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EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable.

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MessageSujet: EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EmptyJeu 20 Juin - 20:37


EBOYAN


    Je jeta un coup d'oeil par la fenêtre de ma chambre pour m'apercevoir que la cour de l'université était encore plus vide que les couloirs dévastés par la fin de l'année. Je leva les yeux au ciel. Moi qui mettais promis de valider au mieux mes années pour enfin me sortir d'ici, j'étais bien déçue de voir que mon manque de travail m'avait rattrapé bien plus vite que je ne l'aurais cru. En même temps, il fallait le dire que je mettais relâchée bien plus que je ne l'aurais dû, faisant la fête autant que possible, oubliant tout sur mon passage et ainsi mes études. Pourtant j'aurais dû savoir qu'Andrew étaient bien plus bosseur que moi et que continuer mon train de vie ainsi, ne me garantirais pas d'avoir les mêmes notes que lui. Alors on sortait, on picolait, on passait nos nuits l'un avec l'autre en pensant qu'une nuit blanche se rattraperait plus tard. Sauf qu'on ne faisait que ça. Les cernes en bas de mes yeux et mes traits tirés montraient que je mettais beaucoup trop relâchée ces derniers temps et qu'il allait falloir que je mette les bouchées double pour pouvoir avoir mon année. Il en devait de ma santé mentale. C'était la seule chose qui me retenais encore ici. L'idée que je puisse encore rester une année de plus que convenue ne me plaisait pas du tout. Suite à mes résultats, j'avais aussi vu le sourire enjoué de fredericksen sur mon passage devant la liste des rattrapages. Ce sourire moqueur qui annonçait qu'il l'avait su dès que j'avais réintégré l'école. "Ne faîtes pas de vagues miss Grey sinon il se pourrait que cette dernière chance que je vous offre de réintégrer l'école soit aussi celle qui vous fera expulser définitivement !" je lui avais lancé un regard noir plein de sous-entendu, mettait dit que j'allais lui faire sa fête une fois sortit de cet établissement. Je mettais aussi dit que s'il découvrait qui avait saccager son bureau, il allait s'en mordre les doigts d'avoir pu autant me regarder de hauts avec son air dédaigneux à chaque fois qu'il croisait mon passage. J'avais répliqué avec un faux sourire mais les yeux toujours aussi noir de haine. "C'est Asher-Grey." Puis je mettais en aller, sans aucune parole déplacée, sans rien qui aurait pu montrer que ses provocations me touchaient. Il me faisait rire. Et rien que pour ça j'espérais finir le plus tôt possible mes études pour ensuite lui faire payer le fait qu'il se pensait au dessus de moi. Il ne voyait que la surface et ne savait pas de quoi j'étais capable. C'était peut-être le plus grand idiot du monde de vouloir montrer que devant moi il ne tressaillait pas comme tous les autres. Ce qui était sûr c'est que pour l'instant, même s'il me soupçonnait de quelques trafics que ce soit et qu'il m'avait à l'oeil, j'allais tout faire pour le prendre à son propre jeu et lui montrer oh combien je pouvais être la meilleur élève du monde et puis lorsque je quitterais l'établissement, j'allais le rayer de la carte. Pour l'instant, je devais étudier et pour ça j'étais malheureusement obligé de rester à la résidence. Mon chez moi étant loin et prohibé, cette fois-ci, ayant peu d'étudiants dans l'école, Fredericksen pouvait être aux aguets concernant cette règle qu'il avait placardé sur les murs de l'école. Je faisais le mur tous les soirs pour revenir chez moi mais dorénavant c'était impossible. Nous étions que trop peu et donc il était facile que je me fasse attraper. Il m'était pourtant difficile d'imaginer pouvoir loger à la même enseigne que tous les étudiants et même si j'aurais été en collocation avec ma Lux, l'une de mes seules amies et de loin la meilleure, il s'avérait que je ne supportais pas de vivre en communauté et surtout dans une bulle autoritaire. J'avais besoin de ma liberté et de ma dépendance. Si j'aurais été un homme j'aurais sûrement nommé le nouveau doyen le castrateur ! Levant de nouveau les yeux au ciel je recula enfin de la fenêtre. J'aurais pu passer pour une pauvre malheureusement si seulement je n'avais pas été autant cruelle. Je jeta mes affaires alors sur le lit et partit prendre une douche espérant que l'eau sur mon corps enlèverait aussi les idées sombres que j'avais à l'idée de passer le début de mes vacances ici, à SF. D'ailleurs, je n'arrivais pas à m'enlever de la tête l'idée qu'en ce moment même, Drew devait sûrement être avec Eileen en vacances pour quelques affaires. Je détestais imaginer mon homme demander de l'aide à cette garce mais j'essayais de passer outre. Malheureusement, la haine que j'avais pour l'epsilon et les choses que j'avais apprise sur elle, me collaient à la peau et j'avais bien dû mal à les oublier. J'éteins enfin l'eau qui coulait abondamment depuis bien un quart d'heure et sortit enfin dans un nuage de vapeur. Trempée de la tête au pied, je m'enveloppa dans une serviette lorsque j'entendis la porte s'ouvrir. La chambre de la trinité était pourtant exilée des autres et on trouvait encore des imbéciles pour venir nous importuner sans frapper. Non mais on rêvait ! Lux aurait sûrement gueuler si elle avait été présente néanmoins j'étais seule, nue sous ma serviette. Je sortis tout de même de la salle de bain avec un regard qui en disait bien long sur ma consternation et qu'elle ne fut pas ma surprise lorsque je découvris Jayan devant moi l'air d'être remonté. Sois il s'apprêtait à courir un sprint soit il y avait quelque chose qui clochait. Je choisissais la seconde option, Jayan chez les Iotas, non pas possible du tout, il avait bien trop de classe...
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MessageSujet: Re: EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EmptyDim 30 Juin - 20:48


. On va tous dans la même direction. On prend des chemins différents, c'est tout .

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Rien n’était facile. Le bal s’était déroulé, tout en déclenchant l’angoisse sur le campus. Personne ne pouvait quitter les lieux, tant que le doyen n’avait pas le coupable sous la main. Tous les regards étaient suspects. On pouvait imaginer l’inimaginable. Notre colocataire pouvait être le responsable. Notre meilleur ami. Un membre de notre famille. N’importe qui. Jayan. Ebony. On était tous dans le même sac, tous dans le même bateau. Aucun élève n’aurait droit à ses vacances, si on ne trouvait pas le nom du responsable, l’identité du coupable. Néanmoins, à cet instant précis, ce n’est pas ce qui le tracassait. Certains bruits couraient. Certaines rumeurs qu’il voulait éclaircir. Ebony et Camélia liées avec le même objectif. Il avait eu beaucoup de mal à y croire. Encore à l’heure actuelle, il éprouvait des difficultés à le prononcer. Celles qui se sont opposées et qui se sont battues aux yeux de tous pour le jeune Barckley, auraient enterré la hache de guerre ? C’était irréaliste. C’était son cauchemar qui se mélangeait à sa réalité. Ebony était son amie. Elle ne devrait pas choisir son camp aussi clairement et plus les jours, les mois passaient et plus le jeune homme éprouvait du mal à la comprendre, à la retrouver. Il était envahi par la craindre de la perdre à nouveau. Par conséquent, il se servait de cette excuse pour pouvoir la confronté à sa vérité. Il comptait éclaircir tous ses sujets qui restaient flous. Eileen. Andrew. Leur relation. Leur amitié. Il avait toute la journée pour la questionner, pour la coincer. Qu’importe le final, Jayan souhaitait vider son sac. Il ne voulait pas la blesser. Néanmoins, il ne pouvait pas jurer que ça n’arriverait pas. Il ne pouvait pas s’en persuader, parce qu’ils se connaissaient et qu’aucun des deux lâcheraient prise, sans avoir tout avoué, tout déballer. Il était temps pour eux de discuter. Fini de s’éviter. Il fallait affronter ces questions qui restaient sans réponse. Pourquoi Ebony en voulait tellement à Eileen ? Après tout, la jeune blonde l’avait sorti de son trou. Elle avait fait le nécessaire pour l’aider ces derniers mois et peut-être que sans ce rapprochement, il serait toujours six pieds sous terre. Tout est possible. Jayan le savait et la preuve était que Bony formait un couple avec le raté de service. Elle méritait tellement mieux. D’ailleurs, elle ne serait pas dans cette impasse si elle ne l’avait pas fréquenté. Peut-être qu’elle aurait réussi son année. Jayan n’en doutait pas. Andrew était ce qui pouvait lui arriver de pire dans la vie. Il l’entrainait dans le fond, sans même s’en rendre compte. Du moins, je l’espère pour lui. Car dans le cas contraire, cela voudrait signifier qu’il est un vrai égoïste. Chose qui n’étonnerait pas Jayan, ajoutant ce défaut à sa liste déjà bien composée. Sans perdre la moindre seconde, il quittait la maison de l’élite. Jayan avait fini de boucler ses valises. Car en effet, l’année prochaine, il partagerait une maison avec Talia. Fini pour lui les bruits incessants et les portes qui claquent à toute heure de la nuit. Il avait besoin de prendre une certaine distance. Cependant, cela ne voulait pas signifier qu’il s’éloignait de ses proches, de ses personnes qui l’aident à survivre au long de son parcours à l’université. Ces personnes dont Ebony fait partie, qu’importe ce qu’elle croit, qu’importe ce qu’elle veut. La distance qui les avait tenus éloigné depuis quelques mois ne pouvait plus exister. Une discussion s’imposait. Un règlement de compte devait avoir lieu. C’est donc à pied qu’il se rendait chez les gammas. Une confrérie où il était d’ailleurs rare de croiser un epsilon. Bien trop opposé. Bien trop différent. Cependant, le jeune homme n’en avait rien à faire des rumeurs, des bruits qui pouvaient encore courir à son sujet. Les gens n’avaient qu’à parler, s’ils n’avaient rien d’autre à faire. Une marche accélérée. Un pas décidé. Une dizaine de minutes plus tard, Jayan se trouvait devant la demeure des rebelles de Berkeley. Il ne comptait pas faire marche arrière. Il tenait trop à la jeune femme pour y renoncer. Il ne voulait pas commettre les mêmes erreurs. Celles qui les avaient tenus éloignés pendant de longues années. Jayan n’avait rien oublié de ce vide qu’elle avait laissé lorsqu’elle formait un couple avec Jamie. Il se souvenait de ses nuits où le silence lui rappelait son absence ou la solitude marquait leur séparation. Une période assez difficile pour lui. Une période où son soutient aurait peut-être tout changé. Une erreur qu’il ne veut plus commettre. Arrivant en trompe dans sa chambre, Jayan ne prenait pas la peine de s’annoncer. Il ouvrait la porte et tombait face à face, avec Ebony. Habillée de sa serviette de bain, il comprit qu’elle devait sortir de sa douche. Un détail qui ne semblait pas le tracasser. « Tu tombes à pic. On doit discuter. » ajoutait-il directement. Peut-être, un peu froidement. Cependant, le ton qu’il employait, était loin de le tracasser. Il y avait bien plus important. Jayan attrapait son bras pour la stopper. La jeune femme n’allait pas avoir d’autre choix que de l’écouter, lui répondre et discuter. En serviette de bain ou un déguisement de lapin. « C’est vrai ce qu’on raconte ? Tu te lies à Camélia pour me faire défaut, pour dénigrer mes choix ? » lâchait-il à bout de souffle. En même temps, le jeune homme avait mis la moitié du temps habituel pour se rendre dans sa confrérie. Enervé et révolté d’apprendre que son amie pouvait changer de camp, pouvait parler sur son dos et surtout ne pas s’en sentir gênée. Il avait du mal à le réaliser et c’était pour cette raison qu’il venait chercher cet affrontement. Il était temps de dire toutes les vérités, qu’elles soient bonnes ou mauvaises à entendre. Il fallait tout dévoiler, vider son sac et voir ce qu’il adviendrait. Jayan devait prendre ce risque. Il était face à elle, plongeant son regard dans celui de la jeune femme. A la recherche de cette amie qu’il avait toujours connue, sur laquelle, il avait pu toujours compter..
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MessageSujet: Re: EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EmptyJeu 11 Juil - 19:17


EBOYAN


    Il entra dans la pièce si vite que je n'eus le temps de comprendre ce qu'il se passait vraiment. Encore enveloppée dans ma serviette, j'avais voulu me diriger vers le lit pour prendre mes vêtements et puis finalement, c'était sa poigne qui m'avait arrêté dans mon élan. Une poigne de fer que je ne connaissais que trop peu de sa part et cela me surpris. Je me sentais tout d'un coup bien petite face à lui. En faîtes à chaque fois que je sentais que les choses allaient se gâter entre nous. Je jeta un oeil interrogateur sur sa main qui s'était posée sur mon bras et qui avait arrêté toutes mes pensées sur le fait de m'habiller. Tant pis, ce n'était pas comme s'il y avait une gène face à l'autre. Il était l'un de mes plus proches amis. Il l'était. Avec la mine qu'il exprimait, m'habiller était le dernier de mes soucis. je ne connaissais que trop bien ce regard et il n'annonçait rien de bon. Son regard bleuté s'était obscurcit par les soucis qui le taraudaient et je sentais à sa manière de pincer les lèvres, à son air sérieux et sans un seul trait détendu que j'allais en prendre pour mon matricule. C'est son expression qui me rappela à l'ordre de suite. J'avais tout d'un coup peur comme jamais. Comme une enfant attendant la sanction du père de famille qui n'allait pas à tarder. Sauf que je ne savais pas pourquoi. Je ne savais pas ce qu'il se passait. Avant même qu'il ouvre la bouche j'avais fait le tour de mon esprit en espérant y déceler ce que j'avais bien pu faire pour que son visage exprime tout, sauf l'amour qu'on se portait l'un pour l'autre. Je frissonnais. Je me semblais toujours bien faible face à lui. C'était bien le seul qui me faisait cet effet mais je lui devais tellement que je n'imaginais pas arriver à contrôler mes sentiments face à lui. Je le connaissais aussi si bien qu'en un regard j'avais compris qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. En faîtes je le savais depuis quelques semaines même si je le défendais contre toute attente face à un Andrew qui ne le supportais pas. Alors qu'avais-je bien pu faire pour que notre monde s'effondre ? Pourtant je me disais qu'enfin présent devant moi, il était tant de lui parler de tout ce qui n'allait pas pour moi. Tout ce que j'aurais aimé lui dire si seulement il avait pu être présent aussi souvent que j'aurais voulu. Mais je n'étais plus la seule dans sa vie. Il y en avait d'autres. Il y en aurait toujours d'autres. J'aurais dû être habitué depuis le temps mais je ne l'étais pas. C'était comme ça, avec lui j'étais d'une possessivité sans faille et malheureusement cela déplaisait souvent au jeune homme même si ça ne pouvait que le flatter et surtout le rassurer dans mes sentiments à son égard. Chaque fois qu'on se voyait j'étais heureuse comme jamais et rattrapait les jours perdus à ne pas nous voir. Je lui parlais comme si l'absence ne me faisait pas bizarre. Car après tout, il avait été toujours là. Adolescents, on ne s'était plus quitté. Lorsque l'on s'était retrouvé, les choses n'avaient guère été différentes. Et puis Eileen était arrivée. Je ne savais toujours pas ce qu'il voyait en elle appart une autre source de problèmes. Oui j'en étais une mais elle n'était pas moi c'est pourquoi je n'avais aucune confiance en elle et m'en méfiais comme la peste. Il l'avait bien compris lorsqu'on n'avait pu s'empêcher de s'envoyer de nombreuses pics pendant notre séjour au ski. Il était dans ma vie ce qui m'était arrivée de mieux avec Jamie. Je le disais en toute sincérité et sans avoir peur de blesser les autres personnes importantes dans ma vie. Mais aujourd'hui je lisais dans ses yeux une deception grandissante qui me faisait peur. Mon coeur se serra alors à ses propos. Les paroles qu'on n'aimerait jamais entendre de la bouche d'une personne avec qui on voudrait continuer à vivre toute sa vie à ses côtés. Ne jamais plus l'abandonner. Mais ses paroles me restaient sur le coeur et enfin il continua dévoilant enfin les vraies raisons qui l'avait poussé à faire irruption dans ma chambre. J'en resta légèrement sur le cul et tout en ouvrant la bouche eut un blocage. Je finis enfin par sourire puis rire mais en vue de l'expression du jeune homme, il était clair que ce n'était pas du tout le moment. Attends t'es vraiment sérieux là ?! J'eus seulement besoin d'un coup d'oeil pour comprendre tout de suite la réponse qu'il aurait pu me fournir. Je ne le laissa pourtant pas répondre. Je le connaissais assez pour savoir quelle était les réponses qu'il pouvait me donner à ce genre de questions. S'allier c'est un bien grand mot Jayan. J'ai quand même ma fierté si tu veux bien ! Disons juste que je ne me bâterais plus contre elle, j'ai bien compris que ça ne servirait à rien. Je ne savais pas si c'était vraiment ce qu'il attendait comme réponse mais au moins j'avais corrigé sa deuxième remarque qui n'avait fait que m'irriter les tympans. M'allier à Camélia. Je ne pus m'empêcher de me dire qu'il était tombé sur la tête mais j'avouais qu'il n'avait pas tord sur un point. Je ne supportais tellement pas Eileen que je voyais en l'arrivée de l'epsilon, un moyen que Jayan reprenne le bon chemin. Camélia était vil et mesquine mais pourtant, elle n'était pas le genre à le tirer vers le bas même si cela me tuait de dire ça. Tu t'attendais à quoi ? Que je me batte contre toutes les filles qui te tournent autour ? Fallait bien que je choisisse, tu sais c'est dur de batailler sur deux fronts ! Voila que j'essayais de le dérider par un humour qui sonnait faux. Qu'attendait-il vraiment ? J'étais perplexe devant sa mine effarée. J'aurais sûrement dû me taire pour le coup mais un Jayan énervé et qui demandait des compte,s c'était un Jayan à prendre avec des pincettes.
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MessageSujet: Re: EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EmptyMar 23 Juil - 20:50


. je n'ai pas toujours les bons mots pour t'exprimer à quel point, tu m'es essentielle .

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Jayan ne pouvait pas contrôler sa colère. Il était énervé. Il était au bord de la folie. Ces histoires de filles allaient le rendre fou. Il n’y en avait pas une pour rattraper l’autre. Elles étaient toutes là à se mener la vie dure, à mettre des bâtons dans les roues, à voir qui serait la première à flancher. Elles étaient toutes là, à le tirailler, à lui faire perdre la raison. Seulement, Bony ne pouvait pas lui faire ça. Elle ne pouvait choisir un camp. Et même si elle le faisait, elle ne pouvait pas décidée d’être dans l’autre, dans celui qui s’opposait aux choix de son vieil ami. Depuis toutes ces années, depuis toutes ces épreuves qu’ils avaient traversées, il aurait pensé que son bonheur pourrait lui suffire. Sauf, qu’il se trompait et il le réalisait. En prenant totalement conscience, qu’il n’avait pas non plus été le parfait ami qui soit, celui qu’il avait toujours promis d’être. Depuis que la jeune femme formait un couple avec l’oméga, ils se voyaient moins. Ils se fréquentaient peu. Pourquoi ? Il n’y a pas de bonne réponse. Aucun des deux ne pouvait justifier cette attitude, cet éloignement. Jayan aurait souhaité que les choses soient plus faciles et il aurait souhaité avoir une bonne relation avec l’homme qui pouvait la faire sourire. Dans ce cas-ci, c’était mission impossible. C’était impensable. Qu’est-ce qu’elle faisait avec lui ? Est-ce que la jeune femme voulait se faire un remake de son histoire avec Jamie ? Pour le moment, il pouvait lui assurer qu’elle était sur la bonne voie. Cependant, le jeune homme n’était pas venu pour la blesser. A l’instant, où il entrait dans sa chambre, c’était surtout pour discuter, pour essayer de comprendre.  Il n’était pas venu pour défendre sa décision et les sentiments qu’il pouvait ressentir pour Eileen ou pour Camélia. Oui, ses relations s’étaient compliquées. Au moment, où il pensait renoncer à l’une d’entre elle et à s’engager avec la seconde. Un retour venait tout menacer. La belle italienne signait son grand retour. Elle lui avouait les sentiments qu’elle avait toujours su gardé secrets. Tandis qu’Eileen était toujours fidèle à ce qu’elle lui avait montré. Sensible, sentimentale et très attachante. Il y a des émotions qu’on ne peut pas sans cesse contrôler ou refouler. Parfois, il suffit d’un déclic pour comprendre, pour continuer d’avancer, pour prendre des risques et voir ce qu’il adviendra.. Même si Jayan n’avait aucune idée du chemin qu’il allait suivre, il n’acceptait pas ce comportement. Une chose qu’il comptait lui dire, qu’importe si elle est occupée ou non. Qu’importe qu’elle soit habillée ou vêtue. Entourée de sa serviette de bain, Ebony réagissait. Elle l’avait laissé parler mais, c’était à son tour de s’exprimer. Des mots qu’ils ne voulaient pas entendre et une réalité qu’il ne souhaitait pas comprendre. Jayan avait toujours été là, à l’époque où Jamie avait été plaie. Il répondait à ces rares appels quand elle se décidait à prendre de ses nouvelles. Même si pour la plus part du temps, quand la jeune femme lui téléphonait, c’était pour se rassurer, savoir qu’elle avait toujours cet ami. Puis les appels s’étaient fait de plus en plus rares, de plus en plus courts. Il s’était fait une raison quand elle n’avait plus montré signe de vie. Il l’avait laissé faire cette erreur, en sachant qu’elle finirait par s’en mordre les doigts. Car un homme qui est censé l’aimer est aussi censé comprendre les relations qu’elle entretient. Sans imaginer s’en cesse qu’elle finira par faire le pas de trop, le pas sur le côté. A cette époque-là, le jeune homme ne se serait pas permis de l’embrasser, de lui laisser voir le moindre sentiment. Il la respectait trop pour ça. Elle valait plus que ces histoires d’amour qui finissent toujours mal. A l’heure actuelle, ils avaient tous les deux changés. Jayan, le premier. Il ne pouvait plus le nier. Il avait pris plus d’assurances, plus de confiance. Son caractère par contre n’avait pas changé. Non, il était toujours intact et ça n’arrangeait rien à l’origine de sa venue. La raison était unique. Il l’écoutait donc se défendre. Elle avait droit à la parole, qu’elle en profite tant qu’elle le pouvait. « C’est toi ! Tu es sérieuse ? Tu ne penses qu’à toi et mon avis dans tout cela, il ne compte plus ? Vas-y, je t’en prie.. Redeviens l’égoïste qui m’a lâché, il y a quelques années. » hurlait-il dans cette chambre. Jayan n’en avait rien à faire des personnes qui pouvaient l’entendre, qui pouvaient s’arrêter pour en profiter. Il n’avait rien à cacher et ce n’est pas maintenant, que ça allait commencer. Les rumeurs ne s’arrêtent jamais de courir. Alors, que peut-il faire quand sa colère ne pouvait pas être contrôlée ou minimisée ? Son dernier coup était très bas. Seulement depuis qu’ils s’étaient réconciliés, ils ne s’étaient jamais exprimés. Certes, ils s’étaient rapprochés depuis qu’ils s’étaient retrouvés. Ils avaient formés un couple mais, jamais il ne lui avait avoué ses sentiments. Ceux qu’ils avaient trainés toutes ces années, qu’ils l’avaient tourmentés.  A contre cœur, le jeune homme avait tourné la page quand il avait quitté Berkeley pour retrouver Reagan. Néanmoins, cela ne voulait pas dire qu’il la laisserait en plan, qu’il ne prendrait plus de ses nouvelles. Il suffit qu’elle s’en rappelle pour qu’elle en prenne conscience. Jayan lui envoyait au moins un email chaque semaine. Il expliquait ce qu’il vivait, ce qu’il ressentait et combien elle lui manquait. Si Ebony ne comprenait pas l’importance qu’il lui accorderait, elle ne le comprendrait jamais et encore moins à cet instant où il vide son sac, où il se met en colère. « Je ne cherche en rien que tu deviennes cette guerrière. » déclarait-il en plongeant sa prunelle dans celle de la jeune femme. « Tu as toujours été un repère, une amie et bien plus .. tu le sais. Alors, ce que j’aurai attendu de ta part, c’est que tu comprennes et que tu acceptes mon choix. Même si je ne l’ai pas encore fait. Même si je ne suis pas sûr de le faire. J’aurai souhaité que tu sois mon amie ! Apparemment, c’est trop te demander. Tu as d’autre chose à faire et par conséquent, tu choisis la tactique la plus facile. Me blesser pour me désarmer. » avouait-il à demi-mot. Déclarant à quel point son attitude pouvait le blesser ou le révolter. Jayan n’arrivait pas à la comprendre. Si celui-ci n’acceptait sa relation avec Andrew, il décidait de l’affronter tout seul. Selon ses principes, son ressenti et ce qu’il a déjà vu..

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MessageSujet: Re: EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EmptyDim 28 Juil - 21:53


EBOYAN



    Je savais que ce que je faisais n'était sûrement pas bien et quand bien même j'avais ce genre de remords, je ne pouvais m'empêcher de penser autrement. C'est comme si j'avais besoin d'écouter le démon qui était en moi. C'était ma manière de montrer que j'aimais les gens sauf que c'était aussi la meilleur manière de les perdre mais je n'avais jamais été douée en relation humaine. Jayan était mon plus vieil ami. Celui qui me connaissait sur le bout des doigts et pourtant que j'avais bléssé plus d'une fois. Peut-être était-ce parce que je savais que quoi qu'il arrive entre nous on ne se quitterait jamais. C'était une certitude que j'avais. Une certitude que j'avais depuis que je l'avais retrouvé et une certitude qui restait accrochée en moi comme pour me rassurer de toutes les épreuves que nous traversions, qui séparaient nos chemins pour nous retrouver toujours au bout chacun à notre manière d'avancer. Sauf que là on s'était heurter à un obstacle de taille et il était plus que coriace. Assez pour qu'on arrête notre course et qu'on en vienne à se jeter la pierre. J'en avais à lui dire. J'en avais énormément ce qui montrait d'ailleurs que je n'en avais pas rien à faire de lui. D'habitude je me fichais totalement de dire ce que je pensais ou ce que j'avais sur le coeur. Je le lançais au hasard des regards voir si mes paroles auraient un quelconque impact mais si elles n'en avaient pas, tant pis, je survivrais et m'en fichais pas mal. Avec Jayan c'était totalement différent. Tout comme avec Andrew, je tenais tellement à lui que j'en venais à garder au fond de moi tout ce que j'avais besoin de lui dire. Toutes mes peurs ancrées et alors quand il y en avait trop, je craquais. J'avais l'impression que pour lui, c'était la même chose. La preuve, il suffit qu'il ouvre la bouche pour que ses paroles se déposent sur moi comme une gifle qu'il m'aurait infligé de lui-même. Je sentais la chaleur de la brûlure qu'il m'infligeait sur moi et j'avais bel et bien l'impression qu'il venait d'ouvrir mon coeur, à vif, devant nos yeux. Il venait de me faire mal. Plus qu'il ne pouvait imaginer. Ou peut-être qu'il le savait déjà et c'était pour quoi il avait visé au bon endroit pour montrer qu'il en avait marre. Il ne voulait pas me ménager, ses paroles parlaient d'elles-même et de me blesser ainsi, cela montrait qu'il n'avait vraiment pas peur de me mettre en pleine figure la manière dont je l'avais heurté. Encore une fois, personne n'osait me parler comme ça. Personne ne pouvait. Il prenait donc ce pouvoir sans me demander la permission parce qu'il savait qu'on ne se faisait pas de cadeau entre nous quand on avait quelque chose à se dire. C'était le malheur ou peut-être le bonheur d'être aussi proche de quelqu'un. Il n'y avait pas de barrière. Sauf que ça faisait mal. Bien plus que si cela avait été dit par une pauvre vie qui se serait effacée de ma mémoire au moment où elle aurait disparue de ma vue. Les yeux braqués dans les siens je n'arrivais à contenir l'émotion qui me gagnais à présent. Il continuait à parler mais c'était comme si mon coeur continuait à saigner. Il me remettait en pleine figure mon erreur du passé et cela me donnait envie de fuir. Fuir le plus loin possible. Arrêter de s'attacher aux gens car finalement ça faisait souffrir car rien ne serait toujours tout beau. Moi je ne pouvais pas faire face à ce genre de choses. Face à ses disputes qui vous brisaient de l'intérieur. Je n'en avais pas courage car j'avais que trop peu de proches avec qui me le permettre et donc bien trop peu pour me permettre de les perdre. J'aurais voulu le supplier d'arrêter de parler mais je ne m'en donnais pas l'autorisation, je devais restée forte face à ses propos insupportables. Bravo Jayan. A ce que je vois tu es vraiment devenu un con. Ses paroles me restaient en travers de la gorge et j'aurais voulu le frapper pour avoir osé me blesser ainsi tout en sachant ce que ses paroles allaient provoquer. Il le savait et les avaient exploité comme une bombe qu'on lance avant même de s'être fait au préalable attaquer. Moi te blesser ? Mais tu rêves Jayan ! Arrête un peu de reporter la faute sur moi tu veux bien ?! Tu te créé des problèmes tout seul, c'est pas moi qui t'y ai poussé, je ne fais que suivre le spectacle et m'imiscer de temps en temps dedans quand je vois que t'es prêt à lâcher prise ! Parce qu'en attendant quand on était ensemble me dit pas que la Camélia elle te faisait pas d'effet. Me dit pas qu'aujourd'hui, elle ne t'en fais toujours plus et surtout me dit pas qu'Eileen avec les histoires de drogue que j'ai entendue est la fille rêvée pour être à ton bras ! Je ne supportes pas les deux mais réveille toi ! Qu'est-ce que tu veux à la fin ?! C'est ce genre de filles qui t'intéresses ? Tu vaux tellement mieux que ça mais tu t'infliges des souffrances inutiles. Tu aurais pu m'en parler. Me parler. Au lieu de ça t'es resté en retrait dans tes merdes en me laissant comme simple spectatrice. Dans ce cas là, ne vient pas me reprocher d'essayer de toujours faire partie de ta vie même si j'ai pas les meilleures méthodes ! Sans me démonter j'essayais de poursuivre bien que mes paroles fusaient dans tous les sens sans savoir si finalement elles avaient ni queue ni tête mais j'en avais tellement à lui dire que cela m'était égale de poser clairement mes pensées d'une manière adroite. A moins que tu n'es changé sans que je le remarque. A moins que t'étais tellement obnubilée par elles que t'en as complètement oublié de me dire que t'étais devenue un autre et que mon Jayan était mort.   Je restais les yeux fixés dans les siens, brillant des sentiments que mes paroles éveillaient. J'avais peur. Peur de le perdre. Peur de l'avoir déjà perdu en réalité mais j'espérais que ce ne soit pas le cas; Que ce ne soit que des histoires de coeur par ci par là et que finalement, tout ça n'est pas altéré qui il était vraiment car à ce moment là j'étais sûre d'en souffrir bien plus que toutes les paroles qu'il pourrait me lancer pour me toucher. Si c'est le cas ne t'inquiètes pas pour moi, j'ai déjà fait mon deuil une fois, je peux recommencer. Jamie et puis lui. Pourtant j'étais tellement énervée contre lui que j'aurais préféré qu'il me dise qu'il n'était plus le même et qu'il ne voulait plus jamais me parler plutôt que je n'arrive pas à le comprendre. C'était impossible, impensable. Je ne pouvais pas le perdre. Je l'aimais. Plus que tout. J'aurais pu le suivre n'importe où s'il me l'aurait demandé mais pas de suite. Pas à ce moment précis.
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EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. Empty
MessageSujet: Re: EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EmptyDim 18 Aoû - 18:26


. Je suis née pour faire des erreurs et non pour feindre la perfection .

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« Voilà, ce que tu penses. C'est bon à savoir. » déclarait-il calmement. Alors qu'à l'intérieur de son être, l'ouragan Ebony venait de frapper et laissait derrière lui de nombreux dégâts. Après toutes ces années d'amitié, il n'aurait jamais pensé en arriver là. Surtout pas après leur réconciliation, leur romance et leurs retrouvailles. Jayan était loin de s'imaginer ceci. La jeune femme avait une réelle opinion sur lui et il n'était pas le plus gratifiant qui soit. Un con ! Elle aurait peut-être dû réfléchir avant de laisser cette grossièreté lui échapper. Même si elle le pensait.. Même si ça lui brûlait les lèvres de le dire.. Elle aurait dû tourner sept fois sa langue dans sa bouche. Car à cet instant, le jeune homme était sur le point de partir, de la laisser en plan et ne plus jamais s'y intéresser. Si elle voulait le considérer comme tel, il ne lui restait plus qu'à se comporter de cette manière. Elle n'avait en réalité aucune idée sur ce que pouvait être Jayan, quand elle le considérait si bas. Si elle essayait de réveiller le con qui sommeille en chacun de nous, elle allait y parvenir et le jeune homme ne ferait pas les choses à moitié. Il pouvait l'aimer, l'adorer et l'apprécier, ça ne changeait rien quand cette dernière le considérait comme un moins que rien. Après tout, ils avaient le droit d'être en colère et de ne pas adhérer aux choix de l'autre. Jayan pouvait comprendre qu’Eileen ne remportait pas l'appréciation de son alliée de toujours. Ebony était protectrice et il n'allait pas lui jeter la pierre. Car, de son côté, il agissait de la même façon quand ils parlaient de Andrew ou des hommes qui pouvaient l'approcher. Jayan ne la considère pas comme une amie parmi tant d'autre. Ebony est vraiment un pilier et depuis une éternité. Il ne pourrait pas s'imaginer vivre sans l'avoir à ses côtés. Malgré tous les coups de gueules, toutes les disputes, elle était essentielle et le pire, c'est qu'elle le savait. Jamais, la jeune femme ne pourrait remettre cela en question. Néanmoins, dans cette chambre, le ton ne faisait que monter, ainsi que la pression. Les deux alliés étaient des rivaux. Chacun défendait son opinion. Chacun essayait de faire comprendre à l'autre, que le bonheur était tout ce qui comptait, tout ce qui importait. Ebony pensait qu’Eileen ne pouvait pas y arriver, qu'elle ne pouvait pas être une bonne chose dans la vie du futur président. Est-ce qu'elle avait le droit d'en juger sans vraiment connaitre la réalité de leurs sentiments ? La réalité de leurs échanges ? Est-ce qu'elle pouvait réagir sans penser le blesser ? Peut-être qu'elle ne se doutait pas un seul instant, qu'il pouvait éprouver de réels sentiments pour l'epsilon. Camélia n'était pas effacé. Elle n'était pas oubliée. Il ne pourrait jamais en faire autant. Mais, il avait dû avancer. Il s'était attaché à une Cendrillon. Il s'était laissé charmer et il ne voulait en aucun cas refoulé ses sentiments. Il aurait voulu les expliquer, les confier à Ebony. Mais, elle ne semblait pas prête à les entendre, pas décidée à les écouter.. « Tu n'as aucune idée de qui est Eileen. Tu te bases sur ce que tu veux croire. Comme si tu avais toujours été blanche, comme si tu n'avais jamais pris de la drogue ou bu jusqu'à en perdre la mémoire ! Ne la juge pas. Tu ne sais pas qui elle est ! Tu n'as aucune idée des sentiments que je ressens pour elle et en aucun cas, je ne me laisserais charmée par une droguée, par une accroc à toutes ces conneries. Je pensais que tu me connaissais assez pour le savoir.. Mais, il faut croire que tu changes également, que tu ne cherches plus à me comprendre. Tu cherches juste à te placer là où tu veux, là où ça t'arrange d'être. » avouait-il énervé et déçu d'en apprendre autant. Se laissant couper la parole, pour s'entendre dire qu'il était mort. Jayan avait soi-disant disparu de la circulation. Peut-être qu'il avait un peu changé. Après le départ de Camélia, il avait vécu une période assez compliquée. Cependant, il avait pu compter sur le soutien d'Eileen. Il avait pu compter sur cette rencontre pour continuer d'avancer et pour se retrouver. Dans le fond, le jeune homme était toujours fidèle à lui-même. Il était toujours ce qu'il avait promis d'être. Quelqu'un de franc, quelqu'un de sincère et d'éternellement authentique. Peut-être que le silence qui opposait Ebony et Jayan depuis quelques mois, les avait éloigné. Certainement, qu'ils ressentaient cette crainte de se perdre, d'à nouveau rencontrer des difficultés à récupérer cette complicité d'antan. « Puis, qu'est-ce que ça te fait que j'éprouve encore des sentiments pour Camélia.. Oui, elle sera toujours importante pour moi. Oui, je ne pourrais pas m'empêcher de veiller sur elle. Comme, j’essaye de le faire avec toi. Seulement, il faut que je vienne ici pour me rendre compte des dégâts qu’ont causés nos silences. Tu es prête à faire un deuil. Je suis ravi de l’apprendre et de réaliser à quel point, je peux encore compter. » lâchait-il déçu et blessé. En effet, le jeune homme n’avait aucune idée de ce que pouvait penser son amie. Il fallait qu’il vienne chercher des explications pour apprendre ces confidences. Il semblerait qu’il ne soit pas le seul à changer. Ebony n’avait plus besoin de lui. Elle était prête à y renoncer et sans se retourner. Après tout, que pouvait-il faire ? Jayan n’allait pas l’attacher à lui, même s’il y pensait. Car malgré leurs disputes, leurs affrontements, jamais il n’aurait pensé comme elle. Jamais, il ne la considérait comme morte. C’était impossible. Il avait trop d’estime pour la jeune femme et même s’ils commettaient tous les deux des erreurs, il n’était pas du genre à tourner des talons à la première déception. « A croire que Andrew te suffit amplement. Je vous souhaite bien de vivre d’amour et d’eau fraiche. Sincèrement. » Tournant son visage pour regarder cette photo qui était présente sur la commode. Celle à côté d’une ancienne photo d’Ebony et Jayan, le jeune homme décidait d’en rester là. Elle avait été claire et honnête. Il avait beau discuter, la demoiselle remettait tout sur son dos. Elle le considérait comme étant le fantôme de cet ami avec lequel, elle s’était liée, il y a quelques années. Jayan décidait donc de cacher le cadre qui immortalisait l’un de leur souvenir. C’était trop dur de s’en souvenir. Surtout après avoir eu cette discussion, celle qui remettait tout en question. Leur amitié, comme leurs sentiments. Pourtant, il était venu pour des histoires indépendantes de la leur et voilà où ils en étaient.

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MessageSujet: Re: EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EmptySam 7 Sep - 23:15


EBOYAN



    Je lui faisais mal. Encore plus mal que je n'aurais pu le faire avec n'importe qui. En faîtes je me dégoutais à présent d'avoir prononcer les paroles qui étaient sorties de ma bouche mais elles étaient dîtes et tout ce que j'aurais pu faire maintenant n'aurait rien pu y changer. Alors je regardais son visage tendue vers moi comme s'il comprenait alors certaines choses que même moi ne saisissait pas encore. Mes paroles étaient le reflet opposé de ce que j'aurais voulu lui dire. De ce que je pensais de lui véritablement. Mais j'avais toujours été comme ça. Dès que je me sentais mal ou dans le doute concernant les gens qui m'entouraient, je me fermais et s'il s'avérait que l'une de ces personnes venaient alors chercher la confrontation, je me fermais comme une huître et crachait mon venin, mélangeant vérité et propos complètement démesurés car en faîtes ce n'était pas vraiment ce que je pensais. Je pouvais bien brandir toutes les armes et paroles inutiles pourvus que je cache la moitié de ce que je pensais réellement. Sauf que ça en venait à faire du mal à Jayan. Non pas à lui, je ne pouvais pas. Mon regard ne pouvait me trahir tant j'avais fait ça de nombreuses fois. Faire du mal aux gens que j'aimais pour ne pas qu'ils voient ma détresse. j'avais toujours jouer la dessus. Dès que je voyais que je pouvais perdre les gens que j'aimais et que je pouvais en souffrir, je me repliais sur moi-même, ne faisait plus aucune confiance et fonçais tête baissée pour essayer de m'en sortir indemne. Quitte à brûler les gens que j'aimais autour de moi dans ma lancée. Mais comment pouvais-je infliger ça à Jayan alors que j'hurlais sur les toits que j'aurais pu tout faire pour lui ? Que j'aurais pu mourir pour lui tant je l'aimais et que jamais de ma vie je ne m'imaginais loin de lui ? Alors pourquoi avais-je tant besoin de le blesser lorsque je sentais que ce n'était peut-être pas réciproque ? Peut-être parce que Jayan en ce moment était la seul personne dont j'étais à peu près sûr qu'il soit stable pour moi. Il était mon pilier. Je le remarquais de plus en plus. De jour en jour je perdais du terrain. Je perdais des gens, des visages et connaissances. J'avais du mal à me raccrocher à quoi que ce soit et j'en voulais à sa copine pour ça. Elle était le premier pas qui avait fait qu'Andrew n'était plus à mes côtés aujourd'hui. Elle était aussi celle qui faisait que la moitié du temps que je passais avec Jayan avait été relayé au second plan. Pourtant je ne lui avais jamais avoué le fond de ma pensée et avait continué à avancer comme si tout allait bien. Comme si monde petit monde ne se cassait pas la gueule sous mes pieds. Sauf que j'aurais dû m'exprimer. Dire à Andrew ce que je ressentais vraiment en ce moment. Dire à Jayan qu'il me manquait mais que ce n'était pas de sa faute. Après tout, on savait tous les deux qu'être en couple impliquait moins de temps l'un pour l'autre malgré que nos coeurs soient à jamais liés. Mais encore une fois j'avais fermé ma bouche car je n'étais pas du genre à étaler mes envies et doutes. D'ailleurs, je me mentais à moi-même comme pour me prouver que tout allait bien. Tout serait aller bien encore une fois si le jeune homme n'avait pas franchit la porte pour étaler à notre seul vu les problèmes que nous rencontrions. Et plutôt que de vraiment dire ce que j'avais sur le coeur, je lui avais brandit un arsenal d'insultes et de semi-vérités en espérant qu'il comprenne qu'il devait me laisser tranquille et seule. Je l'aimais tant mais il m'échappait. Et si lui m'échappait, alors je n'imaginais pas à qui me raccrocher d'autres. Tout bougeait autour de moi. Le passé me l'avait montré mais aujourd'hui encore comme dans le passé je savais que je pouvais compter sur l'epsilon. Mais ce sentiment d'inconfiance qui grandissait en moi venait mettre à mal ces idées et j'en souffrais bien plus qu'il ne l'imaginait. Il m'exposait les sentiments qu'il avait envers Eileen et au fond de moi je me disais que j'aurais dû lui dire que le problème n'était pas qu'il soit avec elle ou même amoureux d'elle c'était bien au-delà de ça. Je commençais à baisser les armes. Je n'arrivais pas devant son regard détruit à m'imaginer pouvoir encore essayer de lui faire du mal pour qu'il n'imagine pas que je n'étais pas aussi forte que je ne le paraissais. Je ne pus m'empêcher de passer une main de désespoir sur mon visage. Je sais qu'elle est importante pour toi. Je ne pouvais plus le regarder en face c'était trop dur. Ma voix avait changé radicalement de ton et j'avouais que plus posé, j'avais peur que mes émotions prennent le dessus et que je ne dois me tourner pour qu'il ne voit pas la faiblesse dans laquelle je pouvais me trouver en ce moment. Il était hors de question qu'il la voit et pourtant à présent j'étais prête à exploser. Ses paroles fusaient autour de moi et je ne pouvais pas toutes les contenir. C'était bien trop dur. Les choses remontaient à la surface et je me disais que j'en avais beaucoup sur le coeur et qu'il était et avait toujours été le seul à vraiment les écouter et à me comprendre. Alors pourquoi j'avais tant de mal à lui parler aujourd'hui ? Je préférais me taire et lui faire mal parce qu'il était l'une des sources de mes troubles. Je lui en voulais pour ça mais après tout, ce n'était finalement pas de sa faute. Je lui avais alors tourner le dos histoire de reprendre constance et d'écouter ses dernières paroles. Au son du prénom de Drew je sentis un frisson se propager le long de ma colonne vertébrale. Je n'étais visiblement plus à l'aise avec aucune personne qui m'entourait. Je me retourna alors et le fixa les yeux déjà empreint de l'émotion que j'essayais de contenir tant bien que mal. Il était le seul à pouvoir me mettre dans ce genre d'état et je détestais ça. Tu ne comprends vraiment rien hein ? Je me fous pas mal de tes sentiments pour Eileen ou Camélia. Soit avec l'une ou l'autre peu importe. Ce que je ne supporte pas c'est que cette fille se soit immiscée entre moi et Drew et qu'elle essaie de faire de même entre toi et moi. A ton avis pourquoi je suis là toute seule hein ? Andrew est partit avec ta chère et tendre. Forcément, j'ai l'impression d'être impuissante face à tout ça et je déteste cette sensation ! Je déteste le fait de comprendre que vous pouvez avoir une vie en dehors et surtout je hais l'idée que je puisse me retrouver comme avant, sans personne. Je n'ai aucune confiance en les gens. Aucune en Andrew quand je vois l'effet qu'Eileen te fait je me dis qu'elle pourrait faire de même avec lui. Et si je vois que je doutes envers les gens que j'aime le plus au monde tu sais ce que je peux faire. Tout gâcher la première pour éviter de voir que vous le ferez dès que j'aurais le dos tourner ! C'était un flot de parole ininterrompue mais c'était des peurs qui me rongeais depuis pas mal de temps. Je n'aurais sûrement pas dû lui tenir un tel discours et aurait sûrement dû garder ça pour moi mais j'étais mortifié de voir à quel point je me sentais seule et je n'avais qu'une envie, quitter l'université. Il y a eu toi, puis Zayn et maintenant Andrew qui m'échappe sans qu'il ne le remarque. Ou peut-être que c'est moi qui est un problème. En tout cas Jayan j'ai l'impression que j'ai besoin de te rappeler que je suis là pour que tu me regardes vraiment. Tu es l'unique personne dans ma vie dont je sais qui resteras. Du moins je le savais. Si je n'en suis plus sûr aujourd'hui à cause d'une seule personne alors comment pourrais-je ne pas douter sur tout ce qui fait qu'on tient encore ?! Je détestais les liaisons humaines et pourtant il s'avérait que dès que mes barrières s'écrasaient et que je succombais, je ne pouvais revenir en arrière. C'était la peur de tout perdre qui s'emparait de moi alors même que mon monde commençait à s'écrouler de plus en plus et il fallait dire que le départ de Zayn n'aidait pas comme la présence d'Eileen dans la vie des deux autres hommes de ma vie ...
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MessageSujet: Re: EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EmptyMar 17 Sep - 18:02


. La vie c'est comme le vélo : Si tu arrêtes de pédaler, tu tombes .

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Il ne savait pas quelle mouche l'avait piquée. Il ne savait pas quelle folie l'avait contaminée. Néanmoins, ce qu'il savait, c'est qu'elle perdait le nord. Ebony perdait le fil de sa vie et il le voyait dans son regard. Il la connaissait très bien. Il la connaissait certainement mieux que son frère, que son ex-mari ou que son petit copain actuel. Ils n'avaient aucun secret l'un pour l'autre. Par conséquent, il était difficile de ne pas remarquer les expressions qui prenaient possession de leurs visages. Ils étaient en colères. Ils étaient énervés et surtout ils avaient beaucoup de mal à comprendre comment, ils en étaient arrivés là. Jayan n'avait pas de réponse. Il aurait voulu comprendre. Il aurait voulu avoir les mots. Sauf, qu'à cet instant, il se demandait encore pour quelle raison, il restait. Qu'est-ce qu'il faisait là, alors qu'elle le traitait comme un moins que rien ? Jayan l'aimait. Il tenait à elle et ça il ne pouvait pas le changer. Les sentiments qu'il éprouvait pour la jeune femme avaient toujours existés et les ignorer serait une grande preuve d'hypocrisie envers elle, envers lui. Alors, peut-être que ses sentiments n'étaient plus réciproques. Peut-être qu'il n'avait pas réagis suffisamment vite. En tout cas, devant lui, se trouvait une jeune femme qu'il ne connaissait pas. Les mots qu'elle utilisait cognaient contre son cœur. Ils résonnaient dans sa tête et il savait qu'il lui faudrait beaucoup de temps pour les mettre de côté, pour les oublier. Donc face à autant d'interrogations, Jayan décidait de passer sous silence. Il ne voulait pas la couper dans son élan et surtout, il ne savait pas ce qu'il pourrait ajouter. Plus Ebony parlait et plus, il se demande ce qu'il y avait pu y avoir, ce qui avait pu creuser ce fossé dans leur amitié. Et puis, il comprit.. La jeune femme se décidait à parler à cœur ouvert. Elle décidait de dire toutes les vérités, qu'importe si elles étaient bonnes à entendre ou non, elle les sortait et le jeune Barckley appréciait. Désormais, il pouvait voir plus clair. Il pouvait la regarder et constater tout ce qu'il avait raté. Jayan l'avait peut-être négligé. Il avait ses torts tout autant qu'elle avait les siens. Il fallait juste en prendre conscience et c'est ce qu'il lui arrivait en écoutant ces reproches. Des paroles qui faisaient froid dans le dos. « C’est donc ça le problème. Elle te prend Andrew alors, tu penses qu’elle peut également m’éloigner de toi. Mais, tu es folle, ma parole. Folle de penser que ça pourrait arriver, que je pourrais te planter un couteau dans le dos. » déclarait-il bouche bée. Ce n’était pas tous les jours que les deux jeunes gens se disputaient. Heureusement, car à chaque fois, ça finissait en désastre et Jayan n’était pas sûr de pouvoir tous les supporter. Il le savait, c’était dans leurs tempéraments, dans leurs caractères. Ils disaient peu de choses sur ce qu’ils ressentaient. Alors, quand ils se retrouvaient face à une impasse, ils lâchaient toutes les tensions qu’ils avaient contenues. Même si celles-ci ne les concernaient pas, même si ça n’avait aucun rapport avec leur relation. Il y arrive un moment où on ne peut plus tenir et une seule personne, une seule goutte peut faire déborder le vase. Voilà dans quel état était la jeune femme, voilà quel sentiment la traversait. Ebony vivait un mal être depuis longtemps et il ne s’en était pas rendu compte. Il pensait réellement qu’elle était avec son alter-égo, avec Andrew. En même temps, la jeune femme avait fait tout son possible pour que Jayan évite de le détester et surtout le critiquer. Certes, il le faisait en son absence. Néanmoins, avec tout ce qu’elle lui racontait, il la pensait réellement et sincèrement heureuse. Seulement, ça ne semblait pas être sa réalité, ça ne semblait pas être son conte de fée. Puis à cet instant où il faisait un pas de plus vers elle, pour la confronter à ses prunelles. Il se rappelait tout ce qu’ils avaient partagé. Les retrouvailles. Le baiser. Le voile qu’il avait levé sur ses sentiments. Il se rappelait ce départ qui l’avait à nouveau tourmenté. Si Jayan n’avait pas quitté Berkeley, ils seraient peut-être encore ensemble. Il le savait et ça pouvait le torturer, parce qu’il tenait à elle et qu’il n’était pas certain qu’elle rencontre un jour, un homme assez solide pour combler sa vie. Certes, il n’avait pas été sa perfection mais, ces instants de couple, cet avant-goût de la vie à deux, étaient bien plus merveilleux que ceux qu’elle partageait actuellement. Du moins, c’est ce qu’il constatait. « Ça ne va pas avec Andrew ? Il y a un problème dont tu ne m’as pas parlé ? Je suis toujours tu sais. » ajoutait-il, tout en décidant de la coller contre lui. Il décidait de l’entourer de ses bras et d’en faire sa prisonnière. Juste pour qu’elle lâche prise, qu’elle souffle et qu’elle arrête surtout de douter de tout le monde. Ce n’était pas parce que les gens la décevaient, qu’elle devait forcément mettre Jayan dans le tas. Il n’était pas comme les autres. Il n’avait jamais été comme les autres et elle le savait. Cependant, le doute semblait l’emporter cette fois-ci. Il semblait contrôler ses pensées et augmenter ses angoisses. C’est à cet instant, qu’un long silence régnait dans la pièce. Les habitants de la confrérie devaient penser que l’un avait dû tuer l’autre. Ils devaient y songer, comme il y songeait à ses instants. Remontant l’une de ses mains, jusqu’à sa nuque pour pouvoir l’apaiser davantage mais, également pour se calmer et se reconcentrer. Dégageant son oreille, il s’avançait vers elle et lui confiait : « Je ne dois pas payer les pots cassés pour tous les autres, pour ceux qui sont partis et ceux qui partiront. Je ne dois pas être celui qui paye l’addition pour tous les autres, pour ceux qui t’ont blessé et ceux qui t’ont laissé tomber. Car au final, je suis toujours là et à tes côtés. Je pense t’avoir assez prouvé quoi que ce soit. Alors, te savoir encore douter me déçoit. T’entendre me parler comme un chien me révolte. Si tu décides de te calmer, tu sauras où me trouver. » finit-il par dire, avant de s’en éloigner à nouveau et de plonger ses yeux dans les siens. Jayan avait vite compris quelle attitude adopter. La jeune femme n’était pas de bonne humeur. Beaucoup de choses ne fonctionnaient pas comme elle l’aurait imaginé et elle en allait jusqu’à remettre en doute, ce qui avait le plus de valeur. Leur amitié. Donc, il préférait ne rien ajouter et s’en détacher. Discuter ne servirait plus à rien, ça n’arrangerait pas les choses, les propos qu’elle avait pu tenir et ceux qu’elle avait pensé si fort qu’ils avaient été prononcé. Le jeune homme préférait s’en éloigner. Il voulait la laisser respirer et s’apprêtait à s’en détacher.. Faisant quelques pas en arrière.

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MessageSujet: Re: EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EBOYAN :. Ne me demande pas de me taire, je t'aime tellement que j'en serais incapable. EmptyJeu 26 Sep - 23:04


EBOYAN


    Je m'en prenais à lui pour la simple et bonne raison que j'avais l'impression que tout mon monde s'effondrait autour de moi et que je ne pouvais contrôler cette déferlante qui s'abattait sur moi. J'aimais la solitude et mon indépendance mais je ne voulais plus me retrouver seule comme je l'avais été avant que je rencontre Jayan sur cette fameuse plage. Durant une longue période, après avoir fugué de chez moi, j'avais décidé de me prendre en main et de découvrir la vie par mes propres moyens. La vie ne m'avait pas fait de cadeau et elle avait semblé bien rude mais je m'en était toujours sortit seule. Jusqu'à ce que je me lie d'amitié avec Jayan et que je découvre que ma solitude n'était pas la seule chose qui me composais. J'avais visiblement besoin de gens comme ça à mes côtés. Pourtant, je détestais m'attacher. Je détestais cela car cela nous retenait, nous rattachait à la réalité. Nous posait les pieds par terre et nous faisait prendre conscience des choses qui nous entouraient. Je n'avais jamais voulu prendre vraiment conscience des problèmes autour de moi. Tout ce qui m'intéressais c'était me foutre de tout et de tout le monde mais certaines fois, certaines personnes vous attrape en plein vol dans votre course et vous ralentisse. Mais c'est peut-être bien un tant pis pour un tant mieux. Ces personnes étaient rares et il y avait bien une raison. Si je sentais le moindre problème envers ces personnes pour lesquelles je m'étais arrêtée, j'avais ouvert mon coeur et les barrières pour y mener, je les repoussais la première en espérant que, cela venant de moi, ça ferait moins mal. Ce n'était pas vrai. On pouvait se convaincre que les décisions nous revenant, cela ne nous brisait pas toujours le coeur mais c'était faux. Sauf que moi je m'en étais toujours persuadée et des fois ces blessures s'accumulaient. Je voyais les gens partir autour de moi mais je ne montrais jamais que cela pouvait m'atteindre. Ils me manquaient mais c'était la vie. Quelle chienne de vie. J'aurais dû sûrement être malheureuse comme un rat mort après ces départs précipités, cela m'aurait peut-être permis de ne pas accumuler ce genre de sensation. Manque de confiance totale en les gens. Le besoin irrépressible de les contrôler, de jouer avec eux, de les manipuler, de ne plus leur assigner une identité mais de les voir comme des jouets parce qu'après tout, c'était de cette manière qu'on pouvait prendre le plus de recul et surtout ne pas s'attacher, garder le contrôle. C'était ça. Garder le contrôle. Avec les personnes comme Jayan, cela faisait bien longtemps que j'avais perdu ce contrôle. Je l'avais perdu encore plus lorsqu'il s'était éloigné de moi. Zayn avait suivit après et puis maintenant Andrew. Il ne manquerait plus que mon frère ou encore Pavel et je me disais que la vie étaient finalement faîtes d'autoroutes que je ne voyais visiblement pas. Tout le monde les empruntait autour de moi et j'étais la seule folle à rester statique et à attendre. Je n'avais jamais attendu que les gens me reviennent ou s'éloignent de moi et pourtant c'était exactement ce qu'il se passait cette année et bien que j'avais gardé tout ça dans un coin, sans jamais y penser, même une seconde, aujourd'hui c'était comme si j'avais trop entassé et que ça explosait. Alors je me retrouvais avec ce vide en moi, ces visages qui se baladaient devant mes yeux, ma force perdue comme pour me montrer que des fois, les caprices de la vie pouvait aussi rattraper ceux qui avait l'air de s'en foutre éperdument. A quoi bon se montrer fort et comprehensif si ensuite tout vous envahissait sans prévenir ? Et bien la rage que je gardais envers Eileen était sortit. Contre Jayan. Le fait que les gens s'étaient volatisés me faisaient encore plus remarquer son absence et son dernier départ m'étant resté au travers, je doutais de tout. Je détestais ça. Je me sentais stupide, puérile. Je détestais pleurer sur mon sort ou même parler de ma vie et de mes sentiments. Ce n'était pas moi. Alors pourquoi tout déballer devant lui ainsi ? Surtout de cette manière. Il me prit dans ses bras pendant qu'il parlait. Je savais que ces paroles étaient vraies. Comment aurais-je pu douter de sa sincérité après tout ce qu'on avait vécu ? J'avais l'impression qu'on se battait toujours l'un pour l'autre et l'un contre l'autre alors qu'en faîtes on s'appartenait depuis toujours. Mais on était comme ça. Deux caractères bien trempés qui ressurgissaient à n'importe quel moment. Il me parla d'Andrew mais je me tendis de nouveau. Disons que j'ai l'impression d'un déjà vu ... Je faisais bien sûr allusion au départ de Jayan au moment où tout allait si bien. C'était ce qui se passait pour Andrew. Le jeune homme était absent de ma vie depuis trop longtemps pour que je ne le remarque pas et surtout que cela me fasse de nouveau douter. Je n'aimais pas les relations mais je faisais avec parce que mes sentiments me le dictait. Sauf que si la personne n'était pas là alors c'était comme si cette petite voix dans ma tête revenait pour hurler de se sauver, fuir la première avant qu'il ne soit trop tard. Je ne lui répondis pas pour le reste. En faîtes, je savais que je lui avais fait du mal et de lui parler de cette manière tout en lui montrant que beaucoup de choses n'allaient pas, faisais que je prenais réellement conscience que je n'étais pas dans mon assiette. Sortir ces choses à voix haute m'avait fait prendre conscience que faire semblant n'était pas toujours si facile. Je répondis tout de même à son étreinte mais lorsqu'il fit quelques pas en arrière, je ne m'avança pas vers lui pour le retenir. J'aurais dû ... Sûrement. Il faut que j'aille m'habiller... J'esquissa un bref sourire, une fois que je le vis franchir la porte d'entrée, je compris que je faisais une grosse connerie mais c'était une habitude avec lui ...




EBOYAN


    Cela faisait déjà plus d'un mois que l'agression avait eu lieu. J'avais souffert mais le pire c'était mes hanches. Fractures des deux hanches qui m'avait empêché de marcher pendant un certain temps. Evidemment, j'avais empêché quiconque de me voir et n'avait prévenu personne de mon état. Je n'avais aucune envie qu'on me voit dans cette état et que cela plaise à certaines personnes. Le revers de la médaille. J'imaginais déjà entendre ce genre de sifflement si on voyait la Bony diminuée aller en cours ainsi. Alors j'avais quitté l'hôpital et était restée cloîtrée dans ma chambre. Combien de jours ? Combien de semaines ? je n'en avais aucune idée. Tout ce que je savais c'est que je n'avais même plus la force à ce moment-là de faire le moindre effort de rééducation. Je ne voulais pas qu'on me regarde avec pitié et surtout, je souffrais de cet handicape. Alors je mettais résolue à rester en ermite quitte à ce que mes hanches pourrissent et que je meurs avec elle. Sauf qu'on ne m'en avait pas laissé le temps. Il y avait eu Maël, Pavel, Mavis et bien évidemment le retour de Zayn. Les choses n'avaient pas été faciles pour eux non-plus. Après tout, c'était avec négligence et irrespect total que je les avais accueillit, les chassant totalement. C'était surtout le retour de Zayn qui m'avait encouragé à faire un effort et aller enfin en rééducation. Sauf que je sentais que mes efforts resteraient vain sans cette chose qui me manquait. Une chose essentielle. Ma vie avait touché le fond avec cet handicap et bizarrement, Zayn était revenu. Mais je ne pouvais pas remonter la pente sans une personne qui m'avait aussi chère. Là, dans la chambre des gammas, regardant la béquille qui m'aidait à marcher jusqu'à ce que je me lance sans, je décida enfin de téléphoner à Jayan. Il suffit de quelques longues tonalités pour qu'il décroche. J'aurais pensé qu'il n'aurais pas répondu et pourtant ... Il devait sûrement être au courant de ce qui s'était passé mais m'étant cloîtrée je n'avais laissé personne m'approcher et qu'il me voit ainsi aurait été un supplice. Maintenant j'étais prête et pour la première fois, je faisais le premier pas. Je me lançais vers lui car cet accident m'avait ouvert les yeux d'autant plus que même sa meilleure amie avait subit le même sort. Jayan c'est ... Bony. Ecoutes, j'aimerais que tu passes à la trinité quand tu auras un moment, il faut qu'on parle et ... J'ai besoin de toi Jayan. j'avais besoin de ce "nous" qui représentait tant de choses à mes yeux.
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