the great escape
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❝ L'IMPORTANT, C'EST PAS LA CHUTE. C'EST L’ATTERRISSAGE ❞

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MessageSujet: ❝ L'IMPORTANT, C'EST PAS LA CHUTE. C'EST L’ATTERRISSAGE ❞ ❝ L'IMPORTANT, C'EST PAS LA CHUTE. C'EST L’ATTERRISSAGE ❞   EmptyMer 1 Aoû - 17:14

CAMILLE &. THAÏS. things can't stay the same though. ❝. I miss the comfort of this house. Where we are, where we are. Where we are, where we are. The floor under our feet whispers out, come on in, come on in, where it all begins. The tallest man I've ever seen afloat, on a boat. He keeps his only son close by. In a bag, in a bag. In a bag on his back. Can you chase this fire away? We climbed up to the top in worn out shoes, but she ran down, to the house. A fox that gains our trust but then breaks it as he walks Away from us, away from us. Can you chase this fire away, in the fall we sleep all day. Where we are .❞ C'est donc ça, l'amour ? Un numéro de cabaret ? Dîne avec moi, vient dans mon lit, tombe amoureuse, et je te promets des décennies de blagues ininterrompues ?. off monsters & men, one day.


❝. WE ALWAYS WANT TO DO WHAT IS RIGHT, BUT WE ALSO HAVE THE DRIVE TO PUSH BOUNDARIES .❞
Ma définition du mot masculin silence a changée. Ce n'est plus simplement le fait qu'aucun bruit ne survienne, ou d'une interruption soudaine d'une conversation plongeant deux interlocuteurs dans un profond mutisme. Avec le temps, j'ai appris et perçue les éléments de notre monde autrement. Il y a le silence, après le son rythmé des deux roues de mon fauteuil roulant. Lorsque mes deux bras fragiles suspendent leurs actions, et descendent lasses sur mes genoux. Il y a le silence des hivers rudes, où je m'assois en face de la fenêtre de ma petite chambre d'étudiante, distinguant la silhouette de la Tour Effeil. La tranquillité de ses tourbillons neigeux, venant se répandre sur les avenues glacées de la capitale. Il y a également le silence après les larmes. Quand la haine et le coeur brûlant d'une complaisance perdue s'essoufflent, et s'évaporent de nos âmes. Celui des craquements des branches d'arbres sous mes pieds. Lorsque petite, je montais dans les arbustes de mes grands-parents. C'est le calme qui comble le vide de notre corps, et le nourrit allègrement. J'écoute longuement ce silence, contemplant les parcelles de ce monde fleurissant à la fois d'une beauté unique, et d'une cruauté furibonde. Cet écho frappe dans mon crâne, et réchauffe mon petit coeur. Un matin de février, enfoncée dans mon lit d'hôpital aux draps blancs, des tuyaux médicaux parsemant mon visage, j'ai ouvert les yeux. Et j'ai compris sitôt, que mes prunelles à l'éclat du chocolat, s'empressaient de mordre de nouveaux horizons. Percevoir des chemins épineux, mais franchissables. Tenter de s'en sortir, en bravant les frontières, en courant contre le vent. Ne pas se poser les questions difficiles, à vous en rendre fou. Pourquoi moi ? Pourquoi pas ce pauvre type dans la rue, trop pressé pour admirer ce qu'il possède vraiment ?. Non. Ma définition du mot masculin silence a changé. Il fallait que je me batte. Pour donner un sens à tout ça. Pour préserver l'union fraternelle de notre famille, et étendre cet amour inépuisable au fil des années d'épreuves et de sacrifices. Scrutant mes deux petits pieds stoïques sur le fauteuil, je raccorde en moi des pensées neuves et solides, expulsant les plus vieilles et néfastes d'entre-elles de mon esprit. On n'oublie rien : nos souvenirs restent rattachés aux signaux abrupts de notre cerveau, conservés chaudement quelque part. Il suffit simplement d'apprendre à vivre avec nos sacs de maux sur le dos, et à persister à marcher plus lentement et difficilement qu'autrefois. On prends un rythme nouveau, franchissant un pas devant l'autre, l'espoir chassant l'inquiétude. Lorsque mes paupières s'ouvrent sous la lueur fraiche du matin, je me relève délicatement, la tête posée contre mon oreiller. Et, je le regarde, lui, ce petit tas de ferrailles, placé au pied de mon lit, n'attendant rien d'autre que moi-même pour accomplir son devoir d'accompagnateur. Il me rappelle quotidiennement ce que la vie représente, ce petit bijou majestueux à la porté de tous, mais dont tant d'individus méprisent. Nos existences sont de véritables combats sempiternels, tantôt faibles et lasses, tantôt comblées et heureuses. Je ne me suis jamais laissée engloutir dans les forces ténébreuses du malheur. L'âme, même aveuglée, dilapidée, et vide de tout, peut parvenir à n'importe quel instant, à effacer ses plaies persistantes, et à gagner cette guerre maintes fois menée. Un jour, quelqu'un a raconté l'histoire d'un homme qui tombe d'un immeuble de cinquante étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien. Mais l'important, c'est pas la chute, c'est l'atterrissage. Aujourd'hui, je me rends compte à quel point cette phrase est juste. Le plus important, ça n'est pas de cesser de pleurer pour évaporer les blessures, ni de laisser la vie nous porter là où notre conscience nous guidera. Ce qu'il suffit de faire, c'est se concentrer sur l'atterrissage de notre chemin, dirigeant les deux ailes de notre corps aviateur. Le visage fier et souriant, le corps droit et combattant. Les visions que tant d'hommes décrivent de leurs vies sont fausses, et ancrées dans de profonds mensonges. Lorsque, décidés, ces êtres abattus et inconscients se lèveront, les pieds fermement contre la terre : ils verront le monde, ils sentiront la bonté du silence. Celui de l'apaisement, et du réconfort. Un silence aux mains solidaires et doucereuses. J'aimerai tant que chacun d'entre vous comprenne l'importance de leurs actes, et l'enjeu de leurs vies. J'aimerai que vous voyez ce précieux présent, immiscés en vous. Nos iris aveugles ne regardent pas assez le ciel à mon goût. Prenez le temps de le faire. Ainsi, vous en récolterez de beaux rêves. Je me suis toujours rattachée à mes utopies révolutionnaires, dans le silence de mes nuits. Ces soirées nocturnes, où pour la seule fois de la journée, je me retrouve allongée, mes jambes parfaitement à la même hauteur que le reste de mon corps. Je ne m'enlise plus dans les tourbillons de mes larmes. Je rêve. Je crois. Je me rattache à cette nouvelle signification du silence. J'écoute, et je vis. Pour ne pas avoir à crever comme une chienne, folle et désespérée. Si j'avais la possibilité de faire un vœu, j'aimerai pouvoir ouvrir grands les bras à toutes ces âmes lasses de la vie, et à celles dont la vision du monde n'est encore point établie. Regardez la beauté de l'univers, prenez soin de vous-même. Chacun a une manière différente de percevoir notre humanité dans laquelle il vit. L'essentiel est de ne pas laisser bouffer par les méandres de l'existence. Vivez pleinement. Et ensuite, écoutez donc ce doux silence de printemps. Il vous guidera là où vos pensées se lient intimement.

Paupières fermées, le corps délicatement enveloppés dans les draps blancs de mon lit, le visage posée sur l'oreiller. A travers la fenêtre de la chambre, la fraicheur de l'extérieur givre les parois, et la recouvre d'une couche blanche glissante. Le silence de la nuit, des ailes de petits oiseaux sur le bord de la lucarne. Un bruissement sourd retentit sur ma table de chevet, où reposent en désordre des feuilles garnies de cours cinématographiques. Étourdie, j'ouvre mes paupières, et d'une seule main, tente de m'emparer de l'objet coupable de l'intrusion dans mes rêveries. Le front plissé, et les lèvres pincées, je porte mon téléphone portable à mon oreille gauche, les yeux rongés par la fatigue. « Hé sale bête, tu ne devineras jamais ce qu'il m'est arrivé ! » Voix enjoué, joviale et familière. Écartant d'un geste naturel l'appareil de mon ouïe, je lâche un soupir. Quel imbécile. J'essaye de me redresser, m'aidant tant bien que mal avec mon bras libre. Soupir bref. J'arrache difficilement un léger sourire au coin de mes lèvres, dans le souffle calme de cette nuit de printemps. « Nattéo, tu le fais exprès ? … Je t'ai déjà dis de ne pas m'appeler quand il fait nuit chez moi. Bordel, tu ne connais pas les décalages horaires ? Laisses moi dormir vieux rat. » m'exclamais-je, agacée. Je laisse mon visage glisser sur mon oreiller, terrassée par la fatigue. A peine ma dernière phrase terminée, j'entends déjà ce petit rire enfantin étouffé sortir de sa bouche. « Roh, t'es pas drôle ! Ma soeur est grincheuse désormais ! Allez, écoutes moi au moins, et je te laisse promis. » Je ne réponds pas, trop épuisée pour prononcer le moindre mot. Alors il parle, s'exprime dans notre langue maternelle – qui me semble à cet instant, profondément lointaine – raconte ses aventures surprenantes dans sa nouvelle université parisienne, et ses rencontres extravagantes avec nos compatriotes. Je me contente de l'écouter, me murant difficilement dans une présence partielle, en tâchant de ne pas m'assoupir, le téléphone contre l'oreille et la bouche encore entrouverte. Nous discutions plusieurs heures durant lesquelles je manque à plusieurs reprises de lâcher prise, mais sa persévérance parvient toujours à prendre le dessus sur mes propres convictions. Sale gosse. Il me souhaite une « bonne » nuit, je lui réponds gaiement. Le téléphone éteint, aux côtés de mon oreiller. Je n'arrive plus à trouver le sommeil. Bordel. Tout ça à cause d'un timbré de frère, incapable de faire la différence, entre les États-Unis et la France. Si seulement je l'avais en face de moi. Résignée, je sors de mon lit, prise de soudains frissons causé par la froid de la pièce. Gilet de laine marron clair autour de mes épaules, j'enfile un pull rouge en dentelle et m'extirpe de ma chambre d'étudiante, les roues bruyantes de mon fauteuil dévalant les couloirs du campus assoupi. Poussant la porte extérieur, je sens la fraicheur nocturne filtrée au travers de mes couches de vêtements, et parvenir mordre mes pores. Instinctivement, je lève la tête, admirant ce fond noirâtre tâché d'étoiles argentés. Continuant à battre de mes mains pour avancer. Je finis par atteindre l'avenue principale, me hissant délicatement de mon fauteuil pour attraper un taxi. L'esprit vidé, je laisse mes pensées guider mes pas immobiles. Southern San Francisco. Les cheveux attachés, quelques uns de mes mèches châtains foncés s'envolent contre mon visage au rythme des bourrasques de vent. Je m'approche difficilement de la scène, les roues de mon fauteuil s'enfonçant dans la terre encore humide de la place. Un écran gigantesque est situé au centre du terrain, retransmettant les images d'un film de Roman Polanski. Des ombres humaines par la pénombre de la nuit contemplent cette histoire fictive, enfermées dans leurs imaginations. Je m'arrête, dépose mes mains sur mes genoux, estompe cette sensation de sommeil abandonnée. Je resserre un peu plus contre moi mon gilet de laine, et me contente de regarder l'écran aux milles couleurs. We're told to do no harm while we're trained to cut you open with a knife. So when we do things when we should have left well enough alone.
❝. SHE'LL BE A STAR NOW, I WILL FOLLOW HER LEAD. SHE'LL BE A SCAR NOW, I WILL STILL LET HER BLEED .❞
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MessageSujet: Re: ❝ L'IMPORTANT, C'EST PAS LA CHUTE. C'EST L’ATTERRISSAGE ❞ ❝ L'IMPORTANT, C'EST PAS LA CHUTE. C'EST L’ATTERRISSAGE ❞   EmptyDim 9 Sep - 23:24

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