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Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande

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MessageSujet: Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande EmptyMar 10 Juil - 16:37


Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande Sanstitre3-5


Le O’Malley. Voilà donc le fameux pub qu’avait ouvert Edward. La façade verte, quelques éléments rouges, le nom du bar inscrits en lettres d’or et un beau drapeau irlandais brandit en avant, accompagné d’autres drapeaux, plus petits, représentant de nombreux pays européens. Mes yeux se posèrent un instant sur ceux qui représentaient la France et l’Angleterre. A partir de là, un sourire se dessina sur mes lèvres. Les gens venaient et sortaient du pub, la terrasse devant était bondée pour un après midi, signe que l’établissement connaissait une certaine renommée à Dublin. Derrière moi, la petite troupe Salaun. Je me retournais vers mes quatre diablotins pour un rapide briefing. « On reste tout ensemble. Règle 1 : On ne décide pas d’aller vagabonder je ne sais trop où. Règle 2 : On reste calme. Règle 3 : On ne casse rien. » A ces derniers mots, mes yeux plissés firent le chemin jusqu’à Aidan qui, se sentant visé, leva les yeux en l’air pour observer le ciel, l’air de rien. Sa sœur jumelle pouffa de rire. « Rigole jeune fille, mais règle 4 : On n’essaie pas de commander de l’alcool. » Je croisais les bras contre mon torse puissant alors que Caitlin soupirait. Oui, du haut de ses onze ans, elle mettait toutes les chances de son côtés pour faire ses propres expériences et s’adonner à des choses interdites. « Papa ? Il est à l’intérieur tonton Eddy ? », me demanda Gwen alors que je la prenais dans mes bras. « Bien sûr, c’est même à lui tout ça. » La petite esquissa un large sourire.

Cheyenne n’allait pas tarder. Elle avait porté son attention sur je ne sais trop quoi et c’était contenté d’un ‘‘J’vous rattrape !’’. Je m’abaissais pour chuchoter quelque chose à l’oreille de Liam, neuf ans. « Tu vas aller jusqu’au comptoir et tu vas répéter ces mots à tonton Eddy : … » Chuchotement, chuchotement. Le gamin esquissa un large sourire même s’il n’avait certainement pas saisit tous les mots. Nous nous dirigeâmes donc vers l’intérieur du bar. Heureusement, vu le monde, O’Malley n’eut pas l’occasion de nous voir de suite.

Un peu plus loin, au comptoir…

« Wesh bro ! Une pression s’te plaît ! » Edward fronça les sourcils en regardant devant lui. Mais il ne voyait personne. La voix d’un gamin ? Etonnant. Il servit un autre client, jusqu’à voir un des grands tabourets bouger légèrement. Liam grimpait dessus du mieux qu’il le pouvait, de façon à ce que son oncle puisse le voir, sans être caché derrière l’imposant comptoir. « Wesh bro ! Une pression s’te plaît ! », répéta-t-il, tout fier de lui. Des clients, surpris, se mirent à rire. Les yeux de l’irlandais s’écarquillèrent. « Mais c’est mon Liam ! » Heureux comme jamais, il prit le gamin dans ses bras, le faisant passer par-dessus le comptoir pour le caler contre son torse. Cette vision me fit sourire. « Salut tonton ! » Edward le garda un instant contre lui en fermant les yeux. « Mais qu’est ce que tu fais ici mon grand ? », lui demanda-t-il en déposant un baiser sur sa tempe. « Ba j’suis avec papa, Aidan, Caitlin et Gwen. Et pi maman, elle arrive ! » les yeux bleus de l’homme se tourna rapidement vers la porte ouverte où il pu m’apercevoir. Il fit donc le tour du comptoir, tellement ému que les larmes lui montèrent aux yeux. « Mes p’tits anges… » Il venait de s’accroupir, de façon à être à la hauteur des enfants. C’est là que tous me laissèrent pour lui sauter dans les bras en s’exclamant ton un énorme : « Tontonnnnn ! »

Face à Edward, nous échangeâmes une étreinte quasi fraternelle. C’est pour dire à quel point notre relation avait changé. Je pense qu’il s’est finalement fait à l’idée qu’entre Cheyenne et moi, ça restait on ne peut plus sérieux. « Qu’est-ce que ça me fait plaisir de vous voir ! Et alors, où est ta femme ? » Il aimait l’appeler comme ça bien que nous ne soyons toujours pas marié, Hutchinson et moi. Néanmoins, elle restait ma femme. « Elle doit être dehors. » Et comme un gamin la veille de Noël, tout excité, Edward posa son regard à l’extérieur. Derrière des passants, il aperçu uniquement le visage de sa sœur de cœur. Rapidement, il se mit à courir vers elle à une vitesse folle. « Ma chérieeee ! » Puis il freina tellement qu’on aura presque pu voir de la fumée à côté de ses chaussures. Ses yeux bleus s’écarquillèrent en voyant le ventre arrondi de Cheyenne. Tentative de câlin au point de la faire tomber au sol ? Loupé ! « Encore ?! Mais… mais… mais… vous ne vous arrêtez donc jamais vous deux ?! » Edward se pinça les lèvres en observant Hutchinson. « Bon allez, j’vous ferais la morale plus tard. Viens dans mes bras et dépêche-toi. », lui lança-t-il en ouvrant ses bras en grand.
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MessageSujet: Re: Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande EmptyVen 13 Juil - 14:35


Logan Ҩ Edward
« come and see the shape of things to come »


Nous étions à peine arrivés dans le quartier que je désobéissais déjà à la règle n°1 énoncée par Logan. Bien entendu, Liam ne manqua pas de le remarquer et se fit un malin plaisir à tirer sur ma jupe comme pour me dire "hey, papa il a dit qu'on file pas !". C'est avec un petit rire que je le renvoyais vers son père, en charge temporaire de la petite troupe, alors que je me laissais tenter par une échoppe touristique qui avait su attirer mon regard. Oui, nous étions là en touristes, autant en profiter un peu aussi non ? Et puis je ne devais pas nier que le fait de croiser Edward après tant de temps me rendait juste un tout petit peu nerveuse même si je savais malgré tout que cette anxiété n'avait pas du tout lieu d'être.
CHEYENNE – « Continuez sans moi, je vous rattrape dans deux minutes ! »
Il fallait absolument que je m'achète ce châle et connaissant les prétentions de Logan quand il était question de moi, dans un magasin, je préférais de loin lui laisser le bénéfice du doute et lui épargner la torture. Je savais qu'il préférait de loin s'occuper des enfants plutôt que subir une compagne perdue dans les merveilles vendues d'une boutique...
LOGAN – « Tu vas aller jusqu’au comptoir et tu vas répéter ces mots à tonton Eddy : … »
Entendre ces quelques mots de loin, tout bas, me rendit suspicieuse l'espace d'un instant et me poussa à m'arrêter et me retourner pour voir mon concubin chuchoter quelque instructions à l'oreille de notre fils. Très vite, ce dernier s'en alla en trottant gaiement en direction du bar alors que Logan se redressait et dût sentir mon regard puisqu'il se tourna vers moi en haussant les épaules d'un air innocent; il savait que je me demandais bien ce qu'il pouvait mijoter en ce moment et que ne pas savoir me titillait la curiosité, mais il n'était en rien disposé à me laisser entrer dans la confidence. Au lieu de quoi, je fus renvoyée à mes emplettes alors qu'il me fit clairement comprendre qu'il avait la situation bien en main. Lorsque le reste de la troupe suivit Liam, Logan fut bien obligé de suivre et je me retrouvais bientôt seule devant la vitrine à pouffer doucement et m'extasier devant la normalité des évènements: le temps où j'aurais dû me montrer inquiète pour Edward était maintenant depuis bien longtemps révolu et les deux hommes partageaient presque ce que je pourrais qualifier de franche camaraderie.
ENFANTS – « Tontoooon !! »
Une fois qu'ils s'y mettaient ensemble, mes enfants étaient en mesure de battre en sonorité n'importe quel pub bondé: ils avaient une voix plus aigüe, plus guillerette, plus enfantine aussi même si l'exclamation étranglée de O'Malley ne m'échappa pour autant. Les retrouvailles s'opéraient bien... pour l'instant. Il y avait toujours un petit détail dont Edward était ignorant et bien qu'il s'était montré toujours aussi digne de confiance et plein de support, je me demandais comment il allait bien pouvoir accuser la nouvelle. « Elle doit être dehors. »Duh! Logan, où voudrais-tu que je soie franchement ?! A entendre mon compagnon répondre ainsi à mon meilleur ami me fit rouler des yeux, mais mon attention fut bien rapidement attirée à nouveau vers la torpille humaine qui me fonçait dessus toute voile dehors. Edward avait beau être plus âgé que moi de quelques années, il gardait toujours et malgré tout cette innocence et ce caractère bon enfant, cet enthousiasme qui l'avait poussé à piquer un sprint pour venir me câliner en faisant fi de la réputation qu'il se devait de tenir aux yeux des commerçants de la rue. Nul doute qu'ils connaissaient le gaillard maintenant et que donc ces derniers n'allaient probablement pas être si désarçonnés que ça. Le "Ma chériiiiie" avait autant de valeur dans la bouche d'Edward qu'un cavalier sonnant la charge et bien que légèrement dissimulée par quelques passants, je ne pouvais m'empêcher le sourire qui gracia mes lèvres lorsqu'il entra dans mon champs de vision. Mais si je le voyais en entier maintenant, le même allait pour lui et le dérapage qu'il effectua en conséquence dut probablement être l'un des mieux réussi que je n'eus jamais vu. Logan était accoudé contre le chambranle de la porte d'entrée, les enfants groupés juste devant lui, observant calmement la réunion alors que je me mettais à rougir jusqu'aux racines aux propos que tint O'Malley.
EDWARD – « Encore ?! Mais… mais… mais… vous ne vous arrêtez donc jamais vous deux ?! »
En réponse de quoi mon regard se posa brièvement sur Logan et le sourire sincère qui tira les traits de mon visage devait probablement parler mieux que n'importe quels mots que je puisse un jour utiliser. Logan était un père extraordinaire, malgré ses débuts cahoteux et je pense que si j'en avais seulement la possibilité je ne regretterais jamais de lui donner des enfants. Juste pour entendre les rires des bambins, ou bien voir le fameux "ours mal léché" jouer au papa poule et faire vivre la famille comme jamais je n'avais espérer trouver quelqu'un pouvant remplir le rôle. Le regard que je posais sur lui était celui d'une femme amoureuse, comblée et heureuse, sans ajouter en plus la lueur particulière qui luit dans les yeux de toute femme enceinte.
EDWARD – « Bon allez, j’vous ferais la morale plus tard. Viens dans mes bras et dépêche-toi. »
Je fondais dans ses bras l'espace de quelques secondes plus tard, notre câlin légèrement gêné par le ventre que j'affichais pour démontrer de la grossesse de six mois et demi que je vivais actuellement. Je n'étais pas exactement décidée à le laisser aller si facilement, j'avais l'impression de ne pas l'avoir revu depuis bien trop longtemps: Dublin était décidément bien trop loin de Londres à mon goût...
CHEYENNE – « Tu m'as manqué, mon grand »
Je me jurais de ne pas fondre en larmes, mais les hormones jouant toujours leur numéro sur ma physiologie, le compromis fut qu'aucune perle d'eau ne fut versée mais que mon regard restait malgré tout embué par ce qui aurait pu très bien être des larmes de joie. Comme d'habitude, aucun câlin que nous partagions n'était destiné à être totalement normal et je me retrouvais bientôt à tournoyer en plein milieu de la rue, riant aux éclats alors que mon meilleur ami m'accueillait à sa manière. Quelques minutes plus tard, il me laissa enfin aller et c'est bras dessus bras dessous que nous nous sommes remis en route vers l'entrée du pub, dans lequel Logan s'était déjà engouffré en emmenant avec lui la petite famille.
CHEYENNE – « Pourquoi "la morale", y'a pas de morale à faire... Ainsi donc, voilà ton bébé... »
La terminologie était au final choisie de très mauvais goût parce que moi qui voulais au moins changer de sujet pendant un instant, je ne faisais que laisser des pistes pour permettre à Edward d'assouvir sa curiosité. Et si mes premiers mots étaient chuchotés et supposés mettre l'affaire au repos, sans y revenir davantage, je me doutais que pour lui rien ne serait jamais vraiment si simple. A revenir dans le pub, nous y retrouvions Logan accoudé près du comptoir alors que les enfants les plus grands avaient chacun trouvé siège sur les hauts tabourets ajournant la massive pièce de bois servant de bar. Gwen, encore trop petite pour ce luxe, était simplement assise sur la hanche de son père alors que ce dernier ne semblait pas me lâcher du regard. Notre benjamine gémissait devant l'injustice d'être ainsi mise de côté et entendre ses plaintes me poussa à me détacher d'Edward pour aller rejoindre ma fille et la réconforter, murmurer des mots doux et caresser sa joue. Logan ne semblait pas en perdre une miette, Edward non plus et au bout d'un moment, lorsque l'enfant fut calmée, je vins à me tourner vers le propriétaire des lieux d'un air qui voulait clairement dire "range tes yeux et ton sourire béat et réponds à ma question..." Il ne manquait plus qu'une main sur ma hanche et une mine ronchon et on aurait pu croire que je me remettais en mode autoritaire. Un rire résonna derrière moi et je me demandais s'il ne s'agissait pas d'un client s'esclaffant de l'influence qu'une femme pouvait avoir sur un homme propriétaire de pub (lieu ô combien sacré de la tradition irlandaise) avant que je ne me retourne vers le coupable et lui donne un avant goût qui le fit déglutir à son tour. Quelqu'un commenta, sous entendant apparemment que je n'avais pas perdu mon doigté à ce genre de choses et c'est d'un sourire satisfait et ravi que je me retournais vers Edward en attendant qu'il s'exécute. Caitlin, elle, était déjà perdue dans la carte qu'elle tentait de lire et comprendre les différents alcool, alors que Liam grignottait et Aidan s'interrogeait du bocal étrange qui se trouvait sur le comptoir. Chaque enfant occupé, les adultes de même, ne restait que Gwen qui -toujours niché chez son père- se penchait doucement vers moi pour jouer avec mes cheveux comme elle adorait le faire.
CHEYENNE – « J'en déduis par ce monde que les affaires marchent bien, non ? »
Me concentrer sur sa réussite à lui avant de le laisser s'attarder sur ma situation à moi, c'était un compromis que je trouvais parfaitement acceptable.


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MessageSujet: Re: Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande EmptyDim 15 Juil - 21:25

Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande Sanstitre3-5


Entre O’Malley et moi, la relation avait évolué de manière positive au fil du temps. Au tout début, il me détestait clairement, ne me trouvait pas assez bien pour mériter Cheyenne –j’en étais de mon côté tout aussi persuadé – et gardais un œil on ne peut plus sévère sur moi, prêt à me mener la vie dure au moindre faux pas. J’avais pris du temps à accepter cette relation qu’entretenaient Edward et Hutchinson. Même si à l’époque, nous n’étions pas un couple officiel et fermé, je ressentais une certaine jalousie. Il est difficile de s’imaginer qu’un homme et une femme peuvent être aussi proches, sans qu’il n’y ait rien d’autre qu’une franche amitié voir une belle fraternité entre eux. Le fait est que Cheyenne et l’irlandais sont si complices qu’ils se situaient dans une sorte de bulle particulièrement difficile à percer. Mais finalement, j’ai compris que s’il avait dû se passer quelque chose entre eux, ça aurait déjà eu lieu depuis un moment. Il se comportait avec elle comme un grand frère qui souhaite protéger sa petite sœur. Et quand je me souviens du mal qu’à fait Andrew à l’anglaise, je devais avouer être plutôt heureux de voir qu’elle pouvait compter sur son meilleur ami pour la réconforter. De son côté, Edward a fini, au fil du temps, par comprendre que je n’étais pas là pour prendre Cheyenne pour une femme stupide. En me voyant rester, m’occuper des enfants comme s’ils étaient les miens, l’avait poussé à comprendre qu’au fond de moi, je n’étais pas ce crétin insensible que je me plaisais à faire montrer un peu malgré moi. Oui, il nous avait fallu un sérieux moment avant de comprendre que nous n’étions pas ennemis, bien au contraire. En effet, nous étions tous les deux là pour une seule et unique personne, afin de la protéger. Donc pourquoi se faire la guerre ? Mieux valait s’allier et se faire confiance. Aujourd’hui, nous étions bons amis, nous considérons même comme étant de la même famille. Une sorte de beaux-frères qui s’adonnent à une franche camaraderie.

De là où je me situais, je pouvais voir Edward et Cheyenne s’enlacer, savourant de belles retrouvailles. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Cela faisait un bon moment qu’ils n’avaient pas eu l’occasion de se voir, si bien qu’O’Malley n’était pas au courant que sa meilleure amie était une fois de plus enceinte. Oh pourtant, ils s’appelaient très souvent. Mais j’imaginais déjà l’anglaise garder le silence pour faire une grande surprise à son frère de cœur, une fois qu’elle l’aurait devant elle. Son côté sadique, il ne faut pas lui en vouloir. Sans aucune surprise, je devinais qu’Edward avait déjà versé une larme. Il n’y avait qu’à le connaître suffisamment pour savoir que Cheyenne restait une des personnes les plus importantes de son existence, au point où la retrouver après tant de mois laissait les émotions le submerger. Et voilà qu’ils revenaient ensemble, bras dessus, bras dessous, dans leur grande amitié toujours intact malgré la distance entre Dublin et Londres.

« Ainsi donc, voilà ton bébé… » Sans trop comprendre pourquoi, je vis Edward tourner la tête vers Cheyenne en plissant doucement les yeux avec un air qui signifiait clairement quelque chose comme : ‘‘Attends qu’on en vienne à ce sujet.’’. C’est donc en faisant le lien que je me pinçais les lèvres, amusé. Enfin, je rentrais à l’intérieur du pub, ne serait-ce que pour garder un œil sur toute la troupe. O’Malley avait dû embaucher deux autres barmen, un jeune homme et une jeune femme d’environs vingt-cinq ans, pour pouvoir servir tout le monde, sans trop d’attente. Seulement pour l’après midi. Et juste en voyant le nombre de clients, j’imaginais avec beaucoup d’aisance que pour le soir, notamment du jeudi au dimanche, ils devaient être bien plus que trois à servir toutes les personnes présentes. Je souriais. Ses affaires semblaient bien marcher, et j’en fus heureux. Aidan et Caitlin avaient pris place sur de grands tabourets au comptoir. Liam, lui, tenait la jambe d’un des barmen pour voir comment il se débrouillait, tout en grignotant des cacahuètes qu’on venait de lui servir dans une coupelle. Et Gwen, elle, était venue sur mes cuisses afin d’être près de moi. J’avais passé l’un de mes bras puissants autour d’elle avant de tourner la tête vers Cheyenne qui venait d’entrer en compagnie de son meilleur ami. Meilleur ami qu’elle lâcha bien vite pour aller réconforter Gwen qui ne semblait pas ravie de ne pas avoir beaucoup d’attention, alors que je la gardais contre moi. Mes yeux se levèrent au plafond : comme sa mère. Je ne pus retenir un sourire, tant la scène restait attendrissante. Edward ne semblait pas rester de marbre non plus, ce qui déclencha une mine sévère de la part de Hutchinson.

« J'en déduis par ce monde que les affaires marchent bien, non ? » Edward s’étira doucement avec un sourire comblé sur le visage. « Ouais, ça marche plutôt bien. Le bar s’est enfin fait un nom dans le quartier, et… je dois avouer que c’est devenu un des repères des étudiants du Trinity College. », lança-t-il en tournant la tête vers de nouveaux clients. Je suivais son regard et mes yeux se posèrent, en même temps que ceux de Cheyenne, sur Seth et Jade, accompagné de quelques amis à eux. La plupart arborait le sweatshirt à capuche au nom de l’université prestigieuse la plus ancienne d’Irlande. Les enfants d’Edward avaient bien grandi. Dix-neuf ans déjà, et toujours aussi complices pour des jumeaux. Je fus amusé par un détail : le fils O’Malley ressemblait énormément à son père. Même traits du visage, mêmes cheveux, mêmes yeux bleus perçants, même corpulence. Lui aussi arborait les fidèles Ray-Ban couleur ocre de son père. Un jeune homme qui devait faire fureur à l’université. Jade aussi faisait preuve d’une grande beauté. Elle ressemblait moins à Edward, tenant probablement davantage de sa mère. Féminine et un semblant garçon manqué à la fois, on pouvait sentir à des kilomètres qu’elle avait un caractère particulièrement trempé, de quoi rembarrer une bonne partie de ses prétendants. Mais enfin, les jumeaux avaient décidé de se lâcher un peu, ne serait-ce que pour les études. Même si tous les deux se trouvaient au Trinity College – ce qui restait une fierté pour Edward tant l’université restait sélective –, ils ne suivaient pas le même cursus. Seth suivait des études d’économie et management, alors que Jade, elle, trouvait son bonheur dans le domaine de l’Histoire, comme son père et Maria. Même si le frère et la sœur vivaient encore chez leur père et leur belle-mère, dans une petite commune près de la capitale, je savais qu’ils projetaient de prendre un appartement ensemble à Dublin, une fois qu’ils auront réunis l’argent nécessaire.

« Cheyenne ! Logan ! », lancèrent les jumeaux, surpris de voir le couple ami de la famille. Ils nous prirent dans les bras, heureux que l’on soit présent. Après tout, nous les avions connus enfants, et ils nous étaient arrivés bon nombre de fois de les avoir avec nous. Donc forcément, des liens ne pouvaient que se créer. Et déjà, Gwen était redescendue pour filer vers Seth qui l’attrapa afin de la porter contre lui. « Ca va princesse ? »
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MessageSujet: Re: Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande EmptyLun 30 Juil - 20:52


Logan Ҩ Edward
« come and see the shape of things to come »


Logan roulait des yeux en nous voyant arriver mais je devinais que la cause résidait chez la petite qui se tenait contre lui. Et je n'avais pas besoin de l'entendre pour imaginer tout de suite ce qu'il avait en tête...
CHEYENNE – « .... ou son père. Quoique d'ordinaire je n'ai jamais à me plaindre, moi. »
J'aurais pu l'avoir, là, mais Edward s'en mêlait à son tour et je passais de la taquinerie à la frustration minime d'être ainsi avec ma fille le centre de l'attention des deux hommes; il ne manquait plus que le pub entier se retourne vers moi et on allait avoir la totale. Au lieu de quoi, je détournais la conversation et ramenait le sujet sur un thème qui ravissait Edward, jubilant comme un gosse à qui tout est offert alors qu'il nous parle un peu des aléas techniques de son pub, avant de signaler qu'il semblait être la cible privilégiée des étudiants en mal de lieu de repère. Dont deux en particulier, apparemment, qui semblaient faire la fierté d'Edward à tous les niveaux: les jumeaux. Ses jumeaux, à lui, pas mes jumeaux, à moi. Seth et Jade avaient ce petit côté magnifique qui en faisait deux jeunes gens particulièrement séduisants et je devinais un instant, pendant qu'ils ne nous avaient pas encore vus, que l'un et l'autre devaient être de véritables tombeurs à la fac. Qu'ils avaient dû en briser, des coeurs...
SETH & JADE – « Cheyenne ! Logan ! »
J'étais encore à demie cachée par Edward lorsque Seth me prit dans ses bras alors que sa soeur s'occupait de Logan. Il recula d'un pas, yeux écarquillés, perdant un instant l'usage de la parole alors que sa soeur le bousculait gentiment en maudissant son côté rêveur pendant que Gwen m'échappait et filait vers le jeune homme dont elle avait de toute évidence particulièrement bien apprécié le calin. Et il ne se fit pas prier: une seconde après, je voyais ma fille virevolter alors que Seth s'amusait à la faire rire et c'est avec un air déconfit que je jetais un oeil sur le reste de ma famille. Gwen roucoula à s'entendre faire appeler princesse, pendant que Jade avait à peu de choses près la même réaction que son frère: elle me tint à bout de bras, m'observa attentivement des pieds à la tête, jeta un oeil vers son père qui acquiesça avec un sourire avant de me reprendre dans ses bras en me félicitant comme une surexcitée. Après quoi elle se tourna vers Logan et lui affligea un coup de poing amical dans le bras en congratulant le fait qu'il ne "perdait pas de temps" ou bien qu'il "ne semblait jamais cesser de s'amuser". Entendre une jeune femme commenter -innocemment- ma vie sexuelle me fit presque avaler ma chique de travers, provoquant un rougissement certain alors que chez Logan le commentaire sembla lui plaire. Évidemment. A quoi s'attendre d'autre, hein?
SETH & JADE – « Félicitations, ma belle ! Eh ben mon vieux, tu perds pas la main, toi.. »
Seth rejoignait l'apparente opinion de sa soeur et vint serrer la main de Logan de manière si "virile" que cela m'en aurais presque fait rire. Ces hommes. Nous avions beau ne plus avoir vingt ans, certains aspects de notre relation restaient aussi neuf qu'il y a dix ans et si tout le monde semblait effaré à l'idée de me voir porter une nouvelle fois la vie à quarante deux ans, je n'étais à la fois ni surprise ni inquiète. Il était évident que ce petit bout serait mon dernier mais à vivre une vie de famille telle que j'en avais maintenant, je ne trouvais pas à m'en plaindre: Logan était merveilleux, et même Edward l'avait remarqué. Une seconde plus tard, les aléas de la grossesse se firent sentir et je m'apprêtais à prendre congé de la compagnie l'espace d'un instant, le temps de m'enfoncer dans les entrailles du pub. Mais avant, il fallait au moins faire quelque chose.
CHEYENNE – « Chéri, tu nous commandes quelque chose à boire, s'il te plaît ? Et pour rappel: Aidan est toujours interdit de pinte, Logan... »
Les deux jeunes s'esclaffèrent derrière, appréciant les tentatives de leur cousin et de son père pour brûler les étapes d'une adolescence en plein éveil. Les intéressés, eux, semblèrent déçu de me voir toujours aussi inflexible. Mais je restais la mère de famille ici et mon fils n'allait pas goûter à la bière (même de table) avant au moins six ans. Non mais ! Ma vessie se rappela à mon bon souvenir une minute plus tard et me poussa à disparaître dans la foule sans de plus amples salamalecs pour m'assurer du bien être de ma petite famille: je faisais assez confiance à Edward pour gérer les choses... quoique.

Je mis tellement longtemps aux sanitaires qu'en sortant je failli percuter Jade qui avait apparemment été envoyée pour s'assurer que j'allais bien. Un sourire ici, un hochement de tête là, je devais la rassurer et lui expliquer un peu pourquoi j'avais traîné. Apparemment satisfaite de ce que je lui trouvais à en dire, elle m'attira dans un coin différent, là où une banquette contournait une table centrale à laquelle s'étaient installée toute la petite tribu. Une petite alcôve privée, sans doute. En tout cas, le pub était superbe (non pas que je soie une experte, mais pour ce que j'en voyais..). Je venais m'installer, découvrant chacun de mes bambins devant un verre avec une boisson choisie au préalable, des bières pour les deux hommes, je ne sais trop quoi pour les jumeaux O'Malley et ... un verre d'eau pour moi. Je fusillais déjà Logan du regard, mais il ne semblait pas accepter le blâme. Edward, alors ? Je n'en savais rien, mais je m'attendais presque à entendre l'un des deux piailler et s'exclamer un "tu attends un bébé, faut boire beaucoup d'eau !". Je n'étais pas infirme, non plus, un jus de fruit ne m'aurait pas tuée même si je venais au final à me demander si un pub trouvait seulement à servir ce genre de boisson. Apparemment, puisque mes enfants ne buvaient rien d'illicite jusque là...
CHEYENNE – « Très drôle... »
Ma voix ne comportait aucun amusement, et lorsque Logan se leva pour me laisser passer et m'installer sur la banquette, je profitais bien de prendre autant de place que je le pouvais. Edward jouait les innocents, presque prêt à fondre sur la proie que je formais alors que Logan restait tranquille -pour l'instant. Gwen était chez Seth (encore et toujours), Caitlin était entre Liam et Aidan qui trouvaient à se chamailler doucement alors que Jade tentait de les départager et les deux hommes se contentaient apparemment de m'observer. Comme s'ils ne trouvaient rien d'autre à faire ici que de garder un oeil sur moi.
CHEYENNE – « Quoi? »


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MessageSujet: Re: Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande EmptyDim 5 Aoû - 17:48

Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande Sanstitre3-5


J’observais Seth porter Gwen dans ses bras avec une parfaite aisance, comme s’il se trouvait face à sa petite sœur. Il la garda contre elle alors que la fillette passait ses petits bras autour de son cou. Je remarquais que le fils O’Malley fermait les yeux, profitant pleinement de ses retrouvailles avec celle pour qui il avait eu un coup de cœur à peine cette dernière était sortie du ventre de sa mère. Mais je sortais bien vite de mes pensées au moment où j’entendais Jade féliciter Cheyenne pour l’enfant qu’elle portait présentement. Pour ma part, je reçus un léger coup de poing dans le bras, accompagné d’un certain compliment qui me fit sourire de fierté. J’aurais juré voir Edward avoir une réaction totalement différente : pris d’un frisson et grimaçant de dégoût. D’ailleurs, cette idée me fit rire. Quant à Seth, il me serra la main. « Merci les jeunes. »

Lorsque Cheyenne s’excusa pour aller aux toilettes, je la suivais du regard : aspect soucieux d’un homme face à sa femme enceinte jusqu’au cou. « Chéri, tu nous commandes quelque chose à boire, s'il te plaît ? Et pour rappel: Aidan est toujours interdit de pinte, Logan... » Mes yeux se posèrent sur mon fils adoptif, avec un regard désolé. Décidemment, Cheyenne pensait à tout. Une habitude qu’elle avait prise pour éviter les ‘‘Ba quoi ? Tu m’as pas interdit de le faire.’’ donc j’étais devenu un vrai professionnel. Aidan, lui, semblait déçu. Pressé de grandir et de faire comme les autres hommes de son entourage, il souhaitait brûler les étapes. Ce comportement de sa part m’amusait beaucoup, car même s’il voulait devenir un homme, il restait particulièrement câlin, notamment avec sa mère. J’espérais d’ailleurs que ça continuerait ainsi, sans jamais s’arrêter. La tendresse d’une mère, on finit par la vouloir quand on ne peut plus l’avoir.

« Liam, tu m’aides à faire le service pour la p’tite famille ? »
Le gamin s’empressa de montrer un des grands tabourets derrière le comptoir. « Ok ! Alors qui veux quoi ?! », demanda l’enfant avec un manque commercial qui me fit rire. « Un diabolo menthe pour moi, s’teu plait ! », lança Gwen, toujours dans les bras de Seth. « Deux cocas pour nous. », demandèrent Aidan et Caitlin. « Deux mojitos ! », lancèrent les enfants d’Edward. Ce dernier les observa en fronçant les sourcils. « C’est bon papa, c’est le week end. Sois cool. » L’irlandais soupira. « Bon, de toute façon, c’est votre mère qui vient vous chercher. Ok. » Je me mis à rire devant les mines victorieux des jumeaux de dix-neuf ans. « Une demi-pêche pour moi, et pour Cheyenne, ça sera mh… un jus de fruits, mais servons lui déjà un verre d’eau. » Edward esquissa un sourire amusé. « Et pour moi, mon petit Liam, une Guinness. Et toi tu veux quoi ? » Le petit garçon semblait tout perdu. « Un jus de fruits mais… c’est quoi des Mojitos ? Et pi une demi-pêche ? Et la Guinness ? C’est le truc noir là ? » Edward et moi nous mîmes à rire.

Nous envoyâmes Jade jusqu’aux toilettes des filles du pub, afin de s’assurer que Cheyenne se portait bien, pendant que Liam et Edward préparaient toutes les boissons pour finalement aller les porter à une table quelque peu à l’écart. Finalement, les deux femmes revinrent vers nous. « Très drôle... » J’affichais une mine totalement innocente, de même de la part de l’irlandais. Finalement je souriais, quelque peu amusé en me levant afin de laisser Hutchinson passer et s’asseoir à mes côtés sur la banquette. Elle prit beaucoup de place, me laissant ainsi avec une fesse dans le vide, en pure vengeance. « Il faut boire un litre et demi d’eau par jour. Et cette règle s’applique davantage aux femmes enceintes. », lui avouais-je avec un regard gentiment sadique. Puis un léger coup de fesses suffit à la faire se décaler pour que je puisse m’asseoir convenablement. « Fais pas ta rabat-joie, ça te va pas. », lui avoua Edward en riant alors qu’il se levait pour apporter à la jeune femme un verre de jus de fruit. « Tiens, en plus, c’est offert par la maison ! » Oui, enfin, un peu comme toutes les boissons présentes. Ce n’est pas avec nous que l’irlandais allait se faire du bénéfice s’il nous offrait tout.

« Bon et bien, au O’Malley’s Irish Pub ! », lançais-je en levant ma bière. C’est ainsi que nous trinquâmes tous ensemble en souriant. Et alors que Jade semblait avoir le regard ailleurs, Edward fit la navette entre elle et un jeune homme à l’intérieur du pub avec qui elle était entrée. Un garçon qui devait être son futur petit-ami, ou bien qui l’était déjà. Les yeux de l’irlandais se plissèrent tandis qu’il s’avançait. « Hey Jade, je peux te parler ? » Je m’empêchais difficilement de rire en voyant les O’Malley père et fils lancer un regard assassin au garçon qui fit instinctivement un pas en arrière. Jade, elle, souriait et chercha à se lever, mais ce fut sans compter sur son cher papa qui daigna lui laisser la place de passer. « Papa ! Arrête, t’es énervant… » Regard innocent de la part de l’Irlandais. Cela me fit rire. « Rigole, rigole Logan, mais tu verras quand un garçon approchera tes filles. » Puis, le sourire sadique d’Ed se tourna vers le jeune homme. « Comment t’appelles-tu ? Tu fais quoi dans la vie ? Que font tes parents ? Tu vis encore chez eux ? D’ailleurs, tu as quel âge ? Et qu’est-ce que tu veux dire à ma fille ? » Jade soupira avant de tourner la tête vers son jumeau pour y trouver un peu de soutien. Mais ce fut sans compter sur le côté protecteur de Seth. « Ba quoi ? Il a bien le droit de se renseigner… » Jade enjamba donc son père pour finalement s’éloigner avec le jeune homme quelque peu troublé. « Il lâchera vite l’affaire. », avoua Ed en tapant dans la main de Seth, dans un geste victorieux. « De toute façon, je n'aurais jamais ce problème là. Gwen, Caitlin, avouez que je suis l'homme de votre vie. » Les fillettes me firent un énorme bisou, ce qui m’attendrit. Edward leva les yeux au plafond un instant. « T'inquiète pas, j'y avais le droit aussi avant. Mais elles vont grandir. » Je pris rapidement une mine offusquée. « Non, j'ai déjà pris un crédit pour acheter un bunker. Je les enfermerais dedans dans quelques temps. » Sourire diabolique.
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MessageSujet: Re: Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande EmptyMar 21 Aoû - 8:39


Logan Ҩ Edward
« come and see the shape of things to come »


Je ne pouvais pas m'en empêcher, il fallait que je vienne à m'enfermer dans les toilettes et que je traîne un peu plus que de raison en passant mon temps devant le miroir, de profil, soulevant légèrement mon top pour observer ce qu'Edward avait bien pu découvrir. Enceinte. Encore. Vraiment, cette famille devenait importante en nombre et Logan et moi avions la chance que les aînés se fassent un plaisir à aider avec la plus jeune. Mais là... J'étais curieuse, désireuse de me voir telle que O'Malley m'avait retrouvée, tâchant de revoir ma silhouette sans la proéminence bien portée qu'avait désormais mon abdomen. A mon âge, malgré les avancées scientifiques, une grossesse n'était jamais sans risque pour la mère ou l'enfant et Logan se faisait une joie de respirer dans mon cou à la moindre occasion. Il était déjà protecteur et jaloux en temps normal, mais là cela devenait pire que tout. Et si mon "moi" normal aurait adoré ça, les hormones en décidaient autrement, si bien que j'avais des sautes d'humeur carrément terrifiantes dernièrement.

LOGAN – « Il faut boire un litre et demi d’eau par jour. Et cette règle s’applique davantage aux femmes enceintes. »

Si seulement j'avais pu, je l'aurais éliminé d'un seul regard particulièrement noir. Il jouait avec mes nerfs et si taquin cela fut-il, il devait savoir mieux que ça que de me narguer alors que je portais son enfant: Liam et Gwen étaient là pour témoigner de ce que j'avais bien pu lui faire vivre durant la grossesse et j'aurais au moins espéré qu'il aurait retenu la leçon. Apparemment pas... Un coup de fesses me fit taire alors que j'allais rétorquer et me décida à boire le verre d'eau d'une traite, fièrement, reposant le verre vide un peu violemment sur la table en fixant Logan d'un air boudeur qui semblait vouloir dire le contraire de ce que je paraissais: "tu vois, tu ne m'auras pas si facilement".

EDWARD – « Fais pas ta rabat-joie, ça te va pas. Tiens, en plus, c’est offert par la maison ! »

On aurait pu croire que je n'étais qu'une gosse devant son cadeau de Noël, tant mon regard pétilla lorsqu'il amena un verre de jus de fruit. Et à en juger par le contenu, je devinais que lui avait au moins appris une chose de mes grossesses précédentes et se faisait un plaisir de m'offrir mon parfum favori. Nous trinquâmes bientôt à la longue vie du commerce et les enfants s'y mirent à coeur joie. Puis vint le moment où Jade sembla intéressée par un jeune homme, mais qu'entre les deux se trouvait un père particulièrement protecteur. L'interrogatoire suivit son cours alors que je venais à me poser des questions qui m'étreindraient le coeur un jour, connaissant mon caractère, le genre à ne pas vouloir étouffer tout en restant vigilante. Mais entre vouloir et pouvoir, il y avait une marge et avec tout ce qui se racontait à la tv de nos jours, je m'estimais heureuse de savoir que je ne viendrais pas à ce cas de figure avant au moins quelques années. Comme si elle avait pu entendre mes pensées, Caitlin vint se nicher contre moi dans un câlin rassurant, bref mais efficace et je lui adressais un sourire tendu alors que Logan affirmait déjà avoir en option un bunker dans lequel il comptait séquestrer nos filles...

CHEYENNE – « Continue et c'est toi que j'enfermerais dedans. »

Au moins, il n'en était pas encore à vouloir me cloîtrer entre quatre mur, me forcer au repos et à me concentrer sur la grossesse.... pas encore. Le connaissant, je l'imaginais parfaitement capable d'amener le sujet sur la table. Table sur laquelle je posais le regard et venait à remarquer quelque chose d'étrange, sans véritablement réaliser quoi. Ce n'est que lorsqu'Aidan porta le verre à ses lèvres que la connexion se fit dans ma tête et que je projetais le bras en avant dans le but d'arrêter son mouvement: le chenapan avait profité de la distraction d'Edward pour échanger leurs verres et s'apprêtait désormais à goûter l'une des Guinness adorées d'Edward.

CHEYENNE – « Même pas en rêve, mon gaillard ! »

En un mouvement, les verres étaient à nouveau échangés et j'adressais un regard à l'Irlandais pour lui rappeler de se méfier des malices de mon fils. Il était têtu comme une mule, à savoir de qui il tenait ça.. C'est le moment que choisis le bébé pour donner un coup, chose qui devenait doucement une habitude même si je ne m'étais pas attendue à cette occasion, causant de mon gémissement de surprise une inquiétude exagérée autour de la table.

SETH – « Alors, fille ou garçon ? »

Edward avait accouru pour poser la main sur mon ventre et espérer sentir un coup, alors que Seth se contentait de faire comme tout le monde et observer la scène, profitant d'un instant tranquille pour lâcher sa question. Je regardais Logan d'un air interrogatif, attendant de voir ce qu'il allait répondre. En attendant quoi, Edward m'observa attentivement en souriant, récoltant un rougissement et un sourire gêné de ma part en retour, signe que les distractions étaient passées à leur terme, et qu'il allait bientôt être question de parler de toute cette situation, de nous, de ce que nous étions devenu. Je laisserais Salaun lancer le débat, ne sachant pas exactement par où commencer et m'attendant presque à ce qu'Edward demande à être parrain de celui-ci aussi alors qu'il ne l'était pas de Liam ou Gwen. Edward et des enfants, c'était toute une histoire mais je pense que me savoir dans l'expectative d'une naissance le rendait au moins aussi heureux que moi, si pas plus. Après tout, il n'avait jamais que 5 ans de plus que cet enfant à naître, dans sa tête... Entre gosses, ça se comprends.

SETH – « Rassures-moi, tu n'en as qu'un (ou une) là dedans, hein ? »

Il avait regagné son siège, et me fixait désormais attentivement alors que Logan m'attirait contre lui dans un geste affectueux bien que possessif. J'étais sa femme, la mère de ses enfants, c'était trop pour son côté macho pour qu'il ne le fasse pas savoir au monde. Et Edward, lui, me regardait comme si je n'étais qu'une machine à bambins et s'inquiétait sûrement de la question de son fils, s'attendant probablement à me voir donner naissance à des jumeaux, une fois encore. Sûrement vis à vis de mon âge, j'imagine. J'en roulais des yeux... Autant c'était la plupart du temps flatteur de savoir ces hommes si soucieux de mon bien-être, autant leur côté protecteur pouvait friser le ridicule parfois. Et lorsque je protestais, Logan mettait ça sur le compte des hormones et prétendait que je n'avais plus toute ma tête juste pour me faire taire et agir comme il le désirait. J'avais 42 ans, j'étais enceinte, mère d'une petite famille épanouie, et en excellente santé: il n'y avait pas la moindre raison pour que quelque chose aille mal....

Mais allez faire comprendre ça à ces hommes, hein...


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MessageSujet: Re: Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande EmptyLun 3 Sep - 23:45



Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande Sanstitre3-5


Je n'avais jamais eu cette envie de fonder une famille nombreuse. Non, jamais cela n'avait fait parti de mes projets. Pourtant, je ne regrettais rien aujourd'hui. J'avais eu Kilian très jeune - un peu trop même -, avait adopté les enfants de Cheyenne déjà au nombre de deux, et ensemble, nous en avions eu deux autres, dont un dernier en préparation. Je ne pouvais m'empêcher de penser qu'au final, si nous avions été le premier véritable amour de l'autre, nous n'aurions eu que trois mômes, ce qui n'était pas non plus si important. Mais voilà, nous étions avant tout une famille recomposée, avec nos bagages derrière nous, puis avions eu nos propres marmots. Au final, j'avais presque envie de louer un minibus pour pouvoir faire le taxi pour toute notre marmaille. Jamais je ne l'aurais imaginé, mais cette vie me correspondait, au final, parfaitement. J'y avais trouvé ma place, et l'appréciais chaque jour que Dieu faisait. Donc pourquoi serait-il question de regrets ? De plus, j'éprouvais une grande fierté pour Cheyenne, la trouvant plus que courageuse d'avoir supporté autant de grossesses pour autant de naissances. Elle restait une femme forte qui avait le droit à tout monde respect.

Cheyenne et moi avions deux rôles parentaux plus ou moins différents. J’étais le papa très cool, à qui l’on pouvait tout raconter, qui possédait un côté protecteur si important qu’il en devenait papa-poule, tendre, aimant, mais clairement étouffant à la longue. Je savais qu’une fois mes filles, quand elles seront adolescentes, je risquais de les avoir sur le dos pour vouloir faire fuir tous les garçons susceptibles de leur tourner autour. Cheyenne, elle, était beaucoup plus détachée par rapport à cet aspect. Elle se refusait d’envahir nos enfants, les laissant agir de leur plein gré, tout en gardant un œil bienveillant sur eux, afin de s’assurer que rien de ne leur arrive. En somme, Hutchinson savait être discrète, là où je ne l’étais absolument pas.

« Même pas en rêve, mon gaillard ! » Tout était allé très vite. Sans que je ne m’y attende, Cheyenne avait fait surgir son bras près de notre fils aîné. Et c’est en posant mon regard sur ce dernier que je compris qu’il était sur le point de boire une Guinness. Un rapide coup d’œil sur la table, et je compris qu’il avait permuté son verre avec celui d’Edward. D’ailleurs l’irlandais en écarquilla les yeux. « Oh, t’es doué petit ! » Aidan, bien que déçu que sa mère l’est arrêté, adressa un sourire de fierté, accompagné d’un hochement de tête afin de remercier O’Malley pour son compliment. Pour ma part, je portais mon verre jusqu’à mes lèvres, en profitant pour cacher un sourire plus qu’amusé. Ce gosse me faisait définitivement trop rire.

Puis le petit, dans le ventre de sa part, donna un coup de pied pour se manifester. Edward fit très rapidement le tour de la table afin de pouvoir poser sa main à plat sur le ventre. Et Jade profita de son manque d’attention pour décider de fuir avec son prétendant. Avant, elle croisa mon regard et me demanda silencieusement de ne rien dire. Je lui adressais un clin d’œil qui suffit à la faire sourire et tourner les talons pour déguerpir aussi rapidement. Rien n’avait échappé au regard de Seth qui soupira de façon à peine audible. Voir un garçon, autre que lui, devenir important pour sa sœur le rendait terriblement jaloux. Il souhaitait garder avec elle cette relation privilégiée réservée aux jumeaux. Mais ils grandissaient, et d’autres personnes entraient dans leur vie. Il secoua donc négativement la tête pour reporter son attention sur Cheyenne. « Alors, fille ou garçon ? »

Devions-nous garder le secret ? Il était amusant de ne pas dire le sexe de l’enfant avant sa naissance. Nous leur avions fait le coup lorsque Cheyenne était enceinte de Gwen. Et face à nos mines faussement gênées, Seth enchaîna avec une question qui lui paraissait primordiale. « Rassures-moi, tu n'en as qu'un (ou une) là dedans, hein ? » Pour suivre ses paroles, je posais mes yeux sur le ventre de celle que je considérais comme ma femme, avant de l’attirer dans mes bras dans un geste protecteur. Mes lèvres s’échouèrent sur sa mâchoire quelques secondes avant que je ne redresse la tête. « Et ben… pour tout avouer… » A ces quelques mots, nous pûmes voir les yeux d’Edward s’écarquiller, semblables à des soucoupes. On pouvait clairement lire dans son regard qu’il voyait déjà sa meilleure amie avec deux nourrissons dans les bras, comme ce fut le cas onze ans auparavant. « C’est bon, je plaisante. Il n’y en a qu’un seul. » Set esquissa un sourire, alors qu’O’Malley reprenait la parole. « Un seul ou une seule ? » Je lui adressais un beau sourire en coin, avant de répéter : « Il n’y en a qu’un seul. » Et oui, nous attendions un petit garçon, encore une fois.

Edward sembla heureux de cette nouvelle. De toute façon, on aurait pu lui dire que nous attendions une fille, il aurait été aussi comblé. « Oh ! Lui aussi il va aimer tonton Eddy ! » Edward gardait toujours sa main sur le ventre de Cheyenne, jusqu’à sentir un coup de la part du bébé. Là, ses yeux s’écarquillèrent à nouveau, avant qu’ils ne se mettent à pétiller. « Il vient de me taper dans la main ! Il gère déjà ce môme ! » Cette réplique me fit rire.
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MessageSujet: Re: Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande EmptyMar 11 Sep - 17:34


Logan Ҩ Edward
« come and see the shape of things to come »


J'étais pratiquement affalée sur la couchette, le fait d'être assise trop droite n'étant pas nécessairement la meilleure des choses présentement. Je massais mon abdomen d'un air absent, observant l'échange se passant devant moi et l'éclat sur le visage de Logan alors qu'il répondit -non sans une petite pointe de sadisme dans le temps qu'il aura mis pour parler- aux questions de nos comparses. Cela devenait réellement une famille supra nombreuse et bien que mon médecin ne me garde à l'oeil comme un vautour louchant sur sa proie, tout se passait pour le mieux jusqu'à présent. Je n'étais pas confinée à l'espace restreint de ma chambre et mon ventre arrondi prodiguait en réalité un point d'appui idéal pour les bols de salade de fruits que je venais à dévorer plusieurs fois par jour. Allongée sur le lit conjugal, il n'y avait rien de plus confortable que de ne rien faire et de laisser la petite famille gérer ses journées seule. Mais ce voyage, j'y avais vraiment tenu. D'abord parce que cela faisait depuis avant ma grossesse que je n'avais plus revu Edward, mais ensuite parce qu'il me fallait sortir, tout simplement. Nous avions donc pris les choses en main, calmement, un jour à la fois: une virée en famille, il n'y avait jamais rien de tel. Gwen vint poser sa tête contre mon ventre, comme si elle venait à écouter les galipettes de son petit frère dans mon ventre. Edward, lui, sentait clairement les coups que mon petit me faisait subir et si moi j'étais habituée depuis le temps, l'Irlandais avait l'air d'avoir une expression particulièrement extatique. J'adressais un regard à Seth du genre qui pouvait bien vouloir dire "oui, oui, il était comme ça avec toi aussi".

EDWARD – « Oh ! Lui aussi il va aimer tonton Eddy ! »

Je m'étais confortablement installée contre Logan après qu'il ne soit venu saupoudrer ma machoire de petits baisers, offrant ainsi une farandole confortable: fille appuyée contre la mère, qui est lovée contre le père. Ce n'était pas que j'étais fatiguée, mais il y avait tout simplement quelque chose dans la manière qu'il avait d'entourer mes épaules et me garder contre lui que je trouvais tout simplement irrésistible. Pour autant inquiétante soit l'idée d'accoucher à 42 ans, je prenais chaque occasion pour me rassurer. Passant une main dans la chevelure de ma fille et massant doucement dans une caresse nonchalante, je gardais mon autre main près de celle d'Edward qu'il n'avait toujours pas retiré. Je pense que si je le laissais faire, il y resterait toute la journée. Un éclat argenté brilla et mon attention fut portée sur la Claddagh que je portais à l'annulaire gauche, avant d'adresser un clin d'oeil à l'homme qui nous avait pistonné sur les meilleurs artisans de l'anneau irlandais.

EDWARD – « Il vient de me taper dans la main ! Il gère déjà ce môme ! »

On aurait vraiment pu croire qu'Edward n'avait jamais vécu cette expérience, pourtant même avec moi ce n'était pas exactement un fait rare, il suffisait de jeter un oeil à la tribu assemblée autour de la table.

CHEYENNE – « Que veux-tu, il tient de sa mère. »

J'adressais un sourire exagéré à Logan lorsqu'il vint à tourner la tête vers moi un instant plus tard, mon expression signifiant clairement "mais tu sais que je t'aimes aussi, toi", couronnant le message silencieux par un bisou sur ses lèvres pincées dans une moue boudeuse. Je n'oubliais pas qu'il y était pour 50%, mais je le portais depuis des mois je pouvais bien me permettre un peu plus de crédit que ça, non ?

CHEYENNE – « Ed'? ... Est-ce que tu n'aurais pas... quelque chose à manger ? »

Je rougissais légèrement, confuse d'être si proche d'être considérée comme un véritable ogre depuis le début de ma grossesse. Logan réagit, mais je n'étais pas franchement sûre de savoir s'il était fier, ou taquin, ou prêt à pouffer de rire puisque ce genre de demande est désormais légion dans notre maisonnée. Aidan se leva en douce et partit se faufiler dans la foule en m'octroyant une distraction de mon estomac pour ranimer l'instinct maternel qui me poussait à me demander où il allait, et quand il allait revenir. Edward me répondit entretemps, mais il dût probablement se dire que j'étais soucieuse tant que je ne revoyais pas l'enfant puisqu'il pausa un instant. Et puis, enfin, le jeune garçon reparut, une pomme et quelques oranges à la main. Comment et où avaient-il trouvé ces fruits, je n'en savais rien et à en juger par l'expression d'Edward, cela ne venait pas d'un coin secret de son bar. Seul Logan ne parut pas surpris et restait assis là avec un air suffisant sur le visage.

AIDAN – « Parrain ? Est-ce que je peux goûter à ta Guiness ? »

Je regardais mon fils d'un air suspicieux après l'avoir remercié de sa sollicitude et entamant la pomme comme une femme n'ayant rien mangé depuis 4 jours.

CHEYENNE – « Tu vas chercher quelque chose pour ta mère juste dans le but d'avoir une récompense en alcool. Ah ben c'est du beau ! »

Aidan rougit violement, comme l'aurait fait son père une fois embarrassé et la pensée fugace effaça toute note de taquinerie de mon visage pendant un court instant. Edward, lui, ne semblait plus trop où se mettre ni quoi répondre. Je levais les yeux vers Logan et ayant l'une de ces discussions silencieuses dont nous avions le secret, nous venions à en déduire qu'une gorgée ne ferait pas de tort. Mais il ne fallait pas que cela devienne une habitude non plus, juste pour cette fois, j'étais personnellement d'accord sur une gorgée. A voir si j'avais correctement interprété les yeux de Logan et si lui avait quelque chose à dire à son fils pour mettre les choses au clair dès le départ. Entre hommes, il y avait toujours un code d'honneur spécifique que je ne comprendrais probablement jamais. Et avec encore un petit dernier en chemin, je me disais que je n'étais pas trop de passer du temps avec mes filles. Il ne me fallu que quelques minutes pour finir les fruits et une autre pour observer Edward avec l'air gêné de celle qui a quelque chose à demander sans l'oser. Ce n'est qu'une fois encouragée que je vins à faire ma demande, dans un murmure...

CHEYENNE – « J'ai faim... »

Ces quelques mots provoquèrent l'hilarité générale et je fus pendant un instant offusquée d'être ainsi l'objet de leur rire. Mais cela ne dura pas bien longtemps et bientôt, je les rejoignais, accompagnée de Gwen qui ne devait probablement pas avoir suivi pourquoi tout le monde se fendait la poire...


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MessageSujet: Re: Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande EmptyMar 18 Sep - 13:11


Flashforward : 10 ans après. Le O'Malley, Dublin, Irlande Sanstitre3-5


« Que veux-tu, il tient de sa mère. » Je tournais la tête vers Cheyenne avec une mine faussement outrée voir vexée. « Hé ! », lançais-je, le tout accompagné d’une mine boudeuse. Elle voulu se rattraper silencieusement en jetant sur moi un regard amoureux et en m’adressant un doux baiser sur les lèvres. Pour ma part, j’avais les yeux plissés, sceptique. « Ouais, fais attention, je t’ai à l’œil Hutchinson. » Et sur ses mots, je pointais mes yeux de mon index et de mon majeur, avant de tourner la même pour pointer ses mêmes doigts sur le regard de l’anglaise. Finalement, je levais les yeux au plafond pour reposer mon regard sur l’irlandais.

Quand Cheyenne demanda à Edward s’il n’avait pas quelque chose à manger, je ne pus m’empêcher d’afficher un sourire plus qu’amusé sur mon visage. Depuis sa grossesse, Hutchinson avait tendance à manger pour trois. J’imaginais même qu’il n’y avait pas seulement la cause de l’enfant qui grandissait en elle, mais également le fait qu’elle vivait à mes côtés depuis plus de dix ans. Les Salaun ont toujours eu un appétit d’ogre. Et même si Gwen et Liam ont hérité de cette caractéristique bien particulièrement, Aidan et Caitlin, eux aussi, on finit par prendre l’habitude de dégommer de grosses assiettes. Il semblait évident que l’anglaise allait finir dans ce cercle vicieux. Cependant, aucun signe de kilos en trop. Il faut avouer que nous étions assez sportif dans la famille, et même si nous aimions nous ‘‘péter le bide’’ avec des aliments sucrées, tout y passait, y compris une dose importante de fruits et de légumes. Tout ce qui était comestible en fait…

Aidan fut étonnamment rapide pour aller chercher des fruits à sa mère. Une attitude qui laissait présager une contrepartie, ou bien une récompense : tout dépendait du point de vue. Mes yeux se posèrent sur le jeune homme qui ne tarda pas à se tourner vers son parrain pour lui demander s’il pouvait goûter à sa Guinness. Ben tiens ! Ca m’aurait étonné ! Je tournais la tête vers Cheyenne. Et d’un simple regard, nous parvînmes d’accord sur une chose : une seule gorgée, et juste pour cette fois. Je posais mes yeux sur mon fils avec un regard quelque peu sévère pour lui faire ancrer cette règle. « Ok, mais juste une gorgée. La prochaine que tu pourras en prendre, ça serait à ta majorité. Ou bien à tes seize ans, si tu veux. Mais là, c’est la seule, juste pour te faire taire. » Je lui ébouriffais les cheveux, alors que le garçon laissait ses yeux pétiller de bonheur à l’idée de pouvoir faire quelque chose comme une grande personne. « Cool ! Merci papa ! Merci maman ! »

Je pris le verre d’Edward pour en verser l’équivalent d’une gorgée dans celui d’Aidan. Et oui, s’il buvait directement dans le verre de l’irlandais, il serait capable de le finir à une vitesse folle comme s’il s’agissait d’un jus de fruits. Je remerciais Ed silencieusement avant de déposer le verre devant mon fils. « Tiens, et savoure parce que tu n’en auras pas d’autre. », lui rappelais-je avant de prendre une gorgée de ma bière. Puis mon regard se tourna vers Cheyenne qui disait encore avoir faim. Il n’en fallu pas plus pour tous nous faire rire. Décidemment, elle ne s’arrêtera jamais !

« Bon très bien, je vais sortir l’artillerie lourde. »
Je décidais d’embarquer les enfants avec moi à l’extérieur, y compris Seth, de façon à laisser un peu Cheyenne et Edward se retrouver. Direction : la mal bouffe rapide la plus proche. Mon choix tomba sur un MacDo. Il est vrai que nous n’avions pas encore eut le temps de déjeuner même si l’après-midi avait bien débuté. Tant pis. Un petit écart de temps en temps, ce n’est pas non plus la mort. Une fois arrivé dans l’établissement, l’odeur donna faim à tout le monde. Et alors que je commandais, toute la tribu pointait du doigt le menu avec des : « Moi, j’peux avoir ça s’teu plaît papa ?! » Au final, le ticket de caisse fut costaud, et il ne fallu pas moins de quatre sacs bien remplis pour transporter toute la nourriture. En revenant jusqu’au bar, je déposais les sacs sur la table. « Si avec ça, tu me dis que tu as encore faim, on va voir le médecin. Ca voudra dire que c’est un ver solitaire que tu as, et pas un bébé. » Je levais les yeux au plafond en souriant.

Je distribuais les hamburgers, frites, boissons et desserts à tout le monde, avant de servir Cheyenne en dernier. « Alors, je t’ai pris… un 280. » Je plaçais le gros hamburger bien gras devant elle. « Deux petits wraps. Un ice-tea. Une grande frite. Et un Mac Flury au daim. » Je tournais la tête vers elle. Si déjà elle arrivait à tout manger, ça serait un exploit. « Bon appétit mon amour. » Gentiment moqueur, je venais déposer un baiser sur ses lèvres. « Mais oui Ed, j’ai pensé à toi aussi. Tiens. » Oui, au final, tout le monde avait de quoi manger.
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