the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez

« Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

« Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia Empty
MessageSujet: « Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia « Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia EmptyLun 18 Juin - 12:06

Les murs étaient en marbre, des piliers de plusieurs mètres de haut, blanc immaculé qui gardaient l'entrée du château. Là où deux gardes postaient en uniforme. Raides comme des piquets, immobiles comme des statues grecques. Le plancher était recouvert d'un carrelage rouge bordeaux, lui même tapissé de différentes figures esthétiques complexes. Sur les murs, de nombreux tableaux l'observaient. La plupart affichait un air sérieux, snob, cet air d'aristocrate qu'il rencontrait tous les jours au cours des nombreux galas auxquels il participait. En remontant une à une les marches des escaliers, il lui semblait entrevoir des paillettes d'or sur les deux sièges royaux. Ils avaient discuté pendant quelques heures. L'homme âgé d'une quarantaine d'années lui avait fait découvrir le jardin. Ou plutôt, l'immense domaine qui jouxtait la terre de son peuple. Des fleurs de toutes couleurs, de toutes beautés et de toutes espèces qui se mariaient à des arbres tout aussi rares et bien entretenus par les divers jardiniers et fleuristes de sa majesté. Les chiens seigneuriaux lui furent également présentés. Et puis, leur discussion prit fin sur ces quelques mots :

« Je compte sur vous, James. Faîtes honneur à la Suède et à son roi. »
« Oui, sir. »

Et le milliardaire quitta le royaume de Suède, raccompagné par les gens de son ami, actuel souverain de ce petit pays, mais non moins très riche, avec la mission qui lui avait été confiée de faire de sa nièce, une dénommée Aloysia qui vivait actuellement aux Etats-Unis, une véritable princesse suédoise. Alea jacta est. Le sort en est jeté.

Un mois plus tard – Au cours d'une soirée mondaine

« Mademoiselle Lennox. M'accorderez-vous la prochaine anglaise ? » Voilà bientôt un mois que James avait accepté les termes de son contrat. Faire de la jeune femme une princesse à part entière. Une mission qui n'était pas de tout repos depuis que son père s'était mis dans la tête qu'il cherchait à abuser de la crédulité d'une jeune fleur innocente, sa fille. Innocente, était-ce bien le mot qui convenait pour qualifier Aloysia ? Certes, elle ignorait tout du milliardaire et de la raison qui le poussait à la surveiller depuis ces quelques semaines au cours desquelles ils se rencontraient parmi les gens de la Haute. Et puisque son paternel semblait à bout de nerfs dès que le business man lui souriait avec trop de circonstances ….qu'en déduit-on ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia Empty
MessageSujet: Re: « Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia « Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia EmptyMar 19 Juin - 16:26

« Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia Tumblr_m44gt5NNJh1qdg533o1_500

    Une nouvelle soirée de gala, un nouvel instant en enfer. En ce moment, Aloysia supportait de moins en moins de faire risette devant des personnes qu’elle ne croiserait probablement jamais, dans le seul et unique but de surveiller sa mère, dont l’Alzheimer avait récemment été diagnostiqué. Comme à chaque fois, sa tenue, sa coiffure et son maquillage lui avaient demandé un effort colossal, et elle ne rêvait que d’une bonne raison pour s’échapper et tout effacer, comme dans un tour de passe-passe. Ce soir ne faisait pas exception. Elle sirotait une coupe de champagne, se rinçant l’œil des nombreuses discussions captées par son ouïe fine, ébahie du nombre de gens capables de parler pour ne rien dire. Des fleurs de leurs jardins à la scolarité de leurs héritiers bien aimés, Aloysia avait droit à tout. Une chance qu’aucun malheureux ne se risque à lui demander de se lancer dans ce genre de verbiage inutile, sans quoi, il n’était pas certain que ses nerfs tiennent le coup malgré leur rudesse indiscutable. Du moins, elle espérait être épargnée jusqu’à ce qu’une voix masculine ne la tire de sa rêverie semblable à un délicat cauchemar. Elle avait déjà vu ce visage quelque part, et pourtant elle fut incapable de donner un nom à cette vision presque angélique lui faisant face. Cet homme était magnifique, attirant, poli et aux manières tout ce qu’il y a de plus convenables. Personne n’aurait fait la fine bouche, aurait accepté cette danse à l’aide d’un sourire charmeur en espérant que la soirée ne finisse pas une fois que la musique aurait touché à sa fin. Personne sauf Aloysia. Elle salua sa proposition d’un sourire, mais prétexta d’un simple geste qu’elle préférait finir sa coupe de champagne dans un premier temps. La vérité ? Elle voulait d’abord connaître l’identité de cet homme. Simple praticité. Avoir à l’appeler monsieur durant tout l’instant qu’ils passeraient ensemble n’était pas son genre, loin de là. « Vous semblez me connaître mais la réciproque n’est pas vraie. Pourrais-je avoir le plaisir de connaître votre nom avant même que de m’engager dans un terrain aussi… Hostile ? » Aloysia dansait à la perfection, que personne ne s’y trompe. Son père l’avait extrêmement bien formée là dessus. Mais il n’en demeure pas moins qu’elle n’était pas friande de ce genre d’activité dans les soirées mondaines. Elle préférait s’y atteler dans un bar branché, un verre d’un excellent cocktail à la main, sans avoir à porter une tenue, une coiffure ou un maquillage précis. Être libre… Tout simplement, chose qu’elle ne pouvait décemment pas être en ces lieux. « Je crois que mon père vous déteste, sans vouloir vous offenser. Il n’a de cesser de vous fusiller du regard et c’est rarissime qu’il en soit ainsi. » Aloysia finit sa coupe de champagne en avalant de reste cul sec et, après avoir déposé son verre sur le plateau du premier serveur à portée de main, elle accepta volontiers l’invitation de ce mystérieux inconnu. Certes, son père avait une place privilégiée dans le cœur de la jeune femme, mais il n’empêche que le faire enrager avait des fois… Des airs tout à fait attirants. « Je suis certaine de vous avoir déjà vu. Votre visage me dit quelque chose mais par tous les saints je n’arrive pas à retrouver votre nom ! Alors, c’est que je confonds les nombreux princes et autres ducs que je côtoie malheureusement à longueur de temps. »

    Il n’y avait pas grand-chose à faire quant à l’éducation d’Aloysia. Elle était polie charmante, parfaitement au courant du protocole, à ceci près que ses petits travers personnels risquaient un jour de l’éclabousser. Aucune héritière de s’adonne au free fight régulièrement sans que cela n’entraîne de lourdes conséquences. Pourtant, l’ardente blonde n’était pas femme à se faire dicter sa conduite. A vingt-cinq ans, elle estimait avoir passé l’âge. « Êtes-vous ici dans le but de séduire un membre d’une famille royale ou simplement pour surveiller mes arrières ? J’avoue que votre but est jusqu’ici un peu… Flou. Tout le monde sait qu’une invitation à danser a forcément un dessein particulièrement dissimulé derrière. » Traduction : n’insultez pas mon intelligence, ça ne vous servira à rien si ce n’est me mettre en pétard quelque chose de monstrueux. Ce n’était pas une menace, même polie. Juste une vérité évidente qu’il lui fallait énoncer.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia Empty
MessageSujet: Re: « Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia « Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia EmptyLun 2 Juil - 18:02

James n’avait pas baissé les yeux devant la jeune femme, bien qu’il soit évident que sa présence l’avait dérangée, au moins le temps d’une seconde. Il considérait ces jeunes louveteaux qui avaient déjà tenté par plusieurs fois de séduire la belle, de la dompter, sans jamais y parvenir. Lui n’était pas ici pour s’offrir les faveurs de la princesse. Certes, elle était magnifique. Elancée, féminine, avec ce fort tempérament qu’il avait toujours apprécié chez les femmes de bonne famille, et ce petit quelque chose dans le regard qu’on apparentait souvent à du charme exclusivement féminin. Non, lui était ici pour remplir une mission. Non pas obéir parce qu’il n’avait aucun maître et que nul ne l’avait jamais obligé à quoique ce soit, pas même le roi. Il était ici par respect envers un vieil ami, et parce qu’il s’agissait aussi de business. Naturellement. Sauf que nul à part lui et son anonyme n’avaient besoin de savoir les termes de leur transaction. Et voilà quelle en était la cause, quel en était l’objet. Une jeune femme d’une trentaine d’années, belle comme une rose et pourvue d’épines. Heureusement qu’il portait toujours des gants. « Hostile dîtes-vous ? Vous le pensez sincèrement, miss ? Préféreriez-vous discuter avec ce cher Harrington qui vous dévore du regard depuis que vous êtes arrivée ? » répliqua le milliardaire en faisant un bref signe de tête vers un grand blond, anglais, et qui souriait d’un air niais dans leur direction. « Ou peut-être, monsieur Hipkins ? Qui a encore pris dix kilos, à moins que je ne me trompe. » Cette fois-ci, l’allusion fut pour un homme d’un certain âge, qui, quoique charmant, semblait vouloir conquérir toutes les femmes de la soirée. « Allons bon, il semble que je sois le meilleur parti auquel vous puissiez prétendre. » Humour irlandais, naturellement. Et la touche de prétention n’avait pas été oubliée. « O’Malley. James O’Malley, pour vous servir. » Ainsi les présentations étaient faites. Enfin, en un sens puisque la jeune femme elle ne lui avait pas donné son prénom qu’il le connaissait déjà. Elle devait y être habituée pour rester silencieuse. Peu de pontes, que ce soit dans le domaine des affaires, ou dans celui de l’art, ou encore poussés par l’hérédité d’un grand-père richissime, étaient ignorants des personnes les plus ‘titrés’, des ‘gros bonnets’ si l’on puit dire, à ne pas ajouter à son carnet d’adresse. Et Aloysia faisait, qu’elle le veuille ou non, partie de ses gens que l’on désirait connaître. Que ce soit en raison de sa beauté du diable, ou de son investissement en terme économique. « Vous ne m’offensez pas, mademoiselle. Je n’ignore pas, en effet, que votre père a quelques …oppositions à mon égard. Sans doute en aurais-je autant si vous étiez ma fille et que vous vous apprêteriez à valser avec un homme tel que moi. » Jeu de mots, jeu de subtilité pour mieux l’attirer dans ses filets. La demoiselle était maligne, il était patient. Et son père n’avait aucune emprise sur lui, ni n’oserait l’attaquer devant ce parterre d’invités…alors, à quoi bon s’inquiéter ? « Je n’ai aucun titre, hélas. Aussi, appelez-moi Monsieur O’Malley, puisque je suppose que nous ne sommes pas encore suffisamment confiants l’un envers l’autre pour user tous deux de nos prénoms ? » Toujours de l’auto dérision pour mieux la mettre en confiance. Son regard se posa sur son père qui les observait toujours de loin. Il aurait juré que si son regard avait été un revolver à ce moment-là, il se serait déjà pris une balle en pleine tête pour son audace. « Hum, à votre avis ? » Se penchant légèrement sur le côté, il ose même répondre avec une insolence aristocratique si habile qu’elle passait aussitôt pour un soft compliment. « Je suis persuadé que vos arrières sont déjà surveillés de toutes parts, mais je vous promets d’ouvrir l’œil. » James pouvait être un vrai gentleman tout en jouant les parfaits séducteurs. Et puis quoi ? Il n’avait pas menti en jugeant ses rondeurs comme étant l’objet ce soir, de toutes les convoitises. C’est qu’avec cette robe, la demoiselle échauffait sans doute tous les hommes de la salle …et devait même jouir de ce pouvoir. « J’avoue que votre but est jusqu’ici un peu …flou. Tout le monde sait qu’une invitation à danser a forcément un dessein particulièrement dissimulé derrière. » « Si tout le monde le sait, à quoi bon chercher une explication puisque vous la connaissez d’avance. » Oui, James était un joueur, un bluffeur. Et il était hors de question qu’il avoue ses réelles intentions, ni la raison qui le poussait à se joindre à son bras.





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia Empty
MessageSujet: Re: « Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia « Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia EmptySam 28 Juil - 21:26

« Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia Tumblr_m44gt5NNJh1qdg533o1_500

    « Oh non je ne souhaite pas du tout partager une autre compagnie que la vôtre, rassurez-vous. » Pour l’heure, Aloysia n’avait aucun grief à son égard. Cette invitation à danser ne cachait pas nécessairement un dessein funeste, qui plus est. Mais voir son père aussi tendu impliquait que la demoiselle n’accorde qu’une confiance très infime en ce Monsieur O’Malley, illustre inconnu au bataillon et à l’accent irlandais qu’elle aurait su reconnaître entre mille. Son côté joueur attira cependant son attention, chose extrêmement rare lorsque l’on connaissait le tempérament impitoyable de la jeune femme : ainsi souhaitait-il sûrement qu’elle ne découvre par elle-même la raison de sa présence en ces lieux d’une part, de son intérêt pour sa personne d’autre part ; fort bien, c’était un défi qu’elle s’empresserait de relever une fois qu’elle l’aurait analysé de haut en bas avec toute l’attention qu’il méritait. Elle se devait d’admettre qu’il lui ôtait une franche épine du pied, à vrai dire : tant qu’elle dansait en sa compagnie, les vautours en ayant après son titre cessaient de lui tourner autour comme si elle n’était rien d’autre qu’un morceau de viande de choix. Sans doute était-ce le cas, puisqu’elle n’était point encore mariée et sur un marché relativement peu concurrencé. Si les propriétaires de titres aussi ronflants que leurs conversations affluaient sans cesse à sa porte, il n’existait que peu d’héritières semblables à Aloysia, prêtes à séjourner sur un trône on ne peut plus enviable, bien que la monarchie ait bien moins d’importance que par le passé. Seul bémol à l’horizon, le manque d’intérêt évident de l’impétueuse blonde pour le dit trône. Si elle pouvait éviter d’être l’une de ces têtes couronnées dont on dépeint le portrait contre un timbre, cela lui irait parfaitement. Ce n’était pas pour rien qu’elle s’était récemment alliée à l’un des requins de l’édition le plus impitoyable, Joe Shark. A ses côtés, elle commençait doucement mais sûrement à se constituer une réputation en or massif, qui lui vaudrait la meilleure place au monde en tant que procureur… mêlée au fait qu’elle s’était tout de même fait embaucher auprès du procureur le plus redouté des Etats-Unis, il va sans dire, car la demoiselle était loin d’être dépourvue d’intelligence. « Irlandais, sans doute ? Je ne dis pas ça uniquement pour votre nom de famille, mais plutôt pour votre accent qui ne trompe pas. Charmant, si je puis me permettre. Je ne connais pas votre réputation éventuelle mais je ne pense pas faire erreur en disant que vous n’êtes jamais quelque part par hasard. Vous nourrissez une raison particulière, et je suppose que c’est à moi de la découvrir. »

    La danse s’intensifiait alors que la plupart des couples abandonnaient cette lutte acharnée au rythme de la musique. James et Aloysia s’y adonnait au contraire en parfaite harmonie, bien que leur rencontre soit très récente et qu’ils n’aient donc jamais ensemble auparavant. Cela lui faisait dire qu’il avait l’habitude de ce genre de mondanité, qu’il s’y rendait probablement du fait de sa place dans la société et que même sans titre, il n’était pas homme sans valeur. « Sans titre sans doute, mais redoutable danseur. Vous apprendrez vite que je ne suis pas de celles qui appellent les inconnus « monsieur ». C’est ronflant et terriblement ennuyeux. A moins que cela ne vous choque, je pense vous appeler James. Juste parce que vous avez eu l’intelligence de ne pas m’appeler altesse et de me sauver actuellement de plusieurs vautours que j’essaye de semer depuis le début de la soirée… » C’était dit. Chacun son jeu et son bluff, après tout !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia Empty
MessageSujet: Re: « Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia « Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia EmptyLun 30 Juil - 18:56

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

« Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia Empty
MessageSujet: Re: « Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia « Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia Empty

Revenir en haut Aller en bas

« Le diable s'habille en prada. Il est même de souche royale, si si, j'te jure. » || Aloysia

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Même jour, même heure deux ans après!
» Qui aurait juré que les Muses seraient des hommes ?
» The devil wear prada || Kitty
» Le diable porte un survetement... [pv]
» blame it on the alcohol ;; aloysia&tobias

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-