the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez

I need you. Really. ♠ Maria&Noam

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

I need you. Really. ♠ Maria&Noam Empty
MessageSujet: I need you. Really. ♠ Maria&Noam I need you. Really. ♠ Maria&Noam EmptyLun 5 Nov - 23:59

made by Redsky
I need you. Really

En s'accrochant au passé, on trébuche dans l'avenir. Et c'est bizarre mais toi, tu es un peu mon pilier, la personne qui m'aide à ne pas trébucher, à avancer. Maria&Noam.


Mardi 5 novembre 2012, dortoir numéro 5. 'Allez Noam, arrête de faire le coincé mon vieux!'Je détournais mon regard de mon livre d'anatomie pour le poser sur le jeune homme qui se tenait face à moi. Clapton, Oméga que j'avais rencontré dans une soirée de rentrée des classes. Cette soirée là, j'avais bu, dansé et puis je l'avais rencontré. Tout nous séparait, vraiment. Et pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, le fêtard était devenu ami avec l'intello. Ou plutôt le coincé. Car d'après ce que j'avais pu comprendre Clapton essayait tant bien que mal de me dévergonder. Je ne pensais pas vraiment que j'en avais besoin. Après tout, je savais parfaitement m'amuser. Sauf que je ne le faisais pas dans n'importe quelle condition. J'avais des priorités et celles-ci commençaient par les études et tant pis si je ratais la meilleure soirée de l'année. C'était ce que je me tuais de répéter au jeune homme, qui n'en faisait toujours qu'à sa tête, revenant à la charge. D'habitude, c'était assez facile d'esquiver: je prétextais des travaux ou encore des stages à l'hôpital et tous les plans de Clapton tombait alors à l'eau. Sauf que maintenant, c'était beaucoup plus difficile d'échapper à l'Omega. En effet, depuis le saccage par les jaunes de nos confréries, nous avions été relogés. Les chambres étaient mixtes et ça dans tous les sens du terme: je me retrouvais donc avec des personnes d'autres confréries. Clapton faisait partie de mes nouveaux colocataires. Difficile donc d'échapper à ses inviations répétées, à ses remarques si je refusais. Parce que fallait l'avouer, mon ami était têtu et généralement quand il voulait quelque chose, il l'avait. S'en devenait agaçant d'ailleurs. Surtout que j'étais plutôt du même genre que lui sur ce point là. Mais aujourd'hui j'en avais marre de me battre, marre de répéter inlassablement ses trois lettres négatives. Je poussais donc un soupir exasperé. 'Bon d'accord, mais je ne rentrerais pas trop tard' Sortir un lundi, je savais pertinemment bien que ce serait un très mauvais plan et que j'allais le regretter le reste de la semaine. Mais sur ce temps là, Clapton me fichait la paix et je pouvais vaquer à mes occupations. D'ailleurs qu'on parle d'occupation, je n'arrivais plus vraiment à me concentrer et je refermais mon livre, toujours aussi agacé. Je ne pouvais pas comprendre comment Clapton et tous les autres Omegas pouvaient se préoccuper si peu de leurs études alors qu'on était quand même à l'Université pour étudier et accessoirement avoir un diplôme. Moi, en tout cas, je me devais de réussir mes années et ce sans doubler. D'abord parce que mes parents n'étaient pas riches comme Crésus et que je savais qu'ils se serraient assez la ceinture pour me payer mes études et ce malgré la bourse que j'avais eu droit. Et aussi parce que je le devais à Maria. Maria O'Berkeley, directrice de l'Université, m'avait aidé à remplir mon dossier d'inscription, l'appuyant par la même occasion. Je ne voulais donc pas la décevoir. D'autant plus que j'étais devenu assez proche de madame la directrice. Et ce sans vouloir faire le lèche-botte, ce n'était vraiment pas mon genre. Seulement voilà, il semblait que Maria avait décidé de me prendre sous son aile, de me protéger. Cela faisait maintenant 4 ans qu'on se connaissait et à force de se cotoyer, j'avais fini par ne plus voir en Maria la directrice de l'établissement mais bien une personne avec qui je m'entendais très bien. Elle aurait parfaitement pu remplir le rôle d'un membre de ma famille, la mienne étant restée en France. C'était donc tout naturellement vers elle que je me tournais à chaque fois que je doutais, à chaque fois que j'avais besoin qu'on me remonte le moral ou même à chaque fois que j'avais besoin d'un conseil. Autant dire que j'avais entièrement confiance aux jugements de la jeune femme. Elle était un peu comme un pilier ici, un repère dont j'avais vraiment besoin. J'avais d'ailleurs rendez-vous avec elle à seize heures, au Starbuck et... Je n'étais pas en avance! Je me levais enfin et me dirigeais vers les douches tout aussi communes. Depuis qu'on avait déménagé, nous manquions tous d'intimité mais cela avait fini par ne plus vraiment me déranger. Je n'étais pas du genre à avoir des complexes, acceptant mes défauts. Après tout, tout le monde n'avait pas un corps d'Appolon. Après m'être douché, j'étais retourné dans mon dortoir pour revêtir un jean et un pull bleu foncé. Rien de bien extraordinaire, je n'avais pas de temps à perdre si je voulais arriver quelques minutes en avance, comme j'en avais l'habitude. J'empoignais donc mon sac à bandouillère avant de claquer la porte de la chambre et de descendre quatre à quatre les 4 étages qui me séparaient de la sortie.

Mardi 5 novembre, 15h45, Starbuck. Je venais de pénéter dans le petit café, qui était notre endroit de rendez-vous mais surtout un de mes endroits préférés à San Francisco. Au Starbucks, ils faisaient des cafés à tomber par terre et pourtant je n'étais pas réputé pour être un grand consommateur de caféine. Mon regard brun parcouru la pièce, se posant sur les clients déjà présents. De toute évidence j'étais le premier, ce que je préférais. On m'avait toujours appris à ne pas faire attendre une femme, c'était une des règles de la galanterie. Je repérais une table libre non loin de l'entrée et je m'y installais. Mon esprit vagabonda alors sur le menu. Aujourd'hui j'étais tenté de prendre un chocolat viennois. La crème fraiche était l'un de mes pêchés mignons, en gourmand que j'étais. La décision était donc prise et je partis vers d'autres pensées. Comme cette semaine de vacances que j'avais passée avec les autres Alphas, les Gammas & les Epsilons. Nous étions partis dans un hôtel luxueux en Italie. Je n'avais jamais eu droit à autant de luxe de toute ma vie et puis j'avais été curieux d'apprendre l'histoire de ce pays. Après tout j'avais un père italien et je ne savais rien de cette région d'Europe avant d'en avoir parcouru les merveilles. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Après tout, j'avais plus de choses que prévu à raconter à Maria même si je savais qu'elle allait tout de suite voir que j'étais tracassé, inquiet. C'est qu'elle avait cette faculté de lire en moi comme dans un livre ouvert, de voir ce qui se passait derrière mes sourires, alors que les autres auraient simplement dit que j'allais bien. Sauf qu'en fait non. J'avais appris en retrant d'Italie que la fille de mon frère -qui était ma filleule- avait une bronchite. Etant étudiant en medecine, je savais pourtant que c'était une maladie bégnine et que dans 15 jours Aliyah irait mieux. Mais c'était plus fort que moi, j'avais peur et je n'arrivais pas à me résonner. Je repensais à Marouane, qui avait d'abord eu des symptômes d'une simple maladie. Rien d'inquiétant. Sauf qu'on avait fini par lui diagnostiquer une leucémie. Et qu'il en était mort. Mon sourire s'effaça instantanément. Rien que de repenser à Marouane, mon frère était réapparu devant mes yeux et cela me tordait encore le coeur. Je secouais la tête, essayant de penser à autre chose. Mon regard se posa sur la porte, Maria n'allait pas tarder.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

I need you. Really. ♠ Maria&Noam Empty
MessageSujet: Re: I need you. Really. ♠ Maria&Noam I need you. Really. ♠ Maria&Noam EmptyJeu 29 Nov - 9:40

I need you. Really. ♠ Maria&Noam 731145tumblrld1wfsdQf11qdtmwjo1500

I will always be on your side, no matter what.

De façon assez exceptionnelle, Maria avait décalé ses rendez-vous pour cause d’obligations familiales. En vérité, il n’en était absolument rien. Le fait était qu’elle devait retrouver Noam dans un café aux environs de seize heures et qu’il était absolument hors de question qu’elle lui fasse faux bond, surtout depuis qu’elle savait que le moral n’y était pas forcément pour le jeune homme ces temps-ci. Noam était un jeune homme ayant une réelle importance aux yeux de la brunette qui n’aurait jamais laissé passer une occasion de le voir, en dehors de Berkeley qui plus est. Leur relation avait toujours été quelque chose de particulière et particulièrement agréable à vivre dans le sens où jusqu’alors, ils s’étaient toujours montrés présents l’un pour l’autre et ce, depuis ce fameux jour où Maria avait tout fait pour qu'il intègre la célèbre université de Californie. Tout le monde savait bien que l’une des caractéristiques premières de la brunette restait l’affection qu’elle était capable de donner aux gens auxquels elle s’attachait véritablement. Et Noam faisait partie de ceux-là.

Arrivant pour seize heures cinq au Starbucks situé au croisement de Market Street et de la 8th, Maria ne mit guère longtemps avant de trouver Noam, attendant sagement à une table. Se mordillant la lèvre inférieure, la brunette s’en voulu d’avoir ces quelques minutes de retard. Connaissant le jeune homme, il devait être ici depuis un bon quart d’heure, si ce n’était plus d’ailleurs.

- Bonjour toi, lui dit-elle avant de déposer un baiser sur sa tempe droite.

S’installant par la suite face au jeune homme, la brunette remarqua tout de suite que quelque chose ne semblait pas aller. Fronçant très légèrement les sourcils, elle préféra s’abstenir de toute question pour le moment, se refusant très clairement à interroger tel un flic le jeune homme. Elle n’était clairement pas là pour cela, et ça n’était pas vraiment son genre que de s’immiscer dans la vie d’autrui, préférant toujours attendre qu’on vienne lui dire les choses. Aller chercher les informations amenait parfois à des situations perturbantes que Maria fuyait comme la peste avec l’âge. Elle avait très clairement dépassé l’époque des « ah oui, il t’a dit ça ?! Mais pourquoi il ne m’a rien dit à moi ?! », vraiment.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

I need you. Really. ♠ Maria&Noam Empty
MessageSujet: Re: I need you. Really. ♠ Maria&Noam I need you. Really. ♠ Maria&Noam EmptyMer 19 Déc - 13:15

corbeille
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

I need you. Really. ♠ Maria&Noam Empty
MessageSujet: Re: I need you. Really. ♠ Maria&Noam I need you. Really. ♠ Maria&Noam Empty

Revenir en haut Aller en bas

I need you. Really. ♠ Maria&Noam

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Flashback ♠ Ho non, pas encore toi! ♠ Thea&Noam
» <<Mais qu'est-ce que tu fais là?>> ♠ Lucile&Noam
» Vient voir Mme Maria O'Berkeley.. ou peut-être tante Maria?? (PV Maria)
» ✘♠ HOT ✘♠ Love & Autres Drogues ✘♠ DORIAN [-18 ans]
» Un fantôme du passé ... ♠ CEC ♠

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-