the great escape
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seul l'imbécile admire, l'intelligent n'admire pas, il respecte, estime, comprend, voilà } koda&lennon • kodanny.

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❝ Il est meilleur d'être irresponsable et dans le vrai que responsable et dans l'erreur. ❞
Je regarde la ville défiler autour de moi, la tête contre la vitre sombrée de notre Porsche, je regarde le monde qui s’éloigne de moi tandis que je commence à planer. C’est à peine si j’ai conscience de la présence de Dagger sur le siège conducteur, froid et distant. J’ai l’impression d’être une gamine qu’on emmène en cours le lundi matin et qui, fatiguée, se laisse aller au sommeil pendant le trajet. J’ai dormis quoi, trois heures ? C’est Virgile qui m’a réveillée ce matin, je m’étais endormis sur le canapé en rentrant, parce que je n’avais pas eu le courage d’aller jusqu’à ma chambre. Quand bien même aurais-je voulu je n’aurais pas réussis, dans l’état où j’étais pensez vous, il m’aurait été impossible de trouver les chiottes. Je suis crevée, j’ai mal à la tête, le monde oscille, où est ce moi qui vacille, je n’en sais trop rien, je m’en fous. J’ai faim et envie de vomir, tant d’envie contradictoire qui me font rire, je suis un paradoxe à moi-même, et ça me semble drôle, dans l’état où je suis. Je ne suis pas assez mal cependant pour savoir qu’il est trop tôt pour qu’on aille à Berkeley, même mes frères ne sont pas assez barges pour aller en cours plus tôt que l’heure. On va où ? Pas de réponse. Tant pis. Je repose ma tête douloureuse contre la vitre, contemplant l’étendue de maison, de rues trop propres et de badauds qui défilent. Pauvres résidus de la race humaine. Le temps s’écoule, il semble que finalement nous n’allions nulle part. On fait des tours, on s’arrête deux fois pour que je vomisse parce que la voiture me donne la gerbe, on repart et on s’arrête de nouveau pour admirer le soleil qui s’enfui derrière les nuages. Je ne sais pas combien de temps nous avons tournés autour de la ville, dans notre voiture de luxe, sous le regard envieux des gens moins qui riches que nous qui vendrait leur main gauche, ou droite, pour l’avoir ne serais-ce qu’une journée. Sauf qu’ils ne l’auront jamais, et c’est la que réside toute l’ironie du monde, faire désirer sans jamais rien donner. Dagger a ouvert les fenêtres, on se prend l'air glacial de ce matin pourri en plein dans la gueule, enfin je me prend l’air froid dans la figure car bien sur il n’a pas ouvert la sienne, uniquement la mienne. A croire que je sens mauvais. J’ai passé une demi-heure sous la douche pourtant, et une autre moitié d’heure encore à me maquiller pour masquer mes cernes, ultimes restes de ma nuit de débauche. Je ne dors que très peu, voire parfois, carrément pas. Nous roulons trop vite et son but, nous sommes trop jeunes, trop riches et nous allons tous crever. Il accélère en silence, faisant rugir le moteur. Si on crève, ça sera grandiose. Il est treize heures passé quand il gare la Porsche sur le parking universitaire. Allez, sors. Je ricane. Pas si tu ne me le demande pas gentiment mon petit Dagger chéri. Il soupire et serre les mains autour du volant en cuir. T’es totalement irrécupérable. Je lève les mains au ciel et secoue la tête avec innocence. T’es pas très original, tout le monde me le dit en ce moment. Il siffle entre ses dents d’un air mauvais. Tu devrais te demander s’il n’y a pas un fond de vérité alors. Il se tire sans rien ajouter et je le contemple me fuir, en entonnant un refrain de chanson dont le titre m’échappe. Dagger aussi m’échappe. Virgile dis qu’on était proches, avant, les jumeaux inséparables. Mais à ce jour, ça bloque, et ça me fais chier. S’il savait ce que c’est que de se retrouver face à un mur blanc immense qui vous bloque l’accès à tout souvenir. C’est incroyablement frustrant, et au bout de plus de dix ans d’existence sans mémoire post-sept ans, je ne m’y suis toujours pas faite. Mes prunelles ambrées se promènent sur ce qui m’entoure sans voir vraiment, et je remarque qu’il a oublié les clefs de la bagnole, faut dire aussi que je suis toujours dedans. Je sors, verrouille la caisse et m’y adosse, les yeux dans le vague devant moi, perdus dans une marée humaine que je perçois à peine. Je suis seule et à la fois si entourée. Nouveau soupir. Je suis tellement lasse de vivre. J’allume une clope et expire une bouffée de fumée blanche. Si je passe le seuil des trente ans, j’arrête de fumer et j’arrête la drogue, parce que dans la vie que je mène actuellement, passer une telle moyenne d’âge relèverait presque du miracle. La fumée se mêle à la brume matinale, c’est fou ce qu’il peu faire froid pour un mois de juin, et pour un midi. Pour un peu je vais chopper la crève et ça sera très bien. Je resterais vissé sur mon canapé avec Parlement couché sur mes pieds eux même enfoncés dans l’épaisse moquette, avec une tasse de thé et une grosse couverture. Un peu de vieillesse dans ma jeunesse qui se consume. Que le temps de quelque jour je puisse dormir un peu puisque je ne dors pas, trop occupée à sortir. Personne ne comprend mon train de vie et c’est très bien comme ça, que je reste incompréhensible dans leur esprit de cons. Ce qui échappe à l’humain le fascine, ainsi suis-je sans doute fascinante. On vient vers moi et on m’entoure, je répète des saluts vide de sens, je souris à tout va, je rigole aux blagues de mauvais goûts, allume une seconde clope, la termine, en allume une troisième, tout ce manège infernal me rend encore plus lasse. Le temps semble ralentir tandis que je contemple leurs visages mal maquillés et leurs fringues hors de prix, pour la plupart même pas belles. Ils font comme moi, ils font comme nous, comme tous les riches qui achètent pour acheter, histoire d’asseoir leur supériorité financière un peu plus encore sur notre minable monde. J’en souris toute seule en écrasant les restes de ma troisième cigarette sous mes escarpins Dior. Les minutes s’égrènent au fil des paroles vides de mes connaissances qui parlent de je ne sais quoi, de toute façon ça ne m’intéresse pas. Je sors mon paquet de clopes, il est vide et compte tenu de mon état de ce matin, je n’ai pas pris de paquet de secours. Je questionne les pantins mécaniques autour de moi qui s’excuse et puisqu’ils n’ont rien à me servir, fuis ce groupe de clown grotesque et trop bruyant. J’arpente le parking sans avoir de but, m’arrête pour saluer des connaissances, des pseudo-amis, repars quelque minutes plus tard lassée encore du vide intellectuel qu’ils dégagent. Puis un type m’écrase le pied, coupant cours à mes déambulations de gens en gens. Putain ! je m’écris froidement en reculant d’un pas. Mes pauvres orteils écrasés me lancent déjà sous le noir laqué de mes talons. Je m’apprête à déverser sur l’imbécile un flot d’injure et à le menacer de me rembourser les chaussures, vu qu’il les a salit quand je m’arrête. Oh mon dieu. C’est là que je me remercie d’avoir recouvré une certaine lucidité, parce que rencontrer Lennon en étant complètement morte n’aurait sans doute pas été la meilleure des choses à faire. Ou bien si. Je n’en sais rien, je ne sais plus. Je plisse les yeux en le détaillant, mauvaise. Il n’a pas tellement changé, depuis le temps, depuis la France, depuis le lycée, depuis cette histoire d’amour sans sentiments où il m’a servis de pantin, où je me contentais de tirer les ficelles sans l’aimer vraiment. Je secoue la tête en m’adossant à la voiture la plus proche, avant de venir reposer mes prunelles sur son visage fermé. Mon pauvre Lenny, toujours aussi con.
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]seul l'imbécile admire, l'intelligent n'admire pas, il respecte, estime, comprend, voilà } koda&lennon • kodanny. Tumblr_lje71l0p741qdbf6eo1_500

❝ j'ai beau te détester de tout mon être, tu continues à me coller à la peau.❞


Se réveillant, sous souffle était haletant, son regard fuyant et des gouttes de sueur perlaient sur son torse musclé. Il faisait peine à voir, le teint blafard pouvaient laisser penser qu'il était malade, ses cernes plus que marquées ne cachaient pas du tout son apparent manque de sommeil, en bref, bien loin de ce que l'on attend d'un petit-fils de duc anglais. Reprenant son souffle tant bien que mal, il passa une main dans ses cheveux avant de repenser à ce qu'il avait vu dans son rêve. Ou dans son cauchemar, cela dépendait. Il avait vu son ancien rêve devenu le pire de ses cauchemars. Koda. Il ne rêvait pas d'elle, habituellement, et cela le laissait présager le pire, à vrai dire. D'ailleurs, il essayait par la même occasion, de ne pas penser à elle, dans la mesure du possible, car cela ne faisait que lui rappeler de mauvais souvenirs, ce qui ne servait à rien d'autre qu'à l'énerver, et l'énervement étant relativement propice à ses crises de démence ou de violence, mieux valait l'éviter au maximum. Même si, pour une personne normale, une telle chose -repenser à des souvenirs du passé- n'aurait rien de dramatique en soi, pour lui, c'était une mauvaise, une très mauvaise chose. Premièrement, il souhaitait l'oublier, la rayer de sa vie, ne plus jamais penser à elle car elle lui avait fait du mal, beaucoup de mal et qu'elle ne s'en était pas excusé, non, bien au contraire, cela l'avait amusé au possible, et pour cela, il la détestait. Deuxièmement, malgré cette haine qu'il li portait, il n'arrivait pas à oublier ce qu'ils avaient vécu et restait convaincu, contre vents et marées, qu'elle n'avait pas pu ne rien ressentir, n'avoir fait que jouer avec lui tout ce temps ; il en était sur, elle avait eu des sentiments pour lui, mais n'avait pas voulu se l'avouer à elle-même. Ni à elle-même, ni à personne d'ailleurs. Et dernièrement, ce qu'il redoutait le plus, c'était que son rêve soit prémonitoire. Juste au moment où il commençait à ressentir les effets de son traitement, elle ne pouvait pas revenir et tout refoutre en l'air comme elle l'avait fait quelques années plus tard, elle n'en avait tout simplement pas le droit. Car, il se connaissait, il suffirait de quelques mots doux de la demoiselle pour qu'il retombe dans le panneau, et sous son charme par la même occasion, et il ne le désirait aucunement, il était sur qu'elle n'aurait pas changé, si il devait la retrouver, elle ne voulait pas redevenir le jouet que l'on utilise quand on le désire avant de le jeter, sans penser au mal qu'on lui inflige. Il ne pouvait le concevoir, et cela lui faisait peur, très peur même et il n'avait pas l'habitude d'être effrayé par quoi que ce soit. Il espérait qu'elle ne rejoindrais que ses rêves, et qu'elle resterait loin, très loin de sa vie et du petit monde qu'il se construisait, jour après jour. Non, non et non. Inspirant lentement, il se recoucha et fixa le plafond, tentant de sortir la blonde de sob esprit. Pas moyen, ce n'était pas possible, il ne pourrait cesser de se faire des millions de scénarios dans sa tête à présent, cela l'énervait au plus haut point, et voilà comment le jeune homme faisait pour ne pas dormir de la nuit. Damn it. Entre les flash-backs de cette nuit où il avait roué de coups de gars, où il l'avait tué, pris par une crise de violence ; et les rêves à propos de Koda, c'était pour lui l'assurance de ne plus pouvoir fermer l'oeil. Se levant avec la plus grande peine du monde, il avait décidé d'allonger sa douche froide, et il la prendrait à quatre heures du matin, tant pis pour les voisins. Il enclencha la douche, à la température la plus froide, et s'assit, nu, en dessous, statique. Il repensa à ce que lui avait dit le psychologue lors de la dernière entrevue. Que, dans la mesure du possible, il devait éviter les chocs psychologiques, car c'était ce qui pouvait provoquer les crises et que, contre cela, les médicaments ne pouvaient strictement rien. Assez stupide comme conseil d'ailleurs, s'était-il dit, personne ne se provoque de choc psychologiques par plaisir, il faudrait être complètement taré pour faire une telle chose. Après quarante minutes sous l'eau glaciale, il sortit, tremblant de froid, avant de se sécher rapidement et de se coucher à nouveau dans son lit, en ayant tout sauf envie d'aller en cours, aujourd'hui, du moins. Les minutes lui paraissaient des heures, et rester là toute la journée n'arrangerait rien, bien au contraire, et même si il redoutait cela, il se décida à aller en cours. Entrant dans sa voiture, la Mustang Fastback de 1967 qu'il avait hérité de son grand-père maternel, qui n'avait plus le courage de conduire celle-ci, il ouvra la boîte à gants et tomba sur un collier. Damn it, damn it, damn it. C'était pas croyable, il fallait qu'elle le suive jusque dans sa voiture, ce collier était à elle. Le regardant un instant, il démarra, l'objet toujours dans la main. Passablement énervé, il le balança par la fenêtre avant de souffler lentement, très lentement puis de prendre ses médicaments à un feu rouge. Une fois garé dans le parking de l'université, il sortit, tête basse de sa voiture, et marcha sur le pied d'une demoiselle. non, pas une demoiselle. Elle. Son coeur s'emballa, c'était elle, devant lui, et ce qu'il désirait, c'était faire demi-tour, faire comme si il ne l'avait pas vu, que rien ne s'était passé. Passant sa main sur son visage un instant, puis dans ses cheveux, il inspira lentement, avant de parler. « Toujours aussi polie, Koda.» Lâcha-t-il, sarcastique, avant de reprendre. « Je m'excuse pour ton pied. Mais, être belle te permet pas de me parler comme ça, c'est la dernière des choses à faire.» Dit-il, presque agressif. L'énerver, c'était prendre le risque qu'il ait une crise, et même si étant la cause de celles+ci, elle le mériterait réellement, il ne désirait pas qu'elle le voit comme cela, elle en serait surement bien trop heureuse. Il ne savait pas réellement comment s'y prendre avec elle, ils ne s'étaient pas revus depuis la soirée où elle l'avait largué et de l'eau avait coulé sous les ponts depuis. Enfin, cela n'empêchait pas le jeune homme de la détester, peut-être même encore plus que la dernière fois qu'ils avaient échangé un regard. Non, pas peut-être, jamais il ne l'avait autant détesté qu'à cet instant précis. Et pourtant, il était pendu à ses lèvres, ses lèvres auxquelles il avait goûté des centaines de fois, plus encore, et cela le perturbait énormément. « Est-ce que je peux au moins savoir ce que tu fais là ? Outre les études, évidemment.»
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MessageSujet: Re: seul l'imbécile admire, l'intelligent n'admire pas, il respecte, estime, comprend, voilà } koda&lennon • kodanny. seul l'imbécile admire, l'intelligent n'admire pas, il respecte, estime, comprend, voilà } koda&lennon • kodanny. EmptyMar 26 Juin - 17:50



❝ La vanité est une ambition toute personnelle ; ce n'est pas pour ses qualités réelles, ses mérites et ses actions, que l'on veut être estimé, honoré et recherché, mais pour soi-même ; aussi, la vanité convient-elle surtout à la beauté frivole. ❞
Toujours aussi polie, Koda. déclare-t-il sèchement. Son ton froid me fait marrer, ça lui va tellement peu. Surtout lorsqu'il l'associe à une main moite passée sur un visage déformé par l'horreur d'être confronté aux fantômes de son passé minable, autrement dit moi. Toujours aussi perspicace Lennon. Je passe une main dans mes cheveux blonds, le fixant intensément, curieuse de voir la suite. Je m'excuse pour ton pied. Mais, être belle te permet pas de me parler comme ça, c'est la dernière des choses à faire. J'esquisse un sourire narquois. Il me fait tellement pitié. Voilà qu'il essaye de s’énerver, mais mon chéri, ce n'est pas en s'excusant qu'on risque de paraître méchant. Excuse acceptée, je suis dans un jour de clémence, j'aurais pu te les faire payer. Je fais mine d'ignorer la suite de sa reproche, mais me reprend d'un air faussement niais. Oh, et merci de me dire que je suis belle, c'est tout à fait chou. Bordel, ce que je suis drôle. Etre belle ne me permet pas tout, sinon de me glisser entre les jambes de tout les mecs que je veux. Etre riche par contre, si. Et puisque je suis riche et belle, la logique voudrait que rien ne me résiste jamais. Je détaille Lennon de mes prunelles ambrés, m'attardant sur son visage, fermé mais pourtant si attentif, torturé. Est-ce que je peux au moins savoir ce que tu fais là ? Outre les études, évidemment. Le sourire mauvais qui figeait mes lèvres rouges les tend encore plus, étirant mes commissures. Et bien, je discute avec une vieille connaissance, qui m'a marché sur le pied pendant que je cherchais des clopes. j'hausse les épaules d'un air affligé. Et toi ? outre tourner en rond dans un parking comme une âme en peine, évidement. Ultime moquerie. Je ne fais qu'enfoncer le clou, de retourner le couteau dans la plaie. Je ne suis que moquerie et sournoiserie. Que vantardise et supériorité. Je ne fais qu'asseoir ma dominance sur lui, en reprenant ses paroles. Je fais mine de me préoccuper de lui, pour lui faire plus mal encore car il sait très bien que je m'en fiche, de sa vie. Il peut faire tout ce qu'il veut, mais, pour moi il restera toujours qu'une tâche qui refuse de s'en aller, une infime partie de mon passé. Machinalement je tâte les poches de ma veste en cuir, à la recherche de mon paquet, avant d'être prise de cours par ma propre bêtise. Putain de soirée de merde, putain de gueule de bois, putain d'oubli. Puis mon regard se porte à nouveau sur Lennon, debout à me fixer, tandis que je ne pense à rien d'autre qu'à m'annihiler les poumons et l'esprit. Qu'il attende donc, ça lui va très bien. Il faut croire en plus qu'attendre, il sait le faire très bien. Sa vie n'est qu'une attente infinie. Il a attendu mon amour, il ne l'a pas eu, ne l'aura pas, si longtemps puisse-t-il patienter. Il a attendu, a espérer être pour moi un peu plus qu'un jouet, mais quand il a été confronté à l'absurdité de ses espérances il s'est vautré de très haut, puisqu'il croyait voler à mes côtés. Et je vole très haut. Lui est comme tout le monde : condamné à rester cloué sur terre. Je plane tout les soirs moi, grâce à la drogue et l'alcool, et plus je consomme plus je m'élève. C'est l'extase. Personne ne me comprend, on se demande pourquoi je fous mon existence en l'air, pourquoi je ne suis rien d'autre qu'une machine à faire semblant, condamné à ne pas savoir ce qu'est l'amour. Mais ça ne me gêne pas, l'amour n'est que souffrance. Alors je me restreint à aimer que quelques privilégiés tels que Dagger ou Virgile, Parlement parfois. Les autres, je me contente de faire semblant, tout ces pauvres cons qui se croient êtres mes amis. Ils sont aveugles et ne voient pas que je les vendrais si ça m'était bénéfique. Je penche la tête de côté et dresse sur mon visage fatigué un sourire agréable. D'ailleurs, Lennon, t'aurais pas une clope à me filer s'il te plaît ? J'appuie sur le s'il te plaît pour ne pas lui faire le plaisir de penser que décidément je ne suis qu'une rustre impolie. J'ai grandit dans un univers de bonjour madame, monsieur, merci beaucoup, s'il vous plaît mademoiselle et il le sait très bien, vu qu'il me connaît depuis longtemps. Enfin il ne connaît que la Koda extérieure, disons. Et s'il me reproche de ne pas être polie c'est dans le but unique de me faire chier. Sauf que - dommage pour toi Lenny - ça ne me fait pas chier du tout. Plus rien ne m'atteint, encore moins ses paroles. Le pire est sans doute qu'il doit l'avoir bien compris, mais il s’obstine encore à faire comme si j'étais au fond quelqu'un de gentil. Que j'avais un bon fond, des conneries du genre. J'ai pas de bon fond. J'en ai jamais eu, et probablement que je n'en aurait jamais. Et autant le reconnaître, je vis très bien sans. Ça m'évite d'avoir pitié des pauvres imbéciles que je me plaît à martyriser. Ces pauvres imbéciles qui croient en mon amour. Ou qui croient autre chose, qui de toute façon est également fictif. Lennon a été l'un de ces pauvres imbéciles, il doit l'être encore un peu à ce jour. On naît imbécile et on le demeure, c'est dur mais c'est la vie. J'ai eu la chance de naître riche et lucide, tellement lucide que parfois ça en devient un fardeau parce que chaque jour je découvre un peu plus l'absurdité du monde. Peut-être suis-je lâche, et c'est ce qui explique que je me me défonce tout les soirs : pour ne plus voir la laideur de la vérité, la terrible fatalité. Comme si les substance que je consomme allaient me boucher les yeux et les oreilles pour ne plus entendre et ne plus voir la connerie du monde. Mais j'ai beau faire, elle continue de s'exposer à moi chaque jour qui passe. Alors j'augmente les doses, je me risque sur des pentes plus raides encore. Qui sait, un jour peut-être, je vais trébucher et me péter la gueule, dévaler la pente pour venir m'écraser en bas, et mourir. D'une overdose, d'un accident de voiture ou de je ne sais quoi d'autre ; de toute façon je m'en fous, je n'ai pas peur de la mort. On y passera tous, alors à quoi bon la fuir. Autant l'attendre pénard dans son lit, dans sa cuisine, sa bagnole lancée à deux cent à l'heure ou encore penchée au dessus des chiottes à aspirer de la coke par le nez.
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Il était une fois, un jeune homme, prénommé Lennon, ou Lenny pour les intimes. Après coup, le natif de Portland comprit que sa première erreur fut d'accepter ce que désirait sa mère, d'aller un an au lycée en France. Pur Yankee, son accent dans la langue de Molière était à couper au couteau, et après un peu moins de douze mois dans l'Hexagone, il ne parlait pas plus de quelques phrases, simples et non construites, dans cette langue. En bref, ce séjour fut complètement inutile. Sa seconde erreur fut de croire, en son infini bêtise, aux belles paroles de cette demoiselle, the devil in disguise, tout simplement. Il avait été bête, totalement, dupe, encore plus. Jusque-là, il avait toujours eu une énorme faculté à discerner le vrai du faux, depuis tout petit, lorsque sa mère lui disait que son père était en voyage d'affaires, il savait déja qu'elle mentait, et il ne lui en voulait pas, elle le faisait pour le protéger. Au contraire de Koda, qui avait décidé de le détruire. Tout simplement. Il avait toujours su voir quand on lui mentait, toujours excepté avec Koda. Pourquoi ? Il n'en savait rien. Elle n'était pas nécessairement plus belle que les autres, ni plus intelligente, plus manipulatrice certes, mais cela ne faisait pas tout. Et pourtant, en quelques jours, il était devenu un pantin. C'était exactement cela, il était devenu le pantin de la demoiselle, lui promettant monts et merveilles pour un simple sourire, ou un baiser. Il était devenu un pantin, et comme tout jouet, au bout d'un moment, elle s'était lassée de la poupée yankee et en avait voulu une autre, éternelle insatisfaite. Et, elle l'avait jeté à la poubelle, brisant son coeur par la même occasion. Et au lieu de remords, c'était une certaine satisfaction qu'elle avait connu. Et c'était ce qu'il lui avait fallu pour comprendre qu'elle était la pire des garces. Ca, et les crises. Elle en était la cause. Il le savait.
« J'ai pas toujours été perspicace. Si je l'avais été, j'aurais compris que t'étais pire que la peste. » Lâcha-t-il, sourire cynique de mise. Et il avait raison, la perspicacité et un minimum de lucidité lui aurait évité nombre de conneries, dont celle-ci. Il lâcha un rictus d'énervement, à la limite, il aurait préféré devoir lui repayer une paire de chaussures, quel qu'en soit le prix, plutôt que d'avoir à lui parler, mais la connaissant, il savait qu'elle ne le lâcherais pas, du moins, pas avant d'avoir tester ses limites. Et celles-ci étaient bien plus épaisses qu'auparavant, c'était indéniable. « Si ca me débarrasse de toi, je te fais un chèque sur le champ. » Laissa-t-il s'échapper de sa bouche, amer, avant de reprendre. « Tu peux t'en amuser, si c'est ce que tu désires, mais il serait mal venu de dépasser certaines limites. Simple conseil. » Il savait que si elle allait trop loin, il lui serait difficile de se retenir. Et ses crises de violence, occasionnelles, ne risquaient pas d'arranger cette équation, loin de là. S'il était possible qu'il lève la main sur elle, ou qu'il la menace ? Oui. Dans ses crises de violence, il n'était plus que l'ombre de lui-même, et Koda ne serait qu'une de plus à son triste tableau de chasse, sur l'échelle de la violence. Faire la conversation n'était pas le fort du gamma, assurément. Et faire la conversation à la blonde n'était pas quelque chose de réjouissant. « Pas grand chose de plus que de parler à une demoiselle qui se croit intéressante, et donc, s'écoute parler. » L'américain se voulait cassant, même si il se moquait bien de ce que ses paroles faisaient à la demoiselle, il n'en avait que faire, le savoir ne lui ferait ni chaud ni froid. Un paquet de clopes. Demandé avec la plus douce de ses voix, agrémenté d'une marque de politesse, du koda dans le texte, cela allait sans dire. Il en sortit un de la poche arrière de son jean, en offrit une à la blonde, et en attrapa une avec sa bouche avant de chercher son briquet. Il l'alluma, et la flamme jaillit de ce petit objet. Tirant une taffe de sa clope, il ne put s'empêcher de regarder la demoiselle, de bas en haut, ce qui était fort impoli, mais il n'en avait rien à faire, à vrai dire. Damn, she's still hotter than hell. Il ne devait pas y penser, s'abstenir d'y penser jusqu'à ce qu'elle soit hors de sa vue. Passer du temps entre les cuisses de la demoiselle ne lui avait jamais apporté plus que de la souffrance.
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❝ Si vous escomptez avoir du succès dans le monde, promettez tout, ne donnez rien. ❞
Je suis le parfait stéréotype de la gosse de riche. Toujours dépenser plus, sortir encore, être au centre de l'attention, connaître tout le monde, passer pour une conne. Je passe sans doute aux yeux de tous pour la blonde superficielle, un peu conne, mais relativement agréable. C'est avant de me connaître cependant, car je passe ensuite de blonde superficielle sympathique à blonde superficielle antipathique. Hautaine, critique, tout ce qu'ils veulent, je m'en tamponne. La vérité c'est que je suis bien plus intelligente qu'eux, pauvre résidu de race humaine qui se contente encore d’espérer à une vie meilleure. La vérité, c'est que nous sommes tous finis. La vie est une putain, elle nous a baisé puis elle nous abandonne sur un trottoir sans jamais prévenir. Ils ne savent encore que de toute façon, la destination finale c'est le bocal à poisson, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Pauvres enfants qui rêvent toujours, pauvres jeunes qui croient que bientôt ils en auront fini des emmerdes de l'adolescence. Je pourrais les plaindre, mais je ne veux pas. L'être humain a besoin d'une parcelle de lumière, et quand il l'a trouvé, il se cramponne à ses idéaux artificiels jusqu'à en crever. La vérité c'est que je suis exceptionnellement intelligente, et que je me vend conne. J'ai pas toujours été perspicace. Si je l'avais été, j'aurais compris que t'étais pire que la peste. rétorque Lennon, cynique. Oh, mon adorable petit jouet. Son visage figé dans un rictus agacé me fait sourire. Juste sourire. Que l'on déteste ma divine personne m'encourage à persécuter. La peste tue, Lennon, et tu n'es pas mort. Par définition, tu te trompe. me contentais-je de répondre, neutre. Si ca me débarrasse de toi, je te fais un chèque sur le champ. Sa remarque n'eu d'autre effet que de me faire rire. Lorsqu'on est riche à en jeter l'argent par les fenêtres, un chèque ne change rien. De toute façon, son chèque, il aurait fini dépensé dans des vêtements ou chaussures vouées à ne jamais être portées, mêlé aux autres. Je laisse un sourire aigre fendre mon visage. Non. Mais tu peux toujours essayer. Je ne suis pas de celle que l'on achète pas l'argent, ou par quoi que ce soit de matériel. Le matériel n'a pas d'avenir dans notre monde. L'humain perd, ou oublie. Les générations passent et les choses s'altèrent, jusqu'à finir poussière. Et à ce moment là, ce moment où elles disparaîtrons pour de bon, jetées à la poubelle aux côtés d'autres objets oubliés, ce sera comme si elles n'avaient jamais existé. Cela fera tant de temps qu'elle trônait, solitaire, au grenier qu'on aura fini par ne plus la voir. L'oubli est l'un des pire destin pour une chose ou une personne. Tu peux t'en amuser, si c'est ce que tu désires, mais il serait mal venu de dépasser certaines limites. Simple conseil. Je crois avoir mis le doigt sur le sentiment qui m'anime, lorsque je parle à Lennon. Le même depuis le début. De la pitié, du dédain. Lennon, tu me fais pitié, et crois moi, pas dans le bon sens.Je secoue la tête, atterrée. C'est bien parce qu'avec toi on y va en crescendo : les piques, les menaces, et la prochaine étape, c'est quoi ? la tentative de meurtre ? persiflai-je, les yeux plissés. La moquerie est un gouffre sans fin, si tu tombes dedans, tu n'en sors plus. Et je suis tombée dans cette chose subtile qu'est la moquerie vache, et je n'en sortirais jamais. Je suis foncièrement méchante. Irrécupérable. Pas grand chose de plus que de parler à une demoiselle qui se croit intéressante, et donc, s'écoute parler. J'esquissai un sourire mi moqueur, mi amusé. Partagée. S'il croyait que ces pauvres remarques me touchaient, il se fourrait le doigt dans l'oeil jusqu'au coccyx. Etre insultée par mes paires est chose courante. Quoi que non. Etre insulté par les gens de mon espèce, peut-être, par mes pairs, non. Je n'avais aucun pair. Unique, supérieure, merveilleuse. Et pourtant comme tout les autres, morte d'avance, peut-être plus. Mon dieu, pourquoi nous prends tu toujours les meilleurs ? Je ne me crois pas intéressante, Lennon, je me sais intéressante. Plus intéressante encore que ce que tu ne soupçonnes. murmurais-je, secouant légèrement mes boucles blondes. Puis je le vis sortir son paquet de clopes, et cette vision, plutôt que de me rendre heureuse de pouvoir enfin fumer cette clope, me consterna. Comment pouvait-il encore être assez serviable pour me prêter quelque chose, tout en sachant que je ne le lui rendrait jamais. Depuis le début, rien n'a changé. Il se berçait dans des illusions amoureuses, tout en sachant, au fond de lui, que ses sentiments allaient à sens unique. Saisissant la cigarette sans le regarder, je la porte à mes lèvres et l'allume. Merci. disais-je, en expirant la de fumée. Lennon en ayant fait de même, les volutes de fumée s'entremêlèrent un instant, et le temps captura un instant la beauté artificielle et meurtrière. Le garçon, tirant sur sa clope, promena son regard sur mon corps sans gêne. J'esquissai un sourire moqueur. Profite de la vue Lenny, fais toi donc plaisir. Je dévisageait mon ex, sournoise. Puis, tirant une taffe sur ma clope, je penchai la tête légèrement, une moue tordant adorablement mes lèvres. Et sinon, qu'est ce que tu deviens depuis le temps ? Tu es marié, t'as des enfants ? Quand on sortait ensemble, tu t'imaginais déjà la bague au doigt, tu n'as pas oublié au moins ?

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seul l'imbécile admire, l'intelligent n'admire pas, il respecte, estime, comprend, voilà } koda&lennon • kodanny. Empty
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A notre échelle, nous étions en quelque sorte le reflet de notre génération. Tous deux étions de ceux qui voulaient tout, tout de suite, de manières différentes mais nous avions ce désir qui nous hantait, et nous faisait nous lever chaque matin. J'avais désiré, en la personne de Koda, avoir trouvé l'amour, le grand le vrai le bel amour, et pour cela, j'avais laissé passer, ou du moins, j'avais fait mine de ne pas voir tout ce qu'elle faisait dans mon dos et surtout, la personne qu'elle était réellement, je l'avais idéalisé car je l'aimais sincèrement, et je m'en étais mordu les doigts par la suite, et depuis, je devais vivre avec une maladie dont elle était la cause. Il y a mieux comme histoire d'amour, surement... De son côté, elle voulait vivre trop vite, sans se rendre compte de ce dont elle passait à côté, la drogue, l'alcool, elle planait tout le temps, sa vie entière se passait dans un nuage de marijuana, et elle vivait par elle et pour elle, les autres n'avaient aucune importance, et si son bien passait par le malheur des autres, elle n'hésiterait pas une seule seconde à les écraser, comme une vulgaire fourmi. Elle était ainsi, j'étais tombé amoureux de la mauvaise fille, au mauvais moment, et je payais le prix fort pour mes erreurs. Mauvais karma ? Peut-être bien, qui sait, je ne savais pas quoi penser à propos de ce genre de choses, mais si nombre de personnes y croyaient, cela devait avoir un sens, pour l'humanité du moins. Pour me retrouver à nouveau avec elle, dans un parking, soit les coïncidences ne me voulaient pas du bien et le hasard ne faisait pas bien les choses, soit j'avais réellement un très mauvais karma et j'allais devoir me résoudre à changer cela, c'était au choix. « Soit, si tu veux jouer sur les mots, fais toi donc plaisir.» Lâchais-je, sur un ton badin et totalement détaché de cette discussion, car tout simplement, cette discussion n'avait pas un très grand intérêt, à mon sens. Mes mots avaient été un peu bête, c'était vrai, elle était bien plus riche que moi, un chèque ne changerait pas grand chose à son existence. Cela se voyait qu'elle ne savait pas quel genre de personnes j'étais, à l'intérieur, si elle savait ne serait-ce que le quart de ce que j'avais pu faire de mal, elle n'essaierait pas la provocation avec moi, c'était clair. « Je ne sais pas, peut-être que tu devrais continuer, on sera tous les deux fixés.» Dis-je, le plus provocant possible. Si j'avais une crise, à cet instant même, elle allait passer un très sale quart d'heure, et personne ne pourrait lui venir en aide. L'idée ne me déplaisait pas plus que cela, à vrai dire, même si l'esprit de vengeance m'avait depuis bien longtemps, quitté. Certes, elle n'était pas dénué d'intérêt, contrairement à nombre de demoiselles étant passé dans mon lit, c'était bien quelque chose que je ne pouvais lui retirer. « Je veux bien te l'accorder, blondie.» Une fois ma clope au bec, je ne pus m'empêcher de reluquer la demoiselle, dont je ne connaissais que trop bien l'anatomie, pour l'avoir vu nue un nombre incalculable de fois, ce qui n'était pas pour déplaire à mon bon souvenir. « Je ne vois pas pourquoi je me gênerais, si j'ai des yeux, c'est pour voir les belles choses.» Sur ce point, je ne pouvais pas mentir, elle se savait belle et je la savais belle, alors, pourquoi dire le contraire ? Cela était dénué d'intérêt, tout simplement. « J'ai fait de belles conneries quand on était ensemble. Mais non, je n'ai ni enfant, ni femme, ni petite-amie, si tu veux tout savoir. Et ce n'est pas demain la veille que cela arrivera.» Lâchais-je, avant de répliquer, dans la seconde suivante. « Je ne te retourne pas la question, la réponse me semble totalement évidente.»
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