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Italie : A l’ abri de tous les soucis

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MessageSujet: Italie : A l’ abri de tous les soucis Italie : A l’ abri de tous les soucis EmptySam 30 Juin - 21:09






Un retour aux sources voilà ce qui fait le plus grand bien après une année bien chargée. Oui l’année d’Andrea est de loin l’année la plus chargée qu’il a connu, chargé en mensonge mais aussi en temps fort et en gros coup de cœur mais avant d’en parler remettons les choses en place.
Deux jours avant le bal de fin d’année, pris d’un coup de tête le beau blond s’envole direction son pays natal, un jet privé hors de prix pour lui seul histoire de rejoindre ses parents. Une semaine entière avec eux à discuter remettre les choses au clair et surtout mettre fin à quelques mensonges. Oui depuis quelques mois Andrea s’affiche dans les magasines people aux bras de la belle Lina. Oui mais il a mentit à sa mère en disant qu’il était avec et ment encore en disant qu’ils ne sont plus ensemble mais font semblant pour les médias. Il annonce aussi que sous alcool il c’est marié avec une fille. Puis qu’il attend un enfant d’une femme qu’il n’aime pas mais qu’il a mit enceinte alors qu’il était ivre. Autant dire que dans la maison tout explose, la vaisselle vol et manque de chance cette fois ci la franchise ne paie pas, ses parents le vire de chez lui. Enfin plutôt sa mère il garde encore des contacts avec son père qui de son coté essaie de calmer cette Mama Italienne qui est très excessive.

Le voilà donc dans sa ville, non loin de chez ses parents dans un des plus somptueux hôtels de Rome. Tranquillement entrain de réfléchir à sa vie, à toutes les conneries qu’il a faite cette année. Quand je dis cette année c’est bien l’année 2012. Le mariage avec Esmeralda, qui soit dit en passant n’est toujours pas annulé. Le fait d’avoir mit enceinte une demoiselle qu’il ne connait pas et surtout de garder le bébé. Puis la plus belle chose qui lui soit arrivé, cette rencontre ou plutôt ses retrouvailles avec la belle Aislynn. Une fille dont il est amoureux emploie les mots qui correspondent le plus à ce qu’il ressent, un premier amour assez difficile. Cette jeune femme a accepté le fait qu’il soit marié sans broncher, puis a difficilement accepté le fait qu’il soit bientôt papa mais est passé au dessus. Mais voilà le fait qu’une femme aussi canon que Lina vive chez lui ce n’est pas passé et bien sur depuis ce moment là ils ne savent pas ou ils en sont tous les deux. De son coté il est sur, il ne se voit pas finir cette histoire comme ça, toujours entrain de regarder la photo de sa belle, photo qu’il porte toujours sur lui. Andrea n’est pas l’ombre de lui-même ce serait aller bien trop loin mais voilà, ceux qui le connaissent bien voient que quelque chose ne va pas fort.
Il vit sa première déception amoureuse sans pour autant avoir vécu un bonheur assez long. Entre les deux blonds l’histoire à toujours bizarre, ne sachant pas s’ils sont en couple ou pas. Oui mais voilà quand l’esprit n’arrive pas à expliquer quelque chose le plus souvent c’est parce que le cœur cri haut et fort qu’il est triste.

La journée commence tout de même comme tous les autres jours, six heures du matin les yeux s’ouvrent, la nuit a encore été courte et pourtant depuis qu’il a quitté l’Amérique pour se ressourcer il ne sort pas en boite. Au pire des soirées entre potes mais le fêtard qu’il était en Amérique ne fait plus foie ici. Pour plusieurs raisons, la première le fait qu’il soit en Italie et qu’il a déjà fait assez de conneries qui sont arrivés aux oreilles des ses parents. La seconde parce que l’ambiance Italienne n’est pas du tout la même qu’en Amérique, les soirées ne s’organisent pas de la même façon. Enfin voilà la première excuse la seconde étant le fait qu’il n’ait pas la tête à ça, toujours entrain de penser à sa belle blonde. Ce qu’elle est entrain de faire, ce qu’elle pense, avec qui elle est, si il compte pour elle. Voilà comment tout gâcher, l’amitié, l’amour et tout ça juste à cause de l’alcool.
Bon revenons en à notre présent, six heures du matin debout pour aller courir, comme à son habitude une heure et demi de footing, un moyen de tout extériorisé, de se défouler tranquillement. Après direction la salle de musculation pour pousser de la fonte pendant deux heures. Un rythme intense, des douleurs infligées à son corps mais qu’importe il sait qu’il ne vivra pas si vieux.

Un autre secret tien. Un des secret les plus lourd, un secret qu’en faite seule Dominic en gros son pire ennemi connait. Les médecins lui on annoncé alors qu’il se trouvait lui aussi dans sa chambre. Cette foutue maladie qui fait que son cœur bat trop vite, qu’il a trop de tension et qui devait l’empêcher de vivre plus vieux que cinquante ans continue de progresser, pour les médecins il ne passera même pas la barre des quarante ans. Alors franchement à quoi bon se prendre la tête ? Autant faire ce qu’il aime le plus, du sport, du sport et encore du sport. Les sorties ? Il les reprendra certainement une fois de retour en Amérique, laissez lui le temps de tout digérer et surtout d’en savoir plus sur Aislynn. Comment a-t-elle pris le fait qu’il soit partit sans rien lui dire ? Que fait-elle pour le bal ? Lui autant qu’elle pensait y aller ensemble mais voilà…
Retour du sport, il est donc 10 heures, une grosse douche, on s’habit et on se prépare à prendre un petit déjeuner en ville. Une heure après enfin prêt, toujours aussi beau gosse, comme si le fait de ne pas être en super forme faisait de lui un gars encore plus beau. On toque à la porte surement le service d’étage …

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Jake Fitzgerald
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: Italie : A l’ abri de tous les soucis Italie : A l’ abri de tous les soucis EmptyDim 15 Juil - 13:14

L’été était arrivé et il annonçait beaucoup de changements. Des départs, des pages qui se tournent, une année qui se termine et une autre qui commence. J’avais été au bal accompagné d’un charmant iota. Ethan et moi partagions une relation assez simple mais, complexe à exprimer. Nous étions complices, confidents et en même temps sur la même longueur d’onde. Passer le bal de fin d’année ensemble n’était pas ce que j’avais imaginé. Néanmoins, cela ne m’a déplu. Bien sûr, je peux directement confier que la compagnie d’Andréa aurait été parfaite pour l’occasion. Après la fusillade de la saint-valentin, ça aurait été l’occasion de repartir sur un bon souvenir, concernant les soirées organisée par l’université. On aurait pu terminer cette année scolaire en beauté. J’aurai peut-être eu l’occasion de parler de tout ce qui se passait, de tout ce qui nous rapprochait et nous éloignait. Ces jeunes femmes, ces nouvelles qui tombent les unes après les autres et également le manque de confiance que je peux avoir envers les hommes. Ce dernier point n’arrangeait rien. Après avoir appris qu’il était marié et qu’il avait mis enceinte une autre, je ne m’attendais pas à voir Lina ouvrir la porte de sa maison. J’avais encaissé le fait qu’Esméralda ait partagé quelque chose de particulier avec lui, à Las Vegas, que je n’eus pas le temps de réaliser que Sydney portait son enfant. A la fois étonnée et touchée, je n’avais pas trouvé les mots pour lui expliquer. Laissant couler cette histoire de mariage, je ne pouvais pas oublier qu’une autre femme allait donner la vie à son propre enfant. Je m’étais attachée avec cet ami de longue date. Nous avions échangés un baiser, puis un autre sans réaliser que mes sentiments ne faisaient que s’accentuer. Sa présence, sa douceur et sa simplicité me faisait penser qu’un jour, je pourrais passer beaucoup de temps avec quelqu’un comme ça. Beaucoup temps, une vie, pourquoi pas.. Je tombais amoureuse de mon vieil ami, sans pouvoir stopper ou limiter mes émotions. Je devenais jalouse, protectrice et j’étais énervée de voir toutes ces jolies filles à ses trousses. La classe italienne coule dans ses veines et le connaissant, je savais qu’il prendrait toujours des pincettes pour repousser les demoiselles un peu trop oppressantes. Alors, que ma plus grande envie dans ces moments-là, était de les attraper une par une et de leur faire passer un mauvais quart d’heure. Je ne suis pas la fille la plus méchante du coin mais, je n’aime pas laisser les autres marchés sur mon chemin. J’essaye de me faire remarquer. J’essaye de me démarquer par ma différence ou par ce qui nous unit, simplement. Je n’étais pas aveugle, au point, de ne pas voir comment son regard se portait sur ma silhouette. Il ne me regardait plus comme la petite fille de sept ans, que j’avais pu être. Ce n’était plus un regard de frère qu’il échangeait avec moi mais, je ne pouvais pas en être certaine pour autant. Je ne savais pas comment parler avec lui de mes sentiments et je trouvais ça plutôt étrange après toutes ces années. Par le passé, nos parents ont tellement espérés nous caser ensemble que j’osais parler à ma mère de ce qui m’arriverait, elle ferait la fête et ameuterait toute la famille. C’est clair que pour le coup, nous aurions droit à des fiançailles traditionnelles et un mariage comme on en rêve chez nous. Sauf, que je suis loin de renouer ma relation avec mes parents. Nos liens tendus ne font que s’accentuer au fil du temps, au fil des épreuves et avec le poids de ces années. Je n’en ai plus réellement envie de croire que tout peut retrouver sa place. Le simple mais, si fort lien que j’entretiens avec ma grand-mère me suffit largement. Depuis quelques semaines, cette dernière enchainait ses coups de fils, sentant une certaine incompréhension dans mes propos mais, également à chaque fois qu’elle me parlait d’Andréa, qu’elle me demandait comment il se portait et si nous nous parlions toujours depuis nos retrouvailles. Car, oui, j’avais osé lui en toucher quelques mots. Je ne pouvais pas lui cacher ce retour dans ma vie, ce morceau du passé qui vient retrouver sa place dans mon présent. Cependant, je ne lui avais pas parlé des baisers échangés, des moments de tendresse que l’on partageait ou encore des confidences que j’avais osé lui faire sur mes points faibles.

Le bal passé, la fin d’année complétement terminée, ma tenue de capitaine des cheerleaders rangé, je me retrouvais face à cette valise vide. Ayant eu une conversation avec Cassandra, la chère et tendre sœur de l’unique Andréa, un seul choix se posait devant moi. Rester ou partir. En effet, si notre relation était plutôt tumultueuse, il y a dix ans. La situation avait évoluée. Je n’avais pas beaucoup parlé de mes sentiments naissant. Mais, elle disait que les regards ne trompent pas. Je n’avais pas besoin de me confier pour que l’on voit l’importance qu’il avait dans mon quotidien. Andréa était parti sans rien dire. Pas le moindre mot, pas le moindre coup de fil. Il était rentré en Italie pour l’été et n’avait pas précisé à sa sœur le temps qu’il décidait réellement d’y rester. Je ne savais pas s’il voulait installer une certaine distance entre nous. S’il ne voulait pas s’attacher, s’il n’était pas prêt ou peut-être que j’étais en train de me faire des films toute seule. Si cela se trouver, le jeune homme me voyait comme une simple connaissance ou une amie. Je n’ai jamais pris le soin de lui demander. Je n’avais jamais cherché à lui tirer les mots précis pour exprimer ce qu’il pensait de moi. Nos quelques échanges me laissaient croire que je pouvais avoir une certaine importante mais, sans assurance. A l’instant où je vus Lina m’ouvrir la porte de sa demeure, je dois avouer mettre pris une sacrée gifle. Tombant de vingt étages, sans avoir la possibilité d’ouvrir mon parachute, je n’avais pas cherché d’explication. C’était peut-être la raison de son départ sans mot, sans chercher à me mettre à courant. Si je ne cherchais pas d’explication, pourquoi me donnerait-il des justifications concernant son départ pour l’Italie.

La nuit dernière, j’avais fait ce rêve. Recevant des nouvelles d’Andréa par le biais de sa sœur, ne trouvant pas les mots justes pour m’expliquer la réalité des choses. Son frère allait se marier avec une fille du pays et elle avait essayé de lui en dissuader mais, il n’avait rien voulu entendre. Je m’étais réveillée en sursaut, des sueurs froides sur le front. Je n’avais plus retrouvé le sommeil et m’étais donc décidée. Je devais aller le retrouver, lui parler, avoir une véritable discussion même si je ne suis pas des plus douées en la matière. Je devais essayer. Prenant le premier vol pour le retrouver, je n’avais pas pris le temps de remplir ma valise. J’avais attrapé des vêtements par ci et par là, sans vraiment y faire attention. Je n’avais aucune idée sur l’endroit où il pouvait être et si ça se trouve, il était sur son vol de retour, pendant que moi, j’arrivais au pays. Silencieuse, j’essayais de ne pas y penser. Planifiant mes recherches du côté de sa famille, c’était ma seule et unique direction en vérité. La seule voie que je pouvais exploitée. En arrivant devant chez lui, je fus accueilli comme merveille à chaque fois. Depuis le temps que je ne les avais plus vus, les parents d’Andréa n’avaient pourtant pas oublié les traits de mon visage. Echangeant quelques mots pour savoir ce qu’ils devenaient et comment ils se portaient, j’arrivais sur la véritable raison de mon arrivée ici. Leur fils. Jouant la carte de l’innocence, je les questionnais pour savoir comment il allait et où il était. Très vite, j’étais mise face à la difficulté. Une dispute aurait éclaté et il serait parti. Alors, je sens que je marche sur des planches fragiles. Je n’insiste pas et en ressors décomposée. Est-ce que j’arriverais à le trouver ? Passant encore un coup de fil à celle qui est devenue mon alliée, Cassandra me cita plusieurs endroits où il pourrait se trouver sans en être elle-même certaine. Je commençais à faire les hôtels, les bars qu’ils fréquentaient avec ses amis, ces endroits préférés du coin. Quand j’arrivais à cette dernière possibilité. Une journée s’était déjà écoulée. J’avais logé dans un hôtel, ne voulant pas toute suite prévenir ma grand-mère de ma présence. J’étais bien trop tracassée pour le moment, pour faire face à une conversation confidence. Tournant dans les quelques hôtels que sa sœur m’avait renseignée, j’arrivais face à ce dernier. Un grand palace, du grand choix. Marchant jusque vers la réception, j’imaginais déjà la déception se dessiner sur mon visage quand l’hôtesse m’annoncerait qu’aucun Andréa Di Rossi ne séjourne ici. Sauf, qu’à la prononciation de cette identité, elle se mit à chercher dans son grand carnet et m’indiqua le numéro d’une chambre. Miracle. Il était, sans pour autant en avoir la certitude. Connaissant Andréa, il était de loin, le genre de personne à se renfermer dans sa chambre d’hôtel. Le cœur battant et les mains tremblantes, la nuit passée et ce matin, j’en avais fait des endroits pour le trouver. J’étais fatiguée, n’ayant pas trouvé le sommeil, j’étais exténuée. Quand ma main frappa plusieurs fois sur la porte, je priais et murmurais dans ma tête, ces quelques paroles : « Faites, qu’il soit là. Sinon, je meurs sur place, devant sa porte. Toute suite. Faites qu’il soit là ! » Et puis elle s’ouvrit, il silhouette se dessina devant mes yeux et Andréa se présenta devant moi. Il était à tomber. Toujours aussi bien habillé, aussi beau que la dernière fois où il était venu chez moi. Je restais quelques secondes silencieuses, des secondes qui me semblaient être des minutes. « Si tu savais le nombre d’endroit que j’ai fait pour te trouver. Je remercie Cassandra. Mon dieu. Andréa. Il faut que … Enfin, si tu veux que nous … Je peux entrer ? » Ne trouvant pas les mots, ne sachant pas par quoi commencer, il pouvait clairement me remballer.
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MessageSujet: Re: Italie : A l’ abri de tous les soucis Italie : A l’ abri de tous les soucis EmptyMar 17 Juil - 15:41






Un an jour pour jour qu’il était arrivé en Amérique et pourtant c’est bien sur le sol Italien qu’on le retrouvait. Oui l’été dernier avait sonné le changement pour le jeune homme, c’était tout heureux qu’il c’été dirigé vers un pays et même un continent qu’il ne connaissait que de reportage à la télé et d’histoire raconté par des amis ayant passé des vacances là bas. Lui connaissait plutôt les pays du tiers monde, mais voilà ce n’étaient surement pas le genre d’endroit ou il fallait aller pour faire des études et surtout faire la fête. L’été dernier avait été le plus beau de ses étés, le début de la liberté, la tranquillité, l’absence des parents étaient des choses qui lui avaient fait le plus grand bien. L’Amérique avait fait de lui un jeune homme plus alcoolique, plus fêtard que l’Italie, il avait rencontré un nombre immense de personne contrairement à la botte ou il avait un groupe d’ami très restreint. Oui mais voilà l’Amérique on trouve tout le monde et il avait retrouvé un nombre d’amis, ou ex ami inimaginable. Il avait revu des exs, des copines à sa sœur, y avait même retrouvé sa sœur à l’université. Voilà tant de rencontre magnifique, mais l’une d’elle l’était encore plus. C’été celle avec Aislynn une fille qu’il avait côtoyé durant des années entières quand ils étaient jeunes, une fille avec laquelle ses parents le voulaient mariés quand il était petit. Ils avaient grandit mais rapidement la relation évolua, le couple se forma très vite.
Et pourtant c’est bien ce couple qui est à la base de se second été, bien moins glorieux que le premier, bien moins festif. Un été ou le bel italien a préféré fuir le pays qu’il aime déjà tant pour se réfugier chez lui. Prenant le temps d’aller voir sa famille pour leur annoncer qu’ils allaient bientôt être grand parents et qu’il était marié. Bien sur avec deux femmes différentes et qu’il n’aimait pas à part comme des amies. Sa mère bien sur en bonne Italienne avait hurlé et l’avait mit dehors, son père plus doux avait tout tenté pour la calmé en vain. Oui mais voilà hors de question d’affronter la dur réalité Américaine, voir Aislynn dans les bras de ce connard d’Ethan. Oui ce IOTA avec qui elle a été au bal de fin d’année. En fuyant lui aurait aimé qu’elle n’y aille pas ou qu’elle y aille seule. Quelqu’un les avaient vu dans un restaurant tout les deux, loin des yeux du reste de Berkeley. Andrea le savait et il avait bien sur ça en travers de la gorge, ils étaient certainement en couple maintenant. Andrea avait fragilisé la belle avant de disparaitre, elle devait donc maintenant être facilement influençable. La violence ne résout rien mais ne croyez pas qu’il laissera ce mec dans le punir.
Donc oui c’été un Andrea blessé mais aussi vexé qui avait pris ses quartiers dans l’hôtel le plus luxueux de Rome. Oui il avait fuit Aislynn sans lui donner de réponse, oui il hébergeait une fille qui pouvait parfois se trimballer nue devant lui, mais il n’en aimait qu’une et elle était blonde pas brune. Alors bien qu’ayant disparut lui s’estimait en couple avec elle, alors pourquoi était elle aller voir ailleurs ? C’était surement ça qui lui faisait le plus mal, qu’un de ses amis de sport lui dise qu’il y a sa copine avec un autre mec dans un restaurant entrain de prendre un repas en tête à tête. Cette annonce n’était pas vieille seulement quelque jours, tout comme les griffures qu’il avait au cou. Car oui quand ça ne va pas chez le jeune homme il a toujours une solution, c’est l’alcool. Il boit et oublie tout, souvent il couche mais cette fois ci non, il était resté sage, il n’avait fait que se battre. Il avait passé sa haine sur des mecs entrain de draguer des filles blondes et qui pouvaient ressembler à Aislynn, le tout à la manière d’un fou furieux. Certains avaient essayé de l’étrangler ou de le griffer ce qui expliquait que son cou était totalement abimé.

Il se remettait doucement, quand on tombe du cheval il faut souvent remonter tout de suite sur la scelle. Mais quand on a jamais aimé personne et qu’on tombe raide dingue amoureux d’une fille qui ensuite va voir ailleurs ça fait toujours mal, voilà ce que pensait Andrea. Sa belle n’avait pas perdu de temps pour lui, elle avait vu qu’il était partit, qu’il était marié, allait être père et qu’il abritait une fille chez lui. C’était trop il le comprenait, il était la base de tout mais c’été surtout sa gentillesse et sa folie qui le tueraient. Il ne pensait pas à mal en ayant Lina chez lui. Si il avait voulut coucher avec elle il aurait tenté ç depuis des lustres, non elle n’était qu’une amie pour lui, sa meilleure amie, comme une seconde sœur. Allez faire comprendre sa a votre copine, elle vient vous voir et une femme ouvre en serviette. Cette femme est magnifique et votre copain ne vous l’a jamais dit. Tout de suite vous pensez qu’il a voulut vous le cacher alors que non il est tout simplement totalement maladroit et surtout pas mal tête en l’air.
La goutte d’eau qui fait déborder le vase, voilà comme cela lui apparaissait, Aislynn voulait bien être gentille mais ne voulait surtout pas être prise pour une conne et c’est l’impression qu’elle avait quand elle avait croisé cette magnifique créature brune sur le palier de la maison de son homme.

Avait-il pensé l’espace d’un instant que la belle pouvait avoir pris le premier billet pour l’Italie à sa recherche ? Pouvait-il imaginé que sa sœur l’avait aidé en lui donnant les lieux ou il allait souvent ? Il ne se doutait de rien, pas même le fait qu’elle soit passé chez ses parents pour le voir et qu’elle avait surement vécu une énorme déception en apprenant qu’il n’était pas là. Si il savait tout ce qu’elle avait fait pour lui il serait surement bien moins enragé et hargneux à son égard. Alors oui quand il ouvrit la porte et vit AIslynn il n’en cru pas ses yeux. Que faisait elle là ? Comment l’avait elle trouvait ? Autant de question qu’il se posait mais voilà il avait encore une fois en tête ce qu’il avait appris, allait elle lui dire ? Que voulait-elle ? Venait-elle là pour mettre un terme à cette relation en face à face ou simplement pour parlé. Elle avait l’air fatigué et surtout très soucieuse, triste voilà l’air qu’elle avait un air triste tout comme celui du beau blond. Bien sur elle restait la belle cheerleaders dont il était tombé amoureux, la seule qui faisait battre son cœur et surtout la seule qui le lui avait brisé.

Il ouvrit donc en grand la porte pour qu’elle pénètre dans la chambre, n’osant rien dire et surtout étant totalement sur le cul de la voir débarqué là. Des milliers de kilomètre et surtout une recherche dans un pays et une ville qu’elle ne connaissait pas. Mais que voulait-elle ? Andrea n’avait qu’une envie, lui sauter dessus pour la prendre dans ses bras et l’embrasser mais ce n’était surement pas l’heure pour cela. Si elle était là et dans cet état c’était pour mettre des choses sur la table, pour mettre des choses au point, il en avait besoin, elle en avait besoin, ils en avaient besoin voilà tout.
Il remercia en silence sa sœur, elle avait permis que la blonde le retrouve et pourtant il ne lui avait jamais dit ou il était, en faite personne ne savait ou il était sauf peut être oui, Lina. Bien sur hors de question que la belle blonde l’apprenne sinon elle le tuerait.

    Tu veux boire quelque chose ? Assied toi !

Dit il en s’asseyant lui aussi sur le lit, il était heureux et à la fois énervé, un mélange de beaucoup de sentiment faisait son apparition. Il allait très certainement rapidement se détendre ou rapidement s’énerver selon la tournure que prendrait la discussion.

    Tu m’as manqué Ais !

Dit-il presque dans un soupir, assez fort pour qu’elle l’entende.

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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: Italie : A l’ abri de tous les soucis Italie : A l’ abri de tous les soucis EmptyVen 20 Juil - 23:45

L’été dernier, j’avais passé mon temps dans la confrérie des Iota. Une confrérie que je fréquente depuis des années, depuis mon arrivée à l’université à vrai dire. Avec cet accident, ce plâtre que je devais trainer à longueur de journée, je préférais rester renfermée. M’éloignant de mes proches, j’ai laissé partir une des personnes qui comptait le plus pour moi. Ne bougeant même pas le petit doigt, Joshua est parti et pas la moindre seconde, j’ai essayé de le retenir. J’étais trop mal. Je ne pouvais plus supporter le reflet que je donnais à chaque fois que je croisais son regard. Je me voyais mais, je ne me reconnaissais plus. Aucune force, plus de courage, je voulais simplement que l’on me fiche à la paix. Trois cent soixante-cinq jours se sont écoulés et ce matin, je décidais de prendre le premier avion en direction de l’Italie. Andréa avait fui quelque chose. Je n’avais aucune idée sur quoi cela pouvait se rapporter. Nous n’avions pas discuté depuis que je suis tombée sur Lina, en toquant à sa porte. J’apprends qu’il est marié. J’apprends qu’il va être papa. Et moi dans tout ça, où est-ce que je peux trouver ma place ? Je doute plus que jamais. Néanmoins, je ne veux pas avoir de regret. Je ne veux pas attendre de le voir rentrer pour chercher à obtenir une petite explication. Je souhaite qu’il me dise ce qui ne tourne pas rond. Je veux qu’il soit sincère avec moi, même si cela peut me blesser. Je suis prêt à ramasser des coups. Au pire, je me suis toujours relevée. Andréa n’est pas comme tous les garçons que je fréquente. Il est un ami de longue date et avec qui on a grandi l’un près de l’autre. Il m’a protégé. Je l’ai protégé. Le temps nous a éloignés. Aujourd’hui, on se retrouve et sans que je puisse m’en rendre compte, je tombe amoureuse. Je m’attache et je ne veux pas y renoncer. Andréa n’est pas le genre d’homme qui dit souvent ce qu’il a sur le cœur. Oh non. Il le pense mais, il lui faudra un peu plus de cran pour prononcer ces mots. Je ne suis pas difficile. Je n’ai pas besoin de les attendre à longueur de temps. Je souhaite simplement les voir apparaitre à chaque fois qu’il pose son regard sur moi. Alors, en atterrissant chez nous, je ne sais pas par où commencer. Si ça se trouve, il n’est même plus ici et je cours après son ombre. Mais, je veux essayer. Je ne veux pas passer à côté de cette opportunité. Avec l’aide de Cassandra, je me rends dans différents endroits. A chaque fois, j’espère voir ces cheveux, sa silhouette ou encore ses yeux. Qu’importe ce qu’il adviendra après cela, je ne peux pas rester à Berkeley et me poser mille questions. Je ne veux pas faire la même erreur. Je dois le retrouver, lui parler et savoir où on en est. J’ai besoin de lui pour avancer. J’en ai envie plus que jamais mais, je ne peux pas le force à suivre le même chemin que le mien, s’il ne le désire pas. Je repense alors, à nos moments. A ces souvenirs qui nous ont rapprochés, à la saint-valentin, à ce premier baiser, à cette soirée chez moi, à ce frisson que je ressens quand sa peau frôle la mienne.. Ne sachant pas comment et par quoi je vais engager la conversation, je me dis que y réfléchir le moins, sera le plus favorable. Les mots viendront.. Sans calculer, sans y penser. Pour le moment, mon seul objectif est de le trouver. Ensuite, je verrais. Quand je m’attache, je ne le fais jamais à moitié. Même si les mots ne sortent pas facilement, même si j’ai peur de lui dire ce que je ressens vraiment. Il faut qu’il sache. Je ne veux pas jouer. Pas avec lui.

Puis j’arrive à cette dernière chance, cet hôtel qu’il aime fréquenter pendant ces voyages. Il y a une chance sur vingt qu’il soit là. Alors, quand on me dit qu’un De Rossi a une chambre dans cet établissement, je ne veux pas perdre une seconde. La fatigue se fait ressentir. La nervosité que je contiens me pousse à avancer et j’arrive devant cette porte. J’ai le cœur qui bat. Les mains qui sont à la limite du tremblement. La fatigue et mon stresse ne font pas bon mélange. J’ai envie de craquer et en même temps, hurler. J’ai envie de lui dire combien il compte et tout ce que j’ai refoulé dans ma tête, pendant ces heures de vol. Je veux le comprendre. Je ne sais pas s’il est prêt à me donner des explications sur tout ce que je dois véritablement savoir. Est-ce que je peux penser qu’un jour, on ne sera que nous deux ? Sans épouse, sans colocataire à moitié nue, sans filles, juste lui et moi. Et cette fichue porte s’ouvre.. A l’intérieur de moi, je souris de le voir juste là devant moi. Je parle sans vraiment dire quelque chose de concret. Un étonnement se fait sentir, Andréa ne dit rien. Il me laisse entrer dans sa chambre. Je le sens distant. Peut-être qu’il sait pourquoi je suis là. Peut-être qu’il ne veut simplement pas me serrer contre lui. Je n’en sais rien. Et au moment où je ne m’y attends plus, il m’invite à m’assoir et il veut savoir si je veux boire. J’ai l’air d’être déshydrater ? Peut-être, j’avoue. Mais, directement ma réponse se fit entendre. « Non merci, je n’ai pas soif. » Je lui aurais bien dis qu’un verre de vin me ferait du bien ou un cocktail s’il a de quoi m’en faire un mais, se serait abusé de la situation. Le jeune homme vient prendre place à mes côtés. Je cherche dans son regard des expressions que j’aurais pu déjà voir mais, je me sens perdue. J’ai peur d’avoir forcé le destin et d’en payer les frais. Je respire intérieurement, un grand coup et entend une nouvelle fois sa voix résonner dans la chambre. « Tu m’as manqué Ais ! » J’ai envie de le serrer contre moi. J’ai envie de toucher ses lèvres, les embrasser, les caresser. Sauf, que pour le moment, cela n’arrangerait rien. Alors, j’affiche un sourire discret, le regarde et ajoute : « Tu me manques. C’est pour ça que je suis ici, pour savoir comment tu vas, pour avoir une discussion. Et sache que c’est bien la première fois que traverse l’océan pour retrouver un homme. » J’essayais de détendre l’atmosphère alors, qu’à l’intérieur de moi-même, tout est tendu. J’ai envie de prendre sa main mais, je me retiens. Je ne veux pas aller trop vite. Il y a un temps pour tout et il est temps pour nous de parler, de savoir où nous en sommes. Je devrais sans doute lui parler du bal de fin d’année, de ce qui s’est passé avec Ethan. Même si je n’ai rien à me reprocher, je veux mettre tout sur table et j’espère qu’il en fera autant. Cependant, on connait les hommes. Ils sont les derniers pour assumer ce qu’ils ressentent. Cela fait dix ans que nous avons été séparés. Aujourd’hui, je ne suis pas certaine de savoir comment il est avec ses prétendantes. Est-ce qu’il est l’homme de plusieurs femmes ? Où est-ce qu’il est prêt à se livrer à une seule et même personne ? Je ne tourne plus en rond. Me tournant face à lui, je plonge mon regard dans le sien, pour l’éviter la seconde d’après et ensuite m’y replonger.. « Tu te doutes que je ne suis pas ici pour me dorer la pilule. Tu es parti sans un mot. J’ai essayé d’attendre mais, j’ai besoin de savoir. Prenant le risque de faire le premier pas, de me manger un mur de face, Andréa, je veux savoir. Qu’est-ce qui se passe avec Lina ? Est-ce que j’ai une place dans ta vie, avec toutes femmes ? Parce que j’ai un peu du mal à y croire. Je doute. Elles sont toutes là, les unes plus belles que les autres. Alors, permet moi de douter mais, je n’ai pas envie de jouer et encore moins avec toi. » J’étais prête à me battre pour obtenir son cœur. Fallait-il encore que j’ai une place dans la course. Je ne voulais pas y laisser mes plumes, du moins, le peu qu’il me restait. Je fixais désormais son regard, craignant sa réaction. Il pouvait soit resté calme, soit s’emporté. En tout cas, j’étais prête à tout voir. Qu’importe la voie qu’il prendrait, je ne comptais pas claquer la porte et m’enfuir. Pas après tout ce que j’avais fait pour le rechercher. Je souhaitais savoir où j’allais et sans ça, je n’irais nulle part. Ensemble ou séparément. J’étais prête à tout entendre. Je me promettais de ne pas craquer. Andréa et moi étions séparés par quelques centimètres, à la fois proches et éloignés, nous étions bien loin de Berkeley mais il était peut-être temps pour nous, de prendre un peu de recul, de peut-être se retrouver pour mieux repartir..

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MessageSujet: Re: Italie : A l’ abri de tous les soucis Italie : A l’ abri de tous les soucis EmptyDim 22 Juil - 17:38






Leur vie était pas mal différente quand on y pense. Enfin surtout sur le point de vue amoureux ou sentiment, lui n’a par exemple jamais vécu de problème de cœur. Oui il s’affichait comme l’eternel fêtard celui ne s’accroche jamais, celui que l’on voit tous les soirs en boite. Jamais avec la même fille, souvent ivre et donc très ouvert à faire toutes les conneries du monde. Et les conneries sous alcool il en avait fait, un nombre qu’il ne compte plus, heureusement pour lui le fait de monter sur un métro ou même de finir au trou au Mexique n’avait jamais mit en danger sa vie. Oui voilà il prenait tout les risques et pourtant jamais au grand jamais il n’avait finit à l’hôpital. La seule fois ou il finissait à l’hôpital après une soirée c’été dernièrement à cause d’un mec jaloux et alors que lui n’avait pas bu un seul verre. Vous l’aurez compris il était comme tous ses jeunes que l’on juge trop fou pour les apprécier. Les jeunes qui se sentent invincible, qui ne peuvent pas attraper le sida, qu’il ne peut pas mourir écraser par une voiture ou noyer dans un fleuve. Tout va bien jusqu’à que sa dérape, encore une fois pas de danger pour la vie du jeune homme mais des choix qui vont lui faire mal. Tout commence donc juillet 2011 ou il adopte un enfant Africain, enfin il le kidnappe plus exactement, Andrea a déjà envie d’enfant et sous alcool cette envie se fait de plus en plus sentir. C’est le début des mauvais choix, pour le moment le kidnapping ne lui attire pas trop d’ennuis, il s’excuse, donne de l’argent puis s’enfuit face au danger. Puis arrive fin décembre 2011, il s’envole alors qu’il est ivre pour Las Vegas, il rencontre une fille qu’il ne connait ni d’Eve ni d’Adam et qui est tout aussi ivre que lui. Ils décident de se marier ensemble alors qu’un autre couple d’ami se forme aussi pour l’occasion et se marie. Rien de bien méchant surtout qu’annuler un mariage ce n’est pas si difficile que ça. Oui mais voilà après l’alcool vient la vraie vie et les deux jeunes gens en rient un peu trop, prenant à légère le fait d’être marier. Quoi de dangereux ? Ils ne sont pas en couple et on le droit de s’amuser bien grand leur en fait. Oui mais voilà pendant ce temps là ils sont célibataire et durant une soirée le jeune homme rencontre une autre femme, elle a bu et n’a pas l’air dans son assiette. L’alcool aidant ils font l’amour, l’alcool aidant une nouvelle fois ils oublient de se protéger et leur nuit de folie va rapidement devenir une nuit qui fait basculer leur vie. Andrea ne le sait pas encore mais il va devenir papa, pour lui la nuit avec Sydney et bien loin quand il rencontre son amie de toujours. Une fille qu’il a connut alors qu’il était haut comme trois pommes, une fille pour qui il a toujours été prêt à tout, mais une fille qui ne s’affichait que comme une amie. Oui mais voilà dix ans sont passés et dès la première rencontre les yeux brillent et une attirance réelle nait. Un premier baiser, puis un second et voilà qu’il ne couche plus avec sa femme. Pour lui il n’est pas encore en couple avec la belle IOTA mais ce n’est qu’une question de temps. Sydney une histoire ancienne ? Pas tant que ça, alors qu’il file une histoire parfaite avec sa blonde elle lui apprend qu’elle est enceinte de lui, puis font le choix tout les deux de les garder. Ce choix n’appartient qu’à lui-même s’il le sait, Aislynn pourrait très mal le prendre. Et pourtant non elle encaisse tout et accepte, toujours avec le sourire, toujours avec la même façon de faire. Elle fait des efforts alors que lui fait des conneries, mais les sentiments sont là même si ils sont encore muets.

Puis il y a eut une dernière femme dans la vie du jeune homme, oublions bien sur sa mère et sa sœur. La dernière et surement pas la moindre, Lina sa meilleure amie, une fille qu’il connait maintenant depuis pas mal de temps. Une fille pour qui il serait prêt à tout, peut être même à perdre Aislynn. Cette belle brune qui venait d’emménager avec lui, c’était temporaire, simplement le temps qu’elle trouve un endroit ou vivre, un endroit mieux qu’un hôtel aussi luxueux qu’il soit. Quand vous avez une meilleure amie comme Lina et que vous avez une copine c’est bien normal qu’elle soit jalouse. Surtout que bon se trimballer nu devant la brune ou la brune se baladant nue devant le jeune blond cela ne les choquait pas. Alors oui il avait chié dans la colle comme le disent les gens les plus vulgaires, il ne lui avait pas dit. Encore une fois du Andrea tout craché, l’Italien n’avait pas voulut lui cacher quelque chose non pas du tout, le jeune homme n’y avait pas pensé. Pour lui il n’y avait rien de mal, mais voilà le jour ou en toquant à sa porte elle tomba nez à nez avec la belle brune elle vit rouge. Partant sans plus laisser de nouvelle à Andrea. Il lui avait envoyé quelques messages, essayait de l’appeler mais pas de réponse. Il fallait qu’elle cicatrise. Alors pourquoi avoir fugué en Italie. Le jeune homme avait besoin de se faire du bien, il avait trop mentit à sa famille sur Lina, sur l’enfant qu’il attendait. Partir en Italie lui permettait de faire le point lui qui pensait avoir perdu purement et simplement la belle blonde qui faisait battre son cœur. Sa présence ici voulait peut être dire que tout n’était pas perdu. Enfin c’est ce qu’il espérait.
Il écouta la jeune femme, elle l’avait directement touché en soulignant que c’été la première fois qu’elle traversait l’océan pour retrouvé un homme. Un léger sourire vint enfin illuminer son regard et son visage qui petit à petit commençait à comprendre. La jeune femme lui en voulait certes, mais tout n’était pas perdu, peut être qu’il fallait simplement parler pour sauver leur couple. Il allait enfin en savoir plus et ce n’était pas pour lui déplaire, bien au contraire.

    Sa me touche beaucoup. Pour ma part c’est la première fois que je saute l’océan pour fuir une relation, pour fuir mes problèmes. Je sais pas ce qui m’est arrivé, excuse moi Ais !

Dit il en lui touchant la main puis en lui caressant la joue, il avait besoin de tendresse tout autant qu’elle mais elle avait raison il fallait très certainement parlé avant de pouvoir s’adonner aux joies du couples, couple qu’il formait peut être encore. La discussion ne prendrait très certainement pas les meilleurs cotés de leur vie. Il avait beaucoup de chose à se reprocher et elle avait beaucoup de chose à lui demander surtout sur toutes ses filles. Filles qu’il n’était peut être pas prêt à abandonner même pour vivre une vie heureuse avec la belle. Mais de son coté il avait aussi quelques petites questions à lui poser, même loin de l’Amérique un ami à lui, lui avait indiqué que la belle n’était pas venu au bal de fin d’année. Même seule, mais qu’il l’avait croisé dans un restaurant avec un homme, un Iota. Autant dire qu’en apprenant ça le jeune homme avait totalement fumé un fusible. Si il croisait ce Ethan il lui referait le portait façon Picasso, mais que c’était il vraiment passé entre les deux confrère Iotas ?

    Je n’ai pas la vie la plus claire possible. Mais pour moi la seule chose qui était claire dans ma tête et dans la tienne c’est que quoi qu’il se passe il n’y avait pas la place pour une chose, pour le fait que je te trompe. Oui il y a beaucoup de femmes autour de moi je n’arriverai pas à expliquer pourquoi, oui j’ai abusé en oubliant de te dire que Lina vivait à la maison. Mais voilà que ce soit Esméralda, Sydney ou Lina, aucune ne t’arrive à la cheville. Se sont des amis, je comprends que ce soit difficile à vivre pour toi. Les quittes ne plus leur parler met impossible, mais te perdre à cause de ça serait un enfer pour moi. Je te l’ai dit le premier jour ou on c’est retrouvé, je ne joue pas avec toi et je n’ai pas non plus envie de te faire mal !

Quand on y pensait il y avait pas mal de femme dans la vie du jeune homme et on comprenait maintenant un peu mieux pourquoi la belle jeune femme ne le supportait pas. Aurait-il supporté l’inverse ? Malheureusement oui il n’était pas du genre à ne pas faire confiance, sa pouvait jouer des tours parfois mais il n’avait pas encore vécu une relation comme celle qu’il avait avec la blonde ici présente…

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Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
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MessageSujet: Re: Italie : A l’ abri de tous les soucis Italie : A l’ abri de tous les soucis EmptyJeu 26 Juil - 13:40

Nous n’avions pas fait le même parcours. Nous n’avions pas eu droit à la même vie. En réalité, nous étions très différents. Personnellement, je ne voyais pas ça comme un problème. Même si en ce moment, nos différences nous jouaient des tours. Il était plutôt entouré par toutes ces femmes et ça avait le don de me foutre le moral en l’air. Bien sûr, j’avais laissé de côté le sentiment de vengeance. Je ne voulais pas rentrer dans ce petit jeu. Ce n’était pas moi. Joué à la femme séductrice qui peut en avoir autant qu’elle veut, je dis non merci. J’aime plaire et je ne vais pas le nier. Mais, jouer avec le feu, quand il s’agit de mes sentiments, je ne suis pas suicidaire. Bien sûr, j’ai déjà essayé ce jeu comme tout le monde, je pense. On se dit que peut-être cela le fera réagir ou peut-être pas et on se rendra aussitôt compte qu’il n’était pas la bonne personne. Je ne veux pas utiliser cette carte avec Andréa. Il est un ami sur qui j’ai pu compter quand mon seul souci était de savoir si je coloriais mon arbre en vert ou en bleu. Le retrouver à Berkeley était inattendu et la suite encore plus. Son regard avait changé, laissant place à l’homme et oubliant l’enfant qu’il avait été. Son corps s’était formé parfaitement, il n’y avait rien à jeter, rien à mettre sur le côté. Néanmoins, à l’intérieur de lui, il était resté fidèle à ce qu’il s’était promis. Quand cet été de nos six ans, nous avions fait une cabane à l’arbre de son jardin. Je me rappelle encore ces paroles. Andréa me promettait d’être toujours là, à sa façon dans notre amitié, on avait formé notre pacte. A cette époque, j’étais loin de me douter de la suite des évènements. Je ne pensais pas que nous allions nous perdre pendant dix longues années. Je ne pensais pas qu’à la première fois où je recroiserais son regard, je serais charmée. J’étais très clairement loin de m’imaginer traverser l’océan pour le retrouver, pour lui parler. Bien des choses avaient changé dans nos quotidiens depuis quelques mois et j’étais prête à savoir réellement ce qu’il en était pour nous. Enfin, s’il y avait toujours un nous. Dans cet avion, je me demandais comment il allait prendre mon arrivée. Du moins, si j’arrivais à le retrouver. Je cherchais les bons mots pour m’expliquer et me jurais de ne pas y aller par quatre chemins. Si le perdre était le prix à payer, je ne vois pas ce que je ferais de plus. S’il n’était pas prêt à comprendre que tout cela était difficile à supporter, trouver une place parmi toutes ces femmes. Je ne lui demanderais pas de faire un choix, car s’il est toujours l’ami que j’ai connu, je savais par avance sa décision. Cette voie me terrifiait car je savais qu’on pourrait y arriver.. S’il n’y avait aucune solution pour nous, pour essayer d’avancer à deux, je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus. Même si renoncer n’a jamais été dans mes cordes.

Face à cette porte de chambre, je pensais à tout ce qui pouvait se passer. Si ça se trouve, Andréa avait trouvé charmante compagnie et limite oublié que j’existais. Une inconnue viendrait m’ouvrir la porte, vêtue simplement du drap de lit qu’elle avait attrapé au vol. Peut-être que je sortirais le flingue qui se trouve dans mon sac et que je lui mettrais une balle en pleine tête. Sauf, que je ne me promène pas avec une arme. J’y ai pensé. Mais, je n’ai jamais sauté le pas. Certainement pour éviter ce genre de situation, bien trop tentante qui pousserait à m’en servir. On ne penserait jamais chez moi, que certains démons demeurent toujours dans les parages. J’ai des principes mais, il m’arrive aussi de dérailler par moment. En arrivant à Berkeley, je n’étais pas du tout celle que je peux être aujourd’hui. J’ai eu plusieurs étapes à franchir et je me doutais qu’un jour ou l’autre Andréa serait au courant. Joshua avait eu du mal à accepter certains démons du passé, certaines choses que j’avais pu faire sans vraiment y réfléchir. A force, avec le temps, il comprenait mieux mes réactions. On était jeune. Certes, mais surtout, j’avais déjà perdu un bébé. Quand on se réveille le lendemain d’une soirée et que l’on oublie ce qui s’est passé, on ne se pose pas trop de question. Sauf quand nos règles ne se font plus régulières et que le doute s’installe. J’avais appris, pendant ma première année à Berkeley, que j’étais enceinte. Je savais qui était le père mais, il était hors de question, de lui en parler. Je ne voulais pas garder l’enfant mais, tout était encore trop frais pour que je me décide quoi faire. Personne ne le savait. Je ne voulais pas que les regards changent mais, quelqu’un allait être mis dans la confidence. Quand dans les escaliers de l’établissement, je fis une chute qui m’obligea à partir en urgence. Un ami s’était toute suite proposée pour m’accompagner et sans que je ne puisse contrôler les paroles du médecin, il m’annonça que le fœtus âgé de deux mois n’avait pas survécu. Je n’avais pas eu le temps de décider que le destin s’en était chargé. Autant vous dire que quelques mois après, quand ces bruits sont revenus aux oreilles de mon petit ami, j’en ai pris pour mon grade et ça a failli nous séparer. N’acceptant pas que j’avais pu contenir ce secret, que je n’avais pas trouvé le bon moment pour lui en parler. C’était la même chose avec Andréa, je ne trouvais jamais le bon moment pour lui dire réellement ce que j’avais sur le cœur. Maintenant, dans cette chambre d’hôtel, je n’avais plus vraiment le choix. Je voulais avant tout, avancer.

Je ne savais pas s’il était bon de prendre le fait, qu’Andréa m’avait spécialement fuit en quittant San Francisco. Peut-être que je n’aurais pas dû venir, alors.. « Je ne sais pas alors, si c’est bon ou pas que je sois là.. Je ne pensais pas que tu me fuyais et limite, je ne sais pas quoi en penser. » Je sentais sa main venir caresser mon visage et je restais plongé dans la totale incompréhension. Je pouvais directement me lever et partir. Après tout, il l’avait fait. Il était parti de Berkeley, sans me laisser la moindre explication, le moindre mot. Baissant le regard ou le posant juste derrière son épaule, il m’était impossible pour le moment de le fixer. Je l’écoutais alors s’expliquer brièvement. Ne sachant pas si on avait une chance. Après tout, il allait construire une famille. Qu’est-ce que je pouvais avoir pour rôle dans cette histoire ? Il avait déjà une épouse, donc à ce niveau-là également, c’était réglé. « Tu ne veux pas me faire de mal. Alors, pourquoi tu pars sans rien dire ? Pourquoi tu laisses toutes ces femmes entrer dans ta vie ? Tu crois que ça m’est supportable. Quand tu n’es pas avec moi, tu es surement avec l’une d’entre elles. Tu en épouses une. Tu mets une autre enceinte. Et après, se sera quoi ? » Le ton de ma voix s’était élevé. J’en perdais presque mes mots. Je savais qu’aujourd’hui, j’allais savoir si je continuais en solo ou accompagné. En venant en Italie, je prenais le risque de le perdre ou peut-être de le retrouver. Je jouais avec le feu et je risquais peut-être de m’y brûler. Me levant du lit où nous étions assis côte à côte, je commençais à faire les cents pas. « Etre protectrice est surement chez moi un défaut, plutôt qu’une qualité. Je m’étais jurée de ne plus aimer les hommes, que c’était trop risqué et qu’à chaque fois, j’y laissais une partie de moi. Puis t’es arrivé, et je n’ai pas pu contrôler ce qui grandissait. Ok, peut-être que l’on n’aurait pas dû s’embrasser, que l’on n’aurait pas dû se retrouver. Mais, c’est arrivé. Alors, je préfère qu’au lieu de me fuir, tu sois… » J’évitais son regard, comme on évite la peste. Je savais que j’étais à deux doigts de craquer. Andréa pourrait voir une mauvaise partie de moi. Alors, pour éviter que ça arrive, je me contenais. Puis j’essayais de retrouver mon calme pour terminer mes explications. Posant mon regard à l’extérieur de cette chambre, je voyais par la fenêtre, la beauté de l’Italie, de ce pays qui m’avait tant manqué. « … franc. Parce qu’apprendre par Dominic que tu peux mourir d’une seconde à l’autre, ce n’est pas rassurant. » Avec Andréa, j’apprenais les nouvelles par étape. J’avais appris après la fusillade qu’il était marié. Puis après sa bagarre avec mon meilleur ami, j’avais appris qu’il allait être papa. En me rendant chez lui, j’avais conclu qu’il n’habitait pas seul et pour finir, pendant une escapade avec Dominic, quand j’en étais venu à me confier, il m’avait fait partager cette dernière nouvelle que j’étais loin de m’imaginer. C'était sans aucun doute, celle qui m'effrayais le plus.

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MessageSujet: Re: Italie : A l’ abri de tous les soucis Italie : A l’ abri de tous les soucis EmptyLun 30 Juil - 15:39






Andrea toujours fidèle à lui-même voilà certainement la seule chose qu’il faut retenir de ce jeune homme plein de bonnes intentions, le genre de mec qui voudrait le bien sur terre. Attention il ne fait pas partie de ce que l’on pourrait catégoriser comme des victimes. Mais lui c’est un bisounours il voit le bien partout et surtout ne voit pas le mal quand il est là. Sa marche pour les autres, mais ça marche aussi pour lui. Il ne voit pas quand il fait quelque chose de mal, il y a toujours pire. Il y a surtout toujours moyen d’arrêter ce que l’on fait. Pour ce qui est des femmes c’est bien plus difficile. Les relations avec les gens Andrea est totalement à la merci des femmes. L’absence de sa sœur fait qu’il a souvent enchainé les conquêtes pour le délire. Mais ce qui est difficile à supporter pour une éventuelle copine c’est qu’il est plus facilement amie avec les femmes qu’avec les hommes. Pire que ça il ne supporte pas les choses moches, donc que ce soit les fringues, les voitures mais aussi les gens. Vous ne le trouverez jamais en compagnie limite physiquement, lui veut que du beau et de la belle. Alors oui quand on voit qu’il est amie avec Esmeralda la magnifique rouquine qui est accessoirement sa femme, très proche de Sydney qui est une belle blonde accessoirement la mère de son fils. Puis qu’il a comme meilleure amie la plus belle brune du campus en la personne de Lina et bien la belle blonde peut avoir du mal à trouver sa place. Mais tout ça n’est que pur impression, il ne comprend pas le sentiment de jalousie. Si elle voulait le rendre fou en draguant à droite à gauche il n’arriverait même pas à lui en vouloir. Quand on est en couple on fait confiance, alors votre copain ou votre copine peut être avec dix personnes totalement nus sa ne changent rien. Si vous lui faite confiance et si il ou elle est digne de confiance et bien il ne se passera rien. Andrea respecte les femmes énormément, mais il respecte encore plus la belle blonde. Ils ont une histoire commune, elle est sa première amie féminine, elle était l’épaule qui l’écoutait quand sa sœur à voulut le noyer. Elle est la seule à qui il a promis de la protéger toute sa vie, de ne jamais l’oublier. Alors maintenant qu’ils sont en couple ou en pseudo couple, s’il devait sauter une vulgaire nana il mettrait les choses aux claires avant. Il avait fuit c’est vrai, première fois de sa vie qu’il fuyait. Mais ausis première fois de sa vie qu’il avait des sentiments aussi fort pour une demoiselle, la peur, voilà ce qu’il avait ressentit. La peur et surtout pour la première fois de sa vie la peur que les sentiments qu’il éprouve ne soient pas réciproque. Aimer c’est se découvrir, prendre le risque de ne pas être aimer en retour. D’habitude c’été l’inverse, il était la personne qui n’aimait pas !

Pour ce qui est des petites cachoteries tout le monde en fait. Elle lui avait déjà dit beaucoup de chose sur elle et surtout sur sa relation avec Joshua. Alors que lui ne c’était pas forcement beaucoup livré, il lui avait dit pour le mariage, lui avait dit pour le bébé. Mais tout ça été presque secondaire. Avouer des péchés légers pour pouvoir cacher les lourds voilà l’habitude qu’il avait prit avec ses parents. Enfin sauf depuis une semaine, son père lui envoyant des messages qui lui expliquait qu’il n’avait jamais vu sa mère comme ça. Mais quoi de plus normal quand vous annoncez à votre mère que vous êtes marié sans l’avoir invité et avec une fille que vous ne connaissiez pas avant le mariage. Avouer ensuite à votre mère que vous allez être père, avec une femme qu’elle ne connait pas et surtout une femme que vous n’aimez pas. Le tout bien sur d’un coup d’un seul. Mais ce n’est pas ça, avoué à votre mère que la femme que vous avez présentez comme votre petite amie (Lina) vous n’êtes plus avec. Encore une fois un mensonge puisque vous n’avez jamais été avec. Alors oui maman Italienne bien que loin du stéréotype de la grosse avec sa louche veut vous tuer et on le comprend tous. Bref pour revenir à la grossesse d’Aislynn, Andrea aussi lui cache quelque chose. Un problème médical que seul lui, sa famille et Dominic sont au courant. Il a un gros problème qui fait qu’il ne vieillirait pas longtemps. 40 ans grands maximum. Il ne lui a jamais dit et ne lui dira jamais, pourtant elle est sa plus grande confidente. Dans la vie on a besoin de garder des choses pour soit, de ne pas confier des douleurs mais aussi des problèmes. Ce problèmes il ne veut pas le partager tout simplement parce qu’il est facile à vaincre. Stopper tout ce qui est physique, devenir quelqu’un de poser qui reste dans son lit plus de huit heures par jour. Il préférait donc mourir en ayant profité que vivre en ayant le frein à main constamment mit et on le comprend très facilement.

    Je sais pas quoi penser, je ne sais pas pourquoi je suis parti, en faite j’arrive à rien savoir quand il s’agit de toi. Mon esprit est trouble, je suis dans le flou pour la première fois de ma vie.

Elle pouvait être réticente, un mec marié avec un gosse à son âge on préfère trouver quelqu’un de libre. Belle comme elle est ce n’était pas un problème. Oui mais voilà la vie d’Andrea n’était pas si droite que ça. Il était marié certes mais n’aimait pas cette femme, il allait avoir un enfant oui mais cette enfant n’avait pas un couple comme parent. Andrea avait besoin d’Aislynn même si elle pouvait franchement en douter. Elle était un peu comme la seule chose réelle à laquelle il tenait. La seule personne qu’il serait fière de présenter à ses parents une fois tout réglé. Eux qui depuis qu’ils sont tout petit rêve de les voir ensemble et bien comme quoi ils n’avaient pas forcement tord.

    Tout ça c’était avant toi, tu ne peux pas non plus me reprocher des conneries que j’ai faites quand tu n’étais pas encore dans ma vie. J’ai couillé, je ne suis pas fier des conneries que j’ai faites c’est sure. Mariage ça s’annule c’est rien, par contre une gamine c’est dure puis comme si ce n’était pas assez c’est des jumelles. Je paye le prix fort de mes erreurs. Mais tu ne peux pas me reprocher de t’avoir mentit sur quelque chose, je jeu franc jeu avec toi et je ne veux pas jouer avec toi !

Lui restait calme mais bien sur comprenait qu’elle hausse le ton. Il restait tout de même le fautif, le mec à la base de quasiment toutes les histoires et de tous les problèmes. Mais depuis qu’il était avec elle il était clean, il n’avait pas été au bal de la Saint Valentin sans elle, il n’avait pas été au bal de fin de promo sans elle. Comme quoi tout le monde n’était pas noir ou blanc.

    Que je sois quoi ? Franc peut être ? Je le suis, j’ai jamais tenue à une femme autant que je tien à toi. Le divorce ? Oui j’y pense avec Esmé on y travaille. Par contre le bébé je vais pas les tuer, puis pour Lina c’est la fille qui me supporte et que je supporte depuis des années. Quelle vive chez moi c’est un bonheur c’est comme si j’avais une sœur à la maison. Elle est bien foutue, tu peux penser qu’elle est mieux foutue que toi. Mais à mes yeux et je pense que c’est l’essentiel, elle t’arrive pas à la cheville. C’est toi qui me plais, c’est avec toi que je veux partager mon lit, ma vie, mes moments de rire !

Oui cette fois ci il avait un peu haussé la voix, parce qu’elle ne voulait pas voir ce qu’il pensait vraiment, elle ne voyait que les mauvais cotés sans pour autant voir ce qu’il ressentait pour elle. Il avait quand même risqué sa vie pour elle à la Saint Valentin. Il l’avait embrassé par deux fois et ce n’était pas des baisers qu’on voit dans les films pornos, plus des baisers de films romantiques.
Tout s’effondra quand elle parla de Dominic et de mort, elle n’avait pas tout compris mais connaissait maintenant son secret le plus enfouit et ça ne lui faisait pas forcement plaisir. Se levant on pouvait lire sur son visage une pointe d’énervement.

    D’une ce Dominic est un sombre connard, il laisse trainer ses oreilles n’ importe où. De deux je ne peux pas mourir d’un instant à l’autre c’est des conneries ça.


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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: Italie : A l’ abri de tous les soucis Italie : A l’ abri de tous les soucis EmptyMar 7 Aoû - 19:06

Qu’est-ce qu’est réellement, concrètement la confiance ? On sait qu’il faut beaucoup plus qu’un bonjour pour l’accorder. Et encore.. J’ai toujours eu des difficultés à la donner. Je ne sais pas comment vous expliquer ça au mieux. La confiance, c’est un sacré bagage. Etre prêt à fermer les yeux et confier sa vie à quelqu’un d’autre. Pour moi, la confiance, ça se résume bien de cette façon. Il n’y a pas de juste milieu avec ce sentiment. C’est soit, on la donne ou soit on ne la donne pas. Avec Andréa, je dois avouer que je ne sais pas. En plus de ne pas avoir confiance en ces filles qui lui tournent autour, je sais qu’il ne supporte pas l’alcool. Toutes ces choses qui lui tombent dessus, elles n’arrivent pas par magie. Je suis là. Je sais que ce n’est pas facile à gérer. Néanmoins, il est bien le seul responsable. Je suis prête à encaisser. Je ne crains rien. Simplement parce que je suis portée par mes sentiments et que s’ils nous laissent cette chance, ce n’est pas courant. Apparemment, avec le peu d’histoire qu’il a partagé dans sa vie sentimentale, il n’est pas de ces hommes qui racontent facilement ce que les femmes veulent entendre, pour obtenir ce qu’ils veulent. Il ne dit pas je t’aime ou il le dit quand il le pense réellement. Je le sais. Cela reste identique avec le petit garçon que j’ai côtoyé. Il peut être votre meilleur ami mais, il aura de grandes difficultés à vous dire combien vous êtes importante ou combien il tient à vous. Je le sais et je n’ai pas besoin d’explication. Je voudrais juste qu’il ne me fuit pas. En venant en Italie, j’étais loin de me douter qu’on en arriverait là. J’étais loin d’apprendre cela. J’étais la raison de son départ. Si je n’avais pas eu de nouvelles, c’est parce qu’il n’avait pas cherché à m’en donner. Est-ce que j’étais amoureuse d’un homme qui ne pouvait pas ressentir ce qui grandissait en moi ? Je faisais peut-être fausse route. Je n’aurais pas dû venir. Je me faisais passer pour celle qui court après du vent. J’avais envie de hurler. J’avais envie de partir et en même temps, je ne voulais pas le quitter. Mais, je ne suis pas de celles qui courent sans cesses après l’amour. Si ça ne doit pas fonctionner avec Andréa, c’est que cela était écrit comme tel. Maintenant, en prenant le risque de le retrouver, je nous donnais cette chance d’aller plus loin à deux. Il compte énormément. Je l’aime. Il n’y a pas de doute. Cependant, il devrait arriver à me comprendre. Il ne devrait pas fuir quand toute cette histoire se corse. Il ne devrait pas me cacher des secrets qui pourraient tomber à tout moment. Des évènements qui pourraient influencer sa vie, comme la mienne. La mariage, j’étais passée au-dessus, parce que je me disais que lorsqu’il verrait ses sentiments grandir, il déciderait d’y mettre fin. La grossesse avait été une pilule dur à avaler. Il n’y avait pas de solution pour cette voie. Je ne pouvais pas devenir une meurtrière en cavale. Tuer cette femme mais, surtout son enfant. Même si dans mes rêves les plus fous, l’idée m’avait effleuré l’esprit. Mais, peut-être que toutes ces histoires n’étaient pas sans conséquence. Peut-être qu’une force invisible ne voulait pas nous voir ensemble. Nous ne devrions peut-être pas essayer.. Je n’ai pas de réponses à ces interrogations. Alors, j’espère qu’en tombant dans le regard du jeune homme, je trouverais plus d’éléments pour m’éclairer. Je trouverais quelque chose qui me demande de rester, qui me demande de lui faire confiance car c’est notre chance d’être heureux à deux.

Quand il m’avouait l’impact que j’avais sur lui, je ne savais pas si c’était bon à prendre ou pas. Je connaissais cette émotion que l’on peut avoir quand on rencontre une personne qui nous change. Lorsque nous avions eu ce premier baiser, j’avais eu ce sentiment. Je m’étais dit que peut-être nous n’avions pas un quota de bons moments pour une vie ou que je n’avais pas épuisé le mien. Je me disais que nos retrouvailles n’étaient pas sans raison. En fait, je ne m’étais pas posée toutes ces questions sur le moment même. Juste parce que je me sentais volée à chaque fois que ses lèvres effleuraient les miennes. Je me sentais renaitre à chaque fois que je croisais mon reflet dans son regard. Je me sentais plus forte à chaque fois que sa main tenait la mienne. Andréa avait un impact sur mon quotidien. Alors, je continuais d’écouter attentivement ses paroles, en espérant qu’il me comprenne. « Sauf qu’elles ne font pas uniquement partie de ton passé, elles s’imposent dans ton présent et peut-être même dans ton futur. Aux dernières nouvelles, que je sache, tu n’as pas divorcé. Cela peut être une connerie d’avant nos retrouvailles, mais ça empiète sur ce que l’on pourrait construire. » Des jumelles ? Il est sérieux ? J’avais l’impression de tomber de dix étages au fur et à mesure que la conversation avançait. Il gardait son calme, pendant que je faisais les cents pas dans cette chambre d’hôtel. Je n’étais pas en colère. Enfin, si peut-être un peu. J’avais surtout l’impression d’être incomprise. Je ne voulais pas tout gâcher avec Andréa, sans même avoir totalement essayé. En tout cas, nos parents seraient ravis d’apprendre ce qui se passe entre nous. Du moins, si cela s’étend vers le mieux. Ils seraient quand même heureux de nous savoir ensemble. Depuis toutes ces années où ils avaient espéré alors, que nous n’avions que six et sept ans. A croire, qu’ils le sentaient, qu’un jour, ça arriverait, qu’on se retrouverait. Même si pour l’instant, c’était loin d’être joué. « On y travaille ? Tu veux que je le prenne comment ? Peut-être que ça arrivera, peut-être pas.. » J’avais totalement perdu mes mots. Je ne voulais plus les trouver. Je tournais mon visage pour laisser s’échapper une larme. Andréa ne pouvait pas la voir et je ne voulais pas qu’il la voit. Je ne voulais pas détourner notre conversation. Je voulais qu’on joue franc jeu, que je sache où j’en suis en quittant cette chambre. Je ne veux pas le perdre. Cependant, je ne peux pas l’obliger à me suivre, à m’aimer avec mes qualités mais également mes défauts. Je ne peux pas contenir alors la dernière nouvelle, celle que j’avais cachée tant bien que mal mais, que je ne pouvais plus retenir. Je compris alors dans son regard que Dominic avait été sincère. Il ne m’avait pas raconté d’histoire et c’est ce que je craignais le plus. Andréa était bien malade. Est-ce que maintenant, il accepterait de m’en parler, de ne plus supporter ça tout seul ? Je n’en ai pas la moindre idée et je ne veux pas avoir de l’espoir. C’est son choix. Il est le seul à savoir s’il veut ou pas le garder ou me le faire partager. En tout cas, qu’importe la gravité, il pourra toujours compter sur moi. « Qu’est-ce que cela veut dire ? Tu as quoi ? Enfin, tu n’es pas obligé de m’en parler. » Je m’approchais de lui, sans en faire trop. J’aurais voulu le tenir dans mes bras, lui sauter dessus pour lui prouver qu’il n’avait pas à douter. Je serais là qu’importe les circonstances. Je serais là s’il faut, jusqu’à son dernier souffle. Après dix ans de silence, je ne le laisserais pas filer. Sauf s’il ne désire pas m’avoir à ses côtés. Je prendrais le soin de respecter son choix, d’imposer des distances mais je continuerais secrètement de garder un œil sur lui. Parce qu’Andréa a réveillé bien des choses en moi. Il m’a fait renaitre de mes cendres. Je ne renoncerais pas aussi facilement. La preuve était que j’étais ici, j’avais traversé un continent pour le retrouver face à moi. M’asseyant à ses côtés, sur le bout du lit, j’osais déposer ma main sur la sienne. « Tout arrive en même temps, j’ai l’impression. Je ne te demande pas de changer. Oh que non, je ne le souhaite pas. Je suis tombée amoureuse de la personne que tu es. Je ne serais pas là si ce n’était pas toujours le cas. » Les mots étaient clairs. Je lui avouais mes sentiments et lui prouvais que j’étais entière. Car quand je donne, je donne sans regarder. Aujourd’hui, c’était encore le cas. Je réalisais et je m’ouvrais à lui. Il avait les cartes en main. J’avais fait tapis depuis longtemps, parce qu’Andréa en valait la peine. « Peut-être que tu dois réfléchir.. Je devrais te laisser du temps et ne pas débarquer comme ça. » Je laissais glisser ma main le long de son dos, avant de me relever, d’attraper mon sac à main et de me diriger vers la porte. Après tout, je venais de lever une sacrée ombre sur un lourd secret qu’il détenait depuis quelques années. Je ne voulais pas construire un mur entre nous. S’il avait besoin de temps, je comptais désormais lui en laisser..

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MessageSujet: Re: Italie : A l’ abri de tous les soucis Italie : A l’ abri de tous les soucis EmptyMer 8 Aoû - 10:46






La confiance un lourd tribu qu’il est difficile de s’offrir ? Voilà la définition simple et rapide de la confiance pour le commun des mortels. Franchement on ne fait pas confiance à n’importe qui et n’importe quand. On ne marche pas à l’envers en faisant confiance à n’importe qui attendant de voir ceux qui en étaient dignes et ceux qui ne l’étaient pas. Non on attend de connaitre la personne, puis plus on la connait plus on sait ou non qu’elle mérite notre confiance. Pour Andrea étrangement c’est totalement l’inverse, il voit le bien partout et en tout le monde. Il fait donc entièrement confiance à tout le monde, dans sa petite tête l’inverse est vrai. Tout le monde lui fait confiance et ceux qui doutent de lui ne sont que des gens qui n’en valent pas la peine. Petit à petit la vie choisit qui ne le trahit pas, ceux qui le trahissent passant du coté obscure et surtout du coté de ceux qu’il ne peut plus voir en peinture. Oui il est extrême est étrangement c’est bien plus facile à ses yeux. Pas de prise de tête en se disant « Oui je peux lui faire confiance », « Non je préfère attendre ». De base tout le monde a ça confiance ensuite et bien les gens la perdent tout en perdant l’estime qu’il avait pour eux. Avec Aislynn bien sur tout n’était pas si facile, elle ne demandait qu’à lui faire confiance. Lui de son coté lui faisait totalement confiance, si elle voulait être celle qui brisait leur amitié et leur couple naissant en allant voir à droite à gauche grand bien lui prenne. Mais qu’elle ne se trompe pas de chemin, c’est bien trop facile de perdre Andrea. Cette confiance qu’il met en chacun de nous est tellement forte qu’un petit grain de sel peut venir la dérégler. Un petit grain de sel qui s’appellerait Ethan par exemple… Encore une fois il n’a que des maigres informations sur cette histoire, puis bon il s’en moque pas mal. Si elle trouve bon de lui en parler elle le ferra, si elle à quelque chose à se reprocher et qu’elle ne lui dit pas ce n’est que reculer pour mieux sauter.
Car oui lui, lui a tout confié, son mariage avec Esmeralda qui soit dit en passant aurait pu passer inaperçu, le fait qu’il soit le futur papa de deux petites filles (le futur et l’accident de voiture n’en laissera malheureusement plus qu’une en vie). Il avait une vie lourde d’événement. L’alcool ne l’aidant surtout pas à rester droit. Oui mais voilà allez le croire ou pas, mais depuis qu’il se sent en couple avec la belle blonde. Même ivre il ne la trompe pas, oui il fait des conneries dangereuses pour sa vie et parfois celle des autres. Mais il ne se retrouve pas à un endroit inconnu, avec une personne tout aussi inconnue. Parlons peu, parlons bien, était il amoureux de la belle ? Certainement, mais comme elle le sait très bien il n’est pas homme à parler de ses sentiments, il n’est même pas homme à pouvoir mettre des mots sur ce qu’il ressent. Que ce soit l’amour amical, l’amour amoureux. Ce qu’il ressent plus facilement c’est la haine, l’envie de vengeance ou autre, mais ce ne sont pas des choses qui rentrent en compte quand on parle d’Aislynn. Aislynn qui soit dit en passant venait de lui faire la plus belle preuve d’amour qu’elle puisse lui faire, traverser l’océan pour le retrouver !

    Le divorce ben tiens puisque tu veux en parler parlons en. Je pensais inutile de te le dire puisque cela n’avait aboutit à rien mais ça va peut être t’ouvrir les yeux. Avec Esmeralda on a été voir un avocat au tout début ou je t’ai retrouvé. On voulait mettre fin au mariage comme prévu surtout qu’on ne ressentait rien l’un pour l’autre. Manque de chance on est tombé sur le seul, enfin j’espère, avocat de la ville qui ne supporte pas les étranges. Avec nos noms qui ne font pas Américain et nos lieux de naissance on ne pouvait pas lui mentir. Donc il a fait trainé et nous a même mit des bâtons dans les roues. Alors oui on est encore marié ensemble, mais non ce n’est pas un choix mais plutôt quelque chose qui nous a été imposé !

Il ne connaissait que trop bien le passé de la jeune femme, elle c’était confié à lui alors qu’il ne c’était pas forcement beaucoup ouvert à elle. Il savait qu’elle avait vécu de très beaux moments avec un homme qui l’avait ensuite fait souffrir. Elle c’était blessée à la jambe avant de remonter la pente. Une pente qu’elle avait enfin avalée totalement, se trouvant au sommet le bel Italien. Il ne voulait pas être la personne qui la pousserait dans le vide, il ne voulait surtout pas qu’elle le pense. Mais voilà malheureusement pour lui il était peut être de trop dans la vie de la belle. La sienne était déjà bien trop remplit et même si il pensait avoir de la place pour elle cela n’avait pas l’air d’être le cas. Il lui faisait plus de mal que de bien et pourtant lui aussi avait énormément de sentiment. Le premier baiser échangé ensemble à Berkeley avait fait naitre des choses étranges mais tellement bonnes en lui. Il c’été sentit comme un petit garçon qui réalise un rêve. Puis quand il l’avait retrouvé à la Saint Valentin, elle était en vie il avait l’impression que son cœur se remettait à battre. Elle était trop importante à ses yeux pour qu’il ne fasse rien pour qu’elle reste !

    Pour ce qui est de ce que j’ai ou ce que je n’ai pas d’un point de vue médicale. C’est quelque chose qui demandera du temps, beaucoup de temps avant que j’en parle. Mais pour ne pas que tu paniques, je n’ai rien qui va me tuer du jour au lendemain. Ou me rendre faible. Je serais toujours là, toujours dans la même forme !

Mais jusqu’à quand ? Oui voilà le mot qui pouvait terminer la phrase, il n’en savait rien. Cette foutue maladie qui venait d’éclater aux oreilles de la belle, c’était certainement la chose la plus difficile. Monsieur je fais confiance à tout le monde mais je ne parle pas de ma grosse maladie. Assit sur le lit pendant que la jeune femme faisait les cents pas. Lui qui était si fort, lui qui était si musclé endurant les pires souffrances à la salle de musculation avait l’impression de ne pas pouvoir se lever. Comme si les jambes devenaient fragiles, comme si il n’avait plus la possibilité de se lever et d’atteindre le doux rêve de bonheur qu’elle représentait. C’est quand elle s’assit à ses cotés, déposant par la même occasion une main sur la sienne que tout redevint normal. Il n’avait qu’une envie, l’embrasser, lui dire tout ce qu’il ressentait pour elle, mais encore une fois quelque chose l’en empêchait. Handicapé des sentiments, voilà la deuxième maladie qui devait l’avoir foudroyé depuis sa naissance. Les sentiments chose qu’il ne pouvait pas mathématiquement ou scientifiquement expliquer, donc il ne les comprenait pas et surtout n’arrivait pas à les maitriser comme il pouvait le faire avec le reste.

    Je ne peux changer, je ne peux faire une croix sur le passé. Je vais être père, j’ai été marié, j’ai tellement de chose qui j’aurai aimé ne pas avoir. Mais i il y a bien une chose ou une personne que je ne regrette pas d’avoir dans ma vie c’est bien toi. C’est difficile de dire ce que l’on pense aux gens que l’on apprécie ou que l’on aime. Normalement on arrive à le prouver, mais quand je regarde notre départ et bien je vois que sur nous deux il n’y a que toi qui me prouve des choses. Alors que moi je n’arrive qu’à faire n’importe quoi !

Il le pensait et ne faisait pas simplement du cinéma. Elle avait à plusieurs reprisé prouvé ce qu’elle ressentait au jeune homme. Venir ici, se confier totalement à lui lors de ce fameux samedi soir où ils avaient couché ensemble. Et lui dans l’histoire ? A part la prévenir de choses qu’elle allait forcement apprendre rien d’autre. Il jouait le franc jeu minimum. C’est quand il la vit prendre son sac et se diriger vers la sortie que tout s’accéléra d’un coup. Comme si l’handicapé des sentiments venait enfin de sortir de son coma.

Se levant sans aucun problème il bloqua la porte avec sa main droite avant de tourner la blonde pour qu’elle lui fasse face. La regardant dans les yeux il l’embrassa tendrement et longuement. La serrant fort dans ses bras, avant de relâcher l’étreinte et de reposer ses yeux sur elle.

    Je t’aime Aislynn !

Lui lança t’il les yeux brillant et presque humide tellement ce qu’il lui disait était sincère. Rapide certes mais tellement sincère

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