the great escape
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❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine

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MessageSujet: ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine EmptySam 23 Juin - 0:38

❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine Tumblr_m35s2uqfpz1r7ifqv« Jas', tu viens avec nous ce soir boire un coup ? Demain c'est le bal et on se doute que tu vas y aller avec Aladdin le delta » Sourire en coin, je me tourna vers les quelques jeunes femmes que je connaissais de mon cours de théâtre et lança « J'arrive dans dix minutes. Attendez moi dehors, je vais juste rendre un dernier dossier au doyen et j'arrive » Accompagnée d'un léger signe de main, je leur fis comprendre qu'elles pouvaient partir et que j'arrivais. Sortir avec mes amies était quelque chose que je faisais de moins en moins depuis le mois de février où je m'étais mise en couple avec Trent. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'avais été plâtrée un bon mois et demi – voire deux – et qu'avec ce que j'avais appris il y a quelques temps concernant Isis et Trent, j'évitais les sorties. Je voulais lui faire confiance mais c'était de plus en plus difficile. Nous nous étions expliqués et j'avais compris que tout cela n'était pas sa faute seulement voilà, je n'étais pas bien et la paranoïa était ma meilleure amie ces derniers temps. J'avais peur de tout et de rien, peur de me retrouver seule en moins de deux jours, peur de voir tout ce que j'avais construit disparaître sous mes yeux. J'avais peur et ce n'était pas près de s'arrêter. Depuis que j'avais essayé de faire tuer Jali, mon cher et tendre mari, plus rien n'allait mais absolument plus rien. J'étais mal et effrayée dès que je faisais un pas en dehors de la faculté et qu'il n'y avait personne autour de moi. Mes soirées se réduisaient donc à des conversations sur l'oreiller ou bien dans un bar mais avec Trent. Comme si j'avais besoin d'un homme pour me protéger ! J'en étais devenue pitoyable et je devais me ressaisir et plus vite que cela avant de passer l'arme à gauche, de finir totalement folle ou pire, dans un asile. Swen avait besoin de moi avec les jumeaux, ces deux crapules avaient besoin de moi tout comme j'avais besoin d'eux deux. Regardant leur photo dans mon casier, un léger sourire se dessina sur mes lèvres rien qu'à l'idée que j'allais les retrouver ce soir et jouer à la poupée grandeur nature. Fermant la porte de mon casier, dossier en main, je me dirigea vers le bureau du professeur à qui je devais rendre ce dossier. J'avais eu un léger allongement de délai alors j'essayais de ne pas être plus en retard. Le psychologue qu'on nous avait obligé à voir suite à la fusillade avait mis en avant que le choc post-traumatique dont je faisais effet était plutôt sévère. Je n'aimais pas me faire voir pour une empotée mais c'était ainsi. Ce cher Docteur avait dis à mes professeurs de ne pas me submerger et, par conséquence, je n'étais absolument pas submergée ! Tout était calme, doux et c'était pas plus mal comme cela. Après cinq minutes à discuter avec le jeune professeur, je partis à mon casier et croisa un jeune homme dans le couloir. Cela faisait la troisième fois que je le croisais en une semaine et demi et je trouvais cela louche. Je n'avais jamais vu ce jeune homme depuis le début de ma scolarité dans l'université de Berkeley et voilà que depuis que j'avais essayé de tuer Jali, son jumeau – ou peut être lui – faisait apparition dans la faculté. Je me figea littéralement lorsque son regard croisa le mien et je commença doucement à marcher à reculons. Je me bénissais d'avoir mis des petites baskets plates ce matin avec mon short au moins, il n'y avait pas moyen que je tombe en marchant. Me cachant entre une porte ouverte et la rangée de casier, je respirais doucement, comme si ma vie en dépendait, comme si ralentir son rythme cardiaque serait la solution pour ne plus rien ressentir et ne plus rien voir. Je ne pouvais pas croiser son regard à moins de frôler l'arrêt cardiaque. Regardant le sol, je comptais le nombre de secondes qui s'écoulaient et lorsque je vis une paire de baskets passer devant mes yeux, j'étais persuadée que c'était le jeune homme. J'attendis alors une dizaine de secondes avant de pousser la porte – histoire de la refermer mais aussi de sortir – et me dirigea vers mon casier, sourire aux lèvres. Je n'avais pas fait attention à qui se trouvait là et je sursauta lorsque je vis le jeune homme accoudé au casier juste à côté du mien. Mon corps se mit à trembler et mes mains devenaient de plus en plus moites. J'étais tétanisée devant le jeune homme, impossible de bouger le moindre doigt, de ciller ou quoi que ce soit. Je dégluti difficilement avant de dire « Que veux-t... tu ? » Je ne bougeais plus d'un centimètre et les couloirs commençaient doucement à se vider. À l'aide !
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MessageSujet: Re: ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine EmptyMer 27 Juin - 16:07


Il était un peu plus de treize heures lorsque Jonah se réveilla ce matin-là, avec une espèce d'énorme gueule de bois dans une chambre qu'il ne connaissait absolument pas et avec un trou de mémoire de quelques heures. Whoaw. Il avait dû boire un peu plus qu'il ne pensait pour en être arriver-là, maintenant il n'y avait plus qu'à espérer qu'il n'avait pas fait de grosse connerie pendant ce laps de temps où il se souvenait de rien. Il se leva doucement, prudemment et remarqua au bout de plusieurs minutes qu'il se trouvait en fait dans une chambre d'hôtel. Whoaw, de mieux en mieux là. Heureusement qu'il ne se trouvait pas à Las Vegas, car sinon il aurait eu toutes les chances de finir marié. Après un bon passage à une douche plus que froide pour tenter de retrouver ses esprits, il s'habilla rapidement et sortit. Déjà qu'il avait une migraine conséquente avec le soleil qui tapait fort dehors, il n'eut plus qu'une envie rentrer et se recoucher... mais bon, ce n'était pas trop le moment ! Il avait des cours à réviser même si là, ça risquait être un peu compliqué! Il passa dans une pharmacie pour acheter des cachets, puis dans une boulangerie où il prit à manger mais aussi un truc à boire -pour bien entendu prendre les cachets-.
Une petite heure plus tard le jeune était revenu au campus. Il se sentait toujours un peu nauséeux mais les cachets avaient diminué un peu son mal de tête qui était donc devenu supportable. Jonah passa rapidement à la chambre de confrérie histoire de repasser par la salle de bain reprendre entre autre une deuxième douche, se changer et compagnie. Il zieuta pendant deux bonnes minutes avec envie son lit, avant de prendre son courage à deux mains et de se dire qu'il allait falloir qu'il aille bosser et s'il en avait le foie à la bibliothèque serait l'endroit parfait ! Histoire de pouvoir bosser correctement, il voulut allé chercher quelques affaires à son casier mais son regard fut attiré par une jeune femme qu'il avait déjà croisé plusieurs fois, et lorsque la demoiselle remarqua qu'il la regardait elle eut une attitude des plus bizarres. En effet la jeune femme se mit à marcher à reculons. Wait ? Il avait une tronche si affreuse que ça ou quoi pour lui faire peur à ce point ?! Et là, il n'y avait qu'une solution: lui demander ce qu'il en était, parce que avoir l'air d'être un grand méchant loup ce n'était pas trop son truc, à croire qu'il l'avait déjà tabassé, ou violé, ou autres choses de ce genre-là. Vu qu'elle avait ouvert la porte de son/un casier comme si ça pouvait la cacher, il se planta juste derrière le casier... et lorsqu'enfin la jeune femme se décida à sortir de sa cachette et le remarqua, elle se mit à trembler et semblait littéralement tétanisée. Et c'est là qu'elle sortit la phrase du siècle. Ce qu'il voulait ?! Oh ben, pas grand chose... Pour l'instant, j'aimerais juste retrouver mon lit, mais je suppose que ce n'était pas réellement la question posée... donc. Je dirais plutôt, je veux savoir pourquoi tu me regardes de a sorte... Je fais pas peur, je suis gentil... généralement... Il se tut quelques secondes et se dit que si ça se trouve le noir qu'il avait c'était parce qu'il avait agressé quelqu'un cette nuit. Oh mon dieu. Non. Non. Non, ce ce n'était pas possible. Respire Jonah, ce n'était pas possible... De toute façon ce n'était pas la première fois qu'elle le relookait comme s'il était un monstre donc bon. Sérieusement, on ne se connaît pas, pourquoi tu réagis comme ça ?! Enfin si on se connaît, mais que je ne me rappelle pas de toi, je suis désolé. Bonjour, je suis un boulet ambulant aujourd'hui, enfin, maintenant il fallait espérer qu'il saurait pourquoi la jeune femme était aussi bizarre avec lui, et surtout qu'avec tout son discours assez bizarre il n'allait pas lui faire peur. PFT. Il aurait mieux fait de rester dormir dans son lit. Se passant une main sur le visage, il soupira doucement... Pourquoi c'était quand il était dans un "piètre" état que ce genre de chose lui arrivait ?! Si un de ses frères avait était là, il lui aurait certainement répondu que c'était bien fait pour sa boire, qu'il avait cas mieux respecter les règles instaurées par leur parents. Foutaises. Bref, Jonah reporta enfin son entière attention sur la jeune femme dont il ne connaissait pas du tout le nom.
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MessageSujet: Re: ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine EmptyMer 4 Juil - 22:56

❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine Tumblr_m4qnffeaCq1rrlkb4o1_500« Pour l'instant, j'aimerais juste retrouver mon lit, mais je suppose que ce n'était pas réellement la question posée... donc. Je dirais plutôt, je veux savoir pourquoi tu me regardes de la sorte... Je fais pas peur, je suis gentil... généralement.. » Gentil ? Généralement ? Je tentais de me calmer au maximum. Inspirer, expirer, inspirer, expirer. Dieu que j'étais mal, que j'avais envie d'hurler, de pleurer, de partir en courant mais j'étais là, face à lui, face à Jali. J'étais persuadée que cet homme au visage si doux et pourtant si cerné était mon cher mari, cet homme qui m'avait brisé le cœur et quelques os par la même occasion. Mon corps tremblait telle une feuille d'arbre en pleine tempête mais j'essayais de me calmer. J'avais tellement du mal à ouvrir la bouche et quand j'y arrivais, aucun son n'en sortait, strictement aucun. Calme toi Jasmine, tu peux le faire. Je n'avais jamais fait face à Jali depuis qu'il avait levé la main sur moi, je ne lui avais jamais reparlé, je ne l'avais jamais vu, jamais croisé son regarde depuis ce mois de juillet il y a trois ans. De voir un homme qui lui ressemblait – puisqu'il semblait que ce ne soit pas lui à moins qu'il soit plutôt doué en comédie – me faisait mal, tellement mal, mal comme jamais pour tout dire. Faisant craquer mes doigts, je pris une grande bouffée d'air et dis « Je... tu... Jali ? » Aucun mot, aucune phrase distincte et digne de mon niveau scolaire ne sortait de ma bouche. Moi qui faisait des études pour devenir actrice, j'étais une piètre jeune femme en ce qui concernait la gestion du stress ! Les sons que je venais de sortir n'avaient pas du parvenir à l'oreille du jeune homme puisqu'il arqua un sourcil avant de dire « Sérieusement, on ne se connaît pas, pourquoi tu réagis comme ça ?! Enfin si on se connaît, mais que je ne me rappelle pas de toi, je suis désolé. » Si on se connaissait ? Mais avait-il perdu la tête ? Jouait-il un rôle ou bien avais-je des hallucinations ? Mon médecin m'avait dit qu'au moindre mirage visuel ou auditif je devais le prévenir et une fois que j'arriverais à mettre un pied devant l'autre, j'irai le prévenir et sur le champ ! Prenant mon courage à deux mains, je tenta de m'éclaircir la gorge et regardais vers le jeune homme, au dessus de son épaule, dans le vide plus précisément. Je me sentais presque prête à parler mais sûrement pas le regarder dans les yeux et finir tétaniser en dix secondes top chrono. « Mais vous.. Tu es Jali, Jali Tronko, avocat de vingt cinq ans. Ce n'est pas la peine de nier, je sais que tu es ici, je ne suis pas folle et tu es là pour moi ! Je le sais, je sais que c'est tout ce que tu as voulu, réussir à passer la frontière des États-Unis pour venir me chercher et finir ce que tu as commencé il y a trois ans, je le sais ! » Ma voix commençait doucement à trembler mais je tentais de garder la tête haute bien que c'était de plus en plus difficile. Comment avait-il pu passer la frontière, lui qui était interdit de séjour aux États-Unis. Le gouvernement du Sri Lanka n'avait rien dit pour ce qu'il m'avait fait subir mais lorsque j'avais demandé un asile politique – puisque j'étais considérée comme une pestiférée là haut et tout ce qui allait avec – la terre promise m'avait accueilli les bras ouverts et en aucun cas, mon mari ne pourrait poser un pied sur ce continent sans qu'il soit escorté ou que je possède une garde rapprochée. Cependant, il semblait qu'il y ait un petit problème en ce moment même. Je tentais de me reprendre, il ne pouvait rien m'arriver ici, si j'hurlais, quelqu'un sortirait de sa salle de cours pour voir ce qui se passait et je serais sauvée en deux temps trois mouvements. « Je.. Je suis désolée pour ce que j'ai essayé de faire mais c'est fini, je ne ferai plus jamais rien contre toi ! Jamais. Maintenant j'ai un petit ami et je ne veux plus avoir quoi que ce soit à faire avec toi. » Il me regardait tellement étrangement, avec sa petite mimique du visage qui disait 'ma pauvre fille, t'es complètement tarée' alors que je ne l'étais pas, j'étais juste apeurée, tétanisée de ce qui pouvait m'arriver dans les minutes qui suivaient. Je me voyais déjà embarquer par des costauds à deux pas de là, par des hommes qu'il employait. À chaque bruit étrange, je sursautais, je regardais autour de moi et lorsque je croisa le regard – interloqué – du jeune homme, je dis « Ne me tue pas s'il te plait... » J'étais folle et paniquée, il fallait s'y faire. Je n'avais plus qu'à espérer qu'il n'allait pas mettre fin à mes jours maintenant ni demain, ni jamais. C'était à lui d'aller retrouver ses ancêtres et surement pas moi. Sac contre le torse, je tentais tant bien que mal de me protéger tellement j'étais paniquée. J'avais la main dans le sac, sur la mini bombe lacrymogène que j'avais acheté il y a un petit mois. J'étais prête à l'utiliser au premier mouvement ou signe du jeune brun. Quand on a peur, on se défend et là, c'est tout ce que j'avais sur moi. Si Trent me savait quand cet état, il prendrait peur et prendrait ses jambes à son coup, c'était clair et net.
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MessageSujet: Re: ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine EmptySam 7 Juil - 15:39


Fait étrange, la jeune femme n'avait pas l'air de le croire du tout quand il disait qu'il était gentil. Au contraire, cela avait l'air de la paniquer plus qu'autre chose ! Et bah dis donc, sur quelle folle est-ce qu'il était encore tombé lui ?! Il voyait bien qu'elle ne faisait pas exprès d'avoir "peur", d'être craintive, surtout vu comme elle tremblait, mais il ne comprenait absolument pas le pourquoi du comment. Il ne la connaissait pas... Comment on pouvait avoir peur d'un type qu'on ne connaissait pas, surtout qu'il n'avait rien de très effrayant, enfin du moins il fallait l'espérer ! Puis la demoiselle reprit la parole, d'une façon assez incohérente, Jonah ne comprit pas grand chose de ce qu'elle voulait dire par-là ! Jali ?! Kézako ce machin ?! En tout cas si c'était un mot, il ne voyait pas du tout ce que cela pouvait être, et si c'était un prénom, qui ça désignait. Pardon manqua t-il en haussant un sourcil mais il s’abstint, visiblement trop confus de la situation. Le jeune sigma reprit cependant la parole pour lui demander clairement les choses. Pourquoi est-ce qu'elle réagissait de la sorte... vu qu'ils ne se connaissaient pas, et émis l'hypothèse qu'il ne se rappelait plus d'elle en s'excusant. Hum. En y réfléchissant la dernière phrase avait sûrement était de trop ! On ne dit pas ça à quelqu'un qui a l'air apeuré... Et puis ça la foutait mal en même temps, pour quoi est-ce qu'il allait maintenant. Il se passa une main dans les cheveux afin de se les remettre doucement en place tout en continuant de regarder Jasmine qui venait de s’éclaircir la gorge. Tiens donc, peut-être que l'inconnue allait enfin dire quelque chose qui expliquerait au mieux la situation ! Et en effet, très vite la gamma reprit la parole mais comment dire... Ces paroles n'avaient réellement aucun sens pour l'autre étudiant. Passer la frontière des Etat-Unis, mais bien sûr et encore mieux "finir ce qu'il avait commencé il y a trois ans". Sérieusement, il y a des gens qui devraient arrêter la fumette, ou alors prendre des médicaments parce qu'être parano de la sorte, et réagir ainsi face à un inconnu avec des propos aussi tordus, il fallait le faire. Pendant une bonne minute Jonah ne sut quoi répondre, et finalement, il décida de répondre doucement Moi, déjà je m'appelle Jonah, pas Jali, et j'ai vingt ans, bientôt pas vingt-cinq... Je ne sais pas trop comment je dois prendre le fait que tu me vieillis de cinq ans. Enfin soit ! Il se tut quelques secondes, histoire de garder toujours on calme, et de parler le plus lentement possible de façon à ne pas trop effrayer la jeune femme ! Sinon, je suis étudiant ici ! Je n'ai jamais bougé des Etats-Unis et vu que l'on ne se connaît pas, et qu'il y a trois ans j'avais même pas dix-sept ans, je ne vois pas trop ce que je pourrais finir machin-bidule-chouette. Se mordillant doucement la lèvre pour tenter d'étoffer ses propos, il continua au bout d'une dizaine de secondes de silence Je suis désolé pour toi, mais tu te trompes de personne ! Au pire, si on un jour on s'est rencontrés, la seule chose que j'ai pu vouloir de toi, c'était te mettre dans mon lit, mais t'aurais pas voulu, j'aurais pas insisté. Alors zen. Je suis pas cannibale. Oui, il était toujours aussi délicat dans sa façon de parler, et le pire là-dedans c'est qu'il ne s'en rendait même pas compte que ses propos pouvaient jouer en sa défaveur envers la jeune femme. Après tout, pour lui, qu'est-ce qu'il y avait de mal à vouloir coucher avec quelqu'un, du moment qu'on le forçait pas, qu'on insistait pas ?! Et puis, il aurait pu tout aussi bien dire la même chose à un mec, donc bon ! Malgré tout ce qu'il venait de dire, aucun de ces arguments ne semblaient avoir fait mouche sur la jeune femme qui semblait toujours aussi terrifiée... Peut-être qu'elle pris un truc hallucinogène et que la meilleure des choses serait de la conduire à l'infirmerie ou à l'hôpital. Oui voilà, c'est ce qu'il devait faire, mais avant il faudrait qu'elle ait quand même un minimum plus confiance en lui pour qu'elle le suive sans histoires, et ça, c'était pas gagné ! D'ailleurs, la jeune femme ne tarda pas à dire qu'elle était désolée; qu'elle ne recommencerait plus et tout le blabla sous le regard à la fois septique, inquiet et étrange du garçon. Franchement, là c'était de plus en plus dramatique ! Mais le must du must fut quand même le moment où elle lui demanda de ne pas la tuer. Okay. Qu'est-ce qu'il pouvait répondre à cela ?! Il serait bien parti, mais l'étudiante semblait quand même allait si mal que la laisser seule était dangereux, aussi bien pour elle -qui pouvait tomber sur n'importe quel cinglé- que pour les autres si jamais elle devenait hystérique et trouvait un couteau. Réfléchissant brièvement, il lui dit doucement Viens, on va aller à l'infirmerie, je crois que tu as besoin d'un sérieux repos et de prendre des... médicaments ou d'une cure, d'un sevrage ou autre, mais bon, ça ce n'était pas de son ressort ! Il lui tendit ensuite doucement la main pour lui montrer qu'il ne lui ferait pas mal... Seulement le geste fut assez mal interprété et il se prit quelque chose ressemblant fort à du gaz lacrymogène dans les yeux et.... punaise ça ne fait pas de bien. Après un petit cri de surprise et douleur, il se mit à jurer à peu près tout ce qu'il connaissait. Mais t'es complètement malade ma pauvre fille !!!! lui hurla t-il doucement sous le coup de la douleur, tout en se frottant les yeux. Bingo Jonah, ça t'apprendra à vouloir aider les gens !
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MessageSujet: Re: ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine EmptyDim 8 Juil - 22:44

❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine Tumblr_m4m3c9207u1qlhfe3 Plus les minutes avançaient et moins je me sentais en sécurité. Pourquoi ? Je n'en avais aucune idée mais une chose était sûre, il ne m'aurait pas une seconde fois. Je savais très bien qu'il était là pour finir ce qu'il avait commencé, pour me planter un couteau dans le cœur face à face. Au moins, il était sûre que le travail serait fait et bien fait puisque c'était lui qui aurait accompli la mission. J'étais distante, mon corps tremblait et tout ce qu'il me disait me semblait tellement fou. Il me prenait pour qui ? Pour une petite gamine qui allait tout oublier en un claquement de doigts alors que je cauchemardai de sa venue tous les soirs où Trent n'était pas là pour me prendre dans ses bras ? Mais il avait vu jouer ça où celui là ? J'étais toujours aussi paniquée, je vivais dans la peur depuis plus de trois ans, bientôt quatre et cela n'allait pas s'arranger. Je déglutis difficilement et bafouilla « Arrête de me raconter des conneries, je ne suis ni folle, ni dupe » Et les quelques gens qui passaient par là aurait très bien compris qu'il n'était pas imaginaire et donc n'était pas le fruit de mon imagination. Il disait s'appeler Jonah mais je n'y croyais pas une seule seconde. C'était une façon déguisée de se présenter à moi, d'avoir ma confiance et d'en finir avec moi. Je ne me laisserai pas avoir, jamais, et j'étais prête à hurler de tout mon possible pour attirer tout le monde dehors et qu'ils voient tous ce qu'il allait faire avec moi. Jeune femme morte en public, je voyais les gros titres d'ici et cela me faisait encore plus peur. Il était capable de dire que c'était de la vengeance et cela passerait très bien au Sri Lanka. L'entendre parler de relations sexuelles me glaçait le sang puisque nous avions eu un différents à cause de cela, du moins en dérivé de cela. J'avais fais une fausse couche à a peine dix huit ans et c'était pour cela qu'il avait levé la main sur moi, qu'il m'avait battu et défiguré. En face de lui, je ne bougeais pas et le voir si perplexe montrait une seule et unique chose : il était bien meilleur acteur par le passé. Je le détestais, je le maudissais plus que tout au monde. Il avait brisé mes rêves, fais de ma vie un cauchemar ambulant et voilà qu'il venait à moi lors d'un moment de faiblesse flagrant : personne n'était là pour voir quoi que ce soit et Trent était je ne sais où entrain de faire je ne sais quoi. Qu'est-ce que je rêvais de le voir apparaître à l'autre bout du couloir et de feindre un malaise pour qu'il accourt vers moi. Seulement, c'était mal de rêver et je préférais m'excuser platement devant Jali, le supplier de ne pas mettre fin à mes jours plutôt que d'attendre l'impossible. J'avais besoin d'aide et tout de suite avant que j'explose ou parte en courant ! C'était peut être ça la solution, partir en courant sans jamais se retourner et recommencer à vivre dans l'ombre, tout avouer à la police pour bénéficier d'une escorte plus ou moins importante. Kilian avait menacé de me balancer aux flics et j'aurais du l'encourager depuis bien longtemps. Lorsqu'il s'approcha de moi un peu trop près, je dis « Recule, non » seulement ma voix était si basse et inaudible qu'il n'avait rien entendu et que sa main était déjà sur mon bras. Dans un élan de panique, je sortis rapidement ma bombe au gaz lacrymogène de mon sac à main et appuya sur le pulvérisateur en direction de son visage, de ses cheveux ou de je ne sais où puisque j'étais aussi tremblante qu'une jeune femme atteinte de parkinson ! Je commençais à partir lorsque je n'entendis qu'une seule chose dans le couloir : ses injures. Il n'y avait personne, absolument personne ici, pas de gardes, rien. Ce n'était donc pas Jali. Oh merde, dans quelle putain de merde m'étais-je foutue encore une fois ! J'étais totalement folle, folle à lier, paniquée et là, personne ne pourrait dire le contraire. Je me dépêcha de retourner vers le jeune homme – qui s'appelait donc jonah et avait la vingtaine – et me confondis en excuse. « Oh mon dieu je suis désolée... Ne vous frottez pas les yeux, c'est mauvais, il faut mettre de l'eau, suivez moi » Le gaz au poivre, mauvaise mais alors très mauvaise idée mais c'était la seule que j'avais trouvé. Ne laissant pas le jeune homme dire quoi que ce soit, je le tira jusqu'aux toilettes des filles et mouilla rapidement du papier pour qu'il le mette sur ses yeux. Il devait me prendre pour une folle, une folle totalement atteinte de je ne sais quel syndrome étrange. Le visage totalement renfermé et triste, je dis « Je suis tellement désolée... Mais vous ressemblez tellement à mon mari que j'ai pris peur... Je ne suis pas folle, je vis dans la peur depuis trois ans » Je tentais de m'excuser de mon comportement, de m'expliquer mais tout était confus. J'avais confondu un pauvre innocent, un pauvre jeune homme sans défense avec le salop qui m'avait battu. J'étais mal, désarçonnée et je n'imaginais même pas comme se sentait le jeune homme. Enlevant le papier d'un de ses yeux, je grimaça légèrement en voyant la couleur de cet œil plutôt joli en temps normal. « Vous voyez bien rassurez moi... Dites moi que ça vous brûle mais que vous voyait normalement » Le jeune homme était assis sur une cuvette de WC et je repartais mouiller la papier. Mais dans quelle putain de merde m'étais-je encore foutue ? Jasmine reine des gaffes, voilà comment on pouvait m'appeler.
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MessageSujet: Re: ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine EmptyMer 11 Juil - 15:26


Raconter des conneries ? Mais qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre sérieusement ! Il avait juste dit la vérité -pour une fois- et la jeune femme ne semblait pas le croire. Pourquoi est-ce qu'il mentirait sur son âge et son prénom ?! Sérieusement qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ?! Vraiment, Jonah ne comprenait pas du tout la logique de la jeune femme... Il avait l'impression qu'elle prenait tout hors sens, comme si chacune de ses paroles étaient là pour l'enfoncer, comme si le jeune homme était doué d'un don de manipulation rare. Non mais sérieusement, il y en a certains qui devaient arrêter la fumette... Là ça commençait à devenir sérieusement grave, d'autant plus qu'elle prétendait être ni folle ni dupe. Soupirant doucement, Jonah grogna Et arrêter ta parano, ça serait pas mal aussi.. Oui, parce que ça commençait à l'énerver sérieusement cette situation ! Qu'est-ce qu'il pouvait bien faire. Il n'était peut-être pas un bon samaritain, mais il ne pouvait pas laisser une personne comme ça en "liberté", dans une telle détresse. Elle risquait d'être dangereuse pour elle, mais aussi pour les autres personnes présentes. Whyzer n'avait pas trente six choix, parce que s'il partait, c'était un peu comme de la non assistance en personne en danger... seulement vu comme elle semblait avoir peur de lui, jamais il n'aurait pu la trimballer jusqu'à l'infirmerie ou encore mieux jusqu'à l'hôpital de son plein grès. Il fallait donc qu'il utilise la "force", sans toutefois lui faire mal... C'était gentil, ça partait d'une bonne intention, mais comme on le dit que trop bien, l'enfer est pavé de bonnes intentions. Réfléchissant rapidement, il se dit que lui tendre la main ou la prendre par le poignet serait certainement la meilleure des solutions, mouais, c'est ça ! Et bien, il aurait mieux fait de s'abstenir et de ne pas vouloir faire le saint Benard, car en "remerciements" il écopa d'un jet d'une bombe -gaz au poivre visiblement-. Celle-là, on peut vraiment dire qu'il ne l'avait vu venir, la surprise passée, ce fut la douleur qui fut plus présente, ainsi que les injures qui allaient bon train ! Comme si cela allait pouvoir atténuer un tant soit peu cette sensation de brûlure dans les yeux. Alors qu'il allait entamer une série de commentaire assez désobligeant sur Jasmine, la jeune femme en reprenant la parole le coupa court à cette idée avant même qu'il puisse dire la moindre chose. Un petit rire sarcastique plus tard, il grommela entre ses dents Ouais, bah c'est plus facile à dire qu'à faire. Comment est-ce qu'elle voulait qu'il ne se frotte pas les yeux, alors qu'il avait l'impression que c'était la seule manière de calmer la douleur. Malgré tout, il 'suivit' la demoiselle jusqu'au toilettes et la laissa s'excuser et même le soigner. Il n'avait plus aucune confiance en elle, mais vu ce qu'il voyait (c'est à dire actuellement, tout était devenu assez flou), il préférait s'en remettre totalement à Jasmine. De toute façon maintenant c'est un peu tard pour s'excuser, le "mal" est fait, on ne peut pas revenir en arrière. Non, non, non, Jonah n'avait pas du tout cherché à se montrer très désagréable. C'était juste que c'était un peu simple comme solution, même si dans le cas inverse il aurait certainement fait la même chose. Soupirant doucement, il écouta la nouvelle phrase de la demoiselle. S'il voyait bien ? Ow, sûrement encore plus mal qu'un soit de cuite vu comme sa perception des choses avait changé, mais bon, même s'il y voyait mal, il y voyait, c'était déjà pas mal. Grimaçant légèrement, il ne tarda pas à dire On peut dire que j'ai déjà connu mieux, mais bon, je te vois... donc ça doit pas être si dramatique, mis à part que maintenant je dois avoir une sale tronche. Et ça, c'était grave, d'autant plus grave que s'il croisait Leïla, il risquait de se faire vanner pendant des siècles et des siècles; et franchement, pour l'instant, il n'était pas du tout d'humeur pour ce genre de chose ! S'asseyant à moitié sur un des lavabos, sa nature première ne tarda pas à reprendre le dessus. Je suppose qu'on est dans les toilettes des filles ?!... Comme ça, en plus si quelqu'un rentre, on va croire que c'est parce que je suis rentré ici que je me suis pris de la bombe en pleine tronche. Génial. Il ne me manquait plus que ça, une réputation de pervers, c'est bien ma journée tiens. Il se parlait à lui-même c'était certains, mais certaines des phrases étaient quand même destinées à détendre l'atmosphère. Après tout, même si quelqu'un croyait qu'il était entré dans les toilettes des filles sans "permissions", il ne serait pas le premier garçon à faire cela, et ce n'était pas non plus un crime … Après quelques secondes de silence Vu que tu m'as à moitié rendu aveugle, et défiguré... légère ironie là-dessus bien entendu Est-ce que j'aurais au moins le droit de savoir quel est ton prénom ?! Oui, parce que si lui s'était présenté, elle pas du tout.
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MessageSujet: Re: ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine EmptyJeu 12 Juil - 15:28

❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine Tumblr_m5lqvj4XoC1r9q596« Et arrêter ta parano, ça serait pas mal aussi.. » L'entendant me parler ainsi, je fronçais les sourcils. Non mais pour qui il se prend celui là ? Il m'avait battu, m'avait laissé pour morte et je devais arrêter la paranoïa ? Comment ne pas devenir totalement folle après un tel événement en même temps ? Le ton qu'il prenait ne me faisait pas plaisir mais alors pas du tout, j'étais paniquée, terrorisée mais tellement énervée. Ce que j'avais appris à mon AES self-defense pourrait très bien me servir ici. Seulement, je savais très bien qu'il y avait une armée de gorille non loin de là qui étaient près à me sauter dessus et à me coller au sol. Qu'est-ce que j'avais fait une mauvaise femme pendant toutes ces années mais il l'avait bien mérité. Je reprenais du courage, petit à petit, et je me sentais un peu mieux, main sur ma bombe de gaz au poivre. J'avais acheté cela après avoir tenté de tuer Jali il y a quelques mois. Je m'étais dis que si jamais on m'attaquait dans la rue, dans le bus ou je ne sais où, il y aura toujours moyen que je me défende, que j'use de ce petit bijou et que je me mette à courir de toutes mes jambes dans la direction opposée. Le jeune homme venait de faire un très mauvais choix et m'étant sa main sur moi et moi encore un plus mauvais en lui envoyant quelques bouffées de gaz en pleine vue. J'avais pris les jambes à mon cou, me dirigeant avec rapidité vers la sortie mais rien ne se passait. Il n'y avait personne dans ce couloir, personne à part ce jeune brun qui grommelait – et cela me rappelait Kilian – et moi même. Merde, j'avais encore fait une connerie sous l'excès de panique et de colère. Encore une fois, je merdais totalement et j'avais beau m'excuser, je n'étais pas trois fois sûre qu'il m'excuserait de si tôt. Il devait me prendre pour une folle, une débile, un étrange demoiselle totalement déboussolée et c'était ce que j'étais. Il ressemblait fortement à mon mari mais il n'était pas cette personne, j'en étais désormais totalement sûre. « Ne faites pas la chochotte et taisez vous, vous allez ameuter toute la faculté à ronchonner » Lorsque j'étais tétanisée, j'étais un vrai bébé mais quand je me sentais mieux, c'était une toute autre histoire. J'étais forte quand je le voulais et j'allais lui montrer qui il fallait écouter maintenant. Je savais comment faire atténuer les douleurs, les picotements et tout ce qui allait avec. S'il y avait bien une chose qu'on m'avait appris au Sri Lanka, c'était comment atténuer les effets d'un tel produit. Être la femme d'un avocat reconnu dans le pays donnait des avantages mais aussi bien des inconvénients. Mouillant du papier, j'avais envie de l'étriper face à ce qu'il me disait. Il était trop tard pour s'excuser ? Mais s'il voulait, il pouvait se débrouiller tout seul comme un grand, s'il était trop tard pour l'es excuses, il était encore assez tôt pour arrêter de l'aider. J'avais causé tout cela mais si le jeune brun ne tentait pas d'être un peu plus ouvert, ça n'allait pas aller. J'avais changé totalement de mode de pensée en cinq minutes. J'étais passée de la poule mouillée qui était bloquée dans un couloir à celle qui était prête à lui donner une leçon ! Mon cerveau devait me jouer des tours, ce n'était pas possible autrement. « Jusque preuve du contraire, vous n'êtes pas aveugle ce qui veut dire que non, le mal n'est pas fait, pas encore. Je suis là pour me rattraper et vous aidez mais si vous préférez vous débrouiller seul, c'est votre choix, il ne faudra pas venir pleurer après » Sachant que ce n'était pas Jali, j'avais pris une certaine assurance qui pouvait faire peur à plus d'une personne. Je n'avais pas peur de lui, il n'avait personne de son côté et bien du monde allait dire que ce n'était pas de ma faute, c'était le stress, la panique mais aussi – voire surtout – la ressemblance avec mon bourreau qui m'avait fait agir de cette façon. Seulement, même si beaucoup de personne me donnerait le bénéfice du doute, le jeune homme n'allait pas le faire. Je ria légèrement, posant doucement les papiers imbibés d'eau sur ses yeux avant de dire « Non vous n'avez pas une sale tronche, ne vous inquiétez pas pour cela. Toujours la même tête, les yeux un peu gonflés et rouges mais ça va s'atténuer pour finir par disparaître dans quelques minutes. On a juste l'impression que vous avez pleuré pendant plus ou moins deux heures » J'avais un léger sourire sur les lèvres mais je n'étais pas trois fois sûre que cela allait vraiment lui plaire. L'entendant se plaindre, je leva les yeux au ciel. Il était vraiment désespérant et il semblait qu'il n'y ait que le paraître qui compte pour lui. « Parce qu'une femme dans les toilettes des hommes ça ne fait pas pervers peut être ? Promis, si quelqu'un dit quelque chose, je vous défendrais et mes dons de persuasion serviront enfin. Si on choppe ici, vous aurez une sale réputation et un œil au beurre noir. Je ne suis pas sûre que mon petit ami apprécierait savoir que je suis seule dans des toilettes avec un homme qui ressemble énormément à mon mari » Au moins, il savait une petite partie du pourquoi du comment il était là ; dans cet état. Bien entendu, ce n'était pas tout mais je lui expliquais le minimum syndical juste pour éviter les questions. Tapotant les papiers d'eau sur ses yeux, je me mis en face de lui et enleva les gouttes d'eau qui glissait le long de ses joues. Souriant, je dis « Jasmine, Jasmine Rwani. Vingt deux ans et toute sa tête, ça je peux vous le jurer ! » Et pas qu'un peu. J'étais saine d'esprit, un peu perturbée mais totalement saine. Qui n'aurait pas réagis de la même façon que moi dans cette situation ? Bonne question.
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MessageSujet: Re: ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine EmptySam 14 Juil - 14:49


Ne pas faire la chochotte ? Il ne faisait pas la chochotte, il avait mal et était surtout furieux. Soupirant doucement, il lui grogna de mécontentement Oh oui, c'est ça, je devrais me taire. J'ai voulu vous aider et la seule chose à laquelle j'ai le droit c'est d'me taire pour pas alerter toute l’université... Très bien. J'me tais. Enfin, il continua de grommeler des choses plus ou moins audibles. Et puis ce changement de comportement était quand même assez étrange... d'ailleurs après à peine une dizaine (voire vingtaine) de secondes sans lui adresser directement la parole, Jonah lui demanda Et vous êtes franchement spéc' Pour changer de comportement aussi vite, reprendre confiance en soi de la sorte, il fallait soit qu'elle souffre d'un dédoublement de personnalité ou autre maladie dans le genre, et là, il espérait qu'elle n'était pas dangereuse pour lui ; ou sinon soit il y avait une autre raison qu'il n'avait pas encore réussi à déceler. Quoiqu'il en soit, il allait falloir qu'il fasse attention à ses paroles, à ses actes, par simple mesure de sécurité. La demoiselle, l'emmena aux toilettes des filles pour le "soigner" (ce qui soit dit en passant étant quand même la moindre des choses, après ce violent "coup" donné). Elle mouilla un peu de papier pour lui mettre sur les yeux, ce qui soulageait quand même la douleur. Et les répliques commencèrent à s’enchaîner les unes, les autres et pas forcément très sympathique vu l'humeur du garçon. S'excuser était un peu facile, dans ce cas-là à chaque fois que quelqu'un faisait une connerie et tout était oublié de suite ?! Non, non ! Ça ne marchait pas comme ça avec lui, excepté pour Leïla, mais ça c'était parce que c'était une fille extraordinaire et qu'elle pouvait le mener par le bout du nez si elle le souhaitait. Ce qu'elle venait de lui répondre, lui fit légèrement hausser un sourcil. Oh bah tiens, voilà qu'elle aussi devenait peu aimable. Se passant une main dans les cheveux, le sigma ne tarda pas à répliquer Oh, mais je vais pas pleurer pour si peu... Non mais elle le prenait pour qui sérieusement ?! Il allait pleurer pour si peu, ou parce qu'elle allait lui mettre un vent. Au pure il se débrouillerait seul, c'est pas comme si ça serait la première fois. Soupirant doucement, il continua Oui... oui.. C'est vrai le mal peut encore être réparé... Il n'avait pas non plus envie de se reprendre une autre giclée de ce foutu gaz si jamais il était trop... si jamais, disons il faisait trop son Jonah. Lui laisser le dernier mot était quand même quelque chose d'assez difficile pour lui dans de telles circonstances. Le garçon grimaça légèrement en lui disant qu'il avait les yeux gonflés et rouge. Génial, surtout si ça donnait l'impression qu'il avait pleuré... Il ne manquait plus que cela. Enfin bon, déjà s'il n'était pas défiguré ça allait... Ok... Merci du renseignement. C'était bien la dernière fois qu'il aidait quelqu'un qu'il ne connaissait et qui semblait totalement parano. Voilà ce qu'on récoltait à être trop gentil: se faire attaquer par du gaz au poivre et se prendre en plus des répliques pas forcément sympathique. Il avait le droit d'avoir les nerfs non ?! Il avait "tout ça" en pensant faire une bonne action, en pensant l'aider.. et voilà que la petite chose chétive c'était transformée en véritable tigresse. Il haussa un sourcil au nouveau dires de la demoiselle. Oh, de mieux en mieux... Maintenant il risquait de se prendre un pain dans la poire par le petite amie de la brune. De mieux en mieux, et ça serait quoi la prochaine étape ?! Il irait en prison pour quelque chose qu'il n'avait pas fait ?! Allez zen Jonah et réponds quelque chose, parce que depuis tout à l'heure lui qui était d'un naturel si bavard ne disait pas grand chose ! On ferait peut-être mieux de sortir alors ?! Je ne tiens pas spécialement à me battre avec quelqu'un... enfin autant que possible. Non, il n'avait pas peur, loin de là même, mais disons plutôt... qu'il n'aimait pas ça; néanmoins il savait utiliser ses poings si besoin. Et si une femme aussi dans les toilettes des hommes, ça fait aussi pervers... enfin, il aurait utilisé un autre mot, mais il ne voulait pas froisser inutilement la demoiselle. Vous avez des dons de persuasions, réellement ?! Et bien, je dois avoir une sacré carapace pour ne pas "succomber" à ce don. dit-il en plaisantant légèrement. Jonah se tut quelques secondes avant de rajouter Sortant de ta bouche, je crois que ce n'est pas un gros compliment, de ressembler à ton mari... et je ne sais pas comment je dois prendre le fait de passer pour quelqu'un de "plus âgé".... Quoi, il allait avoir vingt ans... Enchanté Jasmine, enfin, je crois. Parce que vu leur rencontre pour l'instant c'était plus une mauvaise chose qu'ils se soient rencontrés. Bon maintenant que tous les malentendus semblaient écartés, il ne tarda pas à reprendre la parole Bon alors Jasmine, tu étudies quoi ici ?! Et tu es dans quelle confrérie ? Pas chez les sigmas, je ne t'y ais jamais vu.. Oh oui, c'était une conversation pas franchement profonde, mais au moins ils ne s'engueulaient plus. Et puis faire connaissance avec la jeune femme serait certainement quelque chose pas mal non ?!
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MessageSujet: Re: ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine EmptyMer 1 Aoû - 21:16

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MessageSujet: Re: ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine ❝ you're just like him, it can't be real ❞;; jonasmine Empty

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