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« j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥

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MessageSujet: Re: « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ - Page 2 EmptyVen 27 Juil - 14:08

❝LORSQU'ON A RIEN, ON A RIEN A PERDRE❞
Aime - la ! Aime - la crétin ! Aime - la comme tu n'as jamais aimé, elle te fera peut etre aimer la vie. Et ça c'est le cadeau le plus précieux qu'une personne puisse offrir à une autre.

    Danahiel n'a jamais été démonstration d'affection en public. Les bisous bisous, très peu pour lui. Il trouve ça inutile. C'est bien la seule chose qui n'a pas changé chez lui en dix ans, ça. A l'université, il n'a jamais eu de petits amies auxquelles il tenait, juste des coups d'un soir. Pas besoin de s'afficher avec ça, c'était bidon. Après les filles allaient le coller, et ils n'arriveraient plus à s'en défaire. Il savait très bien comment ça se passait. Après, il y a eu Jodie. C'est vrai qu'avec elle, il aimait bien s'afficher, mais leur idylle n'a pas duré, et il est tombé malade. Pour lui, c'était sûr que le cancer l'avait assagi. Chez certains, c'était le contraire et ils voulaient en profiter, pour Danahiel, c'était le calme. Comme un vieux. Mais avec deux poumons en moins, on ne peut plus faire grand chose. C'était Auréa qui le faisait sourire et sortir. Sinon, il resterait dans son lit. Il faisait beaucoup d'effort pour elle, comme il savait qu'elle en faisait beaucoup pour lui. Elle avait aussi son passé, qui, lui, se trouvait en Italie. Danahiel n'aimait pas ce pays, surtout depuis qu'il connaissait le passé d'Auréa là-bas. Quand elle voulait y aller, Danahiel priait pour qu'il ne tombe pas sur Rapaël. Il ne supporterait pas de le croiser dans la rue. Il avait beau s'être calmé, l'ancien gamma savait toujours se servir de ses mains sans problèmes. Surtout pour Auréa. Si quelqu"un osait la toucher, ça partait toujours en couille. Il s'agissait autant de jalousie que de protection. Tant qu'il ne lui arrive rien, en fait. Oui, bon, peut être qu'il s'agissait plus de jalousie qu'autre chose dans certaines situations. Surtout maintenant qu'Auréa le narguait avec ses amants. Elle, bien sûr, elle avait le droit. Mais non, je suis vieux et moche maintenant, tu le sais. T'as vu mes rides? Je ne suis plus le Danahiel sexy d'il y a dix ans. Il leva les yeux aux ciel tout en souriant. Elle était drôle quand elle s'y mettait. De toute façon, Danahiel n'avait jamais regardé ailleurs depuis qu'il était avec Auréa. La seule qui lui aurait peut être fait tourner les yeux était Jodie. Il avait encore du mal à s'en remettre, mais il s'était fait une raison, et ne voulait surtout pas faire de mal à Auréa. Jouer les bourreaux des c?urs, c'était plus pour lui, non merci. C'était elle et juste elle. Et puis, il n'avait plus trop de contact avec elle. Il ne voyait Jodie et Sutton que rarement. C'était grâce à Meleya, si il voyait grandir sa fille. Sa belle soeur avait souvent des photos de sa fille, ayant gardé contact avec Jodie. Ça lui faisait autant plaisir que souffrir de voir sa fille. Il aurait voulu être présent à ses côtés, mais apparemment ce n'était pas au goût de tout le monde. Auréa n'avait toujours pas digérée ça. Elle aussi n'avait pas été élevée par ses parents biologiques, et ça l'avait énormément marquée. Qu'une même histoire se reproduise sous ses yeux passaient mal. Auréa le quitta alors pour rejoindre sa soeur, tandis que Danahiel se dirigeait vers le bar. Non, il ne saluerait personne ce soir. Mais sans problème. Le placard ou les vestiaires? Parce que je pense pouvoir prouver que la dite copine ne s'ennuie pas tant que ça avec lui. Elle lui faisait un affront là, parce qu'elle ne s'ennuyait jamais au lit avec lui. Et à chaque fois qu'elle le narguait, elle le sentait passer. Les deux jeunes gens s'éloignèrent alors vers les escaliers. Le calme faisait du bien. Et les rares personnes qui devaient avoir été vues avaient été vues. Les sujets tabous furent alors remis en place, et chacun s'énerva de son côté. Malgré tout, ils avaient gardés leurs caractère etchacun s'énervait très vite. Danahiel tiucha unecorde ssible et tout de suite cela jetta un froid. Imaginer Auréa avec un autre homme était impensable. Mais elle le remit très vite en place; c'était égoïste, il n'avait aucun droit sur elle. Soudain, elle lui annonça qu'elleétait enceinte. Choc. Non. Impossible. Pas lui, pas maintenant. Danahiel ne serait jamais un bon père. Jamais. Sans le vouloir, il la compara à Jodie, ce qui ne plu pas à sa petite amie. Logique. Il s'excusa, mais c'était déjà trop tard pour calmer sa colère. C'est pas ça, et tu le sais très bien! Je n'aurais pas été malade, je t'aurais déjà couverte de gosses! Six ans ou dx, rien à foutre! Il n'aurait pas été malade ils auraient eu trois garçonset deux filles et elle serait en ce moment même enceint de jumeau pour combler le tout. C'était lui qui s'énervait là. Arrêtes tu veux. Ma mère en est morte. Tout le monde ne s'en sort pas. Danahiel ne parlait jamais de sa mère, elle le savait bien. Mais au fond, il avait juste besoin d'être rassuré. Promets le moi Auréa. Il la tenait par les épaules, s'éloignait, revenait, l'embrassait: il ne savait pas. Peut être que ce bébé était une bonne chose et qu'il lui donnerait la force de se battre contre la maladie mais si jamais il perdait, il laisserait sur terre un second orphelin. Le bon moment c'est quand le père n'est pas maladeet qu'il est certains de l'avenir qu'il pourra offrir à ses enfants. J'ai confiance en toi, mais en moi, la voilà la différence. Il s'était calmé et l'avait de nouveau embrassé. Arrêtes, tu feras excellente mère. Tu verras, c'est facile, ça passe tout seul.Et puis, si tu aimes les fants de ta soeur, c'est parce qu'ils sont de ton sang aussi. Ton bébé sera ton mini toi, tu l'aimeras foooort.
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MessageSujet: Re: « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 17:00

Auniel ♥


    J’avais beau avoir visité des tonnes de pays depuis que mes fonctions étaient devenues plus importantes pour diriger mon pays de sang, tout finalement me ramener à San Francisco ou à Florence. Je ne m’étais jamais autant senti chez moi que dans ces deux villes là. Bien plus qu’à New York ou en Bulgarie. Ce n’était pas un hasard non plus si j’avais tant tenu à ce qu’Enzo vienne suivre ses études à San Francisco. Je voulais qu’il ait les mêmes chances que celle que j’avais eue à Berkeley. Evidemment, il avait un caractère bien moins fort que le mien et il était apprécié par beaucoup des élèves de là bas. Souvent invité à des soirées, ou à passer des après midi avec ces amis, je le voyais rarement, mais quand on se voyait s’était très souvent une grande complicité. J’avais d’ailleurs appris récemment qu’il était avec une jeune demoiselle de sa confrérie avec qui tout se passait bien depuis quelques mois. Il valait mieux pour elle de toute façon, car la protection que je portais à mon frère était sans faille, et j’étais prête à foncer dès qu’une se mettrait à faire du mal à Enzo. Peu de temps après mettre m’y en couple avec Danahiel il y avait six ans, j’avais enfin réussi à faire venir Enzo à San Francisco. Bien évidemment il vivait chez ma marraine, mais dans le principe il était là, et je le sortais cet enfer qu’il vivait avec ma tante. J’avais dépassé les menaces et le risque que Rafaël mette la main sur lui. Quand j’avais pris ma propre maison, celle dans laquelle il vivait maintenant à San Francisco, Enzo avait vécu un temps avec moi, avant de devoir le laisser seul car mes fonctions et le travail de Danahiel nous avait obligés à partir pour New York. Il n’y avait pas à dire, l’entente se faisait à merveille maintenant. Entre retrouvaille et séparation, s’était le même principe qui s’appliquait pour cette soirée. Nous allions retrouver des personnes que l’on avait pas vu depuis plus ou moins longtemps, et une fois la soirée finie, nous ne les reverrions plus avant longtemps très certainement. Ce que j’avais également oublié de cette soirée, s’était la commémoration pour les blesser et les tuer de la Saint Valentin deux milles douze. Je n’étais pas présente à ce moment là, j’étais arrivée peu de temps après à Berkeley, et déjà qu’à l’époque je ne trouvais pas de ressenti par rapport à ce drame, je n’en avais toujours pas aujourd’hui. Pour moi, s’était juste une réunion d’ancien, s’était tout. « Il est vrai que deux trois injections de botox par-ci par-là pourrait avoir son utilité. Quoi que non, au moins je ne suis sur que personne ne te sautera dessus. » Aurea is back. Les vieux démons de l’université étaient fins là, à croire qu’il ne m’avait jamais réellement quitté, mais juste enfoui bien au fond. Je n’avais jamais considéré mon changement au fur et à mesure des années comme une erreur. Mais ce n’était pas pour autant que j’avais cessé de dire clairement ce que je pensais, comme je n’avais jamais cessé d’être une chieuse à plein temps. « Et détrompe toi, tu es toujours aussi sexy qu’il y a dix ans. ». Toujours aussi charmeuse et séductrice aussi. En faite, j’avais gardé ce que j’étais à l’université, mais en réduisant les effets. Et ce côté, on le retrouvait mon gamma et moi, un peu plus tard dans la soirée. C’était ces petits jeux comme ça qui faisait que l’on n’avait pas réellement oublié pourquoi on avait fini par ce mettre ensemble. Après tout, il y avait dix ans, j’avais usé de mes charmes, mais il était toujours resté avec Jodie. Mais six ans en arrière, je gagnais enfin la bataille. « Les vestiaires sans hésitation… » diais-je avec une voix que j’avais pris plus sensuelle que d’habitude, les deux mains posées sur le torse de Danahiel, collée à lui. Je déposais un baiser sur ses lèvres montrant mon approbation pour ce genre de galipettes. S’il voulait vraiment que l’on aille jusqu’au bout du jeu, j’étais fin prête. Et très franchement, ça me dérangerait aucunement de m’envoyer en l’air ici, en souvenir du bon vieux temps. Puis bon, nous n’aurions pas cette occasion de nouveau dans l’avenir. Allez Danahiel, prouve moi que tu peux être surprenant, et emmène moi dans un endroit pour me faire grimper au rideau dans cet université. Je le toisais du regard, ce même regard que j’avais quand il ne représentait encore qu’un jeu à mes yeux. J’adorais lancer des petits défis comme cela. Alors cap ou pas cap ?
    Dans un endroit plus isolée, les choses sérieuses commençaient enfin. J’étais enceinte et ça plus personne ne pouvait changer quelque chose : le délai d’avortement arrivait à son terme, du moins le terme légal. Je pouvais toujours me jeter dans les escaliers, mais je n’avais pas envie de couvrir mon corps de bleu. Et puis cet enfant s’était aussi une chance dans le fond. Avec la grossesse extra-utérine que j’avais eu dans ma jeunesse, j’avas perdu l’une de mes trompes, et le chirurgien m’avait prévenu : je pouvais toujours avoir des enfants mais les chances étaient minces. En colère contre lui, moi, et tout le monde, je m’emportais dans ce couloir. « Arrête avec cette maladie, arrête. J’ai besoin d’avoir des projets, de savoir que je peux voir un avenir avec toi. Ces derniers temps, je n’ai pensé qu’à toi et à ta maladie, à faire attention à ce que je dis, ce que je fais, hors mis pour mes déplacements pour la Bulgarie. » Je venais de lâcher ça comme si c’était une tonne de chose que je lui reprochais depuis longtemps. J’admettais le fait qu’il soit malade, qu’il puisse ne pas s’en sortir. Et dans le cas où cela arriverait, j’avais besoin d’une trace sur cette Terre qu’il avait existé. Et ça passait par la naissance de ce fœtus qui allait grandir. J’avais également besoin de vivre dans le futur pour avancer, j’allais très certainement devenir une futur présidente, mais en tant que personne et de femme, j’en avais besoin aussi. « Tu sors le même refrain à tes patients aussi, quand ils ont une pathologie, à partir du moment où une personne en est morte, ce patient est condamné aussi ? Elle est belle la médecine alors ! » Je savais que la carrière de Danahiel était important pour lui, et je ne mesurais pas l’ampleur très certainement de ce que je venais de dire, enfin assez pour pousser un « Désolée. » avant de ressentir une douleur dans le ventre. Je posais mes mains dessus grimaçant à cause de celle-ci. J’inspirais et j’expirais tout en m’asseyant sur les marches. L’esprit avait un grand pouvoir sur le corps, et j’essayais de faire en sorte qu’il agisse positivement envers lui. Les douleurs se calmaient alors que Danahiel n’attendait qu’une promesse de ma part, une promesse que je lui offris. « Je te le promet Danahiel. ». J’avais les yeux qui pétillaient, un mélange de réassurance, de la colère qui se dissipait tout comme la douleur, mais aussi de la réassurance. L’un comme l’autre n’étions absolument sur de rien, bien que moi j’avais tout de même la chance de pouvoir m’estimait en bonne santé. Même si ça faisait plusieurs matins que je me levais et que je courais car j’étais prise de nausées. « On aura cet enfant à deux, laisse moi avoir confiance pour deux s’il le faut…» Je fixais Danahiel avant de rajouter quelques mots. « Mais il faut que tu te battes, si tu ne le fais pas pour toi, fait le pour moi et maintenant pour lui. » lui dis-je en posant de nouveau mes mains sur mon ventre. J’aplatissais les côtés de ma robe pour montrer la forme ronde de mon ventre. En deux semaines j’avais déjà vu mon corps changé, mais comme je n’étais pas beaucoup à la maison, Danahiel n’avait pas eu l’occasion de voir le changement de son côté. Après un baiser tendre avec mon chéri, j’avouais à mon tour mes peurs. Celui d’être mère, il n’y avait aucun manuel pour dire comment en être une. J’avais déjà vu Meleya en action, mais s’était tout. Pour elle, ses gestes se faisaient naturellement, elle ne réfléchissait pas à ce qu’elle allait faire. « Ils sont pas vraiment de mon sang Danahiel. Tout se passe tout seul ? Dès que ça braille plus de deux minutes j’ai déjà envie de faire un meurtre. Je n’ai pas cet instinct. ». Et je ne savais pas si je l’aurais avant la naissance. A vrai dire, je comptais sur Meleya pour m’aider dans cette aventure, et m’apprendre à bien faire. Tout comme je comptais sur mon homme pour m’épauler. C’était pour ça aussi que j’avais besoin de lui, il savait déjà comment faire, du moins au début, quand il avait encore Sutton près de lui. Bizarrement j’eu un sourire en pensant à ce bébé. « Tu voudrais un garçon ou une fille ? ». Pourquoi pas un garçon en premier, en grandissant, ça serait toujours moins chiant qu’une fille, et en prime, une fille avec le même caractère que moi, et là, le monde courait à sa fin s’était sur.
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MessageSujet: Re: « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ - Page 2 EmptyVen 3 Aoû - 19:44

❝LORSQU'ON A RIEN, ON A RIEN A PERDRE❞
Aime - la ! Aime - la crétin ! Aime - la comme tu n'as jamais aimé, elle te fera peut etre aimer la vie. Et ça c'est le cadeau le plus précieux qu'une personne puisse offrir à une autre.

    Quand on nous demande ce que l'on veut être plus tard, lorsque nous sommes petits, on écrit un nom de métier. Pompier pour les garçons, vétérinaire pour les filles. On devrait plutôt marquer "heureux et en bonne santé". Ouais, ça c'est pas bête. Parce que personne ne marque ces deux mots, et ceux sont pourtant les plus importants de tous. Quand on a ça, on a tout. Danahiel est heureux, mais il est malade. Peut être parce qu'enfant, il a du marquer une idiotie. La vie, c'est un peu la quête du bonheur. Pour les plus chanceux, il le trouve avec la santé. Pour les plus malchanceux, ils tombent malade après avoir trouvé la perle rare. La vie est conne. Très conne. Tu te rends compte, toi, dans six ans? Tu auras aussi le droit au bottox. Mais tu as trouvé mon cadeau d'anniversaire chérie. Pouah, dans six ans, elle sera toujours aussi canon qu'avant, ouais. Que personne ne s'avise de dire que sa copine a vieillit, sinon ça allait chauffer. Oh, merci. Maintenant je sais que j'ai une chance auprès des femmes de cette soirée. Oui, Danahiel adorait la rendre jalouse. Il aimait ça, ça l'amusait. Même si lui n'était pas jaloux mais plutôt extrêmement possessif. Il en avait fait lever des regards sur Auréa depuis qu'ils étaient ensemble. A chaque fois que quelqu'un lorgnait, il faisait comprendre que c'était propriété privée. Les vestiaiiiiiires? Mmh, madame est coquine. Tu es sûre ce que tu veux? Je crois me souvenir qu'ils ne sont pas siiii loin que ça. Sourire inquisiteur, regard enjôleur. Si elle y tenait vraiment, elle allait être servie. Sur les escaliers, le couple était au calme. Plus pour longtemps, car la tension montait. Auréa en arrivait à un point ou elle ne pouvait plus supporter le pessimisme de son petit ami. Sans s'en rendre compte, il l'entraînait dans son gouffre sans avoir l'intention de remonter, et elle n'en pouvait plus. Elle voulait un avenir. Un avenir qu'il ne se mouillait pas à lui promettre. Auréa voulait évoluer, car elle, elle le pouvait. Danahiel ne le pouvait pas, et c'était peut être ça qu'elle ne comprenait pas. Elle s'emportait, sans se rendre compte qu'elle était en train de le blesser. Oh, pardon d'être malade. C'est vrai que je l'ai voulu. Je ne t'ai jamais demandé de me traiter comme un bébé, je peux me débrouiller tout seul. Tu n'as pas besoin de me prendre avec des pincettes, t'en fais pas, ça, ça sera quand je serais dans le lit d'hôpital. Je n'ai pas besoin que l'on pèse ses mots avec moi, merci. Sa voix était froide. Auréa l'avait blessé. Peut être sans s'en rendre compte, mais il avait prit un coup. Le pire, c'est qu'elle en rajouta une couche quelque instants après, enfonçant le couteau dans la plaie. Le sujet n'était pas tabou pour rien. Pardon? Non, là c'était trop. Tu m'as déjà vu travailler peut être? Tu sais comment ça fonctionne? T'es pas plutôt dans la politique, toi, ou j'ai aussi une tumeur au cerveau qui m'empêche de penser correctement? Tu viens de perdre une occasion de taire là. Et les voilà de nouveau en train de s'engueuler, youpiiii. Auréa s'excusa. Des excuses qu'il eut du mal à digérer, mais qui passèrent quand même. Il n'allait pas se prendre le chou ce soir. Mauvaise pioche, en plus de ça, Auréa fut prise de douleur dans le ventre. Danahiel se mit à panique; elle n'allait pas faire de fausse couche? Okay, tout ça c'est trop d'émotion. Calme toi s'il te plait. Elle s'assit de nouveau sur l'escalier, tandis qu'il la prenait par la taille au cas où. Evitons aussi le malaise tandis qu'on y est. Je suis désolé. Je fais n'importe quoi. C'est de ma faute. La colère avait laissé place à l'inquiétude. Si il leurs arrivait quelque chose, il s'en voudrait à vie. Mais tout ça était arrivé trop vite. Danahiel ne faisait plus de projet depuis longtemps, et ça.. Un bébé.. Il ne prévoyait plus rien depuis le cancer. Il prit sa petite amie dans ses bras et la berça doucement, comme il le faisait avec Sutton lorsqu'elle était petite. Mon dieu, un autre enfant. Danahiel lui demanda de promettre. Lui, avait de la peur dans ses yeux. Auréa, elle, avait de la confiance. Avoir confiance pour deux... Ce n'était pas bête ça. D'accord. Un souffle, un murmure. D'accord, il lui ferait confiance, et il se battrait. Pas de promesses, juste des actes, c'est comme ça que ça marche, non? Le jeune homme frissonna lorsqu'il sentit sa main toucher le ventre d'Auréa. C'était.. Bizarre. Okay. Okay. Ils y arriveraient. Après tout, ce qu'il manquait à Danahiel, c'était juste de la motivation. Il n'y croyait pas. Mais maintenant, il fallait qu'il se remue les fesses. Je t'aime. Un enfant retiré, c'était déjà trop. Un autre bébé et un âme soeur en plus, ça ne passait plus. Si. Tu les trouves braillards et chiants. Tu es braillarde et chiante, chérie. Enfin... Euh... Non, ça c'était pas un truc à dire. Tu m'as compris, hein, ah ah. Et puis, tu sais.. Moi non plus, au départ, je ne pensais pas l'avoir. Je l'ai toujours pas, moi j'essai juste de me dépatouiller. Rire jaune. J'étais un drogué alcolo limite violent, tu crois que j'étais prêt moi? Toi, tu le seras. J'en suis sûr, ne t'en fais pas. Il y a quelque années, Danahiel avait Sutton dans un bras, un biberon dans la bouche et une seringue dans l'autre bras, ça voulait tout dire. On y arrivera, tu verras. Enfin toi tu y arriveras, si jamais Danahiel il est plus là. Il la serra contre lui. A force, elle allait étouffer, mais tant pis. Une fille ou un garçon? C'était bête, ça avait beau être une question toute bête, Danahiel ne savait pas y répondre. Un garçon? Ou une fille? Il ferma les yeux et secoua la tête. Si... Si je te dis une fille, tu vas me traiter d'infidèle à avoir deux femmes dans ma vie, ou pas? Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Tant pis, une fille. Et je veux qu'elle ait ton caractère. Danahiel devina la tête dépitée d'Auréa. "QUOIIII, mon caractère?!". Oui, avec ton caractère. Comme ça, plus tard, elle ne se laissera pas faire et je n'aurais pas à m'inquiéter pour elle. Au moins, personne ne viendra l'embêter, et ceux sont toujours les filles les embêtantes les plus mignonnes. La preuve, toi! Danahiel rigola. Pour de vrai cette fois, ce n'était pas un rire forcé, et ça c'était rare. Oui, une petite fille avec le caractère d'Auréa. C'était ce qu'il souhaitait. Si Danahiel avait un fils, et qu'il aurait son caractère, là, c'en était fini. Il aurait des descendances junkie, c'était fini. Le jeune homme soupira, tout ça c'était trop d'émotion pour ce soir. Un garçon me dérangerait pas non plus, mais là, ça serait moi qui ne serait plus le seul homme de ta vie, je sais pas si je supporterais. Ou alors, des faux jumeaux. T'as déjà fais une écho ou pas? Sûrement que oui. Il faudra faire une chambre. Refaire la décoration, adapter la maison, passer des heures dans les magasins pour acheter vêtements et biberons, et supporter les sautes d'humeur de la petite amie. Que de joies en perspective, youhou. Oups, il venait de penser à voix haute. Mais là, Danahiel venait de se projeter dans l'avenir, et c'était carrément une date à entourer dans le calendrier, car ça faisait bien plusieurs mois que ça ne s'était pas produit. Peut être que ce bébé n'était pas une si mauvaise chose que ça. Oh, et il faudra aussi se bagarrer pour le prénom. Ah ah, le prénom.
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MessageSujet: Re: « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ - Page 2 EmptyMer 8 Aoû - 14:34

Auniel ♥


    Soyons extraordinaires ensembles, plutôt qu’ordinaires séparément. Une phrase qui nous résumait plutôt bien à vrai dire. Même si j’avais plutôt tendance à dire que j’étais extraordinaire de base, je l’étais encore plus en couple. Eva en aurait presque fait une fête, bien qu’elle soit déçue que ça ne soit pas avec un prince ou je ne savais quel autre rabat-joie de première. J’avais besoin de quelqu’un qui serait me tenir tête, pas d’un homme qui pour me faire taire me donnerait sa carte bleu afin qu’il soit tranquille. Evidemment, lors de gala quand il cherchait à en savoir plus sur celui qui partageait ma vie, Eva se tâchait d’arriver et de couper court à tout ça, me demandant presque de donner une autre version de Danahiel. Plutôt mourir que de devoir faire ça, et si ça ne plaisait pas à la haute société, et bien, je les emmerdais tous. Jusqu’à preuve du contraire, c’était ma vie et pas la leur donc je m’en foutais comme pas deux de leurs avis. Je n’osais même pas imaginer la réaction de ma chère génitrice quand elle apprendrait que j’étais enceinte d’un ancien gamma, de celui qu’elle essayait de cacher, mais que moi, j’essayais de montrer. A mes yeux, Danahiel n’était plus cet ancien gamma, bien sûr, il avait gardé une partie de son caractère pour mon plus grand plaisir. Mais j’avais réellement appris à l’aimer et être plus tendre avec lui, tout comme il l’était avec moi. « Dans six ans, je serais encore une pure beauté tu veux dire. Le botox attendra mes soixante ans pour trouver l’intérêt de ses premiers effets. » un petit clin d’œil pour la route. Quand il annonçait qu’il savait maintenant qu’il avait une chance au près de la gente féminine, je lui lançais un regard noir, bourré de sens. Oh que oui Danahiel, tente une approche et je fais de ta tête de la bouillie pour chien. Et que l’une d’entre elle ne s’y aventure pas, s’était le même combat qui l’attendait. Une chose était sur, si une chose pourrait bien me bouffer s’était cette jalousie.
    Je venais de proposer une aventure aux vestiaires à Danahiel, et il ne semblait pas si désintéresser que ça. « Nous n’avons qu’à vérifier si c’est vraiment si près qu’on le pensait. » A vrai dire, ça m’avait légèrement rendue toute chose que de retourner dix ans en arrière, à être au top sur ce plan là de ma vie. Nous n’étions pas vraiment en manque d’idée avec Danahiel, mais il fallait avouer que là, l’occasion était trop tentante. Effectivement, les vestiaires n’étaient pas si loin que ça, et après que l’on soit rentré tous les deux dans la pièce, je m’assurais de fermer la porte derrière moi. J’attirais mon homme près de moi, l’embrassant aussi dignement qu’au premier jour. Six ans et toujours aussi folle de lui. Là Aurea d’il y avait dix ans n’était plus qu’un lointain souvenir sur le point de vue amoureux. « Si tu veux faire marche arrière s’est maintenant. Dans deux minutes ça sera trop tard. » Je me la jouais aguicheuse avec lui. Même enceinte de deux mois, rien n’avait joué sur ma libido. Au contraire, les hormones qui se chamboulaient dans tous les sens, devaient sérieusement jouer en notre faveur.
    Plus tard, dans les escaliers, nous étions en train de nous disputer comme ça faisait longtemps que ce n’était pas arrivé. Nous n’étions pas des adeptes de la dispute, pourtant plusieurs sujets auraient été à type de dispute, mais le plus souvent, soit nous faisions l’autruche, soit nous trouvions assez rapidement un accord qui faisait que ça n’arrivait pas. Mais ce soir, tout retombait. Ne nous étions pas promis pour le meilleur et pour le pire, mais pas besoin de passée devant le curé pour ça. « Parce que tu crois que c’est la pitié qui provoque ça ? Ce bébé, je l’ai également fait par pitié, sait-on jamais, je me suis peut être dit que ça t’aiderai à te battre... » j’allais rajoutée que j’étais peut être conne d’avoir pu croire ça, mais je pensais mettre arrêter à temps. Ce bébé n’était absolument pas programmé, et je ne l’avais pas fait par pitié par la même occasion ou pour le maintenir prisonnier, ou encore je ne savais quelle autre connerie. « Ne joue pas avec mes mots, s’il te plait. Fait attention à toi que je ne prenne pas l’occasion définitive de me taire. » Je détournais le regard en comprenant que j’allais trop loin, je ne pensais pas deux secondes le quitter, et encore moins comme ça, mais là j’étais à bout. Je m’excusais bien assez vite, mais s’était déjà trop tard, les mots, et le mal étaient dits. Je m’en voulais, mais je n’eus pas le temps de m’accabler, car je me retrouvais assise sur les marches des escaliers les mains sur mon ventre, et une douleur atroce qui m’envahissait. Je soufflais pour dire de faire passer la douleur, et Danahiel vint rapidement à mes côtés pour tenter de me rassurer. « C’est pas grave, ça va passer. » tentais-je de le rassurer alors que je n’en savais rien moi-même. Ce n’était pas comme si s’était mon troisième enfant et que je savais comment ça allait se dérouler. Danahiel me berçait comme une enfant, et à croire que ça faisait plus de bien qu’autre chose car je ne ressentais plus rien. Une fausse alerte surement. Un petit silence s’installait, surement pour savoir si ça allait empirer ou non. Je lui demandais juste une chose, d’avoir confiance en l’avenir pour une fois, et un « d’accord » en ressortis. J’attendais surtout des actions que des mots, mais pour le moment, je me contenterais de ça. « Je t’aime aussi. » embrassais-je de nous mon homme. Je savais que tout ça, était trop d’un coup, heureusement que l’un de nous deux ne parler pas encore mariage, je croyais bien que l’un de nous deux ferait un infarctus. « Pardon ? » Je savais bien que j’étais une chieuse finie, même braillarde s’était vraie, ça dépendait juste des moments. Quoi que non même pas. Mais je n’étais pas une gosse et j’avais bien souvent mes raisons. Là s’était pour quoi ? Pour avoir un jouet ou juste pour avoir de l’attention. Merci bien. Je l’entendais parler rapidement, d’une façon détournée de Sutton, et je ne pouvais pas vraiment dire quoi que ce soit, car nous étions en froid à ce moment là, et je refusais de le voir. « On verra bien, après tout nous n’avons plus le choix que de le découvrir dans sept mois maintenant. » Et oui, sept mois, ça allait passer bien trop vite. Pour une fois, je sentais de la confiance dans la voix de Danahiel, et ça faisait du bien de ressentir ça. J’hochais de la tête quand il m’affirmait que l’on y arriverait à deux. J’avais un sourire qui dépassait de loin la tête que je faisais il y avait quelques minutes. Je me sentais bien, et j’oubliais que cette malade de merde pourrait me l’emmener loin de moi et du bébé. Danahiel souhaitait une fille, une brailleuse, une capricieuse. Je rigolais quand il me demandait si j’allais être jalouse. C’était notre enfant dont on parlait. Je l’écoutais déblatérer sur la fille idéale que l’on aurait. Une mini moi. Je cassais légèrement son idéal. « Une fille avec mon caractère ? Je te rappellerais un peu que je couchais à droite et à gauche, que je suis tombée enceinte d’un inconnu, que j’ai fait une grossesse extra-utérine. Tu veux réellement d’une fille comme ça ?» Moi-même je ne laisserais pas ma fille en arriver là, mais je n’avais plus de parents derrière moi pour surveiller, et j’avais une histoire qui avait provoqué tout ça. « Mais oui, à côté de ça, elle ne se laissera pas faire. » Je rigolais de nouveau, je me doutais bien que Danahiel ne laisserait rien de tout ça, je le voyais bien grand protecteur avec sa fille. Puis on évoquait pour un garçon. Je soupirais bien après lui, en souriant. « Oh mais ça sera toujours toi l’homme de ma vie, et lui le bonhomme de ma vie. Il n’y a qu’à toi que je pourrais faire ça… » Comme je savais si bien le faire, je passais mes mains sur le corps de Danahiel descendant jusqu’à son endroit le plus intime, tout en restant sur les vêtements bien sur. Clairement, Danahiel resterait le seul homme que je désirerais, et chacun aurait belle et bien sa place. « Oui j’ai fait une échographie il y a deux semaines, mais il n’était pas vraiment précis. » Des faux jumeaux ? Il était devenu fou, c’était ça, il était fou. J’avais déjà un peu de mal à me dire qu’on allait avoir un enfant, alors deux ! Bon dieu, mais qu’est-ce qu’on allait bien pouvoir faire ? Comment j’allais pouvoir allier ma politique avec deux enfants, et lui avec la médecine qui lui prenait beaucoup de temps ? Bien joué, là, s’était moi qui flippait comme pas deux. « M’en parle pas, il va falloir que tu te balades au bras d’une baleine pour faire tout ça ! On a un peu de temps pour faire tout ça, et puis des travaux ? On pourrait tout simplement déménager non ? » Oui parce que bon, les travaux pourraient prendre plus de temps que la naissance serait déjà trop proche, même avec des entrepreneurs. J’avais du mal à m’imaginer dans la layette, les bavoirs, ect… « Et puis, on aura l’enfant le plus choyée, alors il aura plein de cadeau. Je te rappelle que je suis une co-dirigeante, le bébé aura des cadeaux de partout dans le monde, sans compter Meleya, elle est déjà complètement gaga du bébé ! » On parlait du futur, je me sentais en sécurité, et tellement bien, pourvu que cette sensation dure. « Le prénom… Oh oui, le prénom. On fait un marché ? Si c’est une fille, je choisis, si c’est un garçon, tu choisis. » Car oui, malgré tout, les prénoms féminins étaient bien les plus beaux, et surtout sur les prénoms italiens. Je voulais que notre enfant est au moins une consonance italienne et ça, ça ne serait pas négociable. Je me tue un instant, je cherchais bien des prénoms, celui qui me venait directement en tête. « Zara. » Le prénom de ma mère. Il n’était pas forcément à son goût, mais il serait forcément dans les autres prénoms de notre fille, si fille nous avons. Je me blottissais dans les bras de Danahiel, bien au chaud. « ça fait du bien de t’entendre parler comme ça tu sais ? ça me manquait. » Il ne manquait plus qu’avoir un espoir pour son cancer, et tout serait enfin parfait.
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MessageSujet: Re: « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ - Page 2 EmptyMar 28 Aoû - 2:54

❝LORSQU'ON A RIEN, ON A RIEN A PERDRE❞
Aime - la ! Aime - la crétin ! Aime - la comme tu n'as jamais aimé, elle te fera peut etre aimer la vie. Et ça c'est le cadeau le plus précieux qu'une personne puisse offrir à une autre.


L'amour, c'est abstrait. Ça l'a toujours été, et ça le sera toujours. Ça va, ça vient. Un jour, tu es avec quelqu'un, la femme que tu penses être la femme de ta vie, et le lendemain, tu te retrouves tout seul. Un jour, tu penses te marier avec la personne que tu crois être ton âme soeur, le lendemain, elle dégage sans demander son reste, avec ton gosse. Jodie lui avait prit Sutton. Elle lui avait tout prit. Auréa, elle, lui avait tout donné. C'était ça qui les séparaient. Elle lui avait redonné confiance, l'avait fait atterrir, lui avait donné tout son amour, tout son temps, et il ne la remercierait jamais assez. Il l'aimait, il en était sûr et certains. Il l'aimait de tout son coeur. Elle était unique. Certes, elle avait ses crises et ses moments, mais c'était ce qui faisait son charme. Auréa n'avait pas beaucoup changé, si ce n'est qu'elle s'était assagie. Elle était toujours aussi belle, avec son petit côté narcissique qui lui allait si bien. Elle avait conservée sa répartie, son franc parler. Pour le plus grand plaisir de Danahiel. Au moins, quand ils s'engueulaient, il n'avait pas l'impression de gueuler sur un babouin mous du kiki. Elle lui répondait sans retenue et leurs disputes faisaient parfois peur. Elles étaient rares, mais quand ils s'engueulaient, ils ne faisaient pas semblant. Finalement, il aura fallut à Danahiel quelqu'un qui sache le contenir et le contredire. Il se serait lassé avec une bimbo passive. Mmh... Tu devrais faire attention en te regardant dans la glace, chérie, parce que moi, je vois les rides qui commencent à se pointer. Là, juste là. Il avança sa main sur une des joues d'Auréa, tout sourire. Il rigola doucement, ça, ça allait la vexer. Il pencha alors la tête et embrassa sa petite amie. Je rigole. Oui, il avait un drôle d'humour, il aimait bien la chercher. Il aimait la rendre jalouse, il adorait ça. C'était sadique, oui, et alors? Elle, elle s'amusait bien aussi à ce petit jeu, alors ils étaient quittes. Oh; le jeune homme ne s'en faisait bien sûr pas, personne n'arriverait à le détrôner, mais rien que le fait qu'un homme pose le regard sur elle l'énervait. Et quand c'était comme ça, Danahiel cherchait à marquer son territoire. Il ne faisait jamais dans le vulgaire, cette passe lui était passé, mais il n'hésitait à montrer que la brune était sienne. Tu as de la chance, je me rappelle même du chemin. Là, il allait marquer son territoire dans les vestiaires. Il ne fut pas étonné qu'Auréa ne dise pas non, mais il le fut un peu lorsqu'elle le traîna dans le fameux lieu. Ouuuh, les vestiaires. Ils allaient s'amuser, Danahiel avait de la frustration à faire passer, elle allait prendre cher. Auréa ferma la porte derrière eux, Danahiel arqua un sourcil. Elle pensait décidément à tout cette petite. Je t'en prie, chérie. Je dois te prouver que mes capacités sont belles et bien à la hauteur de tes attentes. Bon, ça, il n'en avait pas le moindre doute, mais c'était pas grave. Danahiel s'avança vers Auréa avec un regard presque animal. C'est toi qui va regretter. Voix suave, démarche assurée. D'un geste sec, il poussa la brune contre la porte. La bouche à demi ouverte, il la dévisagea du regard. Bien tôt, tu n'auras plus rien sur toi chérie. Il la plaqua contre la porte et l'embrassa, lui faisant comprendre que les instants à venir allaient être torrides. Sa main droite descendit le long de son corps, s'amusant presque à l'effleurer, tandis que sa main gauche prenait en otage son cou. Bon Dieu ce qu'elle lui faisait perdre tout ses moyens.

La ballade finit, les choses sérieuses pointaient le bout de leurs nez. Oui, ça sentait le roussi, et Danahiel aimait pas ça. Tout le stress accumulé depuis plusieurs semaines éclataient, et chacun campaient sur sa position, sans vouloir entendre les arguments de l'autre. Elle avait tort, elle ne comprenait pas, et ses paroles étaient blessantes en plus de ça. Mais attention, ne disons pas ça à Auréa Ivanova, parce que c'est toujours elle qui a raison. Ne traîne pas sur ce terrain là tu veux. Je n'ai pas besoin d'un bébé pour me battre. Tu me mets plus de pression qu'autre chose en ce moment, alors tu te calmes. Je n'ai pas besoin de ta pitié ou d'un bébé pour bouger mon cul à l'hôpital. Elle était en train de le pousser à bout, et elle n'avait pas l'air de s'en rendre compte. Danahiel se prenait tout dans la figure, et c'était en train de le stresser. Et il n'avait pas besoin de ça. Pardon? Un silence pesant s'installa. Qu'est ce qu'elle venait de dire? Son coeur venait de louper un battement. Bah vas-y, ne te gênes pas. Va te trouver un salopard qui saura s'occuper mieux de mes gosses que moi. Ne t'en fais pas, je vais commencer à avoir l'habitude. Auréa détournait le regard mais Danahiel était déjà blessé. Il l'avait prit en plein dans le coeur. Avec Auréa, il laissait tomber toutes les barrières. Apparemment, il avait eu tort. Ses yeux brillaient, sa gorge s'était noué. Non, pas ça. Mais aucuns temps de répit pour le couple, Auréa fut prise de douleur. Danahiel regarda ses jambes instinctivement. Pas de sang. Il la força à s'asseoir et la berça. On a assez d'émotions pour ce soir, évites la fausse couche, d'accord? Il plongea sa tête dans ses cheveux. L'une des seules choses qui parvenait à apaiser l'ancien Gamma, c'était son parfum. Dieu qu'il aimait son parfum. Ça va aller? L'inquiétude se fit sentir dans sa voix, mais quelques instants plus tard, les "je t'aime " étaient de nouveau de sorti. Tant mieux. Il n'était pas venu ici pour rompre avec sa petite amie. Je sais que ça ira. Tu seras une mère parfaite. Tu développes juste ton instincts maternel avec tes neveux. Une fois que tu as ton bébé dans les bras, ça se fait tout seul. C'était son rôle de la rassurer. C'était d'ailleurs tout ce qu'il pouvait faire, vu que c'était elle qui supportait tout. Danahiel lui parla alors de son idéal pour un enfant, mais vu la tête d'Auréa, il comprit bien vite que son idéal n'était pas le sien. Tant pis. Mais nooooooooon. Je ne parle pas de ce qu'elle fera, mais de ce qu'elle sera. Avec un caractère comme le tiens, elle ne se laissera pas faire. Moi, je me chargerais des mecs qui lui tourneront autour.Ne t'en fais pas pour ça, j'en fais mon affaire. Oooooh que oui il en faisait son affaire! Personne ne passerait sur sa fille, son bébé, son tout, son trésor. Ethan roula des yeux lorsqu'il sentit la main d'Auréa. Décidément, on ne t'arrêtes jamais toi, hein? Mais.. on va dire que ça me fait plaisir que tu ne cautionne pas l'inceste. Petit rire nerveux. Tu peux continuer si tu veux... Non, je blague. Quoique.. Pas vraiment précis? Zut. Moi je veux savoir si tu attends un bébé ou cinq ou six. Cinq ou six, c'était pas mal non? Ouais. Oooooh il allait aimer ça. Il s'occuperait des biberons, Auréa des couches. D'une baleine? Arrêteuuuuuuuuuh! Je suis sûr que la grossesse t'iras à merveille. Je sais que tout le monde dit ça, mais je le pense. Et puis, je m'en fous royale de ton ventre. Il abritera la vie, banane. Déménager? Je sais pas... Ce serait l'occasion de me lancer dans le bricolage. Ah ah. Il était médecin, pas charpentier, et il lui prouvait tous les jours. D'accord, ça marche. Mais Zara... Bof. Ils avaient encore du temps pour ça. Danahiel s'était mit alors à parler d'avenir. Chose qui n'était pas arrivé depuis sa maladie. Choc. Il s'en rendit compte lorsqu'Auréa le lui annonça. Il ne répondit que par un léger sourire. Je suis bien obligé, j'ai la femme la plus merveilleuse du monde qui va m'offrir un bébé. T'imagines un peu ma chance? Silence. Je te demande pardon. Pardon de t'avoir un peu délaissé, pardon de ne pas avoir cru en moi, de t'avoir fait douter et de tant de chose... Je sais que je suis pas le mec parfait mais.. Je vais faire des efforts. Parce que ça, c'est ce qui manquait, en fait. Une perspective d'avenir.
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MessageSujet: Re: « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ - Page 2 EmptyDim 2 Sep - 2:00

Auniel ♥


    "Si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras unique pour moi. Je serai pour toi unique au monde." disait Saint Exupéry. Et dans le fond, il n’avait pas si tord que ça. Au final, même si pendant de longues années je m’étais donnée corps et âme pour n’appartenir à personne, et de ne pouvoir compter que sur moi-même, au final notre existence nous oblige à être avec « la » personne. Celle qui donnerait une autre vision de la vie, qui fait comprendre que l’amour ne se résumait pas à finir sous un trottoir à la soumission de l’autre. Non, j’avais compris depuis quelques années que s’était avoir une personne à laquelle l’univers se recentrer, qu’il devait mon monde. J’avais toujours ce côté indépendante que je m’étais formée durant de longues années, mais j’avais également ce besoin de le sentir près de moi le matin en me réveillant, de voir son côté ronchon qu’il avait avant d’avoir bu son café, ou sa façon de laisser le sourire devant mes sautes d’humeurs. Danahiel était devenu mon essentiel avec un grand eux, et bientôt, nous formerions la plus belle des familles. Bien que pour le moment, cela fût la plus angoissante des familles, n’étant absolument pas prête à être une mère à part entière. Cet attachement me terrifiait au plus haut point. Il était officiellement ma plus belle et ma plus longue relation, mais jamais je ne lui avais vraiment fait part de ce que je ressentais dans le fond, il connaissait mon amour, il n’y avait pas de doute la dessus. Il comprenait à quel point je l’aimais, et à quel point je ne souhaitais pas le perdre. Surtout avec son cancer qui m’avait fait prendre conscience que je pouvais le perdre sans même avoir le temps de dire quoi que ce soit. D’ailleurs, s’était peut être même pour ça que nous ne soyons pas mariés, ou même en projet, le mariage était tout simplement le symbole de cette attachement. Et n’importe qui le dirait : Aurea Mila Katrina Ivanova-Peyli ne s’attache pas. Pourtant ceux qui le dirait aurait tord.
    S’il y avait eu une glace dans un coin, j’aurais très certainement regardé mon visage dans tous les sens après la réflexion de mon cher et tendre. Une ride ? C’était juste impossible. J’avais à peine vingt huit ans. Puis j’entendais son rire, mais moi ça me faisait pas si rire que ça, et à mon regard, il l’avait bien compris. Je ne supportais pas de me dire que les années filaient devant mes yeux, à une vitesse de folie. J’étais bonne pour faire une crise de la quarantaine quand en arriverait l’âge, ça s’était sûr. « C’est de ta faute toutes ses rides. Si je ne me faisais pas autant de souci qu’une jolie jeune femme bien foutue puisse me prendre mon homme aussi… » Je rigolais bien évidemment. Il y avait bien une chose dont je ne doutais jamais, s’était de la fidélité de Danahiel. En même temps, il était fixé, le temps de l’université était révolu, s’était soit il se tenait droit, soit je partais vers d’autres horizons. Je ne pardonnais en aucun cas la tromperie, et le mensonge qui allait de paire. Mais j’avais cette confiance en lui qui nous mettait dans des situations parfois des plus… inattendu dira-t-on. Comme là, avec notre petit jeu dont nous seuls avions le secret. Et qui au passage nous emmenait droit vers les vestiaires. J’y avais déjà était pas mal de fois, mais jamais avec quelqu’un que je désirais vraiment, plus par coup de folie, ou parce que j’étais ivre. Mais là, avec Danahiel, ça allait être totalement autre chose. Je fermais à peine la porte que la réaction de mon gamma me fit sourire d’avantage. « Je n’ai jamais douté de tes capacités mon amour. Mais je ne suis pas contre une piqure de rappel. » avais-je dis avec une voix on ne pouvait plus taquine et joueuse. C’était ça : j’avais envie de jouer. Et quand s’était le cas, j’allais jusqu’au bout de mon jeu, sans jamais lâcher prise. « J’ai pas peur, tu le sais très bien. » Je soutenais son regard après être surprise de me faire plaquer comme ça contre la porte et avant de sentir ses mains qui m’effleuraient et qui me donnaient des frissons dont lui seul avait le secret. L’émoi me gagnait de plus en plus, et il n’était plus question de s’arrêter là sans provoquer ma frustration. D’une main délicate, je passais sous son tee-shirt, l’autre s’amusant à voyager sur ses fesses que j’adorais tant. Prenant appui sur la porte, je glissais l’une de mes jambes autour de sa taille, par pur tactique. Elle permettait soulever cette robe qui n’était pas très longue et découvrir une cuisse parfaite. Lèvres détachées, je m’amusais à le regarder avec une insistance plutôt coquine alors que je lui enlevais le tee-shirt en deux trois mouvements et l’envoyait balader au loin. De nouveau, je cherchais les lèvres de mon homme afin de lier le tout entre les siennes et les miennes dans un long ballet. Je savais bien qu’à être trop joueur cela finirait par nous faire des trucs incroyables, comme revenir dix ans plus tard, et terminer ce que nous n’avions pas encore fait à l’époque.

    On avait beau s’aimer d’une folie incomparable, parfois cette folie nous bouffer bien plus qu’elle ne nous rapprocher, la preuve en était encore là. L’amour était une chose bien souvent destructrice, la preuve en était avec la plus belle histoire d’amour à la Roméo et Juliette, où leur amour, les avait poussés à se tuer pour rester ensemble. Dans ces escaliers, j’allais y faire résonner ma voix de nouveau qui m’avait déjà pourtant bien entendu dans le passé. « Pas besoin d’un bébé pour te battre ? Tu vas certes à l’hôpital, mais cite moi une journée où tu n’as pas évoqué le fait que tu puisses mourir ou que ta mère soit morte comme ça ! Cite moi en une, juste une ! » J’avais l’écho dans ma ta tête de ce qu’il venait de dire « tu me mets la pression plus qu’autre chose ». Si je devais traduire cela, ça donnait l’impression que j’étais la fautive donc. « C’est de ma faute si tu ne bats pas alors ? C’est moi et ma pression.. » lâchais-je sans haussait le ton de ma voix tellement j’étais surprise en faite. Pour le coup, je n’avais même plus envie de crier, ou d’hurler. A vrai dire, je ne le regardais même plus en cet instant, les larmes envahissaient mes yeux sans aucun contrôle là-dessus, alors qu’il enchainait avec ce que je venais de dire, que je pouvais prendre la fuite, avec le bébé. Je n’avais jamais prévu ce type de scénario de ma vie, et il n’était pas question que j’élève cet enfant sans lui. Aussi, dans le même ton de voix que la culpabilité qui venait de faire place, je lui répondais brièvement. « Je préfère encore élever cet enfant seul qu’avec quelqu’un d’autre. » Si lui était blessé, il venait également de me meurtrir à coup de poignard en plein cœur, et en plein ventre également si j’en jugeais les réactions du petit embryon. J’avais mal aussi psychologiquement que physiquement, je me tenais le ventre, assise dans les escaliers. Apparemment, ce petit truc pas plus grand que dix sept millimètres décidait déjà d’en faire qu’à sa tête. « Il faut savoir, il y a deux minutes tu préférais me voir avec un autre salop et maintenant tu t’inquiètes ? » Et une autre douleur enchainait sur ma phrase. D’accord petit fœtus, je me calme, mais arrête de me faire mal. Je ne faisais que poser une question légitime à ton père. Un futur père qui me berçait doucement dans ces bras, tandis que les douleurs se passaient. « J’appellerais le médecin demain tout de même pour savoir. » C’était la seule chose dont je pouvais réellement répondre à son « ça va aller ? » car je ne savais pas. L’avantage que l’on avait avec nos caractères forts, on s’emportait vite, mais on se calmait plutôt vite également. Enfin je supposais que ce bébé avait accélérer le processus tout de même. Au final, j’aurais un enfant qui aura main prise sur sa mère, plutôt que le contraire. La tête sur son épaule, je souriais à cette pensée, même si Danahiel ne pouvait pas deviner mon visage en cet instant précis. « Je l’espère. Mais j’y pense, on pourrait toujours demander à Meleya de nous laisser Léo le temps d’une journée déjà, voir comment on se débrouille avec lui. » En temps normal, je n’avais les enfants que le temps de quelques heures, mais après tout, cela pouvait être un test passable. Je me serais dans ses bras, surement pour ma rassurer, car s’il acceptait et que je n’arrivais déjà pas à tenir Léo une journée, alors comment je ferai pour tenir un enfant toute une vie ? Puis vient l’histoire du sexe de l’enfant, de nos préférences. Etant donné que jamais nous n’avions parlé d’enfant comme de mariage, aucun des deux ne savaient ce que préférait l’autre. Pour ne pas changer, nous avions des avis opposés. Mais les arguments de Danahiel me firent rire. « Si tu es aussi protecteur avec moi que tu le seras avec elle, je la plains déjà notre petite. » Puis le sexe suivant, celui du garçon. Je me la jouais taquine une dernière fois, mais il n’était pas question de reprendre ce que l’on venait de faire dans les vestiaires dans ses escaliers. « Non rien ne m’arrête, mais tu devrais le svoir mon chéri, et non je ne continuerais pas, à moins que tu n’en ais pas eu assez tout à l’heure. » Je rigolais presque au éclat devant le regard de mon compagnon, pas de gâterie ici. N’importe qui pouvait passer, l’exhibitionnisme, très peu pour moi. L’échographie était un sujet que nous n’avions pas encore abordé. Mais je regardais mon amour d’un air totalement stupéfait. Cinq ou six ? Il était fou, il cherchait ma mort là. « T’es fou ou quoi ? Fou de moi je sais, mais de là à avoir cinq ou six enfants, tu veux réellement détruire mon corps de rêve là ? » Puis je revenais sur ce que le gynécologue m’avait dit. « Par contre, il n’est pas impossible qu’il y en ait deux. Et croit que s’il y a bien une chose qui me terrifie, s’est d’être mère une fois, alors deux fois. » En gros, j’avais envie de me lever de courir le tour de l’université en hurlant « on y arrivera jamais ». En prime, je serais déformée, et bien que Danahiel tente de me rassurer quand à mon physique, il restait un homme tout de même. Arrête, quand j’aurai pris quinze kilo, que je ne verrais plus mes pieds tellement je serais énorme, crois moi que tu ne me trouveras plus aussi attirante que ça. » Je rigolais sans rire, moi qui était une grande sportive, cela me faisait drôle de me dire que mon corps allait prendre du poids sans même que je puisse faire quoi que ce soit. « Te lancer dans le bricolage ? Danahiel tu as plus de chance de t’enfoncer un clou dans ta main que de le taper dans un mur ! Je vais déjà me renseigner pour une maison plus grande avant que tu n’exploses la notre. » Je lui souriais et l’embrassais. Mon chéri avait beaucoup de talent, et était très doué de ses mains, mais pas pour du bricolage, ou alors on aurait vite fait d’aller aux urgences pour le soigner parce qu’il aura fait un trou dans son pied. Je finissais par le regarder indigner. Zara, bof ? Oh Danahiel prépare toi aux foudres d’Aurea. « Zara est le prénom de ma mère Danahiel, il n’est pas bof. Mais nous y penserons en temps voulu. » Je ne savais pas si les prénoms étaient sujet à de nombreuses discordes, mais je sentais bien que ça allait nous arriver plus d’une fois avec mon homme. Pour le moment tout semblait nous sourire, sauf ce cancer. Mais je sentais que tout allait enfin se débloquer. Maintenant que Danahiel retrouvait enfin l’envie d’aller de l’envie, la vie ne pouvait pas nous reprendre tout cela. Pas maintenant. « Evidemment que tu as de la chance, tu es l’élu d’une longue liste de prétendant » rigolais-je avant de reprendre. « Malgré tout ce que j’ai pu dire, j’ai beaucoup de chance de t’avoir aussi. » Et alors que Danahiel partait dans une longue sérénade d’excuse et de pardon, je posais mon doigt sur sa bouche pour le faire taire, bien qu’il fût arrivé au bout de sa tirade. « Plus de paroles en l’air, des actes, c’est tout ce que je te demande Danahiel. Ensemble, on sera bien plus fort de toute façon. » Un dernier baiser comme pour seller un pacte, je voulais juste maintenant qu’il me prouve qu’il allait se battre pour moi et pour le bébé. Sans savoir pourquoi, je pensais à Eva, ma mère biologique, à ce qu’elle allait dire en l’apprenant. Bien que ce ne fût pas l’idée du siècle, je prenais un air sérieux en apparence, mais au fond j’avais envie de rire. « Tu sais que pour le bien de mon image en Bulgarie, il va falloir que tu m’épouses maintenant ? » Je maintenais mon sérieux, en regardant le visage de Danahiel. Dans l’idée où j’allais me marier, et ce n’était pas réellement dans mes intentions, il n’était pas question que ça soit pour une image, mais par amour, et surtout par envie. Mais une chose en son temps, le bébé, et nous verrions par l’avenir ensuite. Je n’avais pas besoin d’une signature sur un bout de papier pour appeler Danahiel « mon homme, mon amour, ma vie ». Quoi que, défiler dans une robe blanche à faire baver les copines pourraient être une idée. Intérieur, ça me faisait plus sourire qu’autre chose.
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MessageSujet: Re: « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ - Page 2 EmptySam 22 Sep - 1:31

❝LORSQU'ON A RIEN, ON A RIEN A PERDRE❞
Aime - la ! Aime - la crétin ! Aime - la comme tu n'as jamais aimé, elle te fera peut etre aimer la vie. Et ça c'est le cadeau le plus précieux qu'une personne puisse offrir à une autre.

    Bien sûr. Ton soucis n'a aucun fondement, vu que je n'irais pas voir ailleurs. Rassures toi va, tu es toujours la plus belle. Oh que oui elle était toujours la plus belle, mais la taquiner de temps en temps n'était pas bien méchant non plus, et puis, avec son égo, c'était marrant de voir comme elle réagissait. Toujours excessivement, mais il avait l'habitude. C'était d'ailleurs pour sa personnalité si marquée et affirmée que Danahiel aimait Auréa. C'était eux deux contre le reste du monde et ils en étaient fier. Ils avaient pratiquement tout vaincus. Sauf la maladie. Mais ça, c'était une autre paire de manche, et, surtout, un sujet fâcheux. Le cancer de Danahiel était un sujet taboux. Il se faisait soigné, mais il y allait vraiment pour faire plaisir à sa petite amie, on ne pouvait pas dire qu'il prenait sa tâche à coeur. Pourtant, en médecine, on dit que la guérison se fait en grande partie dans le coeur. Si on le veut, on peut. Si on ne veut pas, le plus souvent, on sombre. Danahiel sombrait parce qu'il ne voulait pas. Il était fatigué et usé. Il devait se battre pour Auréa, mais il ne voyait pas comment y arriver.
    La réunion les avait apparemment soûlés, et, quelques minutes plus tard, après s'être cherchés autour du bar, le jeune couple se retrouvait dans les vestiaires. Finalement, ils n'avait pas vieillis tant que ça, ils pétaient toujours la forme pour ce genre d sport dans ce genre d'endroit, rien à redire. Finalement, ce ne serait pas dix ans qui allaient les changer. Et puis, ce genre d'occupation était toujours plaisante à pratiquer, non? Ils avaient fermés les vestiaires à clés, histoire ne pas être pris en flagrant délit - bonjour l'attentat à la pudeur quoi. La piqûre va en valoir la peine, crois moi, tu ne vas pas le regretter. Sans se vanter, Danahiel ne devait pas avoir déçu Auréa en matière de sexe. Chacun savait de quoi il était capable et ce qu'attendait l'autre, ils ne s'en faisaient donc pas pour ça. Avec un regard félin, Danahiel avait fondu sur Auréa en un instant, toujours aussi vigoureux qu'il y a dix ans. Tu devrais pourtant. Je crois que tu ne te rends pas compte du danger. Ses fesses risquaient cher, oui. L'ancien étudiant captura alors ses lèvres en otages, n'ayant pas l'intention de s'en détacher avant longtemps. Son centre de gravité, son tout, celle qui lui faisait perdre tous ses moyens. Il l'aimait, bon Dieu qu'il l'aimait. Il s'amusa à l'effleurer avec ses mains, lui provoquant frissons et frustrations. Il aimait ça, il lui donnait envie. Auréa passa une jambe autour de sa taille et il comprit que ce soir elle userait de tous ses charmes pour ne pas s'avouer vaincu. D'accord, comme tu veux, alors autant en profiter. Danahiel caressa la jambe qui s'offrait à lui et sourit contre les lèvres de sa petite amie. Elle savait s'y prendre. Leurs lèvres se séparèrent et Danahiel fronça les sourcils. Il n'aimait pas cette rupture, il aurait voulu ne jamais se détacher d'elle. Auréa lui enleva son Tee-Shirt et il se laissa faire. Il rigola doucement. Ce n'était pas juste, elle, elle avait une belle vue, et lui, il avait juste droit à une robe. Elle revint l'embrasser mais quelque seconde après, il se séparait à son tour. Il aimait provoquer l'envie. Danahiel vint lui embrasser son cou, tandis que ses mains cherchaient la fermeture de la robe de sa petite amie. Une fois trouvée, il l'ouvrit et la déshabilla. Il s'arrêta et regardé Auréa dans les yeux. Elle était belle.

    Sur les escaliers, par contre, ça commençait légèrement à chauffer, voir même un peu beaucoup. Le sujet du cancer revenait à jour, et chacun campait sur ses positions. Danahiel s'était résigné, tandis qu'Auréa voulait encore y croire. C'était l'un comme pour l'autre. Danahiel aurait bien voulu ne jamais avoir de cancer et pouvoir vivre sereinement avec sa petite amie. Il aurait bien voulu se coucher le soir sans avoir besoin de se demander si il se réveillerait le lendemain matin. C'était une vie différente. On profite de chaque instant, de chaque seconde. Chaque moment passé avec Auréa était une perle pour l'ancien étudiant. Se dire qu'il ne sentirait peut être plus jamais le soleil sur sa peau était dur à se dire. Les choses les plus simples devenaient celles les plus durs à encaisser. Et surtout, ne pas fonder de famille, ne pas se marier, ne pas avoir de projet d'avenir. Jodie avait largué Ethan pour ça. Ça avait d'ailleurs été un bon argument de résolution. Il s'était caché derrière ça, prétextant la bonne excuse. Avec Auréa, il n'y avait jamais de bonne excuse. Tu ne t'en rends peut être pas compte, mais c'est dur pour moi, tu sais! T'es pas malade toi, tu vois les choses autrement! Alors quand tu ne connais pas, tu ne juges pas! Chacun se faisait du ma, se disait des choses blessantes pour se défendre, sans vraiment s'en rendre compte. On encaissait, mais on gardait tout pour soit, on ne disait rien. Rancune, quand tu nous tiens. J'ai jamais dis ça, arrêtes de tout déformer à ton avantage! Oui, ça me fout la pression, mais non, c'est pas de ta faute. Un gosse ça se fait à deux, okay, j'aurais du prendre mes précautions au lieu d'aller faire l'agriculteur. "Bonjour, je viens planter mes graines, ça t'intéresse?" Mais l'humour n'avait pas sa place ici ce soir. Oh que non, il n'était pas la partie. Danahiel baissa les yeux, tout comme Auréa se calmait et répondait plus doucement. Je t'ai blessé, pardon, j'ai dis n'importe quoi. Le problème était que le mal était fait, et que quand on s'énerve on ne s'en rend pas compte. Danahiel ne répondit pas, blessé dans son orgueil. Oui, il avait tord. Mais pas le temps pour ça, Auréa était en pleine crise de panique, et, avec la grossesse, ce n'était pas bon du tout pour elle. Surtout qu'elle avait déjà été sujet à une fausse couche, alors autant en éviter une seconde. Danahiel l'avait prit dans ses bras dans les escaliers et la berçait, mais il n'était pas rassuré pour autant. Arrêtes, je n'ai jamais dis que je préférais te voir avec un autre salop. Et oui, je m'inquiètes, parce qu'au cas où tu l'aurais oublié, je t'aime. Auréa en tenait une couche elle aussi. Mais maintenant, mieux valait qu'elle se calme, pour elle et le bébé. Ce n'était pas bon pour eux, et Danahiel s'en voudrait toute sa vie si jamais une fausse couche venait à se produire. Surtout que ça pourrait être dangereux pour elle, en plus de ça. Si tu veux.. Ne t'en fais pas pour ça. Et puis, ce sont des gosses sympas, ça ne prouvera rien, si ce bébé à un mélange de notre caractère, tu pourras tester tous les enfants que tu veux, aucun n'égalera le nôtre. Oooooh que oui! Si il y avait mélange de caractère, tous les gosses de la Terre seraient mignons comparés à ce petit monstre. La querelle était passé, chacun demanda à l'autre ce qu'il désirait. Garçon? Fille? Fille pour Danahiel. Mais son idéal déplut quelque peu à Auréa. Tant pis, c'était quand même son idéal. Et alors? J'ai le droit de vouloir protéger mon bébé et vouloir que personne ne lui passe dessus. Je serai le vieux con qui fera chier le futur petit copain, ouais, et? Il assumait, c'était le principal dans l'histoire, non? Ensuite, on parla garçon. Danahiel, lui, il voulait un garçon pur et dur. La base. Futur sérial fucker lui, et il aurait le droit. Mais l'idéal de l'idéal, ce serait cinq ou six gosses. Ouais. Auréa le traita de dégénéré, mais quitte à faire les choses, autant bien les faire, non? Mais non, arrêtes, après la grossesse tu perdras du poids et tu redeviendras comme avant. Silence. C'est vrai? Deux? Ooooooh.. Bouche bée, il réfléchissait tout seul. Oh, ça serait bien, deux bébés. Mais ça faisait peur à Auréa. Elle finirait diforme d'après elle. Mais oui c'est ça ma fille, continues à rêver. Je m'en fous de ton poids moi. Je te fais l'amour parce que je t'aime, tu sais, comme dans "amour". Je te dis que tu porteras la vie, le plus beau cadeau du monde, fais pas ta rabat joie. Danahiel promit alors de se lancer dans le bricolage, mais Auréal l'arrêta de suite et lui dit que ce serait plus simple de déménager. Il haussa des épaules, boudeur qu'on lui fasse comprendre qu'il était nul dans un domaine. Mais le bricolage, sérieux, quel truc. Sujet prénom ensuite. De nouvelles querelles, qu'ils auraient bien le temps de résoudre après. Les prénoms, ah, les prénoms. On verra, oui. On va pas se redisputer pour ça, ça serait assez bête. Très, même. Danahiel avait parlé futur durant tout ce temps, et Auréa ne manqua pas de le lui faire remarquer. Il sourit doucement et lui fit une déclaration. Mais Auréa voulait des actes, non des paroles. Comme un mariage, par exemple. Hein? Quoi? Qui? Qui que quoi dont où? Elle se fichait de lui là? Un mariage? Un mariage, le truc où on s'habille en blanc, qu'on lance des pétales de roses et qu'on sourit tous comme des débiles? Danahiel ne pensait pas sa petite amie aussi niaise que ça. Auréa, en blanc, à l'autel, disant oui pour le meilleur et pour le pire, pour toujours et à jamais? Danahiel posa ses yeux sur sa petite amie, arrêtant de respirer. Il avait prit un coup de chaud tout d'un coup. Un mariage. L'ancien étudiant n'avait jamais été très cérémonie, papier, famille et tout ça. Mais tout pouvait changer. D'accord. Il lui fallait des actes comme quoi il allait s'engager et bouger? C'en était justement. D'accord, si tu veux. Danahiel se releva, inspira un grand coup et se mit à genoux devant Auréa. Je n'ai pas la bague. Je ne l'avais pas prévu, mais tant pis, je vais faire avec. Danahiel portait une bague à la main gauche. Il ne l'avait jamais quitté depuis qu'il la possédait. C'était sa mère qui le lui avait donné, accompagné de sa lettre. C'était une sorte de cadeau. C'était un anneau, assez simple. Il était en argent, assez neutre pour être porté par un garçon ou par une fille. Il la retira de son doigt et la mit dans sa main. Je n'ai pas le boîtier, je n'ai que cette bague. Elle vaut beaucoup à mes yeux, c'est pour ça que je te la donne. Je t'en achèterais une plus belle plus tard, si tu le veux. Danahiel respira un grand coup de nouveau. Mon Dieu. Il s'apprêtait à la demander en mariage, là, comme ça, d'un coup, coucou c'est moi. Il était décidément fou. Fou d'elle ou pas, il ne savait pas, mais il ne tournait pas rond. Pour le meilleur et pour le pire comme on dit. Auréa Mila Ivanova Peyli, veux-tu m'épouser?
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MessageSujet: Re: « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ « j'ai des butterfly, des papillons en pagaille, ton visage se dessine dans les moindre détails. » Auniel ♥ - Page 2 EmptyDim 4 Nov - 1:11

Auniel ♥


    On était quand même un couple bien particulier, je ne connaissais pas grand monde qui aurait pu croire que notre histoire aurait duré dans le temps. En même temps, mettre en couple Danahiel Kennedy et Aurea Ivanova ensemble, s’était du suicide, une bombe à retardement. Et pourtant, nous étions encore bien là, sur pied et plus amoureux que jamais. Oui s’était réellement difficile à croire, et pourtant il fallait nous voir là, main dans la main, sourires aux lèvres – enfin mon cher et tendre l’aurait aussi le sourire, s’il n’avait pas tant rechigné à venir – avancer dans l’antre de l’établissement où comme toujours, tout pouvait arriver. Je ne serais pas dire ce qui avait fait que notre couple était si fort, et il fallait le dire si beau. Peut être mes voyages à répétition qui nous permettait des coupures pour mieux se retrouver, lui avec son travail, sa maladie qui nous a soudé, ou encore nos caractères si explosifs, mais qui en même temps, nous donnait des allures de jeux que je ne pourrais plus me passer à l’heure actuelle. Surement un tout oui. Je ne m’étais jamais sentie dépendante de quelqu’un et pourtant, s’il partait, je ne serais plus que l’ombre de moi-même. Il représentait tellement à mes yeux, que je ne souhaitais pas laisser de place dans notre histoire à la maladie. S’était peut être pour ça aussi que je le vivais si mal ce cancer, tout simplement parce que je n’avas jamais pris le temps de l’accepter. Mais est-ce qu’on accepte réellement ce genre de chose un jour ? Est-ce qu’on accepte de voir l’autre partir comme ça car la nature l’a décidé ? Personne ne m’avait jamais préparé à ça. Les dernières personnes que j’avais perdues été mes parents biologiques, certes d’un accident de voiture, mais je les aimais, et on me les avait arraché.
    En faite, je ne souhaitais tellement plus perdre de temps par la peur, qu’après avoir parlé à Meleya pour lui annoncer la nouvelle, je retrouvais près du bar mon cher et tendre. Et le jeu reprenait de nouveau entre nous. C’était beaucoup de ça également nos vies, comme si on n’avait pas vraiment grandi. En même temps, à deux, nous n’avions pas réellement profité de nos années à l’université car on ne pouvait pas dire que l’on s’appréciait réellement, surtout que je m’étais montrée sous mon pire jour à cette époque. « Je n’en doute pas un instant qu’elle va en valoir la peine. » J’avais je n’avais été déçue des performances de mon ancien gamma, en même temps, il avait contenté plus d’une jeune femme à l’époque de l’université, il avait une grande expérience derrière lui, tout comme moi j’avais une grande expérience en matière de sexe également. Dans les vestiaires, la porte fermée, nous étions seuls, pour notre plus grand plaisir, et s’était le cas de le dire. « J’adore le danger, tu le sais mieux que personne. » je le défiais du regard sans aucun souci. Et le regard de Danahiel en disait long sur les prochaines minutes qui allaient suivre. Entre baisers, sourires, et provocations, ça faisait chez nous des préliminaires on ne pouvait plus intéressante. Je jouais de me charme, mais il savait très bien jouer des siens. Je sentais ses doigts délicats le long de mon dos qui cherchait la fermeture de ma robe qu’il ne trainait pas à trouver. Je me retrouvais en sous-vêtement devant lui, alors qu’il m’admirait. J’adorais me sentir encore autant désirable à ses yeux, car même si je tenais à faire le maximum d’effort pour dire d’être aussi belle, le temps faisait tout de même son œuvre sur moi. « La vue te plait apparemment. » lui dis-je en prenant une fausse pose de mannequin, un sourire d’ange jusqu’aux oreilles. Je m’avançais vers Danahiel, je le poussais vers un banc comme il en existait dans tous les vestiaires pour l’assoir, et m’assoir sur lui en face à face. Je glissais les mains le long de son torse afin d’arriver sur le jean afin de le déboutonner, tout en l’embrassant. Dans peu, nous allions faire qu’un, pour terminer une partie de cette soirée en beauté.

    Cependant, la deuxième partie de cette soirée l’était beaucoup moins excitante. A force de refouler les problèmes, il fallait bien qu’il explose en pleine figure à un moment ou un autre. Et l’explosion avait fin lieu ce soir, en 2022, de façon totalement imprévue. Je sentais bien que la conversation nous faisait bien plus de mal qu’autre chose. Mais il fallait enfin que les choses soient dites, bien que ça soit maladroit. Dans notre dispute, j’avais la sensation d’être revenue dix ans en arrière, avec ma mauvaise foi, et la façon que je voulais d’avoir toujours raison, peut importe si s’était blessant ou non. L’université avait réellement de mauvaises vibrations pour moi. « Je ne juges pas Danahiel, mais je suis une partie intégrante de ta vie maintenant, et bientôt ta famille en fera une partie intégrante… » lâchais-je sur un ton comme pour le ramener à une réalité dont il avait conscience, enfin je le supposais, mais je tâchais de lui rappeler tout de même. Je continuais sans lui laisser le temps de répondre. « Non je ne suis pas malade, mais je connais ce que ça fait de perdre des personnes que j’aime, et je refuse de te perdre toi. J’ai assez perdu dans ma vie. » Et je ne tiendrais pas le coup si je venais à te perdre. Oh que j’aurais aimé dire cela à voix haute, mais je ne pouvais pas. J’avais beau exprimé tout ce que j’avais sur le cœur, je ne pouvais définitivement pas lui dire que s’il venait à rejoindre mes parents adoptifs, je pourrais laisser ma propre vie se détruire pour le rejoindre rapidement. J’allais être maman et je ne pouvais pas commencer avec des paroles de se genre, car j’avais maintenant deux êtres qui me retenaient sur cette planète. Enfin évidemment, j’avais Meleya également, mais s’était totalement différent. Je le fixais après sa réflexion sur l’agriculteur. Pour une fois, il m’avait totalement bouclé le bec, tellement j’en étais étonnée qu’il en arrive à une phrase de ce genre. Danahiel l’avait compris car il me demandait pardon car il m’avait blessé, mais s’était réciproque, je l’avais blessé également. Un prêté pour un rendu, je vivais comme ça il y avait dix, comme un boumerang, ça revenait. « On s’est blessé mutuellement. » lui précisais-je sans pour autant le regarder encore sur le coup de l’émotion de ce qui venait de se dire. La passion, voilà ce que ça pouvait donner.
    Sur les marches de l’escalier, je calmais doucement mais surement les douleurs abdominales qui m’avait prise par défaut. Et je ne comprenais pas d’où ça venait. Mais je souffrais physiquement comme psychiquement. « ça passera. » répondais-je de nouveau à sa phrase. J’aurais pu répondre par un je t’aime aussi mais j’étais trop concentrée le fœtus pour cela. Mais j’assurais un sourire à Danahiel pour le rassurer sur mes sentiments tout de même. Afin de détendre l’atmosphère, je renvoyais à une petite blague. « Je crois que le petit à déjà pris parti pour toi, si à chaque fois qu’on se dispute il réagit comme ça, je n’ai pas fini de le sentir en moi ce petit bonhomme. » rigolais-je. Enfin des disputes comme ça, on n’en avait pas souvent non plus, heureusement, sinon j’allais être bonne à passer neuf mois couché pour contraction. Puis ma moitié enchainait sur le caractère de notre enfant. Non de non, une vraie tornade qu’on allait avoir. « On risque d’être souvent convoqué à l’école s’il ou elle nous ressemble sur le caractère. Mais on aura le plus belle enfant de la terre qui fera des ravages comme ses parents. » Je me perdais dans mes pensées en imaginant très bien l’enfant que l’on aurait un brun, aux traits fin et élégant, très beau, avec des yeux foncés qui nous fera craquer à chaque fois qu’il voudra quelque chose. Quand je pensais comme ça, l’idée d’être mère ne m’effrayait pas, mais je sentais que ça n’allait pas être tout beau comme cela. Et ça, ça me donnait une boule dans la gorge qui me terrifiait au plus au point. J’entendais Danahiel se montrait le père protecteur envers la fille ou le garçon qu’on aurait. Je souriais de nouveau. « Et ça me plait beaucoup que tu te montres si protecteur. » Je m’approchais de lui pour lui déposer un baiser sur les lèvres tendres de Danahiel en guise d’accord. « Il est sur qu’après la grossesse, je reprends aussi vite mes footing matinaux. » Je n’allais pas laisser une grossesse détruire ce que j’essayais tant de préserver depuis longtemps. « Heureusement que tu vas continuer à me faire l’amour parce que tu m’aimes et moi aussi je t’aime. Et je ne fais pas ma rabat joie, t’es gentil, mais c’est une réalité, encore plus s’il y en a deux..» je marquais une pause avant de continuer « Je dois passer une échographie de contrôle dans deux semaines pour définir s’il n’y a qu’un bébé ou non. Tu viendras avec moi ? » J’avais grandement envie qu’il vienne avec moi, mais la décision lui appartenait. Je ne savais pas vraiment comme réagissait les hommes dans ce type de demande. Je n’avais jamais eu ce type de discussion avec Meleya. Encore une chose que je devrais lui demander. La liste va être longue en question. On avait entamé plusieurs sujets, mais tous plus ou moins qui pouvait mener à la dispute, donc on préférait clore le sujet avant que ça ne dérape, de toute façon, on avait encore le temps pour y penser.
    La suite des événements était plutôt imprévue. Ce qui n’était qu’une blague, allait se transformer en une chose que je ne pensais pas qu’il ferait. Je voyais Danahiel enchainait les « d’accord » puis se mettre à genou. Par instinct j’allais lui demander s’il était sérieux ou encore de lui demander d’arrêter les conneries. Mais ça allait très certainement le vexer si je faisais ça. Moi en robe blanche ? Traverser une église en train de sourire comme une idiote ? C’était pas moi, ça me ressemblait pas, et pourtant quand j’entendais les mots de mon homme, sortant une bague qui lui était très cher à son cœur, je ne me sentais pas de lui dire non. « Aurea Mila Ivanova-Peyli, veux-tu m’épouser ? » Ces mots résonnaient quelques secondes dans ma tête, des secondes qui devaient sembler très longue à Danahiel. « Oui. » avais-je dis en fixant sa main, la bague en me rappelant la valeur qu’elle avait à ses yeux. « Oui, je veux t’épouser. » répétais-je en le fixant droit dans les yeux cette fois-ci, les miens étaient embuées par l’émotion. Les hormones me travailleraient-ils déjà pour me sentir aussi bien face à une promesse d’avenir ? Surtout une promesse telle que le mariage. Si on m’avait dit que la soirée tournerait de façon à ce que je sois fiancée en sortant de l’université, je n’y aurais surement pas cru. J’allais donc être la futur Aurea Katrina Mila Ivanova-Peyli Kennedy. J’en connais une qui va sauter de joie tout en se foutant de moi, Meleya tu vas devoir patienter pour que je t’appelle.
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