Vendredi Soir ; quatorze heure cinquante neuf

Je bougeais enfin, j'avais dormi quelques heures ce matin ce qui avait permis d'estomper un peu mes cernes immondes. Je m'étais replonger dans mes cours avant la rentrer, histoire de ne pas me retrouver perdus à la rentrée, se serais déjà ça. Au bout deux heures, je pris une douche, m'habillais et tout le tralala afin d'aller faire quelques shoots, cela faisais longtemps que je n'avais pas tâter de l'objectif, ça me manquait, je regardais les photos précédentes, qui me fit un véritables électrochocs une photo de moi et Vladimir, mon amour, ma vie, le sourire au lèvre heureux comme des éléphants dans l'eau. J'eus un sourire, plus rictus de mon bonheur sur la photo plutôt qu'autre chose, mes yeux s'humidifiais tandis que je fis défiler la bonne vingtaine de photo de feu mon essentielle. Ce bonheur me sautais à la gorge, m'étranglais, la lettre, sa voix, son image me revint en tête comme un mauvais cauchemar, je l'aimais, je l'aimais éperdument putain ! Pourquoi j'avais fais ça pourquoi j'étais partis, j'aurais dû rester dans sa miteuse et merveilleuse caravane, son coin de paradis, mon coin de paradis, notre chez nous. Finalement j'aurais pu, j'aurais dû vivre toutes ma vie dans ce taudis je m'en foutais des maladies, des rats, des insectes, du vent qui soufflait et faisais bouger la caravanes à se demander si cette dernière va tenir debout ! Mais merde, pourquoi on fuyait l'amour, le bonheur ? Pourquoi je fuyais ? J'aurais dû passer ma vie à coter de ce mec, ce mec c'était ma vie et beaucoup plus que ça. De temps en temps je venais à me demander si je devais continuer à vivre, c'est vrai j'ai perdu ma vie, mon essentielle, j'ai tué mon bébé, le bébé de Drew, mon enfant, ma chance d'être mère, de m'attacher à quelque chose qui en valait la peine. Même ça je n'ai pas été capable de le réussir, j'aurais dû me raccrocher à ce petit être qui n'avait rien demandé à personne. J'aurais dû rester tranquillement à pleurer chez moi, sans rien, cela aurait pu sauver la vie de mon enfant, mon fils. Non, je n'ai pas été capable de faire ça, une conne j'étais, une conne inutile désagréable. Une conne qui ne méritait pas de vivre, j'avais trouvé le moyen de me tuer a petit feu tout en restant en vie, entre l'alcool, la drogue, j'avais touché le fond en faisant parcourir la lames de rasoirs sur différentes parties de mon corps, de déchirer cette peau que je ne voulais plus croire, de faire couler ce sang inutile, je ne me sentais pas mieux, pas puissante, mais d'une certaine manière je me sentais calme, bien. Je ne me disais pas que c'était mal, au contraire c'était le moins que je puisse faire, j'avais tué Vladimir et mon fils, la scarification ce n'était rien à coter de leur malheur à eux. Absolument rien. C'était le minimum et peut-être qu'un jour ça finirait par me tuer.

J'éteignais l'appareil photo et sortis de la chambre, je fis quelques shoots de l'intérieur du bâtiment, de quelques soeurs bêta qui traînait dans les couloirs et se prêtait au jeu de l'objectif. Je sortis de l'enceinte des dortoir, fis quelques shoots du parc et je m'aventurais jusqu'en ville je passais plus de deux heures à parcourir la ville l'appareil coller au visage, cela faisait longtemps que je n'avais pas ressentis ce vide en moi, un bon vide, que je ne m'étais pas sentis aussi libre, j'aurais pu passer la nuit à shooter, je me sentais bien. Néanmoins, la fin me rattrapas, je me dirigeais donc vers Berkeley, pour ranger mon outil, prendre mon sac est repartir.

Vingt-trois heures vingt cinq;

Je m'étais accordé une pause Macdonald et cinéma, de la graisse et un film à l'eau de rose que demander de plus ?

Je rentrais et mes jambes me menèrent vers des endroits plutôt glauque, tampis i will survive ! Comme on dit. De loin j'apercevais un homme me semblait t'il, sûrement un sans domicile fixe, ça me faisait rager ce genre de choses, des millier de personnes était riche à crever en revanche des autres millier de personnes crevaient simplement. J'accentuais le pas, j'étais d'humeur généreuse ce soir, je sortis un billet de vingt dollars pour donner à l'homme fouilleur de poubelle.

« Excusez-moi monsieur ? Tenez c'est pour ... »

L'homme relevait la tête, je m'arrêtais net le fixais, c'était bien la dernière personne que j'imaginais traîner dans les rues, fouiller dans les poubelles surtout. Je ne savais plus quoi faire, mais que faisait t-il ici ? Qu'Est-ce qui lui était arrivé ?

« Da..Da.. David que que qu'Est-ce que tu fais là ? »

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____________ Dimanche 15 Août 2010

Il était seul. Seul & solitaire. Son visage n’avait plus aucun éclat. Les cernes se dessinèrent avec plus d’intensité au fil des jours. Signe trahissant son manque de sommeil. Oui ! Le jeune homme n’arrivait plus à fermer les yeux depuis trois semaines déjà. Pour être plus précis, depuis exactement vingt-deux jours. Épargnez-vous la peine de chercher dans le calendrier. La date précise était le 24 Juillet. Jour de son anniversaire. Jour de ses 21 ans. Âge qui marquait la majorité dans certains pays. Âge qui légalisait la vente d’alcool. A 21 ans, tu es considéré comme assez grand pour prendre ta vie en main. Tu as la maturité de savoir ce qui est bon ou non, pour toi comme pour les autres… Ce jour là, David se vit obligé de prendre une décision. Aussi dure soit elle, alors qu’il venait à peine de retrouver l’homme qu’il aimait, le Lambda fut obligé de mettre un terme à leur relation. La cause ? Trois jours auparavant, le 21 Juillet, alors qu’ils s’amusaient sur la plage et qu’ils s’embrassaient, une bande d’intrus est venue les interrompre. Cinq hommes plus méchants les uns que les autres. Deux d’entre eux l’avaient pris sur le côté. Flint était leur prisonnier. Il avait beau se débattre avec tout l’acharnement du monde, le garçon fut témoin et spectateur de la scène la plus horrible et douloureuse de son existence. Il était là, impuissant, face à Swen qui se faisait tabassé à grands coups de poings et de pieds par les autres. Heureusement que la police arriva. Les agresseurs partirent en courant, les forces de l’ordre à leur trousse. Turner était dans un sale état. Il saignait. Le Thêta avait plusieurs hématomes sur le corps et le visage. Il avait trois côtes cassées. Dans la souffrance, le Natural perdit connaissance. A l’hôpital, David n’avait pas cessé de veiller sur son amour. Le lendemain de l’admission de Turner, alors que les aides soignantes s’occupèrent de ses soins, le Lambda sortit quelques instants. Juste le temps d’aller se doucher et chercher deux cafés et quelques biscuits pour grignoter. C’était à ce moment là qu’il croisa leurs agresseurs dans la rue. Les autres le menacèrent. Ils ne lui laissèrent pas trois choix. Soit David rompait avec Turner. Soit la fois qu’ils les verraient ensemble, Jack et sa bande tueraient Swen. Et s’ils auraient encore envie de s’amuser, ils le tueraient lui aussi. Deux jours plus tard, ce fameux 24 Juillet, l’ex Alpha avoua à son petit ami ses sentiments. Il lui confia qu’il l’avait aimé et attendu depuis la première fois qu’il avait croisé sa route. Ce fut en première année de faculté. Swen sortait avec Zoé à l’époque. David n’était pas encore avec Lou Ann. Il était Gamma et colocataire de la Rebelle. Ce fut plus d’un an avant le premier baiser échangé entre les deux garçons. Flint avait eu le coup de foudre pour le Thêta. Honteux d’aimer un autre homme, le garçon avait tenté en vain de dissimuler ses sentiments. De refouler son amour qu’il savait à sens unique. Le Thêta n’eut pas le temps de répondre à cela que David, à contre grès, mis un terme à leur histoire d’amour. Le garçon ne savait pas s’y faire. Au lieu de dire à l’autre qu’il le quittait parce qu’il ne l’aimait plus, il lui raconta la vérité. Qu’il l’aimait. Qu’il l’aimait plus que tout mais que c’était fini entre eux. Que c’était pour le bien de Swen. Qu’il ne voulait pas qu’il lui arrive malheur. Que Jack l’avait menacé. Qu’il n’avait tout simplement pas le choix. Triste, Turner demanda à David de partir sur le champ. Les amoureux ne s’étaient pas revus.

Vingt-deux jours plus tard, le 15 Août, jour de l’anniversaire de Swen, David se baladait. S’inquiétant pour celui qu’il continuait d’aimer, il ne fermait plus les yeux. Turner n’avait plus souhaité le voir. Flint devait faire avec. Ou plutôt sans son chéri. Désespéré et manquant cruellement d’amour, David s’était réfugié dans les bras de Maxence. Le nouveau couple ne fonctionnait pas si bien que cela. Autant que David voulait toujours rester dans les bras du Gamma, autant qu’il refusait de l’embrasser langoureusement et d’avoir des rapports sexuels avec lui. C’était beaucoup trop intime pour Flint. Il n’avait certes pas énormément d’expériences, mais il continuait à se réserver pour Swen. Si seulement un jour le Thêta voudrait à nouveau le voir. En se promenant, David croisa l’amour de sa vie. Turner voulait discuter avec lui. Ils ne furent pas seuls bien longtemps. Jayden, un Alpha et ex confrère de Flint, les interrompit. Cet intello n’avait pas beaucoup de jugeote et était homophobe comme pas deux. Pour l’embêter, Swen avait embrassé David.

____________ Vendredi 20 Août 2010

Cinq jours passèrent. Depuis que David avait rompu avec Maxence, il n’avait pas osé retourner dormir chez sa sœur. Le garçon avait pu aller deux fois dans les douches publiques, quand il n’y avait personne. Lui qui détestait la saleté et qui avait le toc de se laver minimum trois fois par jour, le Lambda se rendait malade. N’ayant aucun vêtement de rechange, cela faisait cinq jours qu’il trainait les mêmes habits et sous vêtement. David avait l’impression d’être crade. De sentir la crasse venir se coller et incruster sur lui. Le jeune homme n’avait pas d’argent non plus. Il était à la rue. Il avait honte. Il n’osait pas mendier. David mourrait de faim et de soif. Il préférait se tuer à petit feu plutôt que demander l’aumône. C’était de sa faute et uniquement de sa faute s’il s’était retrouvé dans cette situation là. Flint attendait la nuit tombée pour fouiller les déchets, à la recherche de la moindre nourriture. Le garçon regardait dans les poubelles d’un restaurant quand une voix féminine vint à lui. Sursautant de peur, David se retourna vers elle tout en reculant. Oh non ! Pas elle… C’était Coleen…

David : “ – Ah… Euh… Co… Co… Co… Coco… Co... Coleen… Euh… Oui… Je... Euh… Rien du tout… Tu… Euh… Tu ne m’as pas vu surtout… A… Allé…. Bye… ”

David commença à s’éloigner de Coleen quand il eut des crampes d’estomac. Le garçon avait mal au ventre tant il avait faim. Ses boyaux gargouillèrent. Pas bien, David se posa contre le mur et s’accroupit en se tenant le ventre. Avec un peu de chances Coleen serait partie et ne le verrait pas dans cet état là.

Je restais pétrifié, je n’osais plus faire le moindre geste vers lui, comme si le temps c’était arrêter pendant une seconde. Je le regardais de haut en bas, je ne sais pas depuis combien de temps il étais dans les rue mais ce devait être facilement un mois, il avait une telle allure qu’il en fallait peu pour que je fuis en courant sans me retourner. Néanmoins je restais, je ne pouvais décemment pas le laisser dans une misère pareil, j’avais un lit qui ne me servais plus ou moins pas, le clic-clac et même si je n’avais pas le droit d’emmener quelqu’un autre qu’une Bêta dans la confrérie je m’en foutais ! J’avais la ferme attention de le ramener de gré ou de force ! Je n’avais jamais imaginé quelqu’un que je connaissais plus ou moins se retrouver dans une tel situation, ça me rendais folle. Et moi qui me plaignais de mon malheur, je n’avais plus d’amour, plus de vie, mais lui il n’avait plus rien au sens propre ! Je rangeais mon billet dans mon sac et courais après David qui avait déjà pris la fuite. Quel têtus ! Je le retrouvais une centaine de mètres plus loin, affalé contre un mur, il avait une très mauvaise mine. Ce mec ne méritait pas cela, surtout pas lui, David ne demandais jamais rien à personne ce devais être le type le plus gentil de Berkeley, le seul à ne pas être un connard finis. Dans quel situation c’était t’il fourré ? Pourquoi ne logeait t’il plus chez les Alpha ? J’avais vaguement entendus que Flint c’était fait viré du campus, mais je n’avais jamais crus ces rumeurs absurdes, simplement car j’imaginais mal David faire quelques chose de vraiment grave ou du moins au points de se faire virer de quelque part . Je devais être depuis facilement cinq minutes planté devant un David accroupis se tordant de douleur, je décidais néanmoins de me baisser à son niveau, je posais l’une de mes mains sur son genoux gauche.

«  David, je ne dirais rien à personne, t’en fais pas. Je suis pas une garce a ce point là. Je n’ai même pas penser une seule seconde à crier ça dans tous le campus, c’est impensable ! »

Le fait qu’il puisse penser que j’allais dire à qui que se soit que j’avais aperçut David Jamie Flint, fouiller dans une poubelle ça me blessais quelque peu, certe je colportais quelques rumeurs désagréable sur certaine personne, mais la plupart du temps c’était des rumeurs totalement infondé ! De toute manière, je n’avais pas pour habitude de me réjouir du malheur des gens - ou du moins pas des problèmes grave - je ne supportais déjà pas que tous le monde parle sur mon dos a propos de l’histoire plus le fait de la soudaine disparition de Vladimir, les étudiants ne savais ce qu’étais advenus de « L’amour de Coleen », c’étais bien mieux ainsi. J’avais déjà du mal a surmonter les rumeurs, les méchancetés et autres paroles qui se disais sur ma poire ces temps si, ce n’étais pas pour en plus devoir surmonter le décès de Vlad plus les accusations. C’en étais trop. Je relevais le visages de David pour qu’il me regarde, il était vraiment mal en point ça me faisais un mal au cœur pas possible de le voir comme ça. Je pensais soudain à Swen, qu’était t’il devenus celui là aussi ? Le couple Dawen c’étais tellement mythique que l’un n’allait pas sans l’autre. J’imaginais les pires scénarios possible, mais ceux qui me venais en tête me semblais peu probable - ou irréaliste - le principale surtout, si Swen était mort on en aurait entendus parler.

« David, tu peut pas rester comme ça, pas dans cette état ! Je t’emmène avec moi, viens dans ma chambre, il n’y a quasiment plus personne à Berkeley a cause des vacances et le peu qui reste sont en sortit le vendredi soir. Viens avec moi s’il tôt plait. Il est hors de question que je te laisse dans cet état ! »

Je regardais David avec un regard suppliant, je savais qu’au premier abord il allait dire non, de un parce que c’était moi et en dehors du fait que je voulais à tout pris le mettre dans mon lit, que j’avais des photos compromettante de lui dans mon téléphone, on ne se parlait pas plus que ça de plus je crois bien qu’il me déteste pour toutes ces raisons. De deux, il avait sa fierté le petit, le simple fait que quelqu’un qu’il le connaît plus ou moins, ou sache qui il est lui faisais peur. C’est qu’il avait sa fierté le petit ! Je le regardais de plus en plus insistante, il n’avais pas l’air décidé a me suivre, enfin totalement hésitant sur mes véritables intentions.

« Tu veux que j’appelle Swen ? Il es au courant que tu es dans cet état ? »

Question idiote, réponse idiote. Quoiqu’il se passe entre eux, le petit ami - ou ex - de l’ancien Alpha ne devais sûrement pas être au courant de la situation désagréable dans laquelle se trouvais son compagnon. J’ajoutais alors, avec un petit sourire :

« Je ne te ferais rien David, viens avec moi avant que je me fâche réellement et que je te traîne par la peau des fesses ! »

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Non. Le garçon n’était pas à la rue depuis un mois ou plus. Quoique… Et encore ? Cela faisait deux mois que David avait été viré du campus. Oui c’était la bien triste vérité. L’ex étudiant connaissait les rumeurs qui couraient sur son dos. Le garçon logeait temporairement dans la chambre de sa sœur. Il avait entendu Catahleen en discuter avec Chuck. Les autres étaient méchants à son égard. Personne mis à part les deux filles, Massie sa cousine et Swen ne connaissait la vérité. Peu après le jeune homme avait tenté de mettre fin à ses jours. Il s’était retrouvé dans le coma. Après son hospitalisation, sa frangine l’accueillit dans sa chambre. Avec un peu de chance cela tairait les rumeurs. Etant Alpha tout comme il l’était avant, les gens n’y verront peut être que du feu. Mais son secret fut découvert alors que David ne se souvenait plus de rien. Le garçon passait la plupart du temps avec Swen. Le Thêta se montrait d’une patience d’ange. Le couple fut séparé à cause de Jack et sa bande qui avaient décidé de tabasser le Natural. David qui avait entre temps retrouvé la mémoire ne souhaitait pas voir son compagnon tué par des homophobes. Puis il eut Maxence. Une petite aventure platonique de quelques jours avec le Gamma. Et cela jusqu’au jour où David revit Swen et que l’autre l’embrasse devant Jayden, un gars de son ancienne confrérie, un Alpha. C’était depuis ce jour que Flint s’était retrouvé à la rue. Ne dormant plus chez Chuck depuis qu’il avait eu son idylle avec le Rebel, le jeune Flint n’avait pas osé retourner chez sa sœur. David avait un grand respect pour elle. Elle avait déjà beaucoup à faire avec sa santé périlleuse. Elle avait grand besoin de calme et de repos. David n’avait pas osé retourner chez les Alphas. Il ne voulait pas qu’on dise qu’il prenait la chambre de Chuck pour un hôtel. Oh ça non. Il ne voulait pas non plus qu’elle croie qu’il se servait d’elle uniquement quand il en avait besoin. Depuis qu’il rompit avec Maxence à cause de son baiser, à cause de son amour plus fort que tout pour Swen, David restait à divaguer dans les rues. N’ayant pas un sou en poche, il ne pouvait même pas se payer de quoi se nourrir. Flint eut énormément de mal à mettre sa fierté de côté pour fouiller dans les poubelles. Le garçon avait déjà connu la misère. Les années où il y eut des épidémies, où la récolte des champs était inexploitable. Mais jamais il n’avait dû se résoudre à attendre la nuit tombée afin que personne ne le voie et à farfouiller dans les détritus des autres. David gardait désespérément un minimum de fierté. Il refusait catégoriquement de mendier. L’aumône n’était pas pour lui. Et ça ne le sera jamais. Il était hors de question que le garçon devienne dépendant de quelqu’un et qu’il doive quelque chose en retour. Plutôt crever de faim et coucher sous un carton dans le froid que cela !

Coleen découvrit la situation de l’ex étudiant tout à fait par hasard. Et David découvrit la Bêta sous un angle qu’il ne lui connaissait pas. Jamais Flint n’aurait cru que cette fille pouvait être gentille et généreuse. Jamais il n’aurait cru qu’elle avait un véritable cœur caché dans sa poitrine. Et encore moins qu’elle l’avait aussi sur la main et qu’elle était prête à aider n’importe qui. Même des inconnus qu’elle ne connaissait pas. La jeune femme revint vers lui et se mit à sa hauteur pour lui parler. Honteux, David n’osait pas la regarder dans les yeux. Il écoutait cependant ce qu’elle avait à lui dire. La Bêta se fit rassurante. Elle ne dirait rien à personne.

David murmura à peine : " – Merci… “

Il pleurait silencieusement. Mais Coleen pouvait apercevoir ses pleurs. Ses larmes brillaient sur son visage à la lueur des lampadaires. Puis le jeune homme reniflait. Non, il n’y avait aucun doute possible sur sa situation. Coleen voulait l’aider. Elle le rassura davantage en lui disant qu’ils ne croiseraient personne. Le campus était désert à cette période de l’année. Flint ne répondit pas. Il ne savait plus quoi faire. Devait-il faire confiance à cette femme ? Ou était-ce une nouvelle approche de la Bêta pour le mettre dans son lit ? David refusait la prostitution. Même pour avoir un toit où loger cette nuit. La Bêta lui parla de Swen. David prit peur. Il était effrayé à l’idée que le Thêta l’apprenne. David l’avait déjà perdu. Il ne voulait pas mettre la honte sur l’autre garçon en plus de ça.

David : " – Non ! … Non ! … Je… Je…Je t’en prie ! Ne lui révèle rien Coleen ! … Je t’en supplie… Ne lui dis rien… Snifff… Si… Si… Si tu veux alors d’accord… Je… Je viens avec toi si tu veux ! Mais… Mais surtout… Ne… Ne… Ne lui dis rien… “

« David, calme toi, je ne lui dirais rien je te le promet. Il ne faut pas que tu reste dans la rue, les personnes qui t’aimes ne demande qu’à t’aider tu sais … moi aussi …Tu, tu va venir dans ma chambre prendre une douche, je te commanderais a manger et tu va dormir et demain tu m’expliqueras tout ça te va ? »

Je le regardais dans les yeux, il était vraiment paniqué à l’idée que je confesse tout à Swen, cela me chagrinais de voir que tout avouer à celui qui l’aime le bloque a ce point, je suis persuadé qu’il ne laisserais pas Swen dans cette situation si c’étais lui qui était a se place. Je l’aidais à se relever, bien décidé à tout faire pour l’aider et oublier mes problèmes pendant un instant pour me consacrer sur ceux de l’ancien Alpha, il avait plus besoin de moi que quiconque, au lieux de me détruire j’allais en quelque sorte sauvé la vie de David. C’est ironique tous de même, c’est vrai qui aurait pu croire que se serait moi qui l’aiderait ? La seule chose qui avait permis un rapprochement entre lui et moi c’est le fait que je veuille à tout pris le mettre dans mon lit, en dehors de ça nous n’avions pas grand-chose en commun - du moins du peu que je connaissais de lui - on ne c’étais jamais vraiment parlé, et je le sentait vraiment terrifié à l’idée que je la lui fasse à l’envers, qu’au final pour l’aider je lui demanderais de coucher avec moi. Je ne me sentais pas garce à ce point, en aucun cas je ne lui aurait fais du chantage pour avoir quelconque faveur sexuelle en retour.

Je sifflais un taxis, qui par chance passait à ce moment là, le chauffeur était mécontent du fait qu’il ne prenait pas les clochard dans son véhicules, que ce n’était pas un deltoïdiens. Prise de colère je le menaçait de porter plainte pour refus de prendre un client, je menaçait aussi d’aller voir personnellement son patron et tout faire pour qu’il le vire. Il prit mes menaces au sérieux - il avait surtout intérêt à les prendre - je lui indiquais l’adresse et il partit sans même nous regarder de peur que je me mette en colère de nouveaux. Arrivés devant les résidences, je tendais un billet de trente dollars au chauffeurs et sortit du véhicules avec David. Quelques personne étais présente sur le chemins des grec, je lâchais un « Merde ! », je sentais déjà David paniqués.

« T’inquiète ça va le faire »

Tel une James bond girl, je me faufilais parmi les buissons, on récoltait quelques griffure parmi par là mais rien de très important, nous arrivâmes devant le bâtiments Bêtas, je fit entrer discrètement David que je conduisit jusqu’à ma chambre. Je refermais la porte derrière moi, posais mes affaires et me retournais vers le jeune homme.

« Fais comme chez toi ! Enlèves tes vêtements que je les laves, je te sort des linges propres pour la douches et je me charge de te trouver d’autres vêtements d’accord ? »

J’entendis le ventre de David grogner, je fis une petite grimaces et m’emparais de mon téléphone, je composais le premier numéro du livreur qui me venait en tête.

- Luigi domicile pour vous servir !
- Bonjour, euh je voudrais un pizza reine, ainsi qu’un plat de lasagne pour une personne et une bouteille d’eau
- Tres bien, autre chose ? A livrer ?
- Non ça ira, alors oui ce serait pour …

Je donnais au livreur l’adresse de Berkeley, le numéro du bâtiments et de ma chambre, il m’informas qu’il serait là dans une vingtaine de minutes. Je raccrochais David n’avais pas osée bouger.

« Dave, euh va dans la salle de bain d’accord ? Les linges se trouves dans la petite armoire »

Il me regardais incrédules je lui fit un sourire et allais fouiller dans mon placard à vêtements, je devais sûrement avoir quelques habit d’ancienne relation non ? L’évidence me frappais, les vêtements de Vladimir sous mon lit dans la valise, vêtements que j’avais rapporté après l’enterrement je m’étais emparés du moindre bout de tissus pour le garder avec moi. Je sortis la valises de sous mon lit, je restais bloqué pendant une bonne dizaine de minutes devant les habit de mon défunt amoureux, je retenais les larmes puisque le livreur frappait à ma porte. Je me précipitais vers celle-ci, l’ouvris, payais le livreur qui me remis les marchandises et repartis. Je posais le tout sur la table, retournais vers la valise, je sortis l’une des chemises, ma préférés que je rangeait précieusement dans mon armoire.


Corrige plus tard

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Aussi difficilement soit il, David voulait bien croire aux dires de la Bêta. Même s’il n’avait pas spécialement confiance en elle. Ce soir, le garçon voyait la jeune femme sous un angle totalement inédit. Une fille douce et généreuse, prête à aider son prochain. Jamais Flint n’avait pu imaginer que cette Bitch pouvait avoir un cœur. Entre la solitude et être en compagnie d’elle, David opta finalement pour la seconde option. Après tout Coleen ne lui laissait guère le choix. Au programme qu’elle lui proposait, le jeune homme s’acquiesçait d’un simple signe de la tête. Il ravala difficilement sa fierté. Le peu qu’il en avait eu encore s’était envolé en fumée. Il suivit la Miss. En montant dans le taxi, le garçon déchanta vite en entendant les propos du chauffeur. L’ex Alpha voulait aussitôt partir pour ne pas dégueulasser la voiture de l’autre mais Coleen l’en empêcha. Elle menaçait le chauffeur qui les mena à destination contre son grès. Arrivés au campus, en descendant du taxi, le sans abri vit plusieurs étudiants. Pour se rendre chez les Bêtas, Coleen et lui devaient passer devant les autres. Paniqué, malade rien qu’à l’idée de subir cette épreuve, David se cramponna aux vêtements de sa nouvelle « amie ». Il se cacha derrière elle tant il avait honte. Le garçon tremblait de peur. Il avait la nausée rien qu’en imaginant le regard des autres sur lui. Rien qu’en repensant aux méchancetés du chauffeur de taxi. Encore une fois Coleen fut adorable avec lui. La façon dont la Bitch s’était prise pour les faire entrer dans les demeures avait même fait rire un peu le Lambda.

Arrivés enfin dans la chambre de la fille, cette dernière demanda au garçon de retirer ses habits pour qu’elle les lave. Intimidé, le pauvre se mit à rougir plus qu’autre chose. Il n’avait pas osé bouger le petit le temps que Coleen commande une pizza. David se sentait affreusement gêné. Il se sentait redevable face à elle. Il ne pouvait pas lui rembourser le repas ni la lessive. Il n’avait pas les moyens. Le jeune homme voulut le dire à la Bêta mais elle ne lui en laissait pas le temps. Elle lui demanda d’aller dans la salle de bains. Que là bas il trouvera tout ce qu’il aurait besoin. Déboussolé, David obéit. Le garçon se dévêtit. Sur le lavabo, il trouva une brosse à dents et du dentifrice. David les utilisa sans même chercher à savoir que la brosse était neuf ou si elle appartenait à Coleen. La bouche enfin rafraîchie, David fut un peu plus d’attaque pour prendre sa douche. Dans la cabine, le garçon ne se montra une fois de plus pas doué. Il ouvrit l’eau et bien vite il se sentit dans l’incapacité de régler cette maudite colonne de douche.

David : " – COLEEN ! COLEEN ! AU SECOURS ! VIENS VITE ! “

Aussitôt la Bêta entra dans la sale de bains et vint à l’aide du garçon. Le pauvre n’était pas habitué à ses douches qui faisaient massages ou il ne savait quelle autre connerie. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il s’était pris plein de jets d’eau brûlante en même temps sur le haut du corps. Effarouché, choqué, David se réfugia dans les bras de Coleen. Il se mit à pleurer. C’était bien trop d’émotions à supporter en si peu de temps. En plus sa peau était rouge et lui faisait mal. Mais peut importe la douleur, Flinty resta blotti dans les bras de la brunette.

Je refermais les portes de mon placard, j’avais toujours eu dû mal à me détacher des choses matérielle. J’allais me poser sur le canapé afin de visionner les différentes photos que j’avais pris aujourd’hui, je n’eût pas le temps d’en faire passer une troisième que David m’appelais paniqué, sans même réfléchir je rentrais précipitamment dans la salle de bain, sans chercher à comprendre. J’ouvris en grand les porte de la douche et me jetais sous l’eau, j’arrêtais vite les trombe d’eau bouillante qui coulait et me retournais vers David qui ce précipitais dans mes bras. J’essayais tant bien que mal de le calmer, je passais une main dans ses cheveux et m’éloignais un peu pour le regarder dans les yeux.

« David, calme toi c’est rien. Tu va retourner sous la douche et je vais régler l’eau d’accord ? »

Je réglais l’eau au bon thermostat et commençais à sortir de la douche pour lui laisser son intimité - qui soit dit en passant étais un peu brisé maintenant - l’ancien alpha me retenais par le bras je scrutais sa main serrer mon poignet et son regard suppliant.

« Oh tu .. Tu veux que je reste ? »

David acquiesçait, je m’exécutais et lui demandais de me lâcher quelques instant le temps d’enlever ma robe, je décidais de rester en sous vêtement, je voyais mal David paniquer deux fois plus car je me retrouvais moi aussi en tenus d’Eve, déjà qu’il n’avait pas fait le rapprochement entre le fait qu’il soit nu et le fait que je soit là, si je le perturbais deux fois plus j’allais euh comment dire le perdre ! Je jetais ma robe trempé sur le sol et rentrais sous la douche avec David, je lui disais que sa allais bien se passer que je ne tenterais rien, il commençais a faire le rapprochement entre, moi en sous vêtement et lui tout nu. J’allumais les robinets de la douche, pris le shampoing pour commencer et lui savonnais les cheveux deux voir trois fois pour le rassurer. Je pris un gel douche et en mis assez dans ma mains, je commençais a lui savonner le coup, le torse et le dos, je baissais le regard et me stoppais soudainement.

« David, je je crois pas que c’est à moi de faire le bas si tu voit ce que veux dire »

Lui fis je remarquer avec un léger sourire

« Ce n’est pas que j’en ai pas envie, mais disons que je suis pas sure que toi tu en est envie. »

David rougis et je m’écartais, j’étais tremper jusqu’au os, j’avais eu la bonne idée ce matin d’enfiler des sous vêtements blanc qui a présent soyons franc ne me servait plus a grand-chose vu qu’ils étaient devenus entièrement transparent. Je reportais de nouveau mon intention sur David qui insistait pour se savonner encore une fois, j’acceptais évidemment Je repris du gel douche et lui savonnais le dos, le visage et enfin le torse, mes mouvements se voulais plus lent sans que je m’en rende compte je relevais le regard vers son visage, je plantais les yeux dans les siens, je ne savais pas si ce que j’allais faire allait être une très bonne idée, ni comment il allait réagir, toutefois il ne me semblais pas réticent quand j’approchais mon visages du siens, je me mis sur la pointes des pieds, j’avais jamais remarquer qu’il était plus grand que moi. Je restais pendant quelques minutes ma bouche à quelques centimètres de la sienne, c’est finalement lui dans un élan de courage qui s’élançait pour briser la distances qui séparait nos lèvres. Je passais mes deux bras derrière son cou, et fit parcourir mes mains dans ses cheveux.

Au bout de quelques minutes je m’écartais de lui, je me mordis la lèvres inférieur et scrutait son visage. C’est moi bizarrement qui fut plus -ou aussi- gêner que lui, je sortis de la douche. En bafouillant je réussis a articuler quelques mots.

« Je euh, ça devrais aller tu de vrais te sécher Dave, ti..tiens une serviette »

Je lui tendais un linge et en pris un moi aussi, je me mis dos à lui aussi et m’essuyais le visage, j’ignorais totalement si lui en avais envie, ou si par la force des choses c’étais sentit obliger de me rendre l’appareil pour la douche, le repas et tous ce que j’allais faire pour l’aider. Je me retournais de nouveau vers lui, et le fixais quelques instant, il ne le remarquais pas tous de suite car il s’essuyais les jambes. Il relevais la tête et me fixas aussi. On s’approchait de nouveaux dans un elan trop énergique je lui volais un dernier baiser.

« Non euh je suis sur que tu n’en a pas envie, je j’ai des vêtements qui qui pourrait t’aller »

Je sortais de la salle de bain, et m’approchais du lit ou j’avais poser la valise, suivis de David.

« Il sont … euh enfin il étais à Vla…Vla…à un ami, il t’irons peut être sert toi »

Je ne parvenais pas à sortir son prénom bizarrement, je m’approchais de mon armoire, enfilais ma serviette autour de ma poitrine, et retirais mes sous vêtement tremper. J’enfilais un nouveau string et un nuisette avec un veste de survêtement.

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A peine David avait appelé Coleen que cette dernière arriva à toute jambe dans la salle de bains. La Bêta avait coupé l’eau. Choqué par la température brûlante de la douche, sans citer les circonstances à côté, le garçon se réfugia dans les bras de sa sauveuse. Le Lambda avait fortement besoin de câlin et de réconfort. Miss Bythe était là pour lui donner cela. La douche à point, Coleen voulait sortir de la salle de bains, mais David lui attrapa le bras. Son regard se perdait dans le vide. Il murmura quelques mots à peine audible. Puis plongea son regard dans celui de la Bêta en se rapprochant légèrement d’elle. Il répéta plus distinctement ce qu’il venait de dire en prenant l’autre main de Coleen dans la sienne.

David : " – R…Re… Reste… S’il… S’il… S’il te plait… Reste… “

Le jeune home avait un regard suppliant. Il ne voulait pas rester seul. Cela faisait des jours et des jours qu’il avait erré dans les rues sans aucune autre compagnie que celle des rats et des poubelles la nuit. La jeune femme accepta en lui demandant de lui lâcher le bras le temps qu’elle retire ses vêtements. David se recula légèrement pour lui laisser de l’espace. En temps normal, l’ex Alpha se serait retourné par pudeur. Mais ce soir, il était si désorienté qu’il n’eut aucun réflexe de gêne. Plus perdu qu’autre chose, le garçon scrutait chacun des mouvements de la Bêta. Elle possédait une certaine grâce pour ôter sa robe. David était en admiration devant elle et son corps de rêve. Coleen le rejoignit sous la douche. Elle lui susurrait quelques paroles qui le firent revenir sur la terre ferme. Tout allait bien se passer… Pourquoi cela ne se passerait il pas bien ? Elle ne tenterait rien envers lui… Quoi ? Comment ? David sembla paniquer d’un coup. Sur l’espace de quelques secondes, il analysait la situation de fond en comble. LeLambda se rendit compte qu’il était entièrement nu, sous la même douche que la fille qui avait toujours voulu l’avoir dans son lit. Un quart de seconde, il pensa à Swen. Il avait des flashs des nuits qu’il avait passé avec lui. De ces quelques et rares expériences sexuelles. David n’était pas un Dom Juan. Il n’était pas Casanova. L’ex Gamma était encore de nature très innocente pour son âge. Le voir terrifié comme cela, il était évident que David n’avait pas énormément de rapports à son actif. Il avait encore peur de coucher, de faire l’amour. L’ex étudiant ne passait à l’acte que s’il était sûr de ses sentiments. Que s’il était sûr qu’il était amoureux.

Coleen était si douce avec lui. Elle commençait par lui laver simplement les cheveux. Et cela plusieurs fois pour que le garçon se sente rassuré. Elle lui lava ensuite le haut du corps. David se sentait bien avec elle. Il en oubliait tout le reste. Quand la Bêta lui savonna le torse, le jeune homme ne la lâchait pas des yeux. Flint était envoûté par elle. Et plus ils passaient de temps ensemble sous cette douche et plus le Lambda avait des sentiments qui naissaient en lui. Coleen le fit sortir de ses rêveries quand elle lui fit comprendre qu’il devait finir de se laver seul. Le garçon baissa le regard sur son entrejambe qu’il cacha immédiatement entre ses mains. Le pauvre devint écarlate et ne savait plus où se mettre. Sa nudité l’avait trahi. David était très attiré par Coleen. Et elle s’en était rendu compte.

David : " – Je… Je… Je… Je suis désolé… Vraiment… “

La Bêta le rassura en lui avouant que c’était normal qu’il avait cette “réaction”. Que c’était naturel.

David : " –Euh… Oui…. Oui c’est vrai… T’as… T’as raison… Je… Je suis bête… C’est… Que…. Euh… Je… Je… Je me sens encore si sale que… “

Coleen lui lava à nouveau le haut du corps. David avait de plus en plus envie de l’embrasser. C’était fou ce désir si brutal. Elle n’était qu’à quelques centimètres de lui. Elle aussi semblait vouloir goûter à ses lèvres. Le garçon posa ses mains maladroitement sur la taille de la Bitch et fit le premier pas. David et Coleen s’embrassèrent tendrement. Le garçon n’avait pu s’en empêcher. Le baiser s’interrompit bien trop vite au goût du jeune homme. Etrangement, le Lambda remarqua que sa partenaire avait le même tic que lui. Lui aussi se mordillait souvent les lèvres. David conclut qu’elle aussi avait aimé leur étreinte. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine tant il était content. Flint se rapprocha à nouveau d’elle pour avoir un autre baiser mais Coleen le coupa dans son élan. Elle lui donna une serviette pour s’essuyer. Déçu, David s’exécutait en faisant triste mine. Pendant qu’il se séchait, le Lambda pensa à Swen. Il se demandait ce qu’il était entrain de faire. Le garçon avait quelques remords vis-à-vis de l’autre homme. Puis il repensait que le Thêta avait déjà un petit ami. Les rumeurs qui couraient laissaient dire que Turner était avec un certain Charlie plus connu sous le surnom de Minou. Quand David jeta un dernier regard sur la Bêta, Coleen vint lui voler un autre baiser. Flint était aux anges. Il était hypnotisé par elle et la suivait comme un toutou dans sa chambre.

David : " – Vla… Vladimir ? “

Coleen fut triste d’un coup. David n’était pas au courant que cet homme était mort. Il ne savait pas non plus le lien qui les avait unis tous les deux. La jeune femme lui prêta un caleçon et un tee shirt pour la nuit. Flint la remercia et s’habilla. Etant plus à l’aise que nu, le Lambda prit la main de la Bêta et la fit s’asseoir à côté de lui sur le lit. Sans qu’elle ne dise rien, le garçon ressentait le besoin de la prendre dans ses bras pour la consoler. Tombant amoureux d’elle, David la serra contre lui. Il respirait l’odeur de la jeune femme. Ses lèvres s’évadaient dans le cou de la demoiselle. Maladroitement, Flint lui posa une petite question. Intéressé par elle, il voulait savoir si le cœur de sa belle était libre.

David : " – Euh… Vla… Vladimir est ton ex c’est ça ? Pour… Pourquoi vous n’êtes plus ensemble ? Euh… En… Enfin si ce n’est pas trop indiscret… “

Avant même que j’ai pu prononcer le moindre mots, David scella sa question par un baiser. J’en concluais donc que ce n’étais pas moi qui avais forcé les choses, qu’il ne se forçait pas non plus loin de là. Il avait beau prétendre haut et fort qu’il n’y connaissait rien pour tout ce qui était sexe, qu’il avait basculé gay car les filles ne lui convenait pas, l’ancien étudiant embrassait comme un dieu - et encore - . J’avais du mal à reprendre mon souffle quand il s’écartait, je baissais la tête et machinalement posait mes doigt sur ma bouche, en réalité je me demandais si c’était vraiment réel, j’avais une drôle d’impressions comme celle de tromper Vladimir, ou de me tromper moi-même. David étais loin d’être le genre de mec avec qui j’entretenais une quelconque relations - autre que de l’amitié -, il n’avait pas une âme destructrice comme Vladimir ou bien Vik il n’étais pas un tombeur, une bêtes de sexe. Il était juste David, c’étais peut être ça qui étrangement m’attirais, qu’il soit simple, sans chichi, sans problème de filles, drogues, alcool ou je ne sais quoi d’autre encore. En y pensant bien, David devait faire partit des hommes parfaits, des hommes qu’on devait avoir dans notre vie par quelconque moyen. J’avais trouvé le mien. Je relevais les yeux, me plongeait dans son regard, me mordais la lèvre pas de la façons embarrassé non la façons sexy, la façon « fais gaffe a toi je vais te sauter dessus ». Je rapprochais de nouveau ma bouche de la sienne, je passais ma main droite derrière sa tête et me mis automatiquement à califourchon sur lui, étrangement cela me rappelais une situation similaire mais je n’arrivais pas à mette le doigt dessus. J’emprisonnais le visage de David entre mes mains tout en continuant inlassablement notre baiser, je le faisais s’allonger sur le lit tandis que je passais dorénavant mes mains sous son t-shirt. Il me stoppas dans mon élan, je me relevais aussitôt totalement déroutés, je me rendais compte que mes gestes me rappelais ce jour ou je me suis réconcilié avec Vlad, je me mis sur mes deux pied et bafouillais quelques mots avant de lancer le sujet nourriture sur le tapis.

« Je euh je sais pas ce qui ce qui m’a pris, je tu as faim peut être ! »

Je le pris par la main et le dirigeais vers la petite table ou la pizza et les lasagnes trônait depuis une vingtaine de minutes. Je pris place sur le canapé a ses coté, je regardais dans le vide pendant qu’il croquait dans sa seconde part de pizza. Il me posait de nouveau la question vis-à-vis de Vladimir, je secouais la tête et lui souriais.

« Vlad c’est plus que mon ex, c’est l’amour de ma vie. On a été ensemble pendant cinq ans, une relation chaotique d’un point de vue extérieur et vis-à-vis de certain événements mais on était parfait, on est fait l’un pour l’autres c’est évident. Je l’ai toujours su, mais j’ai eu tendances à l’oublié a la première vrai difficulté. Il c’est passé quelques choses de grave entre Drew et moi. Je me suis enfuis avec Vlad et je l’ai abandonné de nouveau et .. »

Je me stoppais d’un coup, mon regard de nouveau dans le vide, les larmes avais coulé sans même que je m’en rendes compte. Je reniflais un coup et essuyais d’un revers de manches mes larmes. Je n’osais pas dire la suite, je n’avais pas envie que se soit de nouveau réel, le penser étais une chose le confirmer oralement en étais une autre.

« …il c’est suicidé a cause de moi »

Les larmes coulait de plus belle, mais j’affichais tous de même un sourire je ne sais pas pourquoi, je me collais contre David instinctivement. Après quelques minutes et plus de calmes, je repris la paroles.

« Pourquoi … pourquoi tu m’a repoussé tout à l‘heure ? Je te plais pas ? »


HJ; Je corrige les fautes plus tard ^^