the great escape
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flachback. I want you bad, so bad I can't think straight, so bad all my bones shake.

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MessageSujet: flachback. I want you bad, so bad I can't think straight, so bad all my bones shake. flachback. I want you bad, so bad I can't think straight, so bad all my bones shake. EmptyDim 5 Aoû - 18:30


Behind you eyes, a darkness waits for me.
I want you bad, so bad I can't think straight, so bad all my bones shake ;; I want to suck on your lips. I want to melt in your arms. I want to call you up sometime. I want you so badly tonight. Behind you eyes, a darkness waits for me. Don't think about what's right. So close your eyes, feel your way to me. Even if it's wrong... I want you so badly tonight. I want you so badly. I want to cuddle in bed. I want you to tie me down. I want to kiss your eyelids. I want you so badly tonight. Be mine completely...tonight. ✿ rowan jesse ft jaymes oswald. ✿
« Et tu dois y aller avec qui ? ». Un écouteur dans l'oreille, je feignais ne pas avoir entendu la dernière réplique de Cameron, sachant pertinemment l'explosion qui suivrait l'annonce sur mon accompagnateur. Mes doigts filant sur le comptoir de la cuisine avec habitude, mon index se referma sur une paille tandis que ma main gauche se saisissait du jus d'ananas pressé et que mes pas se dirigèrent vers l'un des balcons les plus luxueux de l'hôtel. Héritière même dudit hôtel, je prenais mes aises dans l'un des nombreux palaces de mon père sous les lumières de Las Vegas, me lovant sur le premier fauteuil rencontré. A l’affût des pas de mon camarade, je m'empressais d'augmenter le volume et d'ajouter la seconde oreillette grise au creux de mon tympan, prête à siroter ma boisson. Manque de chance, le Adams-Eynsford persista de plus belle, m'arrachant un écouteur au passage. « Qui est l'heureux élu qui a l'honneur de t'accompagner ? », redoubla-t-il sarcastique. Lui lançant un regard dédaigneux, je détournais prunelles, poussant un soupir d'exaspération et allant chercher réconfort à travers ma paille. Ô crois moi, tu ne veux pas le savoir cher Cameron, mais puisque tu insistes. « Le destin a pointé le doigt vers Jaymes Oswald. Il y a un paquet de Kleenex derrière le bar si besoin est. », déclarai-je hautaine avant de m'en retourner vers ma musique, la commissure relevée avec arrogance. « Tu te fous de ma gueule Rowan ? ». Les paupières closes, mes lèvres formèrent un « o » d'où s'échappa une douce mélodie produite par mon sifflet, énervant au mieux mon jules qui commença à faire les cent pas sur la terrasse. « C'est à peine si ce type ne te bave pas dessus. Tout le monde sait ce qu'il veut et toi tu pars en croisade avec lui. Tu m'écoutes ? Dis le au pire si je te dérange. ». Cameron dans toute sa splendeur, toujours en train de monter sur ses grands chevaux dès la moindre occasion. Enfin, il était vrai que Jaymes n'avait pas masqué ses intentions et que nombreux avaient été les clins d'oeil qui m'étaient destinés, grand casanova des temps modernes, la séduction était un art qu'il maîtrisait à la perfection, faisant flancher chaque nouvelle lycéenne sur laquelle il posait ses iris. Toutefois, je n'avais de yeux que pour Cameron et Cameron n'avait de yeux que pour Jaymes, ce qui m'agaçait au plus haut point. « Cameron ça vaaaaa. C'est pas moi qu'il l'ait choisi c'est monsieur Reid. On doit aller représenter le lycée, plus ennuyeux ça n'existe pas. ». Mon pouce pressa la touche pause et je délaissai mon ipod sur mon siège, allant en quête des derniers préparatifs de mon excursion avec Jaymes.« Ait un peu plus de confiance en toi, il n'en manque pas lui. ». Bim, voilà qui lui clôturerait le clapet pendant un petit moment. Ravie de pouvoir faire mes derniers rangements au calme, mes mains se saisirent d'une paire de converse pour apporter la touche finale. Vérifiant d'une oeillade une dernière fois mes bagages, des mains s'invitèrent sur ma taille et des lèvres m'effleurèrent la nuque. « Tu feras attention à toi hein ? ». Mes talons d'Achille pivotèrent et ma bouche s'empara de la sienne quelques secondes. « Plutôt deux fois qu'une. », répondis-je chaleureusement pour rassurer mon inquiété que je laissais à Vegas. Notre intermède finie, je franchissais les portes de l'hôtel, lunettes sur le nez, ma tête de poupée pivotant de gauche à droite à la recherche d'une carrosserie rouge flamboyante appartenant au Macauley-Brown. Ma cible repérée, j'avançai d'un pas léger, peu enthousiasme d'un tel périple et de mon chauffeur là ou j'aurais largement préféré rester dans les bras de Cameron à regarder zazou crier "noooon pas la cocotte moineau !". « Bonjour Jaymes. », lançai-je au conducteur sans grand enjouement, pendant que je tassais mes affaires à l'arrière de sa décapotable, m'imaginant déjà son sourcil arqué mettant en valeur ses prunelles vertes, la commissure relevé sur le ton de la séduction. « Ça fait longtemps que t'es là ? », questionnai-je histoire de faire la causette pour la forme en renfermant ma ceinture de sécurité dans son étui. Le voyage allait être long. Les premiers kilomètres avalés, je continuais de me focaliser sur les pixels de mon écran, prenant le temps de répondre à tel sms ou consulter telle information sur internet, feignant d'être occupée au mieux pour retarder une quelconque conversation avec Jaymes, mais toute bonne chose avait une fin. « Heureusement que ça ne dure que deux jours parce qu'on va se faire chier. », commentai-je de ma fine politesse légendaire, lady du monde que j'étais. Deux jours à enchaîner conférence sur conférence pour discuter d'un projet dont la plupart des élèves n'avaient rien à carrer. Toutefois, je ne doutais pas que ce genre d'entreprise plaise à mon acolyte, fils d'un grand homme politique, Jaymes allait être comme un poisson dans l'eau et aller pouvoir se familiariser avec son futur avenir. « Et la déconne de Cameron va me manquer. », soulignai-je mine de rien en étudiant les aléas de la route. La base soigneusement posée, toutes tentatives de rapprochement ou toutes mines enjôleuses, regards de braise et compagnie seraient futiles, autant le sous-entendre à voix haute et freiner les ardeurs du Don Juan londonien qui n'hésiterait pas à profiter de notre moment d'isolement. Exil qui commençait par quatre heures de voiture, youhouuu, temps d'arriver à Los Angeles pour le meeting. « Il n'y en a pas deux comme lui. », poussai-je en détournant un sourire naissant vers la vitre, l'air de soudainement m'intéresser au paysage désertique de l'autoroute. Maltraité l'ego d'un mâle durant pas d'heures, finalement, notre petite excursion pouvait se révéler amusante.
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MessageSujet: Re: flachback. I want you bad, so bad I can't think straight, so bad all my bones shake. flachback. I want you bad, so bad I can't think straight, so bad all my bones shake. EmptyLun 6 Aoû - 22:31

I touch myself and it's all right
I love that lavender blonde The way she moves, the way she walks I touch myself, can't get enough And in the silence of the night Through all the tears and all the lies, I touch myself and it's all right Just give in Don't give up baby Open up your heart and your mind to me Just know when That glass is empty, that the world is gonna bend Yeahhh Happy in the club with a bottle of red wine Stars in our eyes 'cause we're having a good time Eh eh, So Happy I Could Die Be your best friend yeah I love you forever, Up in the clouds we're both higher than ever Eh eh, So Happy I Could Die And it's all right Eh eh yeah ah yeah ah Eh eh ah-hah ah-hah Eh eh yeah ah yeah ah Eh eh ah-hah ah-hah I am as vain as I allow I do my hair, I gloss my eyes ✧ by Rowan and Jaymes ❧

❝ Ma douce Rowan, tel un preux chevalier sur sa belle monture d'une couleur rouge flamboyante, je t'attends en bas de ta tour d'ivoire d'où te tiens prisonnière cet affreux dragon. Essaye donc de t'en débarrasser au plus vite, sinon je m'en occuperais. ❞ avais-je écris dans mon SMS destiné à cette chère blonde qui réussit à faire chavirer mon coeur fait de pierre. Moi, le grand séducteur de première, celui qui faisait fondre les demoiselles, avait été sous le charme d'une muse ayant l'illustre capacité d'inspirer les plus grands poètes comme moi, ainsi en témoignais ce petit SMS parsemé de sarcasme caché par un certain humour de ma part. La missive destinée à ma tendre amie était tout bonnement pour la prévenir que j'étais là, en bas de ce magnifique hôtel de luxe, où je séjournerais bien avec la fille du propriétaire des lieux. Rowan et moi n'étions pas spécialement amis, c'est plutôt moi qui lui courais après. À vrai dire, le terme "courir" était bien une métaphore, après tout, elle avait réussi à m'intéresser, mais ce n'est pas pour autant que je jouais les mecs "hyper hyper lourd" qui ne cesse de l'harcelait au lycée ou en dehors. Il est clair que je n'hésitais pas à lui faire des avances, des sous-entendus par-ci, par là lorsque j'en avais l'occasion. Je me la jouais plutôt détaché, le type qui s'en fout un peu de tout quoi, c'était ce genre de mecs que les filles aimaient, pas les types du genre super collant, romantique sur les bords et j'en passe comme ce pauvre idiot de Adams-Eynsford qui était vraiment différent de moi. Fort heureusement j'ai envie de dire ! Pour moi, il incarnait le petit toutou de base, ce n'était pas un mec, mais plutôt un canard. Mister avait eu un jour l'audace de me parler d'une façon qui ne m'avait absolument pas plu. Oui, sa copine me faisait de l'effet et alors ? À ce que je sache, il n'y avait pas marqué Cameron sur ce magnifique corps qui en faisait rêvé plus d'un. Rowan n'était pas la propriété exclusive du garçon et j'allais bien le prouver. C'était assez drôle, la façon dont Cameron était toujours à moins de 100 mètres de Rowan, surtout depuis que tout le monde s'était rendu compte qu'elle était ma proie principale, mon jouet de cette année, ma miss Las Vegas à moi. Quoi qu'il en soit, je jubilai lorsque je m'imaginai encore et encore la tête de ce pauvre looser lorsque la belle blonde lui annonçait qu'elle partait, seule, en ma chère et attrayante compagnie. Je ne sais vraiment pourquoi, mais je ne cessais de me dire que le connaissant, je le verrai arriver avec ses propres valises sous le bras, ayant la ferme intention de nous accompagner dans le périple que sa chérie et moi allions vivres. Quel périple d'ailleurs ! Nous avions tous les deux étaient élus pour représenter notre beau lycée, lors de plusieurs conférences, desquelles, nous devrions par la suite, faire un exposé. Monsieur Reid, notre professeur qui avait la grande idée de nous envoyer là-bas, avait l'intelligence de désigner ses deux meilleurs élèves, soit Rowan et moi. Une chance, j'ai envie de dire, parce que je n'avais pas vraiment l'envie de me trouver aux côtés de Missy, cette véritable mocheté au visage caché par d'horrible boutons d'acnés et à son corps mince remplie d'une grosse masse de graisse. L'avantage lorsque nous avons un beau petit minois comme moi, c'est qu'en général aucune fille ne nous résiste, non aucune, aucune je tiens à le rappeler. Alors, avoir la grosse vache affalée dans le siège passager de ma magnifique décapotable -cadeau de papa qui m'offrit lorsqu'il apprit que j'avais gagné le concours pour participer à l'échange qui m'emmena à Las Vegas-, après tout, elle aurait réussi à me faire utiliser beaucoup plus de carburant de part son énorme poids, ainsi qu'elle m'aurait déformé ce magnifique siège en cuir. J'attendais patiemment que miss Las Vegas daigne descendre avec ses affaires. Mes lunettes sur le nez, j'écoutai la musique pour faire passer le temps, mon téléphone en main, je le consultai toutes les trois minutes histoire de ne pas rater l'un des SMS de la reine du lycée, m'annonçant de l'attendre encore un peu parce que sa petite limace de copain avait décidé de nous accompagner. Quelques instants après m'être arrêter avec mon petit bijou automobile sur le parking qui se trouvait près de l'entrée, je daignai enfin apercevoir cette magnifique tête à la cascade blonde. Cette dernière m'identifia et s'avança vers moi, d'un pas déterminer, avec toute la grâce que le seigneur lui avait donnée. Sourire aux lèvres, la demoiselle ne me laissa même pas le temps de me comporter en véritable gentleman, chose qui était banale dans mon pays, mais pas dans le sien. Apparemment, elle voulait bien mettre les choses au clair : rien ne se passerait entre nous. J'en souriais déjà. « Bien le bonjour, my Lady » répliquai-je à mon tour, après que Rowan m'est donnée un bonjour des plus joyeux (notez bien l'ironie dans mes derniers dires). Je me réinstallai dans ma voiture et regardai la demoiselle en faire de même, dernière mes verres fumés, mes petits yeux d'obsvervateurs sondaient le visage de cette jeune fille, dieu qu'elle était belle. « Eh bien, je ne saurais le dire, après tout, j'aurai pu attendre indéfiniment la femme parfaite que tu es, si je puis me permettre de te faire ce compliment. » l'interlocutrice ne répondit pas à cela, je sentais qu'elle allait rudement apprécier notre petite balade en voiture. Démarrant ma voiture, nous partîmes donc en direction de ce lieu où nous devions nous rendre afin d'assister aux conférences. Les premiers kilomètres se passèrent dans le calme le plus total. Seule la musique nous épargnait ce silence gênant. Je n'étais pas un garçon"relou", d'ailleurs, si une fille te considérait comme tel, tu n'avais plus aucune chance avec. Je voulais bien montrer à Rowan que je n'allais pas lui faire la coure durant les quatre heures à venir, je n'avais pas que ça à faire non plus, d'ailleurs, j'en avais la flemme. Ce silence nous arranger tous les deux : elle avait la paix, j'avais ma musique. Jusqu'au moment où la blondasse brisa enfin la glace, ce qui me provoqua une petite surprise dans le fond. « Effectivement Darling, j'aurai bien préféré passer un week-end en Italie, à Rome, voir les jolis camions qu'il y a là-bas, plutôt que d'aller à ces conférences, mais bon, la chose qui me dérangera le plus, c'est sans aucun doute l'exposé que nous devrions faire au reste de la classe, comme si cela aller intéresser quelqu'un... ». Effectivement, je voyais déjà le visage blasé de mes camarades de classe lorsque je présenterais en compagnie de Rowan, le compte rendu de ces deux jours, je n'aimais pas perdre mon temps, et pourtant c'est ce bien ce que j'allais faire. Mais au moins, j'étais en compagnie de Rowan, chose qui pouvait donc bien me conforter, d'autant plus que cela faisait enrager sa teigne de petit ami, le pied pour moi. D'ailleurs quand on parle du loup... À peine la conversation établie entre nos deux personnes que l'américaine commençait à me parler de son crapaud de Cameron. Je la regardai, un sourire moqueur sur mes lèvres : « Ouais, il va beaucoup me manquer ce petit Cameron chéri, quel garçon attachant et intéressant il est ! ». Je n'étais pas dupe : si elle me parlait de son chien, c'est bien pour me rappeler qu'il était toujours là dans sa vie et qu'elle ne l'oublierait pas au cours de ce week-end loin de tout notre entourage. C'était dans ce genre de voyage que les petits secrets se formaient, que les trahisons et les tromperies étaient les plus fréquentes. Autant dire que de venir avec moi, sans savoir ça, cela aurait été une erreur fatale de la par de la beauté fatale, sauf qu'elle n'était pas naïve et savait très bien que je ne baisserais pas les bras pour l'attirer dans mon lit. Cameron était le seul obstacle qui m'empêchait de l'y amener, je le sentais. « Encore heureux qu'il n'y en a pas deux comme lui ! Sinon ils se feraient la guerre pour t'avoir. » ajoutai-je aux dires de la jeune femme assise à mes côtés dans cette jolie voiture en route pour la cité des anges.
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MessageSujet: Re: flachback. I want you bad, so bad I can't think straight, so bad all my bones shake. flachback. I want you bad, so bad I can't think straight, so bad all my bones shake. EmptyJeu 9 Aoû - 21:40


She looks just like them girls in vogue. f. j. rowan o'cannel.
She's desirable, so lovable and it's criminal, almost illegal ;; I love the way she fills her clothes. She looks just like them girls in vogue. I love the way she plays it cool. I think that she is beautiful. She's so lovely, she's so lovely, she's so lovely. She's Pretty, a fitty, she's got a boyfriend though and that's a pitty. She's flirty so flirty and that kind of girl that's really dirty. I don't know, I don't know, I don't know how we'll make it through this. I don't know, I don't know. I love the way she bites her lip. I love the way she shakes them hips. I love the way she makes me drool. I think that she is beautiful. You've got my heart dear, like a butterfly on a pin. You're so desirable. ✿ rowan ft jaymes. ✿
Mes iris voguant de feuillage en feuillage, je fronçais les sourcils à l'énoncer d'un périple italien en vu d'admirer des camions. Atterrir à Rome pour se délecter des belles courbes italiennes, bien sûr, mais courir jusqu'en Europe pour contempler la plus banale des carrosseries, aucune validation. Peut-être avais-je le droit à une tentative humoristique de sa part, mais dans ce cas, quel drôle d'humour, curieux ces anglais. « T'as de drôles envies. » remarquai-je en haussant l'un de mes sourcils couvrant un regard moqueur. Le jour où Cameron m'emmènerais en Italie dans l'espoir de voir des poids lourds, il ne frôlerait même pas la case aéroport qu'il poserait ses jolies fesses sur le divan d'un psychologue. Ne cherchant pas à comprendre le pourquoi du comment, je me laissais le mystère et reportais mes émeraudes sur la route. « Je te laisserai prendre la parole pour relater notre épopée. », rajoutai-je sur un ton faussement sérieux. Evidemment, l'idée ne me séduisait pas plus qu'à lui, je devrais gaspiller ma salive pour une classe regardant les mouches volées, tandis que les plus téméraires étudieraient mes jambes élancées. Je préférais encore peaufiner mon discours pour le bal de promo, partant favorite des sondages, je m'imaginais déjà bien porter la couronne, un bout de plastique qui finirait aux ordures le lendemain matin. Face au ton goguenard du conducteur, mes commissures montèrent vers le soleil du Nevada. « C'est tout lui. », répondis-je illustrée d'un sourire conquis. Et oui, le londonien avait planté sa flèche droit dans le mille même si il ne pensait pas ses mots. La vérité fait mal. « Mais ne serait-ce pas une pointe de sarcasme que j'entends dans ta voix. », notai-je avant de jeter prunelles au ciel. Ah les garçons, quels fiers coqs ils faisaient. D'ailleurs, celui qui était assis à ma gauche commençait à chanter sa sérénade. Me comparant carrément à la grande Hélène de Troie dont la rumeur sur sa beauté perdurait encore aujourd'hui, d'après les flatteries de Jaymes, j'étais digne d'une guerre. Tiens, tu m'en vois flattée le flûtiste. « Pour quoi faire. Il faut être fou pour se lancer dans une guerre dont on connaît l'issue. ». Sous-entendant, Cameron wins. Toujours et dans n'importe quelle situation. Le jeune Eynsford restait indétrônable, pourtant dieu savait que je n'étais pas une fille à m'attacher mais cette agrafe Adams-Eynsford était d'une résistance sans faille. Enlisés depuis une trentaine de minutes dans les bouchons, la décapotable de mon acolyte arrivait enfin vers une sortie qui donnait sur les petits villages environnants. Indifférente à cette nouvelle route qui s'ouvrait, mes doigts jouèrent sur mon tactile, réalisant mon meilleur score au tétris. Le braquage des roues vers la droite finit par me faire relever les yeux. « On fait un détour ? », demandai-je d'une voix absente, reportant mon attention sur mon jeu. Visiblement, les bouchons avaient vaincu la patience du chauffeur.

Sur le son de Fuck The Pain Away (déhééé), j'observais la trajectoire circulaire de l’asphalte en une boucle interminable. Peu ravie de quitter l'autoroute pour un chemin désertique, je cherchais les points positifs de notre déviation. Une route incertaine, une chance grandissante de s'égarer mais si nous pouvions nous estimer chanceux, nous arriverions plus vite à bon port et notre temps passé ensemble serait écourté. J'espérais que notre itinéraire de substitution soit donc un gain de temps précieux. Balançant la tête d'avant en arrière sur la musique de peaches, mes lèvres laissaient échapper en rythme le refrain avec entrain, calquant ma voix à celle de la chanteuse avec harmonie. Me sentant épiée, je tournais la tête vers la gauche, rendant son regard insistant à mon conducteur. Well, what's happening ? On ne possède pas le sens du rythme à Londres ? Lui adressant une moue amusée pour la première fois, je me décidais enfin à jouer à la bonne copine comme à mon habitude, convaincue qu'il avait parfaitement assimilé mes allusions de tout à l'heure. « Les yeux sur la route Jaymes, je veux pas finir dans le décor. », plaisantai-je, une risette moqueuse sur les lèvres. Las Vegas, une toute autre culture. Il ne devait pas avoir l'habitude des grandes blondes américaines chantonnant des injures en voiture, les converses sur le siège et le coude sur le rebord de la vitre. Inhabitué de un par la vieille Angleterre et de deux par son grand milieu de vie et de tout le protocole qui l'englobait. Né au sein même des règles royales anglaises, il devait avoir reçu une éducation des plus strictes pour ne pas offenser cette chère Elizabeth II lorsqu'il avait l'occasion d'apparaître dans son sillage. « J'ai entendu dire que tu étais le fils de Gordon Brown. », révélai-je d'un ton neutre, sans aucun message caché. La rumeur s'était répandue comme une traînée de poudre le jour même de son arrivée au lycée. Les grandes têtes d'affiche masculines avaient viré au rouge, promettant au nouveau venu un traitement des plus rudes, quant à la gente féminine, les mascaras étaient passés de main en main et toutes s'étaient faites des cils à le faire tomber à la renverse. Puis il y avait le cas Rowan, du genre à le croiser dans un couloir et même pas le reconnaître. « Tu comptes sûrement prendre sa succession plus tard ? ». Comme tous les hommes influents de ce monde, l'ancien premier ministre britannique voulait sûrement laisser un legs à son fils unique, et pas des moindres, l'ébauche d'un plan pour une carrière politique aussi brillante que la sienne. « C'est vraiment ce que tu veux faire, de la politique ? », poursuivis-je avec intérêt. Au point où nous en étions, collés ensemble pour ce projet de terminale, autant apprendre à le connaître un tant soit peu et rendre notre corvée plus agréable. Releva les yeux sur le paysage, j'observais d'un sourcil froncé la voiture s'enfoncer sur une route parmi les arbres, un chemin qui n'évoquait aucun de mes souvenirs. Deux ans que j'avais l'habitude de faire Las Vegas - Los Angeles, depuis que j'avais eu mon permis en poche, et pourtant, ces environs m'étaient inconnus. « Dis Brown. Tu sais où on va au moins ? ». Enfant de Londres, les recoins de la côte Ouest américaine devaient lui être totalement étrangers, pourtant une telle assurance émanait du personnage que je n'avais pas pensé à un faux pas de sa part, il était de ceux à qui tout souriait. Mes prunelles se posèrent sur le gps silencieux, programmé pour Los Angeles et mon inquiétude se dissipa durant une fraction de secondes, le temps de me relaxer sur le siège en cuir pour juste après me redresser vivement. Un barrage sur la route et une grosse flèche noir incitant à s'enfoncer dans le sous bois. « Génial, une déviation. Ton GPS ne sera de plus aucune utilité. ». Observatrice, ma paume se posa sur l'appui-tête du siège et je jetai une oeillade alentour. « On devrait rebrousser chemin et rejoindre l'autoroute. », l'informai-je en toute prudence, peu avide de prendre des risques.

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MessageSujet: Re: flachback. I want you bad, so bad I can't think straight, so bad all my bones shake. flachback. I want you bad, so bad I can't think straight, so bad all my bones shake. EmptyMer 22 Aoû - 23:49

That boy is a monster
Look at him Look at me That boy is bad And honestly He’s a wolf in disguise But I can’t stop staring in those evil eyes I asked my girlfriend if she’d seen you round before She mumbled something while we got down on the floor baby We might’ve fucked not really sure, don’t quite recall But something tells me that I’ve seen him, yeah That boy is a monster M-M-M-Monster That boy is a monster M-M-M-Monster That boy is a monster M-M-M-Monster That boy is a monster Er-er-er-er He ate my heart (I love that girl) He ate my heart (Wanna talk to her, she’s hot as hell ✧ by Rowan and Jaymes ❧

La réplique de mon interlocutrice me fit rire intérieurement, il est clair qu'elle ne connaissait rien en matière d'automobile. Je devais bien admettre que je n'étais pas non plus un grand fanatique de ces gros bolides transportant des marchandises, conduit par de gros hommes à la barbe vieille d'au moins quatre ou cinq mois et aux bras tatoués, recouvert d'épaisses masses de poils, présent sur la quasi totalité de leur corps entretenu par la mal-bouffe des petits restaurants qu'ils trouvaient sur les bords des routes américaines. D'ailleurs, je ne savais pourquoi j'avais utilisé cette boutade, sûrement que j'avais croisé un camion en allant chercher la belle blonde à son hôtel ou peut-être parce que le tout puissant m'avait confié la lourde tâche de devenir son prophète et donc, d'avoir le pouvoir d'entrevoir l'avenir. Mais ne nous écartons pas du sujet. Je la regardai rapidement, lui lançant un sourire moqueur. « Et toi, de drôle de goûts. » lui lançai-je instantanément. Fixant la route qui s'étalait devant nous, je n'ôtai toujours pas mon petit sourire tant qu'elle me regarda. La remarque sur les goûts de Rowan faisait bien sûr allusion à Cameron. J'eus bien observé Cameron et autant dire qu'il ne possédait pas la même énergie spirituelle que Rowan. Ce type était plutôt du genre pantouflard un vendredi soir, une tisane bien chaude à la main, un bouquin de l'autre, tandis que Rowan, elle, était une fille qui avait besoin de bouger, une fille qu'il fallait emmener faire la fête jusqu'au bout de la nuit. Le Adams-Eynsford était un garçon fort inintéressant, niais et bien trop banal, tandis que sa petite amie était une fille tout bonnement super. Néanmoins, il semblait avoir touché le gros lot en trouvant la O'Cannel, car en plus d'être populaire et jolie, elle était fidèle et amoureuse. C'était presque pathétique de les voir ensemble, mais un jour, qui sait, miss Las Vegas pourrait se décrasser les yeux et s'apercevoir que son illustre chevalier intellectuel est aussi calme qu'une mare au canard un soir d'été. Une chose que j'appréciais fortement en Amérique : les routes hors des villes étaient plates, longues et désertes, choses que je ne vis jamais avant de fouler ce sol. En Europe, les voies routières étaient encombrées de pas mal de voitures, les embouteillages étaient devenus un quotidien pour nous, surtout dans les grandes métropoles, telles que Paris ou Londres. Ici, malgré la forte population, il y avait toujours des chemins dégagés, chemins que j'arpentais au volant de mon bolide dont le compteur de ce dernier affichait toujours des vitesses folles. « Désolé, honey, mais j'ai un tout autre projet pour toi. » répliquai-je à mon tour. Il était tout bonnement hors de question que je prenne la parole seul face à tous. Nous formions tous les deux une équipe, nous nous prendrions donc une honte à deux, elle bien plus que moi, je tiens à le préciser. Oui, cette fille à la magnifique voie cristalline aurait sans doute le don d'attirer l'attention de nos chers bombes à sperme, mais aussi celle de son petit chien portant le joli nom de Cameron, qui, s'abreuvera à coups sur de ses douces paroles. Au moins un qui nous écouterait réellement. « Arrête s'il te plait, tu vas me faire vomir » grommelai-je, face aux dires de la demoiselle. Levant les yeux au ciel, si elle ne cessait pas de me parler de son Adams-machin, je crois que je l'abandonnerai au bord de la route. Ce fût une pensée forte plaisante qui se traduit par un sourire en coin. Mais bien sûr, cette idée ne pouvait aboutir, car bien qu'elle fût fort agréable, je n'allai pas prendre le risque de lâcher cette blonde dans la nature. Non pas que j'éprouverai des remords au bout de quelques kilomètres, mais j'étais persuadé que si je la perdais, j'aurai son idiot de copain sur le dos. « De la folie, c'est bien ce qu'il manque à ton roudoudou d'amour ma chère, donc il est clair que techniquement il n'y aura jamais de guerre pour toi. Pas trop déçu de savoir que tu ne créeras pas une nouvelle légende ? » ajoutai-je avec le sourire. Dès que je pouvais descendre ce brave Cameron, je le faisais vraiment avec plaisir, mais il fallait croire que la force supérieure m'en voulait, car à peine l'autoroute entamée, nous vîmes au loin de longues files de voiture, à l'arrêt. Soupirant à plusieurs reprises, ma belle décapotable fut au point mort durant une trentaine de minutes. J'avais l'impression d'être de nouveau en Angleterre. Et encore, même là-bas, je n'attendais jamais autant. Je ne supportai pas attendre, sauf lors de l'exécution d'un plan machiavélique contre quelqu'un, ce qui n'était pas le cas aujourd'hui et probablement plus jamais, si nous restions là sans bouger. Mettant plusieurs minutes à faire cent mètres, je vis un espoir de s'en sortir lorsque mes yeux tomba sur la première sortie devant laquelle nous passions. Braquant à droite, je changeai de file en direction de celle complètement déserte. Tant pis, pas d'autoroutes, nous nous contenterons des chemins traversants les petites villes. Avec un GPS, pas la peine de paniquer, puisqu'il détectait automatiquement les chemins qu'il fallait prendre afin d'arriver à destinations. En moins de deux, il m'indiquait automatiquement un tout autre itinéraire, qui était un peu plus long, certes, mais où nous serions sûr d'arriver à temps, avant le début des séminaires. Ne répondant pas à mon interlocutrice, je conduisais la voiture sur les chemins déserts d'Amérique. Musique à fond, je voyais du coin de l'oeil la blonde délurée qui était en train d'imiter une personne ayant des convulsions. D'un air amusé, je la regardai, un sourire moqueur sur les lèvres. Elle n'avait pas peur du ridicule, un bon point pour elle, surtout lorsqu'elle porterait la couronne à deux balles du bal de promo avec à son bras, son bon roi Cameron. À moins qu'un bel européen venu de l'ancienne Angleterre puisse prendre la place de cet idiot et être au côté de la douce reine Rowan... « Ne t'en fais pas ! Notre lycée ne sera pas privé de sa futur reine du bal de promo et si tel est le cas, je jure solennellement de ramener coûte que coute ta dépouille Las Vegas, même si ta tête est profondément encastrée dans un sapin. » promis-je en utilisant une voie solennelle alliant à ça le levé de ma main droite comme les gens le faisaient avant de témoigner, lors des procès. Être élue reine du lycée, quel honneur cela pouvait être pour les descendantes des anciennes colonies européens venues conquérir l'Amérique, mais qu'est-ce que cela pouvait être ringard en Europe... Porter un morceau de plastoque peinte d'une peinture métallique allié à des pierres en toc, nous ne comprenions vraiment pas où était l'honneur là dedans. Encore, si elles étaient portées par des filles avec quelque chose dans le citron d'accord, mais la plus grande partie du temps, c'était les filles superficielles qui héritaient de ce « prestige ». D'ailleurs, en parlant de prestige, Rowan prit de nouveau la parole, pour me sortir mon lien de parenté avec un homme politique connu de tous au Royaume-Unis. « Je parie que tu ne sais même pas qui sait. Je me trompe ? » questionnai-je la demoiselle sans affirmer ses paroles. Je pensais qu'en venant ici une année, j'aurai pu avoir la paix avec cette histoire, mais il fallait croire que même en Amérique, j'allais être connu parce que j'étais le fils du Premier Ministre. Je serai les dents face à cela, face à l'échec de ma discrétion et ne quittai pas les yeux de la route, appuyant même un peu plus sur la pédale d'accélération. « Lui succéder est un bien grand mot. Mais oui, je veux suivre sa voie et pouvoir m'asseoir dans son fauteuil. » avais-je expliqué à mon interlocutrice qui se trouvait un intérêt soudain pour ma personne, ce qui ne plairait sans doute pas à son chéri, s'il était amené à savoir cela... Mais cessons de penser à cet être qui n'était même pas présent, là, il était question de moi et la deuxième demande de Rowan me fit réfléchir. Est-ce que je voulais vraiment faire de la politique ? La réponse était oui, oui et encore oui. Depuis toujours j'aspirai à cette carrière. « Oui, c'est vraiment ce que je veux faire. Depuis toujours, je baigne dans cet environnement politique et je m'en suis imprégné. » contai-je tout en regardant la demoiselle. « Et toi alors, que vas-tu faire de ta vie, après avoir obtenu la jolie couronne du bal de promo ? » lui demandai-je afin de continuer la discussion. Pendant ce temps, la voiture d'un rouge éclatant s'engouffra sur une route encadrée de grands arbres.. Jetant un oeil à mon GPS, ce dernier m'indiquait que je suivais le bon chemin pour accéder à notre destination. « Mais oui, tu vas voir, en un rien de temps nous serons à Los Angeles. » dis-je. Fixant toujours l'écran de ma carte électronique. Mon pied appuya sur la pédale de frein lorsque nous vîmes sur la route, un barrage qui nous empêchait de continuer plus loin, à moins d'empreinter le deuxième chemin. Écoutant les paroles de ma camarade de classe je répliquai : « C'est une voiture de luxe, son GPS prend toutes les modifications de routes durant le trajet et il fait toujours en sorte à me proposer un itinéraire alors, so don't panic ». Tournant à gauche, nous entrâmes dans le sous-bois. Jetant toujours un oeil à l'écran de mon GPS, je vis en un rien de temps ce dernier afficher le signe nous indiquant que le satellite n'arrivait pas à nous localiser. Regardant la blonde qui avait elle aussi remarqué que le système GPS n'était pas fonctionnelle, je m'empressai de lui expliquer : « Pas de panique, nous passons dans une zone forestière, dès que nous en sortirons, il nous localisera de nouveau. ». Je regardai autour de moi, il fut clair que le sous-bois que nous traversâmes pouvait être parfait pour y jouer un film d'horreur mettant en scène deux pauvres lycéens perdus en plein milieu de se dit sous-bois et poursuivirent par un psychopathe voulant à tout prix les ovaires de la femelle. Je sentais Rowan peut rassurer à mes côtés, et ce fut sans compter la radio qui se brouilla à son tour qui accentua la panique de la jeune femme que je pouvais sentir. La regardant de nouveau je lui répétai : « Zone forestière ». Cette épaisse forêt semblait aussi très étendue, en effet, je ne pouvais distinguer le ciel encore bleu et ce, même à plus de trois kilomètres devant nous. Nos cellulaires indiquait « no signal », nous étions comme coupés du monde au beau milieu de ce bois. Je regardai dans mon rétroviseur, il semblait que nous étions aussi loin de l'entrée que de la sortie. Accélérant un peu plus, je jetai des petits coups d'oeil à Rowan qui était devenue aussi muette qu'une tombe. « À quoi tu penses ? Et j'ai bien dit quoi, pas à qui. » prononçai-je, un sourire en coin pour détendre l'atmosphère.
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