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on ne détruit pas la personne qu'on aime - ah bon ? ✖ matthias&leïla

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MessageSujet: on ne détruit pas la personne qu'on aime - ah bon ? ✖ matthias&leïla on ne détruit pas la personne qu'on aime - ah bon ? ✖ matthias&leïla EmptyJeu 12 Juil - 0:41

on ne détruit pas la personne qu'on aime - ah bon ? ✖ matthias&leïla Tumblr_m11lqtDyTN1qhw9vxo1_500 « Bon Joey, je te laisse, j'ai des cartons à terminer si je viens chez toi demain. Je suis vraiment désolée de débarquer à l'improviste surtout avec ce qui arrive mais bon, j'ai pas vraiment le choix. T'inquiète, ça sera temporaire en aout ça sera fini, je pense. Allez va bosser toi. » Joey et moi, réunies sous le même toit, je l'avais longtemps attendu, très longtemps même mais surement pas comme cela. Je m'étais pris la tête avec mon colocataire il y a un bon mois et avec l'approche des vacances, l'arrivée de Luca et tout ce qui allait avec, il était hors de question que je reste ici. L'opération était prévue dans soixante douze heures et j'avais besoin de calme, énormément de calme et avec la pression que je me foutais avec Zéphyr, c'était vraiment mal parti. Soufflant, je posa mon iPhone sur la table basse du salon et commença à rapidement à enfouir un bon nombre de DVD, livres et CD qui trainaient par ci par là. Je détestais faire mes cartons et rien qu'à savoir que j'allais devoir tout défaire dans peu de tout pour tout remballer lorsque j'allais me trouver un toit à moi pour l'année prochaine. Squatter à droite à gauche n'était définitivement pas dans mes objectifs mais alors absolument pas, surtout dans mon état. Être chez quelqu'un parce qu'on fait la fête, on boit était une chose, être chez quelqu'un parce qu'on avait besoin d'un endroit calme pour se reposer après une opération, c'était tout autre chose. J'étais passée de la jeune demoiselle qui faisait la fête jusqu'au bout de la nuit à celle qui ne pouvait plus boire, qui avait un début de cancer et qui allait devoir faire congeler ses ovules pour une utilisation future, juste au cas où. Cette vie, je n'en voulais pas vraiment pas, c'était difficile, trop difficile mais c'était ainsi. J'étais forte et le bon dieu me punissait de tout ce que j'avais fait subir à ma cousine et aux autres. Celui qui sème le vent récolte la tempête n'est-ce pas ? Rangeant tout ce qui traînait, je soufflais en même temps. Comment Zéphyr avait il pu passer de l'amant, toujours prêt à n'importe quoi à cet homme qui se faisait manipuler à la baguette par la jeune Sampi. J'avais envie de l'étriper, non de les étriper ; lui parce qu'il était totalement con et elle pour son côté pauvre petite princesse qui avait besoin d'un prince charmant. Elle avait déjà un grand frère pour la protéger – même deux – alors qu'est-ce qu'elle venait mettre son nez dans mes affaires ? Bien entendu, je n'étais pas le centre du monde dans cette affaire et j'avais l'impression que la jeune femme prenait plaisir à m'arracher Zéphyr comme j'avais arraché Benjamin aux bras de cette chère Esthell. C'était ça en fait, elle s'était réincarnée en fauteuil roulant et elle me suivait jusqu'ici ! Fichue cousine ! Me laissant tomber sur le canapé, je souffla fortement avant de regarder autour de moi. Tout cela allait me manquer, ce palace et ce luxe allait me manquer. J'avais vécu presque un an ici et cela faisait parti de ma vie, une vie que j'allais mettre derrière moi et laisser derrière moi. Les verres de vin devant la cheminée, les soirées de folie dans de nombreuses pièces de la villa ? Terminée. Une page de ma vie allait se tourner et je devais faire avec, je devais avancer et ne surtout pas me laisser abattre. Me levant, je décida donc de reprendre du poil de la bête ; tenue adéquate à une sortie, à une liberté retrouvée, maquillage et tout ce qui allait avec. Ma mère m'avait toujours dis qu'à partir du moment où, même pour vingt quatre heure, on ne prenait pas soin de soi, c'était un pas vers la déchéance. J'étais une Carpentier-Greenden et ne comptais pas me laisser abattre maintenant ! J'avais besoin d'un moral d'acier avec ce qui arrivait à grand pas et je ne pouvais pas compter sur l'italien pour me motiver et me soutenir. Seule dans la tempête, je devais être forte pour deux, ou peut être trois personne. Ma chambre était pleine de cartons qui étaient tous les uns au dessus des autres. C'était le bordel mais je devais m'y faire ; encore une nuit entourée de carton et tout serait fini. Now it's over. Enfilant un jeans taille haute avec une chemise blanche cintrée, je passa rapidement au maquillage. Ma peau blanche par manque cruel de soleil faisait peur à voir. J'étais une habituée des UV, des après-midi bronzage et depuis peu, ce n'était plus vraiment ce que j'aimais faire, ce à quoi j'étais habituée. Adieu les rayons solaires pour quelques temps, c'était ça d'être malade. Fond de teint une teinte plus foncée, poudre une teinte plus claire, blush, liner, mascara, crayon, fard à paupières. Tout y passait et plus j'appliquais des couches de maquillage plus moins sourire refaisait surface. Je ne ressemblais plus à une malade mais à celle que j'étais : Leïla Jade Maëlle Carpentier-Greenden, une garce née il y a vingt ans de cela. Sourire en coin, j'avais dans l'idée d'appeler un homme plutôt musclé, doux et attentionné pour me tenir compagnie toute l'après midi et plus si affinités. Partant chercher mon portable, je commença à regarder les numéros dans mon répertoire et un sourire se dessina lorsque je vis le nom du parisien, le frère de la petite handicapée. Quoi de mieux que de trouver un certain réconfort dans les bras d'un homme qui devait ressentir la même chose que moi vis à vis de la relation qui liait sa sœurette à mon colocataire. J'allais appuyer sur la touche appeler lorsque j'entendis sonner à la porte. Soufflant légèrement, je posa mon cellulaire sur la table devant moi avant d'aller ouvrir la porte. Inspirant un bon coup, sourire sur les lèvres j'ouvris la porte et fis face au Iota. Oh mais les grands esprit se rencontrent ici. « Matthias, je pensais justement à toi. Comment vas-tu ? » Politesse oblige mais je me doutais bien de sa venue. S'il voulait voir Zéphyr et le mettre en garde, il pouvait revenir dans quelques heures, l'alpha n'était pas là. Me décalant quelque peu pour le laisser entrer, je ferma la porte d'entrée et lança « Que me vaut l'honneur de cette visite ? » Bonne question. Ce n'était surement pas pour moi et me plaindre de mon état parce qu'il en avait vu d'autre et le iota restait toujours le même à mon égard. Il avait envie de m'envoyer sur les roses, il le faisait, un point c'est tout. C'était ça que j'appréciais chez lui, il restait lui même et ne tentait pas de me prendre avec des pincettes pour me faire plaisir. Agréable tout cela, tout ce dont j'avais besoin en ce moment même.
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MessageSujet: Re: on ne détruit pas la personne qu'on aime - ah bon ? ✖ matthias&leïla on ne détruit pas la personne qu'on aime - ah bon ? ✖ matthias&leïla EmptyDim 29 Juil - 16:10


Remember : whatever happens... You're not alone.
Far away, this ship has taking me far away... Far away from the memories of the people who care if I live or die. Starlight, I will be chasing a starlight, until the end of my life, I don't know if it's worth it anymore... Hold you in my arms, I just wanted to hold you in my arms. ♪ muse - starlight ➺ crédit fantaisiie ; gif : tumblr + tumblr.




Depuis que j’étais rentré d’Irak, le temps semblait défiler avec une rapidité presque déconcertante. Je n’avais pas eu le temps, pour ainsi dire, de me poser cinq minutes. Mon temps libre avait été comblé par les cours, le retour à une vie normale, et les retrouvailles. Certaines avaient été inattendues, spontanées : ainsi, au détour d’un couloir de l’université, j’avais croisé Aurlanne Hermès-Cador. Le passé, mon propre passé, m’était revenu en pleine face sans même que je ne puisse l’éviter. Le monde était petit, je n’avais pu que le constater. Néanmoins, cette rencontre imprévue avait eu du bon ; nous nous étions découvert des atomes crochus, comme notre goût prononcé pour la fuite, par exemple. Tout comme moi, la Bêta avait fui sa famille, ses proches, et la capitale française. Ça nous faisait déjà de sacrés points communs ; naturellement, la bonne entente s’était imposée. Et plus si affinités, comme on dit. J’avais passé mon temps entre ma chambre chez les Iota, et la chambre d’ami de la villa d’Aurlanne. Et puis il y a ces autres retrouvailles, celles auxquelles on s’attend, mais qui nous glace rien qu’à l’idée de les imaginer. J’avais mis du temps, beaucoup de temps, avant d’esquisser un premier pas vers ma sœur jumelle. Nous qui avions été proches, si proches même, par le passé, voilà que je me retrouvais à avoir peur de sa réaction. En même temps, quoi de plus normal ? J’avais décidé de m’engager dans l’armée, de partir en mission, sans jamais lui en toucher un mot. Nous qui partagions tout, elle était tombée de haut en apprenant la nouvelle. Et j’avais fait mieux encore, lorsque j’étais revenu : j’avais mis un point d’honneur à ne prévenir personne. Sait-on jamais, au cas où j’aurais décidé de faire demi-tour, toujours pétrifié par la peur et la culpabilité. Seulement, j’étais resté. Et en faisait ce choix, je savais pertinemment que le face à face était proche, voire même imminent. Je ne pouvais pas rester dans l’ombre, ni me cacher éternellement. Alors, j’avais pris mon courage à deux mains, et j’avais été l’attendre dans sa chambre, dans la confrérie Sampi. Le reste n’appartenait qu’à nous.

Pourtant, même si quelques jours avaient passé, la conversation que nous avions partagée restait plus que vivace. Allongé sur mon lit, les bras croisés derrière ma nuque, je contemplais la blancheur immaculée du plafond. De temps en temps, je jetais un rapide coup d’œil à mon portable, afin d’avoir l’heure. Les secondes défilaient, les minutes passaient, et pourtant, j’en étais toujours au même stade dans ma réflexion : que devais-je faire ? Rester ici, allongé, et contempler ce foutu plafond ? Me renseigner, garder un œil sur l’Alpha ? Le menacer pour lui faire comprendre qu’au premier pas de travers, il aurait affaire à moi ? Ou carrément aller le briser en mille morceaux, pour mon simple plaisir ? Je ne savais ni quoi faire, ni comment m’y prendre. A vrai dire, j’étais dans le flou total, et l’inactivité ne m’aidait en rien. J’étais hanté par mes interrogations futiles, et je demeurais incapable de prendre une décision. C’était tout moi, ça. Les mots qu’avaient prononcés Thaïs me revenaient sans cesse en mémoire. « Zéphyr, c’est son prénom ». Voilà le seul indice qu’elle m’avait donné, tout en précisait qu’il faisait parti de la confrérie Alpha. Un premier bon point pour lui, un ! Pourtant, en tant que grand frère possessif et impliqué, je me sentais obligé d’aller fouiner ailleurs. Si Thaïs lui donnait apparemment son entière confiance – voire même une confiance aveugle – ce n’était pas mon cas. D’ailleurs, ce ne serait probablement jamais mon cas. A mes yeux, les petits amis de ma sœur n’avaient jamais été à la hauteur. Trop comme si, pas assez comme cela… Je trouvais toujours quelque chose à redire. Je n’étais pas le seul, d’ailleurs : Nattéo n’en pensait pas moins. Soupirant en voyant qu’l était déjà presque seize heures, je me suis levé. Complètement lessivé, j’ai vite abandonné l’idée du footing. Mes pas me traînèrent vers la petite salle de bain, attenante à la chambre. Inconsciemment, j’ai enjambé mon sac kaki, qui contenait encore toutes mes affaires de l’armée. Pendant un court instant, j’ai regardé le reflet que le miroir me renvoyait. Mes nuits d’insomnie avaient creusé mes traits, et ma peau légèrement hâlée était le résultat d’un séjour prolongé dans le désert irakien. J’ai légèrement secoué la tête, avant de plonger ma tête sous le mince filet d’eau fraîche qui s’échappait du lavabo. Le froid me stimulait, et j’espérais franchement qu’il m’aiderait à savoir ce que j’allais faire. D’une main habile, j’ai attrapé la serviette de toilette qui se trouvait sur le radiateur. Mais avant même que je n’essuie les quelques gouttes qui glissaient de mes cheveux, la solution idéale s’est imposée à moi : si je voulais voir l’Alpha, en apprendre plus sur lui, il me suffisait d’aller interroger les personnes qui le connaissait. Et quelle connaissance avions-nous en commun, lui et moi ? Quelle connaissance qui le connaissait très bien, voire même parfaitement ? Leïla Carpentier-Greenden, sa colocataire. Plus attiré par son physique que par son intellect, j’avais imaginé – à tort – qu’elle ne serait qu’une proie comme une autre. Mais les choses avaient brutalement basculé, lorsque ma curiosité avait pris le pas sur l’intimité de la blonde. Son dossier médical était posé en évidence sur son bureau, et j’avais profité du fait qu’elle prenne sa douche pour y jeter un œil. Enfin, y jeter un œil… Disons plutôt que j’avais lu son dossier, en long en large et en travers. Désormais, je savais tout de ces petits secrets – qui n’en seraient bientôt plus – et je n’avais même pas cherché à lui cacher mon manque de discrétion. Pour une fois, j’avais décidé d’assumer, et de rester pour la soutenir. A ma façon, cela va sans dire. La pitié, la compassion et moi ne faisions pas bon ménage. Toujours distant, presque détaché, je restais le même, en toutes circonstances. Même lorsque celles-ci sont dramatiques. Désormais revivifié par cet élan d’ingéniosité, j’ai enfilé le sweat qui traînait sur une chaise de ma chambre, ainsi qu’une paire de baskets. Rapidement, je suis sorti de ma chambre, avant de m’élancer dans l’avenue. Par chance, la Bêta n’habitait pas loin. Ça arrangeait mes affaires, moi l’impatient de service. Une dizaine de minutes plus tard, j’étais sur le perron de la villa. Mes doigts vinrent titiller la sonnette, et pendant un instant, je me suis demandé s’il y avait quelqu’un. Dans ma précipitation, j’avais complètement oublié d’appeler Leïla, pour savoir si elle était présente. Mais avant que je n’aie le temps de me poser davantage de questions, une personne déverrouilla la porte, et celle-ci s’ouvrit sur un long couloir, et une jolie tête blonde. Naturellement, mes pas me guidèrent vers l’intérieur. Mes lèvres allèrent se poser sur la joue de la Bêta, tandis que je souriais en entendant ces propos. « Vraiment ? Tu avais besoin de moi pour quelque chose, peut-être ? » Demandais-je. Et voilà le sous-entendu qui n’est absolument pas sous-entendu. Mon regard dévia vers une pile de cartons déposée dans un coin, et j’ai immédiatement enchaîné : « Si c’est pour t’aider à emballer tes affaires, les transporter d’un point A à un point B, ou pour t’aider à déménager, c’est absolument hors de question. » Annonçais-je d’une voix parfaitement neutre. Et dire que certaines personnes se seraient précipitées pour aider une cancéreuse… Cette indifférence aurait pu en blesser plus d’un, mais pas Leïla. Visiblement, elle désirait être traitée comme une personne normale, en pleine santé. « Ça va. Et toi ? » Demandais-je. Même si je manquais cruellement de compassion, j’aimais savoir si elle allait bien, et quelle était l’avancée de sa maladie. Je préférais savoir, plutôt que de me bercer d’illusions. J’étais bien encré dans la réalité, même si celle-ci pouvait parfois se révéler cruelle et douloureuse. Être réaliste, conscient… C’était le mieux qu’il y avait à faire. « Ne t’emballe pas, je ne suis pas là pour tes beaux yeux. » Dis-je en haussant les épaules. Enfin, pas tout à fait. D’emblée, j’annonçais la couleur. Ne te fais pas trop d’espoir ma chère, je voulais juste croiser ton colocataire en chair et en os. « En fait, je suis là pour te poser quelques questions sur ton colocataire, Zéphyr. Il est dans les parages ? » Demandais-je en jetant un coup d’œil par-dessus son épaule. Je n’espérais pas ; pas dans l’immédiat, en tout cas. Mieux valait rester discret. « Dis-moi comment il est, en général. Et dans ses relations, aussi. » Et si tes réponses sont satisfaisantes, nous pourrons passer à des occupations un peu plus futiles et légères.


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MessageSujet: Re: on ne détruit pas la personne qu'on aime - ah bon ? ✖ matthias&leïla on ne détruit pas la personne qu'on aime - ah bon ? ✖ matthias&leïla EmptyLun 30 Juil - 16:38

on ne détruit pas la personne qu'on aime - ah bon ? ✖ matthias&leïla Tumblr_m117uxQumw1qhw9vxo1_500 Les relations que j'entretenais maintenant avec Zéphyr étaient proches du néant. Depuis notre discussion, un soir où Luca était là, nous ne nous parlions plus vraiment. Pourquoi ? Tout simplement parce que je me demandais bien pourquoi le jeune milanais – pourtant friand de mes courbes – avait décidé de décliner toute avance. Il avait sa sampi en tête, c'était indéniable mais de là à faire comme si je n'existais pas, il y avait des limites. Depuis, nos discussions s'arrêtaient à bonjour/au revoir et c'était pour cela que j'avais décidé de quitter la villa que j'habitais depuis quelques temps maintenant. Vivre dans un tel merdier ? Merci mais non merci, je ne suis pas prête à accepter cet affront. De plus, il fallait admettre que je n'avais pas franchement envie que le jeune brun me voit dans l'état dans lequel j'allais être sous peu. J'étais encore plutôt en forme mais cela allait changer. Autant j'appréciais le comportement laxiste de tout le monde à mon sujet, autant quand il s'agissait du milanais, c'était tout autre chose. Je ne sais pas franchement ce que cela est censé signifier mais son indifférence me brisait le cœur. J'avais encore réussir à m'attacher au seul homme que je pensais digne de tels sentiments et pourtant. Il se prônait coureur de jupon, sans cœur et pourtant, il avait fondu comme neige au soleil devant la jeune handicapée qu'était Thaïs. Elle devait avoir quelque chose pour qu'il mette de côtés tous ses plaisirs charnels mais quoi, je n'en savais rien. Ce nouveau 'couple' ne me plaisait guère mais il fallait faire avec, je devais continuer d'avancer à ma façon, à ma vitesse bien que ce soit plutôt difficile avec le merdier qu'était ma vie en ce moment même. Détente, j'avais besoin de détente, de calme et de passion, histoire de me changer de mon présent plutôt monotone. Je savais très bien comment me détendre et cela passait par la compagnie d'un homme. Je voulais profiter avant d'être clouée au lit un bon bout de temps, ne pouvant pas faire trop de mouvements brusques. Quoi de plus normal de profiter et le meilleur choix pour m'accompagner dans mes désirs n'était personne d'autre que ce cher Matthias. Je rêvais secrètement de le garder au lit jusqu'à ce que Zéphyr arrive et voit qu'il n'était pas le seul à fricoter avec un Dupont De Calendre et que j'avais le 'musclor' de la famille à mes côtés. Je voyais déjà la tête déconfite de mon colocataire devant le blondinet. Un spectacle des plus exquis. Musclor 1 contre musclor 2. France contre Italie, cela me rappelait bons nombres de compétitions médiatisées. Perdue dans mes pensées, je posa mon portable en entendant sonner à la porte et un sourire se dessina sur mes lèvres lorsque je vis le jeune homme en face de moi. Les grands esprits se rencontrent, il semblerait. « Matthias, Matthias, Matthias, pour qui me prends-tu ? Je n'ai guère besoin de ton aide pour une telle tâche. Les déménageurs s'en occuperont eux même, je les paye assez cher comme cela. Et puis, je n'irais pas te rabaisser à cela voyons » Quoi que... Les muscles de sortis, je serais bien plus douce avec lui. Après l'effort le réconfort, ce sera un duo gagnant dans ce cas ! Seulement, je ne me faisais pas de fausses idées, le jeune homme n'allait pas m'aider, c'était bien le seul à ne pas s'apitoyer sur mon sort et c'était bien pour cela que l'on s'entendait si bien, non ? J'étais une femme comme une autre et il était l'un des seul à le comprendre et à se l'imprimer dans sa tête. Arquant légèrement un sourcil, je fis un signe de main lorsqu'il me demanda comment j'allais. Franchement ? Plutôt mal mais qu'est-ce qu'on s'en fichait. Il n'était pas là pour me plaindre, absolument pas. « Comment ça va ? Bien je pense mais ça pourrait être mieux » Oui, pas d'opérations, pas ta soeurette dans les pattes, ça serait bien mieux. Seulement, ce n'était pas le cas et je faisais avec ; il fallait savoir composer avec tout et n'importe quoi et c'était ce que j'étais entrain de faire. Me posant sur une chaise haute près du bar, j'invitai le jeune homme à s'asseoir à mes côtés avant de l'écouter dire qu'il n'était pas là pour mes beaux yeux. Ah bon, vraiment ? J'en aurais presque doutée. Même si j'aimais croire qu'il était venu pour me 'tenir compagnie' et passer une après-midi bien agréable, je me doutais qu'il était là pour Zéphyr. Ma supposition ne mit pas bien longtemps avant d'être confirmée. « Que veux-tu boire Matthias ? Et comme tu peux le voir, il n'est pas là et je n'ai aucune idée sur l'heure à laquelle il va rentrer. Nous ne sommes pas vraiment en bon terme, d'où mon déménagement mais ça, tu t'en fous surement » Il était clair avec moi et je l'étais aussi. Il devait se foutre de mon déménagement comme de sa première couche mais je ne lui laisserai pas l'honneur et le privilège de me le dire. Servant rapidement ce que le jeune homme voulait – ainsi qu'un coca light bien frais pour moi – j'écoutais la question de Matthias. Comment était Zéphyr dans ses relations ? Bonne question. Tout ce que je savais, c'était que c'était un coureur de jupon mais il semblait que sa petite sœur l'ait changé. Buvant une gorgée de ma boisson, je lança « Ce que je connais et sais de lui ne fera pas naître un sourire sur ton visage tu sais. Zéphyr est un coureur de jupon, briseur de cœur et tout ce qui va avec. Pourquoi crois-tu que je m'entendais si bien avec lui ? Chaque dispute finit en coucherie, il a du coucher avec la moitié de Berkeley et ne se gênera pas pour coucher avec la meilleure amie de Thaïs si bon lui semble. J'aurai même dis sa sœur mais vu qu'elle n'a que deux frères, ça risque d'être difficile... » Mais quel portrait je venais de faire du jeune alpha. Il était un salop, un beau salop manipulateur, enfin avec la terre entière, la terre entière sauf Thaïs. Voyant le visage du jeune homme se fermer, je dis « Enfin ça, c'est avec tout le monde sauf ta sœur. Mais sinon, il peut être un vrai amour et tout ce qui va avec. Je pense qu'il est sincère, même si ça me file la gerbe. Tu veux savoir s'il est sincère ? Si c'est le cas, Thaïs fera bientôt la connaissance de Luca, son moufton. » Et dire que j'étais 'super tata Lala' en temps normal et que là, j'allais devenir Tata Lala qui a disparu de la face de la terre du jour au lendemain. Je détestais Zéphyr pour m'avoir obligé à composer avec son fils, à le chouchouter et m'attacher à lui. Fichu relation. Regardant Matthias, je dis, d'un ton plat et presque monotone « Je ne sais pas vraiment ce qu'il fout avec elle, autant être claire. C'est un coureur de jupon, émotionnellement instable qui aime changer de partenaire deux à trois fois par semaine alors les relations, la fidélité et tout ça... Plus bêta/delta qu'alpha à mon goût. » Tableau plutôt noir de l'homme à qui j'accordais bien trop d'importance. C'était ainsi et je l'assumais. C'était ma façon de me venger, ma façon de prévenir que Thaïs avait bien plus à perdre que lui. Matthias était désormais au courant, à lui de voir ce qu'il voulait faire maintenant.
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Augusto P. Da Volpedo
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: on ne détruit pas la personne qu'on aime - ah bon ? ✖ matthias&leïla on ne détruit pas la personne qu'on aime - ah bon ? ✖ matthias&leïla EmptyJeu 9 Aoû - 16:01

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MessageSujet: Re: on ne détruit pas la personne qu'on aime - ah bon ? ✖ matthias&leïla on ne détruit pas la personne qu'on aime - ah bon ? ✖ matthias&leïla Empty

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