the great escape
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flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were.

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MessageSujet: flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were. flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were.  EmptyDim 13 Mai - 20:03

❝J’étais prêt à tourner la page mais
c’est la page qui ne veut pas se tourner. ❞

The world would be a lonely place without the one that puts a smile on your face. So hold me 'til the sun burns out. I won't be lonely when I'm down because I've got you to make me feel stronger when the days are rough and an hour seems much longer. I never doubted you at all. The stars collide, will you stand by and watch them fall? So hold me 'til the sky is clear and whisper words of love right into my ear. I've got you to make me feel stronger when the days are rough and an hour seems much longer. I got you to make me feel better. When the nights are long they'll be easier together. « Tu as compris? Voilà pourquoi c’est toi que je veux et personne d’autre. On est complètement trempés, on risque d’attraper une pneumonie mais si t’as besoin d’entendre pourquoi je t’aime, je peux continuer toute la nuit. » Ethan&Indianna ;; ETHIANNA ;; 9 years later - 2021



Combien de temps était passé depuis l’université ? Bien trop d’année. C’est en ouvrant les yeux cette nuit-là que j’ai compris à quel point j’avais changé et je me suis rendu compte que le temps avait accéléré à mon obtention de diplôme. La vie commençait vraiment après ça. On ne pense jamais à profiter comme il faut de ces merveilleuses années. On n’en aura pas toute notre vie. C’était le moment des expériences, des vrais amoureux, des premiers vrais. On s’imaginait notre vie plus tard, on pensait à comment nous serions, ce qu’on pourrait bien obtenir de ce monde. On est plutôt utopistes, naïfs. On s’accrochait à nos rêves comme si c’était tout ce qu’il nous restait. C’était un peu le cas après tout. C’est ce qui nous faisait tenir, on y croyait comme si c’était la dernière chose qu’il nous restait à faire et encore aujourd’hui on s’accroche à nos rêves, les rêves que nous avions dans un temps révolu. Qui aurait cru que ce que je partageais avec lui nous conduirait jusqu’ici ? Qui autour de nous nous voyait dans cette situation plus tard ? Il y a bientôt 9 nous passions la nuit chez l’un, puis chez l’autre, on ne se voyait pas pendant des jours et puis du jour au lendemain on s’attrapait par le col dans une salle de classe à l’abri des regards. On faisait ça à la perfection. On était les maîtres en la matière. Personne n’était au courant et on en profitait abusément. On était jeune et beau et on n’en avait rien à faire du reste des autres, de la vie. On profitait. Regardez-nous maintenant. On essaye de rattraper notre jeunesse en recommençant mais il faudrait peut-être venir nous dire qu’il est trop tard pour récupérer ce qui est partit. On court après un passé qui ne nous appartient plus pour faire mine que tout va bien et que nous sommes heureux. Mais il est là le problème. Je travaille, j’ai un enfant maintenant, Sacha, que j’aime plus que tout, j’ai presque faillit mourir de chagrin après ma séparation avec Timéo moi qui croyait qu’il m’était destiné mais je n’ai fait que me voiler la face. J’ai revu Ethan quelques semaines après et je me dis que de toute manière je n’avais plus rien à perdre et c’était une situation simple et confortable. Pas de sentiment, on est amis, on est là que pour le sexe. Pas de complicité, pas de douceur ou de tendresse. On ne laissait place à rien de tout ça. C’est apaisant de ne rien devoir à personne et j’étais heureuse que ce soit avec lui mais ça m’a suffis un temps. J’ai finis par avoir besoin de plus et cette nuit, en me réveillant, j’ai compris que je n’avais plus la même mentalité qu’auparavant et qu’au fur et à mesure que le temps passe, je me rends compte que je suis devenue beaucoup plus sensible et qu’un rien me faisait tout remettre en question. Je me suis tourné vers lui. Il était là, près de moi, endormit. Je l’ai regardé pendant.. je ne sais même pas. Peut-être des heures, peut-être moins, mais je ne m’en lassais pas. Ca montrait bien à quel point je n’étais plus apte à continuer tout ça. J’ai commencé à m’attacher à lui peu de temps après notre pacte et même si je ne montrais rien, j’étais bien consciente que je ne serais pas capable d’assumer tout ça trop longtemps. Je lui caresse la joue du bout de mes doigts, les glissant sur ses lèvres, celle que je m’étais interdis d’embrasser. Je savais que ça serait la fin si je le faisais, la fin de toutes les restrictions que je m’étais imposé comme celle de m’attacher à lui, de passer beaucoup de temps avec lui, de l’aimer.. J’ai retiré mes doigts.. Mon dieu mais qu’est-ce que je faisais ? Je savais très bien que rien de tout ça n’était réalisable mais en même temps, je me voyais mal mettre fin à tout ça sans qu’il ne se doute de quelque chose. J’ai attendu que le jour se lève et c’est assez tôt que je me suis levée, ai pris une douce et que je suis partis. Il avait l’habitude, je ne me faisais pas de soucis pour lui. J’ai airé dans les rues pendant un moment en réfléchissant. Non je blague. Ca fait trop clichait. Je suis simplement rentré chez moi et j’ai dormis. J’ai dormit toute la matinée. J’aurais pu continuer comme ça jusqu’à 17h mis à 14h un coup de fil m’a réveillé et bien que je ne veuille pas répondre, mon bras, par mécanisme a choisis à ma place. « Allo ? Oui ? Oui c’est moi. Euh non non, vous ne me dérangez pas. Oui.. je euh.. je ne sais pas quoi dire.. Mais oui oui ! Après-demain ? Aussi vite ? Non non, je.. oui je serai là.. Merci beaucoup. Merci. Aurevoir. » On voit souvent ça dans les films, et pourtant je venais d’accepter un pote en tant que danseuse principale dans un spectacle qui allait bientôt faire le tour du monde et je partais demain pour San Francisco pour rejoindre la troupe afin d’apprendre ce qui serait bientôt mon métier. J’ai longtemps rêvé que cela m’arrive un jour et mon rêve se réalisait enfin, je n’en croyais pas mes yeux. C’était inimaginable. Je me suis redressée et j’ai tapé le premier numéro qui m’est passé dans la tête. « Maman ? Il va falloir que tu gardes Sacha un peu plus longtemps que prévu. Pourquoi ? JE VIENS D’ÊTRE PRISE POUR LE RÔLE. Oui ! Tu sais, j’ai fait le casting y a un moment déjà.. Oui leur danseuse a eu un problème, ils m’ont pris. J’essaye de prendre un avion dans la nuit pour venir voir Sacha et lui expliquer. Oui. Je vous appelle avant de partir. A ce soir. » Je me suis levée et dans un état euphorique j’ai essayé de réfléchir à ce que je devais emmener. C’était de la folie et tout allait si vite que je n’avais même pas le temps de réaliser. Ca m’a pris des heures avant d’avoir réellement prit tout ce que je voulais et j’étais chargée comme jamais je ne l’ai été depuis mon déménagement dans cet appartement. Ma journée c’était accéléré et j’ai à peine eu le temps de penser à toutes les personnes à qui je devais dire aurevoir. Les coups de fil se sont enchainé tout au long de la soirée et c’est vers 22 heures que je me suis décidé à envoyer un sms à Ethan pour lui dire de me rejoindre dans 30 min au bar auquel on avait l’habitude d’aller. C’était important et il fallait que je lui parle. Je ne comptais rien lui avouer, simplement lui dire que je partais, que j’avais passé de bons moments avec lui et qu’il allait me manquer. Je ne lui mentais pas, je lui cachais juste certains points sur la vérité, sur les raisons qui me poussaient à partir. Je place mes affaires, ma valise dans ma voiture et je roule jusqu’au bar. Je frémissais. J’étais stressée. J’avoue que ça me serrait le cœur de devoir lui dire au revoir mais je ne pouvais pas faire autrement. Il faut dire que mon travail en tant que professeur de danse ne me rapportait pas grand-chose et je ne pouvais plus compter sur l’aider financière de mes parents. C’était finit cette époque-là. Moi ? Fuir ? Pas le moins du monde. J’étais capable de tout lui avouer mais ça servirait à quoi ? Je n’ai juste pas de chance. Cameron, Timéo et tous les autres qui sont passé avant et qui ne comptaient pas. Ils m’ont prouvé mainte et mainte fois que je n’étais pas destinée à me poser avec quelqu’un, et peut être que cet appel était un signe, celui qui me guidera vers une nouvelle moi que je ne connais pas encore. Je ne le fuis pas lui, je fuis ce que nous ne serons jamais. Et je suis arrivée au bar, talons aux pieds que je faisais claquer sur le carrelage pour la dernière fois. Veste en cuir noir sur le dos, t-shirt bien trop grand pour moi et un jeans slim qui est lui par contre, peut-être trop petit et ça faisait bien longtemps qu’on ne m’avait plus vu habillé comme ça. J’avais opté pour un style vestimentaire plus raisonnable et sage. C’était à base de jeans qui me vont de manière convenable, de longue robe, de jupe pas trop courte et on oublie les shorts trop courts et les décolletés. Là, mon t-shirt était peut être large mais il tombait comme il le fallait là où il fallait un jeans dévoilant chacune de mes forces, des talons qui me faisant des jambes de rêve. Ma veste me donnait un style un peu décalé et c’était parfait. Je comptais bien marquer les esprits pour mon départ car je n’allais pas revenir avant un moment. Je me suis posée à une table, j’ai commandé un mojito et j’ai simplement attendu qu’il arrive.
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MessageSujet: Re: flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were. flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were.  EmptyJeu 17 Mai - 1:16

flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were.  Tumblr_m44est4VJW1qabh72o2_250
♦ ETHAN&& INDIANNA ♦ " It’s a beautiful night, we’re looking for something dumb to do. Hey baby, I think I wanna marry you. Is it the look in your eyes, or is it this dancing juice? Who cares baby, I think I wanna marry you. Well I know this little chapel on the boulevard we can go, no one will know, oh Come on girl. Who cares if we’re trashed got a pocket full of cash we can blow, shots of patron, and get's on girl.
Bruno Mars - Marry you ♪♪

~•~

Un regard sur ma montre m'indiqua que j'étais déja bien en retard pour faire le point avec mon assistante qui devait déja attendre depuis 10 bonnes minutes. J'ajustais une dernière fois ma cravate dans le miroir qui me faisait face et jetais un oeil sur le corps presque nu de Indianna qui se trouvait dans le lit derrière moi. Nous avions tellement changé tous les deux ces dernières années, je n'avais pas vu le temps passer et aujourd'hui que tout allait enfin bien il fallait que les gros nuages viennent faire leur apparition impromptue dans nos vies. En effet, cela faisait déja plusieurs jours que je n'avais plus le privilège de pouvoir toucher ma petite amie pour la simple et bonne raison qu'elle m'en voulait pour une broutille une fois de plus, et cette situation m'empêchait moi même de m'épanouir dans le métier que j'avais mis tant de temps à apprécier. J'étais aujourd'hui jeune sénateur de 29 ans, sûr de moi et de mes convictions, ferment démocrate je ne comptais laisser personne m'empêcher d'atteindre mon but ultime qui était d'entrer un jour à la maison blanche. Non pas comme président des USA évidemment mais au moins pour que l'on reconnaisse que mon travail n'avait pas été vain toutes ces années durant, et que même si j'avais bien souvent laissé mes problèmes personnels venir se mettre en travers de mon chemin, je ne pouvais remercier personne d'autre que moi même pour ma position d'aujourd'hui. Je quittais sans bruit notre appartement pour me rendre au bureau, il faisait encore froid et la brume envahissait les rues mais je supposait que c'était la routine de la côte est. Depuis que nous avions décidé d'emménager à Washington, j'étais un homme comblé, je ne pouvais pas l'expliquer mais pour une fois j'avais une situation stable, une relation au beau fixe ou presque et peut-être qu'un jour, oui il m'arrivait d'y penser, peut-être que j'aurai enfin cette grande maison de banlieue avec la fameuse barrière blanche et la balançoire intégrée, où je pourrais vieillir paisiblement en compagnie de la blonde et de nos enfants et petits-enfants. Un sourire confiant j'entrais dans la voiture qui m'attendais en bas de l'immeuble et me laissait directement conduire jusqu'au centre ville ou une montagne de dossiers n'attendaient que moi. Palpitante comme vie n'est ce pas ? C'est ainsi pourtant que je vivrais probablement les 30 ou 40 prochaines années, et j'en étais presque tout émoustillé tant j'avais hâte de savoir ce qu'elles me réservaient.

La journée passa assez vite à vrai dire, je n'avais même pas le temps de discuter ou de prendre un verre avec des amis car malheureusement, le travail occupait désormais une place énorme dans mon existence, et j'avais parfois un peu peur que cela prenne le pas sur ma vie personnelle. Moi ancien alcoolique je savais mieux que personne ce que c'était que faire la fête et je devais avouer que j'étais parfois malheureux, car oui j'avais réussi professionnellement, mais plus les jours passaient et plus j'avais l'impression de négliger ma petite amie si bien qu'elle trouvait tous les prétextes possibles et imaginables pour se détacher de moi, je ne voulais plus de ça, il fallait que ça change... c'est pourquoi, après mûre réflexion je décidais de déléguer un peu de mon travail harassant à tous mes assistants et de rentrer plus tôt afin de surprendre ma chère et tendre avec un petit dîner concocté par mes soins et au programme, il y aurait bien plus que du champagne et des fraises, j'avais prévu d'enfin sauter le pas et de laisser libre court à mes sentiments, j'allais enfin la demander en mariage.
Déja deux ans presque que nous nous étions officiellement retrouvés, deux ans de bonheur c'est certains mais quand je repense parfois à l'époque où nous étions simplement deux amis qui couchaient ensemble, cela me faisait doucement rire. Nous avions promis de ne jamais devenir un couple niais à souhait ou un couple qu'on prendrait en photo pour mettre dans les magasines, pourtant c'était exactement notre description actuelle à peu de choses près. Personnellement j'étais loin d'être déçu de ma vie, non j'avais tout ce que je pouvais rêver d'avoir, mais pourtant quelques améliorations pouvaient encore y être apportées, moins de travail et plus de temps à la maison notamment, et c'est ce qu'engendrerait nos fiançailles si bien sur la jeune fille daignait m'accorder une réponse positive, je l'espérais, je l'espérais de tout mon coeur de toute mon âme. Après tant de déboires amoureux, je méritais enfin d'être heureux, du moins je le pensais. A peine sorti de chez le bijoutier et un petit écrin rouge à la main, contenant le diamant que la jeune femme porterait bientôt à son doigt très bientôt, je reçu finalement un texto de la part d'indianna qui m'invitait à la rejoindre dans ce fameux bar où nous allions tous le temps. J'étais un peu déçu de ne pas pouvoir lui faire ma surprise mais bon, puisqu'elle le désirait je n'aurais sans doute aucun mal à la glisser dans la conversation, une demande en mariage assez sobre en soit mais qui en restait une quand même. Un oeil fixé sur ma montre, je vis les coups de 22h s'afficher, heureusement que j'avais réussi à empêcher le bijoutier de fermer grâce à mes relations, maintenant j'étais fin prêt pour la plus belle nuit de ma vie.

Le chauffeur me déposa devant le bar, j'avais pris pour l'occasion une rose à un vendeur à la sauvette, histoire de ne pas arriver les mains vides, même si je savais que la jeune femme n'était pas si sensibles que ça aux attentions un peu trop chevaleresques. En tout cas, elle ne montrait pas facilement ce qu'elle ressentait, et même si nous avions une relation grandement basée sur le sexe et la rigolade, cela n'empêchait pas que je puisse l'apprécier et vraiment l'aimer. D'ailleurs j'étais prêt à l'accepter comme elle était, elle et son fils, même si cela me tuait de savoir qu'il s'agissait de la progéniture de Cameron, il fallait que je fasse avec, et de toute façon les choses allaient beaucoup mieux entre lui et moi, nous nous étions expliqué, les yeux dans les yeux et après avoir blablaté pendant des heures et des heures sur notre combat de coq un peu stérile, nous étions arrivé à la conclusion qu'il fallait, pour le bonheur de tout le monde que nous devenions au moins courtois l'un envers l'autre et qui sait peut-être qu'un jour lui et moi pourrions redevenir les amis d'autrefois, on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve après tout. Bref, j'entrais et scrutais les alentours à la recherche de ma bien aimée, elle était là assise sur une chaise du bar, un mojito à la main et un air mélancolique sur le visage. Je me demandais ce qui pouvais bien la tracasser et j'espérais secrètement que ma petite scène de ce soir lui rendrait bien vite le sourire que je lui affectionnais tant. J'arrivais lui donnant un baiser rapide avant de lui tendre la rose qui m'occupait les mains. Je sais qu'il n y a pas d'occasion spéciale ce soir, mais j'avais envie de te faire plaisir, surtout après nos disputes de ces derniers temps... je commandais un coca, car oui n'oublions pas que l'alcool était mon ennemi, puis repris enfin. Ecoute je suis désolé de ne pas avoir été assez présent pour toi ou même pour Sasha ces derniers temps, mais je te promet que je vais me rattraper, j'ai demandé à mes assistants de prendre en charge plus de travail, et je compte bien limiter mes déplacement et mes rendez vous pour qu'on passe un maximum de temps ensemble, tous les deux, même tous les trois si tu veux. Je veux vraiment que ça marche entre nous, et surtout ne pas commettre à nouveau les erreurs que j'ai pu faire dans le passé. Je la regardais avec des yeux brillants, d'une sincérité sans nom. Je venais simplement de lui ouvrir mon coeur, même si ce n'était pas encore une grande déclaration, j'avais au moins réussi à m'excuser, m'excuser pour toutes mes absences et mes défauts, ce qui me semblait être la première chose à faire ici. Mais je suis bête je monopolise un peu la conversation, dis moi exactement ce qui nous amène ici ? Une confession à me faire mademoiselle ? Je souriais presque amusé par l'ambiance et surtout le mystère de ce rendez vous, je ne me doutais pas que bientôt ce sourire ne serait plus qu'un vague souvenir, balayé par la pluie tonitruante qui venait de commencer à tomber.
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MessageSujet: Re: flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were. flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were.  EmptyLun 28 Mai - 11:48

J’ai souvent imaginé mon futur. J’avais des rêves pleins la tête et je m’étais imaginez ayant une famille, un mari, danseuse, arpentant les pays de l’Europe mais ma vie après prit plusieurs tournant qui ne correspondaient pas réellement à l’idée que je me faisais. Je me suis retrouvée enceinte à 27 ans alors que je m’imaginais tomber enceinte bien plus tard afin de consacrer mon temps à la danse. Je suis tombée amoureuse de Cameron qui m’a trompé me rendant un peu plus faible que je ne l’étais déjà. Puis je suis tombée amoureuse de Timéo qui était vraiment parfait et qui finalement est partit aussi. J’avais donc un fils, j’étais seule et j’avais l’impression que rien ne marchait pour moi. Pourtant, j’ai rencontré Ethan et ma vie a changé d’une certaine manière. Je n’aurais jamais pensé tomber amoureuse de lui. Après tout, à l’université nous n’étions que des copains de coucherie et il n’a jamais été question de sentiment, même pas d’amitié. Aucune confidence, pas d’affection, aucun baiser sur les lèvres pour garder une certaine distance. Je ne voulais vraiment pas m’embarquer dans quelque chose, ma vie était bien trop complexe pour que je ne vienne en rajouter avec une sensibilité qui était beaucoup trop présente chez moi à cette époque. Alors oui, quand j’ai commencé à voir que j’aimais bien plus Ethan que ce que je pensais j’ai pris peur et c’est pourquoi aujourd’hui notre relation est si compliquée. Je n’ai jamais osé dire le mot « couple ». J’avais surtout peur de dire que j’étais heureuse car si jamais je venais à le dire trop fort, on serait capable de venir me le reprendre comme toutes les autres fois et je savais que cette fois ci, perdre Ethan me serait fatal. J’ai tellement eu peur, j’ai tellement prié pour que cela n’arrive pas que j’en ai oublié d’être heureux finalement et c’est comme ça que je me suis retrouvé ici. Finalement, j’ai abandonné le bonheur et je préfère m’enfuir plutôt que de me battre pour essayer de la récupérer. Je n’ai jamais eu la force qu’il fallait pour ce genre de chose. Dire au revoir. Bien que le temps ai passé, je ne trouve toujours pas le moyen le plus simple de faire mes adieux. Alors nous voilà dans un bar, notre bar. Lui, en façon de moi, moi qui tente de lui sourire. Regardez-le. Comme il est beau. Je l’aime tellement. Pourquoi ce n’est pas aussi simple que dans les films ? On sait que quoi qu’ils arrivent, ils finiront ensemble. Je m’amuse parfois à me dire que si moi et Ethan nous sommes destinés, alors peut être qu’on finira par se retrouver mais il y a très peu de chance pour que cela arrive –et pourtant, il y a quelques années, j’étais dans son lit et aujourd’hui, nous voilà ensemble, c’était peut-être ma chance, un signe qui me prouve que finalement ce n’est pas un hasard que nous nous soyons retrouvé mais j’étais bien trop bouleversée pour m’en rendre compte. Je ne voulais pas surtout-. Et moi j’étais censée faire quoi ? Devais-je passer pour la méchante pour qu’il me déteste et m‘oublie plus facilement ? Tout le monde sait que c’est bien pire que de dire la vérité. Alors c’était donc ça ? Je devais lui dire que je l’aime et que c’est pour cette raison que je pars ? Parce que je ne suis pas capable de l’aimer simplement ? Parce que je l’aime tellement que ça me bouffe de l’intérieur tellement j’ai peur de le perdre ? Non, c’était impossible. Je ne partais pour lui dire la vérité mais justement pour la fuir. C’était simple, j’allais user la bonne vieille méthode qu’on m’a souvent sortit et avec un peu de chance ça allait marcher avec lui. Je l’espérais. « Je sais qu'il n y a pas d'occasion spéciale ce soir, mais j'avais envie de te faire plaisir, surtout après nos disputes de ces derniers temps... […] Ecoute je suis désolé de ne pas avoir été assez présent pour toi ou même pour Sasha ces derniers temps, mais je te promets que je vais me rattraper, j'ai demandé à mes assistants de prendre en charge plus de travail, et je compte bien limiter mes déplacement et mes .. » J’ai finis par ne plus écouter. Du moins je l’écoutais mais rien ne s’imprimait dans ma tête. Ca rentrait et ça sortait. A chacun de ses mots c’était un pieu qu’on enfonçait dans mon cœur. C’était une douleur que je m’infligeait et ça eut paraitre absurde car si ça me fait autant de mal, autant rester mais j’étais persuadé que si je restais ça me ferait davantage mal. J’ai toujours eu quelques problèmes avec l’amour ; Je n’ai jamais été capable d’assumer pleinement mes sentiments pour une personne et avec le temps ça n’a fait qu’empirer. Je le regardais avec tendresse, tentant de lui sourire, un sourire qui n’était pas très sincère mais qui tentait de l’être car si lui n’était pas réel, mes intentions venaient droit de mon cœur. Je n’arrivais pas à croire ce que j’allais faire. J’étais bien différente de l’Indianna que j’étais avant. J’avais changé. « Hey.. arrête je.. » « Mais je suis bête je monopolise un peu la conversation, dis-moi exactement ce qui nous amène ici ? Une confession à me faire mademoiselle ? » Il était temps pour moi de tout lui avouer. Je ne pouvais plus faire marche arrière. Je lui ai attrapé ses mains qui se trouvaient sur la table et les ai serrés. « Bon euh.. tu sais, je t’ai toujours dit que si t’avais des rêves, que si tu voulais accomplir quelque chose, il fallait que tu le fasses sans hésitations, sans te demander ce que je deviendrais ou ce que j’en penserais hein ? Parce que je ne veux pas que tu ais des regrets, que tu penses toute ta vie que tu es passé à côté de quelque chose à cause de moi. » J’ai marqué un temps, prenant doucement le billet d’avion qui se trouvait dans mon sac et je l’ai posé devant lui. « J’ai reçu un appel ce matin. J’ai été prise. Le casting que je pensais avoir raté.. j’ai été choisis. Et je suis censé partir cette nuit .. Je vais retrouver Sacha et mes parents et je repars tout de suite après. » J’ai tenté à nouveau de lui sourire comme je le pouvais mais ça n’avait pas vraiment d’intérêt dans ces moments-là. Il était clair et net que pour moi, Ethan était l’homme de ma vie, mais mon plus grand amour a toujours été et restera la danse. Je savais qu’il comprenait et le faite que je n’arrive pas à assumer mes sentiments pour lui m’avait poussé d’avantage à dire oui car j’aimais danser et c’était la seule chose dans laquelle j’étais bonne. Je n’ai jamais été une très bonne mère. Bien que j’aime mon fils plus que tout au monde, je savais que je n’étais pas la meilleure. « Tu sais la danse, c’est tout ce que j’ai. Je ne sais faire que ça. Je ne sais faire rien d’autre. Même élever Sacha me parait difficile à côté. Je ne suis pas une très bonne mère. Je ne lui donne pas des légumes, je lui laisse choisir ce qu’il veut, même si ce n’est pas sain. Je le laisse se coucher à l’heure qu’il veut parce que je ne me sens pas capable d’affronter ses petits yeux de chien battu. Aussi, pour son anniversaire, on ne fait même pas de gâteaux, on achète des bougies et on les pose sur un cookie pour qu’il ait quand même la possibilité de faire un vœu. Tu vois, je ne suis pas très douée, même en amour. Quand tu regardes mon parcours la seule chose qui m’a permis de tenir et de continuer c’est la danse. Je sais que c’est soudain et que tu ne t’y attendais pas et moi non plus d’ailleurs mais c’est ma chance.. » J’avais omis de préciser que si je partais c’était aussi à cause de lui mais je ne voulais pas qu’il le sache et lui mettre dans la tête que la danse était tout ce que je voulais, tout ce que je préférais, était bien plus simple. Ce n’était pas totalement faux mais je m’en voulais aussi de le laisser, de laisser Sacha aussi. Mais c’était comme ça et je n’avais pas la force de continuer ainsi. Je lui ai souris, -celui-ci était plus convainquant- et je me suis penché sur lui, déposant un baiser sur sa joue. La serveuse ne perdit pas plus de temps pour ramener le coca qu’il avait commandé. J’ai simplement laissé mon mojito de côté sachant pertinemment qu’il ne supportait pas de me voir boire étant donné sa situation. Elle tombait assez mal elle tient. J’ai fini par retirer mes mains de celle d’Ethan et je les ai posé sur mes genoux qui étaient inerte, je n’osais même pas les bouger, la seule chose qui me préoccupait c’était sa réaction. La scène était glauque et peu agréable et la pluie ne faisait qu’empirer les choses. J’espérais au plus profond de moi quand même qu’elle allait cesser car si je devais prendre le vol d’après, je ne sais pas comment je ferais pour assumer mes remords, seule, sur ma chaise à attendre que mon avion puisse décoller.
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flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were.  Empty
MessageSujet: Re: flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were. flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were.  EmptySam 9 Juin - 20:08

La nouvelle du départ d'Indianna venait de me frapper de plein fouet, je ne savais plus quoi penser car me retrouver une nouvelle fois face à l'abandon me faisait plus que peur. J'avais eu des tas de petites amies, et dès que les choses devenaient sérieuses, la relation finissait par être écourtée par quelque chose qui n'était pas prévu et qui troublait complètement ma vision du bonheur parfait. J'avalais difficilement ma salive en accusant le coup, j'évitais son regard qui devait certainement être triste et plein de compassion, oui oui, elle était triste de me quitter mais n'avait même pas réfléchi à deux fois à cet état de fait avant de sauter sur cette opportunité... peut-être qu'elle ne m'avait jamais aimé ? Et si elle n'était avec moi que pour mon argent depuis tout ce temps ? J'en venais à des extrémités assez radicales mais je ne pouvais plus penser sérieusement qu'elle était amoureuse de moi après une nouvelle pareille, non mais est ce qu'une fille qui vous embrasse le matin pour vous souhaiter une bonne journée viendrait le soir briser vos rêves de vie paisible et de famille unie ? J'avais toujours eu une image idéalisée de la famille, je n'étais pas le genre de garçon qui voyait les choses ou tout blanc ou tout noir, en effet j'étais de ceux qui pensait que le monde était gris et que tout pouvait arriver et également être pardonné, car lorsqu'on fait quelque chose ou que quelque chose arrive c'est simplement l'oeuvre d'un déterminisme profond qui fait que nous sommes ce que nous sommes. Je portais ma main à mon visage pour me gratter doucement le menton avant de commander un verre, un double scotch que je terminais cul sec avant de me rendre compte de mon erreur, je n'avais pas bu depuis des années et là, je cédais tout simplement à la tentation de l'alcool pour oublier qu'elle venait de m'annoncer une des pires nouvelles de ma vie, elle avait eu le même effet que lorsque nous avions reçu ma soeur et moi un coup de fil de l'hôpital nous annonçant la mort prématurée de nos parents. Pourtant il fallait que je finisse par répondre, dans un sens j'étais complètement heureux pour elle, c'était le rêve de sa vie qui s'apprêtait à se réaliser, mais mon côté égoïste reprenait bien vite le dessus, sachant que je voulait qu'elle reste près de moi, je voulais me réveiller tous les matins à ses côtés et la prendre dans mes bras pour nous réconcilier après une dispute plutôt mouvementée, bref je voulais vraiment une relation de couple avec elle, je voulais qu'elle devienne ma femme... Je... je ne sais pas quoi dire, wouah, c'est une opportunité géniale, et ce serait bête que tu passes à côté je crois que tu devrais y aller oui, je crois qu'il faut que tu réalises tes rêves tu es une fille géniale et tu mérites vraiment que le monde entier le sache. Je lui fis un léger sourire posant une main sur son bras avant de repasser ce qu'elle venait de me dire dans ma tête, elle partait tout de suite ? C'était donc certainement la dernière fois que j'avais son doux visage face à moi, c'est pourquoi n'hésitant plus une seconde je vins l'embrasser, l'embrasser comme jamais je ne l'avais fait auparavant, avec autant de tendresse que de fougue car je ne voulais pas qu'elle m'oublie sur le chemin du succès. Je pris ensuite son visage dans mes mains la regardant dans les yeux pour la rassurer un peu sur tous les doutes qu'elle pouvait avoir à propos de son rôle de mère, de femme, de danseuse... Tu sais, tu as été une mère parfaite pour sasha, même si parfois tu es un peu laxiste avec lui c'est seulement parce que tu l'aimes, tu sais j'ai moi aussi des parents qui me laissaient faire un peu tout ce que je voulais quand j'étais jeune, et pourtant regarde ce que j'ai réussi à faire, j'ai aujourd'hui plus d'argent que je ne pourrai jamais en dépenser mais... néanmoins il me manque toujours quelque chose, l'amour le vrai amour avec un grand A. Je pensais l'avoir trouvé, oui je pensais sincèrement que nous aurions pu fonder une famille tous les trois et qu'un jour nous pourrions acheter une maison et avoir notre happy end à nous mais... si ta vie est ailleurs et que tu penses pouvoir vivre sans moi, sans nous je n'ai pas le droit d'essayer de te retenir. Je ne savais pas quoi dire à vrai dire si ce n'est la féliciter, c'était la meilleure chose à faire malgré le fait que j'avais prévu de la demander en mariage il y a quelques heures plus tôt. J'avais les larmes qui me montaient aux yeux mais je retenais ce flot de sentiment qui me submergeait pour éviter qu'elle ne culpabilise de partir, je ne pouvais pas être celui qui faisait une crise et lui disait de rester, ce serait tellement stupide de ma part de l'empêcher de danser alors qu'elle m'avait suivi ici sans problème à Washington. J'avais pu devenir sénateur, réaliser tout mes rêves et être enfin quelqu'un mais en attendant elle avait du subir la vie que je lui imposais involontairement, c'est pourquoi je comprenais tout à fait qu'elle en ai marre au bout d'un moment. Tu sais quoi ? Nous devrions rentrer, je pense que nous avons eu assez d'émotions pour ce soir, en plus j'ai prévu un petit dîner pour tous les deux, je pense que je n'ai jamais été aussi bien inspiré... je fis un sourire en coin car ce repas serait sans doute notre dernier, oui le dernier que nous prendrions ensemble et cela me tuait petit à petit car au fond de mon cœur j'étais tout sauf prêt à la quitter, la jeune femme. Je sentais le petit étui dans ma poche, là-dedans se trouvait une bague, signe de mon amour éternel et de mon engagement envers elle.

Après un temps de réflexion je me levais de mon tabouret, prenant la main d’indianna afin de l’escorter vers la sortie, je comprenais tout à fait tout ce qu’elle venait de me dire mais je n’acceptais pas de l’entendre tout simplement, je voulais faire comme si tout allais bien. Une fois devant la porte, la pluie vint vite nous surprendre, je retirais immédiatement mon imper pour le mettre sur nos tête afin que nous puissions traverser la rue sans être trop trempés mais cela fut presque vint car une fois à l’intérieur de la voiture nous étions tous les deux noyés sous nos vêtements qui nous collaient maintenant au corps, je ne pus m’empêcher de rire. Je ne m’attendais pas à avoir ce genre d’image de toi pour notre dernière soirée, on dirait que tu es passée à la machine à laver sans avoir vu l’étape essorage, c’est hilarant. Je ne pouvais m’empêcher de rire face à ce spectacle, à vrai dire c’était certainement un rire plus nerveux qu’autre chose car je n’oubliais pas malgré tout qu’elle m’avait annoncé son départ prochain, son départ soudain… J’entrepris enfin de tourner la clé dans le contact avant de brusquement changer d’avis. Non… non je ne peux pas faire ça… je sortis de la voiture presque en trombe, je ne pouvais accepter qu’elle s’en aille, cela m’avait frappé comme si je m’étais pris un ballon dans la tête, tout ce que je voulais c’était son bonheur, et le bonheur de la jeune fille serait sans doute complet si je devenais son mari, que je prenais soin d’elle et de son fils, comme s’il était le mien. Je tremblais sous la pluie qui tombait drue sur mes épaules mais je m’en fichais, je ne voulais pas lui rendre la tâche plus facile, elle allait devoir au moins me laisser parler avant de décider de partir et de me quitter, j’allais lui faire ma fameuse demande en mariage qu’elle veuille l’entendre ou non, et rien ne pourrait l’empêcher d’aller jusqu’au bout. J’avais déjà laissé passer de nombreuses occasions de montrer mon amour aux filles qui me plaisaient à l’époque de la fac, aujourd’hui je n’étais plus un enfant, j’avais grandi, j’étais un adulte responsable et sain et il était temps que j’agisse comme tel. Je me tournais enfin une fois devant la voiture, écartant les bras et restant dans la lumière des phares, la pluie m’empêchait de voir le visage de la jeune femme mais j’imaginais qu’elle devait se dire que j’étais complètement fou, oui je l’étais, j’étais fou d’elle…
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MessageSujet: Re: flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were. flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were.  EmptyDim 10 Juin - 1:30


❝If I walk would you run? If I stop would you come? If I
say you're the one would you believe me? If I ask you to
stay would you show me the way? Tell me what to say. ❞


Je l’ai vu se décomposer sous mes yeux. Je l’ai sentis, j’ai sentis à travers son regard tout ce qu’il ne disait pas par la voix. Je ne pensais que ça le toucherait temps. Oui nous étions en quelque sorte ensemble mais avec nos antécédents, tout ce qui s’était passé entre nous depuis que nous étions jeune et maintenant, nos vies ne nous permettaient pas vraiment d’être ensemble. Moi qui voulait être danseuse et parcourir le monde et lui qui devait rester ici, tenter de s’attacher c’était du suicide. Je tenais à lui et même bien plus que ça mais c’était ou lui ou mon amour de toujours : la danse. Mon choix changera ma vie à jamais et c’est vrai, j’avais pris ma décision sans lui en parler et je savais sur le coup que c’était mal mais j’ai surtout pensé à moi et c’était égoïste mais j’en ai tellement rêvé de ce jour et il était tombé à un moment où je doutais sur tout. Moi, lui, nous, mon rôle de mère, ma capacité à faire la transition entre Sacha et Ethan. Je n’ai jamais accepté que Sacha s’attache à lui, qu’il le connaisse trop. Je ne voulais pas lui faire subir une autre déception. Il a très mal vécu ma séparation avec Timéo et je savais qu’il tenait beaucoup à lui et es le début je lui ai expliqué qu’il serait son nouveau papa mais j’ai trop vite parlé. J’ai trop pensé à moi et non à son bien être alors qu’il a vécu ses premières années sans père et là je ne voulais pas qu’il soit trop proche d’Ethan, qu’il l’accepte et qu’il s’attache à lui. Et si lui et moi ce n’était que comme ça, si tout ça se finissait un jour alors Sacha allait perdre à nouveau un exemple et tout serait à recommencer. Je ne voulais prendre aucun risque, il en était hors de question. Je le protégeais, quitte à foutre ma vie en l’air, tant que la sienne était sauve. J’ai vu Ethan commander un verre et sur le coup je n’ai pas compris, je n’ai pas vraiment réalisé. Je l’ai regardé boire, sans agir, tellement déçue de son geste, choquée et en colère et en même temps je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même et dans un sens, il n’avait pas le droit de faire ça. C’était une entorse à toutes les règles qu’il s’était imposé durant toutes ces années. Je l’ai simplement regardé sans réagir. « Je... je ne sais pas quoi dire, wouah, c'est une opportunité géniale, et ce serait bête que tu passes à côté je crois que tu devrais y aller oui, je crois qu'il faut que tu réalises tes rêves tu es une fille géniale et tu mérites vraiment que le monde entier le sache. » Je lui ai souris car c’était la seule chose à faire et je l’ai remercié. Je me suis pincée les lèvres. J’ai pris ce malheureux réflex je ne sais trop comment et il m’est impossible de ne pas le faire quand je suis face à ce genre de situation. Un trop plein d’émotion que je ne peux pas gérer, que je ne peux pas contrôler. C’était mon moyen à moi de tout continue, du moins d’essayer. Puis je l’ai soudainement vu s’approcher de moi et il m’a embrassé et je me suis senti d’avantage coupable. Ces au revoir me fendaient le cœur. C’était peut être l’une des dernières fois où je l’embrassais, où je sentais son parfum que j’aimais tant. L’avoir si près de moi me rassurait, même ses faux encouragements et son baiser qui me disait adieu me réchauffait le cœur car je savais que si il le disait, alors tout irait bien. Il a toujours eu ce don avec moi. Un rien de lui me faisait me sentir mieux et c’est pour ça aussi que c’était terrifiant. C’est toujours effrayant de voir qu’une personne à une telle emprise sur nous. On en devient dépendant car quoi qu’il arrive, si on est ensemble, on sait que tout ira bien mais c’est comme devenir esclave de l’autre. Devenir dépendante de lui voulait dire que je n’avais plus aucune liberté et que si je venais à le perdre, alors je n’aurai plus aucun pilier sur lequel me soutenir en cas de besoin. C’était atroce cette situation. Je tentais de me souvenir du goût de ses lèvres pour pouvoir m’en rappeler une fois loin de lui. J’aurai au moins espéré qu’il me retienne, qui me dise de rester. Il m‘aurait demandé j’aurais posé mes valises et je ne serais pas partis. C’était tout ce dont j’avais besoin, qu’il me prouve qu’il tient à moi mais rien, pas de ça entre nous. J’ai sentis la douceur de ses mains parcourir la peau de mes joues et j’ai tout simplement ouvert les yeux, plongeant mon regard dans le sien. Le brouhaha de la salle ne m’atteignait plus. Nous étions dans une bulle, en tout cas moi, j’étais dans la mienne et je n’entendais même plus tous les hommes ivres qui se disputaient autour de nous. C’était juste lui et moi. « Tu sais, tu as été une mère parfaite pour sasha, même si parfois tu es un peu laxiste avec lui c'est seulement parce que tu l'aimes, tu sais j'ai moi aussi des parents qui me laissaient faire un peu tout ce que je voulais quand j'étais jeune, et pourtant regarde ce que j'ai réussi à faire, j'ai aujourd'hui plus d'argent que je ne pourrai jamais en dépenser mais... néanmoins il me manque toujours quelque chose, l'amour le vrai amour avec un grand A. Je pensais l'avoir trouvé, oui je pensais sincèrement que nous aurions pu fonder une famille tous les trois et qu'un jour nous pourrions acheter une maison et avoir notre happy end à nous mais... si ta vie est ailleurs et que tu penses pouvoir vivre sans moi, sans nous je n'ai pas le droit d'essayer de te retenir. » Qu’est-ce que j’étais censée répondre à ça. Me demandait-il de rester ou me disait-il simplement que je n’étais pas à la hauteur de ses espérances, qu’il s’était mis avec moi en s’imaginant tout un tas de choses et que finalement plus le temps a passé et plus je l’ai déçue et finalement, il pense que je ne suis pas la bonne personne. Je n’en sais rien. Je le connais, je le connais par cœur mais je n’ai jamais été capable de le comprendre entièrement et il y avait des moments comme celui-là où j’étais totalement bloquée face à ses mots et j’étais incapable de réfléchir sainement De toute manière, j’’étais tellement bouleversée par son discours que je n’étais pas apte à comprendre ce qu’il essayait de me dire du fond de son cœur. Je me suis contentée de me pincer les lèvres et j’ai souris, baissant légèrement la tête, tentant de reprendre une respiration normal afin de calmer mes émotions et ne rien laisser paraître. Je n’ai pas changé de ce côté-là. « Tu sais quoi ? Nous devrions rentrer, je pense que nous avons eu assez d'émotions pour ce soir, en plus j'ai prévu un petit dîner pour tous les deux, je pense que je n'ai jamais été aussi bien inspiré... » J’ai relevé le visage et j’ai souris, puis j’ai ris. « Sérieusement ? Tu as cuisiné pour moi ? J’ai hâte de voir ça. J’espère au moins que c’est bon, je ne voudrai pas tomber malade ! » C’était un petit pic comme ça car je savais très bien qu’il cuisinait convenablement. Il pouvait toujours cuisiner mieux que moi de toute manière car je n’ai jamais été très douée pour la cuisine. J’ai toujours adoré manger mais faire des plats, c’était trop demandé. Je sentis sa main prendre la mienne, je me suis levée, cherchant dans a poche de quoi payé puis je l’ai rejoint et j’ai simplement enlacé son bras, posant ma tête sur son épaule quelques secondes histoire de marcher jusqu’à la porte. Il pleuvait dehors et il n’y avait aucune chance qu’on finisse sec dans la voiture. Il a simplement prit sa veste, la passant au-dessus de nos têtes et nous avons couru, traversant la rues comme deux inconscients, comme deux ados et j’ai ris, j’ai ris devant notre stupidité et j’ai courus avec lui, tenant toujours son bras mais courir en talons, ce n’était pas pratique alors on a mis un peu plus de temps, beaucoup trop de temps et une fois arrivée dans la voiture je me suis regardée, puis je l’ai regardé et j’ai éclaté de rire. « Je ne m’attendais pas à avoir ce genre d’image de toi pour notre dernière soirée, on dirait que tu es passée à la machine à laver sans avoir vu l’étape essorage, c’est hilarant. » « Non mais tu t’es regardé ? On dirait un chien mouillé. Tes cheveux ne ressemblent à rien. Il est temps que tu ailles chez le coiffeur mon coco. » J’ai ris de nouveau et nos rires ce sont calmé, laissant deux sourires qui s’estompèrent peu à peu. Puis un silence s’est installé. Je me suis tournée pour faire face au parebrise, regardant la pluie qui ruisselait sur la vitre. J’ai toujours adoré la pluie. Ca a quelque chose de reposant et les goutes qui claquent en rythme quand elle tombe sur tout ce qui se trouve sur leurs passages ça m’a toujours enchanté, le bruit du clapotis, je trouve ça tellement beau. « Tu sais Ethan, si je ne t’ai pas parlé de ça, enfin.. si je n’ai pas pris la décision avec toi c’est parce que je n’ai jamais su si tu tenais à moi, si à tes yeux j’étais plus que la petite étudiante que j’étais avant. Tu ne m’as jamais rien dis à ce sujet et j’en ai donc conclut que ce n’était pas si grave si je partais » « Non… non je ne peux pas faire ça.. » Je me suis stoppée net en le voyant sortir sous la pluie sans même m’en dire plus. Je n’ai pas vraiment compris et je l’ai regardé faire, se mettant en face de moi et je l’ai regardé faire. Je n’ai pas tout de suite réagis. Mais qu’est-ce qu’il faisait ? Il jouait à quoi là ? Il voulait vraiment tomber malade ? J’ai froncé les sourcils, attendant quelques secondes mais je ne voyant pas revenir, j’ai pris sa veste avec laquelle je me suis protégée et je l’ai rejoint en courant à moitié, le protégeant par la même occasion. « A quoi tu joues là, reviens dans la voiture. On est complètement trempée, tu vas tomber malade et je te connais. T’es une vrai chochotte, tu vas te plaindre. » A vrai dire ça n’allait pas être à moi e m’occuper de lui, je ne serai plus là mais bon ça n’allait pas m’empêcher e m’inquiéter pour lui. « Bon moi je rentre hein.. j’ai pas envie de finir clouée au lit à cause d’un rhume. » Je me suis dirigée vers la voiture en espérant que ça le ferait venir par la même occasion, ce dont je doutais fort.
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MessageSujet: Re: flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were. flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were.  EmptyVen 15 Juin - 1:10

J'escortais Indianna en dehors du bar dans l'optique de rentrer chez nous. Enfin je disais cela mais en réalité elle n'avait jamais vraiment voulu emménager avec moi, elle venait de temps en temps mais avait voulu garder son appartement et par la même occasion son indépendance. Je comprenais dans un sens qu'elle ne voulait pas s'attacher à un homme à moins d'être certaine qu'il était le bon, mais depuis le temps que nous nous connaissions j'espérais tout de même un peu plus de considération de sa part, c'est vrai c'est toujours moi qui faisait les premiers pas dans notre relation, je l'invitais à dîner, je l'invitais à passer la soirée chez moi... bref j'avais l'impression que notre couple allait à sens unique et j'étais un peu malade à l'idée qu'elle en voyait d'autres dans mon dos bien que pas assez parano pour engager un détective et la faire suivre. J'étais perdu un peu dans mes pensées, pourtant une chose était plus que claire, c'était que j'allais la demander en mariage et la bague qui trônait dans ma poche en témoigne, je n'allais pas revenir en arrière. Malheureusement la nouvelle de son départ avait tout précipité dans ma tête et j'avais une telle tempête qui venait troubler mon ciel si bleu auparavant que j'avais même du mal à trouver mes mots, c'est pourquoi j'avais préféré la féliciter en toute simplicité comme si rien de tout cela n'était arrivé. Après tout c'était une nouvelle merveilleuse pour elle qui avait eu ce rêve depuis des années sans jamais pouvoir le réaliser, ayant son fils et des tas d'obligation elle ne devait pas encore une fois passer à côté de cela et tout ça pour moi. Un sourire timide se dessinait sur mon visage tandis que nous arrivions à la voiture, pourtant un regain d'adrénaline que la pluie m'avait inculqué me fit rire, rire aux éclats comme si nous étions des amants en fuite et qu'elle avait bien sur accepté ma fameuse demande, je lui mis une petite claque sur le bras lorsqu'elle mit en doute mes talents de cuisinier pour l'embêter un peu. Ehhhh je suis un très bon cuistot, je suis même le roi de la casserole, enfin disons que je t'ai fais des pâtes carbonara, rien d'extraordinaire je sais mais je ne voulais pas commander chez le traiteur pour cette soirée un peu spéciale... enfin je préfère ne rien te dire c'est une surprise dirons nous ! J'avais ensuite complètement pété les plombs en sortant de la voiture pour faire barrage, j'étais trempé comme jamais mais je ne voulais pas quitter cet endroit et la rapprocher un peu plus de son départ définitif vers d'autres contrée, vers un nouveau chapitre de sa vie où je n'avais pas ma place. je la vis bientôt sortir de la voiture pour me rejoindre et me sommer de venir dans la voiture pour éviter d'attraper une pneumonie. Mais alors qu'elle remontait dans la voiture, je laissais tomber le petit écrin qui contenait le fruit de mon amour pour elle, je me baissais pour le ramassais avant de me rendre compte qu'elle me regardait avec de gros yeux, à peine assise sur le siège du passager. Je lui ouvris finalement devant elle, me laissant submerger par la pluie qui tombait, je pris la bague dans mes mains pour la lui présenter avant de crier le plus fort que je pouvais ma fameuse demande. INDIANNA VEUX TU M'EPOUSEEEEER ??! les mots étaient sortis de ma bouche sans crier gare, j'avais profité de l'instant qui s'était présenté à moi car je savais que si j'attendais trop longtemps j'aurais fini par trouver toutes les excuses possibles et imaginables pour ne pas lui présenter le petit anneau. Je lui fis un petit sourire un peu bête tandis que mes cheveux qui gouttaient me tombaient piteusement sur le front, je fis un petit mouvement de tête pour les remettre en place à la mode loréal ce qui nous fit beaucoup rire avant de lui mettre la bague dans la main et de refermer la porte immédiatement pour me diriger vers la place du conducteur. J'entrais vite fait ayant du mal à respirer vu la trombe d'eau qui m'était tombé dessus mais je démarrais enfin, embrayant et commençant à rouler malgré tout. Le silence était presque pesant dans la voiture, je savais qu'elle n'allait pas me répondre immédiatement, à vrai dire elle devait être plus que surprise surtout après la nouvelle qu'elle m'avais annoncé précédemment. je sais que ce n'est sans doute pas la demande à laquelle tu t'attendais mais j'ai trouvé le moment plutôt romantique et... tu sais je ne veux pas perdre plus de temps à discuter ou à te regretter, je veux que tu sois ma femme indianna, je t'aime... putain si tu savais comme je t'aime c'est en roulant que je laissais mon coeur de répandre en amour pour elle, je ne savais pas vraiment si elle serait réceptive à cet effort, je la voyais tourner la bague dans tous les sens sans jamais la mettre à son doigt, ce qui me faisait plus mal à chaque seconde mais au lieu de lui montrer mon malaise je préférais me concentrer sur la route, tandis que je retenais mes larmes par peur qu'elle ne me quitte elle aussi, à jamais.

Une fois à la maison et après avoir garé ma voiture dans l'allée, nous montâmes dans l'ascenseur toujours sans un mot, j'ouvrais la porte de mon appartement, laissant une odeur oppressante envahir nos narines, nous allions être enfermés tous les deux et maintenant il n y avait plus d'issu il fallait discuter, je lui pris son manteau pour le mettre sur le dessus du canapé avant de lui apporter une serviette afin qu'elle puisse se sécher un minimum suite à mes conneries nocturnes de demande en mariage improvisée. Excuse moi je n'ai que ça à te proposer pour le moment, mais tu peux aller te changer et prendre un de mes pull pour avoir quelque chose de sec sur toi, je ne voudrais pas que tu attrapes froid la veille de ton grand départ. Je lui fis un sourire rassurant complètement faux avant de me diriger vers la cuisine où j'avais juste à faire réchauffer ce que j'avais préparé, j'étais tellement pensif que j'avais laissé trop longtemps les pâtes au micro onde si bien que maintenant elles étaient presque compactes, je lavais mes mains avant de les plonger inconsciemment dans le plat pour les décoller mais j'oubliais presque que quelques minutes plus tôt elles étaient en train de chauffer... si bien que voila que j'étais brûlé aux mains pour ne rien arranger. Je me dirigeais vers la salle de bain pour chercher un peu de pommade afin de soulager cela au plus vite et éviter que je n'ai d'affreuses cloques qui poussent, pour un sénateur ça l'affichait mal d'avoir l'air d'un clochard sorti d'un égout. Je laissais mes mains sous l'eau froide laissant apparaître une grimace de soulagement sur mon visage d'enfant. J'entendis la porte grincer derrière moi, je relevais les yeux pour voir Indianna dans l'embrasure de celle-ci, elle était magnifique même avec les cheveux mouillés, je ne voulais pas qu'elle parte mais je devais accepter sa décision quelle qu'elle soit. Je me tournais vers elle avec un léger sourire sur les lèvres, j'étais tellement distrait que j'avais quand même réussi à me brûler avec des pâtes il fallait le faire. T'inquiète c'est rien, je viens dans 2 minutes pour mettre le couvert, tu peux déja aller t'installer ou te prendre ce que tu veux dans le frigo en attendant, j'ai juste eu un... petit accident. Je baissais la tête, elle allait me pendre pour un incompétent en plus du reste, non mais sérieusement à quoi je pensais en la demandant en mariage, elle avait besoin d'un mec qui soit toujours là pour elle, qui soit irréprochable, pas quelqu'un comme moi qui était cassé de l'intérieur de bien des manières... un dernier soupir accompagnait alors son départ de la pièce, je me regardais dans le miroir, je n'avais qu'une envie c'était de foutre moin poing dedans si seulement il n'était pas endolori par la froideur de l'eau glacé. Je me calmais bien vite pour enfin éteindre le robinet et la rejoindre à la cuisine. Bon alors, on se met à table ? J'ai une faim de loup, pas toi ? Je lui servis un verre de vin avant de me servir de l'eau gazeuse. Eh bien je te laisse porter le toast, à quoi est ce qu'on doit boire ? Je lui fis enfin face, les yeux dans les yeux elle avait du comprendre ce que j'entendais par là, je voulais une réponse à ma question et j'avais peur, peur qu'elle soit négative, malgré tout comme on dit la peur n'évite pas le danger et j'avais choisi de mettre ma main au dessus du feu, restait encore à voir si elle allait la jeter négligemment dedans ou la laisser plutôt se poser sur son coeur...
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flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were.  Empty
MessageSujet: Re: flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were. flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were.  EmptyVen 15 Juin - 3:07

Je le regardais de la voiture, observant ses moindres faits et gestes. Je ne savais pas ce qu’il était entrain de faire et des tas de questions me traversaient l’esprit. Je ne me doutais pas que les choses allaient s’empirer dans mon esprit. C’est lorsqu’il laissa tomber une boite et qu’il l’ouvrit que j’ai compris. Je fus surprise. J’étais choquée. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ce soir ? Pourquoi avait-il attendu autant de temps ? Ce n’était pas le moment, ce n’était plus l’instant. Il avait décidé de me poser LA question le soir où il me fallait le plus de courage pour le quitter. Je n’aurais jamais imaginé me retrouver dans une telle situation surtout face à Ethan. « INDIANNA VEUX TU M'EPOUSEEEEER ??! » Je n’ai pas bougé de la voiture. C’était barbare comme demande. J’étais censée faire quoi? Sortir de la voiture et me jeter dans ses bras pour lui dire oui? Faut arrêter, on n’est pas dans un film, on est dans la réalité, ce genre de décision ne se prend pas à la légère, surtout dans ces circonstances. Il y a une semaine, je lui aurais surement dit oui, mais là, tout était différent. J’étais censée partir pour une autre ville afin de partir à l’autre bout du monde, faire la chose qui me plait le plus, plus que n’importe quoi. Il le savait, il le savait et pourtant il l’a quand même fait. N’était-ce pas égoïste de sa part de me demander de tout abandonner, laisser mon rêve de côté pour lui alors que je n’avais pas hésité une seconde à le suivre pour réaliser le sien ? J’étais partis sans regrets, je l’avais rejoint et j’étais prête à tout pour son bonheur et aujourd’hui, les rôles sont inversés et lui me pousse à rester de la plus cruelle des façons, en faisant appel à mes sentiments pour lui. C’était une de test. Est-ce que je l’aimais assez pour lui dire oui et mettre de côté ce que je souhaite vraiment. C’était vraiment cruel et j’étais surtout sans voix. En même temps qu’est-ce que je pouvais dire ? Oui ? Non ? Je ne le savais même pas moi-même alors ce n’était pas maintenant qu’il l’aurait son verdict. Je l’ai vu revenir vers la voiture et mon cœur s’est mis à battre fort. Je le sentais battre à l’intérieur de ma poitrine comme si il était prêt à sortir. J’ai à peine osé affronter son regard, le regardant monter dans la voiture. Il m’a donné la bague et je l’ai regardé dans ma main tout le long du trajet. Le silence se faisait lourd, pesant et je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. Je n’osais même pas le regarder, ni lui ni la bague, je me contentais de la faire bouger entre mes doigts. J’étais nerveuse. Je savais qu’une fois arrivé chez lui, nous serions obligé de parler et je redoutais la discussion car je n’étais sûre de rien. Je sentais qu’il n’était pas tout à fait détendu non plus. « Je sais que ce n'est sans doute pas la demande à laquelle tu t'attendais mais j'ai trouvé le moment plutôt romantique et... tu sais je ne veux pas perdre plus de temps à discuter ou à te regretter, je veux que tu sois ma femme indianna, je t'aime... putain si tu savais comme je t'aime. » Je l’ai regardé et mon cœur s’est serré un peu plus fort, plus fort qu’il ne l’était auparavant. Il ne rendait les choses bien plus difficiles. Elles l’étaient déjà assez à mon goût. J’ai pris une profonde inspiration et j’ai relevé les yeux vers lui. « Tu sais bien que moi aussi je tiens à toi.. mais tu sais.. enfin.. » Je ne savais pas comment continuer. Je n’étais même pas capable de lui dire que je l’aimais alors comment pouvais-je me marier avec lui ? Je l’ai regardé longuement, sans un mot, le cœur serré et j’ai fini par détourner le regard pour le poser sur la route, le par brise qui était submergé par la pluie et de temps en temps la bague que je tenais entre mes doigts mais je n’osais même pas porter ni même ranger de peur qu’il s’imagine tout un tas de choses fausses. On est finalement arrivés, j’étais complètement trempée et je tremblais tellement j’avais froid mais le silence était toujours présent, même dans l’ascenseur. En plus de ça, je venais de me rendre compte qu’au milieu de toutes ces émotions, je n’avais pas pris ma voiture et donc elle était restée devant le bar, avec mes bagages dedans. C’était malin ça tient, surtout qu’il n’est pas forcément bien fréquenté la nuit. Il ne faudrait pas qu’on vienne me la casser.. Ça serait le comble. Une fois arrivée en haut, chez lui, j’ai presque fais comme chez moi. J’ai enlevé ma veste et je l’ai donné à Ethan.. « Excuse moi je n'ai que ça à te proposer pour le moment, mais tu peux aller te changer et prendre un de mes pull pour avoir quelque chose de sec sur toi, je ne voudrais pas que tu attrapes froid la veille de ton grand départ. » « Merci. Je vais dans ta chambre. » J’ai donc quitté le salon pour aller dans sa chambre que je connaissais par cœur. J’y avais passé de longue nuit, des nuits pleines d’amour, de tendresse mais aussi d’érotisme. J’avais plus vécu dans cette chambre que dans son salon. C’est sans gêne que je suis allée fouiller dans son placard, duquel j’ai sortis un sweat et j’ai par la même occasion attrapé un de ses caleçons qui me servirait de short. Mon jeans était complètement trempé et je ne supportais plus de le sentir me coller à la peau. Je me suis déshabillée et j’ai enfilé ce que j’avais trouvé ne portant à présent qu’un sweat, un caleçon et mes sous-vêtements qui étaient eux légèrement humide ce qui restait soutenable. J’ai pris la serviette pour me sécher les cheveux, mes cheveux qui goutaient, sur lesquels ruisselaient un tas de gouttes. J’ai finis par ressortir de la chambre, les cheveux légèrement en batail. J’ai cherché Ethan dans le salon puis dans la cuisine. Je ne le trouvais pas j’ai finis par aller voir dans la salle de bain. J’entendais l’eau couler alors j’ai toqué et j’ai ouvert. « Ah, tu es là, je t’ai emprunté un caleçon.. mon jeans était tout mouillé. Qu’est-ce qu’il t’es arrivé ? » « T'inquiète c'est rien, je viens dans 2 minutes pour mettre le couvert, tu peux déja aller t'installer ou te prendre ce que tu veux dans le frigo en attendant, j'ai juste eu un... petit accident. » « Viens là, je vais m’en occuper. » J’ai attrapé la pommade qui se trouvait sur le rebord du lavabo et j’en ai pris un peu dans ma main. J’ai attrapé les siennes et c’est avec beaucoup de douceur et dans le plus beau des silences que j’ai appliqué la pommade sur ses brûlures. On aurait dit une maman qui s’occupe de son enfant. C’était d’ailleurs comme ça entre nous. J’ai toujours pris un malin plaisir à le considérer comme un enfant. C’était un de ces traits de caractère qui m’attirait chez lui, son côté enfantin, je trouvais ça mignon. J’aimais aussi cette manière qu’il avait de se laisser faire, de se taire quand je m’occupais de lui, comme si il me devait un certain respect. Plus je réfléchissais et plus je m’embrouillais. Je ne savais vraiment pas quoi répondre à sa question. Quand j’eu finis, je me suis simplement rincé les mains sous l’eau et je l’ai laissé lui glissant un dernier sourire avant de quitter la pièce. Je me suis occupée de la table, posant assiette, couvert, verres et tout ce qu’il fallait y mettre. Je me suis assise sur une chaise, les jambes en tailleur pour essayer de me réchauffer un peu. La pluie et le vent m’avaient totalement frigorifié. Je me retrouvais donc avec les mains dans la poche centrale du sweat dans laquelle j’avais déposé la bague que je ne lâchais pas, qui était toujours dans ma main. J’ai finis par la sortir et la regarder. Elle était vraiment très belle, il l’avait vraiment bien choisit. Il connaissait bien mes goûts. Qu’est-ce que j’étais censée faire ? C’était ou lui ou mes rêves. Me marier était aussi l’un de mes rêves mais je ne m’étais pas imaginer me marier comme ça, enfin maintenant que j’avais la possibilité de faire autre chose, maintenant que je pouvais laisser les cours de danse pour danser moi-même je ne pouvais pas laisser tomber. J’allais être au centre de toutes les attentions, j’allais être la seule qu’on allait regarder. Mais à côté de ça, je savais qu’Ethan était l’homme de ma vie. J’ai souvent cru tomber sur le bon mais je n’ai jamais été aussi sûre de moi qu’avec lui. Je savais qu’il était capable de me rendre heureuse, qu’il voulait s’occuper de moi mais aussi de Sacha et Sacha avait besoin d’un père et Ethan d’une famille. Mon choix ne s’avérait pas simple. Je devais lui répondre, je ne pouvais pas le laisser attendre, c’était trop cruel mais moi qui n’étais pas sûre, je ne voulais pas répondre et regretter par la suite. Je fus alors soudainement sortis de mes pensées et je l’ai vu revenir, j’ai rapidement rangé la bague dans ma poche. J’ai relevé la tête et je lui ai souris essayant d’être le plus naturel possible. « Bon alors, on se met à table ? J'ai une faim de loup, pas toi ? Eh bien je te laisse porter le toast, à quoi est ce qu'on doit boire ? » C’était donc le moment de lui donner une réponse. Je l’ai regardé, puis j’ai regardé mon verre. J’aurai voulu arrêter le temps pour avoir le temps de réfléchir, réfléchir à la réponse que j’allais lui donner mais je ne pouvais pas le faire. Je me suis simplement levée, le visage baissé, le mordant les lèvres, n’étant pas du tout sûre que je fasse le bon choix mais ma décision était prise. Je ne pouvais plus reculer. J’ai pris sa main avec beaucoup de délicatesse pour ne pas lui faire de mal, la retournant pour regarder à l’intérieur, voir si ça allait mieux. J’ai finis par lâcher sa main et je vins glisser les miennes dans sa nuque que j’ai fini par enlacer de mes bras et je l’ai embrassé. Pas de place pour les mots. Je le laissais s’imaginer bien des choses, autant mauvaises que bonnes. C’était ma manière à moi de ma vengeance de son ultimatum qui allait changer le cour de ma vie. Je l’ai embrassé comme jamais. C’était bien plu fort et bien plus intense que toutes les fois où on en avait eu l’occasion. Je ne voulais rien lui dire, je voulais qu’il ressente les choses, qu’il les devine. Il était temps qu’il écoute son cœur et plus sa tête pour laisser place aux émotions. Et c’est dans un court chuchotement au creux de son oreille que j’ai répondu. « Redemande moi. » J’ai lâché son cou, glissant une de mes mains dans la poche, et j’en ai sortis la bague. Je lui ai tendu et plongeant mon regard dans le sien j’ai continué : « Pose moi à nouveau la question. Vas y. »
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MessageSujet: Re: flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were. flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were.  EmptyJeu 21 Juin - 3:21

Nous étions rentré chez moi dans un silence religieux et tandis qu'elle se retrouvait dans ma chambre à se choisir des vêtements, j'attendais dans la salle de bain que ma main finisse par arrêter de me faire souffrir. Je repensais à la demande en mariage que je lui avais faite, c'était assez romantique et je pensais vraiment qu'elle allait tout de suite sauter sur l'occasion, mais apparemment je me trompais, elle ne devait sans doute pas m'aimer autant que moi je tenais à elle. J'étais prêt à pleurer mais je m'étais fais une promesse il y a de ça plusieurs années : ne plus jamais pleurer pour une fille, non j'avais bien trop versé de larmes pour ces demoiselles qui ne s'étaient pas gênée pour me briser le coeur de toutes les manières possibles et imaginables. Mon visage dans le miroir, seul avec moi même je revenais peu à peu sur mon parcours, j'avais réussi, j'avais un bel appartement, un compte en banque bien fourni et malgré tout aucune fille n'était assez amoureuse de moi pour me dire simplement ce "oui" que j'attendais depuis maintenant trop longtemps. Vous savez j'étais de ceux qui rêvaient à un beau mariage, une belle maison, une femme et des enfants... cela paraissait être le rôle de la fille dans le couple, pourtant mon manque d'attachement familial depuis l'adolescence m'avait rendu rêveur et niais sur les bords, j'étais à la recherche d'une vraie famille oui, je voulais me sentir à nouveau chez moi quelque part et ne plus être seul sur le chemin de la vie qui pour moi, avait été semé d'embûches qu'à chaque fois j'avais du dépasser par mes seuls moyens. Indianna savait tout ça, elle connaissait mon passé nous en avions parlé a plusieurs reprises et d'ailleurs c'est très pudiquement que j'abordais ce sujet très sensible pour moi qui m'arrachait bien souvent quelques larmes à la pensée de mes parents, tous les deux allongés dans leurs cercueils prêt à être enterrés.

Tandis que j'essayais de me battre avec le robinet afin de trouver la bonne température pour moi, la jeune fille arriva derrière moi, portant un de mes caleçon et une chemise ce qui me fit sourire tendrement, elle avait l'air si mignonne lovée dans mes vêtements comme si nous venions de faire l'amour. C'était aussi ce qui nous manquait surement, la passion, cela faisait quelques temps que nous passions notre temps à nous disputer pour des broutilles si bien qu'il n'était pas rare que nous nous endormions sans rien faire ou faisant même lit à part, cette situation à la limite du supportable était destinée à changer de toute façon maintenant qu'elle allait me quitter pour de bon. Je la laissais s'occuper de ma main, ce fut l'un des moments les plus long de ma vie, ses mains si douces, se frottant aux miennes, ses yeux fuyants les mien et mon envie irrépressible de l'embrasser ne faisaient pas bon ménage, bref autant d’émotions qui se bousculaient dans ma tête et m’empêchaient de penser au plus important, c’est pourquoi je la renvoyait dans le salon lui disant que j’allais arriver sous peu, je ne voulais pas me faire encore des illusions, la laisser me séduire à nouveau pour ensuite être déçu. Je lui fis tout de même un léger sourire avant de rapidement essuyer mes mains pour les passer sous l’eau froide encore une ou deux minutes histoire de les calmer définitivement et surtout de me laisser le temps de réfléchir à ce que j’allais bien pouvoir lui dire maintenant, oui maintenant que tout était devenu plus que bizarre entre nous.

Je revins dans le salon pour lui servir enfin le repas, je ne voulais pas que cela refroidisse et surtout je souhaitais plus que tout aller me coucher pour imaginer que tout cela n’était qu’un affreux cauchemar et qu’en fait elle n’allait pas partir, que je n’avais rien prévu concernant un potentiel mariage, et que tout irait pour le mieux dans le meilleur des monde. Malheureusement, la vie ce n’est pas ça, elle est faite de hauts et de bas et aujourd’hui j’étais décidément au 36ème sous sol, je n’étais même plus sur de vouloir rester ici à Washington, à quoi bon si je ne pouvais pas partager ma vie avec elle ? Elle était tout ce que j’avais de plus précieux avec son petit garçon que j’avais fini par apprécier plus que de raison, et je ne voulais en rien quitter ma petite bulle, elle l’avait faite exploser en quelques secondes mais je voulais toujours m’y trouver, jouer à l’autruche était devenu une de mes spécialités avec le temps. J’espère que tu vas aimer, je ne voulais pas faire quelque chose de trop élaboré mais au final, je me suis rendu compte de la difficulté en voyant le carnage que j’ai laissé à la femme de ménage avant de partir. Je riais doucement avant qu’elle ne vienne poser ses bras autour de mon cou, je trouvais vachement sexy sa tenue, prise dans ma penderie et j’avais juste envie qu’elle m’accorde une dernière fois l’honneur de pouvoir frôler sa peau avec la mienne, sentir son parfum doucement enivrer mes narines et voir mes baiser venir mourir au creux de son cou. Au lieu de ça, elle sorti la petite bague que je lui avais donné un peu plus tôt, je la regardais l’air interdit, elle allait certainement me la rendre, me dire que c’était trop tôt qu’elle devait partir et que j’étais fou de croire au bonheur avec elle, mais… non. Rien de tout cela n’était au programme, au contraire, elle me la tendit me demandant de réitérer ma question de tout à l’heure. Je ne savais pas quoi dire, j’étais complètement perdu, perdu entre l‘allégresse que je pouvais ressentir face à ce moment et la peur que j’avais d’essuyer un nouveau refus et qu’elle se jouait simplement de ma personne, enfin il était inutile de tergiverser, il était temps de devenir un homme et d’oublier mes complexes pour assumer ma destinée déjà tracée maintenant. Je… Je… tu es sure ? tu sais je ne veux pas que tu te sentes obligée à quoi que ce soit… enfin… je pris le petit anneau dans mes mains avant de le faire tourner entre mes doigts un instant, prenant un air presque enfantin sur le visage, me demandant si je vivais en plein rêve ou si c’était bien la réalité, c’était limite si je ne demandais pas à la iota de venir me pincer pour être sûr. Epouse moi… je veux que tu sois ma femme, je veux vivre avec toi à mes côtés chaque jour du reste de ma vie, je ne veux plus perdre de temps… je t’aime Indi’, je t’aime je t’aime, je t’aime… j’aurais pu le répéter sans fin, je l’embrassais immédiatement, n’attendant pas une réponse pour lui passer la bague au doigt directement, le petit diamant brillait à la lueur des lampes de la cuisine et à mes yeux, la plus belle chose ici pourtant restait ma promise. Je la serrais dans mes bras, fermant les yeux et profitant de cette étreinte comme si c’était la dernière, nous n’avions pas touché nos assiettes, et les seules bouchées qu’elle avait pu goûter avaient dû laisser place au goût bien plus doux de l’amour et de la félicité que nous ressentions tous les deux. Malgré tout, je n’oubliais pas ce qu’elle m’avait annoncé plus tôt, je ne savais pas ce qu’elle comptait faire à propos de ça, est ce qu’elle me proposait de m’épouser dans quelques mois, quelques années ? Après tout il ne s’agissait que de fiançailles, une promesse d’un jour devenir ma femme rien d’autre. Je sortis enfin une bouteille de champagne, préférant passer sous silence pour l’instant la question épineuse qui me trottait dans la tête, avant de la déboucher et de nous le servir dans les verres à vin que j’avais sorti. Je n’avais pas l’habitude de boire de l’alcool mais en de grandes occasions je me permettais parfois un verre ou deux histoire de ne pas oublier le goût et surtout de me prouver que je n’étais plus dépendant de ce liquide mortel pour moi, je trinquais ensuite avec elle. A nous… enfin plutôt à toi pour avoir fait de moi le plus heureux des hommes ! je riais avant de boire de bon cœur une gorgée de mon breuvage à la suite du petit tintement rituel de nos verres l’un contre l’autre. Je regardais son sourire, sourire si beau, si pure que j’aurais pu mourir pour le voir encore et encore se dessiner devant mes yeux ébahi de jeune peter pan à peine mûr. Je posais mon verre bien vite pour venir à nouveau prendre ses lèvres, nous étions tous les deux debout, mes bras vinrent épouser les courbes de ses hanches, la serrant toujours un peu plus, rapprochant nos corps à distance bien trop étroite pour être honnête. Elle avait du comprendre ce que je voulais, nous étions désormais à la croisée des chemins, il n’était plus question de revenir en arrière, notre relation avait pris un tournant, un véritable tournant qui, si je ne m’abusais serait positif pour nous deux. Cependant, alors que ma main venait se loger dans son cou lui arrachant un gémissement presque inaudible, cela me frappa, il n’était pas temps de crier victoire trop vite, je devais encore éclaircir certains points, et remettre les choses à demain ne serait pas une bonne idée en l’état. Je posais mon front contre le sien, esquissant un léger sourire avant de me mordre la lèvre et d’enfin lui énoncer ce qui me brûlait la langue. Attend… qu’est ce que tu comptes faire à propos de… tu sais ton départ… ? J’avais l’impression d’avoir complètement cassé l’ambiance, mais d’un côté j’espérais qu’elle me dirait qu’elle se fichait de tout ça tant qu’on était ensemble, et qu’elle viendrait bien vite me faire oublier cette idée saugrenue dans une farandole de baisers, l’espoir fait vivre comme on dit bien souvent.
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MessageSujet: Re: flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were. flashforward ;; I'm not quite sure how to breathe without you here. I'm not quite sure if I'm ready to say goodbye to all we were.  EmptyDim 24 Juin - 13:38

« Redemande moi. Pose moi à nouveau la question. Vas-y. » « Je… Je… tu es sure ? tu sais je ne veux pas que tu te sentes obligée à quoi que ce soit… enfin… » Je me suis mordu les lèvres, souriant et j’ai simplement hoché la tête pour lui dire de le faire. J’avais fait mon choix et j’étais sûre de moi maintenant. Je n’ai jamais été aussi sûre de moi. Pour une fois je savais vraiment ce que je voulais. Durant tous ce mois j’avais peur de construire quelque chose avec lui et je m’étais refusé tout acte de niaiserie, j’avais refusé d’être trop tendre et douce, je ne voulais pas qu’il s’attache trop à moi. En fait, j’avais surtout peur qu’il ne s’attache pas assez à moi, pas assez pour me quitter une fois mon rôle accomplit. J’ai toujours pensé que lui et moi, c’était comme à l’université, juste une histoire de cul, un truc qui compte pas vraiment mais dont on n’aime pas se passer tellement c’est bon. Je n’ai jamais été pudique, et couché sans sentiments ne m’a jamais dérangé mais depuis j’ai grandis, j’ai évolué et je suis différente. Un lit ne me suffit plus. J’ai besoin d’une maison et d’un cœur et sans que je m’en rende compte, Ethan m’avait offert tout ça. Il s’était ouvert et offert à moi avec la plus grande des sincérités. Qu’est-ce qu’il me fallait d’autre ? Certes, dansé était ma passion et on m’offrait l’occasion de vivre mon rêve, mais me marié aussi a toujours été un fantasme pour moi. Après tout, mon travail en tant que professeur de danse mon convenait et j’étais épanouie, ça me plaisait vraiment et je pense que c’est tout ce qui comptait. « Epouse moi… je veux que tu sois ma femme, je veux vivre avec toi à mes côtés chaque jour du reste de ma vie, je ne veux plus perdre de temps… je t’aime Indi’, je t’aime je t’aime, je t’aime.. » Sans que je puisse répondre il vint m’embrasser et me serra dans ses bras. Je me suis alors mise à rire. Après tout, c’était peut-être ça le bonheur. On décide quand être heureux et quand on est triste et si il y a une ou deux heures, j’avais el cœur brisé, en mille morceaux, à présent j’étais heureuse et tout ça pourquoi ? Parce que j’avais décidé qu’il était temps de l’être et que c’était Ethan qui allait m’aider ans cette tâche. Il allait devenir mon mari. Ce n’est qu’en me disant cette phrase que je venais de réaliser que j’allais me marier. J’allais mettre une robe blanche, j’allais me faire coiffer et me faire maquiller pour pouvoir avoir tous les regards sur moi quand j’allais rejoindre Ethan à l’hôtel. Rien que de penser à tout ça, je fus totalement bouleversée. Je lui ai tendu la main et il passa l’anneau autour de mon doigt pour scellé ma promesse que jamais je ne le quitterais à présent. Je venais de le jurer avec mon regard et j’étais prête à tenir ma promesse si lui faisait de même. Je lui ai sauté au cou et je l’ai embrassé de nouveau. Plongeant mon regard dans le sien, je me suis rappelé toutes les années qui ont précédées celle-là. Mon accident de voiture, ma cheville qui n’était plus bonne à rien, nos années d’université ensemble, toutes les personnes qu’on a aimé et détesté, Cameron, l’arrivé de Sacha dans ma vie, Timéo qui a essayé de me sauver avec son amour et c’est finalement Ethan qui a réussis avec le sien. Il m’avait littéralement sortit du trou. J’étais au plus bas et je n’ai cru jamais pouvoir remonter. J’avais tellement souffert, je me suis battu toute ma vie sans relâche, sans répit. Je pouvais enfin lâcher prise avec Ethan, je savais que si jamais je venais à tomber il sera là pour me rattraper et qu’il ne me laisserait pas tomber et je lui faisais cette promesse en retour, celle de l’aimer sans limites, jusqu’à la fin. Il finit par nous servir un verre de vin et qu’il se pense complètement guérit de l’alcool je ne voyais pas d’un très bon œil qu’il en boit quand même. Mais je n’ai rien dis, je voulais surtout profiter de ce moment. Je n’amais pas énormément le vin, mais j’allais faire un effort juste pour lui faire plaisir alors j’ai levé mon verre. « A nous… enfin plutôt à toi pour avoir fait de moi le plus heureux des hommes ! » « Oh mon dieu non.. t’as pas dit cette phrase.. Ca fait tellement cliché.. Enfin.. à nous et.. à notre bonheur et surtout.. » Je m’approcha de lui, venant chuchoter à son oreille, à croire que nous étions plusieurs ans la pièce et que n’importe qui pouvait nous entendre. « Et surtout à la nuit que nous allons passer. » J’ai haussé un sourcil, d’un air provoquant puis j’ai ris et j’ai bu une gorgé de mon verre, gardant mon regard dans le sien, sans le lâcher puis il vint me prendre dans ses bras de nouveau. J’ai posé mon verre sur la table et j’ai enlacé son cou avec mes bras, m’emparant de ses lèvres pour une énième fois. Je ne le lâchais plus et je n’allais plus le faire, je n’allais plus partir, j’étais prête à rester, j’allais rester si il me le demandait. Si c’était ce qu’il voulait, j’allais le faire et je le voulais aussi. Je voulais partir mais je voulais davantage rester à présent et je ne me doutais pas qu’il n’en était pas conscient. Je l’ai serré si fort que nos corps se sont d’avantage rapproché et j’ai glissé mon visage entre mes bras, dans le creux de son cou et je vins y déposer un baiser, un doux et tendre baiser. Je me suis finalement redressée, prenant un air enfantin et je lui ai souris, déposant un baiser sur son nez. Comme j’étais niaise.. Il y a bien qu’avec lui que j’étais comme ça car ce n’était pas dans ma nature de jouer les petites filles, de faire la fille gentille sans sortir une pointe de sarcasme. J’étais une personne totalement différente avec lui. Je ne dirais pas meilleure, mais différente, c’était clair et net et ça tout le monde pouvait s’en rendre compte. Mais ce n’était pas forcément mal, c’était juste étonnant de ma part de ma voir ainsi, aussi douce et aussi calme avec lui. Il posa son front contre le mien et j’ai souris de plus baisse baissant le regard. « Attend… qu’est ce que tu comptes faire à propos de… tu sais ton départ… ? » Je me suis détachée de lui, gardant tout de même mes bras autour de son cou et je lui ai lancé un sale regard. « Euh.. bah je compte partir.. Je vais quand même pas rester ici.. » J’ai haussé les sourcils et finalement j’ai secoué la tête. « T’es stupide ou quoi ? Tu crois vraiment que je vais m’en aller sans toi ? Je ne compte pas partir.. Je vais rester. » J’en avais fait des sacrifice pour lui et je continuais d’en faire et je pense que ce n’était pas prêt d’arrêter mais je pense que c’est ça l’amour non ? On fait des sacrifices pour l’autre toute sa vie en espérant que notre partenaire fasse de même et c’était tout ce que je souhaitais. « Ethan.. tu me rends vraiment heureuse.. j’ai pas besoin d’aller ailleurs pour trouver le bonheur, je l’ai déjà ici, entre mes mains. Je n’ai rien besoin d’autre. J’ai juste besoin de toi. Ca devrait suffire non ? » J’ai relevé les yeux vers lui puis j’ai collé mon front contre le sien, je les ai fermé et j’ai sentis que j’étais vraiment bien là. Pas seulement parce que j’étais près de lui et que j’étais heureuse, aussi parce que j’étais vraiment fatiguée et que de fermer les yeux ça me faisait un bien fou. J’ai quand même relevé la tête, plongeant mon regard dans le sien. « Tu sais que je ne suis pas quelqu’un qui montre facilement ses sentiments. Je ressens beaucoup de choses mais il n’y a rien qui sort. Ca a toujours été dur pour moi de faire confiance aux autres et avec le temps, ça s’est légèrement amélioré. Pourtant je ne t’ai jamais clairement dit ce que je ressentais pour toi. Après l’histoire avec Cameron j’ai cru que j’allais jamais pouvoir me lever et quand je suis tombée sur Timéo, j’ai cru pouvoir enfin vivre et pourtant ce n’était qu’une illusion, je pensais que ma vie était remplit de déboires et pourtant je t’ai revu et là, j’ai su que je ne te voyais plus de la même manière pourtant l’idée d‘être heureuse avec toi n’était qu’une chimère mais tu m’as sauvé Ethan. Sans toi, je serais morte de chagrin aujourd’hui.. Et tu voudrais que je parte, que je te quitte alors qu’avec Sacha vous êtes ma famille ? Je ne pourrais jamais faire ça.. Et.. je t’aime.. » Pour la première fois, je venais de lui dire. Je lui avais fait comprendre, je l’avais sous-entendu mais jamais je ne lui avais dit clairement. J’ai toujours ressentis un blocage mais ce soir, toutes les barrières que je me mettais avaient disparus. Je l’aimais.
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