Ah... Halloween et ses costumes. Toutes les personnes aimant se déguiser aimaient forcément ce genre de fêtes. Eirik était plutôt impatient de passer une bonne soirée avec Jasmine, c'était certain qu'ils allaient bien se marrer. Les deux jeunes gens avaient reçu le carton d'invitation et avaient décidé d'aller à cette "dernière maison sur la gauche". Avec un nom de film dit d'horreur, ça ne pourrait être que marrant, il avait souligné ce détail à la jeune femme mais visiblement elle avait eu l'air d'un coup beaucoup moins enthousiaste que lui. Qu'est-ce qu'elle pensait qu'il allait pouvoir leur arriver ?!
Les deux jeunes gens avaient rendez-vous en ville en fin d'après-midi, il avait donc toute sa journée à occuper.. Le problème c'est qu'il ne savait pas quoi faire jusque-là. Il n'avait franchement pas la tête à réviser, vu la malchance qu'il se trimbalait en se moment, il préférait éviter d'aller en ville avant l'heure de rendez-vous de peur de se blesser avec toutes ces personnes et cette ambiance festive. Manquerait plus que ça, qu'il se foule la cheville et ne puisse pas participer à Halloween ! Eirik tournait donc en rond dans sa chambre, en cherchant ce qu'il pouvait faire mais rien ne lui venait à l'esprit. Dépité par un tel constat le garçon se laissa tomber sur son lit. Callum n'étant même pas là, le jeune homme ne pouvait pas aller le voir histoire de lui taper la conversation, autrement dit il était seul.
17h00 enfin, le garçon s'était décidé à partir. Après avoir chercher avec la jeune Omégas un déguisement qui pourrait leur convenir à tous les deux, il y a une semaine ils en avaient longuement discuté... Au départ ils étaient partis sur Star Was, mais finalement après avoir mûrement réfléchi Halloween on parlait souvent de sorcier, donc Harry Potter était plus logique. Eirik avait décider de se déguiser en Ron Weasley, tandis que Jasmine lui avait dit que ça serait plutôt un professeur mais elle n'avait pas voulu dire lequel. Ok, soit. La surprise pouvait être pas mal également.
18h00. Pour une fois le jeune homme était à l'avance, attendant sagement son amie, il regardait les personnes passer avec leurs déguisements, et bien, la soirée promettait d'être vraiment géniale -et elle serait juste parfaite s'il pouvait se manger des tonnes et des tonnes de bonbons-. Oui, il était toujours aussi gourmand le Pedersen., mais ce n'était pas bien grave, Jasmine le connaissait assez pour savoir tous ces petits détails.... Tu es franchement magnifique ainsi Jas' souffla t-il à son amie dès qu'il la vit. Bon on y va à cette dernière maison sur la gauche, ou tu veux faire autre chose ?! Il se tut quelques secondes avant de rajouter Bon, et sinon tu as quoi de nouveau à me raconter... Non, il n'était pas spécialement curieux, mais il voulait juste prendre des nouvelles d'une amie, ce qui est plutôt normal non ?! Et puis, il faut dire aussi, que ce genre de question était quand même le minimum à demander, une petite politesse qui faisait toujours plaisir, du moins en principe.

Halloween. Il fallait avouer que je n'aimais pas particulièrement cette fête. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'on était cachée derrière des tonnes de maquillages, derrière des masques et que j'avais longtemps eu peur que mon cher et tendre mari se déguise et vienne me faire la peau. Il ne fallait pas rêve, si je ne m'arrangeais pas pour qu'il passe l'arme à gauche le plus rapidement possible, c'est moi qui allait mourir et franchement, je n'en n'avais pas très envie mais alors pas du tout. Depuis que je m'étais installée aux États-Unis j'avais plus souvent passé Halloween enfermée dans mon appartement qu'autre chose. J'étais une trouillarde quand je m'y mettais, j'en avais conscience mais c'était trop dur de jouer la forte sept jour sur sept. Il n'était pas tard lorsque je sortais de la douche. Les deux beaux jumeaux qui me tenait compagnie dormaient alors je pouvais faire tout ce que je voulais dans l'appartement ; tout sauf du bruit cela va de soi. J'entrais dans ma chambre vêtue d'une serviette et je me dandinais quelque peu. J'avais peur de recroiser mon psychopate de mari mais ce n'était pas pour autant que je n'étais pas heureuse d'être là où j'étais. De plus, ce soir je sortais alors que demande le peuple ? Bon, il fallait avouer que j'avais hésité à y aller. Pourquoi sortir dans une maison sur la rive gauche -le nom de l'invitation m'avait fichu la chaire de poule- alors qu'on pouvait aller dans un bar et s'éclatait de la même manière ? Ah oui, je sais pourquoi la soirée réservée aux berkeléens étaient mis : pas la peine de débourser pour s'alcooliser. J'avais beau jouer à la tante respectable, douce, gentille, je buvais bien trop et c'était ainsi. Je sortis mon costume de mon placard et cette année, je ne me déguisais pas en abeille comme l'année dernière. J'avais passé la soirée avec une amie à ouvrir la porte à des gamins ; voilà comment j'avais l'habitude de passer mon trente et un octobre. Il était plutôt tard lorsque je quitta la maison. Eirik devait m'attendre encore une fois. Être à l'heure n'était pas franchement mon crédo ; plus j'étais en retard mieux c'était -ou pas. Une fois devant lui je souris et dis « Toi aussi t'es pas mal mon petit Ron. Let's go, on y va avant que je change d'avis ! » Je lui fis un sourire et me dirigea vers la maison qui était déjà pas mal peuplée. La soirée se passait dans le grenier, super. La musique nous appelait et ne pouvait pas m'empêcher de me dandiner au rythme du son. « Pas grand chose. Tu te souviens de Trent, le Delta qui m'a raconté sa vie un soir ? Bah je crois que je ressens quelque chose pour lui. Je suis bien bête hein mais bon que veux-tu. Et toi, toujours personne en vue beau brun. Heu roux, juste pour ce soir » Je lui fis un clin d'oeil et nous entrions dans la maison l'un à côté de l'autre. J'avais peur de rencontrer quelqu'un que je ne voulais pas voir et au lieu de ça, je vis une amie à moi non loin de là. Je regardais Eirik de l'oeil, l'envoyant vers les friandises pendant que je saluais ma belle brune. Elle me fit un clin d'oeil et en moins de deux, voilà qu'elle avait sa bouche collée sur la mienne et qu'elle m'embrassait et pas un baiser chaste s'il vous plait. Cette jeune femme était vraiment pleine de surprise et il fallait avouer que cela ne me déplaisait pas franchement. Je lui glissa un doux mot à l'oreille et je me dirigea vers Eirik qui mangeait quelques bonbons. « Espèce de goinfre, t'aurais pu m'attendre » J’attrapai une poignée de Dragibus et enfouit tout dans ma bouche. Je n'étais pas du genre gourmande mais les dragibus -surtout les noirs- je ne pouvais ps y résister.

Pour une fois qu'il était à peu près à l'heure, voilà que c'était son amie qui n'était pas là. Bon remarque, il avait plutôt l'habitude, l'un comme l'autre n'étaient pas franchement très ponctuel, si d'ordinaire celui lui était égal, aujourd'hui vu son excitation, il espérait juste qu'elle arriverait rapidement. Non, il n'allait pas l'appeler pour savoir où elle était ou pour lui rappeler qu'ils devaient se voir ce soir. Il avait une totale confiance en elle, et il savait qu'elle viendrait, qu'elle ne se désisterait pas (sauf en cas d'extrême urgences). Enfin le garçon l’aperçut. Je suis pas petit, mais merci! fit-il semblant de s'offusquer. Ça c'était vrai, il était plutôt grand et fin, ce que certains appellent plus ou moins gentiment "asperge". L’entraînant dans la maison rapidement lorsqu'elle lui dit qu'elle risquait de changer d'avis, il répliqua en rigolant Tu fais, je trouve un truc pour t'attacher à moi, tu seras obligé de me suivre toute la soirée très chère. Finalement, ils auraient pu se déguiser en Quirrell/Voldemort, ça aurait été drôle (ou pas) d'être attaché toute la soirée. L'ambiance à l'intérieur était des plus sympas, et une discussion un peu plus sérieuse s'engagea entre les deux jeunes gens. En effet, la demoiselle lui qu'elle ressentait peut-être quelque chose pour Trent, et cela avait l'air de la gêner, mais là, Eirik ne voyait pas bien pourquoi. Oui, oui, je m'en souviens... Moi qui m’apprêtais à te dire que j'étais content pour toi que tu ressentes quelque chose pour quelqu'un vu comme tu as l'air enthousiaste, je crois que je vais éviter de le faire... peux-tu, s'il te plaît rafraîchir ma mémoire digne d'un poisson rouge, et me dire pourquoi t'es bête ?! Qu'est-ce qui ne te plaît pas là-dedans ?... Le jeune homme avait parfois beaucoup de mal à suivre son amie, et là c'était le cas, alors il préférait être éclairci sur le sujet et lui dire ce qu'il pensait réellement de la situation plutôt que de dire des choses au hasard en espérant taper juste à un moment. Et puis, il ne fallait pas s'y méprendre, Pedersen était assez tête en l'air, la belle Jasmine devait avoir l'habitude de ce genre de réflexion avec lui, il ne fallait franchement pas le prendre mal. Bon. Maintenant il fallait qu'il réponde à la question de l'Oméga, à savoir s'il avait quelqu'un en vue. Rien qu'en pensant à Payson, il se sentait capable de rougir jusqu'à la moelle... Maintenant, il fallait exposer les choses le plus partialement possible. Et bien.... A vrai dire... Oui, il y a une fille que j'aime beaucoup, enfin elle me plaît, mais... il se tut quelques secondes je ne sais pas, comment le dire, c'est bizarre. On s'entend bien ensemble, et tout le blabla... le truc, c'est que je crois que Sullivan lui plaît aussi beaucoup, enfin, la première fois que nous nous sommes vus j'ai eu cette impression.. Il se tut encore une fois Je ne pense pas qu'elle soit comme ça, mais en cas, je n'ai pas spécialement envie de m'attacher à quelqu'un qui me fréquente pour se rapprocher de Sully... D'un autre côté, je suis sûrement trop parano, et je risque de gâcher l'infime chance que j'ai. Bref. C''est compliqué. Qui a dit qu'il n'y avait que les filles de compliquées ?!
La jeune femme avait l'air d'avoir repéré une amie, alors il se dirigea tout naturellement vers les bonbons, qu'il commença à manger tranquillement L'Oméga ne tarda pas à le rejoindre, il lui fit les gros yeux lorsque cette dernière le traita de goinfre, finissant sa bouchée, il répliqua juste après Il fallait bien que m'occupe ! Et puis tu me connais, je ne peux pas attendre! Oui, s'il s'était écouté, il aurait volait le pot de bonbons, se serait enfermé pour tous les manger. Tu veux qu'on aille visiter un peu la maison ?! C'était la seule question qui lui était arrivée à l'esprit... Et comme il fallait bien combler un peu la conversation, il avait préféré poser cette question stupide plutôt que de ne pas ouvrir la bouche. Il espérait que la demoiselle serait d'accord pour un peu tout visiter, et surtout qu'elle n'allait pas prendre peur... Oui, avec Jasmine on peut s'attendre à tout parfois. Maintenant, il n'y avait plus cas espérer qu'ils ne croiseraient pas Payson...

La ponctualité et moi faisions deux mais bon, j'avais commencé à apprendre à ne plus remettre au lendemain ce que je pouvais faire le jour même. Bien entendu, quand il s'agissait de soirée, je ne repoussais jamais mais le reste laissait fortement à désirer. Bon, depuis que je devais m'occuper de mon filleul et de sa petite sœur avec mon meilleur ami, j'avais commencé à prendre notion du temps et au pire, ces deux petites bouilles étaient là pour me rappeler qu'il était l'heure de manger ou bien de les changer : deux horloges sur pattes. Arrivée au rendez vous, je taquinais Eirik sur sa ''taille'' même s'il était plus grand que moi, de pas beaucoup mais soit « T'es le jeune dans le lot cherche pas. Dans la réalité et avec nos personnages ; je te domine petit Ronron » J'avais insisté sur le 'petit' et pas qu'un peu ; c'était fait exprès et pas qu'un peu. J'adorais taquiner Eirik et il le savait bien. Ensemble, on était deux fous qui passaient leur temps à se taquiner mais aussi à jouer des rôles ; il était une classe au dessus de moi en théâtre et j'appréciais vraiment l'aide qu'il m'apportait lorsque je galérais légèrement. Oui, il y a des jours où je n'arrivais tout bonnement pas à me mettre dans la peau de mon personnage. Je n'étais pas bien, j'avais du mal à jouer la folle, la déjantée que je prenais plaisir à jouer en temps normal. J'étais bien trop compliquée pour Eirik et pour quelconque être humain qui existe à vrai dire. Je lui avais parlé de Trent, de ce que je pouvais ressentir pour lui et cette idée me fichait la chair de poule. Pourquoi est-ce que je n'avais tout bonnement pas couché avec lui, laissé en plan au réveil et basta. Non, au lieu de ça, j'avais passé ma soirée à me lamenter sur ma vie et sur le fait que j'avais un taré de mari qui avait failli me tuer il y a trois ans de cela. Entrain dans la maison, la chaleur me faisait du bien mais mon cœur avait mal et pas qu'un peu. « Vu la fin de ma dernière histoire d'amour, franchement j'évite. Le sexe c'est pas mal, vraiment. Mais je crois que j'ai envie de plus, que j'ai besoin de plus mais j'ai peur de souffrir. Je n'ai pas franchement envie de me faire battre à nouveau. » Je déglutinais difficilement. Cette époque de ma vie n'était pas finie, j'y pensais bien trop souvent et je buvais bien trop à cause de cela « J'ai peur de souffrir je crois. Mon mari était un amour au début et puis... » et puis il m'avait laissé pour morte dans notre salon familial. Heureusement que ma mère m'avait retrouvé le lendemain matin sinon je serais au ciel -ou en enfer- à l'heure qu'il était. J'écoutais Eirik m'expliquer son problème et je comprenais totalement. Le pauvre, je ne m'imaginais même pas dans sa situation. Heureusement que je n'avais pas de sœur, ni de frère, sinon je serais bien déprimée à l'idée que quelqu'un puisse s'intéresser à moi pour atteindre ma sœur ou mon frère. Eirik avait bien trop peur de tout et de ce que je savais de lui c'était normal. Il n'allait pas eu une super enfance et maintenant, c'était difficile pour lui, d'avoir confiance en lui « Je ne la connais ni d'Eve ni d'Adam mais si elle t'a approché c'est peut être pas pour ton frère. On va pas se voiler la face, quand il veut quelqu'un il l'a et ne dis rarement non. Jamais testé mais c'est ce que j'ai entendu dire de lui. Ça te paraît si loufoque que ça qu'elle s'intéresse réellement à toi ? » C'était difficile à croire que quelqu'un s'intéressait à nous, il n'y avait pas à dire mais bon il fallait s'y faire ; ni Eirik ni moi n'étions des laidrons donc à partir de là... J'avais quitté quelques minutes mon Ronron pour aller voir une amie non loin de là. La sauvage m'avait embrassé mais ce n'était pas pour me déplaire. Je retournais vers mon ami qui avait le nez dans les bonbons. « Tu aurais pu attendre quand même ! Mal poli va » Je lui tirais la langue en guise d'amusement. Je me fichais pas mal qu'il m'attende ou pas ; ce n'était que des bonbons, pas une course à qui aurait le plus mal au bide demain. Finissant ma bouche je lançais « Va pour le tour de maison alors ! » Visiter n'était pas une mauvaise idée. La maison fichait la trouille -que ce soit de dehors ou de dedans- et j'étais proche d'Eirik pour que personne ne me choppe au passage. J'avais fait la grande et la fière en venant ici mais mes craintes ne s'étaient pas évanouies dans la nature. Je regardais partout au tour de moi et tremblais comme une feuille. Quelqu'un avait une masque étrange ; tout de noir vétu avec un masque de poupée. Je regardais Eirik et dit « Il me fait peur celui là la bas » Je fis un signe de tête en direction de la personne ; je ne pouvais pas la regarder sinon j'hurlerai et pas qu'un peu ! Halloween n'était vraiment pas mon truc mais j'avais un homme fort à mes côtés c'était déjà ça. Enfin, vu la poisse légendaire de mon jeune norvégien, on était pas sortit de l'auberge tous les deux !

Le jeune Sampi fit une mine faussement offusquée à son amie lorsque cette dernière lui dit qu'elle le dominait aussi dans la réalité qu'avec leur personnage. Bon certes, c'était vrai mais quand même, ce n'était pas des choses à dire... Néanmoins, Eirik savait pertinemment que son amie plaisantait et il ne s'offusqua donc pas de ce genre de remarque, bien au contraire... il était plus amusé qu'autre chose. Finalement le jeune homme haussa les épaules avant de reprendre la parole et de lui répliquer Au moins moi je ne suis pas une vieille croûte. tout en délicatesse, merci Pedersen. Dans ce genre de cas, il aurait peut-être mieux valu qu'il se taise plutôt qu'il l'ouvre et dise n'importe quoi... Enfin, avec un peu de chance Jasmine ne lui en tiendrait pas rigueur. Le jeune lui tira ensuite la langue pour se "venger" du petit. Petit Ronron, il pourrait presque manger de la soupe en posant l'assiette sur ta tête. Oui, enfin presque était le bon mot, peut-être qu'en se mettant sur la pointe des pieds, une telle chose serait faisable, mais bon, c'était juste histoire de taquiner à son tour l'Oméga. Le jeune homme lui fit alors un grand sourire. Il aimait cette complicité qu'ils avaient tous les deux, il aimait passer du temps avec elle, à parler de théâtre, de tout, de rien. Il aimait aussi pouvoir se rendre utile en l'aidant pour ses cours de théâtre. En effet, étant que lui était en deuxième année et la jeune femme en première, il pouvait lui prodiguer ci et là quelques conseils. Rapidement la conversation se tourna vers de possibles coups de coeur, Jasmine lui parla de Trent, et lui expliqua qu'elle préférait apparemment des relations sans sentiments -du moins c'est ce qu'il comprit-. Il est vrai que sur ce point là les deux amis étaient plutôt l'opposé l'un de l'autre, mais bon, il comprenait tout à fait pourquoi elle réagissait, c'était certainement normal, il la prit doucement par la teille et lui déposa un baiser sur la joue comme pour la consoler. Ne sachant pas trop quoi répondre sur le sujet, ni trop comment réagir, il n'avait trouvé que cela à faire. Pathétique, très certainement. Finalement, il lui souffla doucement Tout le monde n'est pas comme ça après, Trent est peut-être quelqu'un de bien... m'enfin, j'le connais pas. personnellement, il aurait bien aimé s'il avait été à la place de l'autre garçon qu'on lui accorde une autre chance, mais c'était clair que cela devait être très difficile pour son amie. Je ne suis pas spécialement psychologue mais, c'est normal non ?! Après quelques instants, le jeune homme parla de son cas qui était d'un certain côté largement moins dramatique que celui de Jasmine. Il grimaça à la dernière question qu'elle posa. Elle connaissait pertinemment sa réponse, tout il savait déjà à peu près ce qu'elle allait dire. Sincèrement ?! Oui... On est franchement différents... Il se tut quelques secondes avant de recommencer Tu vois ça serait quelqu'un plus comme toi, je ne me poserais pas de question. ATTENTION, ce ne sont pas des avances... plaisanta t-il... Enfin, à vrai dire ce qu'il venait de dire n'était pas spécialement marrant. Je sais très bien comment est mon frère... et qu'il peut avoir n'importe qui, qu'il est mignon, intelligent et qu'il a encore toutes les autres qualités du monde... mais il mérite sincèrement cette "réputation". le jeune homme fit un léger sourire à la demoiselle avant de reprendre la parole Dans ma région commença t-il en parlant de Narvik il était vu comme l'un des garçons les plus prometteurs... Alors c'est sûr que quand les cadets de la famille passent après ils font forcément glands. Enfin bref, qui vivra verra non ?! Autrement dit discussion close, ils étaient là pour s'amuser pas pour se poser de multiples sur d'éventuels futurs petits amis.
La jeune femme l'avait quitté pendant quelques minutes, et il n'en avait pas fallu plus au garçon pour trouver la direction des bonbons. Oui il était et ce péché le perdrait un jour ou l'autre mais après tout, tout le monde avait bien ses petits faiblesses... Il y avait des bonbons posés sur ce bar, ou cette table, ou tu l'appelles comment tu veux, ils étaient tristes car ils se sentaient seuls et mal aimés... J'ai réglé ce problème. Excuse bidon, bonsoir. Enfin bref, après s'être taquinés chacun de leur côté, ils partirent faire le tour de la maison. Certains déguisements étaient franchement bien fait et soudain... voilà que Jasmine lui dit qu'elle avait peur du type, d'ailleurs elle se colla un peu au Sampi, qui, de nouveau la prit par la taille comme s'ils étaient ensemble et il lui souffla à l'oreille... T'inquiètes pas, avec ma super baguette, je vais jeter de supers sorts et je te défendrai... Mais tu sais que tu es censée en savoir plus que moi sur le sujet... Enfin bon, si jamais le mec étrange étrange m'attaque et que je finisse à l'infirmerie, j'espère que tu viendras me voir... A tous les coups cette fois-ci je vais me casser une jambe ou bien me fêler les côtés... après m'être foulé la cheville, ouvert le bras avec des bouts de verre, je trouve que ça compléterait bien le tableau non ?! Tout en parlant, ils avaient dépassé le mec qui faisait peur à la jeune femme. Souriant, Eirik donna un bonbon à l'Oméga Tu as été une brave fille, tiens pour te récompenser de ta bravoure! Mais non ce n'était pas ironique, bien au contraire....


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Eirik et moi passions plus de temps à nous chamailler, à nous chercher qu'à avoir des discussions réellement sérieuses. Bien entendu, il en savait pas mal sur ma vie mais pas tout. Je ne lui avais pas raconté ce qui c'était passé avec mon mari il y a deux ans et demi de cela : je ne voulais pas étaler ma vie en long en large et en travers sans arrêt. C'était bien trop douloureux pour moi alors je ne me voyais pas m'en vanter. C'était quelque chose que j'aimerai bien oublier même si ce n'était pas franchement facile à faire. Ce moment de ma vie m'avait déterminé, m'avait condamné à être celle que j'étais. Je regardais mon ami et j'avais bien envie de lui sauter dessus sous enlever cette perruque rousse et lui demander qui faisait faisait moins le malin aujourd'hui. J'étais une petite peste quand je le voulais mais ce n'était pas ma volonté première aujourd'hui. Bien qu'Eirik me cherchait -et pas qu'un peu- je ne lui en tenais pas rigueur. J'étais une vieille croute, Cooper m'avait bien dit que j'étais une grand mère alors partant de ce point de vue, je ne pouvais pas le contredire et je n'en avais pas envie : ma vengeance serait terrible et elle se mangerait gelée ou même congelée ! J'aimais bien prendre les gens par surprise, leur faire croire que j'étais inoffensive, que j'avais oublié ce qu'ils avaient fait et les prendre par surprise. « Et alooors ? Tout ce qui est petit est mignon, tout ce qui est grand est con » Si quelqu'un remettait un prix aux phrases les plus pourries, je ne sais pas qui de moi ou Eirik gagnerait ce jeu. Nous étions tous les deux aussi tordus l'un que l'autre et je ne savais pas si pour mon jeune ami sampi c'était une bonne chose. Il était fou sur les bords mais n'avait pas d'excuse, moi j'en avais une : j'étais bipolaire. Bon, ça non plus il n'en savait rien et il n'y avait que Swen qui le savait, ce qui me suffisait amplement. Je n'aimais pas que tout le monde connaisse ma vie, c'était une fatalité. Le sujet dévia vers nos pseudos relations et l'idée de penser à Trent me rendait toute chose. Je l'appréciais énormément, il n'y avait pas à dire mais j'avais tellement peur de me faire arnaquer une nouvelle fois. Eirik savait qu'avec mon mari ça c'était mal passé et que maintenant j'évitais les relations amoureuses comme la peste. Lui était tout l'opposé, il voulait des sentiments, du beau, moi le sexe me suffisait amplement ; je ne demandais pas mieux même si ces derniers temps, je n'étais pas contre une légère relation, ce que pourrais sûrement m'offrir Trent. Enfin, j'avais bien trop peur que sa nature reprenne le dessus et que la mienne aussi par la même occasion. Je le désirai, c'était clair et net, mais personne pouvait me dire qu'une fois mon désir atteint, je n'aurais pas envie de nouveau, de changement. J'étais instable, il n'y avait pas à dire. Je souris à Eirik et lui dis « qui vivra verra n'est-ce pas ? » Et voilà que je faisais preuve de philosophe, moi qui passais plus de temps à réfléchir avec mes ovaires qu'avec ma tête. Le changement avait du bon paraît il. Puis Eirik me parla de la jeune femme sur laquelle il avait craqué. Il avait peur que celle ci l'utilise et franchement, cette idée semblait des plus ridicules mais s'il y pensait c'est que ça lui était déjà arrivé. Je le plaignais vraiment là dessus. Sullivan était un homme plein de charme, il n'y avait pas à dire mais je ne me voyais pas utiliser mon ami pour l'atteindre. Je le regardais et sourit « Tout à fait grand Ronron, qui vivra verra ! Et ça se trouve elle tient énormément à toi mais elle a peur que tu penses qu'elle se sert de toi donc elle se bloque. Tout est à imaginer et moi je dis ; Eirik fonce avant de regretter » La Jasmine fonceuse était de retour et cela me faisait plaisir. Ce n'était pas parce que pour la première fois de ma vie je me posais des questions qu'il devait faire pareil. Bon, ok, Eirik se pose bien trop de questions mais c'était ainsi, petite âme perturbée qu'il était. Nous nous baladions dans la maison et je sursauta en voyant quelqu'un habillé très.. ; étrangement. Bordel, je n'aurais jamais du venir ici. J'étais terrorisée devant ce spectacle : comment pouvait on aimer faire peur aux gens ? J'aurais du rester avec Swen à la maison, déguiser les jumeaux et donner des bonbons aux gens. « Je suis censée être le professeur référentiel des Gryffondor ; mon cul oui, je suis digne de Malefoy la poule mouillée. Y a bien des gargouilles dans le coin, je fais un petit sort et ils viendront nous protéger si jamais tu te fais mal » Oui, il ne fallait pas compter sur moi, j'avais tellement peur que même si j'avais été une vraie sorcière j'aurais pris mes jambes à mon cou. Je pris le bonbon qu'Eirik me tendit et dit « Trop d'honneur Pedersen, c'est vraiment gentil » Je mangeais tranquillement mon bonbon et nous continuions d'avancer. Certains costume étaient magnifiques, d'autres beaucoup moins. Voyant ce delta, ce Cameron a moitié nue j'avais bien envie de lui demander s'il connaissait le principe d'Halloween mais je me tus. Ce ne servait à rien d'aller se prendre le chou pour si peu, il était bête qu'est-ce que j'y pouvais après tout ? Voyant une table pleine de boisson non loin de là, un léger sourire se dessinait sur mon visage j'avais besoin d'alcool, de vodka s'il vous plait. « Un petit verre pour se mettre dans l'ambiance le nordique ? » Je ne me souvenais jamais d'où il venait : Norvège, Suède ; aucune idée je ne savais même pas les différencier. Nous nous avancions de la table pleine d'alcool et je me servis un vodka pure : pas de jus, rien, juste un petit alcool qui pourrait me faire du bien et stopper mes neurotransmetteur pendant quelques minutes ; ce ne serait pas du luxe d'ailleurs.

C'était put-être ça qui était le plus amusant dans sa relation avec Jasmine, le fait qu'ils se chamaillent très souvent. Des fois il avait l'impression que la demoiselle aurait pu être une grande sœur, avec qui il s'entendrait très bien mais avec qui il passerait son temps à se charrier sur de petites détails... C'était plus ou moins la relation qu'il avait avec Sullivan d'ailleurs. Et il faut avouer qu'avoir l'Oméga comme grande sœur était une idée des plus plaisantes, mais bon, malheureusement ce n'était pas possible. Dommage. Tant pis. A l'attaque du Sampi la jeune femme renchérit quelque chose qui le fit éclater de rire. Il aurait voulu prendre un air offusqué mais ce n'était pas la peine. Ouais, j'suis con et un boulet, mais je l'assume totalement et je crois qu'au final je le vis pas si mal. répliqua t-il avant de lui tirer la langue à son tour comme un véritable gamin. Oui, voilà, gamin était certainement le terme approprié quand on les laissait tous les deux. Ils étaient deux grands enfants qui aimaient jouer à se déguiser et à faire des personnages. Les deux jeunes gens se mirent alors à parler de possibles conquêtes, Eirik essaya de donner à la jeune femme son point de vue le plus neutre possible... Oui, elle avait certainement raison, qui vivra verra, mais cette idée ne lui plaisait qu'à moitié. Personne n'a de réel total contrôle sur son destin certes, donc cette expression peut convenir à tout le monde, mais le jeune homme essayait un maximum de garder sa vie sous contrôle. Il fuyait le plus possible tout ce qui pourrait lui attirer des ennuis, ou bien le faire souffrir, mais bon, on ne peut jamais tout prévoir surtout dans les temps actuels. Eirik ne tarda pas ensuite à parler de Payson -qu'il prit d'ailleurs soin de ne pas nommer-, il voulait que Jasmine lui donne l'avis le plus partial possible avec les informations qu'il lui fournissait... Le risque en la nommant, c'était que son amie connaisse la nouvelle Sampi et en ait déjà une idée toute conçue... Bref, comme toujours le garçon avait tendance à se prendre la tête pour pas grand chose. Lorsque l'Oméga reprit la parole, le jeune homme hocha doucement la tête. Effectivement, c'était une chose à laquelle il n'avait pas pensé... Comment elle pourrait penser que je pense un truc pareil ?! Ce n'est pas comme si je le disais à tout le monde... En gros, cela voulait dire qu'il faisait assez confiance en la demoiselle pour lui avoir confié ses craintes, et c'était une grande marque d'amitié. Oui, tu as raison, je devrais foncer sans réfléchir … mais je crois qu'au fond de moi quelque chose m'en empêche... Foncer sans avoir pensé aux conséquences, ce n'est pas franchement mon truc, sauf quand je suis saoul où là je fais un peu n'importe quoi... Je suis compliqué, mais je préfèrerais y aller petit à petit tu vois, ne pas se presser histoire d'être certain, pour elle comme pour moi que l'on ne fait pas de conneries... Oui bon là il devenait un peu rasoir, mais après tout se dépêcher et rentrer dans une relation sans se connaître plus que ça est-ce que c'était forcément le bon choix. Il fallait voir pour Holly et Swen ce que ça avait donné... Enfin tu as raison, je vais me bouger. C'est certainement la meilleure des choses à faire... Il n'en était pas intimement convaincu, mais si Jasmine le disait, il pouvait lui faire confiance. Le problème maintenant était de savoir comment est-ce qu'il allait devoir aborder ce sujet là avec Payson, à tous les coups il allait tellement mal s'y prendre qu'elle aller lui rire au nez. Allez !! Positivons !
Les deux amis se baladaient à présent dans la maison, et la jeune femme sursauta au premier déguisement étrange. Si tu veux, on peut toujours trouver une perruque blonde... mais je suis pas censé t'aimer... et ça m'ennuierait beaucoup. Allez hauts les cœurs professeur! lui dit-il tout en lui faisant un petit clin d'oeil comme pour l'encourager. Oui voilà, tu n'auras qu'un petit sort à faire et on sera protégé... mais j'espère ne pas me faire mal, ça serait con quand même! Histoire de la "consoler", il lui avait ensuite donné un bonbon -ce qui pour lui était un acte de grande générosité, généralement il s'enfilait tous les bonbons sans faire attention aux autres. Je sais, je sais ! Tu fais bien d'être honorée ! Plus ils avançaient, plus ils voyaient de personnes avec des costumes différents. Bien que la plupart soient pas mal, il devait bien avouer que certains étaient... entre l'étrange et le ridicule, c'était assez difficile à définir à vrai dire. Bientôt ils arrivèrent prés des boissons. Chouette ils allaient pouvoir se saouler un peu.. Oui, une miette parce que vu le monde qu'il y avait ne plus trop se contrôler pouvait s'avérer quand même assez dangereux... Tu sais ce qu'il te le nordique ?! Il lui fit de gros yeux. Narvik était une ville plutôt sympa en elle-même et sa Norvège natale lui manquait. T'as quoi contre les Nordiques miss Rwani ?! Il afficha un petit sourire en coin avant de rajouter doucement Tu te rappelles de quel pays je viens ?! Il se tut quelques secondes avant de rajouter Mais oui, le nordique veut bien un petit verre, mais pas trop non plus, il n'a pas spécialement envie de finir complètement saoul... Sait-on jamais ce qui peut arriver avec tout ce monde... Non, c'est vrai, on est jamais assez trop prudent.

Sortir me faisait du bien et pas qu'un peu. Depuis que j'avais emménagé avec Swen, j'avais quelque peu mis mon ancienne vie de côté et même si cela me faisait un bien fou, boire et rentrer à pas d'heure me manquait quelque peu. Je savais très bien que Swen ne m'en voudrait pas de passer ma soirée dehors, il me connaissait et savait que s'il avait besoin de moi, je serai là pour lui. En quelque sorte, c'était aussi ce genre de relation que j'avais avec Eirik, les chamailleries en plus. Avec Swen, j'étais une femme forte qui élevé deux bébés avec lui, avec Eirik j'étais une gamine de quinze ans qui passait plus de temps à l'embêter qu'à réellement l'aider. S'il avait un problème, il pouvait m'en parler mais je préférais me moquer de lui et lui dire que vu qu'il était grand, il était con. Cette andouille acquiesçait en plus de cela, ce qui me faisait rire et pas qu'un peu. Le jeune sampi était toujours comme ça, il faisait sa propre caricature et n'était pas du genre à se vanter. Bien entendu, c'était ennuyant de temps à autre mais là, mon ami me faisait rire et pas qu'un peu. Il était comme ça le petit Eirik -oui j'avais décidé qu'il était petit!- il riait beaucoup, faisait rire les femmes et cela lui donnait un certain charme. Tout ce qu'il me racontait sur la jeune femme sur laquelle il avait craqué me faisait doucement sourire. Je ne l'avais jamais vu comme ça à vrai dire. On ne pouvait pas dire qu'il était amoureux mais une chose était sûre, il tenait énormément à cette jeune femme et l'idée qu'elle puisse lui faire du mal me faisait mal aussi. J'avais du mal à concevoir qu'une personne puisse penser aussi tordu que je venais de le faire mais bon, tout le monde m'étonnait un peu plus chaque jour à vrai dire. « Si elle pense ça, demande lui sagement d'aller consulter un médecin parce que bon, il faut être tordu. Et puis, tu as raison, mieux vaut y aller petit à petit mais ne perd pas six mois non plus parce que six mois c'est long et il peut s'en passer des choses en six mois ! » Six mois, une moitié d'année c'était long et j'avais peur qu'il perde trop de temps à réfléchir, à peser le pour et le contre et qu'au final, elle le laisse en plan, ce que je pourrais comprendre. Je ne pourrais jamais attendre sur Trent six mois. Cela faisait dix jours que je ne l'avais pas vu et je trouvais déjà que c'était long alors six mois, je serai proche de la dépression, à coup sûre. Tout le monde ne réagissait pas pareil et il était mauvais de s'engager sans penser aux conséquences mais c'était ça la vie, foncer et voir après -de temps à autre. « La prochaine fois que tu la vois, tu vois un verre de vodka cul sec, tu verras la vie d'un autre côté assez rapidement » C'était une buveuse professionnelle qui lui donnait ce conseil alors il pouvait bien m'écouter. Nous nous baladions dans la maison hantée et j'avais vraiment peur de tous ces déguisements étranges. C'était la première et dernière fois que je fêtais Halloween, c'était clair et net « Un petit Sectum Rictus serait une bonne chose. Il serait mort de rire et me ferait moins peur. J'aime pas Halloween, j'avais oublié de préciser » Je me devais de lui préciser que je n'aimais pas trop cette fête, que je flippais que mon mari fasse apparition comme ça, au milieu de nul part. On se baladait dans le grenier de cette maison en kit et je vis le bar non loin de là. Merci dieu, un peu d'alcool ne serait pas refusé. « J'ai rien contre les nordiques Pedersen et si je te dis que t'es un nordique c'est parce que je sais plus de quel pays tu viens, vois-tu. La géographie c'est pas trop mon truc Pedersen mais par contre, je sais que cette Vodka vient de Russie et que tu n'es pas russe » Je lui fis un clin d'oeil et bu mon verre assez rapidement. J'avais une descente assez facile, c'est vrai. Regardant mon ami, je me demandais bien de quel pays il pouvait venir, Norvège ou Danemark ou Suède. Lequel, je n'en savais rien et j'espérais fortement qu'il ne m'en tiendrait pas rigueur. On ne pouvait pas être calé en tout et j'avais déjà du mal à placer un pays comme la Russie sur la carte alors comme ça. Je n'avais pas été à l'école petite et j'en gardais de grosse lacune.

Le jeune homme se mit à rire à la réponse de son amie. C'est vrai que si Payson lui faisait un coup comme cela, et bien, elle pourrait aller consulter mais jamais il n'oserait lui dire ça de cette façon. De un, parce que c'était un peu violent quand même verbalement, et même d'une façon détournée il n'était pas certain que ça rende ça mieux. Whow, j'ai pas dit y aller à l'allure d'un escargot quand même... Juste prendre son temps... Six mois, tu as le sens de l'exagération ma belle ! Mais tu as raison, je devrais peut-être un peu me bouger le cul... Le problème c'est que devant elle, je ne sais pas quoi lui dire. Je ne vais quand même pas aller la voir, la regarder dans les yeux et lui dire "Dis Payson tu me plais beaucoup, tu veux sortir avec moi ?". Je vais me prendre un râteau du tonnerre... Non, je ne sais pas comment aborder la chose. Non, il n'avait même pas remarqué qu'il avait dit le nom de la belle Sampi, quant aux paroles qui avait suivies, c'était totalement le genre de chose qu'il était capable de sortir devant miss Chanel. La honte quoi... Comme un gamin à douze treize ans, mais au fond c'était peut-être ce qu'il était, un grand gamin. Tu veux vraiment que je déblatère n'importe quoi toi ! Tu crois vraiment qu'un verre d'alcool va m'aider ?! D'autant plus, que je te rappelle que j'ai 20 ans, je ne suis pas censé boire, même si c'est vrai que j'ai tendance à "oublier" ce petit règlement. Oui bon, ce n'est pas comme s'il ne buvait pas quand il était en Norvège, alors bon, pourquoi changer ses habitudes ici... d'autant plus que la plupart des gens avec qui il restait étaient "majeurs". Il se voyait mal rester à boire un petit jus de fruits pendant que ses amis s'enfilaient des verres d'alcools un par un. TSS. Enfin bref, retournons à nos moutons. Peut-être qu'il devrait sérieusement écouter son amie, mais il préférait être totalement sobre si jamais il devait lui avouer quoi que se soit, donc se faire un verre de vodka cul sec n'était pas forcément la solution la plus adaptée. Pendant qu'ils discutaient, ils avaient avancé dans la maison, et c'était visible que la jeune Oméga ne se sentait pas rassurée par tous ces déguisements. Lorsqu'elle reprit la parole il la regarda sans savoir trop quoi dire. Ah. Elle n'aimait pas Halloween, de suite, il se sentit mal de lui avoir proposé de venir avec lui... Jamais il n'avait imaginé un seul instant que quelqu'un puisse avoir "peur" de cette fête. Cherchant une réponse, il ne tarda pas à rouvrir la bouche Tu veux qu'on parte, et qu'on aille se faire une soirée tranquille au campus, je doute qu'il y ait quelqu'un ce soir à l'appartement... Il ne pouvait pas lui proposer mieux. Il avait beaucoup de mal à comprendre pourquoi elle avait accepté de venir avec lui, il avait beau cherché des solutions rien ne lui venait mis à part pour lui faire plaisir... ce qui était un peu stupide, parce qu'elle le connaissait assez pour savoir qu'il lui proposerait de rentrer dès qu'il aurait compris le problème. Bref, visiblement le problème allait rester entier. Heureusement, ils ne tardèrent pas à arriver au bar et visiblement la donne avait subitement changé pour la belle jeune femme qui s'était un peu précipitée vers l'alcool. Ecoutant ce qu'elle avait à dire, il ne put s'empêcher d'esquisser un énorme sourire lorsqu'elle lui avoua qu'il ne savait plus de quel pays il venait. Le Nordique, il te dit bien des choses ma belle. Tu veux une astuce pour t'en rappeler ?! Dans ce charmant surnom que tu m'as gentiment donné, les trois premières lettres sont celles du pays d'où je viens... Tu vois, comme ça, à présent tu t'en souviendras tout le temps. Le jeune homme lui tira la langue. Non, il ne la prenait pas pour une idiote, bien au contraire, il lui avait donné cette astuce histoire qu'elle se sente moins cruche la prochaine fois. C'était simple à retenir pourtant la Norvège... Enfin, logique, vu qu'il avait habité là-bas jusqu'à l'année dernière. Prenant la même chose à boire que son amie, il ne tarda pas à rajouter Russe ou pas, je vais quand même boire cette vodka. A moins tu ne m'en empêches parce que je suis mineur... Il lui sourit et attendit sa réaction. Si ça avait été quelqu'un d'autre ce genre de phrase ne serait certainement jamais sorti de sa bouche, mais avec Jasmine c'était différent. Il agissait plus ou moins comme avec Sullivan, et ce genre de détail l'amusait beaucoup. Jasmine ferait elle la "sœur" responsable en lui interdisant de boire, ou le laisserait-elle faire ?! Il se pourrait bien que Pedersen ait une petite surprise sur la réponse...