| | | i'm glad you're back, back in black ~ dmitri |  |
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Invité Invité
 | | Sujet: Re: i'm glad you're back, back in black ~ dmitri Mar 2 Oct - 21:15 | |
| Roxane éè Dmitri :60498: Être avec l’amie qui vous a manqué pendant plus de deux moi, c’est tout simplement, la chose qui m’a le plus manqué. Oui c’est vrai que cette fille me manque souvent, j’ai toujours quelque chose à lui dire, à lui faire part, à lui confier…c’est ça une vrai amitié. On peut être nous sans avoir peur de faire d’être jugé ou autre. Roxane, ou tout simplement la dernière personne qui me jugera. Oui elle connait mon passé, comme moi je connais le sien, et pourtant ça n’a fait que nous renforcer. Est-ce un bien ou un mal ?! Telle est la question, et pourtant je reste convaincue que ça ne m’apporte que du bien. Elle m’apporte que du bien, même si…oui ça me fait peur. Peur de m’attacher à elle comme je ne devrais pas, peur qu’un jour je lui fasse du mal ou autre. Oui même en tant qu’ami je suis quelqu’un qui ne fait pas intentionnellement du mal, mais ça arrive…Mais je ne pouvais pas passer à côté, c’était mon amie pour le meilleure et le pire…oui enfin gardons le meilleur pour nous, on a déjà assez bavé pour le moment. Vous ne pensez pas. Bref, un sourire envers mon amie avant de reprendre. « Tout ce que nous faisons ensemble ? Oui enfin...on ne fait pas grand-chose. » Dis-je avec un grand sourire. Oui ma phrase avait pas mal de sous-entendus mais il fallait bien que l’on détende encore plus cette atmosphère non ? J’aime faire le clown, faire rire mes amis, alors pourquoi me retenir alors que là elle m’avait tendue une perche, et pas n’importe laquelle. Je ne m’appelle pas Wakefield pour rien. Oui même si je ne le montre pas tous les jours, je suis quelqu’un de drôle qui croque la vie à pleine dents…seulement quand je ne vois pas de pépins. Jeux de mots ou pas d’ailleurs. Un large sourire sur mon visage, je la regardais. Oui c’est vrai, il faut l’avouer, sourire me fait du bien et j’ai l’impression que je n’ai plus toute cette souffrance, cette douleur, cette peine quand je suis là devant elle à parler, à faire des conneries, à déconner, à tout simplement vivre au jour le jour. « Je vais déjà commencer, si tu veux. » à peine venais de finir ma phrase que je pris mon iphone pour commencer à écrire à Perdita. Lui faire une farce de ce genre ce n’était pas très sympa je dois l’avouer mais, on allait tellement rigoler que je ne voulais pas perdre de temps, Roxane non plus d’ailleurs. J’ai 22ans, oui, mais j’ai encore une âme d’enfant…en faite en Australie je devais être tellement parfait que j’avais certainement dû oublier quelques étapes. La perfection n’existe pas mais en Australie je me devais de la fixer, de l’approcher au plus possible...depuis que j’avais fuis mes parents, je m’en fichais. Tout ce qui comptait c’était d’être moi, coûte que coûte. De toute façon, plus on vise quelque chose plus on foire. Un exemple ?! Je faisais tout mon possible pour oublier cet accident, essayé de me convaincre que je n’étais pas fautif, et à force de toujours penser à ça, c’était de pire en pire. Puis je me mis à lire ce que j’écrivais à Perdita, tout en souriant. « Eh belette…mauvaise nouvelle, je crois. Je suis rentré plus tôt que prévu à la maison…Je suis arrivé en face de Roxane et j’ai eu la maladresse de l’embrasser, et depuis…je fuis, comme à mon habitude. Je crois bien que je suis complètement perdu..» je me mis à rire doucement avant d’envoyer à ma meilleure amie. Je regardais par la suite Roxane, avant de ranger mon portable. « Je crois qu’elle va faire une crise cardiaque, la pauvre. » c’est vrai que je ne lui avais jamais fait de messages de ce genre, donc soit ça passe soit ça casse, et qu’elle ne me croit pas, mais je n’avais pas qu’un tour dans mon sac. Oh que non. C’est vrai que je n’aimerai pas qu’elle joue de moi, comme je le fais en ce moment, mais j’avais besoin de rire encore. Alors il ne faut pas m’en vouloir. Affaire à suivre en tout les cas.
Comment allait-elle réagir ? Je n’en savais trop rien…mais maintenant le sujet était bien changé, et nous étions repartit sur un sujet un peu plus délicat, le passé. Nos vacances en réalité. Nous avons pleins de points communs avec Roxane et cet été ce fut encore une preuve. Elle avait passé des ‘vacances’ chez elle, et avait dû faire face au passé, chose très difficile. Pour tout le monde et pas seulement pour nous deux. C’est vrai que nous avons un passé assez douloureux mais je me refusais de dire que nous avions toute la tristesse, la malédiction du monde sur nos épaules. Non je n’étais pas comme ça et elle non plus. Enfin à ce que je sache. Je mis ma main sur la sienne pour lui prouver que j’étais là pour elle, tout simplement. Ami ou non, je resterai avec elle. En faite, c’est vrai que l’on ne sait pas de quoi est fait demain mais je connais tellement de chose sur elle, et vice-versa, que je me sens obligé de tout faire pour la rendre un peu plus heureuse. N’est-ce pas le rôle d’un ami ça ?! « Je sais, et je sais que c’est dur, mais peut être que si on est deux on arrivera à dépasser ce stade. Tu ne pense pas ? » C’est vrai que nous avions vécu un peu la même chose alors si elle avait besoin d’une épaule, peut être que je pourrai l’aider…et réciproquement même si je n’allais pas lui demander à cœur ouvert. J’étais comme ça, trop de fierté chez un homme, que pensez-vous. Puis je caressais doucement sa main, un geste affectif mais amical, avant de l’écouter, tout naturellement. Je comprenais son mal être, sa tristesse et j’en passe…c’était complètement compréhensible, pour moi en tout les cas. « Que tu parle à une caméra, que tu écrive sur un bout de papier qui finit au feux, que tu te livre sur internet, que tu tape dans les murs, que tu fume ou autre…tu as besoin de ça pour avancer alors tu n’a pas à avoir honte de ça. Soit fière de qui tu es, de celle que tu es. De la femme que tu es devenue, et je confirme tu es bien Roxane. Cette jeune femme qui me fait littéralement perdre la tête par sa joie de vivre, par son enthousiasme mais aussi à cause de son passé, de son histoire…» Je crois que mes mots ont tout simplement dépassé la réalité…ou alors peut être que j’en avais trop dit. Oui c’est certainement ça : perdre la tête ? Je ne regrettais pas mes mots mais c’était juste un peu trop poussé. Je ne voulais pas revenir la dessus, car peut être qu’elle n’avait pas entendu ou autre…car si elle me posait des questions dessus, je ne saurai quoi répondre étant donné que c’était sortit tout seul. *apprends à tourner ta langue 7fois avant de parler* Bref, j’allais arrêter de dire n’importe quoi, et je préférais me mûrer dans le silence, comme toujours en faite.
Parler de moi, parler de mes sentiments envers une personne…je ne savais plus le faire. Oui avant je le faisais tous les jours en Australie mais en quittant ma vie, ma famille, j’avais aussi oublié le Dmitri que j’étais…pour enfin me reconstruire comme bon me semble. Être moi, le nouveau Dmitri. Changement de sujet et heureusement pour moi, sinon j’étais près à aller me jeter dans un champ de poils à gratter…mais j’avoue que ce sujet me mettais aussi mal à l’aise puisque l’on parlait d’hommes...et vu le l’apus que je venais de faire, il fallait que j’arrive à me contenir ou alors foncer la tête baissée, je n’en sais fichtre rien. Jaloux ? Disons plutôt que je ne voulais pas qu’elle se fasse avoir comme une débutante par un homme juste attiré par sa plastique. Oui bon il faut vraiment que j’arrête de penser à des choses comme ça, je vais commencer à avoir un air assez gnangnou à force. Un air idiot. « En même temps je peux comprendre…la marchandise ne révèle pas forcément leurs QI. » Houu la jalousie mon cher Dmitri va te jouer un tour. « Enfin, je parle en connaissance de cause avec les femmes en Australie. » *mentir c’est moche Dmitri* un mensonge, je détestais faire ça mais je ne voulais qu’une chose, me défiler et surtout arrêter de penser à ça, et de faire des phrases inappropriées. Ça commence vraiment à sentir mauvais là, et j’étais mal car plus ça allait avancer et plus j’allais bafouiller. Oui elle n’avait encore jamais vu le Dmitri mal à l’aise et autre petites choses. Ma fois, que le spectacle commence j’ai envie de dire. « Jaloux ? disons juste que j’aurai joué le rôle du parfait ami qui l’aurait mis au courant de ce qui aurait pu lui arriver si il te brisait le coe…» puis je me mis à rire nerveusement. « Oui, on va dire ça comme ça. » Bam, j’en étais à combien de phrases dans ce genre. La troisième en peu de temps. Bordel, il fallait vraiment que j’arrête et que je me ressaisisse. Il fallait que j’arrive à changer le court de cette journée. D’ailleurs je lui fis un baiser sur son front, un acte amical. Oui oui, c’est vrai. Mais j’avais bien remarqué qu’elle était bizarre, qu’elle avait changé d’expressions du visage mais bon…peut être que je me trompais, qui sait. Je souriais avant qu’elle ne se mette un peu plus contre moi, et étrangement, je me sentais bien. « Et à quelle version de toi j’aurai le droit plu tard ? » dis-je malicieusement « tu sais, j’aime beaucoup cette Roxane là. Enfin je dis ça comme ça, ein. » puis je me mis à sourire avant de mettre une nouvelle fois ma main sur la sienne. « Je ne sais pas comment tu va prendre la suite, mais je te change un peu étrange depuis quelques minutes et je voulais juste savoir si…Enfin, non je dois me faire des idées. » Oui, j’essaye depuis quelques minutes de me rattraper, d’être moi mais c’est assez difficile. Allait-elle me répondre sincèrement et surtout étais-je en pleine hallucination ou non d’ailleurs. |
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| | Sujet: Re: i'm glad you're back, back in black ~ dmitri Jeu 11 Oct - 15:57 | |
| ❝ You are the strength that keeps me walking. You are the hope that keeps me trusting.❞  •• Je me demandais encore comment j’avais fait pour ne pas me l’embarquer dans ma valise direction Londres. Les deux mois de vacances m’étaient certes très bénéfiques, mais me retrouver loin de mon quotidien c’était assez déroutant. Je m’étais habituée à la vie californienne, à son soleil et surtout aux étudiants de Berkeley. Retrouver le climat maussade de Londres, je n’en étais pas vraiment ravie mais je me devais d’accomplir ce « devoir ». Aller au moins la voir. Mes parents n’étaient pas vraiment là, trop préoccupés par leur travail. Je m’étais donc retrouvée bien seule pendant ces vacances, autant dire que je parlais bien toute seule pendant ces moments de solitude. Bah oui, parce que je croyais parler à ma sœur. A Cannes, ce fut légèrement différent. Certes, le temps n’était pas meilleur mais j’avais profité des quelques rares journées de soleil pour faire du shopping – oui c’était totalement inédit pour moi ça, toucher à ma carte bancaire – mais aussi pour faire bronzette. Et pourtant, tous les soirs je n’attendais qu’une seule chose : que Dmitri se connecte pour lui parler de tout et de rien. Même si certaines de nos conversations n’étaient pas plus passionnantes qu’un bulletin météo, j’aimais lui parler. Je sentais qu’avec lui je pouvais me confier autant que je le voulais, ses oreilles m’écoutaient. Je donnais et il me donnait en retour. C’était une relation où l’on s’entraidait mutuellement à surmonter ce passé qui nous était si difficile. Si jamais quelque chose venait à nous séparer, je ne savais pas comment j’allais réagir. Ni même sa réaction à lui d’ailleurs. Peut-être qu’il allait passer à autre chose, je n’étais peut-être qu’un passe-temps parmi tant d’autre. Je n’ai pas confiance en moi, bonjour. Je devais arrêter de me coltiner ça dans la tête, c’était pire que du bourrage de crâne. Je sortais de mes pensées, écoutant la blague censée me faire rire. « Si tu veux je peux m’en aller aussi hein ! » disais-je, en tentant une mine presque boudeuse. Non mais c’est vrai quoi, on ne faisait pas grand-chose ensemble ? Bah alors qu’est-ce qu’il faisait là, à parler avec moi ? Oh, non non non. Pas de saute d’humeur. Pas de comportement bizarre. Ce n’était pas le moment. Vraiment pas. Je baissais la tête, fermant les yeux quelques secondes. J’avais vraiment du mal à lutter contre ça, et je m’en rendais compte de jour en jour. Je devais probablement consulter. Je n’avais pas envie que cette « chose » n’empiète sur ma vie sociale. Surtout pas sur ma relation avec Dmitri en fait, je voulais vraiment la préserver. Bon, ce n’était qu’une petite blague de rien du tout. Il était d’humeur à faire le clown, au moins lui était content. Moi, ça m’avait complètement refroidi ou plutôt fait perdre la tête. Je l’observais en train d’attraper son smartphone pour commencer notre plan diabolique afin de faire perdre la tête à Perdita. Il n’y allait pas par quatre chemins. « Eh belette…mauvaise nouvelle, je crois. Je suis rentré plus tôt que prévu à la maison…Je suis arrivé en face de Roxane et j’ai eu la maladresse de l’embrasser, et depuis…je fuis, comme à mon habitude. Je crois bien que je suis complètement perdu..» Je hochais la tête, pour confirmer que ce message était à la hauteur de notre plan. Je me surprenais presque à m’imaginer cette scène si jamais elle s’était déroulée. Dmitri aurait vraiment fui ? Non, plutôt moi. Je savais que j’en étais capable. J’étais tellement trouillarde, je n’avais tellement pas confiance en moi. Pitoyable. Ce moment agréable finissait par passer en boucle dans ma tête… Je restais suspendue à ses lèvres pendant quelques secondes avant de changer de sujet pour éviter de me sentir mal à l’aise. Je l’étais déjà assez comme ça pour en rajouter un peu plus. Nos vacances restaient notre sujet principal. J’avais dû faire face à la réalité, seule tandis que Dmitri lui était accompagné de Perdita. Mais c’était tout aussi dur pour lui que pour moi. Retourner dans ces endroits qui nous faisaient tant souffrir, c’était comme une sorte de thérapie pour s’en sortir. Du moins, c’était ma théorie à moi. Si je revenais souvent voir Laurane au cimetière, la réalité pouvait ainsi me rattraper et me faire ouvrir les yeux. Si ce jour arrivait, je ne savais pas si j’allais pouvoir m’en relever. Mais c’était une étape de plus à traverser. Je me disais que la suite ne promettait que d’être meilleure que ces dernières années. En tout cas, Dmitri semblait avoir compris le message. A deux, nous étions plus forts et plus robustes. « Je suis bien d’accord. A deux, peut-être que ça sera plus simple à surmonter. » disais-je, évasive. Je ne savais pas ce qui m’attendait, c’était probablement ce qui rendait le moment beaucoup plus excitant et inattendu. Bon ce n’était pas vraiment positif comme moment, mais il fallait y passer. Peut-être que si l’on était tous les deux… A voir. Je restais ainsi accrochée à ses lèvres, en l’écoutant presque me vénérer. Il me faisait bien plus que des aveux. Je l’observais, intriguée. En réalité, je n’étais pas intriguée mais j’étais plutôt émue. Mes yeux brillaient probablement par les larmes qui s’apprêtaient à couler. Je devais m’empêcher de faiblir, je ne voulais pas me mettre à pleurer maintenant. Cela faisait deux fois en l’espace de quelques minutes que j’étais au bord de la crise. C’était dangereux, et pourtant je ne savais pas comment m’en sortir de là. Je sentais qu’il fallait aller plus loin, creuser un peu plus dans les sentiments. J’étais incapable de partir ou même de bouger. Dmitri se murait dans le silence, je fis de même. Je restais simplement mains dans les siennes. Il y a un moment où les mots n’étaient plus suffisants pour exprimer ce que l’on ressentait. J’enlevais une main, pour essuyer le début de larmes qui se formaient sur le coin de mon œil. Je n’aimais pas montrer ça, j’étais décidément sensible. A fleur de peau même. Je me raclais la gorge, qui en passant, était nouée et même en double nœud. De plus, le sujet de conversation était propice à la gêne. Dmitri semblait presque jaloux, de ne pas avoir été là lorsque je fus accostée par les français à Cannes. En même temps, il était à l’autre bout du globe… « Oui, bien sûr. Enfin il y a quelques rares exceptions qui échappent à la règle. » disais-je, en parlant des canons avec un cerveau. Certes, ils étaient rares. Je n’avais en fait pas vraiment prit le temps de les connaître. Je m’étais plutôt éloignée de ça, parce que je voulais rentrer chez moi. Retrouver les miens. Aux Etats-Unis. Depuis mon arrivée à Berkeley, je savais que c’était là-bas que je voulais vivre. Je ne me sentais bien que là-bas, même si j’étais loin de Laurane et loin de mes parents. J’entrevoyais l’espoir de pouvoir reconstruire une nouvelle vie loin de mon passé. Je devais simplement me laisser une chance de repartir à zéro. Je sentais Dmitri vraiment mal à l’aise. Est-ce que je devais couper court au sujet ou au contraire, le laisser s’exprimer ? « « Jaloux ? disons juste que j’aurai joué le rôle du parfait ami qui l’aurait mis au courant de ce qui aurait pu lui arriver si il te brisait le coe…» Je ne me rendais pas compte à quel point, ça allait loin. Certes, il tenait le rôle du parfait ami justement à la perfection. Moi, je le prenais pour autre chose. Je constatais simplement que Dmitri était prêt à faire beaucoup de choses si jamais un garçon venait à me faire du mal. Qu’il était probablement jaloux. Tout ce que je m’étais imaginé, était en train de se réaliser sous mes yeux en fait. Nos retrouvailles partaient à la dérive. A vrai dire, ce n’était plus vraiment des retrouvailles mais des aveux sur des sentiments qui restaient cachés. Bien évidemment, je m’étais imaginé de nombreuses choses sur notre relation. Et aussi, j’avais imaginé autre chose qu’une relation amicale… J’avais simplement peur de perdre son amitié. De tout perdre et de voir une autre personne. Je le laissais m’embrasser une nouvelle fois sur le front. Je ne comptais plus le nombre de fois où il l’avait fait. Ce geste était devenu presque automatique, mais pas anodin. Il comptait vraiment pour moi. Je me sentais mieux après ça. Mais c’est vrai Dmitri me trouvait bizarre, et il n’avait pas tort. Quelque chose était en train de changer. Mon comportement déjà était chamboulé par toute cette conversation, mais il n’y avait pas que ça. Je ne savais pas qui écouter : mon cœur, ma raison, mon cerveau. Autre chose peut-être ? Mon cœur me demandait de tout lui lâcher, pour me sentir mieux. Ma raison restait sur la défensive, avec une peur de le perdre à jamais. Mon cerveau lui… N’en parlons pas. Finalement, j’écoutais mes pulsions. Ces pulsions que je pensais enfouie à l’intérieur de moi, semblaient remonter à la surface mais d’un coup. Je n’étais plus vraiment maître de moi-même, pendant l’espace de ces quelques secondes qui bouleversaient tout notre futur. En quelques secondes, je me retrouvais bouche contre la sienne. Bizarre quand on y pensait, parce que Dmitri avait prévu ça dans notre plan diabolique. Et ce moment était véritablement en train de se produire. Je restais quelques secondes, à l’embrasser. Pourquoi j’avais fait ça ? Qui est-ce que j’avais écouté ? Aucune idée. Je me reculais, respiration coupée et tête baissée. « Pardon, pardon, pardon ! Excuse-moi ! Je n’aurai pas dû faire ça, pardon ! » Je m’éloignais de lui, reculant petit à petit. J’étais en pleine crise peut-être ? Finalement, c’était moi qui tentais de fuir. J’avais envie de m’enterrer à six pieds sous terre. Quitter cet endroit. Oublier ce que je venais de faire. Pourtant, ce n’était rien. Ce n’était simplement qu’un baiser. Justement, un baiser qui allait probablement tout foutre en l’air tout ça à cause de pulsions que je ne pouvais contrôler. Et probablement à cause de mon cœur. •• |
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| | Sujet: Re: i'm glad you're back, back in black ~ dmitri Dim 14 Oct - 16:56 | |
| Roxane éè Dmitri :60498: Être sois même ce n’est pas toujours facile. Être qui l’on veut être, ce n’est pas une simple affaire et pourtant quand on a trouvé la bonne personne, la bonne amie…on peut, être qui l’on est réellement. Au fond c’est exactement ça avec Roxanne. On s’est bien trouvé, il faut se l’avouer. Depuis quelques temps je ne fais que ça, pensé à elle, à notre amitié…notre amitié. Est-ce vraiment une amitié comme les autres ? Non je n’en suis pas si sûr à vrai dire. Elle me surprenait toujours, elle avait toujours le mot pour me faire rire, pour me faire sourire et surtout pour m’apaiser quand ça n’allait pas. En faite, Roxanne était un peu mon double à certains moments. On avait vécu une histoire tous les deux, dans notre passé, et je pense que c’est aussi pour ça que nous étions très proche. Extrêmement proche, oui. En faite, nous avions appris à nous connaître sans même savoir ce qui s’était passé dans son passé, et c’est surement ça la richesse de notre amitié. Pure et sincère. Roxanne est une fille courageuse, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, et qui un jour sortira la tête de l’eau parce qu’elle le mérite et qu’elle est assez forte pour le faire. Est-ce le Dmitri perdu dans ces sentiments ou ami qui parle en ce moment ? Certainement les deux. Quand on apprécie une personne on ne voit que le bien, non ?! La voir aussi radieuse, rayonnante et surtout s’être habillée comme ceci rien que pour moi, ne pouvait que me toucher au plus profond de moi-même, comme tout homme qui se respect. Est-ce que quelque chose était entrain de se passer ? Je n’en savais trop rien. Bref. J’avais ce besoin de rire un peu, et d’arrêter de penser à tout mon malaise que j’avais de plus en plus, le cœur qui battait aussi rapidement que lorsque je viens de courir pendant plus d’une heure…Je souriais avant d’appuyer sur le bouton : Envoie, pour Perdita. Le jeu était en route, mais peut être que la réalité allait prendre le dessus du jeu…ou vice-versa. Au fond. Puis je caressais doucement sa main, quand on revint sur le sujet qui nous faisait du mal. Notre passé. « Écoute…je ne suis peut être pas le mieux placé mais si un jour tu as besoin de quelqu’un pour retourner chez moi, ou même pour aller la voir…je pourrais t’accompagner, au mieux que je peux. » c’est vrai, je pouvais le faire. Je pouvais très bien aller avec elle, et l’accompagner…enfin ce n’est pas une décision à prendre à la légère et encore moins que je la prenne tout seul. La principale intéressée ce n’était qu’elle. « Je veux juste que tu le sache. Tu n’es pas obligé de répondre quoique se soit. » Puis je fis un léger sourire affectif. Comme dans toute amitié il faut savoir être là dans les bons comme dans les moins bons moments, non ? Et je voulais être là avec elle, vivre tout ça, être une épaule sur qui elle pourrait se reposer, pleurer, crier, taper…bref se défouler. Je n’allais pas faire un monologue sur ce sujet car je ne veux pas la mettre mal à l’aise ou quoique se soit. Je ne suis pas là pour ça. Mais on ne contrôle pas toujours tout pas vrai ? Comme ces larmes qui commencent à couler sur ses joues, je la regarde et fronce doucement les sourcils, je déteste ça. La voir souffrir. Et voir ces larmes ne faisait que ça, me souvenir qu’elle était fragile tout de même sur ce sujet et que je venais de faire un faux pas, en quelques sortes.
Mais voilà…maintenant entrain de serrer doucement sa main, et de la regarder comme si de rien n’était. Et puis je me mis à bafouiller de plus en plus quand je lui parlais et ça en devenait très…étrange et con. Bref. Je la regardais avant de froncer très légèrement les sourcils, laissant apparaître une ride certainement. « Hum, légèrement…ce genre de personnes n’ont pas plus d’un QI d’huitre…mais bon. Il en faut pour tous les goûts. » c’est vrai que je n’aurai pas aimé qu’elle revienne avec un homme qui pète plus haut que son c*l et qu’il soit aussi intelligent qu’une huitre, mais peut être qu’au fond c’est ce qu’elle aimait : l’apparence. En faite, on n’avait jamais discutés de ça, jamais. Je ne pouvais donc pas savoir ce qu’elle recherchait à vrai dire. Mais pourtant quelque chose me faisait du mal…comme de la jalousie qui me rongeait de plus en plus, comme si j’aurai aimé être là avec elle durant son escapade en France et surtout de toujours être à ces côtés sans la lâcher. Est-ce que ça fait encore de moi, un protecteur ou un psychopathe ?! Je n’en savais plus rien. En faite j’avais juste peur de tout faire foirer si elle trouvait ça complètement débile par rapport à ma façon de penser, ou même d’agir…mais je ne pouvais pas tout contrôler à chaque moment de ma vie…et d’ailleurs, j’allais bientôt découvrir une nouvelle façade de Roxanne et j’allais être très surpris.
Je regardais mon amie avec un très léger sourire, car oui j’étais perdu complètement perdu…je ne savais pas ce que je ressentais et en quelques vagues secondes elle déposa un baiser sur mes lèvres...Que devais-je faire ? Devais-je la repousser ? Prolonger ? Je n’en savais rien. J’étais complètement perdu, et encore plus que les dernières minutes que j’avais passé à me demander ce que j’éprouvais pour elle. C’est juste incompréhensible en réalité, inexplicable. Pourtant je pouvais quand même ressentir des papillons dans le ventre, le cœur qui s’emballait…et ça je ne pouvais pas le nier. Vraiment pas. Puis quelques instants après elle se reculait de plus en plus de moi tout en se pardonnant. Je la regardais, ne sachant pas quoi faire, pas comment réagir pourtant je ne pouvais pas la laisser comme ça, se laisser se faire ronger par le regret. Ce n’était pas bon, complètement mauvais même. « Roxanne…non, ne fais pas ça. Ne regrette pas ce que tu as fais…pas avec moi. » Puis je la vis commencer à partir et je secouais la tête tout en restant là, toujours au même endroit. Je fermais doucement les yeux avant de sourire…je voulais juste qu’elle oublie ceci, qu’elle arrête de s’en faire, et c’est pour ça que j’allais vers elle avant de la porter et d’aller vers le lac. Bien évidemment le lac n’était pas très loin de ce banc où on pouvait voir nos affaires personnelles, et puis ce n’est pas comme ci il y avait du monde aujourd’hui. Bref arrivé à quelques pas du lac je la regardais en souriant…en faite je ne voulais qu’une chose, qu’elle arrête de penser à ça, et pourtant je me sentais proche d’elle comme jamais. Oui je la portais, certes, mais depuis qu’elle avait déposé ce baiser je ne pouvais pas faire comme si de rien n’était. Bref sans parle, je me mis à marcher dans l’eau et comment dire, elle n’était pas si chaude que ça. Ma fois. Je la mis dans l’eau avant de rire doucement, je la regardais avant d’aller vers elle, car oui j’étais allé dans l’eau avec elle…pas le choix. « oops. » oui enfin ce n’était pas très sincère mais bon, autant rire un peu non…Mais pas pour longtemps puisque par la suite j’allais vers elle, et je mis ma main sur sa joue, tout en la regardant dans les yeux timidement, relativement timidement, puis je remis sa mèche derrière son oreille. « Pourquoi ce baiser ? » bien sûr ce n’était pas un reproche, je voulais juste savoir ce qu’il se passait dans sa tête, et surtout en savoir un peu plus. Uniquement ça. J’avais laissé tomber ma main sur son épaule avant de laisser mes yeux descendre sur ces lèvres, et sur ses habits imbibé d’eau qui collaient à la peau de ma très chère amie, mais je remontais assez rapidement mes yeux vers les siens, sans rien laisser apparaître. |
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| | Sujet: Re: i'm glad you're back, back in black ~ dmitri Sam 27 Oct - 19:40 | |
| ❝ You are the strength that keeps me walking. You are the hope that keeps me trusting.❞ |
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| | Sujet: Re: i'm glad you're back, back in black ~ dmitri Mar 30 Oct - 15:24 | |
| Roxane éè Dmitri :60498: Je venais de passer un super moment avec mon amie, et je profitais tout simplement de tout ça. Oui j’aurai pu rester là, planter comme un I la regarder partir je ne sais où, à me fuir après ce baiser. Mais non je ne voulais pas. Oui je ne m’attendais pas à ce qu’elle m’embrasse, d’ailleurs je ne comprenais pas encore totalement mais je ne lui en voulais pas. Cette fille c’est bien plus qu’une simple amie à mes yeux et je ne pouvais pas la rejeter, c’était juste impensable. Je ne me laissais pas abattre et je décidais de me venger un peu, ou plus exactement d’aller la mettre dans l’eau pour retirer ce malaise qu’il y avait entre nous depuis quelques temps, depuis ce baiser. D’ailleurs ce baiser….je ne peux pas dire que je ne l’avais pas aimé, loin de là même puisque j’avais tout simplement contribué à ce dernier. Ce dernier m’avait complètement chamboulé et j’étais un peu à l’ouest total depuis. Je sais ce que je ressens pour elle enfin, je savais complètement ce que je ressentais pour elle avant ce baiser, avant de goûter à ces lèvres, à ce doux parfum…je secouais la tête pour me sortir de mes pensées. Roxane dans mes bras, je m’amusais déjà de la situation que nous allions avoir. Je la posais donc dans l’eau avant de la voir assez mal à l’aise…personnellement j’avais oublié ce baiser le temps d’un instant puisque mon côté : masculin fit surfasse une nouvelle fois. On ne change pas un homme, et le fait que nous soyons attirer par les formes…surtout en voyant Roxane dans cette eau, je me mordais doucement l’intérieur de mes lèvres sans rien dire pour le moment, cependant je ne voulais pas la mettre encore plus mal à l’aise comme ça, alors j’arrêtais avant de lui poser une question et pas n’importe laquelle puisqu’elle concernait notre baiser, celui qu’elle m’avait tendrement déposé. Une main sur sa joue, je plantais mes yeux dans les siens afin qu’elle me réponde, je fus assez surpris qu’elle me réponde assez furtivement avec un simplement : parce que. Il aura fallut d’autre longues secondes pour qu’elle me réponde un peu plus personnellement mais je fus surpris. Des mois qu’elle en avait envie ? Et dire que je n’avais jamais rien vu. Etais-je qu’un aveugle ? Ou étais-je moi aussi dans cette optique ? Je n’en savais rien, je n’en savais plus rien pour dire vrai. J’avais toujours ma main sur sa joue mais je la retirais doucement avant de la regarder sans pour autant avoir de contact physique pour le moment. « Je comprends ? » un petit hochement de tête. En faite je détestais me retrouver à cette place là parce que je ne savais pas quoi faire, même si elle me le disait directement j’avais compris que ces sentiments amicaux s’étaient envolés pour laisser place à des sentiments bien plus profonds. C’est ce genre de sentiments dont je fuis comme la peste, donc j’ai le plus peur. Oui j’ai connu l’amour dans ma vie, deux fois. J’avais été amoureux avec Catherine en Australie et nous étions fiancés, comment pouvais-je passer à côté de ça, comment pouvais-je oublier tout le mal que je lui avais fait par la suite ? Pour cette fille j’avais même renié l’amour que je commençais à porter pour une amie, j’avais même coupé les ponts avec elle…bon maintenant c’est différent puisque je n’éprouvais plus aucuns sentiments de ce genre, mais me souvenir de ce que j’avais fais à Catherine me faisait mal et peur. Comment pouvait-elle tomber amoureuse de moi, elle mérite bien mieux qu’un pauvre petit Iota perdu. « Je comprends ce que tu veux dire, j’ai moi-même peur de ce qu’il pourrait arriver dans le futur ou non. » Un futur plus ou moins proche en réalité. Je savais et j’avais bien compris que la balle était dans mon camp et que c’était moi qui allais donner la donne maintenant. En faite ça serait mentir si je lui disais que je ressentais toujours de la pure amitié, oui après tout aujourd’hui c’était très étrange. Nous nous étions retrouvés, après des semaines à nous manquer, des semaines à nous écrire…la voir dans cette tenue m’avait tout simplement rendu heureux et j’en avais même perdu quelques mots, était-ce normal venant d’un ami ?! Non certainement pas.
Je la regardais toujours avant de descendre doucement mon regard sur sa chair et voir qu’elle commençait à avoir des frissons et je grimaçais doucement avant de tendre ma main vers la sienne. « On devrait sortir avant que tu n’attrape froid. » Je lui fis un léger sourire avant de sortir de l’eau accompagnée de mon amie. J’étais passé avant elle, surtout pour ne pas la gêner encore plus face à ces vêtements qui collaient à sa peau. Un sourire en coin j’allais vers le banc où il y avait ma veste et je revins quelques secondes après avant de lui mettre sur ses épaules. « Met la veste tu te sentiras un peu mieux. » Oui j’avais toujours été comme ça, aux petits soins avec les personnes que j’aimais et elle en fait partit cette femme, ce bout de femme. Non je n’avais pas oublié de répondre à sa question indirect mais j’avais besoin d’un peu plus de temps que ça. Je la regardais avant de la prendre doucement dans mes bras et je passais ma main sur son dos avant d’essayer de la réchauffer un peu. Toujours dans ces bras j’avais fermé les yeux avant de reprendre doucement. « Je ne sais pas si je suis la meilleure personne qui te faille, cette personne qui te rendra heureuse comme tu le mérite…» ce début de phrase commençait très mal et ce n’est pas ce que je voulais et pourtant je l’avais dit. Oui je suis maladroit quand je dois mettre mes sentiments à nu, surtout comme ça, face à une fille comme Roxane, je ne pouvais pas faire de faux pas et pourtant je n’étais bon que pour ça. Je me détachais un peu de ses bras pour mettre une main sur sa joue et la caresser du bout des doigts. « Je…ça serait mentir si je te disais que je ne ressens rien envers toi, de te dire que tu n’es qu’une amie. C’est certainement plus fort que ça, mais tu me connais suffisamment pour comprendre ce que je ressens aussi, au plus profond de moi. De cette peur de mal faire…» Elle savait ce que j’avais passé avec Catherine et elle savait que j’avais peur de m’engager pourtant je la regardais avant d’approcher doucement mon visage vers le sien…nos lèvres à quelques centimètres je pouvais enfin sentir son souffle sur les miennes et je lui déposais un tendre et simple baiser avant de fermer les yeux…puis quelques instants après je mis mon front contre le sien, toujours les yeux fermés, je continuais de caresser doucement sa joue avant de chuchoter. « j’en avais envie…» était-ce la réponse qu’elle attendait depuis quelques minutes ? Certainement oui.
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| | Sujet: Re: i'm glad you're back, back in black ~ dmitri Mer 14 Nov - 18:50 | |
| ❝ You are the strength that keeps me walking. You are the hope that keeps me trusting.❞ |
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| | Sujet: Re: i'm glad you're back, back in black ~ dmitri Ven 16 Nov - 23:35 | |
| Roxane éè Dmitri :60498: Tomber amoureux. Tomber sous le charme d’une personne. Ouais, j’aurai pu rire face à ce genre de phrase il y a quelques semaines, mais en fin de compte je commençais à me rendre compte que c’était ce qu’il se passait réellement dans ma vie. Qui aurait cru, mais ne nous emballons pas trop, trop rapidement puisque pour le moment je suis complètement perdu et non sûr et certains de ressentir ce sentiment face à elle, face à cette femme qui me faisait (re)vivre. Roxane. Il a fallut d’un rendez vous, de nos retrouvailles, d’un rire, d’une confidence, d’un début de jalousie et surtout d’un baiser pour que tout se chamboule dans ma tête. J’avais essayé de faire un peu descendre l’ambiance qui était devenu très tendue. Oui car je ne savais pas quoi faire face à ce baiser et je ne voulais pas faire de mauvais pas de peur de lui faire du mal. Et qui dis lui faire du mal, dis un Dmitri encore plus mal qu’elle…et ce n’est pas beau à voir. Croyez-moi. Dans l’eau je regardais Roxane avant de sourire légèrement et on sortit. C’est sur que l’eau n’était pas réellement bien chaude mais j’adorais ce genre de situation, on allait s’en souvenir, même si…(aa) Je l’avais pris dans mes bras doucement pour frotter son dos délicatement mais énergiquement puis je la regardais avant de sourire, tout en la fixant dans les yeux. Oui ça pouvait l’intimider ou quoique ce soit mais ce n’était pas le but, je voulais juste profiter de ce que mes parents m’avait donné pour admirer la beauté d’une femme. Mes yeux quoi. « Oui, mais je suis sûr que tu l’avais compris à partir du moment où je t’ai porté…» C’est vrai que je déteste avoir des sujets tendu, je préférais blaguer et tout ce qui s’en suit, et mettre Roxane dans l’eau, suivit par moi-même, n’était qu’une partie de ce que je pouvais faire. Vraiment. Je venais de lui dire ce que j’avais sur le cœur, de lui faire part de mes peurs, de mes craintes. Oui c’est vrai que je faisais toujours en sorte de viser la perfection et je n’arrivais jamais à la toucher, ce qui me frustrais de plus en plus. Si j’avais été dans sa situation, je n’aurai rien dis…pourquoi ? Tout simplement parce que je ne veux pas qu’une fille tombe amoureuse de moi, ou que ça soit moi qui le soit, simplement par pure peur. C’est débile, je le sais mais c’est comme ça. J’avalais doucement mais avec difficulté quand elle me dit qu’elle avait tout foutu en l’air, c’était faux. « Non, ne regrette jamais ce que tu fais Roxane. Jamais, pas même pour un homme. » Je ne parlais pas forcément pour ce que je venais de lui dire, mais je faisais une généralité, je voulais qu’elle y pense plus tard, comme demain, comme aujourd’hui. C’était un point à ne pas prendre à la légère. Elle mérite d’être heureuse, d’être comblée et rien ni personne n’a le droit de lui retirer cette joie de vivre. On a tous un passé assez douloureux pour se laisser bouffer par le présent. Elle était mal à ce moment présent, je me sentais tout autant…la voir comme ça me broyais le cœur. Puis pris par une envie je mis ma main sur son visage avant d’aller lui déposer un simple et tendre baiser…Je ne peux vous décrire ce que j’ai ressentis à ce moment précis, c’était la première fois que je déposais un baiser à une fille depuis…quelques années, et beaucoup de choses se sont passé en quelques instants. Intérieurement. Bref, du positif mais aussi un peu de crainte…elle posa sont front contre le mien, et tout en laissant ma main sur sa joue j’ouvrais doucement les yeux.
Elle avait gardé les siens fermés et je souriais doucement, pourtant je n’étais pas réellement à l’aise. Je n’avais jamais fais quelque chose comme ça, ça ne me ressemblais pas mais c’était tellement : bon. Oui appelons un chat, un chat. Pourtant voilà qu’à sa question, je ne savais pas quoi lui répondre…il fallait que j’arrête de toujours réfléchir à quoi dire et laisser mon cœur parler, c’est ce que je fis donc. « Que tu as certainement bien fais d’avoir fais un premier pas…» je caressais doucement sa joue. Puis doucement je repris. « Je n’aurai jamais eu ce courage, personnellement. » Je n’avais pas dis fort de peur que quelqu’un entende, était-ce la fierté des hommes ?! Certainement oui. Puis je la regardais dans les yeux avant de l’écouter tout simplement. A ce moment précis j’aurai aimé être seul que face à cette merveilleuse femme. J’avais peur de faire un faux pas et qu’elle décide de partir pour la journée voir…plus. Je retirais doucement mon front du sien avant de planter mes yeux dans les siens. « Je sais oui. Mais, je t’ai dis que je serai toujours là pour toi…et je ne romps jamais mes promesses, et sache que tu ne seras pas la première. » Je ne le souhaitais pas. Je pris doucement sa main avant de caresser doucement cette dernière. Je pouvais paraître débile en faisant ça mais j’avais besoin de se contact physique avec elle, c’était la seule preuve pour moi pour y croire, et surtout de me dire que je ne rêvais pas. Ou plus. Qui aurais cru que je pourrai à nouveau embrasser une femme, autre que celle qui m’était promise depuis ma plus tendre enfance. Je n’en savais rien. Pour le moment je ne savais même pas ce que nous étions réellement Roxane et moi à ce moment précis. Certainement plus que de simples amis mais pouvons nous nous considérer plus que ça ? Je ne pense pas. Etant assez clair face aux principes, aux valeurs…j’avais comme besoin de lui parler de tout ça, savoir réellement ce qu’elle avait en tête, que je lui dise ce que moi j’avais en moi. J’avais besoin de ce réconfort et de cette mise en garde constamment. Tout en gardant sa main dans la mienne je la regardais tendrement. « Je ne pourrai pas te dire ce que nous sommes réellement, actuellement, mais… j’aimerai vraiment savoir ce que tu pense de tout ceci. » Je ne savais pas comment formuler ceci, alors j’allais lui faire comprendre de quoi je parlais en lui montrant l’exemple. « Tu sais, je ne te l’ai jamais réellement dit mais depuis le début des vacances d’été j’avais comme un manque en moi, quand je ne te parlais pas. Je n’ai jamais réellement prit le temps de me poser des questions face à tout ça…tout simplement parce que je mettais promis de ne plus jamais laissé entrer quelqu’un dans mon cœur. » Je la regardais avant de rire doucement. « Waou, voici le Dmitri que tu ne connais pas. » Je ne lui avais pas dit tout ce que j’avais sur le cœur mais je ne suis pas du genre chamallow et je ne voulais rien lui dire de plus pour le moment. Il fallait y aller par pallier et là j’en avais déjà franchi pas mal. Oui si on y pense, je ne lui es jamais dit des choses aussi profondes depuis que nous nous connaissons, et elle devait s’en rendre compte, je pense. Bref. C’était flou dans ma tête, flou à cause de ce baiser que je lui avais rendu avec envie et tendresse…à quoi devions nous penser maintenant ?! |
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| | Sujet: Re: i'm glad you're back, back in black ~ dmitri Dim 6 Jan - 23:07 | |
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