the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

Partagez

symon&remy ► this time, you're not alone

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

symon&remy ► this time, you're not alone Empty
MessageSujet: symon&remy ► this time, you're not alone symon&remy ► this time, you're not alone EmptyDim 30 Sep - 20:54


– s y m o n . & . r e m y –
(oublie c’que tu crois savoir à propos de la vie, à propos de l’amitié et puis tout spécialement de toi et moi) ► How I worry about you, no wanna pull you out of the blue, anger and sadness kept the best of you. Your words choked by a weak tone, too sad to be so young, too bad it's all despair, will get you nowhere. This time, this time, where did you go ? You're not alone, where did you go ? This time, you're not alone, where did you go, you're not alone. ∞ ms mr.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

" This time, this time, where did you go ? You're not alone. Where did you go ? " Ca ne va pas. Ca ne va pas. Pas du tout. Je me répétais cette même litanie depuis deux jours. Deux jours que je refusais obstinément de sortir de ma chambre, préférant rester couchée dans un lit glacial, prétendant avoir attrapé un rhume, une grippe, une pneumonie. Un mensonge tellement convaincant que personne n'avait osé le remettre en doute. Ni Aleyna, ni Reagan, ni Symon, ni personne. Pour tout le monde, j'étais juste malade, avec quarante de fièvre, obligée de rester alitée. La vérité ? La vérité c'est que si physiquement j'étais en pleine forme, moralement j'étais épuisée. Faire bonne figure quand ma seule envie était de pleurer toutes les larmes de mon corps était un sport à part entière. La lassitude et la honte m'empêchaient de me lever et d'aller en cours, comme n'importe quelle étudiante, la faute à une émotivité débordante qui me faisait dramatiser toute situation à l'extrême. D'amoureuse éconduite, je devenais pathétiquement désespérée. La vision ahurissante d'Avery dans les bras de Valentina était toujours aussi vivace dans mon esprit. Pire, elle me hantait, se rappelant à mon bon souvenir lorsque je pensais m'en être débarrassée. Je savais que c'était de la comédie. Je savais qu'ils mentaient, l'un comme l'autre. Je savais qu'ils cherchaient juste à se venger, elle de Lennon, lui de moi. Et pourtant. Le doute ne pouvait s'empêcher de s'installer insidieusement dans les recoins de mon esprit. Et si. Et s'il y avait plus à l'histoire. Et s'ils avaient vraiment fait ce qu'ils prétendaient avoir fait ? Et si ce n'était pas qu'une simple vengeance. Pensée insupportable, mais qui ne me quittait pas une seule seconde. C'était ridicule, j'étais ridicule. Il voulait se venger, point. Son esprit limité ne pouvait pas aller plus loin que ça et surtout, il n'aurait pas pu craquer sur cette Beta tellement peu naturelle que c'en était risible. Mais cette minuscule idée avait déjà germé dans mon esprit et c'était trop tard, à présent, je ne pouvais m'empêcher de les imaginer ensemble, se foutant ouvertement de moi, décidément bien trop naïve pour avoir ne serait-ce qu'accepté de me rendre à l'adresse indiquée par Avery. Naïve. Exactement ce que j'étais. Et je m'en voulais, de devoir admettre que malgré toute ma bonne volonté, il avait un pouvoir sur moi contre lequel j'étais impuissante. Il aurait pu me faire dire ou me faire faire à peu près n'importe quoi, malgré ma colère, malgré mes sarcasmes, malgré toute l'amertume que je pouvais nourrir à son égard, il restait Avery, point. L'Avery dont je ne cesserai pas d'être amoureuse avant d'avoir finalement retenu la leçon, avant d'être passée à autre chose. C'était bien le autre chose qui me faisait défaut. Si au moins j'avais eu quelqu'un d'autre dont me se soucier, aller de l'avant aurait été bien plus facile. Au lieu de cela, j'étais en train de me morfondre dans mon lit comme une pauvre petite malheureuse. Remets-toi Remy, ce n'est pas comme ça que tu as été élevée. Tu es censée n'en avoir rien à faire et avoir un tempérament de feu, où est-il passé ? Garde le minimum de dignité qu'il te reste. Oui, conscience, oui. Ce serait lui faire un bien trop beau cadeau que de continuer à me plaindre à son sujet, ou d'être triste, ou de vouloir espérer qu'il change et cesse d'être ce petit con arrogant. L'indifférence est le pire des mépris ? Ca tombe bien, l'indifférence, c'est pas mon rayon, mais ça peut le devenir si on m'en donne les moyens. Je relevai la tête, jusqu'à présent cachée entre mes mains et pendant quelques secondes, j'eus l'impression d'être une héroïne de série télé qui malgré toutes les épreuves continue à se battre. Bon, la comparaison s'arrêtait là. Je n'étais pas une héroïne et mes épreuves étaient somme toutes gentillettes par rapport à ce que d'autres pouvaient vivre au quotidien. Mes pas me traînèrent devant le miroir. Je faisais peur. Teint blafard, cernes violettes, yeux rouges et gonflés. Remarque, l'excuse de la fille malade tenait sans problème. Je frottai rageusement mes yeux encore embués, avant de trouver refuge dans la salle de bains. Heureusement que je vivais dans une maison de confrérie et que j'étais autorisée à rester aussi longtemps que je le voulais sous une douche brûlante. Je me lavais de ma honte, j'effaçais la peine, et je ressortais avec un visage toujours aussi malmené, mais au moins déterminé. C'était bien plus que ce que je pouvais espérer. Je trouvais même du plaisir à m'habiller, à gommer les signes de fatigue, à tenter de donner une forme à mes cheveux qui restaient désespérément ondulés – et pas du genre publicité pour shampoing. Ce soir, j'allais sortir. Et surtout, je n'allais pas sortir seule. Certes, mon réseau de wingman était bien menu, mais j'allais trouver le moyen de faire sortir quelqu'un, même s'il ne le voulait pas.

« Symoooooon, ouvre moi cette satanée porte immédiatement » criai-je, postée devant la porte de sa chambre. Les quelques personnes qui passaient dans le couloir me regardèrent, surprises, avant que le regard noir que je leur lançais ne les fasse tourner la tête. Du balai, curieux. Je frappai d'autres coups, chacun plus fort que le précédent. Il ne pourrait pas prétendre ne pas m'avoir entendue. Je savais qu'il était dans sa chambre. Aucun moyen de s'échapper. « Allez, bouge-toi et viens m'ouvrir. » commandai-je, attendant qu'il s'exécute. Oubliée, la malade à l'article de la mort plongée au fin fond de son lit, la Remy vaillante était de retour. « Symon. T'as trois secondes pour m'ouvrir. Un... deux... Trooo... Oh ! Je vois que mes menaces sont toujours aussi terrifiantes ». C'était probablement l'exaspération qui avait eu raison de lui et l'avait poussé à venir m'ouvrir mais peu importait. Il avait ouvert, partant de là, maintenant il allait devoir se coltiner la Remy chiante, que ça lui plaise ou non. Il semblait bougon, pour ne pas dire de mauvaise humeur, d'un autre côté, il se montrait rarement heureux en ma présence, on se demandait bien pourquoi il s'était attaché à moi d'ailleurs. Ah, je sais. Parce que j'étais le soleil de sa vie, de ses nuits, de ses... ta gueule Remy. « T'as l'air encore plus mal en point que d'habitude. Je te jure que c'est pas peu dire. C'est quoi le problème ? » questionnai-je, un brin d'inquiétude dans la voix. On avait beau passer notre temps à se chamailler, Symon était sans conteste l'une des seules personnes sur lesquelles je pouvais à peu près compter, les jours où il était de bonne humeur. « Allez, cache ta joie, surtout, j'ai failli mourir et t'as l'air d'en avoir autant à foutre que de la chute de la Bourse. » Lui parler de cette façon, c'était le seul moyen de le faire réagir. Si ça, ça ne marchait pas, rien ne marcherait. Je forçai le passage pour me jeter sur son lit défait. « On sort ce soir. Non négociable. On va à l'Absinthe Bar, on va boire. On va boire beaucoup. Je vois noyer ma détresse dans l'ivresse. Tiens, ça rime. Je suis trop bonne ». Il m'arrivait régulièrement de me parler à moi-même, ça faisait partie de mon charme, probablement. « Non, sérieux Symon, range ta gueule de frustré, souris et joins-toi à moi dans l'alcoolémie. On va célébrer... le fait qu'Avery soit un grand connard. Et je te jure que y a matière à célébrer. En fait, si je devais boire à chaque fois qu'il en apporte la preuve, je serais bourrée H24. But that's not the point. Allez, bouge toi. Je te l'ai dit, ce n'est pas négociable. » Mon ton s'était fait plus sérieux sur la fin. Symon, sortir faire la fête dans un bar ? Hautement improbable, mais j'étais probablement la seule à laquelle il accorderait ce privilège. J'étais sa chieuse de Remy, certes, mais sa Remy avant tout. Je sentais déjà dans son regard dépité que j'avais gagné et qu'il m'accompagnerait, même si c'était contre son gré. Un sourire réjoui se dessina sur mes lèvres nacrées par un baume qui ne me quittait jamais. J'obtenais presque toujours ce que je voulais. « Mets des fringues correctes et on y va ». Cela sonnait plus comme un ordre que comme une demande, mais après tout, c'était pour cela que l'on m'aimait, enfantine, mais au tempérament coriace.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

symon&remy ► this time, you're not alone Empty
MessageSujet: Re: symon&remy ► this time, you're not alone symon&remy ► this time, you're not alone EmptyDim 7 Oct - 21:47

Il y a des jours, on ferait mieux de rester au lit. En l’occurrence aujourd’hui, c’était le cas. Le visage plongé dans mon moelleux oreiller, je n’étais pas près de m’en extirper. Le soleil frais de la journée avait beau illuminer la chambre, je n’avais pas bougé d’un pouce. Eveillé, à moitié endormi, comatant silencieusement contre le matelas du lit… Je songeais à cette douloureuse journée. Celle que depuis quatre ans je m’obligeais à oublier. Autrefois, je me levais de bon matin afin d’aller acheter deux ou trois croissants. Je me souviens du sourire qu’elle m’accordait à son réveil, lorsque je lui chantonnais ‘’joyeux anniversaire’’ avec le plateau du petit déjeuner entre les mains. Dillingham, gentleman romantique aux tendances niaises, qui l’aurait cru. Mais oui, il fut un temps, j’étais comme ça. Aucun souci, zéro stress. Je vivais au jour le jour, sans m’inquiéter de ce qui m’attendrait le lendemain. J’étais heureux comme un enfant à noël. Nous profitions mutuellement de notre vie, et de la chance que nous avions d’être réunis. Et il a suffit d’un voyage humanitaire pour que tout s’achève. Un putain d’attentat… des dizaines de morts, des centaines de blessés. En quelques minutes à peine, j’avais pour ainsi dire tout perdu. Ma fiancée, l’enfant que nous attendions, et celui que nous comptions adopter. Ma famille entière, terrassée par l’explosion d’une bombe. Alors oui, c’est bien beau de dire qu’il faut remonter la pente et tout le tralala. Encore faut-il pouvoir y parvenir. Depuis ce jour, c’est simple : je suis devenu un véritable râleur. Un flemmard en apparence, qui se fiche de tout et de tout le monde. Au yeux de la plupart des gens, je ne suis qu’un fils à papa, râleur de première classe et pas foutu de faire quelque chose de bien. Une apparence que je tenais à préserver. Je n’ai pas envie que l’on m’aime, ou que l’on m’apprécie. Mon but désormais se résumer en une petite ligne : continuer ce qu’entreprenait Charlie. Aider les plus démunis, offrir tout ce qui est en mon pouvoir, que ce soit par des dons, des actes de charité, du bénévolat, ou bien même une oreille attentive… Enfin ça, c’est en tout cas le but que je m’étais fixé tous les jours de l’année… Excepté celui-là. Et bien entendu, le hasard avait tenu à m’envoyer la visite de Remy ce même jour.

« Symoooooon, ouvre moi cette satanée porte immédiatement » Bradford et sa voix de crécelle, reconnaissable entre mille. C’aurait été un autre jour que celui-ci, je me serai surement précipité pour lui ouvrir, tout en ne manquant pas de l’insulter en guise de bonjour. Mais là, maintenant, tout d’suite… ce n’était pas le moment de venir m’extirper de mes draps. Poussant un soupire, je m’enterrais sans un mot dans mon épaisse couette, l’oreiller sur la tête. Va au Diable Remy, et laisse-moi crever en paix. Manque de chance pour moi, la jeune blonde était réputée pour sa ténacité… Si je n’allais pas bientôt lui ouvrir, elle mettrait sans nul doute à exécution ses menaces… Or, je tenais tout de même à garder ma porte d’entrée en état. Je me redressais mollement, emmitouflé dans ma couverture et me dirigeant d’un pas nonchalant vers les appels désespérés de la Sigma. Quelle chieuse, mais quelle chieuse bon dieu ! Arquant un sourcil, je dévisageais un instant la silhouette surexcitée de ma camarade. Que lui arrivait-il encore pour qu’elle soit aussi cinglée ? Je levais les yeux au ciel, bredouillant quelques grognements à voix basse. Pourquoi lui avais-je ouvert déjà ? « Bonjour Remy, au revoir Remy. » Marmonnais-je tout en m’apprêtant à refermer la porte… avant qu’elle ne se faufile sans permission dans l’appartement. Zen. Tandis qu’elle analysait rapidement l’allure que je me trimballais, je m’avançais l’air acariâtre le long de l’appartement, jusqu’à regagner le divan. Ô précieux fauteuil, laisse moi dormir encore quelques heures pour oublier quel jour nous sommes. Ou plutôt quel soir.. à en juger l’obscurité qui régnait dans la pièce. « Merci du compliment, je te renvoi la pareille, Madame je suis coincée au lit avec 40 de fièvre. » répliquais-je en sifflant à son adresse. Pour une femme qui se faisait porter pâle, elle semblait pas trop mal aller la donzelle. Petit sourire moqueur au coin des lèvres, je lui accordais un ravissant foutage de gueule depuis mon canapé où je venais de m’allonger. Le reste de ses paroles néanmoins me firent rapidement grimacer. Sortir ? Ce soir ? Oui bien sûr, puis quoi encore. « Euh… » Traduction : tu m’as pris pour qui là ? Depuis quand on m’ordonne quelque chose. Surtout si c’était pour parler encore d’Avery, son piteux ex-petit ami. Non, soyons sérieux deux minutes. J’adorais Remy –oui oui, malgré les apparences, ce ne sont là que des témoignages d’amour-, mais les histoires avec son crétin de Gamma commençait à me taper sur le système. C’est un con, c’est un con. Tu zappes et tu dégottes un charmant beau monsieur… ou tu finis vieille fille. Quoiqu’il en soit, vu le regard qu’elle me lançait, impossible de négocier. Ok, exception faite pour elle dans ce cas. Miné, je soupirais un coup en retirant mollement ma couette. « T’es une emmerdeuse. » lâchais-je finalement en illustrant mes dires par une jolie grimace. Ca, tu ne l’emporteras pas au paradis Bradford. Jean noir, chemise blanche et le plus important : petit coup de peigne et bombe de laque. Et enfin, nous voilà dehors, à nous trémousser en direction de l’Absinthe Bar. A bien y réfléchir, peut-être qu’un ou deux verres ne me feraient pas de mal. Après tout, il y avait moyen de bien s’amuser en compagnie de la jeune femme. Ce n’était pas pour rien qu’à mes yeux elle était l’une des rares à sortir du lot de mes connaissances. Je l’appréciais pour son naturel et sa spontanéité. Nadège Jones avait charmé le public de Secret Story grâce à sa joie de vivre, Remy Bradford-Duma m’avait conquit grâce à la sienne. A l’intérieur du bâtiment, j’inspectais furtivement les lieux. Pas mal de monde ce soir, et notamment une paire d’étudiants –vraisemblablement bourrés- qui tâchaient d’impressionner la gente féminine en retirant leurs hauts au milieu de la piste de danse. Ils sont sérieux ceux-là ? Exaspéré, je me retenais de ne pas rire nerveusement de la situation. Musique envahissante, odeur de tabac, bref, le lieu rêver pour faire la fête et se mettre une belle mine. Merci Remy. « Essaye de me traîner sur la piste de danse et je repars aussitôt. » entonnais-je à son oreille. La main posée contre sa nuque, je nous entrainais jusqu’au bar. Deux verres d’Absinthe commandés et déposés sur le comptoir, je guettais un moment les alentours. Forcément, les quelques adolescents pré-pubères à nos côtés ne tardèrent pas à remarquer la présence de la Sigma. Les yeux rivés sur eux, je les toisais sans un mot, sans un sourire. Tu lui parles ou tu la touche, je te brise les dents. Hé oui, j’avais beau avoir été élevé avec les bonnes manières de maman, j’étais malheureusement très –trop- possessif. Tu frôles, tu regardes, tu touches quelque chose ou quelqu’un à qui je tiens, t’es fiché pour l’éternité. Méchant Symon. Laissant la tension doucement redescendre, je déposais enfin mon entière attention sur ma chieuse de la soirée. Alors, revenons-en à nos moutons. Le shot d’Absinthe entre mes doigts, je trinquais rapidement avec elle tout en avalant d’une seule traite la boisson. Wouf. Si je n’avais pas eu ma fierté, j’aurais grimacé en sentant l’alcool venir brûler ma trachée. « J’ai le droit de savoir en quel honneur nous trinquons à nouveau au fait qu’Avery soit un gros connard ? C’est pas un scoop jusqu’ici. » Depuis le temps que j’te le dis. Haussant les épaules naïvement, je ne pu m’empêcher de sourire légèrement. Peut-être que tout bien pensé, sortir en sa compagnie n’était pas une si mauvaise idée. J’ignorais pourquoi, mais en sa compagnie j’oubliais presque tout le reste. A notre manière, nous avions pris l’habitude de nous taquiner mutuellement, nous emmerder, voir même nous provoquer. Une ambiance originale au sein de notre couple, qui parfois laissait d’ailleurs traîner quelques sombres rumeurs. Mais au diable ces gamineries. Je me sentais bien en sa compagnie, et c’est ce qui comptait. Et puis bien entendu, ce qui devait arrivé arriva… Le torse bombé, sourire Ken sur la tronche, l’un des playboy s’avança vers nous en posant une main dans le dos de Remy. « Salut ma jolie.. j’te paye un verre si ton pote veut bi.. » Action, réaction. Attrapant brusquement le poignet du bonhomme, je l’envoyais bouler au loin tout en me redressant d’un coup. « Non il veut pas. » crachais-je furieusement. Merde, on pouvait pas passé une soirée pépère sans que madame ne se fasse harceler à droite et à gauche ? Dix minutes à peine qu’on était arrivé, et elle avait déjà sa horde de groupies. Je m’imposais comme je l’aurais fait s’il avait s’agit de Charlie. Jetant un coup d’œil agacé à la concerné, j’arquais un sourcil en retrouvant ma place. « La prochaine fois, essaye de te pas te fringuer comme ça. La moitié des types du bar te relookent de haut en bas. » True. Le gaillard récemment expulsé venait de prévenir ses camarades. Apparemment, il ne semblait pas heureux d’avoir été remballé de cette manière par, je cite ses propres paroles, ‘’le salopard de petit ami’’. Au moins les bases étaient posées. Remy, c’est ma copine. Tu la touche, t’es mort. Et je me foutais littéralement du fait que ce comportement pourrait l’agacer. Elle avait voulu sortir ? Ok. Maintenant, c’est moi qui tirait les ficelles.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

symon&remy ► this time, you're not alone Empty
MessageSujet: Re: symon&remy ► this time, you're not alone symon&remy ► this time, you're not alone EmptyLun 8 Oct - 22:18

❝ Ce n'est qu'une chanson d'ami, d'ami, pas d'amour. Je ne t'aime pas, je t'aime bien.❞
Il avait cédé. Evidemment qu'il avait cédé. Il devait suffisamment me connaître pour savoir que non n'était pas une réponse qui me convenait et que je continuerais à le harceler jusqu'à ce qu'il ouvre sa fichue porte. De mauvaise grâce, de très mauvaise humeur, certes, mais il l'avait fait, c'était là la seule chose importante. Un sourire satisfait avait égayé mes traits tandis que je me faufilais, sournoise, dans sa chambre alors qu'il était prêt à me claquer la porte au nez. Que d'impolitesse, Symon, on ne claque pas la porte au nez d'une femme, encore moins au nez de celle qu'on se plaît à appeler meilleure amie. « Bonjour Remy, tout court, les au revoirs ne sont pas pour tout de suite Dillingham » répondis-je, vaguement amusée par son mécontentement. Empêcheuse de tourner en rond, se complaisant à faire chier le monde, je pouvais me montrer tour à tour charmante et insupportable. Mais après tout, il était prévenu, si malgré cela il s'était attaché à moi, c'était tant pis pour lui. Lorsque l'on accepte quelqu'un, on l'accepte jusqu'au bout. Et puis moi aussi j'avais une tâche compliquée, avec cet être bougon qui passait son temps à râler, de préférence contre moi. Parfois, j'avais juste envie de lui crier dessus pour qu'il arrête de se plaindre sans arrêt. Life's beautiful, deary – l'hôpital qui se fout de la charité, pas plus tard qu'une heure auparavant j'étais encore en train de me morfondre but that's not the point. « Je me suis faite belle pour toi, tu pourrais saluer l'effort plutôt que d'être ronchon. Ca t'arrive d'être de bonne humeur, parfois ? Pour un peu, t'aurais pu postuler pour jouer Grincheux dans Blanche-Neige » répondis-je en balayant le plafond du regard, agacée par autant de mauvaise volonté. Gomme-moi cet air fâché de ton visage, Symon, au fond, t'es content que quelqu'un se préoccupe encore de toi. J'eus un sourire triomphal lorsqu'il accepta ma demande, à sa façon. Je lui soufflai un baiser, plus que satisfaite. « T'es le meilleur » fis-je avant de me relever de son lit. « Et je te promets que je ne passerai pas ma soirée à parler d'Avery si c'est ce qui t'inquiètes » précisai-je, penaude. Je savais que j'avais cette tendance à me laisser emporter dans mes récits et à ennuyer les autres avec tous les détails concernant ma relation si particulière avec le Gamma. Mais j'avais ce besoin de me confier à tout le monde, à exposer mon état d'esprit, mes sentiments, peut-être aussi à me faire plaindre. Mais puisqu'il acceptait de faire l'effort de céder à me requête, je lui ferais le plaisir de ne ps me laisser emporter, cette fois.

Le trajet jusqu'à l'Absinthe Bar fut relativement silencieux, même s'il me fallait faire beaucoup d'efforts pour me contenir. Je pouvais le sentir à des kilomètres à la ronde, qu'il boudait à moitié, agacé que je le fasse se plier à mes quatre volontés. Part of the deal, honey. You either take everything or nothing. Je dus me contenir et réprimer un sourire, m'empêchant de le taquiner et de le rendre d'encore plus mauvaise humeur. Au lieu de cela, je laissai mon regard se promener sur le paysage qui défilait à toute vitesse sous mes yeux, pensive. Je n'avais pas le cœur à la fête, pas tout à fait, mais j'étais certaine que quelques verres suffiraient à me faire voir la vie côté Bisounours. L'endroit était rempli. Rien de surprenant, ici, personne ne venait vous poser de question sur votre âge, résultant en un mélange des générations assez explosif, des ados d'une quinzaine d'années et des quarantenaires venus goûter aux joies de l'ivresse à l'Absinthe, cet alcool réputé pour avoir rendu fou bon nombre de gens. Légende, histoire vraie, je n'aurais su le dire, mais je n'en étais de toute façon pas grande amatrice, la liqueur était bien trop forte pour ma gorge sensible. Néanmoins, le bar valait le détour, le décor, l'ambiance, la musique, la bonne humeur qui y régnait en faisait une place forte de San Francisco pour se divertir, et c'était précisément ce que j'étais venue chercher. J'eus un sourire moqueur à la remarque de Symon. A vrai dire, je n'y avais même pas songé une seule minute. Ni lui ni moi n'étions bons danseurs, à quoi bon se ridiculiser à la vue de tous. Nous ferions profil bas au bar toute la soirée, en se racontant les derniers potins et en s'engueulant comme des gamins, comme à chaque fois que nous passions du temps ensemble. C'est ce qui faisait tout le charme de notre atypique amitié. « Promis, je ne te ferai pas cet affront. Tu sais que je suis une bien piètre danseuse de toute façon » admis-je, mes commissures se relevant pour laisser apparaître un sourire légèrement amusé. Deux Absinthes furent commandées et je sentis le regard de mon ami se déposer partout autour de lui. Plus maussade qu'à son arrivée, je devinais que les regards lubriques de la plupart des mâles dans la pièce lui déplaisaient. Personnellement, ça m'était parfaitement égal, ils pouvaient bien me reluquer comme un morceau de viande sur le marché, aucun n'aurait le droit de poser ses sales pattes sur ma peau claire et délicate. Je le rejoignis dans la descente du shot, qui m'arracha une grimace. Aouch. J'avais oublié à quel point l'Absinthe était forte. Je fis tourner le verre désormais vide entre mes mains, évitant le regard de Symon, qui ne se priva pas pour critiquer Avery. Pouvais-je réellement l'en blâmer, cela dit. Personne ne pouvait le supporter, encore moins lorsqu'il me blessait. « Non, ce n'est pas un scoop » admis-je calmement. « Disons qu'il a fait son Avery, une fois de plus. Sa dernière lubie consiste à me rendre folle de jalousie en s'affichant avec Valentina sous mes yeux. Je crois qu'il vit mal le fait que je l'ai lâché pour rejoindre Lennon, la dernière fois qu'on a... enfin, tu vois quoi » expliquai-je, refusant toujours de me confronter à ses prunelles azures, perçantes, inquisitrices. J'étais soudain mal à l'aise, en lui racontant cette histoire. Comme bien souvent, je me sentais ridicule et stupide à me soucier encore de ce qu'il pouvait bien faire mais que voulez-vous, le voir quotidiennement à Berkeley n'était pas exactement le meilleur des remèdes pour tourner la page. Je fus interrompue par un gars type armoire à glace qui déposa sa main dans mon dos, m'arrachant un sursaut, choquée plus encore par sa façon de me parler. Merci l'ami, j'ai mon compte niveau gros lourds, t'es mignon, passe ton chemin. Je n'eus même pas le temps de répondre quoique ce soit, que Symon avait déjà attrapé le poignet du type, le repoussant avec force. J'observai la scène, spectatrice muette et stupéfiée par ce qui venait de se produire. Je savais que mon ami avait un tempérament de feu, lorsqu'il le voulait, mais j'avais encore rarement eu l'occasion de le voir de mes propres yeux. Regard écarquillé face à son ton acide lorsqu'il répliqua que non, il ne voulait pas. Ca, et le fait que j'appréciais modérément que l'on me prive de mon libre arbitre, même si c'était à juste titre, et qu'on me traite comme une poupée de poche précieuse. Je pouvais encore rembarrer les gros lourds toute seule, merci bien. Mes yeux s'écarquillèrent plus encore lorsqu'il s'adressa à moi. Pardon ? Dis que je suis habillée comme une pute, tant que t'y es. Excusez-moi d'avoir osé mettre une jupe – avec des collants – et un tee-shirt aussi décolleté que la robe d'une nonne. Ouais, grosse catin la Remy, t'as raison mon Symon. Je lui jetai un regard noir. De quel droit se permettait-il de me parler sur ce ton. Ami ou non, il était complètement hors de question que je me fasse insulter de la sorte sans rien dire. Ca mon cher, tu vas le payer. Et bien, en plus. Ma main valsa sur sa joue, furieuse. Je n'avais jamais osé, jusqu'à présent, même si l'envie m'avait taraudée bien souvent. Mais elle était partie toute seule, réflexe, comme qui dirait. Vexée, blessée même, qu'il puisse remettre la faute sur moi. Excusez-moi d'être canon, au pire. « Ne.t'avises.plus.jamais.de.recommencer. » crachai-je, mauvaise. « Tu parles comme tu veux à tes autres potes, mais certainement pas à moi. Je n'aime pas que l'on choisisse pour moi et surtout je n'aime pas qu'on insinue que j'allume les gens comme une prostituée. » Un dernier regard noir, avant de me lever et d'interpeller le type qui venait d'éviter la correction du siècle. « Hey toi. Désolée, mon ami a tendance à considérer tout le monde comme sa propriété privée. Mais tu sais quoi ? J'accepterai volontiers un verre. » Je toisai Symon, dédaigneuse, l'air de dire tu vois, avec tes conneries, moi aussi je peux me venger. La vengeance... J'avais appris un paquet de truc à ce sujet grâce à Avery, des trucs que je mettais en pratique au quotidien, même avec le Sigma. L'armoire à glace eut un sourire triomphant et fit un signe plus qu'impoli à l'adresse de mon ami. Je levai les yeux au ciel, agacée par tant de maturité, et surtout repoussée par son manque flagrant d'éducation, de charme et d'à peu près tout ce qui pouvait faire que quelqu'un me plaise. Ce qu'on ne ferait pas pour venger sa dignité... Je m'assis quelques mètres plus loin, jetant régulièrement des coups d'oeil à Symon, dont je surpris le regard en biais plusieurs fois. Impossible de me concentrer sur la discussion, je me contentais de marmonner quelques oui, oui, et de lui adresser des sourires polis, avant d'absorber plusieurs gorgées d'absinthe. Le type, Gary, Garreth, un truc du genre, sembla comprendre que la discussion n'était pas la meilleure des stratégies et m'invita à me lever à venir danser avec lui. J'acquiesçai, préférant encore m'humilier sur la piste de danse plutôt que devoir écouter une seconde plus son discours sur les haltères. La situation était inconfortable et connaissant la profonde aversion de Symon pour la danse, j'étais plutôt mal barrée si j'avais besoin qu'il vienne à ma rescousse, pour peu que le Gary machin truc ait les mains un peu trop baladeuses. Ok, promis, je ne recommencerai plus jamais, je ne chercherai plus à me venger, je le jure devant Dieu, même si je ne suis pas croyante. Je dus repositionner ses mains plusieurs fois, commençant sérieusement à m'inquiéter face à ses tentatives de plus en plus insistantes et la façon qu'il avait de me maintenir, m'empêchant de partir si je le souhaitais. Bon, quand tu veux tu viens m'aider, grincheux. Mais là, tout de suite, ça serait une très bonne idée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

symon&remy ► this time, you're not alone Empty
MessageSujet: Re: symon&remy ► this time, you're not alone symon&remy ► this time, you're not alone EmptySam 1 Déc - 16:24

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

symon&remy ► this time, you're not alone Empty
MessageSujet: Re: symon&remy ► this time, you're not alone symon&remy ► this time, you're not alone Empty

Revenir en haut Aller en bas

symon&remy ► this time, you're not alone

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» jules&remy ► happy without you
» hunter&remy ► some you lose, some you give away
» asher&remy ► sweet dreams are made of this
» remy&avery ► i'm gonna pick up the pieces and build a lego house.
» gusto&manon ► because once upon a time, we were best friends.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-