the great escape
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See i just want you to know, that you deserve the best ♦ 'eboyan'

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See i just want you to know, that you deserve the best   ♦   'eboyan' Empty
MessageSujet: See i just want you to know, that you deserve the best ♦ 'eboyan' See i just want you to know, that you deserve the best   ♦   'eboyan' EmptyMar 29 Mai - 22:51

Nous sommes tous à la recherche de cette personne unique qui nous apportera
ce qui nous manque dans notre vie. Et si on ne parvient pas à la trouver on n’a
plus qu’a prier pour que ce soit elle qui nous trouve..


Rien n’est plus singulier que de regarder le monde là haut. D’observer ceux que j’ai laissé derrière moi. Chacun à sa façon est courageux, déterminé, et tellement désespéré... Désespéré parce qu’on veut tout avoir, même quand on ne sait pas exactement ce que l’on veut. Désespéré parce qu’on rêve d’avoir une vie à l’extérieur, mais qu’on craint en partant d’oublier l’essentiel. Désespéré parce qu’on veut que la vie redevienne parfaite coûte que coûte bien qu’on se rende compte qu’elle ne l’a jamais vraiment été. Désespéré parce qu’on rêve d’un meilleur avenir, mais qu’on arrive pas à échapper à son passé... EBOYAN


Quand on se rend compte que le bonheur est à portée de main, c’est là que tout commence à dérailler. Je m’en rappelle comme si tout cela s’était déroulé hier. J’avais pris le soin d’inviter Ebony. Pensant que tout pouvait se passer à merveille et qu’on pourrait avoir le genre de conversation sérieuse que l’on n’a plus eu depuis un sacré moment. Camélia avait voulu montrer qu’elle était également de la partie quand elle s’avança vers moi pour me donner ce baiser. Surpris sur le coup, je n’ai pas vraiment eu de riposte. Étant donné que quelques secondes plus tard, les premiers tirs se faisaient entendre. Une fusillade. Des personnes incomprises qui veulent surement montrer qu’elles existent également, au-delà de l’élite, des sportifs ou des artistes. Ces tireurs fous avaient des comptes à rendre et ça n’était pas un avertissement. Les balles ricochaient sur les murs du bâtiment et Zayn se fit touché. Bien sûr, je ne pouvais pas lui en vouloir. Il avait été juste au mauvais endroit, au mauvais moment. Sauf que le regard particulier que lui portait la gamma ne me plaisait guère. Je voyais qu’il comptait et que je ne pouvais rien y changer. A croire que le jeune homme avait toujours une longueur d’avance sur moi. Il l’avait épousée avant que je prenne mon courage pour lui faire part de mes sentiments. Il avait surement eu le premier rapport avant que je ne puisse goutter à ses lèvres. Et là, encore, il était le premier à avoir son attention quand la balle se logeait dans son corps. Qu’est-ce que je pouvais faire ? Toujours être en second plan, ce n’est pas ce que j’apprécie le plus. Je dois avouer que je déteste totalement ce genre de situation. Du coup, je n’ai pas essayé de me battre. J’ai arrêté. Qu’est-ce que j’avais de plus que lui à lui offrir ? Ils semblaient si bien se comprendre, si bien se compléter, que du coup, je n’y trouvais plus ma place. Donc j’ai préféré les laisser. Prenant clairement le risque de la perdre pour toujours, j’avais fait ce choix à la con. Et c’est quelques secondes après que je m’en suis rendu compte. Néanmoins, il était trop tard pour revenir en arrière. Il était trop tard d’avouer que j’étais un lâche. C’est alors, que le destin nous a aidé ou plutôt m’a aidé à me racheter en nous plaçant sur la même route. Quand elle poussa la porte de cette pièce et que je tombais face à face avec son visage. Je pouvais comprendre qu’elle finisse par me détester, par ne plus vouloir savoir ce que je deviens. Je ne pouvais que m’en vouloir à moi-même. Sauf qu’elle me donna cette ultime chance que je ne laisserais pas passer. La serrant contre moi, l’embrassant, lui déclarant tout ce que je retenais depuis plusieurs semaines, depuis quelques mois, depuis cet été où je l’ai retrouvé au Mexique. Ebony avait été tellement beaucoup pour moi par le passé, que la retrouver, c’était récupérer une partie de moi-même. Je ne sais pas comment l’exprimer au mieux pour vous faire passer ce que je ressens à chaque fois qu’elle pose sa main sur moi. On dirait un enfant qui vient de se lever le jour de Noel et qui découvre tout ce qu’il avait souhaité. Je suis ce même enfant, celui qui a tellement attendu qui n’a jamais osé imaginer. Du coup, le vivre, faire de ces envies une réalité, ça me donne tellement de bonheur que je ne sais pas encore comment le canaliser. Je suis en train de profiter pleinement de cette évidence qui nous rapproche, de cet amour qui nous bouleverse. Quand, j’apprends quelques minutes après que le pire peut encore arriver.. Un infirmier s’approchant de moi pour me demander si j’avais un lien de parenté avec Reagan. Bien sûr que j’avais un lien de parenté avec ma sœur. Mes mains ont commencé à trembler et mon cœur à battre tellement vite qu’il allait faire un trou dans ma cage thoracique. S’il était arrivé quelque chose à ma sœur, le monde allait complétement s’effondre. J’allais tout perdre. Car pour moi, la famille reste ma priorité. J’ai été éduqué de cette manière. On a toujours mis en avant cette politique des liens du sang et jamais nous n’avons été déçus. De plus, depuis le vide qu’à laisser ma mère dans notre petite famille, je m’étais davantage rapprocher de cette petite sœur, de cette unique femme qui complétait notre duo avec mon père. J’aurai tué pour Reagan. J’aurai donné n’importe quoi pour la voir sourire, pour qu’elle soit en santé et heureuse. Ce n’est pas aujourd’hui, que tout cela allait changer..

Cela faisait une semaine qu’elle avait été sous observation. Aucun changement ne faisait surface avec ses trous de mémoires. 5 années, voilà ce qu’elle avait oublié. Tout ce qui c’était passé ces cinq dernières années. Une chance pour nous, qu’elle sache encore qui nous sommes et combien on a partagé. Néanmoins, elle avait oublié ces histoires à Berkeley et son succès sur scène. Un changement qui allait avoir des répercussions sur notre famille. Mon père abattu par l’évidence même de la situation, ne savait pas quoi faire. Pour cette raison, j’ai fait des choix, j’ai pris des initiatives et des décisions. Reagan devait quitter San Francisco. Elle doit se reconstruire ailleurs. La laisser à Berkeley, ne changera rien. J’ai bien peur même que ça aggrave les choses. Quand les gens la croiseront dans les couloirs et qu’ils l’accosteront, elle ne saura même pas quoi leur répondre. Du coup, je préfère éviter certaines souffrances supplémentaires et je décide de l’envoyer avec mon père sur cette île des caraïbes. Elle doit vivre de nouvelles expériences, rencontre de nouveaux visages et retrouver qui elle était avant la fusillade. Mon père a approuvé mon idée et voilà deux semaines qu’ils sont partis. Mon père a tout quitté pour aider sa fille et m’éviter de faire un break dans mes études parce que je l’aurais fait s’il le fallait. Je ferais n’importe quoi pour l’aider. Même si depuis, je prenais mes distances avec un peu tout le monde, avec Ebony, Camélia, Adriel, Esméralda. Je prenais du temps pour savoir ce que je pouvais faire et également pour me laisser aller. Je buvais de plus en plus souvent et je dormais de moins en moins. Mes nuits étaient courtes. Tandis que mes cernes se confirmaient de jour en jour. Aujourd’hui, j’allais prendre l’avion. Nous avions un long week-end et j’allais en profiter pour aller les retrouver. J’avais besoin de parler un peu avec eux, passer du temps et apporter du soutien à ma sœur qui commence petit à petit à comprendre. Elle pose des questions auxquelles mon père n’a aucune réponse. Il était temps pour moi de me confronter à cette réalité et de faire ressortir dans notre trio la force qui peut tant nous unir après toutes ces années, tous ces évènements. Fermant ma valise avec entrain, j’ai quelque chose à faire avant de partir. Sans perdre une seconde de plus, je mets ce qu’il faut dans ma voiture, démarre et je prends la direction de chez ma petite amie. Car je peux réellement la considérer comme ça, malgré le fait que je suis loin d’être le meilleur petit ami au monde en ce moment. Je vais lui faire un coucou avant de prendre cet avion et de retrouver ma famille. J’ai besoin de la voir, de lui parler et de la toucher. J’ai besoin de savoir ce qu’elle pense, ces conseils et ses recommandations. J’ai besoin de savoir si je compte toujours parce que j’ai fait beaucoup de choses pour la décevoir. Depuis la fusillade, j’ai pris mes distances, j’ai appelé moins souvent et on n’a pas réellement eu l’opportunité de passer des moments comme on le faisait souvent. J’ai juste besoin de sentir mon cœur battre la chamade pour me prouver que rien n’est mort, que je reste humain au-delà de la souffrance actuelle que je traverse. Frappant à sa porte, j’espérais la voir m’ouvrir cette dernière et la retrouver toute seule. La pire des situations serait qu’elle soit en compagnie de son meilleur ami gamma. Chose que j’aurais bien cherché, étant donné que cela faisait deux jours que je n’avais pas croisé son regard. Nous avions limité ce contact à quelques messages, quelques coups téléphoniques même si je n’avais aucune idée de quoi lui raconter. Me sentant comme une loque, je n’avais aucune grande utilité, si ce n’était que d’aggraver la situation et la pousser à s’éloigner de l’homme que je deviens quand quelque chose arrive à ma famille. Une situation qu’elle avait déjà vécue, me connaissant à l’époque où j’ai vu ma mère s’éteindre sous mes yeux. Elle connaissait mon tempérament et savait pertinemment comment je pouvais me renfermer sur moi-même. Debout, face à cette porte, je me répétais à basse voix : « Faites qu’elle soit là. » Sachant très bien que c’étaient mes dernières heures avant de quitter le San Francisco.


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See i just want you to know, that you deserve the best   ♦   'eboyan' Empty
MessageSujet: Re: See i just want you to know, that you deserve the best ♦ 'eboyan' See i just want you to know, that you deserve the best   ♦   'eboyan' EmptyMar 5 Juin - 22:32


Jayan&Ebony
On croit que l'amour ne survient qu'une fois.
Et puis un jour, on finit par se rendre compte qu'il vaut mieux arrêter de penser ...


    Je tournais et retournais les pensées qui se défilaient dans ma tête. j'avais l'impression d'être en proie à une anxiété qui ne faisait que s'agrandir au fur et à mesure que les heures s'écoulaient et que le soleil faisait sa ronde. Deux jours s'étaient écoulés sans le voir depuis que nous nous étions avoués nos véritables sentiments, que nous avions mis de côté tout ce qui pouvait nous séparer pour enfin réaliser que nous ne pouvions nous empêcher d'être ensemble. Mais alors pourquoi le destin faisait-il qu'alors que nous étions enfin réunis, quelque chose nous sépare encore une fois ? Je ne comprenais pas et avais peur que ce soit une sorte de malédiction lancée par ces filles qui tombaient à la simple vue de Jayan, l'homme qui m'aimait et qui finalement m'avait choisit contre toute attente. Il y en avait des centaines et pourtant, depuis petits le destin n'avait fait que nous pousser l'un vers l'autre. Je ne disais pas que nous allions finir notre vie ensemble mais il était inévitable que ce que nous vivions à présent se passe. C'était écrit depuis bien longtemps. Nous n'en avions pris conscience que récemment ... Mais il n'y avait pas que Jayan qui me tracassait. Bien sûr, le fait qu'il ait disparu pour ainsi dire du jour au lendemain me faisait prendre conscience que je devais absolument me calmer. Son absence me pesait et pire encore, je ne pouvais savoir ce qu'il ressentait pour sa soeur et ne pouvait l'aider. J'étais impuissante devant le malheur qui s'abattait une nouvelle fois sur sa famille et je me serais bien jeté sur une bouteille si seulement je n'avais pas promis d'éviter les conneries dorénavant. je tourna sur moi-même et soupira pour me réfugier dans la cuisine et grignoter quelques cookies posés sur le plan de travail. Et puis il y avait Maël. Quand une merde était chassée, une autre venait se déposer sur le pas de votre porte ! Oui, citation peur élogieuse qui montrait bien l'ennui dans lequel je me trouvais. La disparition de Jayan avait créé un manque intense dans mon coeur mais bien sûr, je n'avais pu y penser à chaque instant puisque mon frère avait fait sa réapparition dans ma vie. Et pas que dans ma vie. Au sein de Berkeley ... Effectivement, à la naissance de mes deux frères, je n'avais pas été le genre jalouse ou quoi que ce soit d'autre. Au contraire, je trouvais que c'était un cadeau que le ciel avait offert à notre famille et encore plus d'enfants me réjouissaient vraiment. Je n'avais déjà pas beaucoup d'amis à l'époque car je commençais déjà à exprimer ce caractère bien trempé qui me définissait si bien et qui en faisait fuir plus d'un. Mais pour ce qui concernait la famille, je me disais que c'était différent. C'était les seuls personnes qui valaient mon amour et deux êtres en plus dans la maison ne faisait que me transporter de joie. Du moins c'est ce que j'aurais dû penser pendant longtemps. Néanmoins j'avais très vite changé d'avis lorsque j'avais pris conscience de qui était vraiment les deux jumeaux. Au début, bébés, j'essayais à tout prix de m'amuser avec eux. Néanmoins j'avais remarqué depuis quelque temps que mes parents commençaient à me délaisser. Je ne pouvais plus leur parole sans que leur attention se déporte vers les jumeaux pour leur gazouiller quelques mots incompréhensibles. Je ne pouvais montrer les dessins que je faisais avec amour à ma mère et je ne pouvais plus me projeter dans les bras de mon père dès que l'envie m'en prenait. Ils me délaissaient totalement mais moi, encore naïve et pleine d'espoir, je me disais que tout cela allait changer, qu'il allait y avoir une évolution dans la situation au fur et à mesure des jours. Mais rien ne changea. Les semaines puis des mois passèrent et enfin des années. Je compris vite que je m'étais finalement trompée et que les jumeaux prenaient tout l'amour de mes parents. Et encore une fois, je me voilais la face. Je me disais bien que ce n'était pas leur faute mais celle de mes parents. Alors j'essayais tant bien que mal de m'y faire. De me dire qu'un jour cela changerait quand ils seraient plus grand et que malgré la souffrance que me provoquait le manque d'amour de mes parents, les jumeaux m'en donneraient comme des frères et une soeur qui seraient inséparables. Erreur, quelle belle erreur. Même maintenant je regrettais ces pensées futiles et innocentes qui m'avait traversé tout du long de leur croissance, la tête. Plus ils avaient pris du poid, des dents et des cheveux plus j'avais entraperçus ce qu'ils allaient m'infliger. Deux démons qui s'accaparaient tout le mérite de chacun de mes faits et gestes, riaient de moi, me faisaient du mal sans que jamais personne ne m'aide dans la famille. Et puis nous étions devenus tous les trois des adolescents et les choses se compliquèrent encore plus. Dans une famille comme la notre, avoir une marginale comme fille n'était pas très bien vue. J'en faisais baver aux gens, devenaient presque méchante avec eux mais il fallait bien que je m'amuse comme je pouvais, que je puisse pimenter mes journées de manière à ce que le soir lorsque je serais seule avec des gens qui depuis longtemps ne m'aimaient plus, je ne me brise pas la tête contre la rambarde de l'escalier du salon. Mais les jumeaux en avaient décidé autrement et à l'école ils commencèrent bien sûr à m'expédier des sales remarques dès que je passais devant leur bande de ptits péteux. Et ça c'était souvent finit mal. Je ne m'étais jamais laissé faire et avait joué plus d'un tour à chacun de leurs amis. Forcément ça ne resserait pas les liens. Puis à dix sept ans je m'étais tirée et plus jamais je ne les avais revus; Mes parents avaient pris conscience de ces dernières années et m'avais supplié de revenir. J'avais refusé. Cela avait peut-être conduit à leur divorce que j'avais appris par les journaux, mes parents étant assez connus. Mais jamais je n'avais rappelé. Alors pour se faire pardonner, ma mère me faisait des virements que je refusais sans cesse; Bornée ? Oui tout de même ... Alors, après une telle enfance, il était normale de ne pas accepter la vue d'une personne qui en faisait partie. J'étais obsédée par son retour maintenant. Je savais que quelque chose clochait sinon jamais il ne serait revenut me voir et surtout sans son frère. Mais alors quoi ? Je n'osais me pencher sur ses problèmes ou ce qui l'emmenait de peur de l'avoir sur le dos et qu'il pense qu'il pouvait y avoir un espoir avec moi. Il n'y en avait aucun. J'étais fermé à toute discussion familiale. J'avais tiré un trait sur tout ça. Néanmoins comment en parler à Jayan alors que pour lui c'était le contraire ? Sa famille était la chose la plus importante qu'on lui avait donné au monde et en aucun cas je ne pouvais tergiverser sur mes problèmes familiaux alors que j'étais sûr qu'il aurait pensé quelque chose comme "si tu savais la chance que tu as!" ... Je m'assis enfin dans le canapé ou plutôt m'étala de tout mon long. J'étais prête à aller chercher de quoi fumer lorsqu'on sonna à la porte. Je me redressa d'un coup et alla voir qui cela pouvait être. au fond de moi j'espérais que ce serait lui et je ne fus pas déçue. J'ouvris la porte à la volée, eus une hésitation et me jeta dans mes bras de Jayan qui n'avait eu le temps de dire ouf. La surprise me faisait devenir peut-être sentimentale. Il fallait que je me reprenne mais son absence m'avait été dur et surtout je savais à quel point ce qu'il se passait en ce moment devait être dur pour lui et je voulais pouvoir l'accompagner dans cette épreuve comme je l'avais fait pour les autres que l'on soit ensemble maintenant ou séparés dans le futur.

    Je me retira enfin de ses bras prenant conscience qu'il avait sûrement besoin d'air après que je me sois autant blottis contre lui. Me retirant, je réalisa que j'étais encore en pijama. Ok, pas très la classe il fallait l'avouer mais bon, il m'avait vu dans tant de circonstance que je n'imaginais pas qu'il puisse y prendre vraiment garde. Comment ça va ? Les premiers mots qui me traversèrent l'esprit et pourtant je connaissais déjà la réponse. Comment aller dans des moments pareils ? Je passa ma main dans la sienne et l'attira à l'intérieur. C'était bien la première fois qu'il venait et j'espérais qu'il ne remarquerait pas les quelques herbes dans les placards qui ne servaient pas vraiment à faire la cuisine... Les circonstances faisaient que je ne proposais pas non-plus de faire une visite guidée ce qui me semblait totalement incongrue et surtout, même sans ce qui se passait, je pensais bien que j'aurais eu la flemme de faire même ça ! Tu m'as manqué ... Je déposa un baiser sur ses lèvres. Mince, cela me faisait vraiment étrange d'être comme ça mais il fallait croire que les choses pouvaient évoluer d'une manière vraiment déconcertante malgré qu'on essayait de nager à contre courant ... mes grands yeux posés sur lui je l'interrogeais de mon regard, n'osant pas l’assommer de questions qui sembleraient lui faire mal. Il me connaissait. S'il ne me parlait pas, j'attendrais. Au moins une chose qui n'avait pas changé entre nous ...
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See i just want you to know, that you deserve the best   ♦   'eboyan' Empty
MessageSujet: Re: See i just want you to know, that you deserve the best ♦ 'eboyan' See i just want you to know, that you deserve the best   ♦   'eboyan' EmptyJeu 14 Juin - 23:05

Je ne savais pas comment agir en ce moment, que ce soit avec mes amis ou encore ma petite amie. Mes pensées étant occupées pas l’état de santé de ma sœur, je ne pouvais pas en faire autrement. Ne comptant plus les coups de fil que j’échangeais avec mon père. Même s’ils étaient bref, il m’arrivait de sonner jusqu’à vingt fois par jour. Je crois même que se fût mon grand record. Ce n’était pas facile à gérer et je ne sais pas jusque que mon père allait tenir le coup. Il me faisait confiance. J’ai en quelque sorte échoué dans mon rôle de frère, de protecteur. Alors, encore à l’heure actuelle, je m’en mords les doigts. Puis je prends conscience sur le chemin me menant à la maison de Ebony, que je n’ai pas eu le comportement qu’il fallait. Est-ce qu’un petit ami ne passe pas voir sa chère et tendre le plus souvent possible ? Au lieu de ça, je m’étais renfermé dans mon monde. Tournant dans cette grande maison que j’habitais, cherchant les meilleures conditions pour retrouver la sœur que je connaissais. Pas celle que j’ai côtoyé il y a cinq ans, juste celle qu’elle était devenu au fil de son existence. Reagan n’est pas parfaite. Du moins, c’est ce que je voulais croire pour ne pas la mettre sur un piédestal. Après, tout c’est ma sœur, mon sang. Normal, que je la prenne pour un ange tombé tout droit du ciel. Néanmoins, cela ne me laissait pas penser qu’elle pouvait avoir également un côté plus sombre, plus mauvais. Enfin là n’est pas la question du jour, tout ce que je veux, c’est ne plus avoir ce poids sur le cœur. Ne plus regarder ma sœur et me dire, qu’est-ce que j’ai fait pour qu’elle mérite ça ? Limite, j’aurais préféré être à sa place. Même si je sais qu’oublier ne fait pas toujours le bonheur. Mais, je préfère me l’infliger que de la regarder et ne pas savoir changer les choses, changer le destin. Je compris aussi que je ne méritais pas l’attention de Ebony ces derniers temps. Je ne méritais pas, le fait qu’elle m’attende et que moi, je sois persécuter par autre chose. J’étais loin de m’imaginer la situation telle qu’elle est aujourd’hui, jamais je n’aurais pu penser que les évènements allaient se bousculer et que mon cœur allait avoir encore davantage de coup dur. Je ne sais même pas être là, alors que je sais également que pour nous, c’est devenu un besoin. Après s’être couru après l’autre, comme chien et chat, on s’est enfin trouvé. Je lui ai ouvert mon cœur. Je lui ai fait part de mes sentiments et je ne suis même pas là pour prouver tout ce que je lui ai promis. Je la voulais heureuse et au lieu de ça, je creuse une tranché entre nous deux. Sans hésiter une seconde de plus, je sais qu’il ne me reste pas beaucoup de temps avant de prendre l’avion. Néanmoins, je dois la voir. Je dois lui parler, sentir ses bras venir m’enlacer et ses baisers me réconforter. Je pense que ce genre de sentiment ne meurt jamais. Quand on trouve la personne qu’il nous faut, je pense que l’avenir ne pourra rien y faire. Ensemble ou séparé. Je ne sais pas ce que la suite nous réserve. Mais, une chose est sûre, les sentiments que je ressens pour elle, demeureront jusqu’à mon dernier souffle. Il n’y a aucun doute. Des rencontres sur notre route nous marquent plus que d’autres. Ces instants où on se laisse aller vraiment, où on se laisse découvrir. Et devant cette porte, j’ai le cœur qui bat. J’espère qu’elle est là et qu’elle ne m’en veut pas. J’espère qu’elle m’aime autant que je l’aime. J’espère que nous avons signé pour le début d’une belle histoire d’aventure et d’amour.

Face à elle, je ne réponds plus de rien. Je reste figé, comme si je me laissais aller, comme si je lui montrais combien j’étais crevé de tout ce qui se passait en ce moment. C’est alors que je sentis ses bras m’enlacer et nos torses se toucher que je réalisais qu’elle était toujours là pour moi. Ebony ne m’avait jamais lâché dans un moment de crise. Bien au contraire, on s’était rapproché dans un moment bien particulier pour moi, voir même le plus compliqué et le plus difficile à gérer. Je réalisais qu’aujourd’hui, rien de tout cela n’avait changé. Hormis, la relation que l’on pouvait entretenir. J’aurais voulu que la terre s’arrête de tourner et que nous restions figés. L’un contre l’autre, son parfum enivrait et les battements de son cœur me réconfortant. Je ne suis pas le genre d’homme à tomber sous le charme de toutes les femmes. Cependant quand cela m’arrive, je ne fais jamais les choses à moitié. Au début, bien entendu comme tout homme, j’essaye d’imposer mes propres barrières. J’essaie de me préserver et d’avancer sans me laisser piéger. Sauf, qu’ici tout est différent, notre passé et notre présent. Je me construis désormais à travers elle et même si je ne lui montre pas souvent, elle est l’une de mes plus grandes forces secrètes. « ça va un peu mieux là. Je n’aurais pas dû hésiter à venir hier soir. J’aurais dû me douter que tu étais la personne parfaite pour me supporter dans ce genre situation. Tu sais, celle où tu sais me maitriser. Alors, que moi tout seul, j’ai envie de tout casser. » Sa main s’enlaçant dans la mienne, je ne répondais plus de rien. Je me laissais guider et marchais dans ses pas. Se dirigeant vers le canapé, je la sentis se stopper. Puis ce baiser, que je ne pus prolonger. Un baiser comme elle savait s’en charger. Sans en faire trop mais en donnant les émotions qu’il faut. Comme si par ces gestes, par ce partage, je comprenais qu’elle était là pour moi et que je n’avais rien à cacher, elle ne me jugerait pas. Alors qu’elle mit fin à ce partage entre nos lèvres, je lui attrapais la main quand je la sentis s’éloigner trop de moi. L’attirant à nouveau contre moi, je passais ma main dans ses cheveux et plongeais mon regard dans le sien. Elle pourrait voir comme j’étais désemparé, comme j’étais paumé face à ce que je devais assumer. Mais, en aucun doute, elle devrait douter de mes paroles. « Tu me manques, chaque fois que tu n’es pas à mon côté.. Je ressens ce vide. Même si en ce moment, c’est un peu compliqué. Profiter de ce qui m’arrive, de notre relation qui débute alors, que ma sœur ne souvient même pas de l’homme pour qui elle aurait pu tout quitter.. » Je ne savais pas si elle comprenait. Si elle pouvait se douter qu’en plus de l'état de Reagan, je me posais trop de question. Et qu’est-ce que je ferais, si ça m’arrivait ? Si j’oubliais Ebony ou si elle m’oubliait ? Un véritable cauchemar, je vous jure. Même si pour le coup, ma sœur avait gagné au coup, qu’elle avait oublié un gars qui ne la méritait pas. Vous direz que là, c’est mon côté fraternel qu’il parle. Néanmoins, qu’est-ce qu’elle aurait choisi si elle avait eu le choix.. La serrant à nouveau contre moi, je fermais les yeux et profitais de l’instant présent. Décidant de la soulever du sol, je la laissais prendre place dans mes bras, fit quelques pas et me laissant tomber dans le canapé. Un instant silencieux, je ne faisais que la regarder. Je n’avais plus envie de partir ou voir même lui proposer de m’accompagner, tout en sachant que je ne voulais pas l’impliquer dans mes soucis. Même sans le savoir, je pouvais sentir quand elle était contrariée. Est-ce qu’elle voudrait m’en parler ou plutôt éviter ? Je le saurais certainement plus tard, dans la soirée. Si elle me faisait l’honneur d’avoir un peu de temps à tuer en mon compagnie. Du moins, je n’avais pas craindre l’explication du genre, où elle devrait se rendre à la bibliothèque pour étudier. Se serait certainement une grande première dans ma grande histoire d’amitié – d’amour avec la belle brune. Même si je la trouve assez intelligente, elle n’est pas du genre à aller tuer son temps dans un tel endroit où on sent les vieux livres de tout côté. « J’espère que je ne te dérange pas. Arriver à l’improviste. Tu aurais peut-être caché ton amant dans le placard ou dans le frigo, qui sait. » Jouant la carte du marrant, ce n’était pas une bonne chose pour moi et encore moins pour ceux qui me connaissait vraiment. Oui, à la base, j’aime faire rire ou encore vivre avec un million de conneries à raconter en tant qu’expérience. Mais, lorsque je vais mal et que je commence à sombre, l’humour prouve que je suis plus loin qu’on ne pourrait le penser. Limite, c’est la porte avant la déchéance.
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See i just want you to know, that you deserve the best   ♦   'eboyan' Empty
MessageSujet: Re: See i just want you to know, that you deserve the best ♦ 'eboyan' See i just want you to know, that you deserve the best   ♦   'eboyan' EmptyMar 19 Juin - 13:32

    Je tournais et retournais dans ma tête les derniers évènements des derniers mois. Si seulement les choses avaient pu se passer d'une autre manière, peut-être que cela ferait longtemps que nous aurions été ensemble et que les choses ainsi auraient pu paraître moins compliqué à endurer. Mais la vie n'étais pas forcément faîte de la manière dont on aurait voulu qu'elle le soit. Je revoyais quelques moments où j'avais entrapperçut sa chère soeur dans les couloirs. Il ne fallait pas le nier, elle était magnifique. Grande blonde aux yeux bleux j'avais vite compris qu'elle ferait partie des coqueluches de l'université. Grande et élancée, j'étais aussi certaine qu'elle finirait au bras d'un de ses garçons qui ne jurent que par la popularité. Mais elle semblait bien différente de ces poupées glaciales qui ornaient les couloirs. Contrairement aux autres que je ne pouvais voir en peinture, Reagan avait ce côté doux et cet lueur d'intelligence dans les yeux qui aurait pu même me faire craquer si seulement je n'avais pas été aussi bornée sur ce genre de filles. Elle avait l'air adorable et pire encore, elle acceptait tout le monde comme si elle ne restait pas étriquée dans sa petite bulle dorée comme bon nombre de ses amis. Elle m'avait intriguée pendant longtemps et surtout j'avouais qu'elle m'avait toujours dit quelque chose. Comme si je l'a connaissais depuis un certain temps. Mais finalement c'était le cas maintenant que je savais que c'était la soeur de Jayan. Comment avais-je pu ne pas faire le rapprochement entre cette belle femme que j'avais devant moi et la jeune adolescente que j'avais connu lorsque Jayan et moi commencions à nous rapprocher de plus en plus ? Je me rappelle le nombre de fois où j'avais créché chez lui et où je l'avais apperçut au détour d'un couloir. Pourtant, jamais nous n'avions fait connaissance, comme si elle avait d'autres chats à fouetter que la nouvelle amie plutôt étrange de son frère. Mais je regrettais néanmoins pendant ce temps où je l'avais vu, de ne pas avoir compris qui elle était. Peut-être qu'aors j'aurais compris que mon destin m'ammènerais forcément à retrouver Jayan ... Plusieurs erreurs alors auraient été réparées et jamais elles n'auraient été comise. Mais c'était ainsi. Des fois je ne voyais pas plus loin que le bout de mon nez.

    Pourtant, en cet instant c'était bel et bien différent. Jayan devant moi me regardait longuement, ses grands yeux bleux braqués sur moi j'avais l'impression que j'allais fondre. Là aussi, j'avais eu une erreur de jugement en pensant que le retrouver signifirait juste la suite de notre amitié ! Quelle idiote je faisais à ce moment-là. Arrête, on dirait que je suis mère Teresa à t'entendre ! J'eus un sourire. Il m'élevait tellement sur un pied d'estal que souvent j'en avais le vertige. Le fait qu'il me voit ainsi, de la manière dont je n'avais jamais pu m'imaginer me terrifiait. Je ne pouvais alors le décevoir car il tomberait de bien haut à la vue qu'il avait de moi maintenant. Cela me faisait peur et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de penser comme lui. J'avouais que pour moi Jayan représentait tout ce que j'avais toujours eu besoin alors que, combien de fois il m'avait fait comprendre qu'il ne savait pas s'il serait à la hauteur de ce que je pouvais attendre de lui. Foutaise, il était parfait. Si lui ne l'était pas, personne ne le serait. C'était une évidence. Il m'avait redonné l'espoir de jours meilleurs, il m'avait fait comprendre que finalement, mon coeur n'avait pu s'ouvrir de nouveau que pour lui. S'il partait, s'il me laissait, s'en serait finit. Alors je tenais à ce qu'il reste, à ce que je lui prouve enfin que je ne risquait pas de le laisser malgré ces moments difficiles qui avaient déjà débutés. Comment va t'elle ? Et dans ma question je n'incluais pas ses symptomes. Non, j'imaginais ce que mentalement elle devait éprouvé de cette perte de mémoire et sa souffrance incluait celle de Jayan. Encore une fois, c'était étrange. Depuis quand je me souciais des gens que je ne connaissais pas ? Malgré ça on pouvait dire que Jayan avait un effet bénéfique sur moi et me rendait quelque peu humaine. De plus, ma sincérité dans ma question me montrait aussi qu'à son contact je fondais totalement, une sensation que je n'avais pas connu depuis très longtemps... Enfin, il me souleva et je fus assise sur le canapé à ses côtés pendant qu'il me lançait une petite pic pour essayer de sauver les apparences. Il n'étais pas obligé de masquer son désaroi face à ce que connaissait sa soeur. Je savais ce qu'il pouvait ressentir. Il l'avait perdu sans pourtant qu'elle ne soit plus là. Je n'imaginais pas l'horreur que cela pouvait être pour lui ... J'eus un sourire et me rapprocha de son visage avec complicité pour essayer de lui faire oublier ses problèmes. Si c'est le cas, rendons le mal à l'aise ... J'eus de nouveau un sourire et déposa mes lèvres dans son cou. J'étais nulle pour remonter le moral des gens. Jayan me semblait si malheureux que ça me tuait de l'intérieur et je savais que trop en parler ne ferait pas qu'arranger la situation et de mon côté, je savais que nous avions toute la journée pour aborder un autre point délicat de ma vie. Pour l'instant, mon but était de lui faire prendre conscience qu'il allait s'en sortir, que sa soeur irait mieux et que j'étais là pour lui, quoi qu'il arrive ... Je me fichais bien de mes propres problèmes par rapport au sien car moi j'aurais pu tout abandonner pour son bonheur puisque je n'avais aucune attache qui me retenait à quoi que ce soit d'autre qu'à lui. Mais quand je lisais l'inquiétude dans ses yeux, je me sentais en quelque sorte jalouse de l'attention qu'il portait à sa famille. C'était stupide de penser ainsi mais depuis que mon frère était revenu semer la zizanie dans ma vie, je pouvais dire que ce peu de jours où Jayan n'avait pas été là avait été les plus durs. Pourtant, ce n'était pas comme si c'était la première fois que j'avais à gérer une crise de ce genre. L'homme me montrait ainsi qu'il avait pris une place si importante dans ma vie que je ne pouvais m'en détacher et vivre des évènements sans avoir son appui. Il me ramenait à un équilibre devant son retour. Je ne savais seulement pas comment lui dire qu'en plus d'un drame familial, il y en aurait deux à gérer ...
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MessageSujet: Re: See i just want you to know, that you deserve the best ♦ 'eboyan' See i just want you to know, that you deserve the best   ♦   'eboyan' EmptyLun 25 Juin - 15:30

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