the great escape
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flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending.

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MessageSujet: flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. EmptyVen 25 Mai - 20:16


flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. 719674ChaceIc1png flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. 2z9lhxiflashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. Minka1-a843ba8769
•• Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. « J’ai menti, ce n’est pas vrai, notre histoire n’est pas encore terminée. Je ne veux pas, je ne veux pas et c’est humiliant parce que je suis là à supplier. Ton choix est très simple. C’est lui ou moi. Et je suis sûre qu’il est vraiment super. Mais, je t’aime vraiment. Tu sais, vraiment, vraiment au point de prétendre adorer ton genre de musique, te laisser manger la dernière part de gâteau, tenir une radio à côté de mes oreilles en chantant sous tes fenêtres... Malheureusement ce qui fait que je te déteste fait que je t’aime aussi. Alors prends-moi. Choisis-moi. Aimes moi...» ▬ We're meant to be.



    7th may 2016 - We're going to have the best life, you and me. You can't marry him today because we're supposed to end up together. We're meant to be.

    2 années avaient passé depuis la fin de mes études, j’ai donc été diplômée, et je commençais pleinement ma carrière de comédienne, mon but premier. J’avais déjà eu plein de petit rôle sans importance en tant que figurante, ou en tant que personnage régulier dans quelques soap à l’eau de rose. Mais il y a quelques semaine je reçu une proposition qui je le pense sera le rôle de ma vie, un personnage régulier dans une toutes nouvelle série pour la chaine tant bien connu des Etats-Unis « The CW ». J’imagine que maintenant j’allais devoir lâcher mon emploi d’avocate dans cette boite international, à contre cœur mais ma passion pour la comédie passe avant tout. Pendant ces deux années de travail intense dans cette boite, j’avais fais la rencontre d’un homme, un homme que j’avais eu beaucoup de mal à appréciait, il était ambitieux, méchant, et vraiment très sur de lui. Mais pourtant, au fil du temps, les choses changea et nous avions commencé une relation très sérieuse. Ce qui nous amène donc à il y a quelques semaines en arrière, ce fameux jeune homme Ryan, m’avait demandé de l’épouser, au bout d’un an à peine de relation intense, et très fusionnelle, je pense que si je m’entendais si bien avec lui c’est surtout parce que malgré tout il me ressemblait beaucoup, il été comme mon alter égo masculin. Moi Camélia Pelizza Da Volpedo qui été complétement fermé à l’idée d’un mariage, avait changé d’avis et avait accepté la demande de ce fameux jeune homme que j’aimais beaucoup. En deux ans, beaucoup de chose avait changé, mais il y a des choses qui ne changent pas vraiment. J’étais toujours très proche de mon frère Augusto Pelizza Da Volpedo, nous vivions tout les deux à New York ce qui faciliter les choses pour ce parler, une fois par semaine, nous essayons de prendre un café ou bien de diner ensemble, lui aussi était bien différent, il été maintenant un homme d’affaire très sérieux, et il faisait aussi beaucoup d’envieux, chose que je pouvais parfaitement comprendre, il avait la carrure d’un homme digne et important. Mon amitié pour Aislynn n’avait pas changé non plus, elle était pour moi la chose la plus importante dans ma vie et c’est pour cela que je l’avais choisi en tant que ma demoiselle d’honneur, oui aujourd’hui était le jour de mon mariage, et j’étais prête à descendre l’aller dignement avec ma sublime robe de mariée, crée par une de mes amies les plus chère, création Petrov-Versier. Manon qui m’habille pour tous les évènements auxquels je suis conviée. Elle aussi ferait partie de mon cortège en ce jour si important, je l’avais choisi en tant que ma deuxième demoiselle d’honneur, puisqu’après Aislynn, elle est l’ami à qui je tiens le plus. Une autre personne aujourd’hui serait présente, Adriel Eynsford-Baxter, aussi important que la belle blonde, depuis son premier jour à Berkeley, nos chemins s’étaient croisés, et depuis ce jour ne nous sommes jamais quitté, nous sommes devenu si proche en ce jour. Aujourd’hui j’aime ma vie, et je suis presque sur que j’aimerai le futur qui s’ouvrira à moi une fois que j’aurais dis oui à celui qui m’avait fais sa demande.
    Assise devant ma coiffeuse, mes deux demoiselles d’honneur étaient elles aussi en  en train de se mettre sur leurs trente et un. J’étais moi même coiffée, et presque habillée, j’était plus précisément en peignoir, ma robe n’étaient pas encore prête elle devait encore subir quelques dernière retouche, et heureusement que Manon avait ramenée ces plus brillantes assistante pour arranger cela. Malgré le fait que dans quelques heure j’allais devenir Madame Ferguson Aldwin, je ne pouvais m’empêcher de penser, et particulièrement à mon passé, mais qui faisais aussi partie de mon présent, Jayan, cet homme que j’avais tant aimée, mais qui malheureusement ne m’aimer pas assez en retour. J’avais abandonné la course quand j’étais étudiante, une Pelizza Da Volpedo n’étais pas digne d’être en compétition avec une autre jeune femme, et que dis-je, une gamma, qui pour moi ne se résumer cas une vulgaire épave des quartier les plus défavorisés. Je pensais à lui sans cesse, depuis que j’avais quitté Berkeley, je ne l’avais pas beaucoup revu, et je dois dire que de l’avoir vu très récemment avant mon mariage, me perturba plus que je ne l’étais déjà. Me posant tellement de question, le revoir m’avait tout simplement bouleversée. Et qu’est-ce qui se serait passé, s’il m’avait choisi ? Est-ce que nous serions toujours ensemble ? Est-ce que c’est avec lui que je serais prête à me marier ? En effet beaucoup trop de question et je divaguer beaucoup trop de mon sujet principale, je ne devais pas me laisser distraire par des sentiments non partagé datant de beaucoup trop longtemps. Pourquoi fallait-il qu’il vienne lui aussi vivre à New York, autant j’étais ravi que mes amis y habite autant le faite que Jayan y soit, je m’en serais vraiment bien passé, malheureusement j’allais devoir faire avec, et j’allais devoir confronter son regard beaucoup plus de fois que je le pensais. Après quelques minutes j’entendis ma porte s’ouvrir suivis de quelque coup pour m’avertir que quelqu’un allait passer cette porte, cette interruption me fit vite sortir de mes songes et je relevai ma tête immédiatement sans avoir remarqué, que j’avais sans m’en rendre compte froissé le voile que je devais porter, je l’avais machinalement tourné entre mes mains, le stress j’imagine. Mais qui voilà, un beau brun ténébreux, qui avait l’air d’un prince presque charming, Adriel et sa petite gueule d’ange fit son apparition et je ne pu que sourire en le voyant si classe et si distingué. Venant très vite à mes cotés il m’embrassa comme il en avait l’habitude en prenant soin de ne pas abimé le peu de maquillage que je portais. Très peu puisque déjà naturellement j’étais doté d’une beauté magnifique, ce n’est pas donné à tout le monde j’en conçois. Se plaçant prés de moi, je me relevai pour me mettre à sa hauteur, du moins je tentai tant bien que mal. N’était vraiment pas dans ma meilleure forme, je me débrouillai pour bafouiller quelques mots. « Qu’est-ce qui se passe ? Tu as changé d’avis, tu veux qu’on parte loin tout les deux et qu’on aille se marier à Hawaï ? Tu n’as qu’un mot à dire mes affaires son déjà prête. » Il est évident que je plaisantai, j’entretenais une relation très sincère avec Adriel, mais ce n’était absolument pas une relation amoureuse, simplement amicale. Je laissai plutôt ce loisir à mon ami Manon qui entretenait avec Adriel un lien spécial que j’avais moi même beaucoup de mal à comprendre. Essayant tant bien que mal de détendre l’atmosphère j’étais pressé de savoir ce que mon meilleur ami était venu me dire.
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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. EmptySam 26 Mai - 20:20

❝.- Mais pourquoi elles veulent toutes se marier... - Pour la robe.❞
    - Bernadette: Sheldon ! I told you no Klingon !
    - Sheldon: Fine, I’ll do it in English. But it loses something. The need to find another human being to share one’s life has always puzzled me. Maybe because I am so interesting all by myself. With that being said, may you find as much happiness with each other as I find on my own. The Klingon would have made you cry.
Je me préparais à me rendre à ce qui se disait comme étant le mariage du siècle. Un pantalon de costume noir, une chemise blanche, des chaussures italiennes et une cravate noir. Une cravaquoi ? Non, mais Manon, tu plaisantes, les cravates, j'aime pas ça. Et voilà que je décidais de me plaindre sur ma cravate, là où mon compagnon de fortune lui se plaignait de l'occasion me poussant à revêtir ladite cravate. Comment ça, vous n'êtes pas heureux de me voir aller au mariage de mademoiselle Pelizza Da Volpedo, Monsieur Peerson-jesuisleperdantdujour-Barckley ? « .C'est la femme de ta vie, elle va se marier avec quelqu'un d'autre et toi tu ne vas rien faire. » constatais-je, dépité. Mes prunelles inquisitrices dévisageaient notre homme politique avec anxiété et mécontentement, tandis que j'essayais de refaire mon nœud de cravate, en vain. Cravate, pourquoi m'étais-je une cravate. Je n'avais pas envie de mettre une cravate, c'est pour les pingouins les cravates. Levant les yeux au ciel, je balançais le bout de tissu sur mon sofa où siégeait le Jayan, contemplant le paysage au travers de ma baie vitrée, pensif. En réalité, je n'arrivais pas à me concentrer sur cette satané cravate car je savais devoir la nouer pour une occasion qui ne m'enchantais guère. Ma meilleure, ma Camélia prenait époux en ce 7 mai, qu'au passage je décrétais officiellement jour de la connerie humaine. Camélia se marier, pas de problème, le bonheur, le nirvana, j'en aurais été très heureux pour elle, si tant est qu'elle n'épouse pas un golden boy à la con. Camélia épousait le mec le plus antipathique de la création et même moi, l'idée me rendait dingue, alors que je n'étais même pas concerné. Mais j'avais cette empathie ridicule qui me poussait à m'imaginer à la place de mon meilleur ami. Manon marchant vers l'autel dans une somptueuse robe blanche et au bout de l'allée, le pire crétin de la décennie, souriant triomphant de sa victoire. Je lui aurais cassé les dent sur le champs, sans même réfléchir. Le pauvre se serait mit en quête de ses molaires parmi les lys et les roses blanches. Rien que d'y penser, j'avais déjà envie de faire un massacre. Alors le vivre, autant avertir tous les dentistes de la ville par avance de réserver leurs cabinets pour la journée. Donnant un coup d'épaule à Jayan tandis que j'apposais sur mes épaules une veste de costume noir, je décidais, dans ma grande bonté, que je n'allais pas rester les bras croisés à féliciter hypocritement notre jolie Camélia pour son mariage. « .Met un costume, on s'en va. » ordonnais-je à Jayan. Je lui pointais du regard la housse dissimulant soigneusement un costume de grande main, sur mesure pour notre Barckley national et roule ma poule. Restant évasif quant à mes plans, je lui demandais seulement de me faire confiance, le reste viendrait en son temps. ça se trouve je n'aurais même pas besoin de lui, ma parole seule suffirait peut-être. Dix minutes top chrono, tous deux vêtu pour toutes les faire tomber, nous arrivions sur les lieux du crimes. Manon devait déjà s'y trouver, demoiselle d'honneur oblige, du coup moi, je me chargeais de fignoler mon petit plan diaboliquement ingénieux afin d'empêcher Camélia de faire l'erreur de sa vie. « .Reste dans la voiture, sois discret et ne sort pas tant que je ne te l'ai pas demandé. » ordonnais-je une seconde fois. Toutefois très sérieux, je décidais de sortir de la voiture, l'air de rien et d'avancer vers la cathédrale. Adriel, tu es un fouteur de merde et un briseur de noces au passage, m'intimais-je alors que j'escaladais les marches me conduisant à la chapelle. Ce n'est pas grave, je cramerais en enfer, mais au moins j'aurais la conscience tranquille et pourrait me reposer sur mes charbons en me disant que j'aurais fais ce qui me semble juste. Fouteur de merde, mais meilleur ami du monde, ce qui en soit était une consolation.

Saluant quelques visages familiers, faisant face à quelques murmures enjoués quant au choix du costume – évidemment imposé par la styliste de notre bande, petite amie à ses heures – je prenais la direction des coulisses, passant devant quelques pièces. L'une d'entre elle enfermait un tas d'assistances en pleine effervescence autour de la majestueuse robe blanche et ma créatrice favorite. Un baiser volé sur ses lèvres, un autre sur la joue, le dernier sur le front au passage en gage de salutation, j'étais aussitôt reparti vers la pièce voisine où mon sésame se présenta, anxieuse, vêtue d'une peignoir en l'attente de sa robe. Oh Camélia, en peignoir, j'en avais rêvé. Lui adressant un sourire chaleureux, grande première, je m'avançais en direction de la future mariée, déposait un baiser fraternel sur sa pommette et constatais que oui, elle pouvait être plus ravissante qu'elle ne l'était déjà. « .Bonjour princesse . » débutais-je d'une voix suave. Cherchant à la rassurer, comprenant par l'état du voile qu'elle tenait dans ses mains que le stress était palpable, je laissais échapper un soupir amusé à sa première supplique. Hawaï, love it, let's do this. « .Si je t'embrasse maintenant, tu annules ? C'est plus simple que je ne le croyais. Viens par-là. » déclarais-je sur un ton plaisantin, alliant le geste à la parole en attrapant sa main dans la mienne et l'attirant vers moi, feignant presque d'aller l'embrasser avant de me dérober. Dé stresse chérie, je plaisante. Déposant sa main sur la manche de ma veste, je me mis à scruter l'extérieur d'un regard inquisiteur, apercevant ainsi son futur époux accueillir les convives. « .Regarde-moi le, une vraie diva. Tu vas vraiment épouser ce gars-là ? Sérieusement Camélia, regarde-le. » Regarde-le se pavaner, regarde-le se croire être le plus beau le plus magnifique. Il n'y a que moi, ton frère et le mien qui pouvions nous permettre ce genre de comportement extravagant sans passer pour des idiots. Et celui que tu t'apprêtes à épouser en est clairement un. « .Il y a forcément quelqu'un d'autre de mieux pour toi et le mec devant qui tu vas prononcer tes vœux ne peut même pas s'imaginer lui arriver à la cheville. » renchérissais-je. Et par quelqu'un, j'entends mon meilleur ami, ton histoire compliqué de faculté, j'en passe et des meilleur. Je n'avais pas la prétention de pouvoir affirmer que j'avais raison, que Jayan était son meilleur choix. L'affirmer aurait été prétentieux et même si je l'étais énormément, je ne pouvais être sur de mon jugement à 100%. Néanmoins je savais pertinemment que ce Ryan ne ferait pas le quart du tiers de ce que Jayan pourrait donner à Camélia. Partant de là. « .Tu sais que peu importe le choix que tu feras, je le respecterais. Toutefois je te fais grâce de mes encouragements hypocrites, je préfère encore te dire clairement que je pense que tu fais une erreur et te donner ta dernière chance de te raviser. Personne ne t'en voudra si tu décides que cet idiot n'est pas assez bien pour toi. » terminais-je alors que mes prunelles, auparavant dirigée vers l'extérieur se détournait vers la futur mariée. Allez, fais-moi plaisir, fais pas ta Kim Kardashian à épouser n'importe qui.
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MessageSujet: Re: flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. EmptyMar 29 Mai - 16:19

14.000 messages pour le plus beau :plop:
U.C

Fourty minutes earlier « Est-ce que tu compte manger ça aussi ? À ce rythme là ce n’est plus quelques retouches que je vais devoir faire, mais carrément ajouter du dessus pour que tu rentre dedans. » Prise en flagrant délit de gourmandise post-mariage, cette petite voix douce mais pétillante en la personne de madame Petrov-Versier me fit redescendre dans cette dure réalité de la vie, mon gâteau en main je l’observai encore quelques instant, me demandant si oui ou non j’allais le manger, j’avais bien entendu une faim de loup, mais j’avais surtout une soudaine envie de partir et de ne pas me marier, j’avais besoin de quelqu’un qui me pousse à franchir le cap, une personne comme Aislynn qui elle me pousserai à faire n’importe quoi, elle avait cette force que je n’avais pas dans de tel situation. Un regard accusateur se posa sur mon amie et je posai toutes nourritures, l’idée de ne plus renter dans ma robe me fit horreur et gâcherai ce qui sans aucun doute serais le plus beau jour de ma vie. Me retournant face à mon miroir je fus une nouvelle fois interrompu. « Mademoiselle Pelizza Da Volpedo, je m’excuse de vous déranger mes j’ai vos parents en ligne … » je n’allais même pas lui laisser la chance de terminer, je savais d’avance que ce coup de fil allait m’énerver plus qu’autre chose, et je n’étais certainement pas d’humeur à entendre ma mère m’infliger son mécontentement quand au choix de la salle, de l’église ou bien même encore pour le buffet, je fis un signe à mon agent et lui répondit assez sèchement. « Je n’ai pas le temps pour ça Caroline, prenez donc le message c’est bien pour ça que je vous paye non ? » je n’étais que très rarement désagréable avec mon agent, celle qui me trouvais donc les meilleurs contrats dans le domaine de la comédie, elle m’avait dégotté ce fameux rôle dans cette série qui me ferais sans aucun doute monté plus haut que je ne l’aurais prétendu. Mais je n’étais pas dans mon état normal, j’étais encore plus nerveuse que les autres jours, mais elle en avait l’habitude. « Je sais bien Mademoiselle, c’est donc pour ça que je viens vous voir, elle me dit qu’elle et votre père serons sans doute en retard pour la noce, un retard d’enregistrement à l’aéroport de Rome, votre père aurait aimez que vous repoussiez la cérémonie d’une heure, mais votre mère lui à clairement dit que ce n’était pas nécessaire. » Bien entendu, pauvre père avec qui je m’entendais si bien, tandis que ma mère et moi avions cette barrière invisible qui nous sépare tant, étonnamment mon cas était totalement similaire du coté de mon frère Augusto, j’imagine que c’est pour cela que nous sommes si proche. Ma mine devenu sombre est déprimé, je fis un second signe de main à mon agent qui lui donna le top départ pour qu’elle puisse partir, Manon quand à elle partie également, et je continuai donc seule mes interrogations pendant encore une dizaine de minutes avant cette arrivée, une arrivée qui changerai encore bien des choses dans ma tête comme si j’avais besoin de ça.

M’embrassant comme il en avait l’habitude, je ne fis pas toute de suite attention a son élégance, Adriel faisait bel et bien partie de ce genre de personne qui n’avait pas besoin de grand-chose pour avoir une classe considérable, je connaissais ce genre de personne, j’en faisais moi-même partie bien naturellement, ma remarque sur un mariage improvisé m’avait déjà pas mal détendu, sa seule présence m’avait contre toute attente détendu, attiré vers lui, il avait ma main dans la sienne, et dirigea mon regard de braise en direction de mon futur époux qui avait se sourire et cette attitude dédaigneuse envers les membres de ma famille ainsi que pour quelques de mes amies beaucoup moins fortuné que moi. Oui je devais bien l’avouer il avait une attitude exécrable envers mes proches, mais avec son attitude envers moi était tout autre et je l’aimais pour ça. « Je sais bien qu’il n’est pas parfait mais il m’aime lui, et il essaye de me rendre heureuse, et je pense que c’est ça le plus important non ? » non vraiment je ne suis plus moi-même, faire passer cet homme envers et contre tous n’étais vraiment pas digne de moi, mon frères, mes meilleurs amies devrait normalement passer avant tout, et dans une situation normal c’est bel et bien ce que je ferais. « Ecoute, je ne vais pas attendre trentes ans avant que ladite personne arrive, je veux me marier et je le veux maintenant, il n’est pas non plus un moins que rien, comment peux-tu prétendre qu’il ne soit pas assez bien pour moi, tu le connais à peine, tu n’a pas pris la peine d’essayer de le connaitre un instant puisque dés la première fois où tu la rencontré, tu ne l’a déjà pas aimé, de part ta première impression et je ne pense pas que se soit suffisant pour prétendre qu’il ne soit pas parfait pour moi. » pouvait-il vraiment se prétendre en tant que meilleur ami, pour me donner de tels conseil ? je l’avais vraiment mauvaise, je n’avais certainement pas besoin de quelqu’un qui me donner le choix de me raviser, j’en avais déjà envie avant son arrivé et lui ne faisait que d’accentuer cette envie, il ne devrait pas, un ami ne doit pas vous influencez dans un autre sens, il doit vous encouragez pour vous faire allez dans le bon, et pour moi à ce moment même le choix de me marier avec Ryan était le meilleur choix possible. « Non tu ne peux pas dire que tu seras la peu importe mon choix, étant donné que je ne suis même pas encore marié que tu me donne déjà une porte de secours, la porte de secours je l’ai déjà eu, et je ne l’ai pas saisie le jour où il a demandé ma main. Alors oui Adriel je sais dans quoi je m’embarque, et j’espère vraiment que comme tu le dis tu respecteras mon choix, parce que dans le cas contraire, toi et moi nous devrons alors prendre nos distances, à l’avenir. » Je ne m’en rendais pas compte pour le moment, mais enfin de compte ce qu’Adriel était en train de faire et exactement ce qu’un meilleur ami était prétendu faire. Et à cet instant je n’étais qu’une enfant capricieuse voulant à tout pris avoir un mariage de princesse quitte à ne pas épouser une personne que j’aime réellement. « Pars maintenant s’il te plait, je dois encore me préparer. » d’une voix tremblante et d’un regard larmoyant je l’observai tourner les talons. Une fois la porte fermée, je restai immobile tel une statue attendant le moment fatidique.


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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. EmptyJeu 31 Mai - 19:09

❝.Into this holy union Bride and Groom now come to be joined. If any of you can show just cause why they may not lawfully be married, speak now, or else for ever hold your peace.❞
Ses paroles avaient un quelque chose de révoltant. Elle bafouait les valeurs du mariages par simple caprice. Non pas que j'accordais de l'importance au mariage, loin de là. En temps normal je n'aurais même pas pris la peine de mener cette conversation, une inconnue ou une simple connaissance aurait pu se marier avec le satanique que je n'aurais même pas sourcillé. Toutefois la donne changeait, ma meilleure amie se mariait avec l'incarnation de Satan. Satan dépourvu de toute classe et de toute bienséance. Quitte à être un enfoiré, autant l'être avec classe. Mais enfin, je n'étais pas là pour potasser sur le manque d'intérêt flagrant que représentait son futur époux, plutôt pour empêcher une catastrophe et une perte de temps. Hé, le temps c'est de l'argent et le divorce va te couter cher. Comme je suis dans un bon jour, je viens t'offrir une porte de sortie. Les raisons qui me poussaient à faire pareil attentat m'apparaissait encore floue, toutefois son discours m'indiqua qu'il était temps de grogner. Allons Adriel, tu ne pensais pas que ce serait aussi simple tout de même, l'amour rend aveugle, il paraît. « .Mademoiselle se marie parce qu'elle veut son grand jour avant d'avoir des rides. C'est finis le temps de la fac et des caprices. C'est sérieux un mariage Camélia, tu ne te maries pas pour être sous les feux de la rampes et avoir une jolie bague à exhiber lors des grands gala. » On prends chacune des paroles et excuses bêtes qu'elle vient d'annoncer et on les retournes contre elle. Je savais que j'avais raison, les capricieuses, c'est ma spécialité. Je veux me marier et je veux me marier maintenant. En gros elle prenait le premier à peu prêt potable qu'elle croisait et direction la grande allée. Parce qu'elle veut se marier et maintenant. Hilarante à ses heures la Camélia. Mes prunelles divaguèrent vers le plafond, agacé par tel discours. Je m'avouais volontiers vieux jeux lorsqu'il s'agissait d'engagement et de relation. J'avais fais vœux depuis bien longtemps de ne jamais me marier, car si cela venait à arriver, je voulais que ce soit avec la bonne personne. And god forbid, ma bonne personne actuelle et moi passions notre temps à nous enguirlander autour de plats chinois. Pas de mariage, pas de divorce. Malheureusement, pas tous le monde n'appliquait ma philosophie, ce qui en soit était un blasphème complet et je me devais de corriger l'attitude de notre mariée du jour avant qu'il ne soit trop tard. « .Je ne m'excuserais pas d'avoir un mauvais jugement sur une personne qui prends de haut mes meilleurs amis. Tu ne te demandes pas ce qui cloche chez lui, évidemment c'est plus simple de dire que c'est moi qui juge trop rapidement plutôt que de dire que c'est toi qui est aveugle. » pestais-je presque, toutefois toujours doté d'un calme olympien. Adriel sait qu'il a raison, donc il n'a pas besoin de s'énerver. Et puis si elle ne voulait pas entendre mes paroles, c'est elle que cela concernait, moi j'avais des choses à dire. Je venais de faire mon travail de meilleur ami, à elle de composer avec cela. Néanmoins, mes traits se crispèrent en un rictus agacé lorsqu'elle décréta vouloir prendre ses distances pour la suite des évènements. Prendre ses distances. Avec moi. Son meilleur ami. Pim, orgueil touché. Et ce calme olympien qui me caractérisait alors se transforma en un léger élan d'animosité. Oui, fort bien Camélia, tu veux que nous prenions des distances, ce sera fait sans problème. Dans tous les cas je n'avais pas l'intention de venir diner le dimanche midi en compagnie de ton crétin, alors comme ça tous le monde est content. Manon irait seule et moi je resterais bouder à l'appartement lorsque je la saurais partie divaguer avec la Camélia et son idiotie vivante. « .Bien, c'est ça, prend donc tes distances. Ce n'est pas moi qui vais me marier, pas moi qui fais l'erreur de ma vie. Félicitation, tu vas te marier avec quelqu'un qui insupporte tes meilleurs amis, qui prend ta famille de haut et qui est tellement égocentrique que dans quelques temps c'est toi qu'il prendra de haut. Tu ne pourras pas dire que je ne t'avais pas prévenue » terminais-je acerbe. Au pire, elle avait qu'à se marier, je m'en tapais qu'elle épouse un connard, je dormirais toujours sur mes deux oreilles ce soir. Elle irait raconter à tous le monde que j'avais essayé de gâcher son mariage, on m'applaudirait pour la tentative. Prié de quitter les lieux, je décidais de ne lui accorder aucun regard, encore piqué au vif par son envie de couper les ponts. Claquant la porte au passage pour signifier mon mécontentement, je fourrais mes mains dans mes poches, évoluant silencieux dans les locaux. On ne s'énerve pas, on réfléchis à la meilleure option. ❝ .The bride would like the tension out of my shoulders, and she'd like... lets say, you in the inappropriately short dress to rub them. ❞ Deux schématiques, soit je la laisse se marier et faire ses propres choix, soit je donne un petit coup de pouce à un vieil ami et je contente tous le monde. Arrivant à l'extérieur, j'apercevais au loin la Petrov-Versier discuter avec le Pelizza Da Volpedo et la La Tour Dubois, d'un autre côté une foule de personne que je ne connaissais ni d'Adam ni d'Eve, Aislynn ici, quelques camarades de Berkeley par-là et le marié au milieu de mon paysage. Crétin, crétin, crétin. Nous nous toisâmes un moment, tous deux épris d'un regard mauvais et défiant. C'est ça, fait ton grand merdeux, tu vas pas rire longtemps. Ma main droite sortie mon téléphone de ma poche et seul sur les marches menant à la cathédrale, je décidais de profiter d'un moment en tête à tête avec moi même pour passer un coup de fil d'un importance capitale. Je le fais, je le fais pas. Je l'appel, je l'appel pas. Je l'appel. Ne me blâme pas princesse, je fais cela pour toi. Même si tu me gaves, je te dois bien ça. Une sonnerie, puis deux et un allo grave. Je décidais de donner mes ordres, sans laisser le temps à mon comparse de questionner mon comportement. « .C'est ta dernière chance si tu veux être avec Camélia. Soit tu nous rejoins dans vingt-minutes dans l'église, soit tu peux partir et personne ne saura que tu étais là à part moi. Dernière chance, fais en bon usage. » et je raccrochais sans demander mon reste. J'avais envie de rajouter un '' arrange toi pour débarquer pendant le '' qu'il parle maintenant ou qu'il se taise à jamais '' " histoire de rigoler et de coller avec le timing, mais non. Jayan, choice is yours. And suck it bitches, aujourd'hui c'est Adriel qui va gagner. Fier de ma connerie, je devinais de là que mon célibataire de meilleur ami allait nous faire une merveille aujourd'hui. Je comptais sur un majestueux " Je m'y oppooooooose ". Tout ce dont il avait besoin, c'était d'un wingman pour lui donner un coup de pouce. Et voilà, there, done. A lui de saisir sa chance, moi je devais encore jouer les innocents devant l'assemblée. Pour l'heure, j'avais moi-même une petite amie à accompagner, alors à la place de m'occuper de la vie des autres et me croire dans mission impossible, je décidais de mettre de côtés mes inquiétudes quant aux noces de Camélia pour m'avancer vers le golden trio - ohhh yes - . Sifflotant et affublé d'un sourire, grande première – en même temps trop fière de ma connerie, impossible de ne pas sourire -, je me plantais au côté de la Manon et posait ma main dans sa nuque. « .Ladies, gentlemen. Aujourd'hui, j'ai énervé la mariée avant la cérémonie. » saluais-je et proclamais-je fièrement. Pas de quoi être fière certes, puis je ne l'avais pas énervé, plutôt... agacée ? Bouleversée peut-être pas. Au pire on s'en fou, l'important de l'information consistait à annoncer que je venais de gaver la Camélia juste avant son mariage. Un point pour Adri'. « .Et je ne suis même pas désolé. » ricanais-je alors que mes prunelles se redirigeaient vers le marié. Insouciant petit marié de merde, tu vas voir ce que ça fait quand je joue le fourbe làlàlà ! Nous étions désormais à quelques minutes du début de la cérémonie, mon téléphone affichait l'heure fatidique, moins dix minutes et moi j'allais faire ce que je fais de mieux en compagnie de ma partenaire la plus douée. Aujourd'hui, nous allions faire les beaux. Les beaux dans l'allée jusqu'à l'autel, qui l'aurait cru. « Prête ? . » sous entendu, prête à faire ce que tu fais de mieux depuis toujours, la plus belle ? et re sous entendu on monte ces marches parce que j'ai envie d'en finir au plus vite ? Mon visage se dénua de sourire et je reprenais mon air neutre et indifférent perpétuel.

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Augusto P. Da Volpedo
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. EmptyJeu 31 Mai - 19:17



Le 7 mai 2017 ; weeding day ; le matin – Mon habit de cérémonie coincé dans un drap house était arrivé sur mes bras avant que je n’ai le temps de dire ouf. On dire merci qui ? Merci Petrov-Versier. Cette dernière me donna ses ultimes recommandations. « Voilà je t’ai tout préparé Gusto alors tu mets exactement ce que j’ai choisi. » Et accessoirement, ce qu’elle m’a confectionné sur mesure pour le mariage de ma sœur qui avait lieu le lendemain. Camélia dans une longue robe blanche en train d’avancer dans une église, prête à dire le fatidique qui ruinerait sa vie. Qui l’aurait cru ? Certainement pas moi. Il faut dire aussi que nos chemins au niveau de nos vies privées étaient diamétralement opposés. Un léger raclement impatient se fit entendre et grâce à ma meilleure amie, je quittais mes pensées pour la rejoindre dans la réalité. Opinant affirmativement avec vigueur, je me montrais (pour une fois) sage et docile. Remarque, je n’avais pas à déblatéré sur mon costume cent sept ans car être habillé par une styliste telle que Manon n’était pas donné à tout le monde. Je lui offris un léger sourire narquois tout le monde pour lui exprimer toute ma moquerie suite à ses directives de grande prêtresse de mode. « Oui chef, à vos ordres. » Susurrais-je d’une voix mielleuse au bord de l’éclat de rire. Elle dut comprendre que le foutage de tronche n’était pas loin car j’eus le droit à une légère tape contre l’épaule. Puis après un sourire et un baiser déposé sur la joue, signe de sa non rancune envers ma petite personne (là encore, tout le monde ne peut pas s’en vanter), ce petit bout de femme s’éclipsa de ma vue. Elle devait également se préparer car pour son rôle de demoiselle d’honneur, elle se devait d’être parfaite. De mon côté, j’allais m’enfermer dans ma salle de bain pour mes préparatifs personnels ainsi que pour découvrir mes vêtements. Et là c’est le drame. En apparence, elle avait opté pour quelque chose de simpliste : Costume noir avec une chemise dans les tons blanc nacré. Jusque-là rien à redire, bien au contraire. C’est la suite qui était alarmante. Un nœud de papillon. Oui mais non merci. Là ce n’était vraisemblablement pas possible. Je n’étais déjà pas favorable à l’union de Camélia mais si en plus il fallait que je me déguise pour pouvoir y assister … Autant rester chez moi. Soupirant de dépit et de défaitisme, je jetais dans un coin de la pièce, cet objet de malheur pour aller prendre ma douche. Dans quelques heures, Camélia aurait sauté le pas. Et fais la plus grosse connerie de sa vie …

L’heure était enfin arrivée. Assis dans le taxi qui devait m’emmener jusqu’à l’église où se déroulait la cérémonie, je somnolais tout en réfléchissant à l’attitude à adopter. Je détestais le futur époux et je ne m’étais jamais caché de ce fait irréfutable. Or à présent qu’il allait « entrer » dans le monde des Pelizza Da Volpedo à part entière, j’allais devoir le supporter et faire contre mauvaise fortune bon cœur. Quoi que … Je pris mon téléphone et pianoter quelques mots à l’attention de Camélia dans le but de remplir correctement mon rôle de grand frère. Dans ma grande générosité, je fis abstraction de Ryan et ne le mentionnait pas du tout. Après tout, si elle était heureuse, je n’avais pas à m’en mêler plus que ça. Devant le peu de circulation que la ville de New York offrait, j’arrivais avant l’heure exacte sur place. Loin d’être euphorique à l’idée de rester assis sur un banc durant de longues minutes, je ne pressais point le pas. Au contraire, je traversais le parking tout en examinant les différents invités qui marchaient pour rentrer et trouver leur place. Je vis alors que ma cochonne préférée de Petrov-Versier qui se dirigeait vers moi. Souriant de toutes mes dents, je compris à l’expression de son regard qu’elle n’était pas contente. Pas du tout. Levant la main droite pour l’apaiser avant qu’elle ne me trucide illico presto sans pitié, je pris la parole. « Je ne suis pas un pingouin Manon, je ne mets pas de nœud de papillon pour ressembler à un dandy des temps modernes. » Comble de malheur, j’avais même osé laisser deux boutons ouverts au col pour ne pas étouffer. Cela me donnait un air légèrement je m’en foutiste qui m’allait à ravir. Je lui tendis mon bras et c’est de cette manière que nous fîmes notre entrée. La française me quitta rapidement pour s’en aller retrouver Camélia qui avait besoin de son ami auprès d’elle. Sûrement pour des retouches de dernières minutes, un besoin énorme d’être rassurée … ‘fin des trucs de filles qui m’étaient totalement étrangers. Tandis que je passais la porte, une voix grave s’éleva sur ma gauche. « Futur beau-frère. » Lança cet horrible Ryan sur un ton railleur en m’assénant un claque dans le dos comme si nous avions élevé les cochons ensemble. Tu veux que j’écrase mon poing sur ton sale nez toi petit être visqueux ? Non parce qu’à ce rythme-là, ma sœur se marierait avec un homme au visage ensanglanté. Mon pote, toi et moi, on ne s’entend pas comme larrons en foire, on ne s’est même jamais entendu. Dédaigneux devant le peu de classe de ce garçon, je le regard avec des yeux emplis de mépris. « Tu me touches, je te tue. L’équation n’est pas difficile à comprendre. » Et sans attendre une nouvelle parole de sa part qui m’exaspérerait un cran au-dessus, je partis m’asseoir dans les premiers rangs tout en saluant vaguement quelques invités par ci, par là. Les joies d’être de la famille de la mariée, j’avais le droit à une place d’honneur. Par contre, tous les sièges autour du mien étaient vides. Aucune trace de mes parents. Je redoutais que ma mère, satan en personne, n’ait encore fait un drame comme à son habitude et qu’elle n’ait décidé de rester à Rome alors que sa fille cadette convolait. Néanmoins, je ne pouvais rien faire. Juste être là pour Camélia si jamais cela arrivait.
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MessageSujet: Re: flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. EmptyVen 1 Juin - 12:34

I should have held on tight I never shoulda let you go


The feeling that I'm feeling. Now that I don't hear your voice. Or have your touch and kiss your lips. Cause I don't have a choice. What I wouldn't give to have you lying by my side, right here, cause baby. Who am I gonna lean on when times get rough ? Who's gonna talk to me till the sun comes up ?Who's gonna take your place there ain't nobody better ? Baby, we belong together maria carey ; we belong together


Tout New-York, parlait de cette journée. Camélia P. Da Volpedo, la nouvelle actrice en vogue, d’une grande série à succès allait se marier. Je l’avais imaginé dans sa robe blanche, une tenue plus que magnifique et qui aurait le don de faire ressortir encore plus son charme. Je me retrouve alors à ressasser des souvenirs vieux, d’il y a cinq ans, me rappelant sans cesse, cette première fois où j'ai croisé son regard. Il y a des personnes qui après l’université, vont de l’avant. J’ai essayé d’en faire autant. J’ai quitté la ville pour venir m’installer à New-York, décrochant un poste dans la politique, je suis un but, une voix que je n’avais pas envisagée. Étudiant, je me voyais écrire des bouquins et si j’avais de la chance en faire un ou deux films. Sauf que tout peut changer du jour au lendemain, quand on vous fait une offre à ne pas manquer. Il faut savoir mettre ses envies sur le côté. C’est ce que j’ai fait. J’ai rangé ma plume et ce début de roman que j’écrivais pour travailler au côté de notre président. Un poste que j’affectionne et auquel, je n’aurais jamais pensé. Une sacrée opportunité qui fait de ma vie, tout ce que j’ai toujours rêvé, à une chose près. Je n’ai pas trouvé celle qui pourrait me supporter une vie entière. Cette femme qui malgré vos défauts, vos erreurs, arrivera toujours à voir le meilleur de vous. Une femme qui saura me tenir tête. Une femme qui saura me faire sourire sans véritablement avoir de raison. Non, je ne l’avais pas trouvé. Du moins, c’est ce que je me disais, rencontrant de nombreuses demoiselles, soir après soir, nuit après nuit. Heureusement qu’Adriel était toujours là. Il avait toujours des idées étranges pour mettre de l’ambiance dans une journée. « .C'est la femme de ta vie, elle va se marier avec quelqu'un d'autre et toi tu ne vas rien faire. » Qu’est-ce qu’il attendait de moi ? Que je me pointe au mariage en catimini, parce que la belle ne m’avait pas envoyé de carnet d’invitation, que je la supplie de me suivre et qu’on se sauve comme si tout était normal, comme si je l’avais toujours su. Il savait combien cette jeune femme pouvait compter pour moi. Il le savait mieux que quiconque. Néanmoins, je n’ai jamais cherché à lui dire tout cela. Vous savez, Camélia, n’est pas le genre de femme à qui on dit quelques mots d’amour et qui vous suit aussi vite dans les tourments d’une relation. « Tu veux que je fasse quoi ? Je n’ai pas été invité. J’arrive et la supplie de ne pas épouser ce trisomique. Camélia risque de m’en coller une. On la connait. » En même temps, elle avait largement les raisons de me gifler. La dernière fois que nous avions partagé un tête à tête, j’avais plutôt été lamentable. J’avais un peu bu et au moment de la discussion sérieuse, j’avais carrément dérapé. J’étais toujours bien trop fière pour prendre le risque de lui ouvrir mon cœur. Après tous nos jeux, nos regards, nos moments, je n’avais jamais été à la hauteur de ce qu’elle attendait d’un homme. Je n’avais pas grand-chose pour rivaliser avec son époux parfait. Cependant, ce n’était pas de l’avis de mon meilleur ami qui me lança de quoi me vêtir et ne me laissa pas le choix. Nous allons faire un petit tour. Arrivant non loin de l’église où la belle italienne devait dire oui, je voyais dans le regard de mon double, un plan se dessiner. Je ne sais pas ce qu’il mijotait vraiment mais je sais qu’il ne fait jamais les choses à moitié. J’allais donc suivre ses conseils. Rester là, à attendre. A attendre quoi ? Bonne question, je pouvais me faire un tas de scénarios. Adriel pouvait prendre un sac, foutre Camélia dedans, la poser sur son épaule et venir l’enfermer dans son coffre. Ainsi, il éviterait surement qu’elle fasse la plus grosse erreur de sa vie.

Attendant patiemment, un signe du destin ou de mon meilleur ami. Je sentis mon téléphone vibrer dans la poche intérieure de ma veste. Décrochant, tout à fait normalement, je l’entendis directement prendre la parole. Ces mots étaient clairs. Ils ne pouvaient pas l’être plus. Adriel allait droit au but, me donnant l’opportunité d’assumer ce que je ressens pour cette jeune femme ou de décider de la laisser avec cet homme qui ne la mérite absolument pas. Je ne dis pas que j’étais meilleur. Enfin, je le pensais mais ça personne ne pouvait le savoir à ce moment précis. Je devais juste prendre le temps de me poser les bonnes questions. Est-ce que j’étais celui qui lui convenait ? Est-ce que je pouvais lui donner le bonheur qu’elle méritait ? Une tonne de questions, où je ne trouvais aucunes réponses. Je ne savais plus quoi faire. J’avais les cartes en main. Je pouvais me coucher ou enchérir. Je me trouvais à une intersection, soit je prenais à gauche, soit je prenais à droite. Il n’y avait pas un million de choix. Sans plus attendre, sortant du véhicule, je décidais de marcher jusque-là. J’aurai plus de temps pour me décider, pour me rétracter ou pour foncer. Tous mes souvenirs se mélangeaient. Notre première rencontre dans sa chambre, le baiser lors de la saint-valentin, son état après la fusillade, et le reste. Tous ces souvenirs qui me rappelaient combien, j’étais attaché à elle. Combien, elle me changeait et combien elle me manquait. Depuis quelques temps, elle avait elle-même imposé des distances dans notre relation. Chose que je pouvais concevoir, mais j’aurais aimé davantage d’explication. Qu’elle me dise très clairement que j’étais nocif pour son avenir, qu’il n’y avait rien de bon en moi qui pourrait la combler, qu’elle me dise tout et n’importe quoi. Mais, au moins, qu’elle me dise quelque chose. Au lieu de ça, j’avais entendu partout qu’elle allait en épouser un autre. Les cloches de l’église se faisaient entendre. La mariée allait faire son entrée et j’avais encore quelques mètres à faire avant d’y arriver. Les minutes qui suivaient étaient décisives pour mon avenir. Camélia avait toujours une emprise sur le sien et sans le savoir, sur le mien. Devant la grande porte, je prenais conscience de la réalité. Elle était la seule barrière qui pouvait encore me tenir éloigner de la jeune femme. Je n’avais qu’à la pousser, rentrer et agir. Qu’est-ce que j’avais à perdre. Après tout, elle s’était déjà éloigner de moi. Elle pourrait continuer à me détester. Au moins, personnellement, je n’aurais aucun remords. Sans attendre une seconde de plus, alors, que mes mains deviennent moites. J’arrivais au bout de l’allée. Voyant Camélia, de dos, si belle dans cette robe. Je ne voyais qu’elle. Elle était magnifique. Mais, elle ne devait pas l’épouser. Remarquant l’avancé de la cérémonie, je compris que j’avais déjà loupé le « qu’ils parlent maintenant ou se taisent à jamais. » C’est alors que Ryan termina, son je le veux. Il en était au tour de la belle, de le prononcer mais, je pris la parole. « Tu es sérieuse ? Qu’est-ce que tu fais dans cette robe à côté de ce manchot ? » A cet instant, toute l’attention se tourna vers moi. J’étais plutôt maladroit quand il s’agissait de m’ouvrir sentimentalement. Du coup, j’avais fait fort. J’avais directement insulté le marié, me détournant de mon réel objectif. « Camélia, je suis fou de toi. Fini de jouer. Je baisse les armes. Mon destin t'appartient et j'aimerai qu'il soit étroitement lié au tien. Si tu me donnes, cette dernière chance ? » Mon cœur allait exploser ma cage thoracique. J’attendais un signe de sa part. Un seul..

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MessageSujet: Re: flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. EmptyDim 3 Juin - 18:34

❝ That girl is the girl he's marrying. The Stif-man showed him the way. Can I get a 'Hallelujah'? ❞

CAMELIA’S WEDDING DAY ; 7 MAY 2017. Le jour J était enfin arrivé, me poussant à parcourir les quatre coins de New-York afin que mes plus beaux reçoivent leurs habits de cérémonie, entièrement conçus par la Petrov-Versier herself. En même temps, je ne leur avais guère laissé le choix, vous portez mes créations point barre, merci au revoir je sais que vous m’aimez quand même. Courte, mais néanmoins classe, robe rouge pour ma La Tour Dubois ( même si ma préférence virait clairement vers le blanc ), nœud papillon pour le Pelizza Da Volpedo et la cravate pour mon Eynsford-Baxter. Mes beautés, vous allez ressembler à ces mannequins tout droit sortis d’un magazine de mode. Prise dans mon hystérie de grande diva tyrannique, je leur avais donné toutes les indications une à une, mes chers et tendres si j’ai pris mon temps à vous lister toutes les choses à faire, vous n’avez pas intérêt à me décevoir ou plutôt à vous octroyer une petite folie soudaine. A vrai dire, je les voyais déjà arriver ces trois là avec leur esprit de contradiction. ‘Non mais Manon’ .. Stop il n’y a pas de non. Perfectionniste dans l’âme, je désirai à ce que chaque vêtement soit accordé avec les autres, aucune fausse note, aucune touche d’excentrisme, juste de la classe à l’état pure. Je jouais désormais dans la cours des grands, bonjour Karl si tu passes par ici, mes multiples défilés ainsi que les acclamations des spectateurs l’avaient nettement prouvé. Les recommandations données aux plus beaux, il était temps pour moi de rejoindre la reine de la journée, la mariée, la Camélia s’apprêtant à épouser son prince (pas) charmant. D’ailleurs, plus de la moitié de ses proches posaient leur véto concernant son union avec monsieur ‘ je suis centriste et je n’aime que ma petite personne’, quant à moi, Petrov-Versier jusqu’au bout des ongles, je me fichais éperdument de savoir si oui ou non Ryan demeurait sa destinée. Après tout, ce n’était point le Gosling, je n’avais donc aucunement l’envie de me mêler de ses affaires. Si Camélia a envie de se marier et bien qu’elle le fasse. Une bonne raison pour ma petite personne de se faire pouponner telle une princesse par coiffeur, maquilleur, et tout ce qui allait avec. Manon elle se fait belle c’est le principal, elle est contente, pas besoin de connaitre le ressenti des autres. Arrivant telle une diva sur le lieu propice à la cérémonie presque princière, je tenais fermement les trois robes ( celle de Camélia, d’Aislynn ainsi que la mienne ) enveloppées dans un drap house, de peur qu’elles ne s’envolent ou qu’un abruti ne renverse son verre sur mes précieux ou que sais-je encore. Oui, je sais Constance nous avons des larbins pour ça, blablabla. Mais maniaque comme j’étais, je ne pouvais me laisser convaincre de tendre mes créations à des inconnus. Les fous, ça courent les rues ! Première rencontre et non des moindres, celle de mon Gusgus favori, plus beau que beau. Fière de ma petite personne, je le contemplai de bas en haut admirant mon travail. Oh god, toi monsieur l’italien sans ton nœud papillon tu vas subir mes foudres. Prête à lui offrir un grand spectacle comme je savais si bien le faire, Gusto me coupa dans ma lancée sachant pertinemment sur quel terrain il s’embarquait avec moi. Un dandy des temps modernes. Je t’en foutrais moi des dandy des temps modernes. « Mouais. C’est bon pour une fois Pelizza Da Volpedo. La prochaine fois tu sais ce qui t’attend. » Maugréai-je en lui lançant l’un de mes regards les plus noirs. Autrement dit, t’as de la chance que ce jour soit dédié à Camélia, je t’évite donc le scandale petrov-versien mais si tu daignes recommencer, je te coupe en petits morceaux et je te donne comme repas aux cochons tiens. Succulent le Augusto.
Spotted, Camélia Pelizza Da Volpedo engloutissant un gâteau au chocolat alors que Manon Petrov-Versier venait de finir les derniers détails de sa robe. Tu m’étonnes qu’il faille réajuster ton bustier. Prise d’une furieuse envie de meurtre la concernant, je ne pus m’empêcher de lui lancer une réflexion comme nous en avions l’habitude depuis quelques longues années avant de me mettre à l’ouvrage. Je lui avais promis qu’elle serait la plus belle et Manon Petrov-Versier tient toujours ses promesses. « Je vous laisse le soin de remettre la robe à Camélia. Que ce soit clair, s’il y a un seul pli aussi minuscule soit-il, je vous fais couper la tête. » Lançais-je d’une traite, autoritaire et tout sourire, sourire narquois au possible haussant les épaules par la même occasion signifiant que les deux assistantes pouvaient craindre mes paroles. Je ne rigole pas moi, je ne rigole jamais sauf avec mes spécimens préférés, c’est bien connu. Rejoignant la La Tour Dubois sur le devant de l’église, je l’examinai à la loupe afin de déceler la pièce manquante de son habit de cérémonie. Rien, nothing, nada, tout y était. Ma Constance c’est la meilleure ! A peine le temps de critiquer les uns et les autres, nous moquant ouvertement des tenues voir même de la tête des autres invités, que monsieur Eynsford-Baxter se mêla à la conversation, fier de sa personne. Seigneur qu’avait-il fait pour énerver la Camélia le jour de son mariage ? Apparemment, nous en reparlerons plus tard puisque l’heure sonnait à la cérémonie et en tant que demoiselle d’honneur je ne pouvais manquer à l’appel. Lançant un sarcastique « Amuse-toi bien » à la Constance, je pris le bras de mon plus beau prête à jouer la belle, de loin mon jeu préféré. « Prête, penses-tu ! » penses-tu, je suis née pour faire la belle, pour marcher la tête haute, les épaules droites autrement dit la panoplie complète de bitch sûre d’elle en plein défilé. Et puis mon Adriel, faire le beau/ la belle c’est un peu notre truc à nous. Mon bras enroulé dans le sien, les premières notes de la marche nuptiale retentirent nous offrant le luxe d’effectuer notre traditionnel petit show manielien. Je lui adressai un dernier sourire, l’admirant une énième fois, avant de reprendre mon plus fidèle air de princesse des glaces. « Adorable la cravate Adriel. Encore faudrait-il que tu la portes ! » râlais-je presqu’en silence, assez pour qu’il entende ma remarque sans pour autant le regarder, bien trop occupée à endosser le rôle de mannequin de la journée. Mon petit gars, toi et moi on va avoir des choses à régler ce soir à la maison, sache-le. Si Gusto et toi, vous vous croyez forts dans votre machination contre ma petite personne, vous ne perdez rien pour attendre. Non mais où va le monde ? Là, le monde sombrait dans celui des bisounours laissant apparaitre les regards transis des invités braqués sur les deux beautés que nous sommes complètement subjugués par l’alchimie ainsi que par le charisme que nous dégagions. Apercevant les larmes commençant même à couler chez certains, je ruminai intérieurement, seigneur arrêtez moi ces niais, ce n’est qu’un simple mariage. « Le jour où je t’annonce que je désire me marier, fais moi enfermer veux-tu. » murmurai-je une nouvelle fois à mon cavalier, qui, j’étais centaine pensait la même chose que moi. Une dernière réplique à la Petrov-Versier avant que nos chemins ne se séparent à quelques centimètres du prêtre, lui prenant sa place dans la foule quant à moi je restais fidèle au poste de demoiselle d’honneur. Ne nous regarde pas comme ça monsieur le prêtre, c’est perdu d’avance. C’était maintenant au tour de la mariée d’effectuer son entrée dans sa robe blanche sculpturale lui allant comme un gant, même plus encore. Je lui adressai un clin d'oeil au loin, désirant la rassurer sur son arrivée plus que parfaite. No stress, t’es belle c’est tout ce qui compte. (…) Et voilà que les minutes devinrent des heures, la voix du prêtre nous berçant avec ses citations que je trouvais plus qu’ennuyantes pour être polie, l’église oblige. Prête à m’endormir sur place, je sursautai lorsque le prêtre se mit à énoncer la fameuse phrase fatidique : si quelqu’un à quelque chose à dire qu’il le dise maintenant ou ne se taise à jamais. J’adorais ce moment dans les films, cette personne gâchant le mariage, rien que pour mettre du piment dans la salle, je voulais bien prendre ce risque. Sauf que le preux chevalier au doux prénom de Jayan sortit de sa cachette secrète prêt à reconquérir sa douce princesse et par la même occasion, la ramener dans son château fort. De plus en plus passionnante cette histoire, ma chère Camélia tu vas détrôner Kim Kardarshian si tu continues sur cette lancée. Bizarrement, je sentais que le chevalier n’était guère arrivé tout seul mais qu’une maitre l’avait poussé à faire son entrée. Mon regard se déporta automatiquement vers le Adriel, lui souriant de plus belle démontrant à quel point je semblais fière de lui à cet instant précis. « Ca sent le Eynsford-Baxter dans toute sa splendeur. » lançais-je à Aislynn se tenant à ma droite en tant que première demoiselle d’honneur, mon mien c’est le plus fort. Ö Jayan, prince jayan déclarant sa flamme à sa destinée, how cute is that ? Repérant Augusto au premier rang, je ne pus m’empêcher de lui chuchoter quelques mots. « Filmeeeeeeee ! On en rigolera dans quelques années. » dans quelques années ou bien maintenant. Surtout maintenant. Déposant une nouvelle fois mes prunelles sur l’homme de la situation, je pinçai ma lèvre inférieure essayant tant bien que mal de me reprendre et de ne pas me mettre à rire. Ne rigole pas Manon. Trop tard.
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MessageSujet: Re: flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. EmptyMar 19 Juin - 18:48

❝I think I speak for ever woman here when I say... Dump her. Dump Camélia and marry me.❞

flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. Tumblr_lywbl9fzmp...0wo7_250-3510e88

Je fais la une des magazines people de la semaine oops, public, ou bien closer n’avais rien à envier aux magazines people américain, un mariage tant attendue et tant envié, envié parce que j’avais la plus sublime des robes de princesses, et aussi parce que ce mariage avait coûté une fortune. Ce serait un peu comme le mariage de l’année, presque aussi attendu que l'union du Prince William et Kate Middleton, sauf que j’étais bien plus jolie qu’elle. Telle une furie, je traversais mon allée dévisageant le monde qui avait autour de moi, tous sans exception à m’admirer, une seule ne semblait pas s’intéresser, bien entendu il s’agissait du Adriel, après notre dispute dans la salle de préparation monsieur n’était pas prés de me le pardonner peu importe, telle une princesse je m’avançais dans l’aller, visage radieux et poitrine avancée. En me mariant aujourd’hui je renonçais à tous mes préjugés sur le mariage, à une époque le mariage pour moi ne signifiait qu’une chose, payer moins d’impôts en fin d’année, il était de mon point de vue synonyme de « prison ». Comment en quelques années mon point de vue avait-il pu changer du tout au tout. Moi star montante de la télévision j’avais déjà toute la gloire sur moi, mais j’en voulais plus, toujours plus. Me marier aller me propulser aux premières pages des tabloïds américains, voilà ce qui aurait pu me motiver, sans parler de la robe de princesse confectionner spécialement par la Petrov-Versier. Accompagné de mes chaussures Prada à 3000€ pièce je ne pouvais que me sentir envier. Mon mariage amené les personnes les plus cotées et une onde de paparazzi attendaient que le top départ pour pouvoir mitrailler toutes ces personnes. Monsieur Karl Lagerfeld et Jean Paul Gauthier en personne étaient présents. Parmi les plus grands on pouvait aussi nommer Manon Petrov-Versier bien entendu, Constance la Tour Dubois, et mon adorable grand frère Augusto Pelizza Da Volpedo et bien d'autres, que du beau monde, pour cette journée spéciale. Depuis ma sortie de fac ma vie amoureuse n’avait pas été spécialement très fructueuse, je m’occupais avant tout de ma carrière, j’étais une grande avocate, avant d'enfin percé dans le monde du cinéma, mon rêve premier, quelques aventures très courtes et sans intérêt, mon aventure avec Ryan Reynolds avait aussi fait bien polémique, lui qui avait donc lâché sans grande blonde pour moi la petite brune avait donc fait beaucoup de bruit, tout cela pour cas la finale je le lâche 5 mois après. Il n’y a qu’une personne que je n’arrive pas à me sortir de la tête, monsieur Jayan, avec qui je n’étais malheureusement jamais sortie, malgré cette attirance très ambigüe. Le jeune homme était déjà engagé auprès de cette gamma insignifiante, Ebony Asher-Grey, comment une personne se respecte pourrait aller dans une confrérie comme les gammas … personnes, cela en dit long sur la personne en question, je n’allais pas m’attarder dessus, toute cette histoire et le passer, et bien qu’on se soit revu souvent depuis que mon Peerson-Barckley habite New York, les choses étaient resté les mêmes sauf que maintenant la fille inaccessible et engagée c’était moi. Une fois arrivé devant mon futur, époux je sortis très vite c’était moi. Une fois arrivé devant mon futur, époux je sortis très vite de mes songes pour pouvoir enfin me concentrer sur ce que j’entreprenais aujourd’hui, mon mariage. Je me tournai légèrement donnant mon immense bouquet de fleurs à ma meilleure amie et amante aux heures perdues Aislynn, et je tendis mes mains pour les mêler à mon futur époux, Ryan. Décidément j’étais sortie avec beaucoup trop de Ryan. Face à lui j’étais encore plus surmontée de doutes et d’autres hésitations, est-ce que je le voulais vraiment ? Ou est-ce que je le faisais simplement pour me mettre encore une fois sur le devant de la scène, à cet instant précis je n’en savais rien, de plus ma conversation avec Adriel ne faisait que remonter à la surface, me remémorant ces paroles crues et perçantes, tout ce chamboulé encore plus dans ma tête. J’allais passer le reste de ma vie avec un homme qui méprise ma famille, mes amis et bientôt ce serait mon tour, est-ce que oui ou non j’allais pouvoir supporter ça ? Encore une fois je n’en savais rien. Mes doutes persévéraient et le prêtre continuait dans sa lancé. Ne voyant personne se lever pendant le moment fatidique de cette phrase mythique « ou qu’ils se taisent à jamais. » j’en étais presque déçu. Très Ryan prononça le « I do » à mon égard et repris ensuite en plaçant à mon doigt cet énorme diamant que j’aimais tant il était d’une taille moyenne, un diamant brillant avec une teinte assez rosée « I, Ryan, take you, Camélia, for my lawful wife, to have and to hold, from this day forward, for better, for worse, for richer, for poorer, in sickness and in health, until death do us part. ». Le prête se tourna ensuite de mon côté, un sourire sur son visage je compris très vite que maintenant je ne pouvais plus vraiment faire marche arrière, tout le monde était là pour moi, je ne pouvais pas simplement reposer l’anneau qu'Aislynn tenait il y a encore quelques minutes dans ces mains pour partir en courant, partir loin sans me retourner, non je devais prendre mes responsabilités et assumer ce mariage jusqu’au bout. J’en avais envie maintenant, est-ce n’est pas parce que je fus envahi d’une peur post mariage que j’en aurais plus envie après, voilà comment j’essayai de me remonter le moral. Regardant mon futur époux dans les yeux je pu quand même voir un visage qu’il n’avait l’habitude de faire que quand il était vraiment heureux. Alors me voilà prisonnière de lui à tout jamais, mais en fin de compte de le voir aussi heureux me donner beaucoup de joie, et là je me sentis prête, prête à faire le grand saut, d’un coup mes doutes et mes peines s’envolèrent et je pris une respiration pendant que le prêtre continuer sur sa lancé « Camélia Fiorella Pelizza Da Volpedo do you take Ryan Donatello Smith to be your lawful wedded husband ? » moment de doute effacé me voilà prête à déballer mon « I do » en plein figure, mais très vite je déconcentrée, claquement de porte, en me tournant je pu voir celle çi qui s’était claqué, quelqu’un l’avait donc ouvert, et ce quelqu’un s’était approché de moi très vite, et je pus entendre déjà la stupeur des invités dans l’église. Jayan, je l’écoutais, il allait très vite, et je le regardais sans lâcher ses yeux, ces yeux d’un bleu magnifique. Quand il fini son discours je me tournais vers Adriel, un regard assassin, qui ne lui fit ni chaud ni froid, très fière de ce qu’il avait fait, j’avais toujours les mains de Ryan dans les mains qui ne disait pas un mot mais qui avait un regard qui en disait long sur son état d’esprit, il me regarda attendant que je foute dehors ce jeune perturbateur. S’était définitivement trop difficile. « Non mais tu te fiche de moi ou quoi, tu te crois mieux que ce manchot peut-être ? Parce qu'au pays des pingouins, vous êtes au même niveau. Tu n’a rien à faire içi, va t’en. Tu arrive trop tard, c’est facile de revenir maintenant que tu es seule. » Sans même m’en rendre compte j’avais aussi insulté mon futur époux de pingouin, mais soit, Jayan n’était pas décidé à partir, il n’avait pas l’intention de partir sans moi. Et dans un autre contexte ou bien même dans une autre vie, j’aurais fait un effort, mais la ce n’était plus possible. Je sentais les larmes me monter, de peine ou de fureur, les deux enfaite, les deux hommes immobile se toisaient du regard et moi ne savant plus ou mettre je décidai d’agir mettant fin à ce silence pesant Je lâchai les mains de mon compagnon, j’entrepris d’ôter ma bague délicatement et la posa dans les mains de Ryan, les larmes aux yeux je pris le courage de lui dire. « Je suis désolé je ne peux pas t’épouser. » Relevant ma robe je tournai les talons pour pouvoir enfin m’évader de ce moment, moment qui aurait du être le plus beau jour de ma vie en soit, je devais sortir, sortir de là, je ne voulais que personne ne me regarde ni me parle, je voulais juste prendre l’air, je traverser donc l’allé en courant, ma robe relevé, et j’ouvris en grand la porte pour pouvoir prendre l’air, j’entendais d’içi la stupeur des invités étonné, et choqué, et j’en avais clairement rien à faire. Comment avait-il pu me faire ça, il m’avait humilié et gâcher mon moment. Après quelques seconde je fis le tour de l’église pour rentrer dans la pièce où quelques minutes avant j’avais mis des heures à me préparer, et je retirai tous artifices que j’avais, mes gants, mon voila, et je me posais sur une chaise, attendant patiemment de ma calmer, mais j’allais vite être rejoins j’entendais déjà des pas lointain se diriger vers ma pièce, j’essuyais tous semblant de larmes pour être présentable.




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flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. Empty
MessageSujet: Re: flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. flashforward ▬ You will walk down the aisle and you will get married, we need you to get your happy ending. EmptyLun 25 Juin - 13:08

Je savais que je jouais avec le feu. J’en avais parfaitement conscience. Mais, les sentiments que j’avais toujours essayé de cacher pour la jeune femme, n’avait fait que remonter à la surface depuis mon arrivée à New-York. On s’était revu quelque fois et je dois avouer qu’elle ne changeait toujours pas. Sa façon d’être et d’agir m’avait parfois surpris. Néanmoins, c’était tout elle. Elle comptait pour moi et cela depuis la première fois. Me rappelant alors, notre rencontre dans sa chambre, simplement entourée d’une serviette de bain. Je crus qu’elle allait me faire passer un mauvais quart d’heure, armée de sa batte de baseball. Puis les évènements s’enchainent, je décide de me poser avec Ebony et je sais que ça peut blesser la belle italienne. Seulement, je suis comme partagée entre ce qui est sûr et ce qui ne l’est pas. A l’époque, je ne pouvais pas être certain que la belle brune juste devant moi, à l’instant, en robe de mariée, serait prête pour une relation. Donc j’ai fait mine basse et je l’ai laissé continuer ce qu’elle voulait, sans jamais lui dire la vérité sur mes sentiments. Je l’ai vu au bras de cet acteur célèbre mais tellement banal pour elle. Je l’ai vu également pour la première fois au bras de Ryan dans les magazines. Heureusement que mon meilleur ami était là pour me dire combien ce gars était un crétin. Je me disais qu’elle finirait donc le lâcher. Je la voyais passer à autre chose. Sauf, qu’aujourd’hui, elle se marie avec ce pingouin. J’aurais pu rester dans la voiture d’Adriel et attendre que l’église fasse entendre leur union avec ces carillons ou alors, j’agissais. Ne tournant pas la situation un million de fois dans ma tête, je mis quelques secondes à me décider. C’était maintenant ou jamais. Je ne pouvais pas laisser passer mon tour. Au pire, elle ne m’adresserait pas le moindre regard et demanderait que l’on me sorte de l’église. Qui sait peut-être qu’elle réalisera du courage qu’il me faut pour arriver comme un cheveu dans la soupe et on s’en irait côte à côte. Je peux encore imaginer le futur comme il me plait. J’ai tellement envie de l’avoir enfin près de moi. Tellement envie de lui montrer qui je peux être à ces côtés et combien, je peux prendre soin d’elle. Je fais donc mon entrée à un moment plutôt décisif. Voyant au loin, la silhouette de celui qui m’avait aidé à prendre les devants. Je compris très vite que cette attitude n’était pas au goût de la future mariée. « Non mais tu te fiche de moi ou quoi, tu te crois mieux que ce manchot peut-être ? Parce qu'au pays des pingouins, vous êtes au même niveau. Tu n’as rien à faire içi, va t’en. Tu arrives trop tard, c’est facile de revenir maintenant que tu es seul. » Je me prenais une vrai baffe, sur le coup. Je ne m’attendais pas à ça. Mais, j’avoue que je ne pouvais pas l’imaginer me courir dans les bras et partir ainsi, tous les deux heureux du chemin qui se trace devant nous. Aussi vite dit, aussi vite partie. Je n’eus pas le temps de rajouter quoi que ce soit, qu’elle était passée à mes côtés. Camélia avait quitté son mariage mais, elle ne m’avait pas choisi non plus. Je décide de ne pas perdre une seconde avant que ce Ryan décide lui aussi de retrouver la belle mariée. Je sors aussi vite et contourne le bâtiment. Voyant tous les photographes regroupés à cet endroit, je supposais que Camélia était là. Heureusement la porte n’était pas verrouillée, j’allais savoir si elle était vraiment là ou pas. Les secondes qui suivies étaient décisive pour moi, je voulais lui parler. Je voulais principalement m’expliquer. Face à face, je ne la laisserais pas partir, sans qu’elle ait pris le temps de m’écouter. « Je sais que je dois être surement le dernier que tu veux voir. Je sais que j’ai été un crétin. Mais, sache que ça fait trois ans que je suis seul. Donc ce n’est pas parce que je ne suis plus avec Ebony que je décide de venir vers toi. C’est parce que je suis littéralement attaché à toi. Pour une fois, tu peux me croire ? Et comprendre que je ne veux que ton bien. Tu peux me laisser cette chance ? » Mes paroles se succédaient sans que je prenne le temps de les analyser. Les choses sortaient comme je le sentais. Qu’est-ce que j’avais à perdre ? Pas grand-chose. Par contre, j’avais tout à gagner. Je voulais offrir de la stabilité à Camélia, je voulais me ranger mais, je voulais qu’elle soit la femme qui continue à mes côtés. Nous avions tellement de fois tournés autour du pot, sans se dire la vérité que je me lance. Ce n’est peut-être pas le jour idéal. Mais, c’est aujourd’hui ou jamais. Me retournant pour verrouiller la porte derrière moi, je ne voulais voir personne entrer dans la pièce tant qu’elle ne m’avait pas répondu. Elle pouvait m’envoyer voir ailleurs, que je respecterai son choix. Car aujourd’hui, tout ne dépend plus de moi. Je le regarde, me rapproche d’elle. Je veux qu’elle sache que tout ce que je fais est sincère et qui si elle me donne cette chance, je ne ferais rien pour la perdre. « Tu sais quoi, tu devrais être contente que je sois là. Après tout le temps qu’on a laissé filé. Moi, pris par une relation et toi, trop fière pour venir me parler de ce que tu ressens. Je ne suis pas né de la dernière pluie. On a commis chacun notre lot d’erreur. C’est pour ça, que si aujourd’hui, je suis là, c’est en partie grâce à Adriel. S’il ne m’avait pas mis au pied du mur, je t’aurais laissé faire ce choix absurde. Qu’est-ce que tu as à perdre, avec moi ? ou alors dis moi ce qu'il a en plus de moi ? » Commençant à faire les cent pas devant elle, je ne savais pas quelle vérité, elle me mettrait en pleine face. Mais, j’étais prêt à tout. Juste pour qu’elle décide de me laisser la moindre lueur d’espoir, qu’un jour nous ne formions qu’un en restant deux.
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