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"titreavenir" ••

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MessageSujet: "titreavenir" •• "titreavenir" ••  EmptyJeu 16 Aoû - 23:25

Présentation à venir aussi :mimi:

    Une nouvelle journée se levait sur San Francisco. Il était encore tôt, bien trop tôt même car même Maëva n’avait pas encore hurlé après moi - je dormais avec mes appareils pour être sur de l'entendre en cas de besoin - pour que je vienne la voir dans son lit. J’avais développé une relation particulière avec ma fille, beaucoup au près d’elle, j’adorais aller la voir le matin et commencer ma journée avec un câlin d’elle. Je savais très bien qu’un jour elle me demanderait après son père, et que j’étais tout bonnement incapable de lui répondre. Mais je n’étais pas triste à cette pensée, car je savais que ce moment était loin d’être encore arrivée. En attendant, je profitais encore de quelques minutes de silence, pour prendre mon petit déjeuner dans le calme. Il était rare que je me levais avant ma princesse, ces minutes là étaient précieuses. J’adorais ma fille, mais mon rôle de femme en tant que tel avait sérieusement pris un coup tout de même. Je prenais toujours soin de moi, j’étais toujours bien maquillée, bien coiffée, mais en matière de relation amoureuse, j’en étais au point mort. En même temps, je ne cherchais pas non plus à faire des rencontres, à trouver quelqu’un, Maëva était mon centre d’attention, et je ne pouvais pas me permettre de faire venir des hommes chez moi comme ça. Je devais maintenant penser pour deux. Rien que venir à l’université et de recommencer ma vie ici était un choix que j’avais pour elle, et pour nous deux. Lui offrir une vie que je n’aurais pas pu lui donner à Sydney, s’était un fait. J’entendais ma fille qui commençait à bouger dans son lit, et le premier « Maman ! » venait de résonner dans l’appartement que j’occupais. Je terminais ma tasse de café, la mettait dans l’évier, et j’allais jusque la chambre basculant entre le blanc et le rose de Maëva. « Bonjour mon amour. Bien dormi ? » Je m’asseyais sur le bord du lit de ma puce avant de lui faire un bisou le front. « Z’ai rêvé que z’avais une couronne et que z’étais une princesse. » Les histoires de princesses la fascinaient un peu trop, mais il fallait que je la laisse vivre dans son monde de fée. J’étais toujours admirative de l’insouciance que les enfants pouvaient avoir, et parfois, j’avais envie d’avoir la même, bien qu’il était trop tard. En regardant Maëva dans ses beaux yeux, j’espérais qu’elle ne ferait pas les mêmes erreurs que moi, la drogue, les troubles alimentaires, ou encore l’alcool et le sexe à flot. Je faisais en sorte de lui enseigner les choses qui ne la feraient pas dévier du magnifique petit ange qu’elle était. « Mais tu es une princesse, mais maintenant, la princesse va sortir de son lit pour venir déjeuner. » Je sortais de la chambre, alors que Maëva prenait son doudou, une Raiponce venue tout droit de Disneyland, pour me rejoindre dans le salon. Le programme de matin était toujours le même, je préparais le biberon de lait chocolat de mon ange, alors qu’elle regardait les dessins animées, et moi, j’en profitais pour aller dans la salle de bain pour me préparer. Ensuite, s’était au tour de Maëva de se laver. Dans son joli peignoir de bain, nous allions dans la chambre pour l’habiller. Comme très souvent, ma chère progéniture avait des exigences en matière de vêtement. Et en bonne maman, je ne cédais pas à tout. Aujourd’hui, s’était un pantacourt rose avec un haut avec la tête d’Hello Kitty dessus. Je ne comprenais réellement pas l’admiration des petites filles pour cette tête de chat sur un tout petit corps. Enfin bon, si cela faisait plaisir à Maëva, pourquoi pas. Il était dix heures quand nous étions fins prête toutes les deux, j’avais rendez-vous pour elle chez le médecin. Ma fille allait rentrée en première année de maternelle, et je voulais m’assurer que tout allait bien pour elle. En même temps, pendant quatre mois de grossesse, je n’étais pas au courant et j’avais continué à boire et à me droguer, sans compter que je ne mangeais plus. Bien qu’à l’époque où j’avais découvert ma grossesse, je m’en fichais, aujourd’hui, je m’en voulais terriblement. Mais ce qui était fait, était fait, et je n’avais plus qu’à prier le ciel pour que je n’aie pas causé de dommage. Quelques minutes plus tard, les vaccins étaient à jour, et ma huitième merveille du monde se portait comme un charme. « Puisque tu as été un amour, je te donne un bonbon dès qu’on rentre à la maison. » Une chose que mes parents m’avaient toujours apprise : apprendre à récompenser les enfants dès qu’ils agissent bien. C’était mon dentiste qui allait être content. Ma fille à bras, je retournais à la voiture, direction la maison pour faire à manger, quoi que non. Je m’arrêtais en court de route dans un fast-food pour prendre et emporter à la maison. C’était les vacances, et autant se faire plaisir un peu. A l’heure d’aujourd’hui, je n’avais plus aucun souci avec l’alimentation, et je remangeais de tout. A table, Maëva commençait à déguster son menu enfant, pendant que je nous prévoyais une après midi au parc histoire de profiter de ce merveilleux temps d’été. Mes pensées furent cependant stoppées par la sonnette de la porte. En plein repas, s’était assez rare que quelqu’un vienne. J’allais ouvrir la porte et qu’elle ne fut pas ma surprise de voir que qui il s’agissait. « Dom ! » Bien qu’il ait fait un peu de prison, j’avais eu des appels très régulièrement, mais j’étais juste là pour mon soutien, je ne pensais réellement pas qu’il reviendrait dans son ancien logement. Dom et moi avions été colocataire avant son déboire, avec Maëva, je devais réduire les charges comme je pouvais et ça pouvait également passer par la colocation. Je me retournais vers ma fille qui terminait son repas. « Maëva, va jouer dans ta chambre s’il te plait. » Evidemment, ma fille ne serait pas une enfant comme les autres si elle ne protestait pas un minimum. « Tu prends ta glace et tu vas dans ta chambre Maëva, je ne le répéterais pas ! » En grimaçant, mon ange prenait sa glace, et partait en direction de sa chambre comme je lui avais demandé. Je ne lui avais pas laissé l’occasion de dire bonjour à Dominic bien qu’il avait toujours été adorable avec elle. Il avait tout de même été incarcérer pour une histoire de bagarre, je ne laissais aucun danger courir autour d’elle. Le bruit de la porte claquait, et personnellement, Dom ne me faisait pas peur. « Entre si tu veux. » Sans refuser mon invitation, je l’emmenais dans le salon en passant devant lui, lui tournant donc le dos. « ça fait longtemps que tu es sorti ? Et que me vaut ta visite ? » S’il était venu pour connaitre le fond de ma pensée, maintenant qu’il était sorti, je n’étais plus d’aucun soutien, je ne me tâcherais donc de lui dire ce que je pensais de tous ses mois où il avait été derrière les barreaux. Loin d’être agressive, je m’asseyais dans le fauteuil, lui laissant l’occasion de s’assoir dans le canapé.
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MessageSujet: Re: "titreavenir" •• "titreavenir" ••  EmptyDim 19 Aoû - 2:16

Lorsque l’on était incarcéré, on était loin de nos amis, nos proches. J’ai passé les six derniers mois de ma vie, enfermé dans une cellule. J’avais pourtant juré de ne plus jamais retourner en prison. Je me trouvais dans le mauvais endroit, moi qui espérais devenir un homme meilleur. Je n’avais que moi et moi seul à blâmer. J’étais le seul responsable de mes actions. Je dois vous avouer que j’ai en quelque sorte, perdu les pédales. Une multitude d’évènements ont contribué à ce dérapage. Deux ans et sept mois. Cela faisait bientôt trois ans que je vivais à San Francisco. J’ai vécu des hauts comme des bas. J’ai rencontré l’amour, je suis aussi tombé sur mon pire ennemi. J’ai aussi eu la chance de rencontrer de merveilleuses personnes tout comme d’horribles personnalités. La vie était loin d’être parfaite. La même chose pourrait s’appliquer à moi. Si je l’étais, je n’allais pas me retrouver derrière les barreaux.

J’ai perdu l’amour de ma vie, Esméralda E.W. De Rossi. J’ai aussi perdu mes parents et tout cela en moins d’un an. Ma vie fut stable un moment. Avant de la voir s’écrouler comme un château de sable. La mort de mes parents avait complètement bouleversé ma vie. J’ai perdu tout contrôle de moi-même. Je n’étais pas en mesure de différencier le bien du mal. Mes soirées étaient sombres et solitaires. En fait, je n’avais comme amis, drogue et bouteilles d’alcool. Je ne rentrais que très tard à la maison. Lorsque je franchissais la porte de chez moi, j’étais bourré et souvent intoxiqué par la drogue. Là où je vivais, je n’étais pas seul. Je vivais avec une blonde, portant le nom de Jade. Curieusement, je m’entendais très bien avec les blondinettes. D’ailleurs ma meilleure amie Aislynn, est elle aussi blonde. Elle, tout comme les autres, n’avait pas eu de mes nouvelles depuis un long moment. Il était hors de question pour elle de me voir dans un tel état. J’avais horreur de la pitié d’autrui. Revenons à Jade. Cette dernière comme présentée haut, était ma colocataire. Nous nous sommes rencontrés il y a de cela plusieurs mois, je dirais. J’avais besoin d’un endroit où dormir et elle était mère célibataire. J’ai toujours eu un faible pour les enfants. On m’a toujours dit que je ferais un excellent père. D’ailleurs je vous ai menti, ma vraie meilleure amie porte le nom de Maeva. Jade était donc la mère de cette jolie petite créature. Tout comme sa mère et moi, nous nous entendions à merveille. Je commençais à devenir un véritable danger pour cette gamine. Je buvais comme un trou et il était hors de question de me présenter de la sorte devant Maeva et surtout pas Jade. Je tenais beaucoup à ses deux individus et pour rien au monde je ne me détacherais d’elles.

En toute franchise, J’ai toujours considéré Jade comme étant plus qu’une amie. Par contre, je n’ai jamais eu le courage de le lui avouer. J’attendais le parfait moment pour le lui annoncer. Maintenant c’était plutôt fichu. Je n’étais plus exactement le modèle que j’étais à l’époque. J’avais plus que honte de me présenter devant Maeva. L’alpha était loin d’être une idiote. Je rentrais à des heures inhabituelles et je me levais lorsque le soleil commençait à se coucher. Lorsque je me réveillais, le crâne me faisait souffrir. La blondinette devait se douter qu’il y avait quelque chose qui clochait avec moi. Je m’étais renfermé sur moi-même. J’étais devenu peu sociable et je passais moins de temps avec la petite. C’était un choix que j’avais fait. D’ailleurs, toutes les choses que j’ai eu à faire ces derniers mois, il n’y avait guère autre personne à blâmer que moi. Personne ne m’avait poussé à me saouler la gueule et me battre dans les rues. Personne ne m’avait forcé à casser la figure d’un certains Andréa De Rossi. Personne ne m’avait forcé à quitter la ville sans donner de nouvelles à qui que ce soit. Lorsque je fus incarcéré, j’ai longtemps hésité avant d’appeler Jade. Je me rappelle la première que je me suis saisit du combiné, je tremblais comme si je venais de sortir d’une douche froide. La conversation fut de courte durée. Je ne savais pas quoi lui dire, ni par quoi commencer. Jade faisait partie des deux personnes au courant de mon emprisonnement. Lubja complétait le duo. Nous nous sommes rapprochés de un et de deux, elle était ma colocataire. Je me devais de le lui dire, au cas où elle s’inquiéterait. Six longs mois, une fois libre, je m’installai dans une chambre d’hôtel. Un bâtiment se trouvant en plein de cœur de la ville. Je passai deux semaines enfermé dans cette luxueuse petite chambre. J’ai, à plusieurs reprises, tenté d’appeler ma camarade. À chaque fois je n’ai guère atteint su mon objectif. Elle me manquait, d’ailleurs elle, de même que Maeva, traversaient mes pensées continuellement. Deux semaines s’écoulèrent, je décidai de vaincre mes peurs et de leur rendre une petite visite. En d’autres mots, rentrer chez moi et faire face à la musique.

Je me présentai devant la porte d’entrée. Je passai une bonne heure devant la porte, incapable de frapper ni de sonner. J’avais avec moi les clefs mais, je me privai de l’utiliser. J’imaginais déjà Jade changée la serrure. Je finis par frapper à la porte. « Dom ! » J’avais la blonde de vingt-trois ans devant mes yeux. Elle était si jolie, je ne savais pas si je devais sourire ou pleurer. Une vague d’émotions m’envahissait. J’aurais tellement voulu la serrer dans mes bras. J’en avais le plus grand besoin. Lorsque j’entendis Jade s’adresser à Maeva, j’ai failli fondre en larmes. Bonne nouvelle, j’étais bel et bien un être-humain. Je n’étais guère le monstre sans émotions que je démontrais à tout le monde, ces derniers temps. J’étais loin de lui en vouloir. Il était hors de question pour une mère d’avoir un homme comme moi, proche de son enfant. Je suivis les traces de Jade qui m’entraina au salon. Maeva avait obéit comme une championne, à sa tendre mère. J’étais déçu de ne pas l’avoir vu et qu’elle ne sache pas que j’étais de retour. J’ignore encore si elle se souvient de moi, de mon visage. Je cherchais les mots justes malheureusement j’étais incapable de formuler ne fut ce qu’une phrase. Pourquoi ne pas commencer par la remercier de m’avoir accueilli dans sa demeure? Ou par à quel point elle était jolie, hein? Je n’en sais rien. Je n’attendais rien d’elle pour être parfaitement honnête. « Je suis sorti il y a de cela deux mois. » Plutôt bizarre de ma part mais, j’éclatai de rire. Non pas parce que je trouvais tout cela drôle mais, parce que j’étais nerveux et je n’arrivai pas à me contrôler. « Ne fait attention, je suis hyper nerveux je dois te l’avouer.» Je pris une énorme respiration avant de poursuivre, les yeux rivés sur la jeune femme. « J’avais envie de voir ton visage, je n’ai pas passé une seule journée sans penser à toi, à vous. » Lorsqu’on perdait la confiance de quelqu’un, il nous était compliqué de la ravoir. J’étais prêt à tout. Il était question de sortir de leur vie sans me battre. Je devais montrer à Jade qu’elle pouvait me faire confiance à nouveau. Pour cela, je devais lui annoncer la prochaine étape de ma vie. J’étais à une distance respectable de la blonde. Je tentai de m’approcher d’elle puis je m’arrêtai après avoir effectué quelques pas. « Jade ! Oui je suis de retour mais, je ne serais pas très souvent présent. J’ai besoin d’aide, je veux redevenir celui que j’étais avant. Je veux regagner ta confiance et pour cela je compte rejoindre, un centre de désintoxication ». Un silence de mort s’installa suite à ma déclaration. Il était grand pour moi de me rendre à l’évidence. J’étais non seulement un alcoolique mais, un danger public pour les habitants de San Francisco.
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MessageSujet: Re: "titreavenir" •• "titreavenir" ••  EmptyVen 14 Sep - 21:03

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