| | | And that's where everything starts spinning [terminé] |  |
| | Auteur | Message |
|---|
Invité Invité
![And that's where everything starts spinning [terminé] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | Sujet: And that's where everything starts spinning [terminé] Sam 17 Oct - 11:10 | |
| ![And that's where everything starts spinning [terminé] Jensen005ls4](https://2img.net/r/ihimizer/img291/1153/jensen005ls4.png) ![And that's where everything starts spinning [terminé] W9bthh](https://2img.net/h/oi35.tinypic.com/w9bthh.png) Lorsqu'il avait débarqué à l'université, César n'avait pas eu de mal à s'y habituer et surtout à s'y plaire. Il faut dire que le climat ici était beaucoup plus agréable qu'à New York, que la ville était différente mais surtout parce qu'il n'avait plus ses parents sur le dos. Il faut dire qu'à 19 ans, il était bien temps pour lui de prendre un peu de distance et de commencer à vivre sa vie. Et pourtant, les études qu'il faisait, même si la musique était toute sa vie, il les faisait en grande partie parce que c'était ce que son père voulait pour lui. Ben voulait voir son jeune fils devenir un grand musicien, être adulé par des fans ou encore faire des concerts extraordinaires. Mais qu'est ce que l'étudiant voulait exactement ? Ecrire, composer, improviser mais aussi, et surtout jouer pour lui même. S'afficher n'était vraiment pas dans son caractère, lui qui préférait largement rester dans l'ombre. Et pourtant, ce n'était vraiment pas le caractère de la majorité des étudiants de Berkeley.
Il faut dire qu'ici, les "gosses de riches" ne manquaient pas et beaucoup n'hésitaient pas à étaler leur pognons devant tout le monde en venant avec la voiture la plus puissante qu'il existe, en montrait les bijous et les fringues qui coutent une fortune, ou alors en sortant les billets comme s'il s'agissait de fausse monnaie sans avoir aucune notion de l'argent. César est bien loin d'en faire partie. Ses parents ne roulent pas sur l'or et s'il a pu venir dans cette université, c'est grâce à une bourse. Donc pas question d'abuser de ses économies et d'échouer dans ses études même s'il était loin d'être un "intello" comme son frère.
Mais le pire, c'est qu'en plus d'avoir de l'argent, les élèves de cet établissement étaient plutôt doués dans ce qu'ils entreprenait. Rien de bien anormal si ce n'est leur prétention sans borne. Modeste et plutôt en manque de confiance, César était le genre de mec a destesté ceux qui "pêtent plus haut que leur cul", qui se pensent supérieur et qui pensent avoir tout vu et tout connu. Et pourtant, plusieurs amis du jeune Thétas avaient ce défaut. Si avec Max, le jeune homme se contentait de le caricaturisé et de se foutre de sa gueule, c'était pas ainsi avec tous. Et en particulier avec Nick. Autant des fois, les deux adolescents pouvaient être très amis, autant d'autre jours, ils étaient prêt à s'insulter et à se traiter de tous les noms. Personne ne pouvaient jamais savoir comment leur rencontre allait se terminer. Aujourd'hui, ils étaient dans le restaurant scolaire en train de manguer tranquillement, parlant de tout et de rien. César parlait de ses vacances, qu'il était allé en Corse et parti en camping avec des amis. Comme toujours il montrait beaucoup d'enthousiasme. Certes la Corse n'a rien à voir avec Hawaï mais c'est déjà une île.
Les paysages sont vraiment magnifiques et les gens super sympas. Dommage qu'on y soit restés qu'une semaine
Dernière édition par César Coakley le Mar 1 Déc - 20:04, édité 5 fois |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: And that's where everything starts spinning [terminé] Ven 23 Oct - 20:02 | |
|
A l’université comme dans tous les établissements scolaires dans lesquels j’avais cette « chance » d’étudier, j’avais occupé un rôle important. Je n’avais jamais été le genre de garçon effacé au fond de la classe qu’on ne remarque qu’une fois qu’il parle en classe. Au contraire, plutôt extravertie, je dois dire que j’ai toujours savoir me faire remarquer. Et pourtant, même si ce n’est pas mon but premier, j’ai toujours eu le don de faire partit des élèves connus. Sans doute que je tiens ces traits de mes parents, surtout ma mère qui est une brillante médecin très reconnue. Quand à mon père, moi-même je n’en ai aucun souvenir puisque celui-ci à fuit le pays peu de temps après ma naissance. Sans doute que les couches, les pleurs et tout le reste n’était vraiment pas sa tasse de thé. Enfin bref, je n’ai jamais cherché à comprendre davantage car je n’en vois pas du tout l’utilité. Après tout, comme je le disais, j’ai toujours eu cette chance inestimable de me faire remarquer et par conséquent, d’avoir un grand nombre d’amis ce qui a remplacé le manque de mon père.
Encore aujourd’hui, dans cette magnifique université que j’ai intégré il y a de ça plus de deux ans, je dois dire que mon arrivée n’est pas passée inaperçue, au contraire. A l’époque, j’étais célibataire et j’étais ce garçon coureur de jupons qui ne pensait qu’à profiter des filles au corps de déesses. En entrant dans l’équipe de football de Berkeley, ça n’avait fait que rendre ma popularité encore plus grande. Mais cette vie là, je ne l’avais pas réellement choisit, par ailleurs, je ne pourrais dire ce qui m’a amené jusqu’au ici mais je ne peux pas tellement m’en plaindre. Être populaire au sein d’une université aussi prestigieuse que Berkeley ne peut que m’apporter des avantages. Quoiqu’il y a encore pas mal d’inconvénients comme par exemple cette gossip se faisant appeler Watch Out. Watch Out avait souvent trouvé en moi des articles croustillants qui m’ont toujours causés des tas d’ennuis. Cependant, ce n’est jamais elle qui a réussi à m’arrêter et ce n’est pas maintenant que ça risque de changer.
Et puis, entre temps, il y avait eu les vacances. Avec quelques gars de mon équipe, nous avions décidé de partir à Miami. Ce magnifique endroit appartenant aux Etats-Unis. J’avais rencontré de superbes filles toutefois, je n’avais pu m’intéresser à elles davantage puisque mon cœur était déjà pris par cette charmante blonde ; Nena. Nous avions décidé de reprendre nos relation à partir de zéro ayant surmonté trop d’obstacles ces derniers temps, il était impossible de continuer de cette sorte. Ensemble, nous avions pris la décision de tout recommencer, oublier ce qui s’était passé auparavant comme ma tromperie, la sienne même si ce n’était partit que d’un baiser. Il fallait qu’on reprenne tout à zéro pour pouvoir continuer une relation. Sans quoi, jamais ça ne pourrait fonctionner. Même si ce n’était pas évident, je devais bien me l’avouer, c’était la décision la plus réfléchie que j’avais du prendre dans ma vie.
En ce moment, je me trouvais à la cantine de l’université en compagnie de César. Ce garçon avec qui je partageais une relation peu commune et surtout compliquée. En effet, notre relation était parfois excellente, telle que de vrais amis qui discutent de tout et de rien et rigolent et parfois, elle était surchargée de disputes. En effet, avec mon trait de caractère lié à ma prétention, même si je le fait plus pour m’amuser qu’autre chose, César avait du mal à supporter ça. Autant dire que c’est ce qui créé le plus de disputes entre nous. Le pire dans toute cette histoire, c’est que je sais pertinemment que ça agace par-dessus tout César et pourtant, je le fait exprès. Il faut croire que de me prendre la tête avec lui m’amuser. Pour être franc, c’est sans doute un peu le cas.
En l’entendant me parler de ses vacances, je n’en écoutai que la moitié. Ce n’était pas que ses vacances ne m’intéressaient pas, loin de là toutefois, Nena était elle aussi arrivée dans la cafétéria et je ne pouvais m’empêcher de l’observer, de me souvenir de nos merveilleux moments jusqu’à que je sorte de mes pensés pour écouter cette dernière phrase de César.
« La corse, c’est vrai, c’est pas mal mais crois-moi mec, comparé à Miami, c’est vraiment minable ! Avec les gars de l’équipe nous y sommes allés durant 10 jours et crois-moi, c’était le Paradis ! Enfin, j’espère que tu as quand même profité de ces supers gens, en particulier la gente féminine ! »
- Spoiler:
Crédit: Dean Heart Livejournal & Sulky Bazzart
|
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: And that's where everything starts spinning [terminé] Lun 26 Oct - 10:21 | |
| César, contrairement à la majorité des élèves de l'université n'est pas le garçon qui cherche à être populaire ou à être reconnu bien au contraire. Les compliments, il n'en était pas fan, disons même que cela a tendance à le mettre mal à l'aise. Il doute tellement de lui et de ses qualités qu'il se sent presque trop flatté lorsqu'on lui dit ce qu'on pense de lui, tant que cela va dans le bon sens. alors que, réciproquement, lui n'es jamais avare de compliments avec ses amis, tout comme il ne se gêne pas pour appuyer leur défaut. La franchise est selon lui le meilleur moyen de garder un amitié. Cela d'ailleurs se confirme avec Nick. En effet, César et le jeune iota s'entendent à merveille, toujours à faire les cons ensemble, à rigoler ou à mater les filles mais leur amitié n'est pas aussi platonique qu'elle en a l'air. Parce que même s'ils s'apprécient, il y a forcément des côtés de l'autre qu'on n'aime pas. Notamment, le côté prétentieux de Nick qui sort par les oreilles de César. Aussi, il n'est pas rare des fois de les voir s'embrouiller à cause de cela. C'est à cela que peut amener la franchise mais comme ni l'un ni l'autre n'est rancunier, tout se termine bien et le lendemain, ils sont cul et chemise.
Mais voilà, César est un bavard mais il n'est pas comme la majorité des gars de Berkeley à crouler sous la thune. Il a du bénéficier d'une bourse pour pouvoir venir en Californie, il doit bosser ses étés et presque toutes ses vacances pour pouvoir partir loin ou s'acheter une guitare. Tout ne lui tombe pas tout cru dans la main et cela l'énerve de voir les gosses de riches se prendre pour des gars bien supérieur et ne pas hésiter à le faire remarquer. D'ailleurs, alors qu'ils étaient à table et que chacun parlait de ses vacances plus ou moins huppés, il fallu que Nick se la ramène. Non, il ne critiquait pas la Corse ou alors le fait que ce soit là que soit partie César mais il fallait qu'il en remette une couche en montrant bien que lui avait les moyen de partir dans un endroit bien plus beau, bien plus classe que la Corse, ce qui forcément avait le don de faire sortir César de ses gonds. bien loin d'être le garçon a resté dans son coin et à se taire, rageant tout seul contre cet abruti, il était plutôt du style à faire comprendre son mécontentement et il ne se gêna pas.
C'est sûr que c'est minable la Corse pour un gars comme toi, qui a les moyens de partir dans des endroits plus huppés. Désolé mais on a pas tous la chance d'avoir du pognon par dessus la tête
César reste ce garçon un peu naïf et jamais il ne pourrait s'imaginer que cela amuse Nick de se prendre la tête avec lui. Bon d'accord, c'est rien de bien méchant. Jamais de coups, mais plutôt des insultes où vous savez tout le monde s'arrête, vous entoure pour vous regarder et mêle des fois prendre des paris pour savoir qui va gagner. Ou alors leurs amis qui se prennent la tête à deux mains lorsqu'ils commencent à partir. Surtout que le jeune Coakley n'est pas forcément quelqu'un d'impulsif mais il réagit toujours au quart de tour sans forcément se rendre compte que Nick le fait exprès. Mais le jeune Iota a aussi de l'honneur et jamais il ne reste de marbre, bien au contraire, il n'hsite pas à en rajouter une couche. Heureusement cela ne dure généralement pas très longtemps avec eux.
Le pire dans tout cela c'est qu'en plus de la prétention, Nick le touchait sur le sujet dont il n'aimait pas trop parler, les filles. César n'est pas le garçon a avoir trente filles folles de lui et qui l'admirent bien au contraire. Il est plus le bon ami que le parfait petit copain. Si on rajoute à cela le fait que lui et la drague, ça fait deux, il se prend plus souvent des râteaux qu'autre chose. Et il a même tendance à avoir du mal à faire le premier pas lorsqu'une fille lui plait. Et non, il a pas la même facilité que Nick ou que les autres sportifs à aller vers les filles où un sourire charmeur suffit à les faire tomber dans leur bras. Et ça, le jeune Johansten le sait parfaitement.
Ni des filles qui vous matent avec envie et qui seraient prête à te montrer ses seins juste pour que tu les regarde
|
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: And that's where everything starts spinning [terminé] Mer 28 Oct - 20:55 | |
|
J’étais loin d’être riche, enfin, d’accord. Je devais bien avouer que je n’étais pas à plaindre. Après tout, la fortune de mes parents, c’est ce qui m’avait entre autre, servit à intégrer cette prestigieuse université. Car avant tout, si j’ai vraiment pu intégrer cette université ce n’est sûrement pas avec la moyenne catastrophique que j’ai toujours trainé avec moi mais plutôt grâce à mon côté sportif. En effet, mon talent pour le football a joué un très grand rôle dans mon intégration à Berkeley. Bien entendu, l’argent que possèdent mes parents à aussi beaucoup aidé. Enfin, étant donné que je n’ai vécu qu’avec ma mère qui est aujourd’hui un brillant médecin très reconnu à Los Angeles ainsi que dans les alentours je dois dire que je lui dois beaucoup. Même si elle loin d’être une mère exemplaire, je sais que si elle devait autant travailler, c’était bien pour mon frère et moi et comme aujourd’hui, être certaine que nous bénéficions des meilleures études. Même si Thomas n’est aujourd’hui plus à Los Angeles, j’en suis persuadé que notre mère l’a aussi beaucoup aidé financièrement. Je lui en serai, par ailleurs, toujours très reconnaissant pour ce geste qui a rendu ma vie plus facile que celle d’une personne qui n’a pas les moyens de vivre aisément.
Je comprenais la réaction de César et par ailleurs, je m’y attendais un petit peu. Après tout, je le connaissais depuis quelques temps à présent et j’avais appris à comprendre ses réactions. En effet, le jeune Theta ne « coulait pas sur l’or » et je savais que pour ce dernier, parler argent ou se comporter comme quelqu’un de riche était une situation qui avait tendance à la fâcher et à le rendre désagréable. Je ne m’étais pas forcément rendu compte que ma remarque pourrait le faire penser que je vantais mais après réflexion, on pouvait comprendre ma réplique dans les deux sens. Malheureusement, César avait encore tout retourné pour me faire passer pour le mec super prétentieux que je suis notamment pour l’embêter comme d’autres personnes de mon entourage. Je haussai les épaules face à cette remarque dont j’avais l’habitude à présent.
« J’avais peur que tu ne comprenne pas ou je voulais en venir parce que me raconter que tu as visiter ce musée, cette ville et ça et ça, c’est pas que ça doit être ennuyant mais bon… »
Autant continuer dans cette lancée. Il est vrai que César était loin d’être un garçon qui, comme moi peut avoir toutes les filles qu’il souhaite et pourtant, je ne l’ai jamais trouvé très repoussant comme garçon. Enfin, je n’étais pas une fille après tout et je ne pouvais pas vraiment savoir quelles sont leurs envies en matière de garçons mais c’est bien connu. Les beaux sportifs sont toujours bien vu de la gente féminine et il faut bien avouer que je corresponds tout à fait à ces caractéristiques ! Toutefois, moi, j’avais arrêté de chercher puisqu’à présent j’étais à nouveau en couple avec Nena. J’avais réussi à foutre ma relation en l’air en couchant une nuit avec ma meilleure amie Caroll alors que nous étions tous les deux complètements bourrés. Autant dire que même si Caroll et moi ne nous souvenons pas de tous les détails, ces informations ont fait le tour de l’université.
J’étais persuadé que le Theta avait passé son temps à visiter ou autre ce que, évidement, quand j’étais en vacances je n’avais quasiment pas fait. Moi, je préférais aller à la plage avec les gars de l’équipe et faire du beach volley ou faire divers jeux tout aussi amusants. Ou simplement, apporter une caisse de bière sur la plage et en profiter toute la journée tout en bronzant.
« Décidemment, je ne te comprendrai jamais mec ! »
- Spoiler:
Crédit: Dean Heart Livejournal & Sulky Bazzart
|
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: And that's where everything starts spinning [terminé] Lun 2 Nov - 8:58 | |
| César n'a jamais vraiment aimé parler d'argent parce quil sait à quel point cela peut nuire à certaines relations. Mais il faut dire que dans cette école, c'est un peu mal barré. Il suffit de regarder autour de soi pour comprendre que la majorité des étudiants sont loin de sortir d'un bidonville. Les fringues haute coutume, les affaires de marque, les technologies dernier cri ou encore leur regard fier et prétentieux. Cela faisait assez bizarre pour César qui lui sortait d'un lycée public, lui qui ne croulait pas sous l'or, lui qui n'avait pas tout ce qu'il voulait quand il voulait, lui qui devait bosser pour se payer sa prochaine paire de pompes. Mais plus que cela, s'était aussi une question de caractère et d'éducation. Recevoir des compliments, César n'a jamais réellement aimé. enfin disons plutôt que cela le met mal à l'aise mais il ne supporte pas non plus quand les autres élèves se lance des fleurs à longueur de journée. Il trouve cela insupportable et avec sa franchise, il ne manque pas de le dire. Dans ce style là, il y a Nick. Un gars que César adore et qu'il a appris à connaitre passant outre sa prétention sans borne mais cela ne l'empêche pas d'être agacé à chaque fois que le jeune Iota fait le malin devant lui et leur bande de potes.
Mais surtout dans des moments comme celui-là, il en venait à se disputer avec Nick, César perdait généralement toute sa lucidité et s'emportait assez facilement. Pourtant, le jeune Johansten devait bien finir par le savoir comment réagissait le jeune Théta, cela faisait une année qu'il se connaissait et pourtant leurs disputes restaient encore des grands moments qui ne durait généralement pas trop longtemps, juste le temps de bien se prendre la tête et de souler tous leurs potes.
Malgré le fait qu'ils soient dans le restaurant de l'université, qu'il y avait pleins d'élèves autour d'eux, cela ne les empêchait pas de monter progressivement le son jusqu'à ce qu'il y en a qui se casse énervé. Entre eux, cela restait des mots et il n'en venait pas ou plutôt plus aux mains. Parce que oui, pour leur première rencontre, Nick avait mis son poing dans la gueule de César qui n'avait pas réagit comme toujours, lui qui détestait se battre. Aujourd'hui, il y avait beaucoup plus de respect entre eux mais cela ne les empêchait pas de se chamailler comme deux gosses.
Le fait que Nick insulte la Corse et se fiche pas mal de ce que pouvait dire César pour parler de lui et de Miami foutait la rage à César et il ne se gêna pas pour le remballait sur un ton pas forcément agréable. Ce qui le fit encore monter en pression, c'est que Nick ne savait pas ce que César avait fait pendant ces vacances et il insinuait que le jeune Coakley était d'un ennui à mourir. Non, ses vacances n'avait pas été simplement des visites. Il avait profité un maximum mais Nick ne pouvait pas le comprendre, pas le savoir vu qu'il n'y avait que son nombril qui comptait.
Si t'avais écouté, tu saurais que j'ai pas mis les pieds dans un musée et que mes vacances c'était plutôt plage, soirées et délires. Tu me prend pour mon frère ou quoi ?
En effet, César se souvenait que Rafaël avait insisté pour aller dans cette bibliothèque où il y avait je sais plus qui qui dédicaçait son dernier bouquin. César avait eu le droit à une analyse complète de l'oeuvre et heureusement que son père n'était pas chaud pour y aller non plus et lui avait sauvé la mise. En effet, pendant que Rafa et Alanna faisaient la queue pour à peine avoir le temps de parler à l'auteur français, César et Benjamin avaient pris place à la terasse d'un café pour siffloter une petite bière, tout en parlant musique. Ils avaient fini par rejoindre la plage pour se rafraichir. Mais ça, Nick ne pouvait pas le savoir.
Et puis, tu t'en fout de ce que peuvent avoir fait les autres, de toute façon y'a que toi qui compte avec ton charme fou et ta cool attitude
Ironie quand tu nous tiens. Oui, César pouvait le trouver cool mais pas toujours. Là par exemple, il trouvait que Nick manquait d'un certain respect. En tout cas, lorsque le Iota lui dit qu'il ne le comprendrais jamais, César haussa un sourcil et le dévisagea avant de lui expliquer.
Tu ne me comprend pas, parce que tu ne cherche pas à me comprendre. Tu préfère être le centre du monde que de regarder ce que les autres ont a t'offrir
Bon, d'accord, il exagérait et ce n'était pas réellement ce qu'il pensait mais je vous l'ai dit, il a tendance à s'emporter surtout avec Nick et cette fois-ci, ça n'a encore pas loupé.
|
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: And that's where everything starts spinning [terminé] Sam 7 Nov - 21:03 | |
|
Loin d’être une personne méchante, j’avais pourtant parfois, certaines réactions que je pouvais comprendre qu’elles agasses. Je n’avais jamais été quelqu’un de bagarreur ou du moins, je ne suis pas du genre à chercher la bagarre cependant, je suis un garçon très susceptible et il en faut vraiment peu pour que mes nerfs montent à vifs et que s’en suivent les poings. Avec César, c’était totalement différent. Même si lors de notre première rencontre j’avais envoyé un poing à César, j’aimais beaucoup ce garçon. Nous étions totalement différents certes et pourtant, nous pouvions passer du temps à nous amuser et rigoler ou alors, à s’engueuler. Comme c’était presque le cas en ce moment dans la cafétéria. Cela faisait peut être vieux couple mais c’était la relation que nous avions toujours partagé. Il faut dire que lorsque je ne vais pas bien j’ai cette tendance à me montrer légèrement désagréable et comme en ce moment plusieurs choses n’allaient pas, César manquait de chance pour vouloir me raconter ses splendides vacances en Corse. Malgré tout, César et moi, qui nous connaissons depuis environ une année maintenant, avions partagé de supers moments. Même si ce n’est pas mon meilleur ami, César est une personne qui fait partit de mes plus proches amis actuels. J’en ai peut être beaucoup à mon actif mais peu sont vraiment les personnes sur lesquelles je peux compter en toutes circonstances. César fait partit des personnes auxquelles j’accorde une grande importance et une grande amitié malgré nos querelles courantes.
Je ne connaissais pas du tout le frère de César alors je ne pouvais pas vraiment répondre à cette question. Si j’avais fait allusion aux musées et aux visites, c’était parce que je pensais que c’était ainsi qu’il arrivait à avoir de bonnes notes. C’est sûr qu’en lisant des bouquins provenant de la bibliothèque ou autre part, on avait plus de chances d’acquérir de bonnes connaissances. Malheureusement, de mon côté, je n’avais jamais aimé la lecture. Je n’éprouvais aucun plaisirs à lire et c’était sans doute pour cette raison que mes notes scolaires étaient très basses. Par ailleurs, j’avais du prendre des cours de tutorat pour remonter ma moyenne qui était en chute libre toutefois, au milieu de l’année, ces cours avaient du prendre fin à cause de cette fille qui me donner des cours. Sally. Cette fille là, elle était dingue de moi. Je la trouvais très sympathique mais il y avait Nena avant tout. Étant donné que mon couple n’allait déjà pas très fort, j’avais décidé de ne plus revoir Sally ce qui était sans doute mieux ainsi.
Face à la remarque de César, je ne répondis rien car je ne voyais absolument pas quoi répondre. Devant moi était posé ma bouteille d’eau que je pris entre mes mains et m’amusai à la faire tourner. Ce n’était pas pour énerver davantage César et lui donner l’impression que je n’écoutais pas ce qu’il avait à me dire, au contraire, mais c’était parce qu’il m’était impossible de rester tranquille sans faire quelque chose. Je ne pouvais pas rester plus de cinq minutes sur place sans bouger ou faire quelque chose. C’étant sans doute pour cette raison que j’étais si attaché à faire du sport. Par ailleurs, il y a environ une année, je m’étais blessé à l’épaule lors d’un match à l’extérieur et j’avais du porté une attelle pendant un mois avec comme ordre du médecin de resté tranquille. Chose impossible. J’avais tenu une semaine avant de refaire du sport.
« Moi qui pensais que tu aimais bien ma cool attitude. Mon charme je peux comprendre que ça ne t’intéresse pas quoi que je me demande un truc. Vu que ça fonctionne pas trop avec les filles, tu devrais penser aux garçons, tu aurais peut être plus de succès ! »
J’étais entrain de plaisanter en ce moment. Je ne faisais qu’embêter César. Ce n’était pas bien méchant mais il est vrai que même quand je plaisantais comme maintenant, vu la situation, on pourrait croire que j’étais arrogant. De plus, comme ça concernait les filles, le sujet favori de César, j’étais persuadé qu’il allait prendre ma plaisanterie à l’envers.
« S’ils ont Shylas Stylez à m’apporter, alors je veux bien essayer de comprendre . »
Même si cette star du porno américain est loin d’être la plus jolie fille, je pu m’empêcher de faire cette blague. Plus sérieusement, ce n’était pas que je ne cherchais pas à comprendre les autres mais en ce moment, je n’avais pas trop la tête à ça.
- Spoiler:
Crédit: Dean Heart Livejournal & Sulky Bazzart
|
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: And that's where everything starts spinning [terminé] Ven 13 Nov - 12:42 | |
| Ceux qui ont la chance de connaitre et César et Rafaël se demandent souvent comment ses deux là peuvent être de la même famille tellement ils sont différents. Leur chercher un point commun devient presque une mission impossible tellement ils diffèrent dans bien des domaines que ce soit leurs amis, leurs caractère, leurs centres d'intérêt. Ils sont un peu comme le jour et la nuit, le blanc et le noir, le soleil et l'orage. Si l'un vous dit quelque chose, vous pouvez être sûr que l'autre pensera le contraire. C'est pour cela que moins ils passent de temps ensemble et plus cela leur convient. Alors évidemment, ils en sont pas au point de se taper dessus et il leur arrive de passer tout de même du temps ensemble devant une bonne bière (enfin bière pour César et diabolo menthe pour Rafaël ) et de disucter de leurs vies respectives mais leur entente s'arrête là et c'est mieux pour tout le monde et en particulier pour leur famille. Cela leur permet de passer du bon temps lorsqu'ils se retrouvent à New York avec leurs parents.
Aussi, le fait que Nick lui dise qu'il avait du visiter des musées ou passer son temps libres à lire ne correspondait pas du tout à César mais plutôt à Rafaël. D'ailleurs César ne comprenait pas comme le Iota avait pu penser cela étant donner que le plus jeune des Coakley ne lisait jamais et ne connaissait même pas le chemin de la bibliothèque. S'il faisait ainsi référence aux notes, plutôt bonnes, de César s'était simplement dû à son talent pour la musique et sa passion pour cela. En effet, il ne travaillait pas tant que cela et pourtant, il était loin d'être le plus mauvais élève de sa classe. Depuis qu'il avait huit ans, il savait jouer de la guitare et depuis qu'il en avait onze, il composait des mélodies alors forcément les notes s'en ressente. C'était aussi pourquoi il n'avait pas pris de cours théoriques parce qu'il se savait mauvais et ne voulait pas que ces notes chutes ou être obligé de passer tout son temps libre à bosser. Il y avait bien des choses plus intéressantes à faire.
Mais il était loin d'être un alpha comme son aîné et voilà pourquoi il avait choisi cette confrérie qui le représentait le mieux. Il était juste lui-même et se considérait comme unique même s'il n'était pas prétentieux comme beaucoup. Il avait même toujours tendance à tout tourner à la dérision et en particulier lui-même. Il avait une grande capacité de remise en cause et d'auto-dérision qui faisait qu'il se fichait pas mal du regard des autres mais ne se gênait pas aussi pour tenter de remettre à leur place ceux qui se pensaient supérieur. Nick ne répondit rien à la remarque sur Rafaël. Peut-être qu'il ne le connaissait pas et cela ne l'étonnait guère. Mais ce qui le fit encore plus monter en température fut l'allusion du jeune Johansten à un possible penchant gay.
César n'est pas du genre homophobe même si Tom aurait pu le penser lorsqu'ils étaient ensemble au collège de New York et que le jeune homme à révéler son homosexualité. Loin de le fuir, César le fuyant devant leurs amis comme pour éviter les mauvaises langues et aujourd'hui encore il s'en veut d'avoir agit comme le pire des imbéciles mais une chose est sur, César n'est pas de ce bord et cela même si on ne le voit pas tout le temps avec une fille à son bras. Il se contenta de fixer la bouteille avec laquelle Nick jouait comme pour encore plus montrer son désintéressement à la conversation et cela était bien loin de calmer César.
Ahah très drôle. Tu te trouve marrant. Tocard
Lorsqu'il parla d'une certaine Shylas quelque chose dont j'ignorais l'identité, j'ignorais cependant pas que sa phrase tournait autour du sexe. C'était pas parce que le jeune homme n'avait qu'à claquer du doigt pour avoir toutes les gonzesses à ses pieds qu'il faut se montrer aussi arrogant que cela.
Dit moi, tu sais parler d'autre chose que de toi ou de sexe ? Parce que tes sujets de conversations sont assez limités
|
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: And that's where everything starts spinning [terminé] Sam 21 Nov - 9:44 | |
| HJ: Désolé pour l'attente. Post pas super en plus =S
Drôle ? Bien sûr que je me trouvais drôle. Même si je n’ai pas eu une enfance des plus heureuses, je n’ai pas pour autant oublier mon sens de l’humour, au contraire. J’aurais pu finir triste et déprimant mais ce ne fut pas le cas. Je m’étais toujours caché derrière une ribambelle de blagues ou plaisanterie. Je devais bien avouer que parfois, celles-ci étaient loin d’être drôle mais pour la plupart du temps, j’arrivais toujours à décrocher un sourire à la personne en face de moi avec qui j’avais une conversation. A ce moment précis, il s’agissait de César. Ce mec était vraiment drôle. Ou du moins, il me faisait rire parce que j’arrivais à lui sortir toutes sortes de blagues déplacées et il les prenait presque à chaque fois dans le mauvais sens. Je pouvais comprendre que parler de filles, de sexe etc. n’était pas son sujet favori pourtant, je ne cessais de parler que de ça avec lui. C’était un peu comme si j’aimais le pousser à bout, l’énerver pour qu’on s’engueule. Cette relation que je partageais avec César était vraiment étrange je devais bien me l’avouer. Même si j’aimais le rendre dingue, je ne pouvais pas dire que je ne l’appréciais pas, au contraire, pour moi, c’était une personne des plus importantes bien que totalement différent de moi.
« Très marrant ! »
Je prenais toujours cet air totalement sérieux qui ne laissait pas percevoir qu’à l’intérieur de moi, j’avais une de ces envies d’éclater de rire. Je continuais à jouer avec ma bouteille d’eau tout en jetant quelques coups d’œil furtif autour de nous ainsi qu’à César qui était toujours en face de moi. J’avais tout de même un peu de peine à comprendre ce qu’il faisait encore ici. Je ne voulais pas qu’il s’en aille, loin de là, cependant, je me demandais pourquoi il persistait à rester en face de moi dans le restaurant universitaire alors, que c’était désormais clair que je l’énervais par ma prétention sans limite et mes blagues pourries. C’est ensuite qu’on aborda le nom de Shylas Stylez, une actrice porno américaine très renommée aux Etats-Unis. J’étais prêt à parié que César n’avait aucune idée de qui je pouvais bien parler. D’un côté, ça ne m’étonnait pas vraiment. Ce moment était assez sympathique mais je voyais très bien que César commençait à perdre patience et après qu’il ait terminé sa réplique, je rigolai.
« Aaah mais quel sens de l’humour César ! Tu as jamais pensé à te lâcher un peu ou quoi ? Ca va, on va pas te traiter d’obsédé parce que tu parles d’actrice porno ! »
C’était tout à fait normal pour de jeunes garçons comme nous de parler de sujets pareils après tout. Cependant, je n’avais pu m’empêcher d’augmenter l’intensité de ma voix en prononçant les derniers mots de ma phrase soit : « parce que tu parles d’actrice porno ». Plusieurs personnes dans les alentours se retournèrent et nous regardèrent. Ce n’était pas non plus la mort c’est vrai mais c’était juste une petite touche finale pour embêter encore notre cher César ici présent. En même temps, tout le monde s’attendait à ce que des garçons parlent de filles, de sexe. J’étais persuadé que tu côté de la gente féminine c’était de même. Après, ce qui pouvait davantage surprendre, c’était que j’avais fait passer César pour ce genre de garçon. Lui qui n’était déjà pas très à l’aise lorsqu’on abordait le sujet se répertoriant aux filles…
Je pouvais très bien imaginer qu’après cet échange, César allait vraiment péter un plomb ou qu’il allait me balancer quelque chose d’original comme il en a l’habitude. Après tout, ce dernier était bien plus cultivé que moi puisqu’il pouvait trouver d’autres sujets de conversations que ceux qui se rapporte à soi-même ou au sexe. J’en étais aussi bel et bien capable mais bon, c’était tout de même des sujets bien plus intéressants n’est-ce pas ?
- Spoiler:
Crédit: Dean Heart Livejournal & Sulky Bazzart
|
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: And that's where everything starts spinning [terminé] Mar 1 Déc - 20:03 | |
| Il est clair que leur amis avaient baissé les bras pour ce qui est de les séparer lorsqu'ils en viennent à se disputer de la sorte. A vrai dire, essayer de les calmer ne servirait à rien sinon à empirer les choses. Du moins pour ce qui est de César qui avait tendance à s'emporter assez facilement surtout lorsqu'il s'agissait de Nick et de sa prétention. Le jeune Coakley avait un grand sens de l'humour et pouvait parler facilement de tout et de rien, passer des heures à écouter les autres ou alors même se tourner en dérision mais pas avec le jeune Iota et encore plus lorsqu'il se mettait à parler de lui, à se croire le centre du monde pour amuser la galerie. Ce que ne supportait pas du tout le jeune homme.
Mais surtout dans des moments comme cela, César avait tendance à perdre sa lucidité et laisser sa franchise prendre le dessus. Il savait que le sujet de conversations préférés des mecs de son âge était le sexe et lui ne dérogeait pas à la règle malgré ce que semblait croire Johansten. Mais là, tout était différent. C'était peut-être un peu de discernement qu'il manquait à Nick. En effet, avec le même sujet de conversation mais un contexte différent aucun doute que les deux amis auraient passer un bon moment. Mais justement, Nick ne sait pas différencier les moments de déconnade aux moments où il prend vraiment la tête de César.
Dans ce cas là, il y avait deux solutions. soit continuer jusqu'à ce que l'un des deux finisse par se taire, soit partir. Aujourd'hui, César n'avait pas envie de se prendre la tête. Il avala une dernière gorgée de son soda avant de se lever et d'enfiler sa veste. Il salua ses amis avant de prendre son plateau et de sortir du refectoire, en colère contre Johansten.
|
| | | | Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: And that's where everything starts spinning [terminé] | |
| |
| | | | | | And that's where everything starts spinning [terminé] | |
|
Sujets similaires | |
|
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
![And that's where everything starts spinning [terminé] Deanheart-1473772](https://2img.net/h/img49.xooimage.com/files/8/4/1/deanheart-1473772.jpg)
![And that's where everything starts spinning [terminé] Sulky-1473781](https://2img.net/h/img29.xooimage.com/files/8/7/5/sulky-1473781.jpg)