« You can leave your hat on » || Evgeny \!HOT!/

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Ce soir là, il avait besoin de lever le pied. Oublier sa maladie, le fait que malgré les apparences, certaines personnes veillaient continuellement à son bien-être, à ce qu'il ne s'effondre pas au moindre effort trop intense, à ce qu'il ne mange pas n'importe quoi. Pas trop de sucre, pas trop de sel. Il en avait assez de ses dialyses, toutes les semaines. Dire qu'il allait devoir en faire toute sa vie à cause de cette insuffisance rénale qui lui bouffait son oxygène. Benedikt avait toujours été un loup solitaire. A la fois libre, et conquérant. Sauvage. Et voilà qu'il était devenu dépendant des quelques membres de sa famille au courant de sa maladie, en à peine deux semaines. La vie est injuste. Il n'avait jamais aimé qu'on le dorlotte, qu'on le plaigne, qu'on l'aime. Parce que l'amour, pour lui, relevait d'une ineptie. Il n'y avait jamais cru. Comme le fait qu'il existait un Dieu au dessus de nous, qui nous surveillait, qui avait créé le monde. C'était un scientifique athée. Il pensait que l'Homme descendait de nombreuses cellules, point barre. En revanche, pourquoi serions-nous les seuls dans tout l'Univers ? Il croyait aux formes de vie extra-terrestres, preuve en est que sur la planète Mars, de l'eau avait été découverte. L'eau, c'est la naissance de la vie. Ce soir, pas question d'extra-terrestres cependant. D'ailleurs, je ne vois même pas pourquoi nous avons abordé ce sujet. Non, ce soir, Benedikt avait quitté l'Université de Berkeley très tôt, en téléphonant, comme il avait promis dès sa réinscription à son père, de le faire chaque semaine au moins. Il lui avait dit qu'il préférait rester dans l'établissement parce qu'il n'avait pas terminé ses révisions et qu'il y avait une colle de prévu pour la semaine suivante. Il avait presque honte de lui avoir menti, lui qui était tout pour lui. Qui avait tant fait pour qu'il quitte sa mère Patrie, celle-là même qui l'avait persécuté pendant des années. Mais il avait besoin de prendre l'air, et ce ne serait pas chez Joe R. Shark. Il voulait voir autre chose que des patients d'hôpital, des proches inquiets ou des cours de physique-chimie. Il avait besoin de se libérer de toute cette tension au quotidien. Tiens, une boîte de strip-tease. Pourquoi pas après tout ? Il n'en avait jamais fait l'expérience jusqu'ici. Si si, je vous assure. La perspective de regarder des femmes se mouvoir sur une barre de métal était excitante pour un homme. N'allez pas chercher à comprendre, surtout si vous êtes une femme vous-même, tout ceci n'est qu'une question de testotérones en trop.

« Qu'est-ce que je te sers ? » En voilà une bonne question. Il n'avait pas non plus le droit de boire de l'alcool. L'alcool dégrade les reins. Oui ça va, on a compris. « De l'eau plate. Merci. » Le barman parut surpris, mais s'exécuta sans un mot, tandis que l'étudiant poussait un soupir de dépit. Une jeune fille venait d'attirer son attention. Il avait toujours eu une préférence pour les rousses, mais les blondes, ce n'était pas mal non plus.

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Evgeny poussa la porte de sa chambre et s’écroula sur son lit, il était fatigué de sa journée et celle-ci n’était pas encore finit. Ce soir, et comme quasiment tout les soirs il travaillait dans la boite de strip-tease. Il ferma les yeux, il allait encore se déhancher toute la nuit devant des hommes, ce qui ne le dérangeait pas, c’était même amusant de voir à quels points quels petits déhancher, une démarché féline pouvait avoir un tel effet sur les hommes. Ce qu’il n’aimait pas spécialement dans son métier, c’est qu’il n’y avait pas que le strip-tease, le jeune homme devait aussi faire des extra sexuels au client qui payait le prix ou plutôt les habitués. Il rouvrit les yeux, et regards son réveil, le blondinet sursauta, il s’était endormi et il allait être à la bourre. Il se redressa, attrapa sa veste, mis ses chaussures et se dirigea vers la boite de strip-tease. Il marcha rapidement, il ne fallait pas qu’il soit en retard le patron n’aimait pas les retards. Il se dirigea vers la petite porte à l’arrière de la boite, le patron appelait ça l’entrée des artistes, ce qui était vrai en quelque sorte. Il poussa cette porte, et se glissa dans la chaleur de la pièce. Il salua les filles qui passaient à côté de lui, c’était ce qui rendait cette boite unique. Elle était exclusivement réservée aux hommes, mais on trouvait des strip-teaseurs et des strip-teaseuses qui dansaient dans la même salle, ce qui était rare. Il se glissa dans les coulisses dans sa petite loge. Il poussa un soupire et se laissa tomber sur sa chaise, il passa sa main dans ses longs cheveux, lança un regard vers sa glace et de releva pour retirer ses vêtements. Il attrapa sa tenus de scène, un short moulant et un haut moulant, il jouait sur son androgénie pour crée la surprise parmi ses clients, et pour la plupart ça lui plaisait. Il lâcha ses cheveux lorsqu’un autre strip-teaseur entra, ils discutèrent de tout et de rien un petit moment avant que Evgeny fût appelé pour aller sur scène. Le russe attrapa son chapeau, coinça ses cheveux sous son chapeau et se dirigea vers la scène. Il entra sur scène au signal de son patron. Il se positionne au centre de la scène, les yeux fermés il laissa la musique prendre position de son corps. Et il se mit à se déhancher doucement contre la barre, se frotta lascivement contre celle-ci, il se tourna au autour de sa barre, il fit tomber son chapeau laissa sa longue chevelure tomber sur ses épaules. Il releva les yeux vers son public plongea son regard dans plusieurs regards, et notamment dans celui d’un jeune homme à peine plus âgé que lui. Il savait qu’à ce moment-là tous la prenaient pour une fille. Il tourna autour de la barre et reprit sa danse se collant, décollant, se frottant lascivement à la barre. Il enleva son haut, révéla un torse et non pas une poitrine, maintenant ils savaient que c’était un homme. Il continua à danser, se laissant transporter par la musique. Il dansa encore quelque minute avant que la musique ne s’arrête et qu’il se dirige vers les coulisses. Il savait que dans peu de temps, il allait surement être appeler pour aller dans un salon priver avec un client.

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Elle était magnifique et … il s’agissait d’un homme. Il voyait maintenant son torse, imberbe de tout poil de toute poitrine saillante. Juste la finesse des traits de l’éphèbe, qui le poussa quelques minutes plus tard, à demander à son ‘directeur artistique’ de lui envoyer ce joli petit minois dans une salle privée. Ainsi, il pourrait le contempler à loisir et s’en amuser. Non, il n’était pas de nature à humilier juste pour son bon plaisir. En revanche, Benedikt appréciait le contact timide d’une cuisse contre la sienne, d’une main sur sa joue, de son regard de braise qui s’épanchait de la vision de l’androgyne dont il avait l’intention de jouir. Mais pas maintenant. Pas tout de suite. Il savait se montrer patient. Le sexe, une fois consumé, n’a plus aucune importance puisque vous connaissez dès lors les points faibles, les cris de jouissance, puisque vous avez d’ores et déjà possédé celui qui vous faisiez tant envie. Et en ce moment, il devait admettre que ce jeune homme blond l’intriguait et affolait ses sens. Sa testostérone. Quel âge avait-il ? Guère plus que lui. Pourquoi exerçait-il ce type d’activité ? il y avait ceux qui aimaient qu’on les admire, qui en jouaient, et d’autres qui n’avaient pas le choix. Qui devaient danser pour se nourrir, se vêtir, vivre. Et même si Benedikt n’était jamais allé à de telles extrémités pour gagner sa croute, il comprenait sans juger cette attitude, cet instinct de survie. Lui avait mendié et volé pour manger à sa faim. Il avait fait de la prison à Bogotol, Russie, pour ses méfaits. Aujourd’hui, il avait la chance d’avoir retrouvé un père qui l’aimait – même si les poules auraient des dents avant qu’il ne l’admette officiellement – et que lui appréciait tout autant. Il s’était trouvé une famille qui l’aidait à subsister. Ce garçon avait peut-être eu les mêmes ennuis que lui au départ … il n’avait aucun protecteur, juste son corps à offrir. Et bien le Russe serait ce protecteur, d’une certaine manière. Peut-être pas en le rémunérant autant que lui gagnait, parce qu’il ne pouvait décemment se permettre de faire l’aumône à tout un chacun sans faillir un jour ou l’autre lorsqu’il n’aurait plus un sou, mais en lui apprenant quelques bases de fierté. A défaut d’aimer ce qu’il faisait, il aimerait ce qu’on lui ferait. Et dieu sait à quel point Benedikt était un bon amant. Même s’il ne s’agissait pas de sexe en soi, même s’il voulait juste le dévorer du regard pour le moment, ce jeune homme allait vivre une aventure qu’il n’était pas prête d’oublier.

Assis dans la pièce aménagée en espèce de petit salon privé, le Russe attendit sur le canapé long de plusieurs mètres, qui faisait face à un immense miroir et à la barre de métal au milieu, que sa petite friandise du soir vienne se déhancher pour ses beaux yeux. Il avait retiré sa veste pour l’occasion, afin de se mettre le plus à l’aise possible, et un sourire carnassier étirait déjà ses lèvres.

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Il rejoignait tranquillement sa loge en pensait qu’il aurait quelque minute de répits avant de rejoindre un client dans un salon , lorsque son patron l’interpella en lui disant qu’un homme l’attendait dans le salon 3, un nouveau client lui avait dit son patron, Evgeny soupira, et hocha la tête. Il but une gorgée d’eau, et réajusta ses vêtements, ses cheveux. Le blondinet se dirigea vers le bar ou le barman lui tendit une coupe de champagne. C’était le cadeau de la maison à tous les nouveaux clients des salons privés, les employer devait tout faire pour garder ces clients, pour les faire revenir. Il se dirigea vers le salon tout en espérant que ça ne se soit pas un vieux. Les vieux riches qui étaient mariés et qui avaient des enfants et qui n’acceptaient pas leur homosexualité constituaient une grande part de ses clients, mais heureusement il avait aussi des clients potables et gentils pour lesquels il aimait se dévêtir. Il arriva devant la porte, toqua pour signaler sa présence et entra avec un sourire charmeur accrocher aux lèvres. Ses yeux tombèrent sur un beau jeune homme, il ne put s’empêcher de sourire encore plus, la soirée promettait d’être vraiment intéressante et sympathique. Evgeny s’approcha de lui et déposa la coupe de champagne sur la petite table et il se pencha vers le brun, ses cheveux chatouillaient le cou de celui et il murmura à l’oreille du jeune homme.
-Cadeau de la maison
Toujours avec une démarche féline, il fit le tour du canapé, alluma la musique et se dirigea vers la barre centrale. Il commença sa danse tout doucement, sensuellement contre la barre tout en gardant son regard ancré dans celui de son client. Ne pas lâcher le client des yeux, lui donner de l’importance, lui donner la sensation qu’il n’y a que lui qu’existe, d’être là juste pour lui, d’être à sa merci et bien sûr lui donner du plaisir, et il reviendrait à coup sûr. La musique se fit plus rapide, et le jeune homme se laissa entrainer par la musique, il se frotta lascivement contre la barre. Il se déhanchait, sa main remonta tout doucement le long de son corps avant de défaire ses cheveux attachés, il secoua doucement la tête. Pour le moment il n’enlevait rien, il chauffait juste le jeune homme assis sur le canapé. Il se demanda d’ailleurs ce que faisait un type comme lui ici : il était mignon, sexy, jeune il devait avoir mal de fille et de mec à ses pieds il aurait pu surement trouver du divertissement dans boites quelconques et plus gratuitement.
La musique se calma un peu, il en profita pour se rapprocher de son client, il se mit juste, au-dessus des jambes du jeune homme, et de lui murmura dans l’oreille.
-Dis-moi, ce que tu veux que j’enlève ?
Le client était roi, le client décidait les vêtements qu’il devait retirer, s’il voulait qu’il finisse totalement nu.

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Un bruit derrière la porte attira son attention. Il était arrivé, et venait d’entrer. A son sourire, même fugace, Benedikt devina qu’il lui plaisait. Sans doute ce jeune homme avait-il pris l’habitude de vieux pervers qui ne voulaient s’approprier son corps l’espace d’une nuit, pour rejoindre leur petite famille comme si de rien n’était, tôt dans la matinée, en s’excusant d’avoir passé une nouvelle fois la nuit chez des ‘copains’. Pathétique. « Hum, merci. Mais j’bois pas. » souffla Benedikt à son oreille, avant de le voir se relever pour commencer sa petite danse sensuelle. Du moins, il ne buvait plus depuis qu’il avait appris qu’il avait une insuffisance rénale. Cette maladie avait beau l’agacer parce qu’il ne pouvait plus pratiquer des activités trop intenses – comme la course de motos qu’il adorait pourtant – manger de tout et de n’importe quoi ou boire une bonne bière, il n’en était pas moins vrai qu’il n’avait pas l’intention de se laisser abattre pour si peu. Il avait promis à son père de faire cet effort, même si la décision avait été difficile à prendre au départ. Difficile parce qu’il savait qu’il allait devoir faire face à d’innombrables sacrifices, lui qui avait toujours croqué la vie – américaine- à pleines dents. Que ses quelques proches qui étaient au courant allaient prendre soin de lui, faire attention au moindre de ses gestes. Ce qu’il détestait qu’on le plaigne. Qu’on le chouchoute. Il n’avait pas besoin de cela. Il n’avait jamais connu l’amour, ni de la part de sa mère – c’est en tous cas ce qu’il commençait à se dire depuis qu’il avait fait la connaissance de son père et remarqué la façon dont ce dernier se comportait à l’égard de son petit frère – ni de la part de Joe, son paternel, lorsqu’il était tout môme. Aujourd’hui, les choses commençaient à changer. Et c’était justement ce changement qui l’effrayait. S’il était venu ce soir, c’était pour retrouver une partie de lui-même, qui disparaissait lorsqu’il était auprès de sa famille. La partie plus sombre, plus sauvage. Ce soir, personne ne saurait qu’il était malade, il prendrait les rênes, qui se montrerait dur et téméraire.

Evgeny s’activait maintenant contre la barre de fer. Benedikt l’observait, toujours ce même sourire sur les lèvres, sentant sa virilité se durcir sous ses vêtements. Il n’avait jamais été un grand amateur des hommes ‘efféminés’, ni trop costauds. Il les aimait à sa taille, comme les chaussettes. Mais celui-ci avait du potentiel, et un corps à damner un saint. Et puis, alors que la musique prenait un rythme légèrement plus lent, il s’approcha, se tenant debout au dessus de ses jambes. Est-ce qu’il le provoquait ? Si seulement il savait à quel point ce genre d’attitude lui plaisait. Ce qu’il n’aurait pas fait pour lui attraper les hanches et le plaquer contre ses reins en usant de sa force pour lui voler un baiser. Benedikt n’était pas ainsi, même si ce garçon menaçait son orgueil par le frottement de ses cuisses contre les siennes. Il fallait si peu pour qu’il perde le contrôle … « Ca… » grogna le Russe, d’une voix grave. Il était sérieux. Il le voulait lui, soumis. C’est pourquoi il avait tiré sur le devant de son haut moulant, avec impatience. Le short, il pouvait le garder. Ce n’était pas ce qui l’intéressait le plus pour l’instant, aussi surprenant que cela puisse paraître. « C’est quoi ton nom ? » N’allez pas croire qu’il veuille faire la conversation, juste le connaître un peu. Histoire de savoir qui il allait faire soupirer de plaisir.

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Le jeune homme lui murmura à son oreille qu’il ne buvait pas d’alcool, il haussa les épaules, c’était son choix et c’était plutôt bien pour Evgeny, son client ne finira pas saoul et puant l’alcool. Qu’est qu’il pouvait détester ces types dont l’alcène empestait l’alcool. Le souffle du jeune homme le faisait frissonner, ce soir il allait passer une bonne nuit, il n’en doutait pas une seule seconde. Son client était tellement désirable, ce soir il ne se dégouterait pas en sortant du travail, il n’aurait pas envie de vomir. Il se déhanchait contre cette barre en fer, il s’était doucement rapproché du jeune homme pour se glisser au-dessus des genoux du brun et lui demander dans un murmure ce qu’il voulait qu’il retire comme vêtement. Il avait vu son regard lorsqu’il s’était mis au-dessus de lui, il savait, se doutait que le jeune aimait que le blondinet se tienne au-dessus de ses cuisses. Il esquissa un doux sourire, tout continuant à se déhancher au-dessus du beau brun lorsque celui-ci lui demanda d’enlever son haut. Le blondinet sourit, il ne l’enleva pas tout de suite, ce qui ne semblait pas plaire à son client qui tira sur son haut, Evgeny se laissa entrainer en avant, déposa ses deux mains sur le dossier du canapé.
-Ne soit pas si impatient.
Il attrapa doucement la main de son client pour la détacher de son t-shirt et la reposer doucement sur la cuisse de celui-ci, il en profita pour faire une légère et discrète caresse sur sa cuisse. C’était une petite caresse discrète juste pour attiser le désir de son client. Il se releva et fixa le jeune homme dans les yeux, il remonta ses mains le long de son corps, attrapa le bas de son t-shirt et avec une lenteur il retira son t-shirt qu’il finit laissé tomber à ses pieds. Il se retrouva torse nu devant son client, et laissa échapper un sourire séducteur. Son client finit par demander son nom, le blondinet fit un sourire, il se pencha vers le jeune homme une nouvelle fois pour lui murmuré
-Tu peux m’appeler Ev…
Une des principales règles qu’il s’était imposée, c’était ne jamais donner son véritable prénom à ses clients mêmes s’ils étaient très mignons, attirants et qu’ils n’avaient pas une tête de pervers. Tant qu’ils ne restaient que des clients, il avait le droit à son surnom ou à son deuxième prénom. C’était un principe, son prénom ne courait pas les rues et son physique encore moins, alors il était persuadé que c’était assez simple de le retrouver, et il ne voulait pas que ses clients le trouvent et le harcelait. Il sourit, et se tourna pour retourner contre la barre. Il allait exciter le jeune homme jusqu'à qu’ils n’en peuvent plus, il allait jouer avec lui… Il se déhanchait contre la barre, il se colla, décolla contre celle-ci. Il jouait, il le provoquait. Ses mains glissaient sur son corps, son regard se plantait dans celui-ci du beau brun, un petit sourire provocateur, et lui fit un petit signe de la main pour qu’il s’approche de lui. Ce n’était pas dans les habitudes d’Evgeny d’inviter des clients à danser avec lui, mais il pouvait faire une petite exception pour le beau jeune homme en face de lui.

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Attends, tu me donnes un ordre là, petit ? Un sourire sur les lèvres témoignant de l'envie qui le prenait de s'amuser avec son nouveau 'jouet' mobile, Benedikt attendit donc, impatient malgré lui, qu'il vienne se frotter contre ses bras, rejetant la tête en arrière, les paupières closes, pour s'imaginer ce qu'il lui ferait subir une fois que la musique s'éteindrait. Evgeny n'avait encore aucune idée de la soirée qu'il allait passer en sa compagnie. Benedikt n'était pas pervers en soi, mais il aimait la provocation, le sadisme, la domination. Surtout lorsqu'il était en compagnie du sexe masculin. Avec les femmes, le Russe se montrait toujours un peu moins 'bestial', parce qu'il savait que les filles avaient une sensibilité à fleur de peau. Mais avec ce bel éphèbe, il allait rattraper toutes ces soirées où il avait dû retenir son ego, ses fantasmes, et lui faire regretter de l'avoir pour client. Ou pas d'ailleurs. Tout dépendait de ce que le blond savait ou non en matière de sexe entre deux hommes. Pour être stripteaseur, il devait en avoir connu, mais qui sait, peut-être qu'il se trompait... « Ev, d'accord. Moi c'est Ben. » commença le Russe en posant une main sur la joue du blondinet, l'obligeant à se rapprocher de ses lèvres, encore plus près, avant de le dévier pour lécher sa joue avec délectation. Oh non, le sexe, c'était trop simple, trop facile. Il voulait jouer, le dompter, être apprivoisé. Et il espérait grandement que ce jeune homme ne serait pas trop effrayé par son côté dominateur et fébrile à la fois. Là, après avoir goûté une première fois à sa peau, Evgeny l'invita à se joindre à lui, à se mouvoir contre cette barre de métal. Il ne se fit pas prier. Benedikt n'avait jamais été un très bon danseur, pour la bonne raison que la danse, quelle qu'elle soit, il n'y connaissait franchement rien. Mais là, il s'agissait plutôt de bouger du bassin, de se coller à l'autre, davantage que de réels mouvements ordonnés. Raison pour laquelle il avait accepté, et qu'il se tenait maintenant debout devant le stripteaseur, que ses hanches se mouvaient contre les siennes, que son sexe durcissait sous le tissu de son pantalon, et qu'il avait violemment plaqué ses mains sur ses fesses, pour les masser de plus en plus forts. « Hum...pas mal. Fermes et arrondies, j'adore. » murmura t-il à son oreille en faisant le tour de la barre métallique pour se retrouver derrière Evgeny, et continuer de danser, cette fois, contre son postérieur si tentant. Juste de la tentation, rien de plus. Verra bien qui défaillerait le premier. Il n'était pas mauvais à ce jeu, loin de là ...

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Eygeny était au-dessus de son client, il avait quitté doucement son haut pour faire languir le jeune homme. Oui, il aimait jouer avec ses clients, les chauffer petit à petit, mais ne pas céder tout de suite, laisser le désir du client s’installer doucement, parce que oui le jeune ressentait rarement du plaisir avec ses clients, et les clients s’en foutait pour la plupart, ils étaient pour leur propre plaisir et pas pour celui du strip-teaseur. Il lui avait murmuré son surnom dans l’oreille, Ben. Ça pouvait être le dimunitif de plein de noms, rien ne permettait d’en savoir un peu plus sur son client même s’il pensait qu’il devait être étudiant. Doucement le blondinet retourna à la barre et il l’invita à le rejoindre sur la petite scène, un sourire se dessina sur ses lèvres lorsque le jeune homme se leva pour s’approche de lui. Evgeny continua à danser sur la musique, alors que le jeune homme se colla à lui. Il glissa ses bras sur les épaules du brun et continua à danser contre le jeune homme. Il sentait le sexe de son client se durcir, il ne put réprimander un frisson et un sourire. Il était exister, mais pas encore sur le point de bander, non pas encore même si son client de ce soit était horriblement séduisant et sexy. Il dansait encore contre le jeune homme lorsqu’il sentit deux mains se plaquer violelement contre ses fesses et les malaxer, le blondinet pu retenir un petit soupire de plaisir, il aimait les deux types de sexe, le sexe doux et sensuel et le sexe sauvage et violent, tout dépendant de son amant du soir et ce soir ça serait surement du sexe sauvage, bestial. Il ferma les yeux un léger instant pour profiter de ces mains sur son postérieur, il allait passer une bonne nuit.
-Elles seront bientôt à toi. Fit-il avec un sourire provocateur.
Le brun fit le tour de la barre pour se coller dans le dos du blondinet. Il laissa échapper, un soupire, de plaisir quand il sentit le sexe de son client de son dos, il prenait du plaisir à danser avec ce type, à sentir qu’il était excité. Ev continua doucement à se déhancher contre son amant, doucement il tourna pour lui faire face. Tout doucement il glissa ses mains sur son ventre, en s’arrêtant sur les boutons de son short qu’il défit, il fit doucement glisser le short au sol, en dévoilant sa nudité, sa légère excitation. Il entreprit de se recoller contre Ben alors que ses mains glissèrent doucement, mais surement vers la ceinture du jeune homme qu’il défit alors que la musique devient plus calme. Le strip-tease était fini maintenant on passait à la partie la plus intéressante, il ondulant encore contre le jeune homme, sa main était restée sur le bas ventre de son client…

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Ce qu’il y a d’étrange, c’est que Benedikt ne savait absolument pas danser. Bouger oui, danser, zéro. Mais dans des moments comme celui-là, on ne demandait rien de plus que de savoir tortiller du bassin pour se frotter contre le bas ventre ou les fesses de son compagnon de la soirée, ce qu’il fit sans hésitation, même pas honteux puisque nul ne pouvait les voir ni ne viendrait les déranger ce soir. Evgeny était et serait tout à lui. Son intimité durcissait à vue d’œil, preuve en est de la bosse qui s’était formée dans son pantalon. Et si ce n’était pas suffisant, il suffisait de voir l’intérêt que le Russe portait au bel éphèbe. Un regard perçant, presque pervers, un sourire sadique, des mains baladeuses, tout ce qui contribuait à rendre cette soirée plus que prometteuse. « Y’a intérêt. » lui souffla t’il suite à sa remarque sur ses mains, collées à son postérieur. Il était bien décidé à prendre possession du beau blond. Non pas sans son consentement, il ne serait jamais ce genre de type pervers qui profitait de la faiblesse d’un homme ou d’une femme pour en abuser, mais il saurait jouer de ses charmes pour le faire venir à lui et obtenir tout ce qu’il était venu chercher. Sans pour autant soupirer alors qu’Evgeny continuait de danser lascivement, contre son sexe, Benedikt sentait ses muscles se contracter sous l’effort qu’il manifestait pour ne pas se jeter sur lui, lui arracher ses vêtements et lui offrir enfin la nuit d’ivresse qu’il méritait, et dont il mourrait d’envie depuis qu’il était entré. Pas de précipitation, Beni. On se calme. Tu vas l’avoir ton gigolo. Peu à peu, les vêtements tombèrent. Les siens d’abord, à commencer par son short. S’étant rassis sur le canapé qui entourait la salle intimiste, Benedikt ne l’avait pas quitté du regard pendant qu’il se déshabillait pour ses beaux yeux. Retenant même un sourire devant sa nudité offerte, il lui laissa le champ libre pour le dévêtir à son tour, juste le bas du corps, afin de garder une certaine maîtrise de lui-même qu’il aurait du mal à garder s’il était totalement dénudé. Là, sa main se pressa contre son membre tendu, mais pas assez à son goût. Le Russe entreprit alors de lui montrer ce qu’il aimait, ce qui le faisait vibrer entre hommes. Ses doigts glissèrent sur les siennes, et il serra, l’obligeant à presser plus fort l’objet de son inclination – son sexe – rejetant la tête en arrière en soupirant de plaisir lorsqu’il sentit sa virilité durcir à nouveau. Ses yeux recherchaient les siens, le suppliant presque, lui ordonnant de remplacer ses doigts par sa bouche au sommet de son intimité, joignant même le geste à la ‘parole’ en posant une main derrière sa nuque, et de l’inciter à descendre plus bas, toujours plus bas, jusqu’à être au dessus de son entre-jambe, et de prendre son membre à pleine bouche.

» « Leave no stone unturned, leave your fears behind » ♦ MADDOX
» J'ai besoin de toi. Un peu plus dans mon lit. [ James & Evgeny ] #HOT.
» Just leave me alone
» « Don't leave, I just want to tell you. »
» « you can leave your hat on... or you can keep it. »

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