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Sois la voix de mon bonheur ou de mon malheur

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MessageSujet: Re: Sois la voix de mon bonheur ou de mon malheur Sois la voix de mon bonheur ou de mon malheur - Page 2 EmptyJeu 28 Juin - 16:00

Sois la voix de mon bonheur ou de mon malheur - Page 2 Tumblr_m2ylhhpJ4D1qf426so1_500
•• You could sleep with the entire planet
and still feel rejected.

    Ah, les absences de Randy ! Juno avait essayé à maintes et maintes reprises d’aborder le sujet, mais la même réponse survenait toujours : son entreprise venait tout juste d’ouvrir ses portes, il fallait que celle-ci se fasse une place dans le monde des requins de l’édition, moyennant quoi il lui fallait se déplacer régulièrement pour négocier lui-même d’importants contrats. Randy était incapable de déléguer, dans l’état actuel des choses en tout cas. La brunette avait beau mettre le doigt dessus, rien n’y faisait… Cette entreprise, c’était son bébé. Impossible de lui demander de renoncer ou d’y passer moins de temps, car elle représentait sa réussite, une espèce d’Eldorado pour un enfant abandonné comme lui. En soi, Juno comprenait. C’est sûrement la raison pour laquelle elle prenait son mal en patience et ne pétait pas un câble à tout bout de champ… Mais en toute honnêteté, il lui manquait, c’était viscéral. Pas une seconde ne filait sur le cadrant sans qu’elle ne se demande où il pouvait bien être, s’il n’était pas trop fatigué, ne manquait de rien. Juno n’était pas sa mère, mais ils partageaient tous deux un lien indescriptible et incompréhensible aux yeux de tous les autres. A commencer sûrement par ceux de Jan Cruz, bien qu’il soit marié et toujours aussi amoureux de Megan. « J’accouche dans deux mois et demi, puisque mon septième mois est bien entamé. Mais n’aie crainte, tu seras en tête de liste pour les faire-part et j’espère bien que tu viendras me rendre une petite visite même si j’ai une tête de zombie ! » Pour l’instant, Juno se concentrait sur le côté positif de la chose : elle n’était pas seule, et Randy allait certainement s’arranger pour ne plus avoir le moindre rendez-vous une fois le moment de l’accouchement venu. C’était l’espoir fou de la demoiselle, auquel elle s’accrochait bec et ongle… Dans le cas contraire, elle aurait tôt fait de devenir cinglée à être allongée sur son lit dans une grande maison vide ! « Je suppose que Randy prend beaucoup de rendez-vous pour mieux être soulagé au niveau de son emploi du temps une fois Lizzie née. Je l’espère du moins ! Déjà que je ne sais pas du tout comment je vais me débrouiller… Je suppose que ça vient tout seul, mais ce ne sont que des suppositions. Ce n’est pas comme si j’avais eu une mère à domicile toute mon enfance pour m’expliquer la vie. » Juno avait été élevée par son père, et l’avait aidé à s’occuper de Jaimie, son petit frère, encore bébé lors du départ de Maureen. Un environnement masculin n’aide pas forcément au développement de l’instinct maternel. Quoique… Il n’y a qu’à voir la brunette surprotectrice avec son frère pour savoir qu’elle a tout pour faire une bonne mère ! « Par collègue qui monte un album, tu entends Maxence Delacre ? Je le connais, c’est quelqu’un de formidable. Ca me fait penser que nous ne sommes pas les seuls à avoir une situation un peu… Pourrie ! Tu savais qu’il est père d’un interne en chirurgie de vingt-cinq ans ? » Juno l’avait découvert par hasard, à vrai dire. Pour une fois que ses recherches n’avaient aucun but précis…

    « Je crois que l’été va être terriblement long, pour moi. Je préfèrerais mille fois m’user les neurones sur des équations plutôt que de me dire que dans peu de temps, je vais souffrir à vouloir m’en arracher les entrailles ! » Juno secoua légèrement la tête, sans lever les yeux de sa préparation, ne pouvait qu’imaginer avec ironie l’expression de Jan Cruz à cet instant précis. Il devait définitivement la prendre pour une tarée… « Ne t’inquiètes pas, je suis sûre que Lizzie sera comme Randy, sage, droite et honnête. De toute façon, il m’a avoué qu’il n’avait pas du tout hâte de voir les garçons lui courir après. Il sera trop tenté de commettre des meurtres… Bref, pour en revenir à cette fameuse Penelope dont tu viens de parler, qu’est-ce que tu entends par « j’ai l’impression de la voir partout » exactement ? Au pire des cas, je peux mener ma petite enquête, voir ce qu’elle te veut. Tu n’as qu’un mot à dire. » Mais il y avait fort à parier qu’il dirait non !


HJ : bah non elle était très bien ta réponse !! Désolée du retard pour la mienne puppy eyes
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MessageSujet: Re: Sois la voix de mon bonheur ou de mon malheur Sois la voix de mon bonheur ou de mon malheur - Page 2 EmptyDim 1 Juil - 18:03



Juno & Jan Cruz
« Sois la voix de mon bonheur ou de mon malheur »


♦ ♦ « Si tu as besoin de conseils, je peux te mettre en relation avec mes mères. J’en ai deux pour le prix d’une alors si cela peut servir. » Lui dis-je pour la dérider un peu. Je savais ce que cela faisait de vivre sans un parent près de vous. Non pas que mes mères ne m’aient pas donné tout l’amour dont j’avais besoin. De ce côté-là, j’avais eu beaucoup d’amour dans ma vie. Non, le problème venait que j’aurais aimé avoir un père pour me guider, m’apprendre à devenir un homme, à comprendre les choses d’un point de vue somme toute masculin. Certes, mon oncle avait été présent mais il était déjà âgé alors je n’ai jamais pu par exemple faire du sport avec lui, chahuter etc. Lorsque mes amis me parlaient de leurs pères, je les enviais et j’avais appris au fil du temps à m’en passer. Je crois que c’est une réaction humaine. On fait avec, on va de l’avant. Pourtant, cela restait un de mes regrets les plus forts. Peut-être aurais-je pu le chercher, découvrir qui c’était mais une certaine lâcheté m’avait retenu. Déjà, pour retrouver un donneur de sperme, il fallait s’accrocher. Puis, qu’aurais-je gagné si mon père était du genre à boire plus que de raison, à être un assisté ? Non. Je voulais garder cette image de héros. Je me souvenais bien quand, j’étais âgé d’une dizaine d’années, on me demandait où était mon père. Je répondais alors qu’il était militaire, un marine et donc qu’il ne le voyait pas beaucoup mais qu’au moins, il protégeait le pays et cela dans le monde entier. Puis, quand j’ai eu quinze ans, le militaire s’est transformé en journaliste de guerre. J’étais fier de ce papa imaginaire. Au moins, ainsi, je ne me sentais pas orphelin dirons-nous. Aussi, pour revenir à Juno, je la comprenais. On arrive à des moments dans notre vie où le manque se fait cruel, mordant.

Quoiqu’il en soit, nous décidions presque sans nous concerter à changer de sujet. Il n’était jamais bon de ressasser les idées noires ou les regrets. Et puis, si nous étions l’un avec l’autre, c’était bien pour nous remonter le moral donc autant parler de choses qui font sourire ou mieux rire. « Oui, j’ignorais que tu le connaissais. Oui, j’en ai vaguement entendu parler. Cela doit faire un choc d’apprendre que l’on a un enfant. Je ne sais pas comment je réagirais. J’ai toujours voulu avoir des enfants mais je me fais vieux. Je crois que j’ai passé mon tour » rigolais-je. Enfin pas tant que ça mais quand le destin parlait, il n’y avait que très peu de chance d’aller à l’encontre de ce dernier. Je ne pus m’empêcher d’éclater de rire en imaginant Randy poursuivant les futurs prétendants de sa fille. Une imagine qui vaudrait son pesant d’or. « Qu’il essaye la ceinture de chasteté, cela fonctionnait très bien dans le temps. » ajoutais-je toujours en rigolant. Les pères et leurs filles. Un véritable cirque mais il fallait nous comprendre. Nous étions des hommes et donc, nous savions exactement ce qu’ils feraient à nos filles. Dure vie celle d’un père de famille. « J’espère qu’elle aura les trois grains de folie de sa mère, c’est un trait de ta personnalité que j’ai toujours adoré mais par pitié.. Qu’elle attende que je prenne ma retraite au cas où, elle désire suivre des études littéraires. » Taquinais-je un peu Juno tandis que le sujet déviait sur Penelope. « Comme tu t’en doutes, ma réponse est non. C’est juste une impression. J’ai l’impression qu’elle cache quelque chose et tu vas me trouver parano mais, peut-être est-ce lié à moi. Tu as fini de préparer le repas ? Je meurs de faim ! »


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MessageSujet: Re: Sois la voix de mon bonheur ou de mon malheur Sois la voix de mon bonheur ou de mon malheur - Page 2 EmptyVen 6 Juil - 18:27

Abandon de Jan :out:
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