Le jour ou mon pote de fac est devenu une sublime créature... [Konomi]

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Le jour ou mon pote de fac est devenu une sublime créature... [Konomi] - Page 2 204884Sanstitre6

Dans la salle de cinéma pour aller voir le film d'horreur.

- « Tu es comme la Belle au bois dormant, il te faut un baisé pour te réveiller ? Tu peux me passer le pop-corn s’il te plait ? »

Le voyant alors ne rien dire, je me doutais bien qu’il fallait que je fasse quelque chose. Prenant un peu de pop-corn tout en frôlant sa main, je pouvais lire qu’il y avait un truc qui n’allait pas. Essayant d’en prendre sans en faire tomber sur moi, je remarquais que la sucrerie n’avait pas tout à fait le même goût. Seulement pour ma part, je sentais bien qu’il y avait une autre porte de sortie. Posant le paquet au milieu pour qu’il puisse se servir aussi. Je prenais le temps d’observer son visage quelques instants. Alors que j’entendais la musique qui reprenait telle celle de la famille Addams. Je réalisais que pour ma part, je pouvais aussi me concentrer sur le film. Tout en voyant ce que la suite pourrait donc être bien, je ne pensais pas si je pourrais avancer dans une obscure sensation peut agréable. J’étais à la fois perturbée par le film mais aussi par l’attitude de John. Il y avait un truc qui avait changé en lui et bien que je ne veuille pas y faire attention il y avait bien un truc qui m’agaçait. Sauf que pour ma part, je ne désirais pas me tromper de chapitre. Me tournant vers lui je lui disais donc patiemment dans le coin de l’oreille.

- « Toi aussi tu jures pendant les films d’horreurs ? »

Posant ma tête sur son épaule finalement, je me sentais mieux en ayant ma tête là sur ce petit coin douillet qui me rassurait alors que le type venait de rencontrer le fantôme en compagnie des autres créatures qui avait décidé de rendre dingue le spectateur. Sursautant une nouvelle fois, je voyais qu’il y avait encore une fois où j’avais sursauté dans que cela ne soit réellement bien. J’avais dis que je voulais faire attention et ne pas avoir peur. Et voilà que pour ma part, je me plantais en pleine poire. Tout en menant alors mes sentiments au bon endroit, je devais aussi essayer de comprendre le truc. Sauf qu’ayant mes cheveux devant les yeux. J’avais ne barrière de fils noirs qui me gâchaient un peu la vue. Tout en les enlevant avec une main, je tentais de me remettre dans le film. La peur sans doute de faire une erreur, je voulais juste avoir encore un peu de réflexion. Sauf que mon cœur quant à lui voulait une toute autre histoire. Le film partait en cacahouète tout comme ma tête qui elle partait au pays du bisounours. Le rose, les bonbons étaient en total contradiction avec le film qui quant à lui était aussi sombre que noir avec une petite pointe de peur. Ensuite, il y avait bien une petite chance que je puisse alors avoir une explication. Sauf que le film reprenait une fois de plus sur la pente que je ne voulais pas prendre. Encore un frisson me venait tandis que je voulais prendre du pop-corn, John en voulait aussi et lui laissant la place je tournais ma tête vers lui.

- « Tu veux que je te laisse le paquet ? Ou est-ce que je peux en prendre ? Ou alors il faut que je fasse comme dans la Belle au bois dormant ? »

Tout en essayant de voir s’il tournait la tête ou pas, j’écoutais le film tout en sachant qu’il arriverait à un moment donné à écouter ce que je disais. Puis allant le chatouiller dans le cou, je souriais tout en me demandant s’il réagirait ou pas. Amusée, je trouvais juste la situation cocasse. Alors que la musique allait sans doute mettre encore donner encore un sursaut ce que je ne tardais pas à faire. De plus, ne sachant pas qu’il avait tourné la tête, je me retrouvais nez à nez avec le sien. Ne sachant pas ce que la suite donnerait, je ne m’apercevais pas de suite que le contact du nez tel les esquimaux serait une porte de bonheur. Les yeux dans les yeux de l’autre je voyageais dans du bonheur total. Ne désirant pas qu’il s’arrête, je tentais une approche douce en lui souriant amusée de voir la situation. Alors que je tenais à ne pas glisser de mon siège, nos lèvres se frôlaient.

* Ah, mon premier baisé…*

Dans la culture asiatique, le tout premier baisé avait une signification particulière, il fallait qu’il soit parfait et là bien que cela soit un pur accident, il sonnait comme un légère poésie. Je pensais aux flocons de neige qui tombaient doucement sur le sol avec délicatesse, et là pour ma part, je ressentais bien l’arrivée du printemps avec les fleurs s’ouvraient au soleil. Bien que je me trouvais surprise par tout ceci, je me rasseyais tendrement, et je disais que je pouvais continuer sur l’humour. Face à lui, je lui disais amusée.

- « Alors belle Cendrillon, on se réveille…. »

Gênée, je ne savais pas si je pourrais donc continuer de réagir sauf que prise dans mon élan, je prenais encore du pop-corn pour sentir encore plus le sucre. N’osant plus bouger, je savais que je pouvais aussi prendre en compte la suite. Sachant que je finirais par dire une autre ânerie, je souriais tout en affirmant amusée.

- « En plus cela a le goût de pop-corn….C’est pas mauvais… »

Essayant de me reprendre, je voulais avant tout continuer le film. Sauf que je ne pensais pas que je tournerais autant dans ma tête ce fameux petit baisé qui me tourmentait dans mon esprit. De toute façon, au point où j’en étais il fallait bien que je tente de faire une brève explication.

- « Hum…..C’était pas voulu….. »

Essayant de me reprendre, je ne pensais pas non plus que je tenais encore à m’humilier. De toute façon, je comprenais bien qu’il fallait que je me fasse toute petite. Après tout j’aurais ce truc sur la conscience. Il faudra que j’appelle Emy pour lui dire parce que là : c’était la PANIQUE ! Qu'est-ce qu'il allait me dire ? Qu'est-ce que je ferais par la suite ? Je devais bel et bien être dans la mouise sauf que je ne voyais pas trop où se trouvait le problème....Est-ce que mon coeur me jouait des tours ?

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JT se mit tout à coup à bloquer lorsque Konomi le compara à la belle au bois dormant, habituellement, il aurait rit, mais dans ce cas présent, elle venait de lui dire, certes, pour plaisanter, qu’il avait besoin d’un baisé pour se réveiller, alors qu’il rêvassait justement de cela… Mais il reprit vite ses esprit alors que la jeune étudiante le fit sourire avec cette remarque sur les film d’horreur, il avait pourtant du mal à imaginer Konomi en train de jurer, quoi que, il l’avait tout de même entendu hausser le ton en japonais un peu plus tôt, cela lui donnait tout de même une idée de ce que cela était lorsqu’elle jurait…
Aussitôt ces propos, et ce sourire, il sentit à nouveau la tête de la saxophoniste sur son épaule et à nouveau cette drôle de sensation, mais il ne la repoussa pas, posant en douceur sa main derrière son dos, c’était assez étrange, le jeune chef d’entreprise avait un peu vécu, il avait eut quelques conquêtes et ils avaient pourtant l’air de deux ados à leur premier rancard, car c’était bel et bien à cela que cette soirée commençait à ressembler…
JT, un peu perturbé parce qui était en train de se dérouler dans ce cinéma tentait tant bien que mal de se recentrer sur le film, mais certaines pensées restaient dans sa tête malgré tous et celles-ci n’étaient pas prêt de disparaitre alors qu’en tentant de reprendre un popcorn, sa main entra à nouveau en contact avec celle de Konomi, sentant que cette dernière retirait sa main, il en prit un, puis instinctivement, il tourna son visage vers elle alors qu’elle le regardait, elle fit à nouveau cette allusion sur la belle au bois dormant, ce qui le surpris, était ce… une invitation ? Avait elle le même genre d’idée en tête que lui ? Voilà quelle que chose qui le surprenait tant il n’était pas du tout sûre de cela, puis il la senti le chatouiller le coup, cela devenait clairement un flirt non ? Ils se regardaient d’un sourire amusé alors que JT s’apprêtait à lui rendre la pareille en voulant lui chatouiller la hanche mais Konomi sursauta à nouveau, ils se retrouvèrent cette fois, véritablement nez à nez au sens physique du terme car ceux-ci se touchaient, les yeux dans les yeux, la suite devenait alors inéluctable… L’entourant de ses bras ce baiser eut lieu, plutôt doux et tendre, le film fut alors véritablement mit de coté pour le moment alors que le rythme cardiaque du scientifique avait quelque peu augmenté, c’était maintenant indéniable, il se passait quelque chose entre eux… Leurs lèvres se séparèrent ensuite, et Konomi se rasseyait sur son siège, JT la regardait faire, un léger sourire sur les lèvres

-alors ce n’était qu’un songe ?

Répondit il, prenant lui aussi un sourire amusé, puis il se rassit également alors que Konomi fit cette plaisanterie sur le gout de popcorn

-ce n’est pas faux ! Je n’avais encore jamais testé le baisé au popcorn

JT disait cela, étant à mille lieu de penser que Konomi n’avait encore jamais embrassé, puis, il s’apprêta à passer son bras autour de son coup ; volontairement et de manière prémédité cette fois, n’écoutant plus sa raison, mais son envie du moment, après tout, au diable la raison non ? Mais alors qu’il s’apprêtait donc à faire ce geste, il remarqua un léger changement d’attitude chez la jeune femme, comme une gêne, puis surtout, il y eut ces paroles, expliquant que ce n’était pas « voulue » oops ! Regrettait elle ? C’était en tout cas ce que pensa le jeune chef d’entreprise compris sur le moment, ce n’était peut être pas plus mal non ? Konomi était… une fille bien et lui, se savait, ou du moins, il se pensait destructeur en amour… Il rangea alors son bras, puis il se tourna à nouveau vers le film tentant de le reprendre en cour de route, haussant les épaules, il répondit simplement, s’efforçant de garder un ton léger

-ce n’est rien et ce n’était pas déplaisant du tout

Puis il se tourna un moment vers elle, lui souriant doucement bien qu’un peu gêné, puis il tenta de se remettre dans le film
Le film arrivait maintenant à sa fin et la distribution commençait à défiler sur l’écran alors que le générique de fin raisonnait dans la salle, les lumières s’allumaient à nouveau après ce moment étrange, et quelques peu enivrant finalement, cela faisait un petit moment que JT n’avait pas ressenti cela… Mais la jeune femme, venait de dire que ce n’était pas « voulu » et JT, encore finalement frileux, s’était assez rapidement recroquevillé…, il se leva alors, tendant la main à Kono afin de l’aider à se lever aussi

-allez la belle bois dormant, le moment est venu de retrouver le monde réel

Dit il d’un clin d’œil, faisait allusion à cette histoire de belle au bois dormant qui les avait accompagné durant cette séance, ou est ce que cela les mènera donc…

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Dans la salle de cinéma pour aller voir le film d'horreur.

- « Un songe ? Non pas vraiment, je dirais un merveilleux rêve. Quelque chose d’agréable et sympathique. Qui ne me déplairait pas si j’avais l’occasion, cela ne me gênerait pas de le refaire. »

C’est vrai que cela n’était pas déplaisant du tout, je me tournais vers lui et bien que je ne veuille pas l’avouer, je pensais qu’il fallait aussi que je pèse le pour et le contre. Sauf qu’en voyant sa main, je la prenais doucement, je sentais avec son contact qu’il y avait effectivement une erreur de ma part. Me levant tout en voyant que j’avais fini les pop-corn, je pliais d’une main le paquet en carton pour que je puisse alors le mettre à la poubelle plus tard. Mettant alors ma veste rapidement, je reprenais sa main, je ne savais pas pourquoi est-ce que je l’avais fais. Sans doute que le contact m’avait finalement manqué et que j’en redemandais. Je lui disais gentiment alors qu’on arrivait aux marches pour monter vers la sortie.

- « Revenir à la réalité, j’étais bien avec toi dans le cinéma. La réalité pour le moment est un peu gênante mais j’espère que tu n’en tiendras pas rigueur. »

Je savais qu’en disant cela, je voulais alors affirmer que je prenais tout dans le lot. Que finalement, je ne regrettais pas tout ceci, sauf que j’aurais sans doute voulu que cela se fasse autrement. Comme si les paroles planquées dans les chansons me donnaient un aperçu de ce qui s’était passé dans le cinéma. Les retrouvailles avaient changé et c’était bien ce que je craignais aussi. Les sentiments chez les japonais se trouvaient sans arrêt planqués parce que tout simplement, il n’était pas acceptable de les laisser apparaitre sur les visages. D’ailleurs les acteurs japonais avaient tendance à sur-jouer dans le but de faire vraiment transparaître les sentiments. Cela venait aussi du théâtre No contenant des masques très expressifs. Tout se fait dans la gestuelle, je m’apercevais aussi que je ne pouvais pas aussi être dans l’impasse. Mais il me fallait pour une fois expliquer à John.

- « John….Pour tout à l’heure….Ce n’est pas que je regrette….C’est juste que j’ai été surprise.... »

Gênée, je ne pensais pas que je dirais cela un jour, mais en haut des escaliers dans le hall pour sortir du cinéma. Je ne voulais pas non plus qu’il le prenne mal. Je désirais juste qu’il comprenne que je n’étais pas trop à l’aise avec tout ça. Seulement, je pouvais aussi faire un effort, et voyant les autres couples dans le cinéma. J’avais du mal à m’y voir comme ça. M’arrêtant un instant, je regardais autour de moi, puis voyant le type de tout à l’heure. Il me disait en anglais qu’il s’excusait d’avoir été un ingrat. Je lui répondais donc patiemment en m’inclinant.

- « Excuses acceptées, mais la prochaine fois pensait que parfois en ouvrant un paquet on ne peut pas faire autrement. »

Surprit de me voir parler en anglais sa tête se décomposait et je lui faisais un léger sourire pour faire passer la pilule. Le voyant partir, je me tournais vers John et je lui disais amusée. - « Je l’ai traité de casse pied et lui demander de se taire tout à l’heure. » Sachant qu’il en serait amusé, je savais que je pouvais aussi lui dire gentiment. - « Je ne voulais pas qu’il casse encore les pieds à tout le monde. » L’observant un instant, je remarquais qu’il était aussi là devant moi. Puis je lui disais alors que je voyais l’heure.

- « Hum vu l’heure et le trajet à faire, cela ne t’ennuie pas si on y va ? Puis pour rentrer dans le quartier, je vais devoir montrer pattes blanches vu que tu es avec moi. Le quartier est fermé et il faut aussi payer pour l’entretien, mais connaissant mon père ce n’est pas pour rien s’il m’a pris une maison là-bas. Parce que dans le quartier il y a des fêtes et comme ça les touristes viennent. Sauf que ces temps-ci on a eu pas mal de choses à faire et on a un peu vidé la cagnotte. »

Je ne savais pas pourquoi est-ce que je lui disais tout cela, je savais juste qu’il fallait que je lui explique. Je ne tenais pas à lui faire peur, mais avec un père ambassadeur, il fallait toujours prendre ses précautions. De toute façon, je me rappelais bien lui avoir dit pour mes parents. Je ne réalisais pas de suite que je pouvais lui faire peur. Il y avait dans cette situation un petit truc qui m’interpelait : j’avais comme la sensation que je devais mettre les pieds sur des œufs. Toujours en l’observant je me permettais de lui dire.

- « J’ai dis un truc qui ne fallait pas…. ? »

Tenant encore sa main, je ne voulais pas qu’il se pose des questions. En fait il devait bien s’en poser, tout comme moi qui agissait de façon bien étrange. D’habitude, je ne faisais pas comme ça. Mais la situation me donnait le tournis et je désirais simplement en comprendre le sens. Mon éducation avait été stricte, les samurai qui composaient ma famille continuaient jusqu’à moi puisque mon père et ma mère l’étaient. On pouvait donc affirmer que j’allais devoir aller voir un moine bouddhiste rien que pour ne pas paniquer. Ailleurs dans le coin de mon cœur, il y avait une énorme pancarte qui me disait qu’il y avait quelque chose, tandis que la raison elle me torturait en m’ordonnant de faire attention. Pourtant je voulais vraiment donner une chance à mon coeur tout en faisant taire ma raison.

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« Un merveilleux songe » disait elle, peut être, mais troublant, autant que son discours d’ailleurs, disant qu’elle ne dirais pas non pour remettre ça, tout en expliquant finalement que ce n’était pas voulue, JT ne savait plus vraiment comment se comporter, lui-même, étant un peu perdu, il n’avait pas du tout prévue ça alors qu’en bon scientifique, il avait plutôt tendance à programmer les choses, et ressentir ce truc avec elle, ce n’était pas programmé du tout…
Se concentrer sur la suite du film avait été bien difficile, le scientifique ne parvenait plus à se mettre dans l’ambiance tant un tas de pensées lui trottait dans la tête, c’était bizarre de se découvrir une attirance pour quelqu’un de manière aussi subite, alors qu’il la connaissait depuis pas mal de temps déjà… Heureusement, ce film toucha à sa fin, JT avait du mal à donner son avis sur la qualité de ce dernier, tant cette séance avait été perturbée… Il s’était levé le premier, tendant la main à Konomi afin de l’aider à se lever à son tour, il l’entendait alors lui répondre qu’elle était bien avec lui ici, il ne comprenait plus rien, elle regrettait ou non ? Il se contenta de lui sourire en l’aidant à se relever.
Ils sortirent ensuite de la salle de cinéma et ce fut à ce moment que Konomi s’expliqua sur ses propos, ce baiser les avaient visiblement autant troublés l’un que l’autre, voilà ce que comprenait désormais le scientifique, l’ayant toujours à son bras, il se tourna alors vers elle, la regardant dans les yeux, cherchant ses mots pour lui répondre, mais voilà qu’ils furent interrompu par cet homme, le fameux râleur de tout à l’heure et voilà qu’il s’excusait ! JT était estomaqué, il ne pensait pas qu’il le ferait, en général ce genre de personne restait campé sur sa position. JT lança alors un regard surpris en direction de la belle asiatique après avoir salué poliment et discrètement cet homme, il eut enfin la traduction des propos qu’elle avait tenus un peu plus tôt dans sa langue, puis il se mit à sourire, quelque peu amusé

-et bien je suis impressionné ! Rappelles moi de ne pas te chercher des noises

Ils sortirent alors complètement du cinéma, se tenant toujours la main… que se passait il exactement, au moment de savoir ce qu’ils feraient désormais Konomi lui expliquait qu’elle devait rentrer, qu’elle devait montrer « pates blanches » JT ne comprenait pas tout, visiblement son père devait attendre qu’elle rentre tôt, ainsi, il allait la raccompagner, elle
Etait venu à pied, il se souvenait du fait qu’elle aimait marcher, et lui avait utilisé les transports, plus pour des raisons pratique en réalité, il était parfois compliqué de trouver une place en centre ville ou alors il fallait payer, bref… c’était souvent la galère et le jeune chef d’entreprise privilégiait régulièrement les transports…
Le début du trajet fut silencieux, JT étant dans ces pensées, ne parlait pas, ce qui était plutôt rare, lui qui était en général du genre bavard, mais le déroulement de la soirée lui trottait dans la tête, lui, qui disait haut et fort ne pas se sentir prêt, ce qui n’était pas totalement faux d’ailleurs… Toute cette histoire avec Mélinda avait laissé des traces, pour lui et pour son entourage également… Mais au bout de quelques minutes, il fut sorti de ses pensées par la douce voix de Konomi qui devait sentir qu’il était pensif… Il tourna alors son regard vers elle, puis il lui adressa un léger sourire, se voulant rassurant

-non ne t’inquiète pas, c’est juste… j’ai été surpris moi aussi… Ne trainons pas, ton père t’attend apparemment…

Sur ces paroles, ils reprirent leurs trajet jusqu’au quartier asiatique dans lequel vivait Konomi, non loin d’ici d’ailleurs. Durant les reste du trajet, ils échangèrent quelques mots, parlant de chose et d’autres, plaisantant, jusqu’à ce fameux moment, celui de laisser Konomi sur le pas de la porte, JT se tenait maintenant devant elle, presque mal à l’aise, quelques palpitations cardiaques inhabituelle, plutôt agréable, mais surtout troublante, il avait l’impression d’être un collégien raccompagnant une fille chez elle après son premier rencard, et ne sachant pas de quelle manière il devait lui dire au revoir… D’un sourire presque gêné, il commença à parler

-bon… ben… voilà… j’ai passé une très bonne soirée Kono

Après ces quelques mots, il resta planté là, sans bouger devant elle, oh… il devait avoir l’air bien penaud ainsi… Il la regardait droit dans les yeux, sentant sa respiration se faire encore un peu plus intense, tout comme son rythme cardiaque augmentait, puis il poursuivit…

-bon ben… je vais te laisser alors…

Il annonçait son départ, mais ne bougeait pas, la regardant toujours… Quand soudain, par une pulsion étrange… il avança d’un pas, prit Konomi dans ses bras et il colla à nouveau ses lèvres contre les siennes, l’embrassant encore, pour la seconde fois de la soirée, fermant les yeux, se laissant aller à savourer… et bien… Décollant ensuite ses lèvres, il ouvrit les yeux, la regarda à nouveau, un léger sourire sur le visage…

-j’avoue que j’ai un peu de mal à comprendre ce qui m’arrive…

Avoua t’il finalement…

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Dans la salle de cinéma pour aller voir le film d'horreur.

Sur le pas de ma porte, un tendre baisé sur mes lèvres et voilà que je lui disais amusée.- « Mes parents vivent à New York donc pour ma part il n’y a que moi à la maison. Sauf mon chien…. » Un aboiement de Coca et voilà que je désirais parler à John sans que cela ne me gêne. Sauf qu’actuellement, je ressentais cela. Je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que je n’étais pas très bien. En voyant mon interlocuteur en face de moi, je lui disais aussi un peu perdue. Ce tendre baisé m’avait mise dans un sentiment qui m’était un peu inconnu. Je ne réalisais pas de suite que j’avais du bonheur sur le coin de la figure. Sauf que pour ma part, je tenais aussi à essayer de comprendre le tout. Mais pourquoi est-ce que j’agissais comme cela ? Pourquoi est-ce qu’il me fallait aussi être perdue ? Qu’est-ce que j’avais fais pour être dans un état pareil ? Est-ce qu’il fallait que j’aille voir une nonne bouddhiste ? Est-ce qu’il fallait que j’appelle Emy ?

- « Je dois bien t’avoue aussi…..que cela me dépasse….Je ne sais pas trop comment réagir…. »

J’aurais bien voulu avoir une explication de suite, sauf que je n’en possédais pas du tout. Je ne pouvais pas dire un mot de plus sans que cela ne devienne aussi gênant que possible. Je me disais bien que je devais lui répondre.

- « J’ai aussi passé une bonne soirée….. »

Rougissant un peu, j’essayais de me contenir tout en tenant mon sac ainsi que ma robe. Je ne me tenais pas trop bien, j’étais gênée et je voulais juste que tout cela se passe bien mieux. Ensuite, je savais que je risquais bien de me tromper. Sauf que mes parents n’étant pas là, je me disais bien que je devais garder mes attitudes japonaises pour justement ne pas me précipiter trop vite. Tout en le voyant, je me disais que je pouvais lui dire doucement.

- « Bonne nuit alors, fais attention au retour. »

Lui déposant un baisé sur la joue, je le voyais donc partir alors que je fermais la porte derrière lui. Ouvrant donc la porte pour déposer mes chaussures dans l’entrée, j’avais donc eu un chien qui venait donc réclamer ses caresses rien que pour avoir un peu d’attention. De plus, il me faudrait aussi que je range tout mon salon. Me trouvant un peu perdue, je commençais donc à le nettoyer. Même si je me coucherais à minuit, j’aurais la possibilité de faire de l’ordre et cela me convenait parfaitement. Finalement, je me trouvais bien là à ranger dans mon petit chez moi. Mon chien avec moi et hop, deux heures après, j’avais tout rangé pour aller rejoindre les bras de Morphée. Allant dans ma chambre, je n’arrivais pas à dormir sans me poser sans cesse cette fameuse question : Est-ce que c’est cela de l’amour ?

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