the great escape
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please restore my faith in humanity, would you? ★ SYMON&ALAINA

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MessageSujet: please restore my faith in humanity, would you? ★ SYMON&ALAINA please restore my faith in humanity, would you? ★ SYMON&ALAINA EmptyDim 23 Sep - 22:32


please restore my faith in humanity, would you? ★ SYMON&ALAINA Tumblr_masn6yD70a1qenc9bo1_250
Please restore my faith
in humanity, would you?

SYMON & ALAINA ❦ I've been down so low, people look at me and they know. They can tell something is wrong, like I don't belong. Staring through a window standing outside, they're just too happy to care tonight; wanna be like them, but I'll mess it up again please restore my faith in humanity, would you? ★ SYMON&ALAINA Tumblr_lv3dxbdueK1ql2lyfo2_250I tripped on my way in and got kicked outside, everybody saw... And I know that it's a wonderful world but I can't feel it right now, well I thought that I was doing well but I just want to cry now. Well I know that it's a wonderful world from the sky down to the sea... But I can only see it when you're here, here with me • “better in chains with friends than in a garden with strangers.”


UC BERKELEY, JUIN 2012

Une fois de plus, larmes et eau se mêlaient dans la douche d’Alaina Selwyn dès que celle-ci s’agenouilla dans l’étroite cabine après avoir ouvert le robinet à sa température la plus brûlante. Une fois de plus, sa peau de porcelaine se marbra de plaques rouges alors que l’eau presque bouillante l’éclaboussait. Une fois de plus, sanglotant silencieusement, elle se frottait rageusement chaque partie du corps comme si elle tentait de retirer une quelconque crasse incrustée sous son épiderme, qu’elle finissait par arracher à plusieurs endroits à force de le frictionner. Ses épaules étaient secouées de spasmes au rythme des larmes, invisibles dans tant d’eau, qui coulaient le long de son visage. Alaina réprima un cri de souffrance et de désespoir, sans grande difficulté – elle avait l’habitude. Elle continuait tout simplement de frotter méticuleusement tout son corps, passant sans ménagement sur les nombreuses blessures et hématomes qui le marbraient, ne ressentant presque pas de douleur tant celle-ci se confondait avec la brûlure de l’eau bouillante.

La douche ne dura pas longtemps. Elle en sortit aussi brusquement qu’elle y était rentrée. Elle s’essuya aussi brusquement, avec la même rage, qu’elle s’était lavée juste avant. Lorsqu’elle releva les yeux vers le miroir, elle eut envie de cracher au visage de son reflet… ou de lui coller son poing afin de le faire disparaître pour de bon. Mais elle savait que ça ne changerait rien, alors elle détourna amèrement les yeux. Cette fois-ci, elle ne passa pas de temps à maquiller en vain les nombreuses marques qui barraient son corps sous une couche monumentale de fond de teint – cela ne servirait à rien. Elle se contenta d’enfiler des vêtements qui laisseraient apercevoir le moins possible – pas de décolleté, pas de dos-nu, pas de short, et ce malgré la chaleur étouffante qui régnait. Elle aurait voulu sortir en jean et en pull, mais c’eut été du suicide. Alors elle finit par opter pour une robe toute simple, une panoplie d’innombrables bracelets qui lui recouvrait la plus grande partie des avant-bras et dont elle ne se départait jamais quand elle était en public, et ce sous aucun prétexte. Après avoir lancé un regard dégoûté à ses jambes, elle les camoufla sous une paire de collants et enfila une paire d’escarpins. Elle était en retard. Elle se maquilla juste pour se donner une contenance, cacher les immenses cernes et le teint cadavérique qui déformaient son visage, masquer la pâleur de ses lèvres habituellement naturellement vermeilles, et adoucir son regard épuisé ; elle ne fit rien à ses boucles écarlates encore trempées. Elle allait rater son rendez-vous. Elle saisit ses affaires à la hâte et quitta sa chambre en claquant la porte. Sur le chemin, elle fuit tous les regards qui se posèrent sur elle, et jusqu’à son arrivée, se battit de toutes ses forces contre les larmes qui menaçaient de déborder à tout instant et ruiner les quelques efforts qu’elle avait mis en œuvre pour cacher sa mine de déterrée.

Il avait recommencé. Malgré ses promesses, ses regards désolés, la haine évidente qu’il éprouvait à son propre égard. Alaina ne lui en voulait pas. Elle savait que Lenny n’arrivait pas à réprimer ces crises qui s’emparaient de temps à autre de lui, le transformaient en un inconnu total. Elle détestait cet inconnu, cet individu fait entièrement de rage, de haine et de violence. Mais à chaque fois, elle se forçait à garder à l’esprit que derrière cette façade abominable se cachait Lenny, et qu’il avait besoin d’aide. Qu’il avait besoin d’elle. Le problème majeur était bien entendu qu’Alaina n’était absolument pas de taille à rivaliser avec lui. Et qu’elle semblait bien être la personne la plus susceptible de déclencher une de ces terribles crises. Elle savait qu’il ressentait plus que de l’amitié pour elle. Elle savait combien leur relation était malsaine, combien elle lui faisait de mal en voulant se contenter d’être son amie. Et combien il avait du mal à se contenir à chaque fois qu’il se heurtait à ce problème. Alaina ne parvenait pas à lui en vouloir de perdre son sang-froid… après tout, elle était fautive, pas vrai ? C’était elle qui avait refusé de l’embrasser, de céder à ses regards doux et charmeurs, qui avait prétexté l’une ou l’autre excuse idiote pour ne pas se retrouver dans une situation du genre. Et la première fois, depuis qu’ils étaient amis, où elle avait réagi de la sorte… Lenny avait pété les plombs. Littéralement. Il était devenu cet inconnu qu’elle détestait et qu’elle aurait bien des occasions de revoir par la suite. Et toute sa rage s’était retournée contre elle. Il avait levé la main sur elle, plusieurs fois. Elle avait fui. Il était venu, presque rampant, implorer son pardon. Et depuis, elle n’avait plus jamais réussi à fuir à nouveau. Au lieu de quoi elle tentait de raisonner cet être violent et incontrôlable, encaissant les gestes violents au nom de l’amitié à laquelle elle ne pouvait pas renoncer… car elle ne sentait pas la force de lui tourner le dos, de vivre sans lui. Elle s’était tant attachée à Lennon… et n’envisageait même pas de l’abandonner.

Alors, elle se retrouvait systématiquement avec tous ces hématomes, parfois même ces plaies ouvertes, qui venaient s’ajouter aux nombreuses marques qui déformaient déjà son corps avant sa rencontre avec Lennon – ces vilaines griffes sur ses avant-bras, ses jambes, son ventre, toutes ces horreurs qui l’empêchaient de s’habiller trop court, trop décolleté, trop sexy. Et elle se haïssait. Elle se haïssait d’être aussi faible – de l’être seulement avec lui, autrement dit, la seule personne dangereuse pour elle. Elle ne supportait même plus son propre reflet. Et ce dégoût à son propre égard augmentait avec le temps, au fur et à mesure qu’elle réalisait de plus en plus qu’elle ne parviendrait jamais à se sortir de cette situation.

« Bonjour, Docteur. Merci de m’avoir attendue, je suis désolée d’être en retard. » Alaina sourit d’un air coupable au médecin qui lui rendit son sourire, bienveillant. Elle afficha une mine soulagée lorsqu’il lui annonça qu’il pouvait lui retirer ses points de suture, et broncha à peine lorsqu’il joignit le geste à la parole, extirpant adroitement les petits fils de son arcade après lui avoir assuré qu’elle ne conserverait pas de cicatrice. Lorsqu’il lui demanda si elle avait le moindre autre problème, elle rougit et murmura : « Eh bien, j’ai un peu mal aux côtes, ça vous dérange de jeter un coup d’œil ? » Il obtempéra aussitôt et elle se débarrassa de sa robe, nerveuse sous son regard. Ce n’était pas de se dénuder qui la gênait, même si le médecin avait plutôt trente ans que soixante, mais elle était horriblement embarrassée par l’état de son corps. Embarras qui grandit lorsqu’elle vit que le médecin ne parvint pas à réprimer un regard légèrement surpris à la vue de l’énorme bleu qui barrait la moitié de ses côtes gauches. « Puis-je te demander comment c’est arrivé ? Un piano à queue te serait-il tombé dessus ? Ou bien tu as découvert le Fight Club de San Francisco ? » Malgré son ton léger et plaisantin, Alaina savait qu’il était sérieux, et inquiet. Ce n’était pas la première fois qu’elle venait à lui avec des blessures similaires. Mais à chaque fois, elle refusait de lui fournir la moindre explication. Elle ne voulait pas attirer davantage de problèmes à Lennon qu’il n’en avait déjà. Alors elle se contenta de garder le silence. Son visage se crispa lorsque le docteur commença doucement à palper la peau bleuie par l’hématome pour voir si rien de plus sérieux ne se cachait en dessous. Automatiquement, elle eut un mouvement de recul et une petite exclamation de douleur. « Désolé, Alaina, je ne peux rien pour toi sans matériel adéquat… Rends- toi en radiologie, je vais les prévenir que tu arrives, ils pourront bien mieux t’aider que moi. Reviens avec les radios après, d’accord ? » Alaina hocha la tête, se rhabilla, remercia le médecin et quitta son cabinet alors qu’il la suivit du regard, inquiet de ses visites qui étaient devenues si fréquentes qu’il en était venu à la tutoyer et à l’appeler par son prénom, comme s’il s’agissait d’une vieille connaissance.

Elle se dirigea donc vers le service de radiologie, perdue dans ses pensées, plus déprimée que jamais. Et, une fois n’est pas coutume chez elle, elle en oublia de regarder où elle marchait, et évita de justesse de bousculer quelqu’un. Confuse, elle s’excusa aussitôt, avant de reconnaître la personne qui se tenait face à elle. Aussitôt, elle esquissa un petit sourire. « Hé, Symon ! J’avais pas vu que c’était toi… Enfin, ça ne change rien, je suis tout aussi désolée que si tu avais été une vieille dame. » Elle aimait bien Symon. Elle ne le connaissait pas plus que ça, mais quelque chose chez lui lui plaisait et la mettait à l’aise. Lui aussi était presque devenu une vieille connaissance grâce à cet hôpital… mais habituellement, ils se rencontraient plutôt autour d’un baxter qui leur drainait les artères pour la bonne cause.

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MessageSujet: Re: please restore my faith in humanity, would you? ★ SYMON&ALAINA please restore my faith in humanity, would you? ★ SYMON&ALAINA EmptySam 29 Sep - 13:53

Personne n’aime les hôpitaux, c’est un fait. On y va avec obligation, pour se soigner et retrouver au possible une santé meilleure. Fréquenter tous ces individus aux blouses blanches ne faisait pas parti du quotidien de beaucoup d’entre-nous. Malheureusement, une poignée de patients n’ont pas d’autres choix que de perdurer entre les quatre murs de ces énormes établissements. C’était le cas d’Emma, une jolie petite fille blonde d’à peine quatre ans. Elle gardait constamment ce sourire indétrônable au creux des lèvres, et ne cessait de gambader comme une folle à travers les couloirs. A chacune de mes visites, je ne manquais pas de faire un détour vers le service d’oncologie où elle séjournait depuis maintenant plusieurs mois. J’ignorais de quoi elle souffrait –elle-même n’avait jamais demandé au médecin davantage d’explications-, tout ce dont j’étais certain, c’est que cette petite débordait de vie. Elle vadrouillait ici et là, rependant sa bonne humeur et ses fous rires enfantins. Et puis elle aimait tellement la musique. Chaque semaine je passe à l’hôpital distraire ces gosses cloîtré entre ces murs. Et chaque semaine, ma fan numéro un m’attend dans le hall d’entrée du bâtiment. C’est ainsi que je la retrouve, toute fière et se précipitant vers moi jusqu’à me serrer contre elle. J’ai perdu deux de mes enfants dans l’attentat de Jaipur ; avec Emma j’avais l’impression d’avoir gagné une fille. Ses parents n’avaient pas les moyens de se rendre régulièrement ici : une grosse partie de leurs salaires étaient versés dans les soins de leur princesse. Un acte qui me dégouterait presque d’appartenir à la classe aisée. Mais l’avantage étant que de temps à autre, je payais moi-même une partie de ces frais afin que la gamine puisse recevoir ses géniteurs. Une famille unie et aimante, même dans la misère. Preuve que l’argent ne fait pas le bonheur. Les billets ne remplaceront jamais une femme, un mari et leur progéniture. Je donnerai n’importe quoi pour pouvoir retrouver ma propre famille. Ils étaient tout ce que je possédais, tout ce que je désirais avoir. Et je me retrouve seul, comme un idiot, à attendre passablement mon heure. J’ai juré à Charlie que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour essayer de donner un peu plus de chances à ceux qui n’en ont pas. Dons, actes de charité, oreille attentive, bénévolat.. Je crois que j’ai rempli un bon nombre de quota de bonnes actions. Alors pourquoi ma peine est-elle toujours aussi lourde à supporter ? Au bout de quatre ans, je reste le même. Je m’accroche à cet espoir de revivre, sans trop de conviction. Le psychologue n’arrêtait pas de me répéter qu’il me fallait refaire ma vie, prendre un nouveau départ et surmonter tout cela. La plaie béante qui s’est ouverte après leurs départs ne s’est jamais refermée, et je doute qu’elle le soit un jour. Malgré les apparences, je ne suis pas un homme optimiste, mais plutôt le genre à me laisser porter. J’attends mon heure comme on attend le bus, installé sur un banc. Et puis entre-temps, j’essaye de rependre un peu d’espoir ici et là, servir enfin aux autres et pouvoir me dire que oui, j’ai fait quelque chose de bien durant ma courte existence. « Encore une Symon ! Encore une ! » Heureusement, il existait ces petits bijoux pour me faire sourire. Les mains plaquée contre ma guitare, Emma me dévisageait d’un ravissant sourire. Installé sur le fauteuil de sa chambre, je jetais un coup d’œil aux autres mômes face à nous, les yeux brillants de malice et qui semblaient en réclamer tout autant. La plupart n’avaient plus de cheveux, le teint pâle, et ressortaient tour à tour de chimiothérapie. J’éprouvais une admiration sans égale à ces gosses, plus courageux que n’importe lequel des adultes. Ils continuaient d’affronter leur maladie tout en restant de parfaits petits enfants. « Si j’ai le droit à un carré de chocolat, je suis ton homme. Laquelle tu veux ? » soufflais-je à voix basse, faisant ainsi rire l’auditoire. Ma petite protégée quant à elle m’accorda une moue sceptique avant de partir dans un fou rire incontrôlable, et me tendre un bout de sa gourmandise. Je déteste les gamins, mais je suis tombé sous le charme de ceux-là. Difficile de résister en même temps… « Huuuum.. Good Life ! » S’exclama-t-elle, l’index levé en l’air. Les autres acquiescèrent par des ‘’oui’’ en levant leurs petits bras vers le plafond. J’étouffais un soupire amusé tandis que mes doigts s’appliquaient à jouer l’air de leur musique fétiche. Ainsi bercés dans notre cocon de bien-être, l’hôpital semblait avoir pris des airs de paradis. Et en cet instant, jamais je ne me suis senti aussi fier de ce que j’accomplissais.

Une partie de la matinée se déroula ainsi, jusqu’à ce que sonne l’heure de mon triste départ. Je les ai tous serrer contre moi, les uns après les autres. Je ne pu m’empêcher de sourire lorsqu’un gamin me tendit son bras emplâtré. Un autographe ? Avec plaisir. Le feutre au creux des doigts, j’écrivais une flopée de paroles de la musique précédemment jouée. When you're happy like a fool, let it take you over. Tout heureux, il sautillait de joie en le montrant à ses camarades. Et puis enfin, Emma agrippée à ma nuque me murmurait ses au revoir. Difficile de la quitter, comme à chaque visite. Silencieusement, nous nous sommes étreints, je l’ai embrassé sur le front et d’un signe généreux de la main je me suis éloignée sans décoller mon regard d’elle, jusqu’à ce que l’ascenseur se ferme. Les pensées vagabondes, je me sentais bien pour une fois. Le cœur débordant d’un sentiment étrange mais agréable. Arrivé à mon étage, je me dirigeais soigneusement le long de l’allée principale, les yeux rivés au sol. Parfois, je me demande quelle tournure aurait pris ma vie si Charlie et les enfants n’étaient pas décédés là-bas. Je n’aurais pas rencontré tous ces merveilleux enfants, ni pu sauver autant de vies… Peut-être était-ce de cette manière-là que mon psy’ tentait tant bien que mal de me faire percevoir la mort de mes proches. Une réflexion sur laquelle je n’eu pas vraiment l’occasion de méditer davantage. Un poids me percuta violemment, me faisant reculer d’un ou deux pas, tandis que je relevais les yeux vers mon obstacle.. Ah, voilà un visage qui ne m’était pas inconnu. Alaina. Un bout de femme adorable que je ne pouvais pas me vanter connaître, mais avec laquelle j’apprécier échanger régulièrement. Elle se rependait en excuses, m’arrachant un rictus amusé alors que je levais la main d’un air dédaigneux. Allons bon, il n’y avait pas mort d’homme. D’ordinaire, elle était la camarade avec qui j’échangeais de banales conversations, allongées, avec une aiguille pompeuse de sang dans l'artère. « Salut Alaina. Y a pas de mal, j’arrive encore à tenir sur mes jambes tu sais. » affirmais-je à voix basse tout en haussant machinalement les épaules. J’ignorais pourquoi, mais il y a avait quelque chose que j’appréciais chez cette personne. Je ne suis pas le genre d’homme à copiner avec tout le monde, pourtant.. quelque chose m’intriguais chez la jeune femme. Une certaine confiance se dégageait d’elle, une générosité que je pouvais constater dans ses dires, ou dans la façon dont elle se renseignait sur mes activités bénévoles. Plus d’une fois, j’ai tenté de la convaincre de m’accompagner distraire les gosses. Par simple timidité je suppose, elle n’a pas encore accepté. Mais qu’à cela ne tienne, j’irai retenter l’expérience aujourd’hui même. « Comment tu vas ? » Me plaçant à ses côtés, je posais une main doucereuse contre son épaule tout en me penchant vers elle. Alaina possédait cette capacité à me déstabiliser. Dans le monde d’aujourd’hui, j’étais réputé pour être un aristo à moitié timbré, constamment entrain d’envoyer chier le monde, mais qui pourtant m’investissais comme un malade dans les actes de générosité. Avec elle, impossible d’être distant, froid ou même arrogant. Il n’y avait guère qu’en compagnie de Remy que je pouvais me montrer aussi.. Naturel. Etonnant qu’une banale connaissance puisse me faire agir de cette façon. Nous avancions tranquillement de quelques pas, et mes yeux se posèrent sur le panonceau indiquant l’étage où nous nous trouvions. Radiologie.. Que faisait-elle ici ? A ma connaissance, la jeune femme ne venait jamais rendre visite à qui que ce soit, et à moins que je ne me trompe, elle n’avait pas encore de jambe dans le plâtre. Sceptique, je me pinçais la lèvre inférieure tout en fixant un instant mon interlocutrice. « La radiologie.. En général ce n’est pas dans ce service qu’on s’occupe des dons du sang. Je t’accompagne ? » Traduction : si tu viens là pour y faire des examens, va falloir que tu craches le morceau. Je demande rarement l’autorisation des autres pour m’imposer, je le fais, j’aide de mon mieux, et puis j’attends. En l’occurrence ce matin, j’espérais pouvoir obtenir des réponses à mes interrogations la concernant. Qu’est-ce qui pouvait amener une femme de son âge à venir en radiologie ? Une maladie des os ? Une malformation ? Ou pire encore ?
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MessageSujet: Re: please restore my faith in humanity, would you? ★ SYMON&ALAINA please restore my faith in humanity, would you? ★ SYMON&ALAINA EmptyMar 2 Oct - 13:55


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Please restore my faith
in humanity, would you?

SYMON & ALAINA ❦ I've been down so low, people look at me and they know. They can tell something is wrong, like I don't belong. Staring through a window standing outside, they're just too happy to care tonight; wanna be like them, but I'll mess it up again please restore my faith in humanity, would you? ★ SYMON&ALAINA Tumblr_lv3dxbdueK1ql2lyfo2_250I tripped on my way in and got kicked outside, everybody saw... And I know that it's a wonderful world but I can't feel it right now, well I thought that I was doing well but I just want to cry now. Well I know that it's a wonderful world from the sky down to the sea... But I can only see it when you're here, here with me • “better in chains with friends than in a garden with strangers.”


Alaina était partagée entre la joie de voir Symon, qui était un gars qu’elle appréciait énormément bien qu’elle ne le connût pas vraiment bien, et une espèce d’horreur qui l’envahissait à l’idée qu’elle avait croisé quelqu’un en étant dans cet état. Habituellement, Alaina, pourtant pas friande de maquillage pour un sou, avait pour coutume de faire en sorte de camoufler chacune des imperfections qui la défiguraient – certes, elle avait bien fait le minimum pour être présentable, mais son arcade était rougeoyante, sa démarche chaloupée à cause de la douleur et elle sentait qu’elle avait encore l’un ou l’autre hématome dans le cou. S’ajoutait à cela la fatigue évidente qui se lisait sur son visage. Autrement dit, elle ne parvenait pas à être totalement contente de croiser Symon, car elle aurait souhaité que cette rencontre se fît dans un contexte différent. Un contexte où elle ne ressemblait pas à une combattante de guerre fraichement rapatriée à cause de ses blessures. Mais elle ne pouvait absolument pas laisser transparaître la gêne qui l’habitait, car cela pourrait éveiller des soupçons et c’était la dernière chose dont elle avait envie. Au mieux, il pouvait estimer qu’elle n’était pas au mieux de sa forme, parce qu’elle avait mal dormi pour une quelconque raison sans importance. Peut-être se contenterait-il d’une petite remarque lancée sur le ton de la plaisanterie, mais cela s’arrêterait là et Alaina échapperait à un interrogatoire comme on lui en avait déjà fait quand on la voyait dans cet état. Alaina espérait sincèrement que les choses se passent ainsi. Car elle avait peur de ne pas parvenir à tenir sa langue si Symon parvenait à poser les bonnes questions… Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais le jeune homme lui inspirait confiance à tel point qu’elle avait l’impression qu’elle aurait moins de mal à se confier à lui qu’à ses meilleurs amis. Il y avait des choses qu’elle n’avait jamais avouées à personne, et elle avait ce désagréable sentiment qu’au bout de quelques questions judicieusement posées, elle finirait par les confesser sans l’ombre d’une hésitation à Symon. Et cette idée lui faisait peur – non pas qu’elle doutât de la confiance qu’elle pouvait accorder à Symon, car elle était plutôt douée pour savoir qui elle pouvait considérer comme fiable, et qui elle devait fuir comme la peste. Alaina étant de nature extrêmement méfiante, elle réfléchissait plutôt deux fois qu’une avant de faire confiance à quelqu’un. Il lui fallait beaucoup de temps et de preuves en tout genre avant de finir par se décider qu’elle était en présence de quelqu’un qui ne lui ferait pas de sale coup. En l’occurrence, avec Symon, bien qu’ils ne fussent toujours pas très proches, elle n’avait pas eu besoin de ce long processus pour se convaincre qu’il était quelqu’un de bien et qu’elle pouvait compter sur lui. Il lui avait immédiatement inspiré confiance, et à un degré extrême. Le problème n’était donc pas lui – elle n’avait pas peur de lui confier quoi que ce soit à lui, parce qu’elle savait que ce qu’elle lui dirait serait en sécurité à tout jamais. Mais elle était tout simplement terrorisée à l’idée, tout simplement, de lui dire quoi que ce soit qu’elle n’avait jamais osé confier à quiconque. Ce n’était pas le fait de se confier à lui qui l’effrayait, mais le fait de se confier tout court. De révéler des choses qu’elle osait à peine s’avouer à elle-même. Et s’il la jugeait ? Elle ne pourrait pas lui en tenir rigueur, car elle-même le faisait, et le jugement qu’elle avait à son propre égard était loin d’être flatteur. Bref, il y avait tant de bonnes raisons qui effrayaient Alaina dès qu’elle se trouvait en présence du regard doux mais perçant de Symon. Elle savait déjà qu’il lui suffirait de poser l’une ou l’autre question pour qu’elle finisse par tout lui dire. Et cette perspective la terrorisait – elle aurait préféré le croiser à un moment où elle était dans un meilleur état, plus forte physiquement, mais aussi mentalement, et donc capable de camoufler ses problèmes avec une conviction suffisante pour qu’elle puisse également convaincre le jeune homme.

Mais le sort en avait décidé autrement, et elle se trouvait face à lui, dans cet état quelque peu minable. La jeune femme décida donc d’agir pour le mieux, en espérant ne pas finir dans une situation gênante. Elle sourit lorsqu’il l’excusa, presque machinalement. Et elle se réjouit intérieurement en réalisant qu’elle parvenait, comme toujours, à se créer une contenance et à paraître totalement détachée et en pleine forme – d’accord, peut-être pas en pleine forme, mais l’idée y était. « Je vais très bien, et toi ? Tu étais avec tes enfants ? » Symon lui avait tant de fois parlé de ces petits enfants malade dont il avait coutume de venir s’occuper, pour les distraire et les amuser dans leur quotidien qui ne devait pas être des plus amusants, qu’Alaina avait fini par considérer qu’il s’agissait de ses enfants à lui. La lueur qui illuminait le regard de Symon dès qu’il évoquait l’un ou l’autre petit malade était semblable à celle d’un père qui parlait de son enfant, et Alaina n’avait donc pas tardé à faire le rapprochement – désormais, à ses yeux, tous ces petits étaient les enfants de Symon, et pas seulement des enfants dont il venait parfois s’occuper.

Alaina fut quelque peu inquiète lorsqu’elle vit que Symon lui avait emboîté le pas. Bien qu’ils eussent tout deux été à l’arrêt le temps de leur collision, il avait automatiquement trouvé la direction dans laquelle Alaina s’était avancée avant celle-ci et se dirigeait donc vers cette destination, à savoir le service de radiologie. Autrement dit, Alaina ne pouvait plus se défiler, car il était évident qu’il ne la croirait pas un seul instant si elle prétendait être justement sur le point de rentrer chez elle – s’il avait déjà découvert aussi rapidement la direction qu’elle comptait emprunter, il ne goberait pas un de ces piètres mensonges. Résignée, elle prit donc la même direction que lui, redoutant le moment où il commencerait à l’interroger. Et ce moment ne tarda pas à venir, comme elle l’avait craint à juste titre. Symon avait eu la politesse de lui demander s’il pouvait l’accompagner, mais il était évident qu’il n’attendait pas d’autre réponse qu’un « oui », étant donné qu’il marchait déjà à ses côtés et qu’il savait qu’elle appréciait toujours sa compagnie. Alaina acquiesça donc d’un hochement de tête, avant de prendre une expression détachée et légère pour répondre à sa première observation. « Je ne suis pas là pour les dons, aujourd’hui, je suis là pour ça », dit-elle avec un sourire, en montrant du doigt son arcade fraichement débarrassée de ses points de suture. Elle réalisa ensuite son erreur en se souvenant qu’il avait évoqué le service de radiologie, et que celui-ci n’avait rien à voir avec ses points de suture. « Et, heu, la radio, c’est pour mes côtes, elles me font un peu mal, donc le docteur m’a recommandé d’aller vérifier s’il n’y a rien. Mais bon, à mon avis, c’est rien de grave. » Nouveau sourire, mais un peu moins spontané, cette fois-ci. Pour tout dire, Alaina sentait la gêne s’emparer d’elle à cause de la gaffe qu’elle venait de commettre. Car il était évident qu’en confessant deux problèmes à cause desquels elle se retrouvait ici, au lieu de simplement expliquer pourquoi elle avait besoin de cette radio, elle avait sans doute attisé la curiosité de Symon. Tout le monde avait une tendance naturelle à fuir les hôpitaux comme la peste, et donc, n’importe quelle personne normale évitait d’avoir la moindre raison de devoir s’y rendre. Et si, par malheur, cette nécessité se présentait, c’était pour un seul problème à la fois, merci bien. Et là , il avait bien entendu fallu qu’Alaina fasse d’une pierre deux coups… Mais bon, après tout, cela pouvait tout aussi bien être dû à un quelconque manque de chance, ou une malhabileté innée qui faisait en sorte qu’elle se cassait tout et n’importe quoi dès qu’elle en avait l’occasion. Alaina croisa intérieurement les doigts pour que Symon ne pose pas d’autres questions et se contente de ces quelques explications et des conclusions que celles-ci lui avaient inspirées. Et elle espérait aussi que ces conclusions jouent en sa faveur.


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MessageSujet: Re: please restore my faith in humanity, would you? ★ SYMON&ALAINA please restore my faith in humanity, would you? ★ SYMON&ALAINA EmptySam 13 Oct - 16:27

Nous avons tous nos petits secrets, moi le premier. Il y a des choses que l’on n’apprécie pas forcément partager avec les autres. En grand solitaire que je suis. A me voir, la plupart des gens estiment que je ne suis qu’un gosse de riche, trop orgueilleux et affublé d’un sale caractère. La vérité ? C’est que je suis un homme qui n’aspire plus à grand-chose, si ce n’est me rendre utile au possible. Charlie était la femme que j’aurais dû épouser, et nous aurions élevé nos enfants avec tout ce dont ils auraient eu besoin. Le dicton aurait dû nous avertir : trop bon, trop con. L’âme charitable, nous nous sommes rendus en Inde, et c’est là-bas que j’ai tout perdu. Comment continuer à vivre heureux après cet incident ? Je sais déjà comment se terminera l’épopée de mon histoire. Je ne crois plus en grand-chose maintenant qu’elle n’est plus là, mais je sais que si elle avait été à ma place, elle aurait fait exactement pareil. Sortant de mes songes, je posais un regard attentif sur la jeune Gamma qui entamait ses réponses. « Je vais très bien, et toi ? Tu étais avec tes enfants ? » Petit sourire au coin des lèvres, je secouais machinalement le visage de haut en bas. Mes enfants. Un terme qui m’arrachait à la foi une boule à l’estomac, mais également un étrange sentiment de fierté. Dans un certain sens, il est vrai que ces gosses étaient les miens. Chaque semaine, nous nous retrouvions. Et chaque semaine, ils retrouvaient le sourire. J’ai la réputation de haïr les gamins, mais il est évident qu’avec ceux-ci… difficile de rester impassible. L’enfant qui connait une tragédie mûrit beaucoup plus rapidement. C’est une chose que je ne tolère pas : qui a décrété qu’à cinq ans, on n’avait plus le droit de jouer avec des oursons en peluche parce qu’on a un cancer ? J’ai les moyens de vivre les yeux fermés, sans me soucier de mes dépenses. Autant en faire profiter ceux qui n’ont pas cette chance (si on peut appeler ça de cette manière). « J’étais avec eux, ils étaient plutôt content de me voir. Ici à part le personnel soignant, ils ne croisent pas grand monde. A leur âge je sais que j’adorais aller à des concerts donc.. je ne vois pas pourquoi ils n’y auraient pas le droit. » murmurais-je à voix basse, l’air grave. Véridique. A tout juste dix ans, je me rendais déjà à des concerts privés de groupes mondialement connus. Mes parents auront insisté pour m’initier aux instruments dits ‘’chics’’. Piano, violon et j’en passe. Mais ce qui m’a toujours attiré restait le pincement des cordes d’une guitare. Ma confrérie n’avait pas été choisie au hasard : j’adore la musique, et s’il m’est possible de faire partager ma passion aux autres, autant en profiter. « Je ne suis pas là pour les dons, aujourd’hui, je suis là pour ça » Stoppant notre petite marche, je baissais les yeux vers ce qu’elle me montrait silencieusement. L’arcade marquée par une fine cicatrice.. Sceptique, j’haussais les sourcils tout en pinçant les lèvres. Etais-je censé m’inquiété ? Les petits détails sont rarement à négliger. En radiologie, je doute que ce soit le service approprié pour retirer des points de suture. Mais préférant ne pas la mettre mal à l’aise avec mes suspicions, je continuais notre conversation. « Une vilaine chute ? » lâchais-je finalement tout en reprenant notre route. Tandis qu’elle expliquait sa venue dans le service, je songeais silencieusement à ses dires. Douleurs aux côtes ? Normalement ce n’est pas le genre de pathologie que les femmes attrapent à la cinquantaine passée ? Cette fois-ci, je devais bien admettre avoir du mal à croire qu’il ne s’agissait que d’une innocente visite. Alaina et moi-même nous connaissions à peine, mais il n’est pas difficile de deviner lorsque quelqu’un se sent mal à l’aise à l’idée que l’on découvre quelque chose sur eux. Mes qualités d’observateur paranoïaque finiront par me valoir les foudres de mes proches. « Je vois… » traduction : je ne suis pas débile. Dévisageant un instant mon interlocutrice, je nous arrêtais finalement à la fin du corridor. L’odeur atypique des soins m’irradiait littéralement les narines. Un mélange infernal que je ne saurais décrire. Mais nous étions enfin arrivés à destination. Des bancs installés de part et d’autre, un office à proximité, et une machine à café nous servait d’environnement. A peine quelques secondes après notre venue, une aide-soignante se présenta à nous, un sourire forcé gravé sur les traits de son visage fatigué. « Nous avons été prévenus de votre arrivée, le médecin du service ne va pas tarder à vous prendre en charge pour les douleurs au niveau de vos cotes. »

Ainsi nous y voilà. Un café dans chaque main, j’en glissais gracieusement un dans celle d’Alaina. Installés sur les fauteuils, nous attendions sagement que ledit docteur se présente à nous. Sirotant ma boisson chaude, je soupirais un coup tout en observant la jeune femme. J’avais beau ne pas la connaître, j’éprouvais une certaine inquiétude quand à la vérité des faits. Après-tout, les Gammas ne sont-ils pas réputés pour être de gros colériques instables ? Avery avait été un exemple relativement parlant. Il ne serait pas étonnant que les blessures de la blondinette soient dû à ses fréquentations, ou d’éventuels soucis à Berkeley. Maintenant, le dilemme était de savoir si oui ou non je devais aborder ce sujet là. Par nature, je suis curieux, extrêmement curieux. Je déteste ne pas être au courant de quelque chose, et j’ai toujours fait en sorte de trouver les réponses à mes questions. Tapotant nerveusement du pied, je grognais un moment dans ma barbe avant de fixer la concernée. « Avoir mal aux côtes à cet âge n’est pas fréquent.. Qu’est-ce qu’il t’es arrivé ? » la voix mielleuse, à la foi autoritaire et douce, je l’observais. Elle savait pertinemment que je n’étais pas dupe, alors pourquoi vouloir à tout prix inventer un mensonge peu convainquant ? Soit elle m’enverrait paître, soit elle me répondrait sincèrement. Je me suis toujours comporté ainsi jusque là. J’appréciais notre petite relation, alors si à mon tour je pouvais lui être utile en quoique ce soit.. autant crever l’abcès. Je ne suis certes pas soumis au Secret Professionnel, mais j’en connais les vertus. Toutefois, déposant une main contre son épaule, je tâchais de reprendre une certaine contenance respectueuse. « Désolé, j’suis peut-être un peu intrusif. Si tu veux pas t’étaler c’est ton droit. » Symon Dillingham qui prononce des excuses, une première. Mais il n’y avait bien qu’avec elle que je pouvais me comporter ainsi. A l’intérieur de l’enceinte de l’hôpital, j’étais totalement différent de l’extérieur. Ici, j’étais un simple bonhomme, aux intentions honorables. Dehors, je ne suis qu’un connard bien élevé qui râle tout au long de la journée. Comme quoi, même entre ces murs blancs on peut faire de charmantes connaissances. Une liaison unique à laquelle je tenais fortement. La voix d’un homme fini néanmoins par interrompre mes rêveries. Les yeux dirigés vers la silhouette imposante d’un médecin, il appellait de sa voix grave le nom d’Alaina. « Mademoiselle Selwyn, à votre tour. Nous n’en aurons pas pour bien longtemps, ne vous inquiétez pas. » Ah, l’heure de la consultation avait sonné. Terminant d’une traite mon café, je l’invitais d’un signe de la main à s’y rendre. Petit sourire au coin des lèvres en guise de ‘’bon courage’’, je ne cachais pas mon inquiétude. Comme quoi, malgré ma carapace d’insouciances, je pouvais de temps à autre me montrer humain et dépassé par les émotions. « Vas-y. Je t’attends ici, on reprendra notre conversation à ton retour. » Je réprimais un petit ‘’bye-bye’’ du bras. Pourvu qu’il n’y ait rien de grave, c’est tout ce qui comptait.
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MessageSujet: Re: please restore my faith in humanity, would you? ★ SYMON&ALAINA please restore my faith in humanity, would you? ★ SYMON&ALAINA EmptyJeu 22 Nov - 21:21

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