que nous pourrions former mais une famille ne l'oublions pas. Je lui souriais maintenant, j'étais redevenu came et la sérénité que je lui tendait allait très certainement durer maintenant que nous avions mis les choses à plat. Ma méfiance était presque envolée mais malgré tout subsistait cette petite part d'incertitude en moi. Je te crois... je ne veux plus qu'on joue au chat et à la souris, j'ai compris... oui lorsque je t'ai vu débouler devant chez moi, monter dans ma voiture je n'avais pas vraiment saisi que ce serait le moment où je retomberai réellement amoureux de toi. Je croyais pourtant avoir retrouvé les sentiments d'antan la dernière fois mais en fait... c'est aujourd'hui et seulement aujourd'hui que je peux affirmer Calypso Brightside que je t'aime... A nouveau je laissais tomber les barrières et m'ouvrais à elle, je lui disais simplement mon ressenti sur la journée qui se déroulait car je n'aimais pas les faux semblants, j'avais pris conscience d'une chose et elle était complètement en droit de le savoir, lui cacher aurait été malhonnête et une relation se doit d'être basée sur la confiance d'où notre séance confidence qui s’éternisait maintenant depuis une bonne demi-heure. Une fois encore elle avait une nouvelle chose à m'apprendre, je commençais légèrement à avoir peur moi qui croyait tout connaître d'elle j'en avais appris plus sur sa vie ces derniers temps que depuis tout le temps où nous nous étions fréquenté en France. Je la regardais lui prenant la main et l'invitant à continuer sur sa lancée, je n'avais osé faire un pas vers elle pour l'embrasser après ma pudique déclaration d'amour, je la laissais continuer tout en maintenant sa main dans la mienne, nos regards se cherchaient, nos lèvres n'avaient qu'une envie c'était de s'épouser et d'entrer dans une folle valse à n'en plus finir mais il faudrait pour cela encore attendre un moment. J'écoutais attentivement son discours et non loin d'être étonné de ses problèmes suite à la mort d'Andrew, je ne pouvais pas la blâmer d'avoir cru que la drogue la rendrait peut-être moins triste ou quelque chose dans ce goût là car après tout j'avais moi aussi mes petits secrets, il faudrait bien que j'en parle un jour ou l'autre et Calypso m'en donnait réellement l'occasion. Tu sais je ne peux pas t'en vouloir, je ne voudrais pas que les erreurs du passé entachent notre relation car après tout, nous en avons tous fait, il est temps de repartir du bon pied, repartir de zéro ne pourra qu'être bénéfique pour nous, nous avons vécu pas mal d’évènements traumatisants c'est excusable... je marquais une pause avant de reprendre levant la tête que j'avais baissé le temps de mon petit discours. Tu sais moi même, à noël dernier j'ai faillis mettre fin à mes jours lorsque mon ex m'a quitté, j'ai fais une dépression j'ai complètement pété les plombs, heureusement je me suis repris à temps, je ne pouvais pas penser uniquement à ma petite personne alors que j'avais ce petit ange à élever... je sais ça peut paraître bizarre qu'un mec qui semble avoir tout ce dont on peut rêver dans la vie veuille y mettre fin et pourtant... Je caressais doucement la joue de la jeune femme qui semblait pouvoir me comprendre mieux que personne. Tu vois quand je te dis qu'on est sur la même longueur d'onde toi et moi, toi tu te bousille le nez à coup de coc' quand moi je m'apprêtais à me mettre une balle dans la tête, deux tarés ensemble ça ne peut que marcher ! je riais, oui je riais enfin gaiement, j'essayais de redétendre l'atmosphère qui avait atteint un paroxysme de tension de toutes sortes qui ne semblaient pas vouloir s'apaiser. Ah et dernière chose, tu ne seras jamais un poids pour moi, au contraire tu es plutôt celle qui m'ôte le pire des poids du monde, juste ici. Je posais sa main tout contre mon coeur, enfin après tout ce temps j'allais pouvoir l'embrasser, je ne voulais plus attendre d'ailleurs à quoi ça servirait d'attendre plus longtemps ! J'approchais doucement son menton du mien et dans un élan posais mes lèvres tout contre les siennes avant de l'enlacer. Je me sentais tellement bien, je ne pouvais décrire la sensation que cela me procurait tant j'étais ailleurs, complètement déconnecté de la réalité et du monde tandis que j'étais là, Calypso blottie dans mes bras. Nous venions de sceller ce qui serait peut-être l'aube d'un avenir propice à l'amour pour nous deux... mais comme chacun sait, l'amour peut-être comparé à un jeu de hasard, on ne sait jamais sur quoi on tombera, il faut simplement être patient et se laisser aller, nous verrons bien. Jason nous sortis de notre torpeur, c'est comme anesthésiés que nous nous éloignions doucement au rythme des cris de l'enfant, je le repris dans mes bras pour le rassurer, fixant Calypso du regard j'attendais, un mot un geste, oui j'attendais.

    "Est ce que vous l’avez dit ? « Je t’aime », est ce que vous l’avez dit ? « Je ne veux jamais vivre sans toi... Tu as changé ma vie... » Est ce que vous l’avez dit ? Faire des projets, se fixer un but et travailler pour cela... Mais de temps à autre, on regarde autour de soi parce que c’est ainsi, on ne sera peut-être plus là demain."


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Zachariah La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: DREW&&CALYPSO - if I told You ... DREW&&CALYPSO - if I told You ... EmptyLun 2 Jan - 22:50


    [center]Drew && Calypso
    « Intimité, un mot de huit lettres pour dire : Voici mon cœur et mon âme, tu peux les mettre en pièce si tu veux. »




    « Ça t'est déjà arrivé de te réveiller au milieu d'un super rêve, et de vouloir te rendormir ? Ou d'avoir un gros rhume, et de t'en vouloir parce que la veille tu n'appréciais pas la chance que tu avais de pas être malade ? C'est exactement ce que je ressens. J'ai qu'une envie, c'est que tout redevienne comme avant. » Que tout redevienne comme avant … Pure utopie. Il n’y avait qu’à voir le visage fermé de Drew pour comprendre qu’il était pratiquement impossible à cent pour cent que tout redevienne comme avant. Enfin, c’est surtout le passage où je m’étais enfuie de la salle de musique qu’il fallait effacer. Sans cette erreur de ma part, nous n’en serions pas là. Je ne serai pas présente dans un parc où je n’avais pas ma place. Je ne serai pas en train de me faire un sang d’encre en me demandant si oui ou non, il daignerait me pardonner à un moment. Bref, ma vie serait tellement plus facile si la rencontre de la semaine passée n’avait pas eu lieu. Seulement, le si de ma phrase était de trop. Parce qu’avec ce tout petit mot de deux lettres, on pourrait refaire la terre entière. Si je n’étais pas tombée enceinte lors de notre été français, si au contraire je n’avais pas avorté, si je n’étais pas partie … Autant d’hypothèses qui auraient radicalement modifié nos existences respectives. Mais ressasser le passé ne sert à rien. A part à remuer le couteau dans la plaie. De plus, si je n’avais pas envie que le présent m’échappe à nouveau, je ferai mieux de me concentrer dessus plutôt que de revivre des instants d’un passé perdu à tout jamais. Je pouvais encore faire évoluer le présent et par conséquence mon avenir. C’était bien pour cela que j’étais venue aujourd’hui. Faire des efforts envers le jeune homme pour qu’il assimile enfin que me foutre de lui ne faisait pas partie de mes buts. Je me tenais devant lui, repentante de mes actes. Je transpirais la sincérité et l’angoisse de me faire rejeter comme une malpropre. Et lui … Lui, il faisait office de statue grecque. Aussi imposant, fier et majestueux, je le regardais avec des yeux de petites filles. Pas de quoi l’émotionner pour autant. Et à force de se montrer si détaché de la situation, si froid alors que je luttais contre moi-même pour m’excuser, je sentis que mon calme se réduisait considérablement. Être bonne d’accord mais l’adage « trop bonne, trop conne » ne s’appliquait certainement pas à Calypso Hell Brightside. A quoi pensait-il arriver ? A me voir baisser les yeux et être la petite femme parfaitement soumise ? Beurk, jamais de la vie. S’il avait oublié de quel bois je me chauffe, j’allais le lui remémorer et sans tarder. Une grimace d’exaspération prit place sur mon faciès à l’entente de ses mots. Il savait y faire dès qu’il s’agissait de blesser les autres. Le fixant tout en fronçant les sourcils, j’avais sans doute l’air d’une guerrière qui s’apprêtait à livrer bataille. « Tu veux avoir une révélation ? Je ne suis pas parfaite ! J’ai fait une erreur en me taisant l’autre jour, je l’admets. Tu comptes être assez mature pour passer au-dessus ou rester buté en me crachant ton mépris au visage ? Dis-le Léonard, allez ! » Le ton venait de monter d’un nouveau cran. Comme à chaque fois que j’étais énervée, je sortais son deuxième prénom. C’était un signe qui lui prouvait que son comportement me faisait bouillir intérieurement. Il devait en être fier car il avait la maîtrise de ses sentiments et de ses pulsions lui. Tandis que moi … J’avais tendance à toujours réagir un peu excessivement quand je sentais que je perdais le contrôle. Dégoutée par la tournure que prenaient nos retrouvailles, je baissais la tête vers le sol pour le contempler avec attention. Depuis plus d’une semaine, je m’étais imaginée plusieurs scénarios de rencontres possibles dans ma tête mais celui qui était en train de se produire n’en faisait clairement pas parti. La fin de son monologue me laissait un arrière-goût amer dans la bouche. Comme si je n’avais pas pensé à un nous … Comme si la dernière des idiotes qui ne réfléchit pas avant d’agir. En guise de défi, je relevais la tête et mes mains vinrent se plaquer contre les joues du sigma. Aucun moyen pour lui de s’échapper. Les yeux dans les yeux. Ces derniers sont le reflet de notre âme, ils ne peuvent pas mentir. S’il souhaitait de l’honnêteté, monsieur serait servi d’ici peu. Approchant mon visage au plus près du sien, je me suis arrêtée à quelques centimètres de lui. « Regarde-moi et ose me dire que tu ne savais pas à quel point tu comptais pour moi. Tu as toujours compté et tu l’as toujours su … » Allez, regarde au fond de mes prunelles et réagis bon sang ! Autrefois, nous n’avions pas besoin de parler pour nous comprendre. Un seul regard et tout était dit. Alors avec un peu de chance, cette faculté que nous avions ne s’était pas éteinte, et ce même quelques années plus tard. Néanmoins, las de devoir toujours me bagarrer, je le libérais de mon emprise en laissant retomber mes bras le long de mon corps. Je me retins de soupirer, ne souhaitant pas aggraver davantage mon cas. Puis, je partis rejoindre son fils, avec l’espoir qu’il ne m’éconduise pas comme son père.

    « Quand je me suis senti tombé ce soir j'ai eu peur. J'étais même terrifié. C'est à toi que je pensais. A ce moment-là. Je me suis juré que si je réussissais à me relever, je viendrais te voir, et je te dirais que j'ai besoin de toi, et que je veux être avec toi, et que rien d'autre n'a d'importance. » J’avais besoin de lui, il le savait j’en étais certaine. Je voulais être avec lui. Cependant, à cause d’un ressentiment trop fort de sa part, nous étions en train de provoquer notre propre perte …

    Passer du temps avec Jason me faisait prendre conscience que mon avortement avait été une grossière erreur. Avec le recul, je voyais les choses différemment. A quinze ans, j’avais surtout vu le côté « je ne pourrai plus jamais profiter de ma vie », à présent, j’avais terminé ma crise d’adolescence. Plus je le lançais vers le haut et plus ce petit bonhomme riait. Evidemment, il n’en fallait pas plus pour qu’un sourire naisse sur mes lèvres. Avec les enfants, tout était tellement plus simple. Il n’y avait pas de chichis, pas de faux semblants et encore moins de mensonges. Le monde des adultes était à l’opposé du leur et j’étais encore bien trop fragile pour évoluer parmi les requins qu’étaient et sont actuellement encore les personnes responsables et mûres. M’occuper d’un être qui ne connait que l’insouciance me convenait à la perfection. Ce moment de légèreté se tarit quelque peu dès l’instant où Drew refit surface dans mon champ de vision. Je tentais une vague approche en arguant le fait que Jason et moi étions en pleine découverte de l’un sur l’autre. A son haussement d’épaules, une expression triste passa sur mon visage. Mais je l’effaçais au plus vite pour reprendre une apparence un peu plus neutre. Peut-être prenait-il mal le fait que je m’amuse avec son fils alors que je n’avais strictement aucun droit sur lui. Je le laissais lui parler, me reculant d’un pas en arrière. J’étais totalement étrangère à cette scène et même si je n’osais pas l’admettre, c’était un crève-cœur d’être rejetée – intentionnellement ou pas – de cette façon. Drew finit par me rejoindre. Engager la conversation était au-dessus de mes forces. J’avais déjà fait beaucoup et là, je me sentais vidée. Je n’avais qu’une hâte : Que je sache où il en était lui par rapport à notre discussion. Il ne tarda pas à mettre la lettre sur le tapis, ce qui m’embarrassa et m’agaça à la fois. Et puis, finalement les mots que je ne croyais jamais entendre franchirent la barrière que représentaient ses lèvres. Mes yeux s’agrandirent sous l’effet du choc et je ne pus que bredouiller. « Tu m’aimes ? Tu as confiance en moi ? Vraiment ? » J’aurai pu terminer par un « pince-moi parce que je crois que je suis en plein rêve » mais les clichés ne sont pas trop ma tasse de thé. A la place, je lui offris un sourire resplendissant. Je crois qu’avec mes yeux pétillants, ils étaient la preuve de mon bonheur. Comme par magie, le poids que je ressentais depuis des jours venait de disparaître. « J’ai eu peur que tu ne me pardonnes pas. J’ai eu peur de te perdre … Pour toujours. » Murmurais-je. Son « je t’aime » me laissait quelque peu pantoise. Dévoiler mes sentiments n’était franchement pas ma qualité principale. Je n’avais d’ailleurs dit prononcer ces trois mots pour qui que ce soit. Le soir où j’avais voulu les dire à Andrew, il était mort … Et depuis, je m’étais jurée de ne pas les déclarer. Je me sentais mal à l’aise vis-à-vis de lui car j’avais cette envie au plus profond de moi mais le courage me manquait. Comment lui expliquer ? Je ne voulais pas lui faire de peine et qu’il pense que ce n’était pas réciproque. « Je tiens énormément à toi, je … » Non, ce n’était pas aujourd’hui qu’un je t’aime sortirait de ma bouche. Pour compenser – si cela était possible – j’avais accentué mon « énormément » mais en comparaison à un je t’aime en bonne et due forme, ce n’était rien du tout. Confuse, je me mordis la lèvre inférieure. Le jeune homme m’écouta lui parler de mes problèmes avec la drogue. M’avoir auprès d’un enfant pouvait être dangereux et je n’étais pas sûre que le sigma veuille prendre ce risque. Toutefois son monologue me rassura et ma bouche s’ouvrit pour former un magnifique O stupéfait quand il m’annonça qu’il avait failli mettre fin à ses jours. Rien que le fait de l’imaginer en tentant de mettre fin à ses jours, je sentis mon cœur manquer un battement. Mes doigts entrelacèrent les siens plus fortement. J’étais mieux placée que quiconque pour savoir que ce genre de déclaration était dure à avouer alors je ne l’interrompis pas. A la fin de son discours, je voulais parler. Trouver quelque chose à dire pour le réconforter. Cependant, je n’eus pas le temps. L’embrasser. Encore et encore. Activité beaucoup plus intéressante que la parlotte que l’on peut faire. Je me suis collée contre lui tout en faisant attention à l’enfant qui se trouvait coincé entre nous. A part cela, plus rien ne comptait. Tout ce qui m’importait c’était d’être avec lui, dans ses bras, de sentir la chaleur de ses muscles m’entourant comme une enveloppe protectrice. L'amour se traduit aussi par des symptômes de manque lorsque l'être cher est absent. Je pouvais d’ores et déjà avoir la certitude que l’état de manque que j’avais subit ces derniers était bel et bien dû à cette amour. Alors que je m’étais promis de demeurer seule et emmurée dans ma forteresse que j’avais forgé autour de moi, il était apparu comme la lumière en plein milieu de la nuit. Et moi, Calypso Hell Brightside, j’en étais tombée désespérément amoureuse. La fin de cette étreinte arriva beaucoup trop vite à mon goût mais nous n’avions d’autre choix que celui de nous séparer. Jason venait de nous rappeler à l’ordre. Il partit dans les bras de son père et de les voir ainsi tous les deux m’émue plus que je ne l’aurais cru. Je sentais bien que c’était à moi de prendre la parole. Drew était sur le qui-vive. Il attendait que je me prononce par rapport à son allocution précédente. Laissant mes doigts se balader sur son torse – enfin plutôt sa veste – je lui souris avant de déclarer le plus sérieusement du monde. « Je ne veux plus que tu songes à tes actes antérieures. J’ai envie de me reconstruire, de revivre normalement. Et j’ai besoin de toi pour y arriver. Parce que malgré toutes les inepties que j’ai pu te sortir … Tu es le seul qui parvient à me rendre heureuse. » Et ça mérite d’être souligné vu mon comportement avec les êtres humains en général. « Je veux être avec vous … Si Jason veut bien de moi. » Se faire accepter par un enfant pour un tour de balançoire est aisé. Se faire accepter par un enfant pour une durée un peu plus longue l’est déjà beaucoup moins. Fébrilement, je regardais la bouille de cet enfant qui avait sans le savoir mon destin entre ses mains.


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MessageSujet: Re: DREW&&CALYPSO - if I told You ... DREW&&CALYPSO - if I told You ... EmptyVen 13 Jan - 5:40

    Le problème avec Calypso c'est qu'elle avait peur. Peur d'elle-même, de ses sentiments et peur des autres. Elle ne voulait plus souffrir je pouvais tout à fait le concevoir, et me repousser était pour elle la chose la plus sage et réfléchie à faire mais si seulement tout était si simple. A ma façon, je représentais un idéal qu'elle ne pouvait ni ne s'imaginait avoir le droit d'atteindre, j'étais un homme, qui promettait de lui apporter bonheur et sérénité, deux choses qu'elle ne s'autorisait même plus à envisager dans sa vie après ce drame qui l'avait terrassée il y a quelques temps maintenant. Evidemment que je savais que je comptais pour elle, je l'avais su à la seconde où nous nous étions retrouvés, le malaise que je voyais dans ses yeux était un véritable livre ouvert pour moi qui l'avait connu il y a si longtemps. J'avais appris à déceler les moindres petites manière de la brune aux yeux d'opale, ses sourires, ses gestes me parlaient comme si nous ne nous étions jamais quitté, nous étions fait pour être ensemble il nous avait seulement fallut un peu de temps pour le réaliser voila tout. Je ne voulais pas avouer qu'elle pouvait être pardonnable pour m'avoir lâché comme elle l'avait fait la dernière fois malgré tout, fierté oblige ! Il ne fallait pas non plus l'habituer à être trop doux et naïf car il suffit d'une fois pour qu'une fille se mette à penser follement qu'elle prenait le pouvoir sur vous... comme si c'était possible, après tout j'étais celui qui était en position de force dans notre relation, et pas parce que j'étais l'homme et elle la femme, mais parce que j'étais celui qui tenait le plus à elle clairement. Oui c'était moi qui avait fait le premier pas, qui m'était creusé la tête pour la faire venir dans cette salle de musique et qui avait ouvert son coeur à une fille dont le mépris mêlé à une passion profonde à mon égard, semblait sans bornes ! J'en avais assez de cette relation qui n'allait que dans un sens, j'étais le seul à faire des efforts et aujourd'hui que Caly avait décidé de monter dans ma voiture, de m'imposer le fait de l'écouter, je devrais saluer ce geste comme quelque chose d'exceptionnel ? C'était la moindre des choses qu'à son tour elle me montre que je n'étais pas qu'un mec parmi les autres, je ne supportais pas qu'on se fiche de moi, j'étais un mec très orgueilleux et elle le savait très bien, je ne laissais passer que très rarement les comportements qui me déplaisaient ! C'était surement pour ça, qu'elle n'avait pas trouvé d'autre moyen de m'approcher qu'en m'y forçant. J'aimais cette prise de risque qu'elle avait faite en venant me voir, je me rendais enfin compte que quelque chose était possible entre nous et que envers et contre tout, peut-être oui, peut-être que nous étions prêts pour une relation plus poussée. Je soupirais avant de lui répondre car tout cela me semblait si évident que j'étais presque blasé. Tu sais Caly, j'ai su à la minute où tu m'as reconnu que tu ressentait encore quelque chose pour moi, sinon je n'aurais pas insisté à ce point là pour te récupérer. je la regardais avec un petit sourire sur les lèvres qui ne venait que renforcer le fait que une fois de plus je me moquais gentiment de sa personne et de sa naïveté parfois frappante.

    Lorsque j'étais revenu après avoir lu la lettre de Caly je ne m'étais pas tout de suite fixé sur ce que je devais lui répondre ou non, à vrai dire je ne savais même pas si je devais plutôt en pleurer ou si je devais me mettre en colère qu'elle ait attendu autant de temps pour me dire tout ça, elle m'avait coupé l'herbe sous le pied et je manquais presque d'air rien qu'à l'idée de voir à nouveau son visage face au mien, ne sachant même pas si je finirais par ouvrir la bouche pour en laisser sortir le plus petit son. Calypso m'avais complètement chamboulé et le fait de la voir s'amuser avec mon fils n'arrangeait rien, elle avait l'air de l'apprécier, presque autant que moi je l'appréciait elle... si elle savait à quel point j'étais fier de pouvoir dire que je la côtoyais, que j'avais même une chance de pouvoir être vu en public à ses côtés. Elle avait toujours pour moi représenté l'archétype de la femme forte, indépendante et c'était ce que je voulais moi dans le fond, derrière ce côté macho qui voit bien sa femme aux fourneaux et à s'occuper des enfants, j'avais envie d'être contredit, qu'on se dispute toujours pour rien que ce soit pour savoir qui prendra la clio et qui prendra l'audi ce jour là pour aller travailler ou même pour le dîner du soir... elle me rendait complètement dingue, dans tous les sens du terme car elle avait ce visage d'ange qui me donnait envie d'elle à chaque minute où mes yeux venaient se poser dessus et aussi cette fougue dans le regard et les paroles qui m'attirait et attisait ma curiosité au plus haut point depuis toujours. Comment une fille aussi frêle pouvait avoir un tel tempérament, une telle flamme qui brûlait en elle ? C'est un mystère que je ne pourrai sans doute jamais résoudre et c'était même mieux ainsi à vrai dire, j'aimais cette part cachée qu'il y avait dans notre relation, car même si nous nous insultions à tout bout de champs, c'était notre façon bien à nous de nous dire que nous nous aimions. J'avais préféré adopter cette fois un ton radical et appuyé en lui déclarant mon amour, je pesait et pensait chacun de mes mots et je ne voulait plus revenir en arrière, pas maintenant. J'attendais la sanction avec impatience, allait-elle accepter mon amour ? La dernière fois c'est à ce moment précis qu'elle m'avait complètement laissé tomber pour me mettre le râteau du siècle et partir en courant, je n'étais pas très fan à l'idée de retenter l'expérience. Étrangement, elle avait plutôt bien pris la nouvelle de mon amour pour elle, je ne savais pas si j'avais bien entendu et pourtant, elle était là à limite me jouer une scène niaise que je n'avais vu que trop de fois dans des films ou séries à l'eau de rose. C'est tout de même mieux quand ça vous arrive à vous. Oui vraiment... à vrai dire j'ai toujours su que je pourrais compter sur toi, je n'ai jamais eu de doute sur la confiance que je pouvais t'accorder c'est juste que... j'étais trop buté pour pouvoir te dire que je te pardonnais tout alors que ma tête me disait que je devais te rendre au centuple la peine que tu m'avais faite la bas dans la salle de musique. Je ne m'attendais pas cependant à ce qu'elle me dise qu'elle m'aimait même si ça aurait été forcément le summum de mon bonheur, ce n'était pas une option c'était trop frais et la connaissant il allait falloir du temps avant qu'elle n'extériorise complètement ce qu'elle ressentait pour moi, ou du moins ce que je percevais comme sentiment venant de sa part, car même si c'était dur à voir, j'avais l'impression qu'elle pourrait même m'aimer au delà de mon propre amour, ce qui me faisait très peur au final. Je posais un doigt sur sa bouche, lui permettant de ne pas terminer cette phrase qui lui semblait impossible à dire. Chut, viens là, je veux qu'on prenne notre temps tous les deux, je ne veux pas précipiter les choses et risquer de gâcher ce qui pourrait être la plus belle histoire de notre vie, tu n'es pas d'accord ? je souriais pour la rassurer tout en regardant Jason qui était toujours dans mes bras. Même après la confession de mon potentiel suicide, elle n'avait pas pris peur, au contraire, elle n'avait fait que renforcer l'étreinte qui nous unissait depuis tout à l'heure pour venir m'embrasser de plus belle. Ses lèvres, je ne pouvais plus m'empêcher de les vouloir, j'aurais voulu pouvoir passer ma vie à les embrasser, et même plus d'ailleurs car il faut dire que l'amour avec Calypso me manquait, j'avais eu l'occasion d'y repenser depuis nos rendez-vous précédent, et loin de nos déboires de jeunes adolescents, nous devions aujourd'hui avoir bien évolué de ce côté là, la démonstration de notre amour n'en serait que plus belle. Jason n'a pas l'air d'accord pour que nous passions l'après-midi collé l'un à l'autre, qui pourrait l'en blâmer, à son âge nous avions la même réaction vis à vis des grands qui se bavaient dessus je riais tout en voyant le petit garçon gazouiller comme s'il avait compris tout ce que je venait de dire. C'était drôle de voir un enfant s'épanouir et voir le monde à sa façon, avec ses yeux de petit Peter pan, encore cloîtré dans son pays imaginaire qui le protège des mésaventures du vrai monde. Je levais doucement la tête vers celle qui faisait désormais chavirer mon coeur et qui m'étonnait de plus en plus par ses dires. Je la serrais contre moi la voyant jouer avec ses doigts sur mon torse ce qui m'attendrit en une fraction de seconde. Tu sais, je ne croyais jamais pouvoir t'entendre dire un truc pareil, tu te radoucit, Brightside ! je riais avant de déposer un baiser sur son front. Mais tu as raison, il est temps d'oublier les erreurs du passé et de recommencer à zéro, rien que nous 3, je suis sur que nous arriverons à te faire une petite niche derrière la maison quelque part, hein Jay' ? lachais-je tout en le faisant sautiller un peu dans mes bras. Qui aime bien châtie bien tu sais... ajoutais-je devant le regard complètement blasé et exaspéré de l'alpha qui me retrouvait comme au premier jour tout aussi taquin et moqueur qu'un paon. Il commence à se faire tard peut-être qu'on devrait rentrer... à la maison ? Tu es bien sûre invitée à te joindre à nous si tu en as envie !

    J'attrapais le sac de Jason que je mis sur une de mes épaules avant de réajuster la casquette du petit sur sa tête, le tenant d'un bras je portais ma main doucement vers celle de Calypso avant de relever la tête, comme pour lui demander la permission de bien vouloir que je la tienne. Tout en posant mon regard sur les fenêtres de son âme, mes doigts vinrent s'entrelacer dans les siens ne pouvant presque plus s'en débarrasser, elle allait devoir maintenant faire avec. Nous commençâmes alors à marcher en direction de la voiture, Jason somnolait légèrement, il devait être fatigué après une journée aussi riche en émotion, c'est en père tout à fait consciencieux et attendri que je posait un baiser sur le haut de sa tête, la laissant ensuite tomber dans le creux de mon épaule pour qu'il s'endorme paisiblement. J'arrivais bien vite devant mon véhicule, ouvris la porte et installa le petit qui déjà avait presque rejoint le pays de Morphée. Je l'attachais bien solidement à son siège avant de venir ouvrir la porte à Calypso, j'étais un gentleman après tout et je me devais de montrer l'exemple. Un dernier sourire de la jeune femme et je refermais la porte derrière elle, prenant place au volant je pris un moment avant de démarrer pour me rendre compte que bientôt j'allais devoir certainement bientôt me faire à l'idée que mon coupé sport deviendrait une voiture familiale ! Je pris la main de Calypso la regardant avec un grand sourire et une félicité grandissante qui se lisait clairement sur mon visage. Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que maintenant depuis un bout de temps, et tout ça c'est grâce à toi... merci ! je me penchais pour l'embrasser avant de mettre le contact. Il était temps de prendre la route et cette fois je comptais bien faire plus attention qu'à l'aller. Je me leurrais si je pensais que cela changerait quoi que ce soit à l'issue de ce voyage déja presque écrite dans les astres. Quelques kilomètre plus loin, une lumière aveuglante et un choc assourdissant plus tard, tout devint noir, la lumière venait de s'éteindre sur ma vie qui m'échappait peu à peu sans que je puisse rien y changer. Et... le vide.
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: DREW&&CALYPSO - if I told You ... DREW&&CALYPSO - if I told You ... EmptyLun 30 Jan - 18:54


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    « Deux âmes qui essayent de s'opposer et qui pourtant se ressemblent inévitablement, c'est peut-être ça finalement la clé du bonheur et qui fait naitre les sentiments amoureux auxquels jamais on aurait songé ou simplement est-ce seulement une façon de ne plus être seule face à sa propre douleur. » Entre le Sigma et moi, les rapports de forces avaient toujours été de rigueur. C’était un peu comme un jeu. On s’opposait l’un à l’autre comme deux enfants dans une cour de récréation qui se chamaillent pour la même pelle. Sauf qu’aujourd’hui, je faisais les frais de nos mauvais caractères. Je voyais bien que même avec la meilleure volonté du monde, il n’était pas encore prêt à passer l’éponge. Je ne pouvais pas me montrer de mauvaise foi, tout était entièrement de me faute. A ses mots, une grimace déforma mes traits. « Je suis si transparente que cela … » Maugréais-je de mauvaise grâce. Il avait tenté de me récupérer et j’avais préféré filer sans donner signe durant sept jours. Certaines personnes parviennent à passer outre et à pardonner. D’autre pas. J’espérais juste que le jeune homme fasse parti de la première catégorie et non de la seconde. Sinon, tout serait réduit à néant. Ma disparition après lui avoir donné ma lettre pour rejoindre Jason prouvait bel et bien encore une fois que j’étais capable de partir et d’abandonner n’importe qui dès que l’envie se faisait ressentir. Je m’en voulus une fraction de seconde. Ce n’était pas ainsi que j’allais pouvoir recoller les morceaux avec lui. Toutefois, dans un sens, il valait mieux que je parte car je n’étais pas sûre de pouvoir supporter son regard un instant supplémentaire. J’avais vu toutes sortes d’émotions traverser son visage et aucune d’entre elles ne m’étaient réellement favorables. Du mépris, de la colère, du désintéressement … C’est plus que je ne pouvais l’accepter sans broncher. Dès qu’il réapparut dans mon champ de vision pendant que je balançais doucement le petit garçon, je sus qu’il avait lu ma fameuse lettre. Son expression avait changé et à présent ses traits étaient indéchiffrables. Ce qui ne me ravie que moyennement. Il devait chercher un moyen de m’éconduire sans paraître trop rustre. A ses premiers mots, un frisson d’angoisse s’était emparé de moi. Puis, finalement le dénouement s’était révélé plus heureux que je ne l’aurai espéré. Je m’attendais à devoir batailler encore et encore mais ma lettre eut l’effet inverse sur le Sigma. Je n’allais pas m’en plaindre, loin de là. Seulement, je n’étais pas forcément très à l’aise avec le romantisme alors j’ai préféré lui demander de répéter. J’avais très bien compris mais le fait qu’il le redise à nouveau m’aiderait à assimiler totalement et je comprendrai enfin qu’il n’y avait plus de rancœur en lui. Ou tout du mois que cette dernière s’était quelque peu estompée depuis notre dernière rencontre. Je rougis violemment dès que ses paroles se firent entendre. Comme je m’y attendais, il avait songé à se venger de moi à cause de mon erreur. Je baissais lentement mes paupières et je dis d’une voix navrée. « Je sais que ça ne changera rien du tout mais je suis désolée d’être partie. » Effectivement, ce n’est pas avec une jolie tirade que je pourrai nous faire rebasculer une semaine en arrière pour que je change le passé. Relevant les yeux vers lui, je lui offris un sourire sincère. « Mais maintenant, je compte bien rester. » Après tout, c’est ça le plus important dans notre histoire non ? Moi je crois bien que si. Sa déclaration provoqua en moi diverses sensations, biens distinctes les unes des autres. Si j’avais été une fille normale, je lui aurais sauté au cou sans autre forme de procès. Sans que rien n’est jamais avec ma petite personne. Je me retrouvais déstabilisée et surtout incapable de répondre favorablement. Je n’étais pas encore prête à prononcer ces mots. Pourtant ils étaient forts simples mais il n’était jamais sorti de ma bouche et aujourd’hui, même si je faisais des efforts pour lui dévoiler mes émotions, je n’en étais pas encore à ce stade. Par chance, il parut saisir mon malaise car il posa un doigt sur mes lèvres pour me faire taire. Bonne initiative car je m’embrouillais au fur et à mesure que les secondes défilaient. Intérieurement, je le remerciais de ne pas me brusquer et de ne pas me faire aller dans mes derniers retranchements. J’écoutais avec attention son envie de prendre son temps et rassurée, je déposais mes lèvres au coin des siennes. Impossible de dire ces trois mots mais j’étais encore capable de tendresse, dieu merci. Jason montra rapidement son impatience qui était légitime. Le pauvre se retrouvait au milieu de nous et il ne devait pas s’amuser des masses. Je dois bien admettre que j’avais oublié l’enfant, car j’étais dans mon monde depuis que Drew ne m’avait rejeté. Prenant un air faussement outré, je me dégageais de ses bras tout en lui assénant une tape sur le torse. « Une niche, rien que ça McFendders ? Ta générosité est sans égale. » J’étais quasiment prête à lui tirer la langue comme lorsque j’étais une sale gamine insouciante et prétentieuse. Spontanément, j’avais réutilisé son nom de famille comme lors de notre adolescence révolue. Preuve que tout allait pour le mieux. Sa proposition me fit redevenir un peu plus sérieuse. Je réfléchis un bref instant avant de me décider. « Tant que je ne suis pas reléguée au fond du jardin dans une sombre cabane, j’accepte. » Je m’écartais légèrement quand il remit en ordre les vêtements de son fils. J’assistais en tant que spectatrice à cette scène pour le moins émouvante. Le jeune homme finit par se relever pour se rapprocher de moi tout en fixant ma main. Amusée, je le regardais à moitié hésitant et sans gêne, je tendis ma main pour qu’il la prenne. « Arrête McFendders, ne joue pas au faux timide, ça ne te va pas du tout. » Dis-je pour le provoquer. La taquinerie s’était de nouveau installée entre nous, ce qui voulait dire beaucoup. J’observais le père qu’il était en train de s’occuper de son enfant avec une attention toute particulière. Jamais, je n’aurai pu l’imaginer ainsi. Pendant qu’il installait correctement Jason, je pris place du côté passager. J’allais chez eux. Et sans m’incruster aucunement. Cette sensation était à la fois étrange et grisante. Une nouvelle ère débutait. Je me nichais dans le creux de mon siège. J’avais débuté cette journée avec un horrible nuage au-dessus de la tête et voilà qu’à présent, j’avais l’impression que le soleil rayonnait de toute part. Je me sentais enfin heureuse et il y avait bien des jours – pour ne pas dire des semaines – que je croyais mon bonheur envolé à jamais. Avec l’euphorie ambiante, je ne vis rien arriver. Le malheur nous guettait au coin d’un virage mais j’étais bien trop ancrée dans ma bulle pour le voir galoper vers nous comme. Je ressentais une oppression terrible. La ceinture de sécurité venait de me broyer. J’aurai voulu crier, hurler de terreur mais aucun son ne sortit de ma bouche. Mes pensées volèrent vers Drew … Puis vers Jason. J’étais dans l’impossibilité de tourner mon visage pour vérifier si le petit garçon était sain et sauf. Entre le crissement des pneus et le bruit de la taule froissée, j’entendis vaguement une voix. Peut-être était-ce Drew … Ou bien mon imagination qui me jouait un mauvais tour. Mes paupières se replièrent pour empêcher mes yeux d’assister à cet effroyable spectacle. Je n’étais apparemment pas morte mais ce ne devait être qu’une question de secondes. Ma main chercha celle du jeune homme mais elle ne rencontra que le vide. Puis, un bourdonnement emplit mes oreilles … Et ce fut la chute vers un énorme trou noir.
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