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TOPIC COMMUN - Elle m'entraîne au bout de la nuit ... La bouteille de whisky

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MessageSujet: TOPIC COMMUN - Elle m'entraîne au bout de la nuit ... La bouteille de whisky TOPIC COMMUN - Elle m'entraîne au bout de la nuit ... La bouteille de whisky EmptyMer 15 Aoû - 14:45

Laaaaaaaaaast night, can't remember singing singing





Tongs, bermuda et t-shirt jaune omega. Scott Sherman représentait avec force et entrain la couleur de sa confrérie. Ouverture officielle des OMEGA, ouverture officielle de la débauche avec Scotty. Il avait pratiquement supplié les deux doyens de le laisser organiser en grande partie cette première soirée qui sonnerait le top départ de cette année qui s’annonçait prometteuse. Pour l’instant, il était tout seul sur le toit de l’immeuble omega. Fébrilement il attendait ses compasses pour que les festivités en tout genre démarrent. Des dizaines et des dizaines de bouteilles avaient été alignés sur une grande table et en dessous. Avec un sourire de nigaud de première classe, Scott était satisfait du résultat. Il était bien décidé à enivrer tous ses petits camarades pour leur faire faire mille et une conneries gigantesques. Toujours dans la démesure notre mascotte de service. La sono était prête, les enceintes disposées aux quatre coins du toit pour que tout Berkeley puisse entendre la musique. Les premiers arrivants pointèrent le bout de leur nez et Sherman les accueillit. A sa façon. « Allez bande de pines, venez bouger vos derrières comme des strip-teaseurs ( strip-teaseuses ) et tous à poil. YOUHOUUUUUUUUUH !!!!!!!! » On peut dire qu’il savait s’y prendre pour mettre tout le monde dans l’ambiance. Ne vous formalisez pas de ses manières un peu rudimentaires, il s’agit de Scott après tout.

Quelques petits trucs à savoir :


Privilégiez les réponses courtes (800 mots feront amplement l’affaire).
Essayez de faire en sorte que votre personnage adresse un petit mot à tout le monde afin que personne ne se sente mis à l’écart.
Si vous avez besoin de Scotty à un moment ou à un autre, il vous suffit de nous le dire pour qu’on le fasse réapparaître.


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Zachariah La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN - Elle m'entraîne au bout de la nuit ... La bouteille de whisky TOPIC COMMUN - Elle m'entraîne au bout de la nuit ... La bouteille de whisky EmptyJeu 16 Aoû - 14:51


Ma demeure était des plus silencieuses. Tyler s’était envolée je ne sais où avec des amies pour célébrer l’anniversaire de l’une d’entre elles. Et moi, j’étais coincé à paraître ce soir même à la première soirée omega. Celle qui devait inaugurer la confrérie que le doyen « bichonnait » à sa manière. Etant l’un des deux doyens, je ne pouvais décemment pas faire l’impasse et rester cloîtrer chez moi. Un dernier regard à travers la glace de la salle de bain et me voilà fin prêt à partir m’amuser parmi tous mes compères. La simplicité était de mise. Les rumeurs quant à la réouverture de la confrérie allaient bon train. Considérés comme les étudiants cool par exemple, exit les tenues classes et bonjour jean et t-shirt ( propre cela va de soi ) classiques, qui ne tape pas à l’œil. Alors que je cherchais les clés de ma moto, je sentis mon portable vibrer. Message de Vraona. « On se rejoint sur le toit, je serai à l’heure. » La Duma ponctuelle … Du jamais vu. M’enfin, avec un peu de chance ( et un miracle en prime ) pourquoi pas. Je tapais avec rapidité un message comme quoi, j’étais d’accord puis je quittais ma villa. Direction Berkeley pour une soirée qui s’annonçait normalement de folie. L’organisateur principal des prochaines heures qui s’avèreraient être mémorables se prénommaient Scott Sherman. Notre coqueluche à tous. Connu comme le loup blanc, ce garçon était un peu crétin sur les bords mais au moins, on pouvait largement lui faire confiance pour nous préparer une orgie dans les règles. A mon arrivée sur le campus, je laissais mon véhicule sur l’un des parkings pour me diriger à pied vers ma nouvelle maison de confrérie. J’avais déjà prévu de dormir sur place cette nuit. Adriel en ferait probablement autant, à moins qu’il décide de ne pas nous honorer de sa présence. Difficile d’être absent mais il n’était pas réellement ce que l’on peut appeler un omega pur et dur. Tout comme la Petrov-Versier. M’enfin qui vivra verra. Avec une tranquilité paisible, je montais les marches qui me menèrent tout droit vers le toit. Evidemment ce lieu était interdit au public, aux élèves et aucune fête n’avait le droit d’y être programmée. C’était sans compter sur notre Scott national qui avait cru bon de passer outre cette règle élémentaire. N’ayant pas le cœur à pourrir l’ambiance dès le premier soir, je décidais de fermer les yeux, certain que tout irait pour le mieux et que personne ne saurait jamais où les Omega avait pris du bon temps. Mon pied venait à peine de fouler le sol que je l’entendis brayer. Un mort aurait pu l’entendre soi-dit en passant. « Allez bande de pines, venez bouger vos derrières comme des strip-teaseurs ( strip-teaseuses ) et tous à poil. YOUHOUUUUUUUUUH !!!!!!!! » Esquissant un sourire indulgent à l’attention de mon camarade, j’avançais droit vers lui. La discrétion n’était définitivement pas sa qualité principale. La politesse non plus mais passons. Mes prunelles s’égarèrent sur la table où de multiples bouteilles et canettes siégeaient. Eh bien, on peut dire qu’il voit les choses en grand Scotty. Je pris un verre et une bouteille au hasard pour me servir généreusement. « Je sais que j’ai un corps d’Apollon mais de là à me foutre le cul à l’air devant toi Scotty … » Dis-je avec une malice à peine dissimulée. Mon compagnon émit un léger rire ( rire de Stifler pour info donc un rire à la con ) avant de s’avaler cul sec son premier verre. Dans trente minutes top chrono, il s’écroulait par terre ou roulait sous la table, j’en étais pratiquement certain. Je n’eus pas le temps d’émettre mon hypothèse que de nouveaux omega vinrent pousser la porte qui menait jusqu’au toit. Scott s’empressa d’aller les accueillir à sa manière, tandis que je restais à ma place.
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Adriel Eynsford-Baxter
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN - Elle m'entraîne au bout de la nuit ... La bouteille de whisky TOPIC COMMUN - Elle m'entraîne au bout de la nuit ... La bouteille de whisky EmptyJeu 16 Aoû - 19:11

Affalé avec disgrâce sur le lit trônant au centre de la chambre de Manon, je poussais un soupir. Les murs sentaient encore le neuf, bien qu'ils commençaient, pour la petite pièce, à s'imbiber de l'odeur de Manon, j'avais l'impression de nager en plein changement. Et le changement, je n'aimais pas cela. Levant les yeux au ciel, emmerdé profondément par l'idée de passer ma soirée au centre d'une bande d'alcoolique chronique, je fus enfoncé plus encore dans ma réalité par un cri émanant du toit. Un crissement sourd que je pouvais reconnaître entre mille et qui me perça les tympans, merci la fenêtre ouverte. Scooter, scooter, scooter. L'opposé même de ce que j'incarnais. Pas la peine de chercher des bonnes manières et des valeurs chez lui, c'était encore à se demander s'il n'avait pas vécut seul durant toute sa vie, façon '' maman j'ai raté l'avion ''. Excédé par ses brimades stridentes, je me postais à la fenêtre et hélais le prénom du mécréant en direction du toit, faisant arriver ce dernier illico-presto. Et ce sourire agaçant, cette tête d'abruti notoire, rien que de voir ses traits à contre jour, je n'en pouvais déjà plus de voir sa gueule. « .Ta gueule, connard !. » sifflais-je à son égard, dans un parfait français. Son visage se triturant d'incompréhension m'indiquait qu'il ne saisissait pas le sens de ma supplique, tout benêt idiot en manque de scolarité qu'il était et c'est satisfait que je décidais de reprendre ma place initial, pouffant de rire sans retenu, le laissant dans son ignorance. « .Ah la gueule qu'il a fait! T'avais raison, c'est drôle. » annotais-je à Manon entre deux ricanements. Voilà qu'elle m'avait appris quelques jours auparavant les rudiments d'un jeu auquel elle s'adonnait avec la La Tour Dubois depuis quelques années. Jeu auquel seul nous, bon français, pouvions mener avec finesse. Enfin le reste du monde aussi, si tant est qu'il soit minimum bilingue, mais en français, tout est tout de suite plus beau. Le principe ? Insulter les américains dans un français sournois, puis ricaner tout de suite après afin de faire mine de plaisanter – alors qu'en réalité ce n'est que moquerie -. Merci Petrov-Versier, je sens que je vais y passer mes journées à ce jeu-là. Le prochain, c'est Cameron, ou Indianna, à négocier. Enfin, constatant en jetant un coup d’œil dans le dressing de mademoiselle, qu'elle n'était toujours pas prête et que l'heure des retrouvailles avec nos nouveaux confrères approchait, je poussais un soupir. Le doyen se devant d'être à l'heure pour ses rendez-vous, même informels, je me pressais vers la sortie en indiquant à la lady que je filais, qu'elle n'aurait qu'à nous rejoindre une fois prête. Autrement dit, à dans trois heures ma chère. Poussant la porte du toit d'un revers de main, je pris un bon bol d'air frais, constatant que le ciel se délayait déjà de l'orange crépuscule, synonyme d'une nuit approchante. Mon regard se déposa sur mon nouvel acolyte, que je m'empressais de rejoindre. « .La Tour Dubois !. » saluais-je brièvement, toujours d'un excellent accent français. « .Ton nom de famille est génial. » ajoutais-je à mes formalités. Compliment que je ne réitérerais pas, mais va savoir pourquoi, je trouvais que la tribu La Tour Dubois avait été gâté niveau nom de famille. Et puis, son énonciation entretenait mon accent français irrésistible, que veux le peuple. M'apprêtant à lancer les banalités, sans pour autant que l'idée de me servir un verre ne me traverse l'esprit, je fus néanmoins coupé par un contact abrupte, une main posé avec poigne sur mon épaule, chose qui me fit grogner. « .EYNSFORD ! Elle est où ta meuf ?. » quémandais le scooter. Go fuck yourself. Second grognement, un pour le geste, l'autre pour la phrase. Eynsford-Baxter, ce sera pour toi et ma '' meuf '' n'est pas ton business. Me dépêtrant de son contact, lui adressant un regard noir, je décidais de répondre du tac au tac. « .Tu touches Manon, tu me verras toucher ta mère du paradis. Capiche ?. » maugréais-je à son égard, alors que l'ouïe des mots «  ta mère » dans ma phrase suffit à le faire sursauter de frayeur. Ses lèvres se serrèrent alors qu'il s'apprêtait à m'insulter et c'est un regard entendu que je lui indiquais qu'il avait grand intérêt à fermer son caquet. Demi tour, gauche droite gauche droite et le voilà parti vers de nouvelles aventures, notre mésentente déjà oubliée. « .Sa mère la couguar, à lui. » pestais-je, alors que je décidais enfin de me saisir d'un gobelet. Hello monamiwhisky. Un fond de verre, quelques petites bulles par-ci par-là, cocktail ! Néanmoins je tenais à faire attention, hors de question d'être ivre en compagnie d'inconnus. Même si je savais que parmi les inconnus figureraient Manon, mon frère, mon co-doyen, ma chercheuse de télévision, j'en passe et des meilleurs. Non, ce n'est pas aujourd'hui qu'Adriel Eynsford gratifiera l'assemblée de Drunk Adriel Eynsford. « .A la tienne, Kuzco. » grommelais-je avant de tendre mon verre, histoire de trinquer à une soirée qui, je l'espérais malgré tout, s'annonçait mémorable. Kuzco & Charming, les doyens disney, on en faisait un de beau duo de doyens. « .J'ai entendu ta sœur le dire à Manon, maintenant je n'oublierais jamais. » expliquais-je, pour justifier l'utilisation du surnom ultime, avant de hausser les épaules et boire une gorgée de mon verre.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN - Elle m'entraîne au bout de la nuit ... La bouteille de whisky TOPIC COMMUN - Elle m'entraîne au bout de la nuit ... La bouteille de whisky EmptyVen 17 Aoû - 16:30

Première soirée pour les Omega, soirée à ne manquer pour rien au monde. Cela faisait près d’un mois déjà que j’avais quitté l’hôpital avec ma petite Eleanore. J’avais réussit à trouver un juste équilibre entre ma vie d’étudiante et de jeune mère, j’adorais ma petite fille mais, je devais l’avouer, rester cloîtrer à longueur de journée entre les couches et les biberons n’était pas très drôle. Heureusement pour ma santé mentale, le parrain de ma princesse avait accepté de la garder pour la soirée, voire la nuit, sait-on jamais. Je ne l’en remercierais jamais assez. La quitter me fendait le cœur mais, j’avais besoin de souffler un peu, de voir d’autres têtes et surtout de m’amuser. Le diagnostic était sans appel, la grossesse avait épuisé mon cœur encore plus qu’il ne l’était déjà et une greffe s’avérait nécessaire. Seulement, on ne trouvait pas de cœurs compatibles tous les jours, je devais donc attendre sagement chez moi jusqu’à ce que le bipper qu’on m’avait donné à l’hôpital sonne, annonçant que quelqu’un d’autre venait de succomber pour que je puisse, de mon côté, vivre encore plusieurs années. Ironique, non. Mais voilà, dans mon esprit, attendre sagement ne faisait pas réellement partie de mes priorités à présent. Je pouvais y rester à tout moment alors autant en profiter pour croquer la vie à pleine dent. Ce n’était pas ce qu’on nous répétait souvent, vivez votre vie tant que vous le pouvez encore. Et bien, c’était ce que j’allais faire et adviendra ce qui adviendra. Vêtue d’un jean moulant et d’un chemisier blanc, je mis mes escarpins avant de déposer un baiser sur les joues du parrain et de la filleule. Un dernier au revoir et je prenais ma voiture pour me rendre à cette fête organisée par notre Scott national. Un sacré numéro ce gars là mais, on n’avait aucun souci à se faire quand à ce qui nous attendait là-bas. Laissant ma voiture dans le parking, je pris le chemin du toit, Scotty ne faisait pas les choses à moitié. Interdit aux étudiants, il semblait très peu se soucier des règles. Tant mieux, on allait enfin pouvoir prendre du bon temps. A peine eussè-je le temps de faire un pas que la voix de notre mascotte résonna dans ma tête, s’il avait l’intention de nous faire exploser les tympans, il était sur la bonne voie. On aurait pu l’entendre à l’autre bout du pays. « Je te laisse l’honneur du strip Scotty, tu as l’air un fin connaisseur en la matière ! » Lâchais-je un sourire aux lèvres tandis que je passais devant lui. Mon regard se posa sur tout le travail qu’avait demandé cette organisation, il fallait bien avouer qu’il n’avait pas fait les choses à moitié. Mes pas me conduisirent instinctivement vers nos chers doyens avant de prendre l’une des cannettes laissées à notre disposition. « Messieurs ! » Lançais-je avant de prendre une gorgée de ma boisson. Je ne devais pas boire, je ne le savais que trop bien mais, au jour d’aujourd’hui, je me foutais complètement de comment l’alcool pouvait affecter ma santé, au point où j’en étais. Tout ce qui importait à l’heure actuelle était de faire plus ample connaissance avec mes nouveaux camarades de confrérie. Enfin, certains d’entre eux. « Les autres ne sont pas encore arrivés? » Demandais-je en regardant autour de moi.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN - Elle m'entraîne au bout de la nuit ... La bouteille de whisky TOPIC COMMUN - Elle m'entraîne au bout de la nuit ... La bouteille de whisky EmptyVen 17 Aoû - 17:20

❝.Miroir, miroir, dis moi qui est la plus belle ? – Ce n’est plus toi très chère Petrov-Versier. – Mais pourquoi donc ? – Tu as osé quitter les iotas pour rejoindre les omegas et en prime tu t’apprêtes à participer à l’une de leur vulgaire soirée de débauche.❞ « Nooooooooooon ! » hurlai-je d’une voix stridente, parée à alerter toute la population des jaunes ou même celle de Berkeley dans sa totalité. Un jour, Manon arrêtera de crier mais définitivement pas aujourd’hui. Assoupie tel un pacha sur mon canapé de cuir blanc, je constatai d’un air enchanté que toute cette mascarade n’était, en réalité, qu’un stupide rêve que dis-je, un stupide cauchemar. Pas de miroir magique, ni de vilaine sorcière au nez crochu ( Paolina où te caches-tu ? ) mais plutôt un prince charming plus vrai que nature s’aventurant dans ma nouvelle chambre. Ma nouvelle chambre. Chez les Omegas. Seigneur. Elle ne ressemblait en rien à celle que j’occupais auparavant chez les iotas, la comparaison semblait impossible. En même temps, on ne compare pas une suite de présidente des iotas à ….. à ça. ‘Ca’ dont j’avais pris le soin de décorer à la façon petrov-versier, tout en quémandant néanmoins l’avis de notre Indianna nationale qui avait acquiescé à toutes mes demandes, allez savoir pourquoi. « Tu ne devineras jamais de quoi j’ai rêvé Adriel! C’était le pire moment de ma vie, le piiiiiiire ! » lançai-je à la fois enjouée mais bel et bien encore outrée par ce ‘ non manon, tu n’es plus la plus belle’. Foutaises. L’accueillant les bras ouverts, j’étais ravie qu’il fasse son apparition, prête à lui conter dans les moindres détails mon sombre malheur comme on raconte une histoire de princesse à une petite fille. Viens donc t’asseoir auprès de ma petite personne mon Eynsford-Baxter, tu tombes à pic. And they lived happily ever after. La narration de ma mésaventure désormais achevée, je laissai tout le loisir à mon plus beau de se moquer ouvertement de la tête de notre Scott Sherman international tandis que je prenais soin de ma personne dans la salle de bain, ne sait-on jamais si le miroir disait la vérité. « Le plus drôle c’est de le faire à Gusto, il ne comprend pas un traite mot et ça le met dans tous ses états. C’est d’un merveilleux. » true story. Ce jeu, nous l’avions inventé avec Constance dès notre arrivé sur le sol Américain et le Pelizza Da Volpedo avait plusieurs fois fait les frais de notre fourberie française. Aahh ce que ça doit être magnifique d’avoir la La Tour Dubois ET la Petrov-Versier dans sa vie. De nouveau seule, Adriel s’en était allé avec joie et entrain vers ses nouveaux confrères, je posai le pour et contre sur toutes les robes que j’avais en réserve dans mon dressing. S’habiller pour se rendre à une soirée omega, il n’y avait pas un livre ou un mode d’emploi pour ce genre de chose ? Tant pis, Manon Petrov-Versier restera fidèle à elle-même en portant ses légendaires louboutin ainsi qu’une magnifique robe jaune contrastant à merveille avec son teint encore bronzé des vacances. Robe jaune pour une soirée omega, que demande le peuple, la petrov-versier toujours accordée à tout, même à la couleur de sa confrérie. (…) C’est perchée sur mes louboutin de quinze centimètres que je fis mon entrée remarquée la tête haute, le regard hautain sortant la panoplie complète de la reine des glaces descendant de son trône de Crystal. Je n’avais pas envie d’être là et mon désintérêt pour cette fête pouvait se lire dans mes yeux. L’unique raison de ma venue était de soutenir Adriel Eynsford-Baxter dans son rôle de chaperon, papa Adriel et maman Manon, comme c’est mignon. A peine avais-je eu le temps de scruter consciencieusement le toit re décoré pour l’occasion qu’une voix m’interpella et pas n’importe laquelle. Scott Sherman, fidèle à lui-même « OHHH C’EST LA MEUUUF D’ADRIELLL ! » et en prime il s’avançait dans ma direction les bras grands ouverts. Je ne crois pas non. Soupirant bruyamment, je le toisai de bas en haut tel un malpropre avant de le défier du regard, tu poses tes pattes sur mon joli corps et je te pète tes dents une à une. Le message étant passé comme une lettre à la poste, mister Sherman se résigna sachant pertinemment ce qui l’attendait s’il osait contredire mes désirs. « Manon Petrov-Versier suffira.» . Manon Petrov-Versier. Pas Manon tout court, j’exigeai le prénom et le nom complet. Je m’étais adressée à lui accompagnée d’une froideur extrême, ‘ la meuf’ c’était quoi ça ‘ la meuf’ ? Non décidemment, nous ne faisions pas partis du même monde et je détestais être considérée comme ‘ la copine de ‘ , ‘ la sœur de’ ou bien ‘ la meilleur amie de ‘. J’étais Manon Julia Petrov-Versier, point à la ligne. « Ceci dit, j’apprécie les tongs, il ne manque plus que les chaussettes pour parfaire ce si joli tableau. » des tongs sérieusement, pire encore que le coup de ‘ la meuf’. Ricanant tel un diablotin, je le toisai une dernière fois avant de rejoindre les deux doyens de la confrérie, zachariah mon –ancien- acolyte de ‘conneries’ durant notre tendre jeunesse et adriel … disons juste Adriel désormais accompagnés par Esmeralda. « Presque à l’heure, ça vaut largement une récompense Eynsford-Baxter ! » soufflai-je l’air de rien, lui volant un baiser sur la commissure de ses lèvres. Récompense, cadeau. Cadeau, récompense, probablement mes deux mots préférés. « Zachariah La Tour Dubois. » le saluai-je lui adressant un léger sourire pour l’occasion, chanceux qu’il était. « Pas de bal, aucune traîne à couper, pas de tatoueur sur le toit et encore moins des membres de la mafia russe rodant près de Berkeley. Dommage ! Quoi que, j’ai hâte de voir ce que tu me réserves pour cette soirée. » Aussi peu intéressée par cette soirée étais-je, autant je savais que personne ne pouvait s’ennuyer avec Zachariah. Personne, pas même moi ô grande reine antipathique, le tatouage sur mon poignet pouvait en témoigner. « Je voudrais une coupe de champagne s’il vous plait ! » m’exclamai-je assez fort afin qu’un quelconque serveur daigne m’apporter mon bien. Arquant un sourcil quelque peu perplexe sur le coup, pourquoi personne ne venait à ma rencontre accompagné de ma coupe ? Seigneur, ne me dites pas que … « Il n’y a pas de champagne. Et pas de serveur non plus. » exaspérée, je vivais la plus grosse VDM de toute ma vie. Princesse manon habituellement servie sur un plateau d’argent devait composer elle-même son cocktail. Non mais depuis quand je dois me servir moi-même ? Depuis que tu as intégré les omegas darling. « A notre nouvelle vie ! » lançai-je faussement enjouée, avant de gouter au délicieux cocktail ‘petrov-versier’ ! A notre nouvelle vie sans serveur ( servitante olé ), youhouuu ! Clairement, je n’avais qu’une envie, prendre Adriel par la main, trouver un camion à glaces et y rester pour le restant de la nuit….
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN - Elle m'entraîne au bout de la nuit ... La bouteille de whisky TOPIC COMMUN - Elle m'entraîne au bout de la nuit ... La bouteille de whisky EmptyLun 20 Aoû - 13:37

Cette fête semblait vraiment prometeuse. Je ne connaissais pas encore trop ce Scott, qui l'organisait, mais il m'avait l'air d'être un drôle de numero... J'étais rentré en retard de ma journée à la plage et cela faisais cinq minutes que je courais dans tous les sens dans la suite de l'hotel que j'occupais. Après vingt minutes, je sortis de la salle de bain pour me rendre dans la chambre. Je n'étais pas passé par le salon et je n'avais donc pas vu que ma petite amie m'attendait sur le canapé. Je l'aperçu juste au moment où j'allais partir. Mais que faisait-elle là ? Je lui avais dit que j'avais une soirée avec les Omega et qu'elle n'était pas invitée. Dès qu'elle aperçu ma tenue, elle me fixa, l'air complètement outré... Je m'observais dans le mirroir, pour vérifier que je n'avais pas oublié de mettre un pantalon, ou, en l'occurence un bermuda, ainsi qu'un tee-shirt décontracté. Je compris la source du problème de Blair... Je ne portais pas de costume, pour mon plus grand bonheur. Je lui avais pourtant expliqué que la confrérie que j'intégrais ne prenait pas en compte l'argent que je possédait et que nous étions tous décontractés et simples. Adieu costumes, cravates et chaussures douloureuses. Bonjour jeans, tee-shirt simples et converses.
Je n'avais pas le temps de tout expliquer à cette charmante demoiselle alors, je la laissais seule dans la chambre et j'appellais la reception pour que ma voiture soit sortie du parking de l'hotel. J'attrapais le sac dans lequel se trouvaient mes affaires pour la nuit, pour le cas où je reste dormir à l'université. Je pris la route dans ma voiture sportive. Et j'arrivais rapidement à Berkeley. Quand j'eus garé ma voiture, j'avais déjà oublié Blair. Il faudrait bien qu'elle se fasse à ma nouvelle confrérie. Et si cela ne lui plaisait pas alors elle n'aurait qu'à se trouver un autre petit ami, je n'étais pas prêt à faire des concession sur la vie que je voulais mener.
Je montais jusqu'au toit, lieu de la fête. Scott devait être un peu fou, ce lieu étant interdit d'accès aus élèves. Remarque, je serais sans aucun doute capable d'organiser une fête dans un lieu interdit. C'est bien connu, l'interdit attire. Une fois au sommet du bâtiment, j'entendis quelques murmures de conversation. Et lorsque j'arrivais enfin sur le toit, Scott vint m'accueillir, d'une manière quelque peu brutale, mais j'appreciais cette familiarité. Pour une fois qu'une personne ne m'accueillait pas avec des courbettes et en prononçant mon nom de famille à tout bout de champs.
Je pris quelques instants pour observrer les personnes déjà présentes. Je pu reconnaitre les deux doyens ainsi qu'une fille que j'avais du rencontrer dans mon road-trip et qui, selon mes souvenirs, s'appelait Esmeralda. L'autre fille était Manon Petrov-Versier. Avant de les rejoindre, je passais par le buffet pour me servir un verre. Mon choix se porta sur un whisky que j'accompagnais avec du coca. Pour une fois le champagne n'était pas présent. Encore une chose qui me rendis heureux. Finalement le changement de confrérie était vraiment bénéfique pour moi. J'avais le présentiment que les Omegas correspondraient beaucoup plus à ma personnalité que les Epsilons.
Je finis par rejoindre les autres. J'arrivais juste au moment où Manon trinquait à notre nouvelle vie. Je levais mon verre et bu une gorgée d'alcool. Une nouvelle vie dont je n'avais pas encore parlé à mon père. Qu'allait-il dire quans il apprendrait que je ne faisais plus parti de l'élite de Berkeley ? Mais je m'en fichais complètement, je voulais vivre ma vie comme je l'entendais et il était obligé de l'accepter puisque j'étais le seul héritier de la famille Asher-Grey avec qui il acceptait encore de parler. Je chassais rapidemment ces pensées négatives de mon esprit. Je voulais m'amuser à cette soirée et non pas ressasser l'echec de la vie de ma famille.
"Mesdemoiselles et messieurs" saluais-je les autres déjà présents. J'avalais une autre gorgée du liquide qui remplissait mon verre.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN - Elle m'entraîne au bout de la nuit ... La bouteille de whisky TOPIC COMMUN - Elle m'entraîne au bout de la nuit ... La bouteille de whisky EmptyLun 22 Oct - 11:37

corbeille
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN - Elle m'entraîne au bout de la nuit ... La bouteille de whisky TOPIC COMMUN - Elle m'entraîne au bout de la nuit ... La bouteille de whisky Empty

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