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We got the fire and we gonna let it burn !

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MessageSujet: We got the fire and we gonna let it burn ! We got the fire and we gonna let it burn ! EmptyMer 18 Juin - 18:02


Le cul à l’air. Les chemises d’hôpital auraient pu être taillées par les Bêta pour rendre le teint cireux plus glamour. Cadet des soucis de la blonde. La tignasse en pagaille encadrait un visage blême, fatigué mais souriant. Le feu l’attendait et l’idée la réjouissait. Les mauvaises langues pouvaient ravaler immédiatement l’idée de substances tirant ses lèvres dans une mimique idiote. Clean. Elle l’était depuis des jours. Seuls des médicaments lui avaient été fournis pour l’aider à remonter la pente. Les médecins n’avaient rien compris et rien écouté lorsqu’elle avait expliqué ne pas vouloir replonger dans la dépendance. Une capsule d’avalée ne remplacerait jamais le soutien humain dont elle avait besoin.

Plus têtue qu’une mule, la gamma avait laissé tomber son traitement. Non. Le passé lui manquait pour savoir comment se gérer, mais le peu qu’elle gardait en mémoire lui permettait de savoir à quel point les médicaments pouvaient être dangereux. Aussi, l’inéluctable avait eut lieu au petit matin, non loin d’un feu trop grand pour l’effrayer, trop petit pour se faire oublier. Une journée dans un lit lui avait suffit. A présent, le soir tombait et le soleil tirait les dorures de sa couche sur l’horizon. Pour ne rien manquer d’une nouvelle soirée de folie, Aengus se tenait prête à en commettre de bien pire. Un comble de la voir se débattre pour rejoindre la plage quand sa phobie de l’eau lui tiraillait déjà les entrailles.

Mais un cliquetis contre la porte d’entrée ruina l’ensemble de son plan. Le médecin ne devait passer que dans quelques heures. Les infirmières seraient présentes dans une bonne heure. Ses calculs ne pouvaient la tromper. Le temps lui manqua pour cacher ses fesses posées sur le rebord de la fenêtre, ses petites affaires parfaitement emballées dans sa chemise et son pied déjà suspendu dans le vide. Oui, la gamma avait l’intention d’escalader la paroi du quatrième étage. Un comble , encore, quand on remarquait le bandage à sa cheville, et les hématomes présents à de trop nombreux endroits. Pour les plus attentifs, Aengus avait aussi une blessure à l’épaule qui l’empêchait de bouger son bras correctement. Autant penser au suicide en remarquant cette tentative d’évasion. La tête tournée vers le garçon s’inclina sur le côté pour tenter de mieux le cerner sous ce nouvel angle. Il avait toujours l’air familier.

« »

Que dire ? Loin de se formaliser sur la situation ou l’identité du nouveau venu, Aengus préférait se focaliser sur son plan. Un autre devait déjà s’échafauder dans son esprit. Peut être pourrait-elle mettre le gars à sa place dans son lit… non. Peut être qu’elle devrait descendre immédiatement de la fenêtre avant d’attirer l’attention de tous en contre bas. Certains pourraient s’imaginer qu’elle tentait effectivement de se suicider et elle finirait au service psychiatrique , bourrée de médicaments et peut être même attachée à son lit. Hors de question !

« Mais ferme la porte ! » S’exclama Aengus avec l’espoir fou de ne pas se faire choper et de s’enfuir malgré tout. « Tu vois bien que je suis pas là ! »

Evidemment, avec de tels propos, il était aisé de songer que la psychiatrie ne serait pas une si mauvaise destination !
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MessageSujet: Re: We got the fire and we gonna let it burn ! We got the fire and we gonna let it burn ! EmptyVen 20 Juin - 23:08

Aengus & Vitaly
ou Mowgli & Speedy, the come back

Ses yeux s’étaient ouverts lentement sur le soleil de Santa Barbara, qui commençait à lui brûler les paupières. Il avait un peu de mal à respirer, comme si quelque chose lui comprimait la trachée. Il avait certainement trop fumé hier soir. Ouais, il allait se coltiner une voix de baryton pendant au moins deux jours. C’est sur cette pensée désespérante que Vitaly finit par daigner ouvrir les yeux, quelque chose venant lui chatouiller désagréablement le nez. La première chose qu’il vit fut une masse blanche devant son visage, on aurait presque dit des plumes et .. « Oh putain !! » Trop tard, la mouette qui avait élu domicile sur sa tronche fut prise de panique en se rendant compte que, non non, ceci n’était pas un tronc d’arbre mort sur lequel elle pouvait faire la sieste. Elle vint d’ailleurs percuter de plein fouet l’autre mouette, celle qui faisait des vas et viens le long de sa jambe tout en picorant des restes de chips accrochés à son jean. Vitaly eut à peine le temps de se relever que déjà les deux oiseaux lui volèrent en pleine figure, griffant à tout va tout en manquant de l’assommer à coup d’ailes.

____________

L’étudiant en médecine qui s’évertuait à lui faire ses points de suture – et c’était visiblement la première fois, étant donné que Vitaly l’avait entendu dire à son chef avant d’entrer dans son box que oui, oui, il avait déjà recousu des plaies, sur des éponges à la fac – bref, cet étudiant mettait juste trois plombes à refermer ses coupures, secoué d’un rire toutes les cinq minutes. Très certainement en train d’imaginer la scène du Iota attaqué par des mouettes. Le jeune homme avait fait mine de rire aux remarques concernant Les Oiseaux de Hitchcock à chaque fois que le médecin en avait sorti une, c'est-à-dire toutes les deux secondes. C’était long. Trèèèès long. Surtout lorsque l’on avait la gueule de bois et la voix d’un chanteur d’opéra qui s’était pris un coup dans la trachée. Et puis, entre deux grimaces appliquées de l’étudiant, Vitaly avait entendu un médecin glisser un nom à un autre médecin. Tendant l’oreille, il avait écouté attentivement, avant de se mettre à taper nerveusement du pied par terre jusqu’à ce qu’on le libère enfin. Ils voulaient le surveiller encore quatre heures, et vérifier ses vaccinations. Seulement voilà, désormais que le Gainsborough savait qu’elle était là, dans cet hôpital, il se devait d’agir vite. Il connaissait la bestiole, quand bien même celle-ci ne lui adressait même pas un regard lorsqu’elle le croisait. Il savait à quel point une chambre d’hôpital n’était pas un endroit fait pour elle. Et quelles conneries elle pourrait faire pour s’en sortir et une fois dehors. Arrachant son brassard à tension, il s’empara rapidement d’une blouse abandonnée et se mit à arpenter les couloirs, à la recherche de son amie.

Lorsqu’enfin il atteignit la dernière chambre de l’aile, il n’y réfléchit pas à deux fois avant d’ouvrir la porte à la volée, celle-ci venant percuter violemment le mur. Toujours très discret, le Iota. Ils restèrent une seconde à se regarder en chien de faïence. La voir ainsi perchée ne le surprenait pas vraiment. Comme dit précédemment, il la connaissait trop bien. Il savait également que si elle se révélait très agile, les blessures qu’il pouvait constater sur son corps risquaient fortement de compromettre sa tentative d’évasion. « Putain, qu’est-ce que tu fous ? T’as vu ta tronche ? Tu crois vraiment que… » Que t’es capable de descendre ? Ils s’étaient trop souvent lancé des cap ou pas cap pour que Vitaly sache qu’il ne lui en faudrait pas plus pour prendre sa phrase pour un défi. Il se tut donc pile poil à temps. « Viens là, Aengus ! » Il chuchotait même si son ton se faisait pressant. Il devait avoir l’air crédible, avec sa tronche pleine de griffures de mouettes, ses fringues dégueulasses tranchant avec la blouse de l’étudiant pleine de taches de sang et… ses pieds nus. Génial. Lui qui pensait la trimballer derrière lui dans le service tel un médecin et sa patiente, ce n’était pas gagné. « Ou au moins, laisse-moi descendre en premier. Si tu te casses la gueule t’aura au moins un matelas. » La frénésie commençait à l’animer. C’était toujours ainsi les lendemains de fête. Là où son hyperactivité atteignait des summums. Fermant la porte derrière lui, Vitaly s’approcha vivement de la fenêtre, jetant un coup d’œil vers le bas. «  Ok, bouche tes miches de là grosse. » Si elle voulait jouer aux parfaits anonymes, ce n’était pas son cas. Il ne laisserait pas la culpabilité l’empêcher de lui parler, pas cette fois. Il aurait tout le temps de l’éviter à nouveau une fois qu’il aurait pris le temps de réfléchir. D’un pas vif, il passa une jambe au-dessus de l’embrasure de la fenêtre, puis l’autre, ses pieds callés entre deux briques de la façade de l’hôpital.  «  Mon dieu !!! Il va se suicider !!!! A l’aiiiiiiiiiiiiiiiiiide » Vitaly jeta un regard exaspéré en direction de la vieille qui s’égosillait à plein poumons plusieurs mètres en dessous, avant de remonter illico presto dans la chambre. « Maintenant, on se casse, viens là ! » Et sans ménagement, il s’empara du bras valide de la blondinette, s’élançant vers la porte de la chambre pour gagner le couloir, et espérons-le, trouver une meilleure cachette en attendant.
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MessageSujet: Re: We got the fire and we gonna let it burn ! We got the fire and we gonna let it burn ! EmptyLun 23 Juin - 20:34


La porte claqua si fort que le courant d’air frisa les petits cheveux présents sur sa nuque. Quel crétin avait pu troubler le silence nécessaire à une pauvre malade au repos ? Un zombie ? Le sourcil redressé, la blonde chercha la preuve matérielle qui lui prouverait que l’homme qui lui faisait face n’avait pas été contaminé par la fin du monde. En réalité, son regard azur cherchait le moindre objet utile pour assommer ce fou furieux ! Pourquoi fallait il toujours que d’étranges personnes sèment sa route ? Prenez Benedikt qui avait choisi de se raser ses longs cheveux et porter des costumes cravates au lieu de son super jean et des T-shirt de rock ! Non, sincèrement, le monde ne tournait pas rond et la blonde ne doutait pas un instant que le pauvre gars en face d’elle en eut payé les frais. Et dans peu de temps, la situation s’inverserait. Le Iota s’aventurait sur un terrain glissant. Si elle n’oserait pas ? Si elle n’était pas capable ? Bien sûr qu’elle serait capable et peu importe si elle devait se rompre le cou au passage. Quoi sa tronche ? Excusez la si elle avait prit un peu d’avance sur la tête qu’elle aurait une fois rétamée en contre bas.  Est-ce qu’il avait vu la sienne, d’ailleurs ? Il ressemblait à un homme portant tous les malheurs du monde sur son dos, le prétendant idéal pour sauter par la fenêtre.

« HORS DE QUESTION ! C’EST MA FENÊTRE ! VA TE SUICIDER AILLEURS… »

Pourquoi est-ce qu’il passerait en premier ? Pourquoi est-ce qu’elle devait attendre pour poser le pied au sol ? Est-ce que Niel Amstrong avait laissé sa place pour poser le pied sur la lune ? Certainement pas ! Un étranger ne lui volerait pas la vedette et plus encore sa porte de sortie de secours. Mais les arguments, presque autant que les gestes du garçon encouragèrent la jeune femme à descendre sagement vers l’intérieur.

«Cooool ! On va où ? » S’impatienta déjà Aengus sans même prendre le temps de jeter un coup d’œil vers la fenêtre pour s’assurer que Monsieur allait bien. S’il était là, c’était un professionnel, non ? Il savait ce qu’il faisait ! Il était là pour réaliser sa mission impossible, sortir Gagus des griffes du Docteur Shakeup. Aussi, le postérieur de la gamma trouva rapidement son lit pour chercher à enfiler sa petite culotte. La nudité ne la troublait que peu mais sa tenue risquait de se remarquer une fois dans la rue.  A une main, s’habiller devenait tout de suite plus délicat. Heureusement, la jeune femme avait l’habitude de se retrouver dans un lit d’hopital avec une liberté de mouvement restreint. Aussi, elle parvint à enfiler son short, plutôt que la petite culotte sans pour autant avoir le temps de le boutonner. Une voix rocailleuse, probablement une rock star à la retraite, se fit entendre depuis le bas de la rue. Au bond du garçon dans sa chambre, la blonde devina qu’ils s’étaient fait griller. Vitaly connaissait l'imagination débordante d'Aengus. Jamais son esprit ne s'arrêtait et à partir de rien, elle s'imaginait une montagne de scénario, prévoyait trop loin et compliquait tout. Si bien que le moindre détail insignifiant prenait une importance considérable. Alors, cette poigne sur son bras valide signifia bien plus qu'il ne songea au départ.

« Alors, tu me kidnappes, mon beau zombie ? » demanda Aengus avec espoir et excitation.

Fuir une attaque zombie, courir pour sauver sa vie et le faire en charmante compagnie. Le regard pétillait de mile feux. Vit’ pourrait s’en inquiéter. A trop briller, elle pourrait prévenir les martiens de leur évasion. Pourtant, la petite escapade passait du baume au cœur à la jeune étudiante. S’il savait le nombre de fois où, la gamma avait rêvé de voir quelqu’un entrer dans sa chambre d’hôpital pour l’arracher aux mains des médecins et du monde. Ils iraient trainer, faire les fous et elle oublierait le temps d’une soirée qu’elle était malade. Des bruits de pas se précipitaient dans leur dos et aussitôt, Aengus boitilla jusqu’au recoin suivant.

« T’aurais pas les clefs dans sa blouse ? »

Les clefs qui donnaient accès à trop de précieuses choses dans un hôpital : médicaments, salles de repos du personnel, dossiers médicaux classés et autres endroits où personne ne songerait à les chercher.
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MessageSujet: Re: We got the fire and we gonna let it burn ! We got the fire and we gonna let it burn ! EmptyVen 11 Juil - 13:33

Aengus & Vitaly
ou Mowgli & Speedy, the come back

Le brun baissa les yeux vers la tête blonde qui le regardait pleine d'espoir. Oh non, Aengus. Ce n'était pas la première fois qu'il avait affaire à ces grandes mirettes bleues, et pas la première fois non plus qu'il endossait le rôle de son sauveur. Lorsqu'ils étaient gosses, combien de fois l'avait il entraînée pour se cacher de sa mère, lorsqu'elle les rappelait à l'ordre pour un dîner dont ils n'avaient que faire ? Deux gamins se faufilant entre les épaisses racines d'une souche d'arbre béante, restant couchés dans la terre des dizaines de minutes durant, le coeur battant à tout rompre. Ils s'y étaient même endormis une fois, et on les avait retrouvé le lendemain, paisiblement assoupis dans le refuge formé à la base de l'arbre. A cette pensée, il n'eut pas le coeur de la reprendre sur sa question. Et puis, elle le suivrait plus facilement si elle s'engageait sur cette voie. Cette aventure aurait sincèrement plu au garçon, s'il n'était pas simplement mal à l'aise en réalisant qu'elle ne semblait pas se souvenir de lui. Il avait longtemps cru qu'elle lui en voulait, qu'elle ne comptait plus l'approcher de sa vie. Mais les abysses de cette amnésie lui faisaient plus de mal encore.

« Exactement. Il faut bien que quelqu'un le fasse, ma jolie. » Son regard était malicieux, et son sourire tendre. S'il ne sauvait pas Aengus, qui diable le ferait ? Le Iota passa un regard dans l'embrasure de la porte, cherchant une quelconque présence dans le couloir. « C'est qu'elle est maligne, la belle ! » Il fourra sa main dans la poche de la blouse, y dénichant un trousseau de clés. C'était toujours comme ça, dans les films, songea-t'il dépité. « Un million de clés pour un million de serrures, et deux secondes pour trouver la bonne combinaison. » Le jeune homme avait marmonné entre ses dents pour lui même. Il coula un regard en biais à son amie, et l'entraîna dans le couloir, sans lâcher son bras. Non, il ne la laisserait pas filer. Pas cette fois. Les numéros de chambre défilaient sous ses yeux, les noms de salle incompréhensibles également. « Hep, vous deux ! Revenez ici ! Qu'est ce que vous faî... » Vitaly poussa sans ménagement l'infirmier qui se dressait devant eux, et accéléra sa course. Il avait l'impression d'être dans un jeu vidéo, et ce personnage n'était qu'un obstacle sur leur route. Les montées d'adrénalines le rendait invincible. Son hyperactivité le rendait inconscient. Ils fonçaient, un point c'est tout. Dévalant une série de marches d'escaliers, tandis que l'infirmier derrière eux alertait la sécurité. Sans y réfléchir à deux fois, Vitaly ouvrit à la volée la première porte sur leur gauche, et y poussa Aengus avant de s'y enfermer à son tour.

« C'est pire que de braquer une banque, putain. » Le brun se retourna vers son amie qu'il percuta de plein fouet. Arquant un sourcil, il plissa ensuite les yeux tandis que ceux ci s’accommodaient doucement à l'obscurité. Un placard à balais. Génial. Le garçon soupira tout en passant une main dans ses cheveux, avant de lever la tête vers le plafond, et de dévoiler ses dents dans un sourire. « Hep, sauterelle ! T'es pas capable de monter par là, j'suis sûr ! » Il leva son doigt vers le carré grillagé qui donnait certainement accès aux conduits d'aération de l'hôpital. Sans même attendre sa réponse, le Iota s'empara d'un seau qu'il retourna, avant de monter dessus. Secouant la grille jusqu'à ce qu'elle cède sous ses doigts, libérant l'accès au conduit. Il se tourna lentement vers Aengus, pour ne pas la percuter à nouveau dans le mètre carré de misère dans lequel ils avaient atterri. « A toi l'honneur ! » Et à lui de la laisser s'engouffrer dans le conduit, avant de prendre sa suite.
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MessageSujet: Re: We got the fire and we gonna let it burn ! We got the fire and we gonna let it burn ! EmptyDim 20 Juil - 18:03


Vite, vite, vite. Les idées se bousculaient comme les deux idiots, main dans la main, jouaient aux auto-tamponneuse dans les couloirs. Ils allaient se sortir de cette immense prison blanche. Aengus se croirais dans un film. Mission impossible. James Bond. Le garçon n’avait rien à voir avec les super-héros et les princes charmants qu’elle s’imaginait. Non, il devait être aussi paumé qu’elle. Sautillant sur un pied plus qu’elle ne courait, Aengus se faisait littéralement transporter par Vitaly. Il débordait d’idées et d’énergie.

Lorsque la porte de la petite salle se referma sur eux, le souffle peinait à s’engouffrer dans sa poitrine. Ses joues rouges hurlaient des appels à l’aide et à la pitié. Un peu de repos offrirait à ses genoux le temps nécessaire pour retrouver un équilibre plus sain. Pourtant, Aengus n’envisageait pas un instant de s’arrêter. Alors que Vitaly retournait un truc en plastique non identifié, elle scrutait les lieux. Et s’ils se paumaient aussi dans le conduit d’aération ? Le bruit de la grille cédant sous le poids du garçon tira Aengus de sa contemplation.

« Tu vas voir, je vais tout casser… »

Elle ne savait pas si bien dire. Avec une cheville en moins et un bras quasiment invalide, la blonde pouvait toujours espérer pour réussir quoique ce soit en escalade. Néanmoins, la jeune femme grimpa rapidement sur son tremplin. La main valide attrapa le rebord alors qu’elle bondissait, un oiseau s’envolait de sa cage, déployant ses ailes vers le ciel bleu. Les doigts glissèrent contre le conduit d’aération avant que le corps de la gamma s’écrabouille pitoyablement contre le mur. Le bruit de craquement sonore qui retentit aurait hérissé le poil de n’importe qui.

Les fesses contre le sol avaient envoyé le trépied rouge au loin. Rapidement, les doigts valides touchèrent son nez et ses dents. Pas de trace de sang, pas de truc mou qui bouge… Juste un bel hématome à venir. Pour mieux se relever, elle agrippa le pantalon tâché de son ami. Tirant dessus avec force, elle finit à genoux devant lui. A peine reprenait-elle ses esprits que la porte s’ouvrit pour laisser passer une tête par l’ouverture.

« Mais que faite-vous ? » Demanda une jeune femme en les pointant du doigt.

La blonde se retrouvait ballotée entre deux eaux. L’air hagard contemplait la nouvelle venue comme une extra-terrestre. Rapidement, deux hommes de la sécurité arrivèrent à l’arrière.

« On fait des galipettes. » Déclara la jeune femme. « On peut être tranquille maintenant ? »

Quelle journée… Maintenant qu’elle y repensait, elle avait mal partout.
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MessageSujet: Re: We got the fire and we gonna let it burn ! We got the fire and we gonna let it burn ! EmptySam 13 Sep - 23:57

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MessageSujet: Re: We got the fire and we gonna let it burn ! We got the fire and we gonna let it burn ! Empty

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