the great escape
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flashforward. it starts in my toes and I crinkle my nose, wherever it goes, I always know..

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MessageSujet: flashforward. it starts in my toes and I crinkle my nose, wherever it goes, I always know.. flashforward. it starts in my toes and I crinkle my nose, wherever it goes, I always know.. EmptyMar 21 Aoû - 22:00


“because I'm m e a n, cruel, and inhumane .”
27th JUNE 2014 ;; Allongée gracieusement sur l'un des divans iota, j'étudiais un spectacle qui m'était offert par la grande baie vitrée qui me faisait front. Berkeley. Deux ans avaient filé et elle restait la même, toujours aussi superbe, toujours aussi accueillante de nouveaux Apollons en short court, se passant le ballon avec une suavité innée. Charmée un instant par le spectacle des beaux mâles californiens, je détournais enfin prunelles vers une savoureuse connaissance que j'avais quitté il y avait deux étés auparavant. Cécil Allen-Eastwood, le mal dans toute sa splendeur, sous sa forme la plus séduisante et non bien moins dangereuse. Passant en revue la couleur pastel de ses iris jusqu'à sa barbe naissante, je lui accordais finalement une lueur malicieuse, glissant mon talon sur le tissu précieux de ma couchette. Déployant mes bras de porcelaine vers l'arrière, je m'étirais tel un félin, mes index cherchant la terminaison de mes boucles se déployant dans le vide. « Hm. UC Berkeley. J'en deviendrais presque nostalgique. », lâchai-je sarcastique, rapportant ma paume sur mon accoudoir, mon ongle commençant à tracer des cercles imaginaires. J'avais eu une belle année en son sein mais la Sorbonne restait ma favorite, indétrônable, ses charmes ne me paraissaient pas encore fades. « En revanche, je n'ai pas excellé à te substituer. », lui adressai-je, un sourire enchanteur, mes traits français criant la malice. Irremplaçable le Cécil, jamais un compagnon de jeu n'avait été aussi unique, à la hauteur de ma fourberie parisienne. A regret, nous nous étions rencontrés au mauvais moment, majestueux qu'il était j'aurais mis un point d'honneur à en faire ma gourmandise, mais Adriel était la seule saveur alléchante à l'époque. A l'époque et encore maintenant à vrai dire. Reportant mon attention sur mon interlocuteur, je décelai un regard suspicieux. Comme le reste de mon entourage resté à Berkeley, ils en revenaient tous à la même équation Cadence = Adriel, et comme les autres têtes pensantes, il devinait que l'oméga faisait parti des grandes motivations qui avait poussé mon talon channel à atteindre la Californie. « Balaie ton regard, je suis venue pour féliciter mon frère. », parai-je avant qu'il n'eut le temps de desserrer les dents, intransigeante. Soit, je n'allais pas aller jusqu'à me voiler la face et prétendre que les activités Eynsford m'indifféraient au plus haut point, mais vaniteuse comme j'étais, je n'allais pas le clamer non plus. Sautant sur l'occasion Gaulthier sur l'estrade devant les futurs diplômés, je ne m'étais même pas faite prier par l'autorité maternelle pour boucler bagages et me présenter à Roissy. Prétexte, mon aîné resté une grande fierté pour notre famille et il méritait une présence Levy-Carcenac à ses côtés, comme nous le rappelait la maîtresse de maison. « Major de promo. Cela reste un miracle que je me sois envolée sans caméscope. », poursuivis-je, ironique à l'excès, songeant déjà au portrait de mon frère dans sa toge qui reposerait bientôt sur un buffet de notre demeure française. Gaulthier, Gaulthier, Gaulthier. Nous étions du même acabit, bien qu'il soit un peu moins subtil et fin. Le parfait opposé de Gaël, resté en France pour l'occasion, toujours une équerre à la main, je m'en languirais presque. Mes paupières se soulevant de nouveau sur le fasciés de mon complice, je m'agaçais de son calme, de l'atonie qui prenait possession de ses membres, si bien que je me décidais de réveiller le diable. « Bien qu'en attendant, j'agonise d'un ennui mortel. ». Traduction, divertis-moi Cécil, abuse de tes talents pour satisfaire jusqu'au summum ta visiteuse exigeante. Un sourire charmeur défiant le monstre qui attirait les anges, je me laissais bercer par mes démons, alimentant cette irrésistible envie de répandre un peu de sang le temps de mon séjour en terres américaines. Promenant mes iris sur le carreau, mes pupilles accrochèrent une minuscule silhouette qui s'envolait du sol pour y retomber avec toute la frénésie d'une petite fille. Plissant les yeux, mon regard s'entraîna à percer les mèches blondes qui caressaient son visage. M'allant quérir une réponse, ma tête de poupée pivota vers mon acolyte, plongé avec force dans ma contemplation précédente. « Qui est la petite boucle d'or que tu dévores des yeux ? », le sonnai-je, mes commissures se hissant de manière vicieuses mais adoucies par ma grace naturelle. Me concentrant à nouveau sur la scène, j'imaginais red se faire déguster par le grand méchant loup. Il ne lui manquait plus que le panier à celle-ci, revêtant déjà un tissu rouge, elle bondissait comme le faisait le célèbre Chaperon dans sa futaie. « Je rêve où elle est en train de gambader. », déclarai-je, moqueuse, pointant du doigt la pauvre innocente, moi-même engourdie par mes intentions mauvaises. Détaillant ses pommettes à son approche, je me rappelais la blondinette de Sandro, cette même sainte qui possédait une jumelle sortie avec Adriel par le passé. « Cécil. », entonnai-je, déployant la dernière syllabe en un sifflement insistant et mélodieux. Tu me vois venir, avoue le. Me redressant sur mon séant avec élégance, j'apposais mes paumes sur mon genou surélevé, prête à annoncer les consignes d'un nouveau jeu, plus virulent encore que les précédents. Deux ans que nous n'avions pas battu notre jeu de cartes, aujourd'hui était l'occasion rêvée de rattraper le temps perdu, de pousser la perfidie jusqu'à l'extrême. « Je pense que bambi a besoin de redescendre sur terre. », dévoilai-je souriante. Un sourire non communicatif bien évidemment, ou du moins uniquement pour certains, mes pairs. Un bruitage sonore me coupant dans ma lancée, mes prunelles balayèrent la table basse avec vivacité, à la quête de mon cellulaire que mes doigts s'empressèrent d'emprisonner. « Constance. Je t'abandonne, elle va pouvoir m'informer sur.. ». Adriel. Ou alors.. « Le protocole de la cérémonie. Notre façon à nous de dire que nous allons cancaner. », finis-je d'une voix traînante où l'on décelait un vice enchanté. « Mais pour en revenir à nos biches ... Sors ton fusil chasseur. » minaudai-je, arquant un sourcil aguicheur, ma cruauté masquée par l'allure du plus beau des anges. « Si tu excelles, libre à toi de demander ce que tu désires. Si tu échoues... Considère que j'encaisserai le même salaire. », lui livrai-je en guise de motivation. M'appropriant sac à main et lunettes fastueuses, je déployais ma paume, lui faisant voler un baiser avant d'emprunter le corridor principal. « Sans pensées perverses, aucune, pour le fusil. », criai-je à son intention alors que mes talons harmonisait le carrelage de mon ancienne maison de confrérie. Laissant ce dernier souvenir sonore aux nouvelles générations, une mélopée furieuse dédicacée par une princesse française. Ceci était mon dernier passage.
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MessageSujet: Re: flashforward. it starts in my toes and I crinkle my nose, wherever it goes, I always know.. flashforward. it starts in my toes and I crinkle my nose, wherever it goes, I always know.. EmptyJeu 23 Aoû - 20:40

Cecil Liam & Tyler Reese
“in the game of seduction there is only one rule : never fall in love”



Je m'ennuie. Je m'ennuie à mourir, même. L'année venait de se terminer, les derniers examens également, et tandis que tout le monde ne pensait qu'à faire la fête, de préférence une légendaire fête Oméga, moi je ne savais plus quoi faire de ma petite personne. Bientôt, tout le monde partirait en vacances tandis que je resterais probablement ici, tel un pauvre esseulé. Je n'avais aucune raison de retourner à Londres, mon frère était de nouveau en mission en Afghanistan, quant à mes parents... Ils devaient bien se moquer de moi depuis leur tombe. Plus de distraction, plus de machiavélisme, plus de jeu, plus personne. C'était le problème, j'avais toujours besoin de quelqu'un pour m'occuper, car la stupidité humaine était de loin mon activité préférée. La semaine dernière, c'était une alpha à laquelle j'avais promis monts et merveilles afin qu'elle quitte son copain, pour finalement lui déclarer que dieu m'avait parlé et que j'allais me reconvertir en prêtre. Le plus amusant était qu'elle y ait cru. Alpha, peut-être, mais stupide à mourir. Je tournais en rond dans le pavillon Iota, jetant un coup d'oeil indifférent à tous mes camarades qui quittaient le bâtiment pour faire dieu seul savait quoi. Mes pas finirent par me guider machinalement vers le salon. La commissure de mes lèvres se releva en découvrant qui venait nous gratifier de sa présence. Well, well, Cadence Marie Levy-Carcenac, herself. Depuis le temps, je commençais à penser qu'elle était morte. Cela aurait été dommage, elle était une partenaire de choix dans la mise en place de tous mes plans sordides. Sa voix résonna à mes oreilles sous la forme d'un sarcasme. Quelle mauvaise menteuse faisait-elle. Comme si Berkeley pouvait ne pas lui manquer, je n'y croyais pas une seule seconde. En revanche, je me demandais ce qui pouvait bien nous valoir le plaisir de la retrouver dans son ancienne confrérie. « Cadence. C'est toujours un délice de te voir. » fis-je, charmeur, tandis que je m'approchai d'elle, négligemment installée sur l'un des divans. Un sourire se dessina à sa remarque, un sourire arrogant et suffisant. Elle n'avait pas excellé à me substituer ? Que je la comprenais. Comment trouver meilleur partenaire de jeu que moi, toujours prêt à l'embarquer dans des idées alléchantes à la hauteur de notre fourberie. Merteuil avait perdu son Valmont, et un vague Danceny ne suffisait pas à combler cette absence. Nous étions faits pour nous entendre, de toute évidence. Moi non plus, je n'étais pas parvenu à la remplacer – je n'avais pas vraiment cherché à le faire non plus, pour tout dire – je m'étais simplement distrait en faisant cavalier seul, une activité beaucoup moins amusante, mais enfin, je me devais de faire avec les moyens du bord pour ne pas soustraire à ma légendaire réputation, qui n'avait fait que s'intensifier ces deux dernières années. J'en avais même laissé ma vendetta de côté, ne briguant plus le poste de président de confrérie. J'aurais été un bien médiocre exemple, amoral et sulfureux, un exemple à ne surtout pas suivre, puisque l'élève ne serait jamais en mesure de dépasser le maître. « Le contraire aurait été surprenant » répondis-je avec arrogance tandis que j'observais son visage inchangé. Toujours ces prunelles malicieuses, annonciatrices de malheur pour quiconque les croisait. La question de sa présence restait toutefois en suspend, un mystère que j'allais rapidement résoudre. Avant même que je ne puisse hausser la voix pour l'interroger, elle me répondit d'elle même, à croire qu'elle lisait dans mes pensées. Féliciter son frère ? Cela faisait cher payé le voyage, même si nous savions tous les deux que l'argent n'était pas un problème pour nous. Il me fallut plusieurs secondes avant d'assimiler que la remise des diplômes aurait lieu prochainement, un événement auquel je n'assisterais pas, après tout ill me restait trois longues années d'études. « Je suis certain qu'il sera ravie de revoir sa sœur unique et préférée le congratuler de son diplôme, même si l'on sait tous les deux que ce n'est pas la raison de ta présence, n'est-ce pas. Je te manquais tant que ça, douce Cadence ? Tu aurais du me le dire, je t'aurais rendu une petite visite... où ça d'ailleurs ? Où as-tu filé, comme ça, en abandonnant ton compagnon de jeu sans lui donner de nouvelles ? Tu sais que je m'inquiétais... » Non, c'était faux, je ne m'inquiétais pas, telle un félin, elle retombait sur ses pattes avec grâce et agilité. C'était bien la seule dont je ne m'inquiéterais jamais. Mon regard se fit plus intéressé lorsqu'elle évoqua son ennui. Comme je la comprenais. Moi aussi, je mourais d'ennui, mais la façon dont elle le disait ne laissait présager que d'une chose, the game was back on. « Plait-il ? Ma compagnie ne te suffit donc pas ? Annonce la couleur, Levy-Carcenac, tu ne dis jamais rien par hasard. Quelle distraction as-tu en tête ? Je suis toute ouïe. » répondis-je avec malice, impatient de voir si son machiavélisme était toujours aussi présent. Mon attention se déporta sur la fenêtre, à travers laquelle je distinguais un amas de personnes. La seule relevant mon attention quelques instants fut la Brightside, s'amusant gaiment, pour on ne savait quelle raison. Ce manque d'attention attira bien vite le regard de Cadence qui suivit le mien pour se poser sur l'Epsilon. « Que je dévore des yeux ? Ce n'est pas le terme que j'aurais employé. Et bien, si tu veux tout savoir, imagine l'espace d'une seconde qu'elle soit un petit agneau et que je sois le grand méchant loup » déclarai-je, énigmatique. A voir ce qu'elle allait faire de cette réponse qui laissait somme toute beaucoup de place à l'imagination débordant dont elle pouvait faire preuve. La façon dont elle appela mon prénom, n'achevant pas sa phrase, ne laissa planer aucun doute quant à ses intentions. Mon petit doigt me disait qu'un certain agneau serait impliqué d'une façon ou d'une autre. Avec grand plaisir, cela faisait bien trop longtemps que je ne l'avais plus tourmentée, cette frêle Brightside. Elle posa bien rapidement les fondations de la mission qu'elle me confiait. Ou plutôt du défi, qu'elle venait de me soumettre. La séduire ? Aussi agaçant que cette tâche soit, elle ne me poserait aucun problème. Elle n'aurait pas même le temps de repartir en première classe je ne savais où que son défi serait relevé haut la main. « Voyons, je te pensais plus imaginative que ça, Levy-Carcenac. Tu sais que ça ne me posera aucune difficulté. Mais il va sans dire que ma victoire sera à la hauteur de ma personne : grandiose et audacieuse. Je te propose même plus que ça. Laisse-moi enchérir sur ce petit pari. Si je lui brise le cœur, tu obéiras à n'importe laquelle de mes requêtes. Et il n'y a pas de contrepartie, la question de mon succès ne se pose pas. J'imagine que l'on se reverra. » fis-je, tandis que je l'observais quitter la pièce, impériale. Une lueur dansait dans mon regard. La lueur du prédateur se découvrant un nouveau jouet. Un nouveau jouet qui porterait le prénom de Tyler et qui se ferait croquer toute crue par le plus cruel d'entre tous. We are gonna have so much fun together...
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MessageSujet: Re: flashforward. it starts in my toes and I crinkle my nose, wherever it goes, I always know.. flashforward. it starts in my toes and I crinkle my nose, wherever it goes, I always know.. EmptyVen 31 Aoû - 13:20


When you meet the someone who was meant for you.
before two can become one there is something we must do ;; there is something sweeter everybody needs. I've been dreaming of a true love's kiss and a prince I'm hoping comes with this. That's what brings everaftering so happy, and that's the reason we need lips so much, four lips are the only things that touch. So to spend a life of endless bliss, just find who you love through true love's kiss. .✿. cécil a.-e. and tyler reese w.-s. ;; 06/14.
Son casque Philips sur les oreilles, elle trottinait sur le chemin des grecs, bercée par une mélopée qu'elle chérissait depuis l'année deux mille sept. Un baiser pour un amour sincère. Et elle en avait été gratifiées de quelques uns, entre bises furtives et échanges passionnés, elle avait même songé un instant avoir trouvé son prince en la personne d'Adriel Eynsford. Affublé Charming, son altesse semblait tout droit extirper d'un épais volume de contes, acompagné de sa légende happily ever after. Toutefois, avec majesté vient une méchante reine. Une assemblée d'adulatrices fougueuses qui s'étaient interposées dans une romance à peine naissante, en précipitant la fin avec triomphe. Depuis, elle restait cette princesse pleine d'espoir, chantonnant l'arrivée d'un nouveau prince maintenant que ses cicatrices étaient refermées et qu'elle était prête à s'investir de nouveau, à re-goûter à cette saveur exquise engendré par une idylle nouvelle. Sa paire de billes azures flânant sur la pelouse berkeléenne, elle se mit à fredonner sa chanson, profitant du lieu désertique pour agir à son aise et embaumer l'air de sa petite voix aiguë. Enfin désertique, elle changea soudainement d'opinion quand elle reçut un fier coup sur son épaule frêle. Détournant les pupilles vers son origine, elle distingua les traits heureux de son cousin, donnant une pichenette à son casque pour le faire glisser jusqu'au bas de sa nuque. « Un peu plus fort et tu m'arrachais l'épaule Asher. », lui adressa-t-elle plaintive bien que l'amusement berçait davantage son timbre. Massant son épaule, elle se hissa maladroitement sur la pointe de ses pieds pour lui accorder une bise sur la joue. « Ton épaule va très bien. », siffla-t-il d'un air innocent, scrutant sa chevelure blonde avec insistance. « Il y a une soirée demain. Tu m'accompagnes ? ». Sa main s'agitant encore sur son épaule en mince réconfort, elle se pinça les lèvres, hésitante. Les soirées avec Asher n'avaient jamais été ordinaires, il y avait toujours ce petit évènement qui survenait et bousculait la soirée dans le domaine de l'imprévisible, voir même, l'incontrôlable. « Hm.. je ne sais pas. », fit-elle en haussant les épaules et détournant le regard sur le paysage. Elle n'avait jamais été une grande fervente des fêtes étudiantes, et puis il y avait encore tous ces chapitres de géopolitique à réviser, si bien que sa raison lui dictait de décliner et rester sourde aux quolibets de son cousin. Néanmoins, suspicieuse, elle lui accorda enfin un regard, persuadée qu'il ne la conviait pas uniquement par bonté d'âme. « Je suis sûre que ton invitation n'est pas désintéressée. », commença-t-elle, ses pupilles essayant de le percer à jour. « Tu veux que je sois le chaperon de la soirée c'est ça ? ». Bim, dans le mille si elle se fiait au sourire coupable qui venait de se nicher sur son visage. Il savait qu'elle évitait les gobelets rouges comme les chats pouvaient fuir l'eau, elle ferait un chauffeur merveilleux, le capitaine de soirée idéal. Poussant un soupir d'exaspération, elle envoya ses iris se promener vers le ciel malgré que sa bouche la trahissait déjà, sensible par la mine attendrissante du Sinclair. « Très bien, tu peux compter sur ma participation. Mais pas de grande cuite Asher, sinon la prochaine fois... Disons qu'il n'y aura pas de prochaine fois. », céda-t-elle, l'index pointé vers son torse avant qu'il ne lui donne l'accolade et disparaisse aussi vite qu'il était arrivé. De nouveau isolée, elle reprit sa promenade vers la maison Iota afin de s'acquitter de ses tâches administrées par son activité extra-scolaire. Mais avant qu'elle ne put presser l'écran de son ipod, une mélopée chantée par des talons attirèrent son regard sur Cadence Levy-Carcenac. La aussi cruelle que belle française qui avait fait ses adieux l'année passée à Berkeley. Intimidée, elle continuait à avancer vers la magnifique blonde, se demandant si elle devait la saluer par politesse comme elle l'aurait fait pour n'importe quel autre étudiant, mais là, il s'agissait de Cadence. Arrivant à sa hauteur, ses lèvres se détachèrent finalement. « Salut... », souffla-t-elle mal à l'aise, son regard se perdant sur les puissants talons de la magnifique française. Mais l'ancienne iota ne lui accorda même pas un regard, plissant ses commissures vers le ciel, impitoyable et énigmatique. Le rose lui montant aux joues, elle hâta le pas, s'engouffrant enfin dans la masure des rouges. Ses converses glissant sur le carrelage, elle bifurqua à droite et son regard tomba sur.. « Cécil. », lança-t-elle sur le ton de la surprise, sentant déjà une angoisse féroce envahir ses veines. Son pas figé et son regard fixé sur la silhouette impressionnante, elle se laissait envahir par cette familière paralysie qui se présentait chaque fois que leurs pas se rejoignaient sur le même parterre. Ses yeux s'agitant enfin sur les ornements de la pièce, elle entrouvrit ses lèvres et laissa filtrer un soupir de soulagement discret, délivrée du mode pause et essayant de reprendre une contenance convaincante. Lentement, elle s'avança vers lui, replaçant ses mèches sauvages d'une main habituée tandis que son autre paume se refermait plus furieusement sur son sac à bandoulière. Lui adressant un sourire gêné, elle laissa retomber lourdement son bras avant d'ouvrir la bouche en empruntant un ton banal. « Tu tombes bien, je cherche le président de confrérie. ». En espérant que tu ais l’amabilité de m'appuyer dans ma quête. Ses doigts se faufilant à l'intérieur de sa besace, elle extirpa une petite affiche dont elle relut avec concentration le titre. Chargée de la liaison entre l'AES charité et le comité des fêtes, cela faisait deux ans qu'elle participait activement aux évènements de l'université avec un franc succès, s'appropriant la sympathie des étudiants au delà de ses espérances. « Et je suis chargée de trouver des volontaires aussi.. », exposa-t-elle, incertaine, observant la carrure de Cécil et se demandant si au nom de l'équipe elle devait oser l'impensable. « Pour clôturer les festivités, on organise une vente aux enchères, un peu comme dans oth ou 90210, avec le même thème.. fireman. », poursuivit-elle en lui exposant leur grand projet. Vu le grand succès qu'avait rencontré les enchères de l'année dernière, elles faisaient leur grand retour cette année, les candidats déguisés en sapeurs pompiers pour innover. « On a besoin de garçons iota donc si jamais tu voulais te... ». Proposer, présenter, participer, contribuer, coopérer ? Quel mot choisir ? Ils avaient toute la même signification mais sonnerait différemment à l'oreille sournoise de Cécil. « Enfin laisse tomber. », acheva-t-elle, songeant que de toute manière, chacun des mots sonnerait aussi faux que son voisin. Ses mains tâtonnant son sac, elle baissa les yeux pour donner plus de précision à son geste et le refermer rapidement. S'attribuant une claque sur l'une de ses cuisses, elle releva la tête, ses prunelles évaluant la salle avant de se reposer sur Cécil. « Je peux poser mon affiche où ? ».
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MessageSujet: Re: flashforward. it starts in my toes and I crinkle my nose, wherever it goes, I always know.. flashforward. it starts in my toes and I crinkle my nose, wherever it goes, I always know.. EmptyDim 2 Sep - 22:23

3000ème :plop:

Cadence ayant quitté l'immense salon Iota, je me retrouvai de nouveau seul, de nouveau ennuyé, avec une simple petite idée qui germait dans mon esprit. L'idée que mademoiselle Levy-Carcenac venait de lancer à demi mots, nonchalamment, comme s'il s'agissait d'une distraction comme une autre. S'en prendre à Tyler Brightside, c'était mon jeu favori et la rendre chèvre me distrayait toujours autant, même au bout de deux ans je ne m'en lassais pas. De là à en faire un défi et à se le voir lancé par la reine du machiavélisme, c'était une autre histoire. Si tu excelles, libre à toi de demander ce que tu désires. Si tu échoues... considère que j'encaisserai le même salaire. Son ultime défi avant qu'elle ne retourne s'affairer ailleurs, mettre son nez dans les histoires d'autres personnes avec son air majestueux. Sa voix résonnait encore à mes oreilles et je souris intérieurement en envisageant toutes les choses que je pourrais lui demander une fois son défi relevé. L'évidence du mâle qui sommeillait en moi aurait été qu'elle m'offre l'une des seules choses qu'elle ne m'avait jamais offertes, son corps, pour une nuit, ou plusieurs en fonction du résultat. Mais à vrai dire, je n'avais pas besoin d'un challenge pour l'obtenir, je suis sûr qu'avec un peu de persuasion, j'obtiendrais le même succès, sans même qu'elle ne s'en sente obligée par sa récompense. Non, je devais réfléchir à autre chose, quelque chose qui lui ferait les pieds mais qu'elle se verrait dans l'obligation de me donner. A méditer, après tout, j'avais encore le temps d'y songer. Mon attention se reporta sur Tyler tandis que Cadence arrivait à sa hauteur, suprêmement indifférente à la petite Epsilon qui l'observait avec de grands yeux. Un sourire traversa mon visage quelques secondes. Fidèle à elle-même, elle ne côtoyait pas le bas peuple, encore moins une inconnue dans son genre, dont le seul talent était de se montrer chiante à tout bout de champ. Dieu que c'était divertissant, j'en jubilais d'avance. Et la Levy-Carcenac serait folle de rage en constatant que j'avais réussi son pari haut la main et en un temps record. La mission commençait dès à présent en la personne de Tyler qui venait de poser son regard sur moi, encore intimidée par sa rencontre avec Cadence. Elle semblait surprise de me voir ici et pourtant, contrairement à elle, j'étais ici chez moi, dans ma confrérie. J'en venais d'ailleurs à me demander ce qu'elle faisait là. Je ne lui connaissais pas de relation avec un Iota. En fait, je ne lui connaissais pas grand-chose et cela me convenait parfaitement. Je la sentais déjà apeurée rien que par ma présence. En trente secondes elle venait de rencontrer deux des géants au cœur de marbre de Berkeley. « Brightside » répondis-je calmement. Je ne l'appelais jamais par son prénom. A vrai dire, je n'appelais presque personne par son prénom, c'était une pure habitude prise pour installer la distance entre moi-même et les autres. Mon regard la dévisagea de haut en bas, un sourcil arqué. Des vêtements mal assortis, un visage timide, des mèches blondes éparpillées sur ses épaules. Et dire que j'allais devoir séduire... ça. Seigneur. Elle n'aurait pas pu me proposer quelqu'un d'un minimum attrayant ? Je ne demandais pourtant pas grand-chose, des jolies plantes, il y en avait plus d'une à Berkeley, quoiqu'aucune n'ait eu le mérite de retenir mon attention plus d'une demi seconde. J'eus la réponse à ma question. A la recherche de la présidente de confrérie. Ce qui amena automatiquement un tas d'autres questions parmi lesquelles : da fuck ? Que lui voulait-elle à cette chère Constance ? J'imaginais déjà la tête de la brune en la voyant débarquer, à la toiser avec dédain. Ce que j'aurais donné pour assister à ça... « La présidente. » corrigeai-je, placide. « Ses allées et venues ne me concernent que peu, mais elle est en compagnie de Levy-Carcenac. Tu sais, celle devant laquelle tu viens de te ridiculiser en la saluant comme si c'était une vulgaire étudiante » déclarai-je, un grand sourire moqueur sur les lèvres. La chasse est ouverte mes amis, aujourd'hui, de la Brightside au menu. Ses yeux se détournèrent des miens, mal à l'aise. Oh non, c'était presque trop facile. Comment vouliez-vous que je la séduise alors qu'un sarcasme franchissait mes lèvres chaque fois que je me trouvais en sa présence ? Difficile de garder son sérieux... Je l'observai sortir une affiche de sa besace, mais malgré une vue aiguisée, je ne parvenais pas à la déchiffrer. Qu'à cela ne tienne. Je me relevai de mon siège, passant mes mains sur mon jean foncé pour le défroisser. Je m'avançai vers elle tel un prédateur, tandis qu'elle m'exposait la raison de sa venue, m'expliquant par la même le contenu de son affiche. J'arquai un sourcil, perplexe, face à des références télévisuelles qui me passaient complètement au-dessus. « Navré, je ne sais absolument pas de quoi tu parles. » répondis-je froidement. Je ne me trouvais plus qu'à trente centimètres de Tyler, juste en face d'elle, mes yeux scrutant ses prunelles azures, glacial comme à l'accoutumée. Il allait falloir que je me fasse violence pour la séduire, mon comportement actuel indiquait à peu près tout sauf une furieuse envie de l'embrasser. « Donc tu cherches des Iotas pour aller se présenter devant des étudiants déguisés en pompiers et être offerts aux plus offrantes ? Seigneur, ces séries pour prépubères sont vraiment dégradantes pour l'image de l'homme. » J'attrapai son affiche d'un coup sec avant de la parcourir en vitesse. Comité d'AES blablabla vente aux enchères blablabla pompiers blablabla bonne cause blablabla. Passionnant. « Si jamais je voulais quoi ? Etre mis aux enchères face à des furies bourrées de fric ? Est-ce que j'ai l'air d'avoir envie de faire ça ? Sérieusement, Brightside, réfléchis un peu avant de sortir des inepties. » répliquai-je, cassant. Elle semblait encore plus apeurée qu'à son entrée dans la pièce. C'était amusant, je lui faisais invariablement le même effet. Timidité, gêne, angoisse, face au grand Cecil qui la contemplait comme si elle n'était qu'un insecte désagréable bourdonnant à ses oreilles. Finalement, peut-être que la Levy-Carcenac avait trouvé la cible parfaite, une personne insupportable sur laquelle je devrais user de mes charmes. Le plus difficile ne serait pas de la séduire, ce serait de trouver l'envie de le faire. Seule la perspective de pouvoir exiger n'importe quoi de la Iota me motivait à remplir sa mission. « Aucune idée. » Ma voix avait perdu de sa froideur pour devenir simplement posée. Je la dévisageai à nouveau, inspirant avant de reprendre la parole. Ce que j'allais annoncer serait uniquement pour le bien du défi et m'écorcherait les lèvres. « Tu sais quoi ? Ajoute-moi à la liste des participants. Qui mieux que moi pourrait récolter de l'argent en se donnant à la plus offrante. Mais que l'on soit clairs, hors de question que je me déshabille pour faire augmenter les tarifs et le sourire n'est pas inclus non plus, même si cela ne posera pas de problèmes pour être vendu. »
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MessageSujet: Re: flashforward. it starts in my toes and I crinkle my nose, wherever it goes, I always know.. flashforward. it starts in my toes and I crinkle my nose, wherever it goes, I always know.. EmptyDim 21 Oct - 22:13

corbeille
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