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Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille. ♦ maxwell'

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Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille.    ♦   maxwell' Empty
MessageSujet: Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille. ♦ maxwell' Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille.    ♦   maxwell' EmptyLun 25 Juin - 1:17



Making my way downtown. Walking fast, faces pass and I'm homebound. I need you and I miss you. Do you think time would pass me by ? 'Cause you know I'd walk a thousand miles. If I could just see you, tonight. It's always times like these, i think of you, and I wonder if you ever think of me. 'Cause everything's so wrong, that I don't belong, living in your precious memory family burton-holmes




Cela faisait quelques mois que j’étais à Berkeley, quelques mois que j’avais fait le choix de retrouver ma famille. Même si pour l’instant, elle se résumait simplement à ma mère et moi. J’en avais gros sur le cœur, de cette distance, de cette relation plutôt compliquée. Ayant quelques secrets à cacher, je peux comprendre qu’elle souhaite me préserver, le préserver. Mais, je ne pouvais plus le supporter. J’avais besoin d’avancer dans ma vie. Je brûlais donc les étapes et je me mettais à la recherche de mon frère. Peut-être que j’allais me ramasser une belle claque, en tout cas, je ne laissais pas cette crainte me retenir en arrière. Je voulais le voir et le connaitre. Je voulais savoir quels sont ses goûts préférés, ce qu’il déteste et ce qu’il étudie à Berkeley. Je dois avouer que ce n’est pas dans mes habitudes de m’inquiéter de quelqu’un d’autre que moi-même. Mais, au fond de moi, j’ai tellement imaginé notre relation, notre façon d’être l’un avec l’autre, que je suis prête à prendre un chemin détourné. Je suis prête à me faire passer pour celle que je ne suis pas, juste pour avoir un tête à tête avec lui. De plus, je sais que si maman avait idée de ce que je tramais dans son dos, elle se débrouillerait pour m’éloigner davantage. Je dois faire prendre de souplesse et de discrétion. Deux choses qui ne sont pas mon fort. Néanmoins, quand je veux atteindre un objectif, je me donne tous les moyens pour l’obtenir. Je ne lâche jamais une affaire qui est à ma portée. Maintenant, il ne faut pas non s’imaginer que je pourrais faire ce qui à l’encontre de mes principes. Donc vous ne me verrez jamais vendre mes atouts ou mon corps pour la bonne cause. Je ne suis pas de ces femmes qui utilisent la faiblesse de l’homme pour atteindre un but et ainsi, perdre toute dignité d’elle-même. Certes, il peut m’arriver d’utiliser mon charme. Mais, jamais je ne passerais à l’action. Si je finis dans le même lit qu’un homme, c’est juste parce que j’en ai envie. Car l’affection nous manque à certains moments. Quand, comme moi, on choisit plutôt une vie de femme indépendante que celle qui vit au foyer et élève sa famille. Oh, non, c’est loin d’être dans mon futur. Alors, aujourd’hui, je profite du match des sportifs de l’université pour tenter le tout pour le tout. J’avais fait mes recherches et trouvé que mon frère occupait une place dans la confrérie des iota. Je n’avais aucune idée à quoi il ressemblerait. Mais, je n’allais pas le tarder à le savoir, en décidant de me pointer dans les gradins. Jeter un coup d’œil aux joueurs et voir ou espérer voir le nom de famille de mon demi-moi. Oui, nous n’avions pas le même père mais, le même nom. Notre mère étant mariée pendant son accouchement à Paris, je me suis donc retrouvée à porter un nom d’un homme que je ne connaissais ni Dave, ni d’Adam.

Je me décidais donc de passer par la salle de bain avant de sortir de la tête dehors. Jeans, haut et veste en cuir, je partais en direction du match. Je dois vous avouer que je me posais un tas de questions. J’espérais avoir la chance de lui parler et en même temps, il ne pouvait pas savoir qui j’étais réellement. Heureusement, pour moi, qu’il n’était pas marqué sur mon front : hé, salut comment tu vas ? Au fait, c’est ta sœur devant toi. Du coup, j’échappais au pire. Ayant vécu vingt ans loin de celle que j’admire, loin de ma famille, je prenais la carte de celle qui joue avec les initiatives. Je faisais mon mieux pour ne pas être dévoilée. Mais, il est difficile de se faire connaître à Berkeley, quand quelqu’un vous demande votre nom de famille, j’ai toujours peur que cette personne puisse également connaitre le second Burton-Holmes, du coin. Marchant jusqu’au stade, je me rendais compte de l’importance que j’accordais à un inconnu. Je ne savais rien de lui et pourtant, je m’étais toujours imaginée une relation assez fusionnelle. Je me disais que si j’avais la chance d’avoir eu un frère protecteur, peut-être que je n’aurais jamais eu le cœur brisé. Peut-être qu’il m’aurait mise en garde en me décrivant le mauvais côté que pouvait avoir un garçon. J’avais toujours attendu de vivre cette relation. Alors, plus maman repoussait l’échéance de mon départ et plus j’essayais de me faire une raison. Elle m’avait peut-être tenu éloigner pour également me protéger. Si ça se trouve, elle avait déjà parlé de mon existence à Maxwell et il l’aurait mal pris. Il aurait pu lui faire du chantage si elle lui avait toujours quelques mots sur mon arrivée à la maison. Je n’avais aucune réponse au million de questions qui tournaient depuis des années. Quand, j’eus la majorité, j’aurais voulu voir arriver ma mère avec un billet d’avion supplémentaire. Sauf, que j’allais vite comprendre pourquoi toutes ces années, j’avais attendu dans le vent. J’avais attendu de rencontrer une vraie famille, d’avoir la sensation d’en faire partie. Cependant, son fils n’était pas au courant de la situation, de l’infidélité de sa mère et de sa fille qu’elle a caché toutes ces années. Je l’imaginais alors, avoir menti pour venir me retrouver, pour venir en France. Du coup, elle essayait de me faire promettre de lui laisser du temps, qu’elle arrangerait la situation. Mais, les jours, les mois passent et après autant d’années, je n’attends plus rien d’elle. J’apprécie ma mère et je la respecte plus que quiconque. Mais, il est temps pour moi de prendre les choses en main. Je ne vais pas arriver et trouver ce jeune homme en lui racontant que je suis sa sœur. Je ne veux pas courir au suicide. Mon objectif premier est e le connaitre. D’accord, il va peut-être me prendre pour une folle. Mais, qui ne tente à rien, n’arrive à rien. Je prends place dans les gradins et mon cœur commence à battre comme jamais. Je vois donc son maillot, ce nom affiché sur son dos. J’attends impatiemment que son visage pivote et m’imagine les traits qu’il peut porter. Jusqu’à ce que je croise son regard, il regarde la foule venue le soutenir. Tandis, que je ne regarde que lui. Pendant tout la compétition, je l’encourage et je sais qu’il donne tout ce qu’il a. Je le vois, je le sens. C’est bizarre ? Non, regarder sa façon de courir, sa façon de foncer pour marquer des points. Voilà donc une première différence qui nous oppose. Il a l’air d’avoir le sport dans le sang. Alors que personnellement, je préfère dormir plus longtemps que de faire un jogging aux aurores. Enfin, je ne suis pas non plus à plaindre car je ne grossis pas facilement. Je mange ce que je veux et j’ai toujours la ligne. Peut-être que dans dix ans, ça me tombera dessus et que je chercherais des solutions à mes kilos en trop. J’essaie de ne pas y penser. En sachant que je vis souvent le moment présent et que j’ai dû mal à planifier l’avenir. Ne me demander donc pas, que serais-je dans dix ans. Il y aura beaucoup de chance pour que je vous réponde, je vous le dirais quand je le saurais. Sortant de ses pensées, l’arbitre annonce la fin du match. Déclarant ainsi l’université de Berkeley gagnante. La foule les applaudit et commence à quitter les lieux pour aller fêter cette victoire. Je reste un instant, pensant à ce que je pourrais faire, quand cette idée me vient en tête. A la sortir des vestiaires, je vois quelques joueurs sortir. C’est l’occasion pour moi, de faire un premier pas, de voir son visage de plus près. Le reconnaissant de derrière, il marchait jusqu’à son véhicule. Du moins, c’est ce que je supposais voyant qu’il s’approchait du parking. Je décidais donc de me faire remarquer. « Très belles passes, très beau match. On dirait que tu es fait pour ça. » Cachant mon sourire au mieux, car je sentais qu’il pouvait s’élargir à vue d’œil. C’est un de mes tics quand je suis nerveuse, je souris même dans des situations assez compliquées. Je n’attendais rien de précis mais, c’était ma seule chance de pouvoir échanger quelques mots avec lui pour la toute première fois. Sentir son tempérament dès nos premiers échanges, savoir si notre nom était notre seul point commun.

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MessageSujet: Re: Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille. ♦ maxwell' Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille.    ♦   maxwell' EmptyVen 13 Juil - 0:56


    Habituellement, le dada de Maxwell n’est certainement pas un match sur herbe, à partager la sueur avec ses camarades. Il préfère le sport en solitaire, surtout d’eau, d’ailleurs, surtout s’il est possible d’écraser lamentablement l’adversaire d’un coup de pied ni vu ni connu je t’embrouille. Mais cette fois-ci, Luke, son ancien binôme de chimie, a réussi le miracle de le traîner sur le terrain pour partager cette émulsion sportive entre iotas. Tout le monde ne sait que trop bien à quel point Burton-Holmes est un interne en chirurgie prometteur, qui s’adonne à plus de cent heures de travail par semaine, six jours sur sept en moyenne, quand chaque jour de la semaine n’est pas justement peuplé de gardes, de sutures et autres passages au bloc opératoire pour son plus grand plaisir. Après tout, un match pour soutenir l’équipe de Berkeley ne peut pas lui faire de mal et loin de lui l’idée de faire le rabat-joie alors qu’il profite de sa première journée de congé depuis un lustre. Jamais Luke ne l’aurait laissé s’échapper alors qu’il lui agitait sous le nez une soirée à chasser tout ce qui porte jupons dans cette bonne vieille ville de San Francisco. Le salaud a des arguments de choc, auquel Max n’a pas pu résister. Pour le coup, cela lui donne encore plus l’envie de se donner sur le terrain et il se découvre un talent de joueur qu’il ne se connaissait pas… Et lui qui pensait être surtout doué pour le surf et autres sports dangereux uniquement solitaires ! La victoire est annoncée par le dernier coup de sifflet de l’arbitre avant que toute l’équipe ne forme une seule et même masse sous les hurlements de la foule en délire dans les gradins. Si seulement Max savait que dans ces mêmes gradins se trouve sa demi-sœur Olivia, il aurait eu un argument supplémentaire pour ne surtout pas se pointer à ce maudit match. Mais pour l’instant, il nage dans une innocence complète, qui l’emporte jusqu’à la douche et lui permet d’accepter de retrouver tous ses camarades de match pour LA soirée en vogue d’avant l’été ayant lieu quelques heures plus tard. Parfait, cela allait lui permettre de partir chercher Aurore à l’école et de passer au moins un moment avec elle, sans quoi, elle allait encore le bouder pendant de longues et pénibles heures. Il sort donc du stade en sifflotant après s’être douché, vêtu d’un t-shirt blanc et d’un short, son maillot sous le bras. Pour un peu, il aurait presque sursauté face à l’intervention de ce petit bout de fille qu’il n’a jamais vu auparavant mais qui lui dit tout de même quelque chose. Son compliment touche aussitôt son orgueil qui se redore comme autant de fleur que l’on jette sur sa personne. Métaphoriquement parlant, bien sûr. « Sympa, merci. Mais les sports d’équipe, c’est pas mon truc. Je préfère surtout le surf. C’est plus extrême, plus grisant. » Max n’a plus pour habitude d’être accosté ainsi après un sport d’équipe, et pour cause, il est souvent celui qui fait le premier pas ou ignore superbement la gent féminine. Une fois n’est pas coutume !

    « On s’est déjà vus ? Ta tête ne m’est pas inconnue mais impossible de savoir où j’ai bien pu te voir. » Max hausse les épaules avant de faire quelques pas en compagnie de cette étrange demoiselle, jusqu’à ce qu’ils ne s’arrêtent à son 4X4 BMW qu’il semble chérir plus que sa vie. Tout en ouvrant le coffre, il continue de chercher où il a bien pu la voir au juste, jusqu’à ce qu’il ne décide que l’information n’est pas si importante que cela. Après tout, ce n’est qu’une nénette qu’il a rencontrée pendant quelques minutes, qui a flatté son égo et qu’il va probablement oublier une fois qu’il aura quitté le parking. Mais ce n’est pas une raison pour oublier les bonnes manières… « Au fait, moi c’est Max. » Il lui serre la main vigoureusement, sans pour autant lui briser les doigts, sans donner son prénom entier. Max, c’est suffisant comme info. « Tu n’es pas chez les Iotas, je ne t’y ai jamais vu. Bon tu me diras, je ne suis plus trop à l’université, mais je dirais que le sport, ce n’est pas spécialement ton truc. Je me trompe ? » Flair infaillible façon Max Burton-Holmes, premier round. Peut-être avait-il tort sur certains points, mais elle n’était définitivement pas une Iota. Elle n’en n’avait pas l’allure ni l’orgueil manifeste, en tout cas.


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MessageSujet: Re: Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille. ♦ maxwell' Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille.    ♦   maxwell' EmptyMer 18 Juil - 13:00

Je le regarde et mon cœur se met à battre. Il est le frère que j’ai tant rêvé, celui que j’attendais de rencontrer. Nous partageons la même mère, une partie de notre sang est identique et son regard me transporte. Je me la joue groupie. Attendant la fin du match et sa sortie des vestiaires pour venir l’accoster. J’avais osé imaginer cet instant, un million de fois auparavant. Je me demandais d’abord, si comme moi, il était le reflet de maman ou si c’était de son propre père qu’il tenait. En voyant son nom sur le dos de son maillot, je compris très vite que nous n’étions pas vraiment l’ombre l’un de l’autre. Plus imposant, un peu plus grand et blond. J’étais dans la moyenne en ce qui concerne ma taille par rapport à celles des filles en général. Pendant la rencontre qui opposait Berkeley à une université rivale, j’avais prié pour que rien ne lui arrive. Dans ce genre de sport, on peut dire qu’un mauvais coup est vite arrivé. Même si Maxwell aux premiers regards a l’air indestructible, j’avais ce sentiment de protection qui faisait surface. Je ne voulais pas qu’on me l’amoche. Il avait beaucoup d’entrain, même si son jeu était souvent solitaire. L’équipe avait beaucoup de chance de l’avoir parmi ses joueurs. Je suis sûr qu’il en marquait des points et qu’il avait été un des pions principal qui mena les iotas en final. Dernier match, il fallait marquer les esprits. Aux derniers coups de sifflet, la victoire est déclarée pour les rouges de l’université et la joie se fait entendre. Les supporters crient en cœur pour remercier leurs joueurs. Tandis que ces derniers ne forment plus qu’un rassemblement, tous ensemble, tous heureux d’avoir terminé cette année, de cette manière. Je souris et applaudis leur victoire mais descend vite de mon siège pour me poster à la sortie des vestiaires. Marchant jusque-là, je me demande si les mots viendront et s’il me répondra. Après tout, mon frère pouvait être antipathique. Il n’était pas obligé de répondre à mon encouragement. Me disant qu’il était plus facile de le féliciter que de lui dire, la vérité. Ne voulant pas bousculer les choses, notre mère n’avait aucune idée sur ce que j’étais en train de faire. Tout simplement, parce que si elle le savait, elle s’occuperait de tout pour me mettre des bâtons dans les roues. Autant, je la respecte. Autant, ces temps-ci, notre relation devient de plus en plus tendue. Sans cesse, me reprochant d’avoir de brûler les étapes. Selon ses dires, j’aurais dû lui laisser mener la danse et ne pas débarquer à Berkeley. Elle craint que je mette le bordel dans son quotidien. Sauf, que je ne peux en arriver là. Je souhaite juste savoir qui est mon frère. Après toutes ces années loin d’ici, à Paris, j’ai envie de me sentir un peu entourée. Certes, je ne regrette pas. Je suis devenue indépendante et à vrai je n’ai besoin de personne. Je me suis toujours bien débrouillée et je ne veux pas me reposer ou me cacher derrière quelqu’un d’autre. Alors, même si je veux savoir qui il est. J’ai déjà pensé à toute ma tactique. Je ne vais pas lui dire directement qui je suis et pourquoi je suis là. J’ai bien conscience que ce genre de comportement pourrait facilement le faire fuir et ma mère m’en voudrait jusqu’à la fin des temps. Je veux le connaitre, apprendre ses qualités et ses défauts. Sa silhouette apparait dans l’ombre de la nuit, et je n’hésite plus, je fonce. Les viennes tout seuls et je crains de me manger un vide. Imaginez, s’il fait comme s’il n’avait rien entendu et trace son chemin. Je pourrais vite m’emballer et du coup, au lieu de m’apprécier, il me détesterait. Il se demanderait quelle mouche a piqué cette inconnue. Qu’importe ce qu’il pense, c’est ma première et peut-être ma seule chance de nouer le contact. « Sympa, merci. Mais les sports d’équipe, c’est pas mon truc. Je préfère surtout le surf. C’est plus extrême, plus grisant. » Le son de sa voix, je l’avais intercepté et j’essayais de cacher ma joie. Bien sûr, j’avais utilisé la bonne manière pour créer la discussion, le complimenter. « Pourtant tu es doué et ce soir, les iotas devaient être contents de t’avoir parmi eux. »

Je voyais les traits de son visage. Il était à portée de moi. J’aurais pu paraitre pour une folle si j’avais osé dévoiler mon secret. Je pense même que Maxwell n’en aurait pas cru en mot. Il m’aurait fui, dans le pire des cas et je ne voulais pas prendre le risque. Maintenant, que j’étais à Berkeley, je voulais entrer un peu dans sa vie. Alors, que lui faisait partie de la mienne depuis bien longtemps. Cependant, ma gorge commence à se nouer quand il dit connaitre mon visage. Est-ce que maman avait déjà montré une photo ? En trouvant une excuse pour ne pas expliquer que j’étais sa fille illégitime. Je n’en avais pas la moindre idée. Je décide de jouer ma carte. « Je ne pense pas. Enfin, pas à ma connaissance. On s’est peut-être déjà croisé dans les couloirs de l’université. » Essayant de faire comme si notre rencontre était complétement due au hasard, j’affiche un léger sourire et décide de marcher dans ses pas. Menant jusqu’à un véhicule, qu’il semblait bichonner. Tout propre, intact. Il se retourna vers moi et décide de se présenter. J’ai envie de dire, je sais. Mais je me retiens parce que bon, je ne veux pas.. Je veux apprendre de lui, comme le ferait n’importe quelle fille qui pour la première fois, à croisé son regard ce soir. Ma main dans la sienne, je garde mon sérieux et réplique : « Enchanté, on m’appelle Olivia. » Continuant de discuter, je suis heureuse de voir comment la situation vire. On semble plutôt bien s’entendre. Même si je constate indirectement, comme un sentiment qui me touche, dans son regard, je sens son côté solitaire. Maxwell n’a pas ces airs de jeune homme qui aime être entouré. D’ailleurs, s’il allait faire la fête avec son équipe. Il semblait vouloir faire le chemin tout seul. Même si de son côté, il ne me jugeait pas sportive. Ce n’est pas parce que je ne fais partie de la confrérie la plus sportive de l’université, que je reste les fesses dans un canapé à ne rien faire. Bien sûr, quand on n’est pas epsilon, on s’imagine les étudiants en train de compter leurs billets. Sauf que ce n’est pas la réalité. Il y en a qui ont vraiment des idées bien limitées. « Oui, en effet, je ne suis pas une iota. Il m’arrive de courir mais, sans plus. Je fais partie des Epsilon. » Je lui donnais quelques cartes en main, partageant des choses à mon sujet. J’espérais pouvoir l’intéresser. Imaginant déjà qu’il pouvait me saluer et me dire à la prochaine. Il fallait que je trouve un sujet pour le garder encore un peu à mes côtés. Il fallait que j’engage la conversation bien plus loin. Je ne voulais pas me satisfaire de cinq minutes de discussion. « Et tu fais du surf depuis longtemps ? Parce que là, où j’ai grandi, c’est un peu difficile d’apprivoiser les vagues. Surtout quand elles sont inexistantes. Je suppose que tu as toujours vécu dans le coin, alors ? » Peut-être qu’il allait vite répondre et m’expédier avec : passe une bonne soirée et à la prochaine. Au moins, je mettais les cartes de mon côté. Croisant souvent son regard, j’essayais de ne pas trop m’y perdre. Je ne voulais pas être trop insistante. Je souhaitais réellement que le contact passe entre nous, naturellement et simplement. Après toutes ces années, où je me suis imaginée avoir un grand frère à mes côtés.

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MessageSujet: Re: Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille. ♦ maxwell' Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille.    ♦   maxwell' EmptyDim 22 Juil - 10:28

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MessageSujet: Re: Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille. ♦ maxwell' Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille.    ♦   maxwell' Empty

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