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Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew

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MessageSujet: Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew  EmptyLun 16 Jan - 14:57





Arthur && June && Drew

Rien n’est plus pareil lorsque l’on a un enfant, tout change, et c’est ce changement qui devient de plus en plus évident à mes yeux. Je ne sais pas si c’est une bonne ou mauvaise chose, mais en tout cas, j’ai décidé de suivre le destin que je m’étais tracé, en incorporant ce que le destin m’a donné. Le destin est une chose étrange de la vie quand même, on ne s’y attend jamais et il intervient toujours. On n’a aucunement le choix et on finit toujours par se soumettre à ce choix impartial de la vie, c’est ce qui nous fait changer alors que l’on pense que tout est déjà décidé, que l’on a le contrôle, mais l’on a jamais le contrôle, ce n’est qu’une illusion, une par milliards que la vie contient, et il faut s’en sortir lorsque l’on tombe dedans, ainsi est la vie, et l’illusion dans laquelle je vivais aujourd’hui n’est plus, j’assume le destin qui a croisé ma route et changer ma vie pour toujours, je n’ai pas le choix, mais au fond, ce destin, je le remercie. Certes, aujourd’hui je ne suis plus à Oxford mais officiellement à l’université de Berkeley à faire les mêmes études prévues, sans une pression que j’avais toujours là-bas, celle de la fierté paternelle, et même si des sombres secrets tournent encore dans ma famille, aujourd’hui, j’ai la mienne à gérer. Oui, Arthur William Bryan Philips est père, père d’une petite fille conçue avec une fille qui ne voulait que lui voler sa virginité, lui qui voulait attendre le mariage. Être timide se confond avec vieux jeu dans ma vie, et je le suis, un genre d’Edward Cullen sans le côté fantastique, juste le côté caractère. On peut s’imaginer un mec quelque peu soumis mais qui a confiance en soi, c’est à peu près la description que j’ai moi-même vu, et apprise à apprivoiser, mais bien sûr, apprendre à devenir un homme sexuellement actif, c’est dur, surtout si l’on est vieux jeu. Il a fallu June pour céder aux tentations de la vie, et Savannah pour me montrer qu’elle n’était pas une punition, mais plutôt une chance de vivre pleinement ma vie et d’en apprendre les erreurs si j’en ai faite ou pas. Depuis que j’ai connu June, mes parents trouvent que je ne fais que des erreurs, alors que pour moi, j’apprends réellement la vie, mais en tout cas, ce que je ne regrette pas, c’est ma petite fille, sa mère je la regrette à moitié. Quand on aime une fille et qu’il n’y a pas de retour, surtout si elle a joué avec vous, ça fait mal. La vie nous as donnés une seconde chance, pour apprendre réellement l’un de l’autre et surtout à devenir responsable de nos actes, nous sommes parents à présent, et ce n’est plus un jeu. Savannah est là depuis 10 mois, et maintenant que nous sommes là, rien n’est plus pareil. Père et Mère ne sont plus derrière moi, et je vous avoue que c’est bien la première fois de ma vie que je suis seul pour moi-même. Les doutes parsèment la vie, et la famille est là bien sûr pour assurer le soutien. Non, je ne parle pas de mes parents, mais bien de mon cousin, Drew Léonard McFendders. Il est là, ça fait un bail que je ne l’ai pas vu. Mon cousin qui a déménagé, et le seul gros souvenir que je me souvienne, est nos deux pères fonçant l’un contre l’autre, et nous riant comme des fous. De bons souvenirs qui resteront à jamais, aujourd’hui le temps a passé, de l’eau a coulé sous le pont, mais notre lien n’a pas changé avec le temps. L’ascenseur se fait entendre dans le penthouse, il est arrivé à mon étage, et je vois mon cousin arrivé vers moi. Il est beau gosse et l’on se ressemble un peu. Je ne peux retenir un sourire avant d’accélérer pour attraper sa main et l’étreindre dans mes bras. « Cousin ! Comment cela fait du bien de te revoir ! Toujours aussi beau gosse à ce que je vois, les États-Unis te vont mieux que la France à ce que je vois ! » Dis-je d’un ton moqueur en le relâchant et en lui montrant les cartons nous entourant « Comme tu vois, c’est encore le bordel ici ! » Je lui souris avant d’aller vers le lavabo, de prendre un verre d’eau fraîche et d’innocemment fit mine de le boire, alors que je déverse son contenu sur son crâne, avec un sourire sadique « AHAH, ça m’a manqué de t’embêter ! » Dis-je avec un rire et allant près des cartons ! « Bon, ce n’est pas que je ne t’aime pas, mais ce n’est pas la seule surprise que je te prépare, viens voir ça ! » Dis-je alors, sortant une photo de mon portefeuille, une photo de ma fille et moi, Savannah. « Je te présente ma fille, Savannah. Sa mère va me l’apporter tout à l’heure, tu pourras la voir. » A croire que l’Angleterre m’a pris. On peut voir cela, June m’a libérée d’un destin qui allaient sans doute être trop chiant, et surtout, à l’image de mon paternel et non du mien, est-ce ça la vie ? Faire des choix et les vivre ? Sans doute, tout cela est tout nouveau pour moi, et même si là j’ai le sourire, mon cœur lui ne sourit pas. Il souffre, d’une douleur que cette même personne qui me donne ce bonheur partiel, June. Je l’aime, et je n’aimerais sans doute personne d’autre, mais la vie est faite ainsi, et je n’ai pas le choix, je ne gagnerais rien à la forcer, et je n’arriverais sans doute pas à la forcer, alors à quoi bon penser au pire, il faut penser au meilleure, à son bonheur, même si je sais que son bonheur, ça se doit d’être moi. Perdu dans mes pensées, je ne vis pas la contre-attaque de mon cousin, tant pis pour moi, je l’eu cherché.

1008 mots : 10 Points



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MessageSujet: Re: Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew  EmptyMer 18 Jan - 3:31

Une nouvelle vie commençait pour moi depuis quelques temps, j'avais réussi à reconstruire quelque chose qui me semblait perdu depuis longtemps, une famille. Oui j'avais un passé assez houleux en ce qui concernait cette donnée de l'équation de ma vie, en effet mon père n'avait jamais été vraiment là pour moi si ce n'est pour me pousser toujours plus à la réussite et au succès, quant à ma mère j'imaginais que cette croqueuse de diamants devait s'éclater quelque part à Bali en ayant oublié qu'elle avait enfanté un garçon il y a de cela maintenant 23 ans... elle me donnait envie de vomir, et jamais oui jamais je ne ferais vivre un truc pareil à mon propre gosse. C'est pourquoi après un terrible accident à notre retour du parc avec Calypso, j'avais décidé d'envoyer Jason chez ses grand parents en France, histoire qu'il apprenne la langue et surtout qu'il grandisse dans un environnement un peu plus sain que celui que j'avais à lui offrir. J'étais un bon père, aimant et qui faisait tout son possible pour que le petit ne manque de rien, mais à côté de ça j'étais encore étudiant et je n'avais pas encore la maturité nécessaire pour m'occuper à plein temps de lui, c'est pourquoi il était important qu'il voyage, qu'il connaisse une nouvelle culture et une nouvelle langue afin de l'endurcir un peu et de faire qu'il devienne l'homme que je n'avais jamais réussi à être, un homme heureux. Je souriais à cette idée, je savais qu'il serait bien mieux loin de moi pour le moment et après une bonne conversation avec mes grand-parents, j'avais réussi à les convaincre de retourner dans leur villa de la côte d'azur afin d'élever Jason comme ils l'avaient fait avec moi il y a déjà quelques années. J'avais téléphoné à Fleur qui semblait tout à fait d'accord avec cette idée d'autant plus qu'elle pourrait certainement un peu plus voir son fils habitant en Suisse, il n y aurait qu'un pas de fourmi à faire pour le retrouver, tout le monde y gagnait. Oui enfin tout le monde, sauf moi qui perdait le seul être qui avait réussi à me faire sourire ces derniers temps, à me faire oublier ma misérable et triste vie. Il était ma seule réussite et je ne voulais pas non plus gâcher ça, pourtant, il fallait que j'accepte de dire au revoir. C'est donc avec un déchirement au coeur et une peine grandissante qui venait envahir tout mon être que je laissais partir le petit blondinet dans les bras de sa mamie, laissant s'évader une larme que je cachais pudiquement en détournant la tête au dernier moment. J'avais toujours Calypso et je comptais bien ne pas laisser cette relation dépérir, non au contraire je voulais que nous ayons une belle vie tous les deux, je voulais tout recommencer, être fidèle, être là pour elle et enfin ne plus avoir peur de mes sentiments, ne plus devoir me cacher et jouer les adolescents peureux alors que tout ce que je voulais c'était être aimé et apprécié, je voulais retrouver ma vie d'avant, celle de mon arrivée à Berkeley où j'étais le roi en pleine possession de sa gloire... tout cela me semblait tellement loin que j'en avais presque peur rien que d'y penser.

J'arrivais pourtant sans vraiment savoir pourquoi dans le Penthouse de mon cher cousin qui m'avait invité à venir aménager son nouvel appartement, cela faisait un bout de temps que je ne l'avais pas vu mais je devais avouer que dans un sens il me manquait, nos petits délires d'enfance allaient certainement m'aider à retrouver le semblant de vie que j'avais auparavant, quelques réminiscences ne feraient sans doute pas de mal à mon cerveau esseulé par le temps. Je souriais en voyant le bazar que représentait les piles de cartons entassés un peu partout, je ne me souvenais plus à quel point cet idiot était bordélique ! Je m'avançais jusqu'à ce que je le trouve enfin, je lui accordais une accolade amicale avant de rire à sa petite remarque. Tu parles que je suis beau gosse, j'ai du prendre 20 ans depuis la dernière fois que tu m'as vu, c'est la joie d'être père je suppose ! Je mis mes mains dans mes poches, regardant tout autour la masse de travail qui nous attendait lorsque je sentis de l'eau venir me couler sur le crâne, cet imbécile ne savait certainement pas à qui il avait affaire, je me ferais un plaisir de le lui rappeler dans les plus brefs délais ! Je sens que quelqu'un va avoir la tête coupée ! je pris mon t-shirt pour m'essuyer un peu le visage avant de me passer une main dans les cheveux pour les ramener en arrière et éviter que des gouttes ne tombent à intervalle régulier comme pour les chiens rentrant d'une belle chasse sous la pluie. Je pris ensuite la photo qu'il me tendait et mis un temps à réaliser que le jeune gamin que je connaissais avait maintenant un enfant, tout comme moi. Décidément dans la famille nous avions des petits nageurs très vigoureux, ou une fâcheuse tendance à oublier de nous protéger aussi... Je regardais successivement la photo et le visage d'Arthur qui me faisait face. Papa... tu es papa ? Et tu n'as pas jugé bon de me le dire plus tôt, elle a quel âge ? Et en plus qui est la mère, je la connais la pauvre ? ça a du être déja assez dure pour elle de te voir tout nu, la crevette ! je riais attendant tout de même une réponse un minimum sérieuse. Je me demandais comment il avait pu en arriver à être au même niveau que moi alors que je ne l'avais jamais vraiment vu fricoter à droit à gauche. Je pris tout de même un pinceau qui trônait au dessus d'un pot de peinture ouvert pendant qu'il rangeait son porte-feuille avant de lui étaler sur tout le long du visage une belle couche de liquide blanchâtre. Tu aurais du le dire plus tôt que tu avais viré de bord, il paraît que je suis très doué pour t'en mettre plein la face !je me mis à rire en voyant son visage dépité, cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi bien, et ce n'était pas du luxe après ce que j'avais vécu récemment.
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Wren Rosenbach
there's no place like berkeley
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MessageSujet: Re: Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew  EmptyMer 18 Jan - 22:46

Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew  1126857381Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew  Ovw3yr

    _ « Non mais ce n’est pas possible ça ! Comment on peut faire péter un tuyau d’une baignoire ? Faut être complètement abruti pour faire une telle connerie ! »

    Bordel de bordel pourquoi j’avais été engagé cette nourrice ? Plus ça allait et moins je l’appréciais. En plus de prendre énormément de temps avec ma fille ce qui me faisait totalement péter un plomb, elle foutait en l’air ma maison. Elle la saccageait et faisait absolument tout pour détruire ma vie. Mon dieu mais j’allais finir par la renvoyer et trouver une nounou plus intéressante et plus compétente ! Ou un homme, cela pourrait aussi être une bonne idée. Je n’avais jamais eu à faire à des nounous hommes – ou peut importe le nom qu’ils portaient – et je me disais que peut- être ils seraient plus compétent. Au moins avec eux, j’étais à peu près sur que je ne me ferai pas prendre ma place de maman, et avec les hommes, je n’avais aucun soucis à me faire sur l’entretien de ma maison. Les mecs eux, savaient entretenir une maison, la plomberie et tout ce qui allait avec. Pour ce qui était du ménage, je n’avais pas autant de certitude à ce sujet, mais bon quand bien même, l’idée serait plutôt bonne. Mais bien sur, ce ne serait pas au goût d’Arthur, il crierait au scandale parce qu’il aurait peur qu’un homme prenne sa place. Ce serait bien sur la même chose au sujet d’un potentiel copain que je pourrai avoir. Mais sur ce point là, Arthur savait qu’il n’avait pas de soucis à se faire là-dessus. Il savait pertinemment que je n’envisageais absolument aucune relation avec n’importe quel homme que ce soit. Il en avait d’ailleurs lui-même fait les frais, il savait donc à quoi s’attendre. Et pour ça, je pouvais remercier Drew, mon premier amour, le seul même dont j’avais été amoureuse. M’avoir lâcher comme il l’avait fait, même à l’époque du collège m’avait totalement anéanti à cette époque. Mais j’en étais ressortie plus forte, plus insensible, plus froide. Drew en avait d’ailleurs fait les frais quand je l’avais croisé en arrivant à Berkeley. Je m’étais vengée comme il se devait et il avait du retenir la leçon. J’étais à peu près sur que dans sa tête, les choses étaient réglées, oubliées, effacées, alors que dans la mienne, c’était tout l’inverse. Il avait fait de moi une chose incapable d’aimer un homme, donner de l’affection autre que par le sexe, et par moment, je devais reconnaître que cela me manquait. Mais tant pis, c’était comme ça, j’avais appris à vivre de cette manière pendant plusieurs années, je saurai vivre encore un long moment comme cela.

    Aujourd’hui, j’avais prévu d’aller – ou plutôt il m’était imposé en quelque sorte d’y aller – chez Arthur, afin de lui amener Savannah. Enfin, nous avions prévu plus exactement de passer une journée en famille, ce que nous faisions plus ou moins souvent. Nous avions beau ne pas être en couple, il n’empêchait pas que l’on se considérait d’une certaine manière comme une famille, unie grâce à notre magnifique fille. Je devais donc rejoindre Arthur chez lui. Dans un sens, ce n’était pas plus mal que la journée se déroule chez lui plutôt que chez moi vu l’état actuel de mon appartement. Et puis en plus, Arthur avait prévu de me présenter quelqu’un, celui qu’il avait choisi pour être le parrain de Savannah. Nous nous étions mis d’accord sur le fait que le parrain relevait de son ressort, et la marraine du mien. J’avais donc choisi ma cousine Alaska. Nous étions depuis toutes petites extrêmement proches, et bien que nous nous soyons quelque peu éloigné ces derniers temps à cause de la mort de son frère, nous étions toujours là l’une pour l’autre. Et puis, je m’étais dit que cela lui ferait énormément plaisir d’être si impliquée dans la vie de ma fille, car j’avais bel et bien l’intention de la faire s’impliquer dans cette vie. Certes c’était pour redonner le sourire et de la force à ma cousine, mais je savais en même temps qu’elle saurait prendre soin de Savannah si besoin était.
    De son côté, Arthur avait choisi l’un de ses cousins, étudiant à Berkeley lui aussi. Il ne m’avait pas dit son nom et je ne m’étais pas tellement pris la tête à ce sujet. Nous avions séparé les charges et j’attendais seulement de voir ce fameux futur parrain en face. Bien sur, je n’allais pas juger l’homme choisi par Arthur, cela serait encore sujet à conflit et je n’avais pas encore envie de me prendre la tête avec lui. C’était assez fréquent ces derniers mois, peut-être depuis la naissance de Savannah. Arthur prenait un peu plus d’assurance chaque jour, et cela se faisait clairement ressentir. Alors autant dire que je ne préférais pas aller au devant des problèmes avec lui. Il n’y aurait pas eu Savannah, je n’en aurai rien eu à faire, rien n’aurait eu d’importance. Mais depuis sa naissance, j’avais réussi à faire passer son bonheur, son bien-être avant le mien, et c’est ce que je faisais avec Arthur. Je me taisais, je prenais sur moi, et je laissais couler plutôt que de partir au conflit.

    Me voilà donc en direction de l’appartement d’Arthur, ou plutôt de son penthouse. Je devais avouer que je n’avais pas choisi n’importe qui pour avoir un enfant. Arthur était fils de Lord, autant dire qu’il était plein aux as tout comme son très cher père, père qui me détestait, si tant est que c’était possible de faire pire. Il était persuadé que j’avais ruiné la vie de son fils, alors qu’en réalité j’avais laissé le choix à Arthur. J’avais juste fait ce qu’il me semblait le plus juste, prévenir Arthur de ma grossesse. J’étais sur que s’il l’avait appris par hasard, Arthur aurait littéralement pété un plomb. Bien qu’Arthur soit d’une nature calme, je savais que si je lui avais fait un coup pareil, il aurait explosé et j’aurai pu compter les jours à vivre qu’il me restait… Non j’étais sur d’avoir fait le bon choix, qu’importe ce que disait son père.
    J’entendais des bruits derrière la porte, des bruits assez bizarres mais en même temps, c’était Arthur, alors je ne me prenais pas trop la tête. Je frappais donc à la porte tout en entrant, sans attendre la réponse d’Arthur. Je tenais Savannah avec mon bras gauche, tout en tenant dans le droit toutes ses affaires pour la journée. Autant dire que je ne regardais pas réellement ce qu’il se passait devant moi, ni même qui se trouvait devant moi.

    _ « Hey Arthur, désolé ça a été la folie chez moi, la nourrice a fait pété une canalisation chez moi ou un truc du genre, enfin c’était le bordel quoi. Du coup j’ai un peu de retard, mais me voilà enfin et je suis prête à… »

    Je crois que je n’aurai pas du relever la tête à ce moment là. C’était une très mauvaise idée. Peut-être la pire qui soit. Je me trouvais nez à nez avec Drew, le fameux Drew, le fameux mec qui avait tout détruit chez moi, qui m’avait rendue si horrible avec les hommes. Non ça ne pouvait pas être. Ca ne pouvait pas être Drew qui était devant moi. Et puis, qu’est-ce qu’il pouvait bien faire ici ? Arthur ne m’avait jamais parlé d’un Drew dans ses connaissances. Mais à voir leur état à l’un et l’autre, leur aspect physique, il fallait bien se rendre à l’évidence… Pourquoi est-ce que…

    _ « Oh non ! BORDEL DE BORDEL ! me dis pas que tu m’as fait un coup pareil Arthur ! Qu’est-ce qu’il fout là ce gros enfoiré de Drew ? Ne me dis pas que c’est lui que tu as choisi comme parrain ! Ca va pas le faire là ! Ah non pas du tout ! Putain mais sérieusement ?! »

    Non c’était un cauchemar. C’était la seule raison possible. J’allais me réveiller et me rendre compte que tout cela n’était qu’un rêve, qu’un affreux malentendu. Jamais Arthur n’aurait voulu me faire un coup pareil, même après le fait que je sois tombée enceinte. Non il y avait une explication logique à tout cela, et les deux garçons allaient bien sur m’en faire part très rapidement. En même temps, vu leur tête respective, ils avaient l’air tout aussi surpris, voir même effrayé. Je savais que je pouvais être effrayante lorsque j’étais en colère, mais quand même, je ne faisais pas si peur que ça. Il ne fallait pas exagérer. Quoique, l’idée de leur faire peur à tous les deux me plaisaient plutôt bien. C’était même réjouissant de se dire que c’était moi qui avait le pouvoir et non pas les hommes. Que pour une fois, les hommes s’inclinaient devant moi. La colère était plaisante, oh que oui cela me plaisait d’être en colère. Arthur et Drew allaient bien vite comprendre que l’on ne se foutait pas de June Dune Jade Rebekha Martin-Skargard. Au là non, on ne se moquait pas de moi.

    _ « Typ av skitstövel, berätta mig hela historien om jag riva ut ögonen. Jag vill ha en komplett och tydlig.. Pardon je vous la fais à la française, vous ne parlez pas suédois. Quoi que, cela pourrait être intéressant ça… Ne rien vous traduire, vous laissez dans la merde. Oh oui, ce serait jouissif, jouissif au possible. Mais là je vais être gentille, je vais vous la faire en français, histoire que vous compreniez bien ma pensée et que je sois bien claire. ESPECE D’ENFOIRE, VOUS ALLEZ M’EXPLIQUER TOUTE CETTE HISTOIRE SINON JE VOUS ARRACHE LES YEUX. Je veux une explication complète et claire. »

    J’avais pris l’habitude de m’énerver en suédois, de critiquer en suédois quand j’étais toute seule ou quand j’avais envie de passer ma colère sur quelqu’un. J’aimais l’idée que les garçons ne comprendraient rien. Cette sensation de pouvoir serait encore plus présente et encore plus jouissive. Oui j’aimais le pouvoir et je le faisais comprendre. Mais j’avais toujours été indépendante, et je voulais le faire comprendre à tout le monde. Hors de question qu’on se méprenne sur moi et qu’on se dise que j’étais simplement une fille à papa, qui vivait à ses crochets.
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MessageSujet: Re: Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew  EmptyLun 23 Jan - 16:47





Arthur && June && Drew

Ce sont les années de notre jeunesse qui remonte à la gorge, on a presque les larmes aux yeux, on ne dit rien et l’on vit ce moment. C’est ainsi que je ressens cette forte envie montante, cette complicité qui renaît de ses cendres, cette complicité oublié depuis plus d’une quinzaine d’années et non vingt-ans comme l’a pu dire mon cousin, dire qu’il est ici depuis des années et qu’il est toujours nul en calcul, l’idiot. Je ne peux lui en vouloir de toute façon, dans tous les cas, il est vrai que ça fait un paye que l’on ne s’est pas vu. Alors, autant rattraper le temps perdu sans attendre, et c’est ce que je fis, l’arrosant rapidement d’eau fraîche, de quoi raviver certains souvenirs de notre enfance, de voir ce sourire sur son visage, savoir que je ne serais plus avec mes parents m’a terrorisé au plus profond de moi, mais j’ai vu cela aussi comme une chance de réaffirmer les liens familiaux qui me lient à ma famille du côté de ma mère, ici, et vu ma situation, gagner de la maturité et en expérience de vie. Aussi apprendre à être un bon père, je ne veux pas suivre les traces de mon père sur ce côté-là. Il est vrai que je suis bien trop parfait, mais dans l’optique dont j’ai suivi, je ne veux pas être l’ombre de mon père, dire ‘Amen’ à chacun de ses souhaits, de ses envies. Je veux être indépendant dans le fond, et ce goût à cette indépendance, c’est une fille qui me l’a apporté. Je sais que j’ai encore beaucoup à apprendre de la vie, et je sais que je n’ai pas beaucoup de temps, car la situation est bel et bien présente et que je n’ai pas de temps pour m’y préparer, il faut que je la vive, là, de suite. Dans les bons, comme dans les mauvais moments, et avoir Drew comme cousin quand June arrive, est comme qui dirait, un mauvais moment, mais moi, je ne suis pas au courant. C’est ce que me réserve ma brune, celle qui a pris ma virginité, brisé mon cœur et me donner un enfant, celle avec qui j’aimerais qu’elle vive exclusivement, mais je n’ai pas le choix, aucune loi, ni bague ne nous unis, encore moins un amour à sens unique, alors je n’ai pas le choix. Elle est déjà une expérience de vie à mes yeux, elle m’a ouvert les yeux sur ce qu’est l’amour, et non pas dans les livres. Maintenant, j’ai des choses à apprendre sur mon cousin, des choses, que je n’aurais surement pas envie de savoir, mais la vie est comme June, imprévisible « Oui, je suis Papa ! Et elle a dix mois, je t’aide ou tu te démerdes cette fois en calcul ? Donc, comme ça tu es Papa aussi, et je le vois quand le petit bout de chou ? Et pas question d’inceste, si il ou elle est comme toi ! » Je ris, tout en rangeant tendrement la photo dans mon portefeuille, regardant la photographie d’un air tendre, et distrait. Trop sans doute, j’en oublie la vengeance de mon cousin et lorsque mon regard se repose sur lui et j’en savoure la peinture blanche qu’il tapisse sur mon visage, mon regard se ferme et je ferme la bouche aussi, de sorte à ne rien avoir dans les yeux ou la bouche ! « Moi ? Gay ?! Cela te ferait trop plaisir coq.. ! » Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que je vis June arriver. Je n’ai pas entendu l’ascenseur annoncé son arrivée, sans doute trop dans nos délires, mais ce n’est pas grave, je vais enfin pouvoir leur annoncer la bonne nouvelle, enfin, je ne peux rien annoncer en fait, merci June. Voilà que la brune pète son câble, et en plus devant Drew ! Attends, comment ils se connaissent les deux ? Et pourquoi elle me vole mn annonce ? Elle est chiante, merde. Des fois elle est supportable, mais là, quand elle fait sa crise de jeune mère, c’est lassant. Alors qu’elle commence à fulminer de parts et d’autres, je vois Savannah dans les bras de June en train de prendre peur, je m’approche rapidement de June, lui prend Savannah et l’amène vers Drew « Drew, voici Savannah ! Ma fille, elle est magnifique hein, et derrière c’est sa mère ma.. –lapsus révélateur d’amour - euh, June. Vous vous connaissez ? – Sans attendre de réponse je fis un doux baiser à ma fille tout en ignorant totalement June et lui montre Drew – Bref, comme je voulais te le dire, et merci à toi June de m’avoir volé la vedette, Savannah, voici ton parrain, si il accepte bien sûr ! » Je compte sur le sourire et le regard angélique de Savannah pour le faire craquer, je le veux comme parrain de ma fille, lui et personne d’autre. Je finis par me tourner vers June et la regarder « Bon, et si au lieu de demander des réponses tu m’expliques, comment mon cousin et toi vous vous êtes connus et détestés surtout, vous n’avez pas l’air de vous aimer. » Et tant mieux, parce que là, le cousin je l’aurais foutu dehors, à coup de pied dans le cul, sachant qu’il aime ça bien sûr. Savannah dans les bras, June d’un côté, Drew de l’autre, la tension est palpable, je ne fis pas e tableau rapide, mais peu à peu, les hypothèses de la colère e l’un envers l’autre se firent multiples, les situations les plus banales au plus gores vinrent s’immiscer dans ma tête, tout en attendant une réponse à la question que j’ai formulé, oui, je fais attendre aussi June, qui attend une réponse, mais je pense que je lui en ai donné une, non ? Et puis elle a qu’à pas faire de crise de jeune maman, je n’en peux plus moi, et je la rendrais folle autant qu’elle m’a rendu fou, oh oui, ça je le jure ! La haine et l’amour, la passion qui jailli pour elle, cette peste aux cheveux bruns, que j’aime.

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MessageSujet: Re: Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew  EmptyVen 27 Jan - 23:20

Les informations s’enchaînaient tellement vites que j'avais du mal à faire le tri dans ma tête. Arthur venait de m'annoncer gentiment qu'il avait une fille, à vrai dire je m'étais toujours dire que j'aurais le monopole du père célibataire chez les Mcfendders et pourtant dans une autre branche de la famille voila que ça s'amusait à se reproduire comme des lapins également ! On y pouvait rien après tout si nous avions la faculté d'avoir des enfants en un claquement de doigt ! Ce que j'acceptais sans doute moins bien c'était le fait qu'il ne m'en ait pas parlé avant car nous étions tout de même des cousins, des cousins très proches malgré les apparences et je me rendais compte avec cet évènement que je ne connaissais plus rien de sa vie, cela m'avait attristé et blessé dans le fond même si je ne laissais évidemment rien paraître aux yeux du jeune homme, à qui je m'étais contenté de faire une blague pour noyer le poisson. A vrai dire je devais aussi plaider coupable sur le fait qu'il ne connaissait pas Jason, c'était une chose que je n'aimais pas partager avec n'importe qui par peur d'être jugé et même que le petit soit jugé. Je ne voulais pas lui imposer à son âge le sarcasme des hommes qui ne sont pas capables d'être compréhensifs face à une situation qui les dépasse. Cela dit, Arthur était tout de même en passe de comprendre ce que je vivais là tout de suite, j'allais enfin pouvoir parler de ce sujet que j'évitai s avec quelqu'un qui était dans la même situation que moi et cela me faisait du bien d'un coup, même si aujourd'hui Jason était loin, je savais que j'avais toujours besoin d'en parler pour ne pas perdre le souvenir de sa petite bouille me souriant lorsqu'il voulait obtenir quelque chose. Il savait y faire, il était presque aussi intelligent que son père de ce côté là ce petit chenapan, il serait surement un vrai briseur de coeur plus tard... cela dit j'espérais qu'il suivrait une voix un peu moins houleuse que la mienne car il m'avait fallut un énoooorme laps de temps avant de retrouver enfin la fille qui m'apporterais la constance et la clarté dont j'avais besoin dans ma vie. Je ne me voyais plus vivre sans calypso, cette fille avait été comme une renaissance pour moi et je voulais d'abord voir ce que notre relation pouvait donné avant d'imposer une nouvelle "maman" à cet enfant qui venait à peine de fêter ses deux ans de vie commune avec un père célibataire.

Nous fûmes bien vite interrompus par June, un de mes démons du passé que j'aurais préféré ne jamais revoir ! Cette fille avais osé me rendre fou en se vengeant d'une pauvre petite histoire que nous avions eu plus tôt. J'avais juste eu la mauvaise idée de la quitter alors qu'elle avait des sentiments pour moi et je m'étais un peu servi d'elle aussi pour passer le temps, je ne le niais pas c'était l'époque ou avoir une copine n'était pas essentiel pour moi et c'était plutôt un bon joujou pour passer le temps ! Elle en avait bien vite profité pour me retrouver plus tard, pensant qu'elle n'était pas rancunière je m'étais laissé séduire et je m'étais retrouvé simplement attaché aux barreaux du lit... le bon temps ! Je la regardais me cirer dessus ou plutot insulter arthur dans l'embrasure de l'ascenseur et j'avais juste envie de la mettre sur mute pour éviter d'entendre à nouveau le son perçant de sa voix de crécelle.

Si tu pouvais me laisser faire connaissance avec ma filleule au lieu de crier à tout va pour rien tu serais sympa ! Par contre je la plains la pauvre avoir une espèce de traînée pour maman c'est assez traumatisant, j'espère qu'elle suivra le chemin de notre famille elle au moins et qu'elle aura de la classe... je souriais presque innocemment tandis que je prenais la Savannah que Arthur me présentait, dans mes bras. Bonjour toi ! Tu es très mignonne dis moi, je suis sûr que tu t'entendras à merveille avec Jason. Je relevais la tête vers Arthur. Mon fils est en passe de partir pour la France histoire d'aller étudier la langue mais je pense qu'ils pourront passer un peu de temps ensemble avant ça, bro.

Je me retournais finalement vers June, la jeune femme continuait de tempêter contre nous comme si nous y pouvions quelque chose, c'était un simple concours de circonstances car j'étais a mille lieux d'imaginer que cette fille pourrait être celle qui avait fait battre le coeur de mon cousin... bon c'est vrai elle avait son petit charme et était très douée dans un lit mais ça s'arrêtait là, je ne voyais pas ce qu'il pouvait lui trouver sur le plan intellectuel sans parler de sa façon se s'emporter trop rapidement qui me donnait des nausées rien que d'y repenser. Elle n'était vraiment pas le genre de fille que je voyais entrer dans le cercle très fermé de notre grande famille mais bon, je me devais de respecter les choix d'arthur après tout, c'était lui qui allait devoir tenir le coup, pas moi !

Ma chère, je suis le cousin de celui qui t'as donné cette jolie petite fille, il va falloir te faire à l'idée que nous allons nous revoir très souvent car maintenant que je suis son parrain je compte bien passer mon temps à la chouchouter, eh oui je ne résiste jamais au sourire d'un enfant, ça doit être un concept inconnu pour l'insensible que tu es. Finalement je répondais vaguement à la question d'arthur, je ne voulais pas qu'il s'imagine quoi que ce soit sur nous alors qu'il n y avait aucune raison de s'inquiéter. June et moi nous nous sommes rencontrés il y a un bout de temps, nous avons eu une brève relation qui s'est terminée assez mal dirons nous, mais ne te tracasse pas avec ça, aujourd'hui elle me fait autant d'effet qu'un cornichon dans son bocal, elle est tout à toi, Art' je riais légèrement avant de consulter les regards des deux protagonistes, je ne savais pas si j'allais conserver mon rôle de parrain et même de cousin bien longtemps mais bon ça aurait été tout de même sympa le temps que ça a duré.

Je redonnais enfin Savannah à son père, me dirigeant vers la cuisine histoire de me prendre une bière et de laisser les deux parents s'expliquer un peu? Je ne voulais pas être source de conflit pour eux après tout s'ils voulaient s’entre-tuer ça ne me regardait pas mais tout ce que je voulais c'était que cette histoire se règle et vite ! Toutes ces histoires me rappelaient ce que j'avais vécu avec toutes mes anciennes petites amies, toujours en conflit avec elle je ne me souvenait même plus ce que c'était d'être amoureux avant d'avoir retrouvé Calypso. Au moins maintenant je savais que tout était clair entre nous, le pire était derrière et il ne restait que le meilleur à vivre, cela dit je ne savais pas si la jeune Alpha avait vaincu tous ses vieux démons, elle devait encore penser souvent à son cher Andrew ce qui était la vraie cause du fait qu'elle m'appelait sans cesse Léonard au lieu de mon premier prénom même si elle pensait que je croyais qu'il s'agissait d'une manière de m’énerver.Je n'avais plus qu'à attendre de voir comment ça évoluerait mais j'espérais tout simplement qu'elle ne serait jamais aussi hystérique que la June nationale qui nous faisait l'honneur de nous servir une énième prestation de ses talents...
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MessageSujet: Re: Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew  EmptyJeu 2 Fév - 2:31

Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew  1126857381Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew  Ovw3yr

    Oh bordel de merde. Me retrouver face à Drew et Arthur en même temps était certainement la pire chose qui pouvait m’arriver. Déjà voir Drew était une chose peu facile, mais rajouté en plus Arthur, merci bien la galère. Arthur avait pris ma petite puce dans ses bras et je n’avais absolument rien à dire contre cela. C’était son père, et cela avait été ma décision de l’inclure dans ma grossesse et l’existence de Savannah. J’assumais parfaitement ce choix et je ne le regrettais pas le moins du monde. Je savais exactement l’importance d’un père pour une fille, mon père ayant l’une des places les plus importantes dans mon cœur.
    Et puis de toute façon, je savais à quel point Arthur aimait Savannah, et au combien il ferait tout pour elle. J’en avais toujours eu connaissance dès que je lui avais appris la nouvelle de ma grossesse, et le jour de l’accouchement fut certainement le moment où je compris réellement l’attachement d’Arthur à sa fille. Ses yeux brillants, son sourire jusqu’aux oreilles, ses petits gestes maladroits pour tenir sa fille dans ses bras, oui tous ces petits éléments m’avaient fait comprendre qu’Arthur serait un père formidable pour ma fille.
    Cependant je devais bien avouer que là maintenant tout de suite, savoir qu’il était le cousin de Drew et surtout qu’il l’avait choisi comme parrain de ma fille, me posait un grave problème. Pourtant je lui avais promis qu’il serait le seul à choisir le parrain de Savannah comme j’avais été la seule à choisir la marraine.

    Arthur commença alors à me reprocher d’avoir gâcher sa surprise, d’avoir annoncer la « bonne nouvelle » à son cousin. Bordel, paye ta bonne nouvelle quand même. Et voilà que le Drew s’y mettait lui aussi à sortir des conneries et à me faire tout un tas de reproches. Merci bien la journée en famille. Drew prit dans ses bras ma petite Savannah et je devais reconnaître qu’il savait parfaitement tenir un petit bout de chou dans ses bras. A croire qu’il avait beaucoup d’expérience en la matière. Question à laquelle j’eus rapidement une réponse puisque j’appris qu’il était le papa d’un petit garçon appelait Jason. Voilà que ma Savie avait un petit cousin maintenant.

    « Oh oui c’est vrai qu’avoir une mère trainée comme moi c’est moins bien que d’avoir un enfoiré de père, même pas foutu d’assumer ses actes. T’as raison c’est tellement mieux. » Le voir prendre Savannah dans ses bras me fit malgré tout quelque chose, un sentiment étrange me parcourra l’échine. Toute ma période de collège-lycée je n’avais eu qu’une chose en tête, c’était que ma relation avec Drew ne reprenne. Il était le seul que j’avais aimé, et certainement le seul que j’aimerai jamais. Si j’avais du imaginer avoir un enfant avec quelqu’un, c’était certainement avec lui et personne d’autre. Et pourtant, je le voyais là, portait dans ses bras ma fille qui n’était pas la sienne. Voilà qui était étrange pour moi. Et en même temps, c’était dans le cours naturel des choses. Ma vie avait évolué, ma vision des choses aussi, entre autre celle de l’amour, totalement bouleversé par Drew. Mais ça, il n’avait pas l’air d’en avoir la moindre conscience. Selon lui, nous n’avions eu qu’une petite amourette passagère, rien de bien important alors que dans mes souvenirs, le discours était tout autre. Notre relation avait été bien plus qu’une amourette, puisqu’avant tout il avait été question d’une amitié forte et puissante, que j’estimais – et j’étais à peu près sur que c’était aussi valable pour Drew – honnête et authentique. Mais comme beaucoup de choses, Drew n’assumait pas. Et qui plus est, il me reprochait d’être une insensible, chose que je lui devais en grande partie. Mon dieu mais qu’est-ce que je pouvais détester ce gars ! Il m’insupportait au plus haut point et pourtant, j’allais devoir me le coltiner un bon paquet de fois. D’une certaine manière, il allait faire parti de ma famille, une chose à laquelle je n’aurai jamais pensé. « Je vois à quel point ta mémoire est courte. Un peu comme certaines parties de ton corps. Mais nous avons un enfant présent aussi, je ne vais pas m’étendre la dessus. Et je me doute bien que tu vas la chouchouter, car si tu fais autre chose qu’être un adorable tonton avec elle, je te promets que ta vie sera de courte durée ? Quoique tu penses au sujet de mon insensibilité, ne remets jamais en doute mon amour pour Savannah. Elle est la meilleure chose qui me soit arrivée, et crois moi, tu vas bien vite t’en rendre compte. »

    L’autre abruti décida de rendre Savannah à son père et de se diriger vers la cuisine, préférant qu’Arthur et moi réglions nos problèmes ensembles. Pour une fois, il était intelligent, ce que je ne pouvais qu’apprécier venant de sa part. Mais pourtant, je ne savais pas réellement par quoi commencer. Tellement de choses se bousculaient dans ma tête que les mots n’arrivaient pas à sortir réellement. Mais je m’aperçus d’une chose, Savannah était dans les bras d’Arthur et me disputait avec son père devant elle était loin d’être la meilleure idée. « Attends Arthur. Juste une petite seconde. » Je lui pris Savannah des bras, sans qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, et je me dirigeai vers Drew, la petite dans mes mains. « Qu’importe ce que tu penses à mon sujet, tu devras apprendre que seul le bien être de ma fille est ce qui m’importe. Alors prends la avec toi. Je n’ai pas envie qu’elle me voit m’engueuler avec son père et entende tout un tas d’insultes. » Je n’attendis pas de réponses de la part de Drew, je repartis de là où je venais, avec Arthur. J’étais prête à me confronter à lui et cette fois je savais exactement quoi dire. « Alors mon vieux. Déjà tu ne me parles pas comme tu l’as fait ok ? Tu ne sais absolument rien de ce qu’il a pu se passer entre Drew et moi. Mais je vais t’apprendre un petit truc. Tu m’as reproché je ne sais combien de fois d’être froide, distante et insensible, de repousser l’amour. Et bien FLASH NEWS, si tu veux blâmer quelqu’un pour ça, c’est Drew. Alors ne viens pas me taper un scandale parce que je m’énerve en le voyant et en apprenant qu’il sera le parrain de ma fille. Ensuite, j’ai l’impression que tu es totalement d’accord avec les paroles de Drew, sur le fait que je suis une insensible et que je n’en ai rien à battre de ma fille ! Alors que tu sais que je me battrai corps et âmes pour elle. Alors la prochaine fois, évite de laisser les gens croire ça à mon sujet. Ils peuvent penser n’importe quoi à mon sujet excepté le fait que je sois une mauvaise mère. J’espère que c’est ancré dans ta tête parce que je n’ai pas l’intention que ça se reproduise encore. Maintenant en ce qui concerne Drew, je ferai un effort et je prendrai sur moi. Tu l’as choisi comme parrain et je t’ai promis d’accepter ton choix. Maintenant ne t’attends pas à ce que je lui fasse de jolis sourires et que je le prenne dans mes bras.»

    Pour ma part, la conversation était close, je n’avais plus rien à dire. L’autre enfoiré de McFenders pouvait revenir avec nous. Enfin, la journée promettait d’être longue…
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MessageSujet: Re: Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew  EmptyJeu 2 Fév - 17:57





Arthur && June && Drew

Une réunion de famille comme je n’en ai jamais vu, et pour cause, ce n’en est pas vraiment une, mais pour une vision plus lointaine dans l’avenir, ça pourrait en devenir une, June et Moi, une envie, un amour à sens unique, un avenir sans vie ? C’est peut-être ce qui nous attend, peut-être pas, la vie nous réserve tellement de surprises, et il faut la vivre pour voir de quoi seront fait ces dites surprises. Il n’est pas dans ma nature d’être si entreprenant dans les relations humaines, je ne suis pas très timide, mais juste ce qu’il faut pour ne pas savoir comment avoir une fille dans mon lit pour une nuit, au contraire de June ou bien de mon cousin, à croire. Je ne suis qu’un saint, qui semble vouloir changer, mais je ne le peux, je dois rester l’homme sensible que je suis, pour le bien de ma fille, et sans doute mon propre bien, c’est ainsi qu’est la vie n’est-ce pas ? Je suis encore bien trop jeune pour me poser ses questions existentielles de la vie, je veux juste vivre ma vie, aussi imparfaite qu’elle est devenue, et pourtant, j’en suis tellement heureux, j’y suis tellement bien dedans. Toute ma vie j’ai voulu être la fierté de mes parents, pour aujourd’hui n’être que leur échec, à leurs yeux, ma mère m’ayant même dit, une fois saoule, que je n’étais pas le fils du Lord, mais d’un autre, et que c’était la cause de cet échec. L’alcool fait dire de tels choses par moment, et même si cet homme existe, même si j’ai soi-disant une sœur, je me dois de vivre cette vie comme je l’ai toujours voulu, en faisant mes propres choix et en les assumant, même si je les regrette par la suite, je ne les regrette pas tous en tout cas, celui de m’attacher à June et peut-être une erreur, peut-être pas. Savannah a été le petit plus qui ne fait battre mon cœur, qui me rend heureux dans cette vie qui ne semble pas pourtant faite pour me convenir, et pourtant, elle me convient au bout du compte, et à mes yeux, tant que le bonheur de Savannah et d’avoir ces deux parents, moi je me contenterais de ça, en attendant d’avoir bel et bien June pour moi et moi seul, je ne veux pas la partager, ni dans le présent, ni dans le futur, et encore moins dans le passé, car le passé à fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui, merci cousin. L’échange entre les deux est cinglant, et je ne dis rien, restant silencieux et souriant au piques de mon cousin parfois exagéré mais je ne dis rien, attendant la réponse de June, et aussi celle que Drew me donne. Une brève relation. Cela laisse supposer beaucoup de choses, et j’essaye de ne pas m’attarder dessus, de ne pas trop y penser. Raaah, qu’ils sont chiants ces deux-là, le passé émiette sur leur présent, et le mien aussi, merci Drew, again. L’échange d’insultes, d’arguments se fait de plus en plus fort, et j’admire la répartie des deux, et surtout une chose que je sais déjà depuis longtemps, l’amour de June pour sa fille, j’en suis peut-être jaloux au fond, qu’elle ne m’aime pas autant, enfin, je n’ai pas le choix me diriez-vous, elle fait ce qu’elle veut de sa vie, elle m’a déjà assez brisé le cœur, pourquoi ne pas continuer ?! Drew finit par prendre la direction de la cuisine, nous sommes enfin seul, avec Savannah, elle est si belle cette petite, comme sa mère, et justement, sa mère me la prend des bras et l’amène en direction de Drew « A toute à l’heure mon cœur. » Lui fis-je en signe des mains, non, je ne pars pas, mais j’aime bien lui faire croire, bien sûr pour revenir, la discussion que je redoute va avoir lieu, June revient enfin.

Elle parle comme d’habitude beaucoup, et m’accuse à tort. J’en apprends un peu plus sur mon cousin et le pourquoi de ce qu’elle est aujourd’hui, et bien, inconsciemment il m’a brisé le cœur aussi, d’une certaine manière. Mon regard se perd dans celui de June, elle ne le remarque même plus sans doute. Elle part dans un monologue de réprimande, et j’ai l’impression que c’est ma mère qui me parle, bien qu’elle n’ait jamais à me gueuler dessus, June ne le fait pas, mais c’est tout comme. Je trouve qu’elle a pris la grosse tête, et j’ai sans doute raison, mais je n’ai pas à le prouver, je ne la supporte plus depuis qu’elle est ici, les bruits court déjà, et j’ai bien envie de mener ma propre enquête, même si je sais que j’en souffrirais encore plus, brisé pour briser, autant continuer dans cet voie-là. « June, comment aurais-je pu savoir que mon cousin et toi ont eu une aventure ? Ou amourette, ou je ne sais quoi, tu crois que ça me plaît à moi ?! Je ne dis rien, mais je n’en pense pas moins, tu fais ce que tu veux de ta vie, comme tu en as l’habitude, je sais très bien que tu aimes autant que moi Savannah et que l’on sera surement deux parents magnifiques pour elle. Concernant Drew, j’espère que tu ne le prendras plus dans tes bras comme tu as pu le faire dans le passé, mais bon, je n’ai pas de soucis à me faire de ce côté-là je pense, je lui fais confiance. – Mais pas à June ? – Tu es donc insensible et c’est la faute de mon cousin que j’ai choisi pour être le parrain de notre fille, je ne vais pas lui enlever ça, il est de mon sang quand même et je ne vois personne d’autre que lui dans cette grande ville en qui j’aurais une confiance aussi grande. – Un blanc – Bon, tu viens m’aider à emménager un peu, ou manger un morceau avec notre fille ou bien tu as plus important à faire avec un autre mec ? » Je ne sais pas d‘où je sors ces mots, mais la colère, et tout la rancune, la frustration accumulée et cacher aux yeux de tous semble sortir et se déchaîner sur la fille que j’aime, ce n’est surement pas le meilleur moyen, mais aujourd’hui, j’ai mal, et j’en apprends encore plus. Je n’attends même pas sa réponse et me dirige non loin d’elle, vers une vitrine, et regarde la vue que m’offre ce Penthouse, je l’attends tout de même, cette réponse. Même si je sens qu’au fond, je crois que je vais me prendre la première gifle depuis que je la connais. A croire que Drew a déjà de l’influence sur moi (a). En parlant de lui j'hausse la voix « Drew, tu as besoin d’aide ? » On sait jamais !


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MessageSujet: Re: Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew  EmptyMer 15 Fév - 2:32

En un instant June et moi avions repris les hostilités et évidemment c'était toujours aussi virulent qu'auparavant, je ne parvenais pas à oublier ce sale coup qu'elle avait osé me faire à moi, Drew mcfendders en m'abandonnant attaché aux barreaux du lit comme un bleu. C'est vrai j'avais eu beaucoup de filles dans ma vie, très peu que j'avais aimé certes, mais beaucoup étaient passées par la case de mon lit et en général elle finissaient par retourner à la case départ et sans toucher 2000 euros. Non je n'étais pas le genre de type qui s'attache et elle s'en était bien vite rendu compte lorsqu'elle avait commencé à parler sentiments avec moi qui n'était alors qu'un piètre insensible qui ne voulait rien de plus que des amourettes sans lendemain ou alors des petites histoires de vacances pour passer le temps en rigolant et en brunchant éventuellement entre deux matches de tennis. Avec June nous avions été avant tout de grands amis mais comme on dit le sexe et l'amitié ne font pas bons ménage, ces histoire de sex friends menaient tout droit à la mort des amitiés les plus fortes. Enfin savoir qu'Arthur avait aimé la même fille que moi me faisait doucement sourire et me rappelait pourquoi lui et moi étions aussi proches, nous avions des goûts commun pour ce qui est de l'alcool, des sports ou des films à la télé qui passaient, mais aussi et surtout en matière de filles ! Nous aimions le même type de beauté ce qui avait souvent provoqué de la compétition entre nous et qui nous avait bien fait rire d'ailleurs à une époque. Nous étions les premiers à parier un dollar symbolique sur qui aurait réussi le premier à avoir le numéro de telle ou telle fille, bref nous étions cousins mais aussi très bons amis ce qui renforçait nos liens familiaux encore plus et qui expliquait qu'aujourd'hui nous étions là à ce qu'il me choisisse pour devenir le parrain de sa petite fille. Une petite fille ravissante d'ailleurs, j'aurais du deviner qu'elle prendrait tous les traits de notre famille, heureusement d'ailleurs car June était biens sympa etc... mais elle n'avait pas une tête qui sortait du lot avouons le, elle était quelconque et j'espérais qu'arthur trouverait tout de même mieux qu'elle bien qu'il semblait en être complètement gaga ce qui me rebuta encore davantage d'ailleurs. En tout cas la June ne doutait de rien, elle se permettait de m'insulter alors qu'elle ne m'avait pas vu depuis un bout de temps et qu'elle ne connaissait rien de ma vie, de plus elle osait citer mon fils... non mais pour qui elle se prenait cette mégère, je me demandais même comment j'avais pu coucher avec elle tiens, même si ça ne me dérangerait pas de recommencer juste pour le plaisir de la lacher juste après bien sur. Ah je vois que madame a presque autant de répartie qu'une cuillère à café, excuse moi mais avant de m'endormir je préfère me retirer de cette petite guerre stérile et vous laisser vous expliquer, j'ai assez vu ta tête pour le moment je pense, je vais attendre que cette histoire s'arrange en attendant je vais me désaltérer. C'est ainsi que je me dirigeais vers la cuisine avec la petite Savannah dans mes bras en cadeau, il fallait apparemment qu'il y ait une réelle discussion entre ces deux là, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle s'entêtait à vouloir polluer le cercle de notre famille mais bon, maintenant que cette petite était là, il n y avait plus le choix, impossible de revenir en arrière pour notre Arthur national.

Je restais donc avec Savannah, lui donnant un petit biscuit à grignoter, je m'amusais avec elle comme j'avais pu le faire avec Jason à son âge, j'étais bien rôdé maintenant et j'étais devenu l'archétype du papa poule, mais cela ne me dérangeait pas plus que ça car ayant bientôt terminé mes études et m'étant engagé maintenant dans une vraie relation, la suite logique était de devenir papa. Moi j'avais fait les choses un peu dans le désordre mais qu'importe, l'essentiel restait qu'aujourd'hui j'avais un fils auquel je tenais plus que tout au monde, je ne me voyais plus vivre sans lui et maintenant que j'avais trouvé une maman de substitution qui je savais tiendrait le rôle à la perfection, je ne voyais pas quel gros nuage gris viendrait ternir cela. Tandis que les deux amoureux avaient terminé leur petite dispute, je revenais avec Savanah dans les bras, la remettant à sa mère. Je ne voudrais pas être source de discorde entre vous, je ferais peut-être mieux de vous laisser vous retrouver et de repasser plus tard, je ne pensais pas retomber sur toi en tout cas sache bien que je n'aurais pas été aussi heureux de venir si ça avait été le cas vu notre dernière entrevue... je faisais allusion bien sur a notre dernière nuit d'amour un peu mouvementée où elle m'avait rendu soi-disant la monnaie de ma pièce... Sinon je veux bien rester pour continuer à t'aider à déballer il n y a pas de soucis, je doute que June avec sa force de mouche puisse t'être d'une grande utilité ! C'est bien d'avoir un jolie visage mais parfois un peu de muscles ne font pas de mal non plus lui lançais-je presque ironiquement.

Je profitais aussi de cet instant pour faire part à mon cousin d'un projet que j'avais en tête depuis un moment déja, je ne lui en avait pas encore parlé parce que moi-même je n'étais pas sur que ce soit la meilleure chose à faire mais puisque maintenant il y avait Savannah ça ne pourrait qu'être bénéfique ! J'envisageais un petit voyage en France avec Calypso afin de voir Jason, peut-être qu'il aurait pu se joindre à nous avec sa fille ? Je le voyais tout à fait s'entendre à la perfection avec la petite, ils étaient tous les deux assez calmes mais fripons quand il le fallait. Je pris un air presque blasé en voyant les deux autres ensemble car je n'arrivait toujours pas à m'y faire mais ne pipait mot à ce propos. Au fait, Art' j'envisageais d'aller rejoindre Jason en France pour les vacances de printemps, si tu veux tu peux te joindre à moi avec la petite, je suis sur que ce serait cool pour nos grand parents d'avoir les deux petits bouts à la maison et ce serait aussi l'occasion pour eux de se connaître un peu, qui sait ils finiront peut-être par s'entendre aussi bien que nous ?! j'en oubliais presque la jeune femme qui se trouvait là. Tu es aussi conviée bien sur, ce n'est pas comme si nous avions le choix ajoutais-je sur un ton plus bas avec un air innocent sur le visage. La journée s'annonçait encore très longue décidément.
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MessageSujet: Re: Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew Quand famille rime avec soucis --> | Arthune & Drew  EmptyVen 2 Mar - 2:41

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    Ok, tout était simplement fou et perturbant. J’avais du mal à saisir toutes les informations qui me venaient à l’esprit, et plus particulièrement le fait que Drew allait devenir le parrain de ma fille. C’était juste la chose la plus insensée que je n’avais jamais entendue. Comment aurai-je pu imaginer cela au moment où j’avais accouché de ce magnifique petit bébé ? Je n’aurai pas pu non certainement pas. C’était la seule personne au monde que je voulais rayer de ma vie, la seule et unique. Même voir ma cousine Romy, que je détestais par-dessus tout, me ferait plus que plaisir, si je devais choisir entre elle et Drew.
    Et comme d’habitude, je m’énerve, je m’emporte et crie le plus fort possible, histoire que l’on m’entende bien distinctement. En même temps, je ne donnais pas le choix aux garçons. Ils devaient m’écouter et le feraient. C’était comme ça et pas autrement. Drew, à qui j’avais confié Savannah, était parti dans la cuisine, histoire de me laisser parler avec Arthur sans qu’il ne soit présent. Il ne s’était bien sur pas rendu dans la cuisine sans me jeter un regard rempli de dédain. Oh ce dernier n’avait pas oublié le petit coup que je lui avais fait lors de nos retrouvailles… Ah il n’avait pas apprécié d’être laissé attaché à des barreaux d’un lit et qu’une photo de lui dans cette position, fasse le tour du campus. Ah poor babe. Tu as voulu jouer avec moi ? Tu m’as trouvé. Il ne croyait tout de même pas que j’allais oublier ce qu’il m’avait fait ? D’une, on ne me largue pas moi, June Martin. De deux, on ne me laisse pas, encore moins sans me prévenir. Il avait commis ces deux erreurs, alors même que je m’étais attachée à lui. Il n’avait qu’à s’en prendre qu’à lui-même.
    Et voilà que le Arthur commença à me dire qu’il espérait que je ne tombe plus dans les bras même s’il se doutait qu’il n’avait pas de soucis à se faire. Sur ce point là, j’étais totalement d’accord avec lui. Il n’avait aucune crainte à avoir à ce sujet. Et bien sur, il rajouta qu’il était désolé que Drew m’ait rendu ainsi mais après tout, c’était son sang, l’un des rares en qui il avait réellement confiance. Et bien, j’espérais pour lui que sa confiance serait entre de bonnes mains même si j’avais de gros doutes à ce sujet. M’enfin. Voulant changer de sujet, il me demanda si je comptais passer la journée avec eux et l’aider à déballer ses affaires ou si j’allais les lâcher. « Et moi comment aurai-je pu savoir que celui que tu allais choisir comme parrain serait le SEUL homme que je ne supporte pas ? Tu n’as jamais voulu me parler de ton fameux cousin comment aurai-je pu alors faire le rapprochement et te dire ce que je ressentais à son sujet ? Maintenant, si tu as confiance en lui soit. Mais ne t’attends pas à ce que je sois tendre et adorable avec lui. En présence de Savannah je fermerai ma bouche, parce qu’elle a droit de se faire une bonne opinion sur son parrain et j’espère que Drew en fera de même. Et surtout que tu l’as bien choisi et qu’il sera un bon parrain. Rien n’est trop bon pour ma fille. » Quant à savoir si j’allais rester avec eux pour l’après midi, je me tâtais. D’un côté, je n’avais aucune envie de rester avec Drew et Arthur en même temps. C’était déjà beaucoup pour moi de côtoyer Arthur si régulièrement, alors ajouter Drew, merci bien. Mais d’un autre côté, je n’avais pas envie de laisser ma fille entre les mains de ces deux hommes. Même si je savais qu’Arthur était un père exceptionnel, et qu’apparemment Drew avait lui aussi un enfant, je ne pouvais m’empêcher d’être un peu inquiète. Mais après tout, c’était le lot de chaque mère n’est-ce pas ? Enfin, des mères dignes de ce nom.
    Et voilà que Drew, fraîchement débarqué de la cuisine, Savannah dans ses bras, en rajoutait une couche en me rappelant la dernière nuit où nous nous étions vues, et en déclarant ouvertement qu’avec une force de mouche comme la mienne, je ne serai pas capable de déballer grand-chose. Ah, il avait donc oublié mes nombreuses années de karaté et le fait que contrairement à ce qu’il pouvait penser, j’étais loin d’être sans force. Mais après tout, je n’avais rien à prouver à qui que ce soit, en particulier à lui. Enfin qu’importe. Mon choix était fait, je resterai avec eux, et je pourrai observer Drew au contact de Savannah. « Non je reste avec vous. Avec Arthur on a choisi de passer la journée en famille, alors je reste. Arthur et moi ne sommes peut-être pas ensemble, mais nous restons malgré tout une famille pour Savannah. Et malgré moi, tu appartiens à cette famille. Alors on va devoir se supporter mutuellement ! » Dernière phrase que j’avais ponctué d’un rictus ironique. Si j’allais le supporter c’était uniquement pour ma fille. D’ailleurs, qu’est-ce que je ne ferai pas pour elle…
    Pendant que les deux garçons commençaient à déballer des cartons, je m’occupais d’installer le parc pour Savannah, dans un coin où elle n’aurait aucun risque de voir quelque chose lui tomber dessus ou d’attraper quelque chose de toxique pour elle. Une fois mise dedans, je lui laissais quelques jouets, et je rejoignis les garçons un peu plus loin, et m’attaquais au premier carton qui me passais sous la main. Et paf, premier carton, carton souvenir remplis d’albums photos. Evidemment, c’était moi qui devait tomber là-dessus. Je pris le premier album photo se trouvant dans le carton, et l’ouvris sans aucune gêne. Qu’est-ce qu’Arthur pourrait bien me dire ? Pas grand-chose à vrai dire. Il n’avait aucune force de caractère devant moi et ne me faisait que très rarement des remarques. Et oh mon dieu, j’étais tombée sur une mine d’or en ouvrant cet album photo. Plus je tournais les pages, et plus je voyais des photos d’Arthur bébé. Oh so cute isn’t it ? Et voilà que maintenant il y avait des photos de Drew et d’Arthur, petits et tous nus ! Oh c’était de l’or en photo ce genre d’album !! « Dis moi Arthur ? Tu as peut-être envie que j’affiche sur une étagère ce merveilleux album photo ! Je suis sur que ça ferait parfait ici, lorsque tu accueilleras des filles pour la nuit ! » Drew était peut-être ici, mais je n’allais certainement pas rester la tendre petite June juste pour ne pas heurter ses sentiments ou ceux de son cousin. Arthur me connaissait très bien et savait que je ferai des toujours des petites réflexions sarcastiques. Il le savait et ne s’en étonnait même plus d’ailleurs.
    Drew s’adressa à Arthur et lui déclara qu’il avait l’intention de partir en vacances en France dans sa famille, retrouver son fils, et il trouvait que ce serait assez sympa que lui et Savannah l’accompagnent. Il rajouta d’un ton dédaigneux que j’étais bien sur conviée même si le cœur n’y était pas.
    Pff, comme si je mourrais d’envie de partir dans la famille d’Arthur ! Non merci. Je n’étais pas particulièrement fan de la famille d’Arthur, et la réciproque était tout aussi valable. La famille d’Arthur m’en voulait plus que tout d’avoir mis leur fils chéri dans une telle situation et surtout ne supportait pas que l’enfant soit né hors mariage. Pour eux, Arthur et moi aurions du nous marier – ce qu’Arthur aurait bel et bien aimer - et c’était tout simplement un affront pour eux de ne pas avoir respecter la tradition. Après tout, Arthur appartenait à la famille royale, et cette famille ne pouvait accepter la relation qu’Arthur et moi entretenions. Et puis me retrouver avec Drew, qui me détestait cordialement, ainsi que sa copine Caly qui devait elle aussi me détester, hum non merci je m’abstiendrais de ce voyage. « Oh aussi aimable qu’une porte de prison quand tu m’invites ! Merci à toi Drew malgré tout, ça a du te demander un gros effort de me demander. Mais ne t’inquiètes pas, vous n’aurez pas à supporter ma présence. Je sais que Savannah sera en de parfaites mains avec Arthur ou même avec toi puisque tu as accepté d’être son parrain, et que je n’aurai aucun soucis à me faire à son sujet. Et puis, elle a le droit de voir sa famille après tout, je ne vais pas l’en priver. » Et oui, malgré ma haine envers la famille Philips, je restais malgré tout persuadée que Savannah avait le droit de rencontrer sa famille, et de s’entendre avec eux. Ma présence lors de cette rencontre ne serait qu’un poids pour elle vu les aprioris que les Philips avaient à mon encontre. Mieux valait donc qu’elle parte sans moi, avec son père et son parrain. Et puis, elle aurait la chance de rencontrer son cousin, et si elle parvenait à avoir une relation avec lui comme j’avais pu avoir avec le frère d’Alaska, alors ce serait l’une des meilleures choses qui pourrait lui arriver.
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