the great escape
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.flashforward jasrent • it hurts, to love you

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MessageSujet: .flashforward jasrent • it hurts, to love you .flashforward jasrent • it hurts, to love you EmptyLun 2 Juil - 0:48


    and now, tell me what happens
    Do you love me anymore ? My darling. I hunger for your touch. Alone, lonely time. And time goes by, so slowly. And time can do so much. Are you still mine ? I need your love. I need your love. God speed your love to me. Lonely rivers flow to the sea, to the sea. To the open arms of the sea. Lonely rivers sigh, wait for me, wait for me. I'll be coming home, wait for me. Oh my love, my darling. I hunger, for your touch. Alone, lonely time. And time goes by, so slowly. And time can do so much. Are you still mine ? I love you so much it hurts. - Yes, okay. - No. Listen. I love you so much it hurts. It hurts, to love you.. flashforward jasrent;;
« Votre attention s'il vous plait. Nous allons commencé à descendre sur New-York, alors veuillez accrocher vos ceintures et redresser vos sièges. Merci. » Je relevai mon hublot pour apercevoir les lumières qui illuminaient la ville de New-York. Je n'avais jamais eu autant mal au ventre à l'idée de rentrer chez moi. Je me rappelais lorsque nous étions arrivés à New-York tous les deux. Les yeux pétillants, à la fois curieux et impatients de savoir ce que cette ville nous réservait. Et on ne s'était pas trompé, nous n'avions pas été déçus, c'était exactement ce à quoi nous nous attendions. Nous allions enfin commencé une vie ensembles, comme deux adultes matures. C'était Jasmine, moi, et puis les autres ont s'en fou. Je collai mon front contre le hublot et fermait les yeux. J'aurais souhaité revenir à l'époque où nous nous étions rencontrés. Lorsqu'elle m'en voulait pour te petits détails, qu'on s'engueulait parce que Isis m'aimait un peu trop. Quand nous avions des problèmes, mais que nous arrivions à les régler. Oh oui, cette époque était de loin la meilleure. Après tout c'est ce que tout le monde dit, les années universitaires sont les meilleures, et maintenant tout ça était loin derrière moi, j'enviais le Trent du passer. Je ne savais même pas comment on en était arrivés là. On ne savait même plus sur qui remettre la faute. Ça faisait trois mois aujourd'hui, trois moi jours pour jours que je n'avais pas vu Jasmine, que je ne lui avais pas parlé. Il y a trois mois jours pour jours, Jasmine m'avait accusé de l'avoir tromper, ou de lui mentir ou une connerie du genre. Elle voulait des preuves, des justifications mais je n'avais rien trouver de mieux à faire que de lui dire merde. Elle devait me faire confiance, après tout dans un couple c'était l'un des trucs les plus importants. Alors que je lui reprochais encore de ne pas me faire confiance, de son côté elle était persuadée que si je ne me justifiais pas c'était parce qu'elle avait raison. Ce soir là je devais partir pendant un mois à Cannes, en France pour aider mon patron sur un chantier d'une grande entreprise. Nous avions déjà décidé des plans avec nos clients, mais je devais l'accompagner en France pour assurer que tout était respecté. Bref j'étais censé rester qu'un seul mois là-bas, mais le chantier avait duré quelques semaines de plus, et n'étant pas du tout pressé de rentré à New-York je m'étais accordé quelques semaines de repos dans le sud de la France pour prendre du recule et réfléchir. Trouver une solution. Mais ces vacances ne m'avaient apportés aucune réponse. Rien, que des remords et un manque continue de Jasmine. Merde pourquoi s'aimer ne suffisait plus. Pourquoi est-ce qu'il fallait toujours des complications. J'aurais voulu que tout soit simple pour une fois. J'aurais voulu rentrer chez moi tout en sachant que la femme que j'aime m'y attend. Que je pourrai la prendre dans mes bras et lui dire qu'elle m'a manqué. Mais là, je savais que rien de tout ça ne m'attendait. Je savais qu'elle allait m'en vouloir à mort de ne pas avoir donné de nouvelles pendant trois mois, et je ne savais même pas si j'allais la trouver à l'appartement. C'est pour ça que j'avais repoussé la date de mon retour au plus tard possible, même si je savais que je devrais bien rentrer un jour. Et merde, et merde, merde, merde, merde. J'étais à la fois impatient de la voir, et anxieux. J'étais fatigué de me disputé avec elle, je n'avais pas envie de rentrer pour crier encore. Je m'étais dis que je ferais des efforts, mais je ne pouvais pas supporter le fait qu'elle ne me fasse pas confiance. Alors c'est sûr que ce soir, ça allait surement partir en vrille. Et toutes ces disputes, je ne savais pas où ça allait nous mener. Je me posais de plus en plus de questions. Est-ce qu'on n'avait pas fait une erreur en emménagent ensembles ? Est-ce qu'on pourrait continuer comme ça encore longtemps ? Est-ce qu'elle avait envie de continuer avec moi ? Est-ce que l'amour suffisait pour nous rendre heureux tous les deux ? Je savais déjà la réponse à la dernière question. Non bien sûr. Elle m'aimait, je l'aimais, mais ça ne suffisait pas.

Une fois arrivé à l'aéroport de New-York, je pris mes valises et attrapai le premier taxis qui passait. Alors que la voiture me rapprochait de plus en plus de l'appartement, je me demandais comment allait être la soirée. Il était vingt heure passé, normalement Jasmine était rentrée. J'arrivai à l'appartement et ouvrait la porte qui n'était pas verrouillée. Plus aucun doute, elle était là. J'entrai dans l'appartement et déposai mes valises dans l'entrée. Rien n'avais changé depuis que j'étais partit, à croire que Jasmine avait elle aussi pris trois mois de vacances. Les fenêtres qui donnaient sur la rue étaient entre ouvertes et laissaient les bruits de la ville entrer dans l'appartement. Mis à part ça, il n'y avait pas un seul bruit, à se demande si quelqu'un était là. « Jasmine ? C'est moi. » Annonçai-je à voix haute pour ne pas qu'elle s'imagine qu'un inconnu est entré chez elle. Enfin après trois mois d'absence c'était moi l'inconnu. Je redoutais le moment où elle allait apparaître dans l'une des pièces. J'étais toujours en colère contre elle, mais j'avais envie de la serrer contre moi. J'avais envie de croire qu'il y avait encore une petite chance pour qu'on soit heureux tous les deux. Alors que je retirai mon pull et que j'allai me servir à boire dans la cuisine, Jasmine apparue dans le salon sans dire un mot. Je posai mon verre et sortis de la cuisine pour la rejoindre dans la pièce principale. Je croisais alors son regard, et Jasmine resta de marbre. Merde, c'était pas terminé. Retour à la réalité. En même temps qu'est-ce que j'espérais ? On s'engueulais tout le temps avant que je parte, et après avoir disparu trois mois la situation se serait arrangée toute seule ? J'avais espéré comme un idiot, et me voilà maintenant fasse à elle. J'avais envie de la serrer dans mes bras, de l'embrasser, j'étais fatigué de toutes ces disputes et pourtant je savais pertinemment que je n'étais pas au bout de mes peines. « Tu m'as manqué. » Commençai-je timidement comme si je m'adressais à quelqu'un que je connaissais à peine. « J'aurais du t'appeler je sais. J'aurais du donner des nouvelles. Mais tu me connais, je merde tout le temps. » Et encore c'était peu de le dire. Trois mois, trois mois, trois mois. « J'avais besoin de temps. Pour réfléchir, prendre du recule. Mais j'y arrive pas, j'y arrive pas parce que je peux même pas envisager de te perdre. » J'essayais moi-même de comprendre et de gérer la situation comme je le pouvais, mais j'étais totalement dépassé par les évènements. D'ailleurs je sais même pas comment elle arrivait à rester aussi calme. « Jasmine je suis fatigué. J'en ai marre qu'on se prenne la tête pour rien. J'voudrais qu'on arrange ça mais je vois pas comment. Alors dis-moi, je sais pas t'as peut-être une solution parce que moi je sèche là. » Voilà, au moins c'était dis. Pas besoin de passer par quatre chemins, de toute façon c'était pas dans mes habitudes de le faire. Je ne savais pas du tout comment elle allait le prendre, mais au moins je lui avais dis ce que j'avais sur le coeur. Merde la soirée s'annonçait longue quand même.
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MessageSujet: Re: .flashforward jasrent • it hurts, to love you .flashforward jasrent • it hurts, to love you EmptyLun 2 Juil - 2:48


    ❝ would you love me for ever, do you need me ? will you love me forever ? ❞ •• Certaines trahisons sont inévitables. Quand notre corps nous trahi, la chirurgie est souvent la clé d’un rétablissement réussi. Quand on trahi l’autre... quand on trahi l’autre, c’est plus compliqué de réparer les dégâts. On fait l’impossible, pour reconstruire la confiance qu’on a perdu, mais certaines trahisons, certaines blessures sont si graves, si profondes, qu’on est impuissant à les guérir. Et dans ces cas là, il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre. ✖ jasrent in new york city, 3 juillet 2022.



« Mais où est passé ma Jasmine ? La tête brune qui ne pleurait pour aucun homme, surtout pas encore trois mois après une rupture » Regardant ma mère dans les yeux, je soufflais avant d'essuyer l'une des derrière larmes que je laissais couleur sur mon visage. Trois mois, cela faisait trois longs mois que Trent était parti en France. Son séjour d'un mois dans le pays des escargots s'était transformé en trimestre et j'avais mal, mal au cœur depuis qu'il était parti. Je savais bien que s'il avait pris la poudre d'escampette en mars dernier, c'était ma faute et seulement ma faute. J'avais vainement cru qu'il m'avait trompé, quelqu'un m'avait gentiment dit que mon mari – puisque oui nous étions mariés – avait une liaison avec une belle blonde. J'avais pris la mouche, hurlé sur le principal intéressé sans lui laisser la moindre chance de se défendre, de s'expliquer ou je ne sais trop quoi. J'avais raison, lui tord et puis c'est tout. En dix ans, je n'avais pas tant changé, j'étais toujours butée et n'acceptait guère d'avoir tord, ce qui me jouait pas mal de tord ces derniers temps au travail. Jouer Marylin Monroe pour la millième fois depuis sa mort était quelque chose de difficile puisqu'il fallait se démarquer, il fallait marquer le public et j'avais du mal à le faire. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce con de DiMaggio ressemblait comme deux gouttes – physiquement – à Trent et c'était de plus en plus dur de jouer l'amoureuse transite alors que je n'avais qu'une envie : éclater James, l'acteur à mes côtés. Levant les yeux vers ma mère, je dis « La Jasmine d'il y a dix ans a vécu pas mal de choses entre temps et je te rappelle que je suis enceinte de quatre mois, que le père ne donne plus de signe de vie et que demain je m'envole pour la Californie pour aller voir mes anciens camarades de classe. Imagine il se pointe à Berkeley, style de rien, je crois que je le tue sur place. Dire que c'était Hunter que mes collègues avaient vu et non pas Trent... Tu m'expliques pourquoi quand j'ai quelque chose en tête, je ne l'ai pas ailleurs ? » C'est ton caractère ma fille m'aurait gentiment répondu ma mère mais elle savait ô combien je n'aimais pas que l'on me dise ça pour m'expliquer un comportement un peu tiré par les cheveux. Le caractère ne faisait pas tout et j'étais persuadée que les hormones dû à ma grossesse y était pour quelque chose, même si je n'étais enceinte que d'un mois à l'époque. Maintenant, j'avais ce petit ventre – minuscule même – et cela me faisait encore plus peur. J'avais des sautes d'humeur digne des femmes enceintes depuis sept à huit mois. Le médecin avait expliqué cela par le fait que mon corps était bien trop chétif pour supporter autant d'hormones d'un coup d'un seul. De plus, cette grossesse n'arrivait vraiment pas au bon moment puisque j'étais censée jouer Marylin pour six mois mais une Marylin enceinte jusqu'au cou n'était pas quelque chose de conseillé, encore moins avec toutes les acrobaties et danses effrénées que je faisais pendant plus d'une heure. Tout tombait tellement mal et ma mère qui était là pour me tenir compagnie m'enfonçait plus qu'autre chose. Vie maudite. Entendant l'annonce de l'avion de ma mère pour le Sri Lanka, mon cœur se serra et je ne mis pas longtemps avant d'exploser en sanglot. Allez, c'est reparti pour la fontaine, quelque chose que je connaissais plutôt parfaitement depuis quelques semaines. J'allais me retrouver seule, totalement seule dans l'appartement que j'occupais près de Broadway. Seule au monde avec seulement mes yeux pour pleurer. Laissant partir ma mère, je lui promis de venir rapidement si jamais Trent ne se pointait pas rapidement mais aussi – voire surtout – une fois que j'aurai mon arrêt maladie. Dans un mois et demi voire deux, j'allais devoir arrêter de porter cette perruque blonde, de virevolter dans les airs et de chanter jusqu'à avoir du mal à respirer. Ma vie allait être sur pause jusqu'à ce que j'accouche et ça, c'était horrible. Moi qui aimait vivre à cent à l'heure, qui aimait ce que je faisais plus que tout, j'allais être condamnée à voir mon rôle pris par ma doublure, condamnée à être spectatrice du show qui aurait pu me faire connaître aux yeux de bons nombres de personnes du métier. La vie s'acharnait sur moi depuis mon enfance et il semblait que ce ne soit pas encore finie.

De retour à la maison, je commença rapidement à ranger. Ranger avait le don de me déstresser, de me défouler et de me faire un bien fou. Fenêtres grandes ouvertes, je commençais mon ménage à dix neuf heures. Cuisine, salon, salle de bain, il fallait tout ranger, que tout soit propre avant mon départ demain en début d'après midi pour mon ancienne université. Quelle idée d'avoir déménagé à l'autre bout du pays. Des fois, je me demandais pourquoi je n'étais pas restée en Californie, à Hollywood pourquoi pas puisque c'était là haut que j'avais le plus de chance de percer dans le métier d'actrice et pourtant, j'avais écouté mon cœur à la fin de mes études et Trent n'avait pas été contre le fait de déménager à New York. Broadway m'avait rapidement ouvert les bras et j'avais déjà joué dans bon nombres de comédie musicale telles que 'Heaven on earth' ou bien encore mamma mia. Depuis un bon nombre d'année, nous vivions plutôt bien, heureux dans cette jolie ville jusqu'à il y a trois mois. Passant devant une photo de nous deux – je n'avais pas réussi à jeter ou ranger nos photos, nos souvenirs – je me sentis mal et jeta le cadre contre le mur. Excès de colère, bonjour. Je connaissais totalement cela et je savais parfaitement que cette colère allait directement descendre sur mon ventre et me faire vomir dans les deux minutes qui suivaient, ce qui ne rata pas mais alors pas du tout. Voilà de quoi ma vie était composée : des doses de stress, des vomissements et de colère. Je n'aimais déjà pas être contredite en temps normal mais là, c'était pire. Me déshabillant, je passa rapidement à la douche pour enfiler autre chose que cette robe qui ne m allait plus si bien que cela. De profil au miroir, en sous vêtement, je regardais ce petit ventre qui avait déjà grossi depuis le mois dernier ou même la semaine dernière. La grossesse ne se voyait pas avant un bon bout de temps chez les femmes avec des formes mais chez quelqu'un d'aussi mince que moi, c'était tout autre chose. Contemplant mon ventre, j'entendis un bruit devant de l'entrée et je paniqua rapidement. Enfilant mon short et mon t-shirt trois fois trop grand, je me positionna derrière une porte pour ne pas faire de bruit et surprendre l'agresseur si jamais il venait jusqu'ici. Mon mari était mort depuis dix ans mais j'avais toujours peur qu'on vienne le venger, d'une manière ou d'une autre. Lorsque je reconnus la voix de mon mari, un large frisson me parcourut le dos. Il était là, il était rentré et alors que j'aurai du être heureuse et soulagée, j'étais plutôt paniquée, effrayée, apeurée des retrouvailles. Ce n'allait pas être joli joli et nous n'allions sûrement pas nous faire de gros câlins et tout ce qui va avec. Prenant mon courage à deux mains, je me dirigea vers le salon pour avoir une vu sur la cuisine, là où il devait se trouver, je n'en doutais pas. Sa voix me manquait tellement, ses bras me manquaient tellement et pourtant, en le voyant, j'avais envie d'hurler, de lui crier dessus et telle un bon film américain, lui taper dessus tout en pleurant. Seulement j'étais là, sans bouger, à la regarder, à genou sur le canapé et à le contempler. Mais qu'est-ce que ce bébé allait être beau avec un tel père et pourtant. Je ne savais même pas s'il voulait de cet enfant, même s'il était trop tard pour avorter. J'étais face à lui, muette, immobile. Il m'avait tellement manqué, j'aurai du l'appeler – et dieu seul sait que j'avais essayé, raccrochant avant d'entendre la première tonalité – j'aurai très bien pu monter dans un avion lorsque j'avais appris qu'en décembre 2022 j'allais mettre au monde un enfant, notre enfant. J'aurai très bien pu mais tout comme lui, je m'étais retenue pendant trois long mois, plus de quatre vingt dix jours loin de lui m'avait semblé une éternité et pourtant. Pourtant, alors que j'étais face à lui j'avais envie de lui sauter dans les bras et de l'étriper. J'étais partagée entre deux sentiments totalement opposé, totalement différent et pourtant... Dans mon corps, c'était l'apocalypse, c'était la fin du monde mais je ne montrais rien, absolument rien. J'étais une bonne comédienne, on me l'avait assez répété et pourtant. Lorsque j'étais en face de Trent, je ne me contenais plus, je n'arrivais plus à faire comme si je ne savais rien, comme si je n'avais plus peur. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'étais comme cela, en manque de confiance et d'assurance six jours sur sept, il m'avait épousé avec mes qualités mais aussi – voire surtout – ma panoplie de défaut. J'étais tellement fatiguée de me battre et, tout comme lui, je voulais une solution, je voulais trouver une solution à toutes ces disputes. Seulement rien ne me venait, trop occupé pour savoir comment j'allais pouvoir lui annoncer ma grossesse d'une façon plus ou moins diplomatique, sans trop le brusquer mais ça, c'était vraiment mal parti. « Tu crois qu'une solution miracle existe parce que j'en peux plus de vivre comme ça. J'ai attendu un appel, un mail, texto, lettre pendant trois mois Trent. Je sais bien que c'est moi qui ait douté, c'est moi qui ait pris peur mais tu crois que partir trois mois était la solution pour régler nos différents ? » Surtout que j'avais reçu un de ses courrier pour dire que le chantier pouvait attendre encore dix jours vu les conditions météorologiques désastreuses à l'époque où il était parti. Pointant une pyramide de courrier non loin de là, je dis « Ton courrier est là bas, il y a nos billets pour San Francisco pour demain aussi, enfin le tien. Je compte quand même y aller, à toi de voir si tu veux y aller avec ou sans moi, en couple ou seule. » Allez Jasmine, lance les hostilités comme tu sais si bien le faire. Me levant, je me dirigea vers mon mari et dis « Je n'ai pas envie de vivre dans un environnement malsain, faut qu'on crève l'abcès et... Je suis désolée d'avoir douté de toi. Je suis désolée mais quand on m'a dit ça et que je t'ai vu, enfin Hunter, entrain d'embrasser une blonde, j'ai pété les plombs littéralement. Ça n'excuse rien mais bon.. » Me retrouvant face à lui, je lui fis un léger – très léger sourire – avant d'inspirer un bon bol d'air. Je sentais une nausée arriver mais il fallait que je respire, que j'évite de me mettre à vomir comme cela sans avoir eu le temps de ne rien lui dire. C'était sacrément dure et pourtant. « Je veux que ça s'arrange Trent. J'ai passé trois mois horrible, j'ai fais venir ma mère un mois, Swen deux semaines avec les petits et même Dawson et Meleya sont venus. Je peux pas vivre comme ça, j'ai besoin de toi merde » Une larme glissa le long de ma joue, puis une deuxième. J'étais repartie pour me transformer en fontaine, pour la quatrième fois de la journée. Welcome back home darling.



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MessageSujet: Re: .flashforward jasrent • it hurts, to love you .flashforward jasrent • it hurts, to love you EmptyLun 23 Juil - 1:37

Marc Marronnier, fraichement divorcé disait que l'amour ne durait que trois ans. J'avoue que lorsque j'avais trouvé ce bouquin français dans les affaires de Jasmine, ou de Jodie je ne me souviens même plus. J'avais ricané bêtement en me disant que l'auteur devait être un sacré abrutit pour mettre toutes les histoires d'amour dans le même sac. Et pourtant aujourd'hui je revenais sur la question. Il décomposait une histoire d'amour en trois partie, chacune durant trois ans. La première année nous étions amoureux. La deuxième nous commencions à nous lasser, et la dans la troisième, surement la pire, l'amour n'était plus là et il ne restait plus qu'une vieille rancœur entre les deux personnes, du genre "c'est toi le responsable de mon malheur, et nianiania". Mais entre Jasmine et moi ça n'était pas terminé. Nous nous aimions malgré toutes nos engueulades. Alors en étions nous juste avant la dernière phase ? Juste avant que tout espoir disparaisse ? J'étais partagé entre l'envie de fuir mes problèmes et l'envie de revoir la seule personne qui comptait sur moi sur cette terre. Pourquoi ça ne pouvait pas être simple. Pourquoi ça n'était pas comme dans les films. Ils s'aimèrent et eurent beaucoup d'enfants. FIN. Il fallait toujours qu'il y ait des complications. J'avais trente et un ans. J'étais encore tout jeune, ma vie professionnelle commençait enfin à décoller, mais il fallait que je m'emmerde avec des problèmes de couples. A trente ans ça devrait être simple. La vie devrait être belle et rose. Nous devrions nous engueuler pour les prénoms de nos futurs enfants, pour la couleur de notre canapé ou parce que je ne ferme jamais le dentifrice après m'être brosser les dents. Au lieu de ça, notre relation n'avançait plus, Jasmine aurait pu changer tous les meubles de l'appartement, j'en aurais rien eu un foutre. Et les enfants, c'était le cadet de nos soucis. Nous n'en avions pas, mais faut dire que c'était quand même bien mieux comme ça. Au moins ça nous faisait des conflits en moins. Et puis j'avais pas envie de m'emmerder avec des gosses alors que j’enchainais les voyages professionnels. Bref pas la peine de s'attarder sur ce sujet de toute façon, ça n'était pas d'actualité. J'avais réussis à repousser ma confrontation avec Jasmine pendant trois mois. Nous ne nous étions pas parlé depuis sa dernière crise de jalousie en date. Bordel ce que ça m'énervait qu'elle ne me fasse pas confiance. Ah si j'avais décidé d'aller chez les alphas quand nous étions à l'université, ça aurait résolu tous nos problèmes. Sauf que non, j'étais un ancien delta et j'en étais fier. Parce que cette confrérie était celle qui me correspondait le mieux. Les emmerdeurs. Et je n'avais pas l'intention de remettre en cause tout ça. Après tout j'étais jeune, j'avais bien le droit de m'amuser à droite à gauche quand j'étais célibataire. Et puis celles à qui j'avais pu briser le coeur pour m'amuser, elles s'en étaient remise depuis. Ca les avait surement endurcit alors au final je leur avais rendu service ! Depuis que j'étais avec Jasmine je ne l'avais pas trompé. A part un petit épisode avec Isis qui avait fait quelques petites vagues, je n'avais pas fauté une seule fois. Alors merde, qu'est-ce qu'elle avait à me reprocher, à par d'avoir perdu mes couilles à la limite. Nous nous étions juré fidélité lorsque nous nous étions mariés, et l'anneau toujours à mon annulaire confirmait que cette promesse était toujours d'actualité. Je voulais que tout ceci s'arrange. Que je puisse lui raconter mon séjour à paris en la tenant dans mes bras et en lui caressant ses cheveux. Je voudrais me coucher à ses côtés et me réveiller le sourire aux lèvres en me disant qu'il n'y a pas de problème entre nous. Que ça n'était qu'une petit dispute sans grande importance. Mais ça n'était pas possible. C'était pas possible car je ne pouvais pas supporter le fait qu'elle ne me fasse pas confiance, et surtout parce que ces trois mois n'allaient pas passer inaperçu. Trois mois sans nouvelles, oh oui j'allais surement le payer. « Tu crois qu'une solution miracle existe parce que j'en peux plus de vivre comme ça. J'ai attendu un appel, un mail, texto, lettre pendant trois mois Trent. Je sais bien que c'est moi qui ait douté, c'est moi qui ait pris peur mais tu crois que partir trois mois était la solution pour régler nos différents ? » Bonjour à toi aussi Jasmine. Oh non les formules de politesses on pouvait les oublier ce soir. De toute manière à quoi bon se demander comment nous allons, alors que chacun de nous sait pertinemment que l'autre souffre au point de tout remettre en question. Non ça n'était pas une solution de partir je le savais. Mais j'avais été dépassé par les évènements, qu'est-ce que j'y pouvais maintenant ? Chaque jour je me disais qu'un jour de plus de toute manière, ça ne changerait pas grand chose. Sauf qu'à force de repousser les jours, je me mettais à compter des mois. « J'avais besoin de prendre du recule. Je voulais réfléchir. J'ai pas besoin de rappeler la dernière discussion qu'on a eu, je savais pas quoi faire alors voilà j'ai fuis. C'est lâche oui je sais, mais c'est la seule solution provisoire que j'ai trouvé. » Lui dis-je en tentant de m'expliquer. Ça n'était pas une bonne raison, et je pouvais chercher tous les prétextes que je voulais, il n'y en aurait aucun qui pouvait expliquer mon absence de trois mois. « Ton courrier est là bas, il y a nos billets pour San Francisco pour demain aussi, enfin le tien. Je compte quand même y aller, à toi de voir si tu veux y aller avec ou sans moi, en couple ou seule. » Je fronçai les sourcils en écoutant Jasmine sans comprendre de quoi elle me parlait. San Francisco ? « De quoi ? » Mais oui San Francisco. Et ben merde, je revenais la veille du jour où nous avions prévu d'aller à Berkeley pour cette réunion d'anciens élèves. Si j'étais superstitieux, j'aurais pris à comme un signe. « Meeeeerde, la réunion d'anciens élèves, j'avais complètement oublié ce truc. » Je passais la main dans mes cheveux et me rappelai de la remarque de Jasmine. « Si j'y vais c'est avec toi, la question ne se pose même pas. » Ajoutai-je. Comme si j'allais y aller seul comme un connard en essayant d'expliquer à tout le monde pourquoi Jasmine ne m'avait pas accompagné. Remarque ça aurait surement amusé certaines personnes de me voir arriver seul. On va pas se mentir, même à trente ans tout le monde aimait les ragots. « Je n'ai pas envie de vivre dans un environnement malsain, faut qu'on crève l'abcès et... Je suis désolée d'avoir douté de toi. Je suis désolée mais quand on m'a dit ça et que je t'ai vu, enfin Hunter, entrain d'embrasser une blonde, j'ai pété les plombs littéralement. Ça n'excuse rien mais bon.. » Hunter ? Merde c'est vrai que j'avais déjà entendu dire que j'avais quelques points communs avec l'ex epsilon, tellement de points communs que certains arrivaient à nous confondre. J'avoue que jusque là je prenais ça à la rigolade, mais de là à ce que ma propre femme me confonde avec lui... Bon c'était peut-être sous le coup de l'émotion, de loin, peut-être de dooos. « Si tu me faisais un petit peu confiance, il n'y aurait pas eu de malentendu ! Jasmine je sais que j'ai un passé qui te fais douter. Mais on ne peut pas continuer comme ça. Merde on est mariés Jasmine, tu devrais avoir confiance en moi. Je sais que c'est dur pour toi, mais ça l'est aussi pour moi alors... » Je m'arrêtai quelques secondes en me rendant compte qu'elle respirait bizarrement. Merde elle allait pas nous faire un avc ou une connerie du genre quand même. « Qu'est-ce que t'as ? » Lui dis-je en passant ma main sur sa joue. « T'es toute blanche, tu veux que j'appelle un médecin ? » Ben voyons, toute occasion était bonne pour reporter la conversation que j'évitais depuis des mois. Mais bon déjà qu'elle n'était pas en super forme habituellement. « Je veux que ça s'arrange Trent. J'ai passé trois mois horrible, j'ai fais venir ma mère un mois, Swen deux semaines avec les petits et même Dawson et Meleya sont venus. Je peux pas vivre comme ça, j'ai besoin de toi merde » Je voyais que des larmes commençaient à couler le long de ses joues et mon coeur se serrait. Merde ça ne pouvait plus continuer comme ça, j'étais fatigué de toutes nos engueulades. Je mis mes mains autour de sa taille pour l'attirer contre moi et la serrer le plus possible. On aurait du faire comme dans jeu d'enfant. Nous faire engloutir par une plaque de bêton pour ne plus jamais être séparés. Mais bon on aurait pas pu profiter des joies de la vie, alors tant qu'à choisir... Le Trent toujours blessé d'il y a trois moi aurait voulu lui dire que ça ne dépendait que d'elle. Que si elle arrêtait ses crises de jalousies, nous pourrions reprendre le cours de notre vie tranquillement. Mais je me rendais compte que c'était aussi de ma faute. Je ne lui rappelais pas souvent que je l'aimais. Elle savait que je n'était pas du genre démonstratif, du moins pour les paroles. Mais je savais aussi combien ça devait être frustrant pour elle de ne jamais être rassurée pour ça. « Je suis désolé. » Dis-je avant de la relâcher. « Je ne suis pas du genre démonstratif, les je t'aime à tort et à travers ça n'a jamais été mon truc mais ça n'est pas parce que je ne te le dis pas que je ne le pense pas. » Au non je n'en pensais pas moins. J'étais dingue de cette fille. C'était un fait, c'était comme ça, inexplicable. Je l'aimais, fin de l'histoire. « Je t'aime Jasmine, et j'ai besoin que tu arrêtes de douter de moi, de douter de nous. » Parce que l'un impliquait l'autre.
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Augusto P. Da Volpedo
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» in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in.
» rencontre imprévue ▬ Jasrent & Sarayer

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