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Future lovers hide love inside their eyes [ Alec ]

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MessageSujet: Future lovers hide love inside their eyes [ Alec ] Future lovers hide love inside their eyes [ Alec ] EmptyLun 21 Mai - 15:25

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Les lendemain de concerts sont toujours un peu difficiles pour moi. Depuis que j'avais mon groupe, nous nous produisions de plus en plus dans des clubs de la ville et je dois reconnaître que là j'arrivais à saturation. Un peu comme si toute mon énergie avait été pompée par la foule qui venait nous voir. Après m'être défoncé sur scène, c'est généralement dans les coulisses que je finis par me défoncer entre alcool et diverses substances ramenées en douce. S'en suit forcément un réveil plus ou moins douloureux. Bien entendu c'est mon crâne qui trinque le premier, frappé par une migraine atroce qui ne passera pas avant une nouvelle nuit de sommeil. Bien entendu j'étais réveillé depuis déjà quelques minutes et pourtant je restais là, emmêlé dans mes draps, allongé sur le ventre et les yeux clos. Bordel ce que je peux avoir mal à la tête. J'ai l'impression qu'elle va exploser si j'ai le malheur de faire le moindre mouvement. La seule chose – qui n'est surement pas la meilleure après réflexion – que je trouve à faire c'est d'ouvrir les paupières. Les rayons du soleil viennent aussitôt me bruler les iris, alors je bougonne avant de refermer aussitôt les yeux. A vrai dire je ne sais même pas pourquoi ces foutus volets sont ouverts étant donné que je déteste avoir le moindre petit bout de lumière lorsque je dors. J'aime qu'il fasse nuit noire et qu'il n'y ait pas un bruit. Tout le contraire de maintenant en fait. J'entends les pattes de mon petit chien qui viennent gratter contre le bois de la porte depuis cinq minutes. Il faut que je me rende à l'évidence, je ne pourrais pas me remettre tranquillement de ma soirée. J'envoie alors valser l'oreiller que je tenais dans les mains quelques secondes plutot et me tourne de façon à être positionné cette fois-ci sur le dos. C'est un fait, je n'ai absolument aucune motivation à l'heure qu'il est. Flemmardise un point, Andreas zéro. Poussant un long soupire je finis par enfin me redresser et lever mon corps du lit tout en me frottant les yeux. Une forte sensation de picotement, de démangeaison se fait sentir sous mes paupières. Je ne préfère même pas imaginer la gueule que j'ai au saut du lit. Tout en passant une main dans ma touffe de cheveux, j'ouvre la porte de la chambre, laissant apparaître la petite boule de poils noir et marron qui jappe en me faisant la fête. Mon chat s'étant suicidé en sautant par la fenêtre du dernier étage, il était impensable que je reste sans animal de compagnie. « raaaah par pitié n'aboie pas Taz. » Grommelais-je avant de descendre les escaliers menant à l'étage inférieur. A peine ais-je mis les pieds dans la cuisine que l'animal tourne autour de moi. Comprenant rapidement que l'animal désirait sa gamelle de croquettes, je m'empresse – tout du moins à la vitesse d'un type qui se remet difficilement d'un lendemain de cuite - de lui donner. Voilà, maintenant j'aurai la paix pendant un bon moment.

« Oh bordel c'est pas vrai ! » M'exclamais-je en observant par le plus grand des hasard le calendrier. J'encadre ma tête de mes mains et fixe la petite note avec des yeux ronds comme des soucoupes. J'avais complètement oublié le rendez-vous que j'avais à l'hopital pour mes problèmes cardiaques. Il est deux heures de l'après midi et je dois être là-bas dans moins de quarante minutes. Je suis bon pour me pendre c'est clair. Pris d'un électrochoc, je cours vers la salle de bain en manquant au passage de me prendre le comptoir de la cuisine. Seulement une fois arrivé à l'étage c'est le meuble de salle de bain que je me prends et mon pied en fait alors les frais. C'est ce qui arrive lorsque l'on veut aller trop vite voilà tout. Tenant mon pied dans une main, je hurle des tas de noms d'oiseaux tout en sautillant. […] Clope coincée entre les lèvres, je reste planté devant l'hopital tout en fixant les portes d'entrées. Je déteste cet endroit et pourtant j'ai l'impression d'y venir tout le temps. Allez donc savoir pourquoi, j'ai toujours eu une peur maladive des hopitaux, des personnes en blouse blanche et tout le tralala. Jusqu'à présent j'avais toujours à peu près réussi à prendre sur moi, mais là je n'en pouvais plus de faire des aller et retours dans ce lieu qui pu la mort. La façon dont mes mains tremblent en saisissant ma cigarette me trahit. Oui, je suis stressé. En même temps j'ai de quoi, la dernière fois que j'ai mis les pieds ici, on m'a annoncé le décès de mon fils. Recrachant la fumée, je jète le mégot au sol avant de l'écraser à l'aide de la semelle de ma chaussure. Mains dans les poches, je grimpe les quelques marches avant de pénétrer dans le hall d'accueil. La grosse à lunettes de l'accueil me fixe d'un drole d'air comme à son habitude, ce auquel je réponds avec un large sourire qui en dit long sur les pensées peu flatteuses que j'éprouve envers elle. Sans perdre une seule seconde je m'engouffre dans l'ascenseur, direction le troisième étage. Les portes s'ouvrent, laissant vue sur des tas de brancards, de personnes se plaignant pour X ou Y raison et quelques infirmiers ayant l'air dépassé par les évènements.

Une infirmière me demande de patienter quelques instants – autrement dit deux heures dans le langage médical – dans la salle d'attente. Très bien, après tout ce n'est pas comme si mon fessier n'était pas habituer à prendre place sur l'une de ces chaises absolument inconfortable. Tapant nerveusement du pied, je finis par changer de position, m'affalant d'avantage dans le fond de ma chaise. Putain ce que je m'emmerde et ce que j'ai mal au cul. « Veuillez me suivre monsieur Benson » Une voix plutot aigüe me sort de mes – cauchemars – rêveries et m'invite à la suivre dans une pièce. « Votre cardiologue étant absent pour le moment, quelqu'un d'autre viendra s'occuper de vous sous peu. » Elle n'aurait pas pu me prévenir plus tôt celle-là ? Ca m'aurait évité de me presser et j'aurai pu rattraper mes heures de sommeil tranquillement chez moi. Assis sur l'un des lits, je sautille légèrement afin de tester le matelas. Décidément tout est merdique ici. Je croise les bras tout en jetant un regard circulaire à la pièce. Il n'y a absolument rien d'intéressant à faire, rien qui pourrait me distraire. Soudain des bruits de pas me font tourner la tête et c'est à cet instant que je me rends compte de qui il s'agit.
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MessageSujet: Re: Future lovers hide love inside their eyes [ Alec ] Future lovers hide love inside their eyes [ Alec ] EmptyLun 21 Mai - 17:18


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« T'as pas l'air réveillé. » Je me décale de quelques pas, posant mon dos contre un mur en baillant. Non, j'étais définitivement pas d'humeur pour aller bosser aujourd'hui ; j'aurais donné tout l'or du monde pour retrouver mon pieu, aller m'écraser tel la loutre sur mon matelas et m'étouffer dans les couvertures, l'oreiller. « Pas vraiment non. » Voix lasse, la voix des mauvais jours. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais quelque chose me retenait chez moi ce matin, comme si Dieu, ou je ne sais quel autre zouave à barbe m'agrippait avec des mains invisibles en me hurlant de ne surtout pas bouger. Je le sais, vous le savez aussi, il faut mieux écouter cette voix. Au moins, je n'avais pas eu d'accident en sortant de chez moi, pas de chute dans les escaliers, d'ascenseur bloqué, de camion qui vient à fond la caisse dans ma porsche, que dalle. Sain et sauf jusqu'à l'hôpital. Au moins, s'il devait m'arriver un truc tragique, j'étais au bon endroit, entre les urgences au rez de chaussée, et la morgue juste en dessous. Ne pas penser à ça. Rester concentré sur le stage et ce qu'on allait me donner comme tâche pour la journée. Je ne fais jamais la fête en général, quand je suis en période de stage, mais hier, forcément, quand ma pote Milly était passée avec la bouche en cœur, les sourcils chargés de mascara et une jupe courte en me racontant que James, ou John allait au bar machin hier soir, qu'elle l'avait vu sur facebook et qu'il fallait absolument que quelqu'un l'accompagne, ma bonne âme était ressortie. Me faire payer des verres par une amie à fond sur un mec de Berkeley, un champion de basket à ce que j'ai pu comprendre dans son flot de paroles. Elle les gerbait même ses paroles hier tellement elle était excitée. La pauvre. Bonne âme encore, je n'avais jamais eu le courage de lui dire que ce genre de mec préférait les grandes blondes aux yeux bleus, pas les petites grosses et rousses dans son genre. Comprenez bien, j'adore cette fille, elle est gentille comme tout, la bonne humeur à l'état brut, et la croiser tous les matins – on est aussi voisins -, c'est un bonheur immense, le coup de fouet pour bien démarrer la journée. Résultat : bar, plusieurs verres, une nana qui m'avait dragué, ramenée chez elle mais je m'étais écroulé raide mort sur le matelas, incapable de bouger le petit doigt. Soirée à chier, ouais. Et là, je me retrouvais avec une putain de gueule de bois.

La raison pour laquelle j'évitais de me taper une cuite une veille de boulot. Avec les restes de quatre gramme par bras, on est moins réactif quand on nous demande d'aller courir à droite à gauche pour assister un des chirurgiens. C'est mission impossible presque, et ça donne rapidement la gerbe. Parfois, pas le temps d'attendre bien sagement l'ascenseur quand machine est en train de s'étouffer avec sa fourchette en plastique. Des vies sont en jeu – j'ai toujours rêvé de dire ça, avant d'arriver dans cet hosto bien entendu -. Je tire une dernière latte sur ma marlboro, la jette sur l'asphalte et l'écrase du talon. Il faut y aller, se jeter dans la foule. Go. Je passe les portes automatiques de l'hôpital, me dirige vers le bureau des infirmières, qui faisait office de pseudo bureau des internes, comme moi. Nos postes et tâches de la journée étaient affichés sur un grand tableau. J'étais en cardiologie pendant une durée de six semaines ; j'avais bénie le seigneur, et surtout l'intervention de papa, de ne pas tomber une nouvelle fois aux urgences. C'est mission impossible. On n'a plus aucune vie quand on est placé au rez de chaussée. A courir partout, du sang, des os brisés, des cris, des familles qui pleurent à réconforter … Plus de vie non. Quand on rentre chez soi, on s'écrase comme une masse dans son lit, incapable de manger, même pas la force. Je l'avais fait une seule fois, et été aller me plaindre à mon paternel qui s'occupait de la section médecine légale de cet hôpital. Le piston est toujours utile, il ne faut jamais cracher dessus et j'emmerde ceux qui pensent le contraire, ils n'ont pas passé six semaines aux urgences. Bref, j'approche du tableau jette un coup d'oeil et Vince', un infirmier se place à côté de moi. « T'es avec Robinson. Mais il a appelé ce matin, il a un empêchement. Un truc avec l'école de sa fille je crois. Donc t'es tout seul mec, va falloir faire des preuves. » Bon, j'avais passé cinq années à suivre des chirurgiens, des médecins, des spécialistes en tout genre. Je pouvais parfaitement me débrouiller pour un contrôle de routine. Sans parler du fait que je baigne dans l'univers médical depuis le plus jeune âge, mes parents ne discutant que de ça. Je hoche doucement la tête, attrape le dossier en avançant vers la salle d'auscultation. Je pousse la porte, « Monsieur Andreas … Benson. ». Ma voix se glace quelques secondes quand je trouve, sur la table, Andreas, Andy du lycée. Ce connard qui m'avait pourri la vie pendant trois ans, non stop. Je fronce légèrement les sourcils, repose le dossier sur le bureau. « Putain de mauvais karma. » je laisse échapper en lui tournant le dos pour attraper une seringue. « Bon, on va essayer de faire rapide. Comment tu .. vous sentez vous en ce moment ? »
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MessageSujet: Re: Future lovers hide love inside their eyes [ Alec ] Future lovers hide love inside their eyes [ Alec ] EmptyLun 28 Mai - 19:49

Envie de gerber. Voilà ce que je ressens à l'heure actuelle. J'ai cette sensation parfaitement insupportable d'une boule au fond de la gorge et d'une sorte de pression au niveau de l'estomac. Comme si au moindre mouvement trop brusque j'allais finir par rendre le peu que j'avais déjeuné ce matin. Les nausées, signes qui trahissent mon angoisse du moment. C'est un fait, moins je me trouve près d'un hopital et mieux je me porte. Non vraiment, je ne comprends pas comment certaines personnes arrivent à travailler dans cet endroit qui représente à mes yeux la bouche de l'enfer. Enchainer quarante-huit heures de garde sans fermer l'oeil – ou presque – à supporter des patients qui sont au final totalement insupportable, c'est un coup à se tirer une balle dans le crane. C'est clair et net, je n'aurai jamais pu être infirmier ou quelque chose dans ce genre là. Ca aurait été un coup à ce que je tourne de l'oeil en voyant du sang s'échapper de je ne sais trop quelle partie du corps d'un patient. Autant je supporte tous les films les plus dégueulasse au monde, j'adore lorsqu'il y a des boyaux qui volent, des décapitations, du sang qui coule à n'en plus pouvoir, mais ca me fait rire parce que je sais que tout ca c'est de la comédie, de la pure fiction. Seulement lorsqu'un type se ramène en face de vous avec un bras en moins, là ca fait tout de suite moins rigoler. Cependant, en allant régulièrement à l'hopital pour diverses raisons – ces derniers temps j'étais clairement abonné – j'avais réussi à faire quelques rencontres. Certaines étant plus bizarres que d'autres. Principalement monsieur Williams. Un bucheron qui lui aussi devait avoir pris un abonnement hebdomadaire. A chaque fois que je venais ici, il était là aussi, avec son morceau de doigt en moins. Une fois, alors que nous attendions tous les deux dans la salle d'attente, je lui avais d'ailleurs suggéré de changer de métier car à mes yeux il n'était pas très douer de ses mains le pauvre bonhomme. Mes paroles n'eurent aucun succès malheureusement. Après tout, si c'est son délire de s'arracher les doigts un par un, je vais le laisser faire. En tout cas on ne peut pas franchement dire que je fasse le malin lorsque l'infirmière me dit que je dois aller attendre dans l'une de ces pièces qui pue le désinfectant mélangé à l'odeur de cadavre. D'autant plus que je ne vais pas avoir affaire à mon médecin habituel. En fait, je crois que c'est surtout ca qui me stresse, car si il y a bien quelque chose que je déteste, c'est que l'on change mes petites habitudes. Surtout dans ces conditions là. Pourtant je suis très loin d'être le genre de gars qui flippe pour le moindre petit truc, mais un médecin c'est quand même vachement important.

Assis sur mon lit qui est accessoirement particulièrement inconfortable, j'attends patiemment – ou presque – que mon nouveau médecin fasse son entrée. Tout ce que j'espère c'est qu'il ou elle sera un minimum sexy. Non parce que si c'est pour qu'une vieille croulante m'examine, c'est parfaitement hors de question. Tapant de la main droite sur mon genoux, je fixe la porte après avoir entendu des bruits de pas. Vas-y mon petit, viens donc montrer ta tête à Andy...« Monsieur Andreas … Benson. » Là je bloque. Comme si mon cerveau s'était brusquement mis en mode veille. Alors là, ca craint sévère. Dites moi que je rêve, que je suis dans un putain de cauchemars même. Il fallait que ce soit LUI mon nouveau médecin ? Non mais la blague. Bien qu'intérieurement je sois submergé par différentes émotions, je reste parfaitement impassible extérieurement. « En chaire et en os. » Dis-je du tac au tac avant de détourner le regard. Quelle journée de merde franchement. C'était le meilleur pour la fin, l'apothéose, le grand final. Toujours les bras croisés, je balance mes pieds et affiche un air blasé. Ouais, je suis carrément gavé même. Il faut dire que notre relation avait été dès plus étrange. J'avais martyrisé Alec tout le long de notre passage au lycée, faisant tourner toutes les rumeurs possibles sur lui, dont celle qu'il était gay. Ce qui n'est pas totalement faux d'ailleurs. Connard d'un jour, connard toujours. L'alcool délie les langues et ce soir là Alec avait trop parlé. J'avais alors sauté sur l'occasion pour lui en faire baver. Comme à mon habitude je m'en prenais au premier qui avait le malheur de passer devant moi afin de faire de sa vie un enfer. Alec était un de ceux qui avait le plus souffert je pense. Il faut dire que j'avais eu le malheur d'avoir le béguin pour ce type alors que j'avais une relation avec Soan à l'époque. Alors forcément, moi et ma logique parfaitement illogique, m'avait fait faire n'importe quoi. M'enfin, c'est pas comme si ca me faisait quelque chose d'avoir fait tout ca. Non, ca ne me fait ni chaud ni froid. « Bon, on va essayer de faire rapide. Comment tu .. vous sentez vous en ce moment ? » Me demande t-il après s'être mis à ma hauteur. « Si je suis là c'est que tout va forcément pour le mieux. J'savais pas quoi faire de ma journée alors j'me suis dit tiens, et si j'allais à l'hosto ! » Dis-je sur un ton largement ironique. Puis je lui tends mon bras. « Comme tu l'as dit, autant faire rapide. » Dis-je sur un ton neutre. J'vais quand même pas le vouvoyer alors qu'il va me percer avec sa putain de seringue.

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MessageSujet: Re: Future lovers hide love inside their eyes [ Alec ] Future lovers hide love inside their eyes [ Alec ] EmptyMar 29 Mai - 10:14


« En chaire et en os. » Wow. Attends une seconde, ce n'est vraiment pas le bon moment pour flipper Jenkins. Absolument pas même. Mes yeux restent bloqués sur le jeune homme assis sur le lit. C'est le boom d'émotions sur l'instant, un mélange entre une haine profonde et … et je ne saurais dire quoi d'autre. Je le détestais, ça oui, pour tout ce qu'il avait pu me faire subir au lycée. Sérieusement ? Pourquoi, qu'est ce que j'avais bien pu lui faire pour qu'il me pourrisse la vie de la sorte ? J'suis pas franchement le genre de type méchant, au contraire, et Andy avait trouvé ça très drôle de faire circuler toutes sortes de rumeurs sur mon compte. Ou me faire passer pour la plus grosse tante du bahut histoire que tout le monde me tourne le dos, qu'on rigole à mon passage … Mes années lycée avaient été un véritable enfer à cause de ce type. Trois ans de moqueries. Mes parents ne me croyaient absolument pas quand je leur en parlais un peu aux repas, le soir. Dans leur tête, c'était un simple amusement entre élèves, quelque chose qui n'allait pas durer, quelque chose de rigolo, pas la peine de me changer d'école pour si peu. J'étais le premier à me marrer oui, vraiment. L'université m'avait en quelque sorte libéré ; ici, c'était un nouveau départ, tout le monde se foutait de qui je pouvais être, qui je souhaitais être. La mentalité n'était absolument pas la même qu'au lycée. Mais voilà, la personne que j'avais le plus détesté, qui m'avait fait peur au sens propre du terme pendant trois ans se trouvait maintenant sous mes yeux. Détesté et aimé, aussi bizarre que cela puisse être. D'ailleurs, c'est ce qui m'avait valu le plus de moqueries, quand il l'avait appris. Comme dans un cauchemar, le jour où je devais faire mes preuves à l'hôpital, il débarquait. Le croque mitaine tatoué. Champion. Le boulot, simplement penser au boulot. Sort toi tout ces souvenirs de la tête Alec, fais comme si c'était un patient tout à fait normal. Fais ce qu'on attend de toi merde, et ne panique surtout pas.

Je prends une grande bouffée d'air, ferme les yeux quelques secondes pour me reconcentrer, avant d'avancer un peu plus vers lui, sortir un stylo de la poche de ma blouse pour noter quelque chose sur le dossier que je pose ensuite sur le bureau. Commençons. « Si je suis là c'est que tout va forcément pour le mieux. J'savais pas quoi faire de ma journée alors j'me suis dit tiens, et si j'allais à l'hosto ! » Mais quel con ce type. Question de routine forcément, fallait qu'il réponde complétement à côté de la plaque. « Ah génial alors ! T'aurais quand même pu m'éviter ta présence, t'étais loin de me manquer. » Sourire aigre. S'il pense que c'est un jeu … Calme, allez, calme. « Comme tu l'as dit, autant faire rapide. » Je roule des yeux en attrapant son bras, posant un garrot. Ça me procure une sensation étrange de tenir son bras, toucher sa peau. Seringue attrapée, j'hésite entre l'envie de faire ça correctement, ou de lui planter comme un malade plusieurs fois dans la veine. Pas sûr que mon boss trouverait ça très drôle d'ailleurs, d'avoir un cas d'hémorragie dans la salle d'auscultation. Andy à moitié mort sur sa table, et moi le stagiaire fou avec sa super seringue, arme du crime, dans la main. Bon, plus vite je l'aurais fait, plus vite ça sera terminé, on pourra repartir chacun de notre côté, et éviter soigneusement de nous revoir un jour. Faudrait que je pense à noter quand il vient à l'hôpital pour ne pas lui tomber dessus. A l'heure actuelle, j'aurais préféré amputer des jambes aux urgences, façon Rambo coincé dans un scénario type guerre du Vietnam. La force de Wolverine. Je finis par lui planter l'aiguille dans le bras, pas forcément doucement, ni trop brutalement. Le juste milieu.

Sang pris, je me retourne pour poser les trois flacons, me posant sur le bureau. « Tu veux un pansement Mickey ? » J'arque un sourcil, sans pour autant sourire le moins du monde. Bon, suite. « Le docteur Robinson va te rappeler quand les résultats seront là. D'ici demain donc, pour programmer un réel rendez vous si jamais t'en as besoin. » Je continue de parcourir le dossier d'Andreas. Loin d'être brillant, entre ses problèmes cardiaques, et la cure de désintox qui avait sûrement aggravé son cas. Sans parler de tous ces tatouages, j'pense qu'il faut sincèrement être devenu cinglé pour se faire graver tout ça sur le corps. Enfin, c'est pas comme si c'était laid … mais. Enfin. J'repose mes yeux sur lui, mordillant ma lèvre inférieure. « Au final, on dirait que la pédale s'en sort mieux que le grand Benson. Roi du lycée, loque vivante à la sortie. » Déplacé ? Ouais assez. Tant pis, après tout ce qu'il m'avait fait subir, c'était donnant donnant.
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MessageSujet: Re: Future lovers hide love inside their eyes [ Alec ] Future lovers hide love inside their eyes [ Alec ] EmptyVen 8 Juin - 17:04

Si un jour on m'avait dit que je retrouverai Alec à l'hopital et qu'il s'occuperait de mes problèmes de santé, je n'y aurai pas cru une seule seconde. C'était même parfaitement impensable étant donné que nous ne nous étions pas franchement quittés en bons termes. Les années passées au lycée ne sont pas franchement les meilleures. Tout du moins pour notre relation. Car personnellement je vivais très bien à cette époque là. Tout le monde était à mes pieds, je faisais absolument tout ce que je voulais, bref j'était le petit prince du lycée. Mais entre Alec et moi c'était très compliqué. J'avais cette putain d'attirance pour lui alors que j'avais déjà quelqu'un à l'époque. Et puis tout le monde le sait, je ne suis pas quelqu'un de très à l'aise vis à vis des sentiments alors la seule chose que j'ai trouvé à faire, c'est de l'emmerder. Tout le temps. Du matin au soir. La fin du lycée était arrivée et nous ne nous étions jamais revus. Tant mieux j'ai envie de dire. J'avais tellement galéré ces dernières années que je n'aurai pas supporté de devoir me trimbaler Alec. A vrai dire je n'avais pas repensé à lui jusqu'à ce que je le revoie ici, dans cette chambre d'hopital que je trouve plutot glauque. Cette atmosphère qui me paraît insupportable, joue beaucoup sur mon humeur. Je passe du type complètement angoissé au mec à deux doigts de péter un câble. D'autant plus qu'il y a des ustensiles dans cette pièce, ce qui est très mauvais pour la survie d'Alec. Nous deux dans une même pièce, ca finira forcément en massacre. Mais histoire de le mettre en condition, je balance une phrase sur un ton parfaitement ironique. Non mais sans déconner, c'est vrai que tout le monde adore aller à l'hopital se faire trifouiller les entrailles. « Ah génial alors ! T'aurais quand même pu m'éviter ta présence, t'étais loin de me manquer.  » Face à cette remarque je serre les dents. Je ne suis vraiment pas d'humeur à entendre ce genre de connerie. « Oh tu me ferais presque de la peine ! Crois moi, j'ai beaucoup de mal à supporter ta tête de martyr.  » Dis-je sur un ton largement ironique. Non mais franchement, qu'est-ce que j'en ai à foutre de ce qu'il pense ?! Je ne lui ai pas demandé de me faire un bilan complet de ses états-d'âmes. Agacé, je finis par tendre mon bras afin que l'on termine rapidement ces retrouvailles qui ne font ni plaisir à l'un, ni à l'autre. Sa main vient alors saisir mon bras et aussitôt tous mes muscles se crispent. Cette situation me met vraiment mal à l'aise. Etant complètement paniqué dès que je me trouve confronté à quelque chose qui appartient au domaine médical, je fixe d'un air pas franchement rassuré l'aiguille qui se rapproche de ma peau. Et si Alec se plantait en voulant me piquer ? Peut-être qu'à cause de mon nombre incalculable de tatouages, il ne trouvera pas la veine. Du coup il va devoir me faire des trous partout. Respire un grand coup Andreas. Forcément je délire puisque je me suis bloqué la respiration afin de ne pas sentir la pointe métallique traverser ma peau encrée. Je suis presque certain que si il le pouvait, il serait capable de faire exprès de se rater. Histoire que je souffre le martyr à cause de son aiguille. Au fond, tous les médecins sont de grands psychopathes. Parce que pour aimer voir des gens en sang, planter des tas de trucs dans leurs corps, leurs trifouiller les entrailles, il faut quand même être bien atteint. Finalement je ne suis pas le mec le plus tordu de la planète vu sous cet angle. « Aie. » Cinglais-je machinalement en sentant l'ustensile sous ma peau. Bordel ce truc me fait trop mal. Oui, je suis aussi chiant qu'un gamin de quatre ans, que voulez-vous. Après quelques secondes – et un tube rempli de mon liquide rougeâtre – l'aiguille se retire de sous ma peau. Je crois que je vais vraiment finir par gerber. « Tu veux un pansement Mickey ?  » Me lance Alec. « Non, je préfère Dora l'exploratrice. » Répondis-je sur le même ton. Qu'est-ce que j'en ai à foutre du pansement sérieusement. Tout ce que je veux c'est SORTIR D'ICI. « Le docteur Robinson va te rappeler quand les résultats seront là. D'ici demain donc, pour programmer un réel rendez vous si jamais t'en as besoin. » Commente t-il alors que je me lève du lit. « J'pense que j'ai eu ma dose là, merci bien. » Ouais, l'hopital je n'y remets pas les pieds avant dix ans c'est clair et net. « Au final, on dirait que la pédale s'en sort mieux que le grand Benson. Roi du lycée, loque vivante à la sortie. » Je lève un sourcil. « Tiens c'est marrant mais je ne me souvenais pas t'avoir demandé de faire une quelconque remarque. Allez, contente toi de faire des prises de sang mon cher Jenkins, j'suis certain qu'un jour tu deviendras la Tantouse reine de la picouse. » Dis-je avec un sourire.
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MessageSujet: Re: Future lovers hide love inside their eyes [ Alec ] Future lovers hide love inside their eyes [ Alec ] EmptyLun 11 Juin - 11:26


Face à Andreas, dans cette petite salle d'auscultation, j'essaye de chasser les souvenirs qui débarquent en file indienne dans mon esprit. Les évènements se mélangent, les plus cruels semblent encore plus nets que les autres. J'ai beau essayer de garder mon calme, de faire comme si tout ça était derrière moi maintenant, le seul fait de revoir celui qui m'avait pourri la vie, qui avait transformé la période adolescente en lent terrain miné rouvrait une plaie mal cicatrisée. Tout ça pourquoi ? Je ne savais même pas. Peut être que ma gueule ne lui revenait pas, j'en sais rien. Il ne m'avait jamais donné de raison évidente, ou le bruit de ce lynchage ne m'était jamais parvenu. Et pourtant, on aime ceux qui nous font du mal, Andreas … Andreas j'en étais tombé amoureux au début du lycée. Un véritable coup de foudre à sens unique. Flamme que, complétement bourré, j'avais du révéler le soir de la fameuse fête ; le lendemain, j'étais l'ennemi public de notre joli lycée. Love sucks. Alors sérieusement ? Il fallait que je me retrouve seul à seul en face de lui, sans autre choix que de lui faire face, pas moyen de reculer ou d'aller foutre le dossier dans les mains d'un autre stagiaire. La bonne blague. Dieu, ou je ne sais quel barbu présent là haut au dessus de nos têtes devait bien se foutre de ma gueule en cet instant ; ouais, il devait se fendre la poire, à s'en frapper les genoux. Connerie, j'avais évolué. Maintenant que j'étais bien implanté à l'université, j'avais l'impression que plus rien ne pouvait m'atteindre. S'il fallait reconnaître une chose positive à Andreas, c'était bien cela, de m'avoir endurci. Toutes les insultes, les bousculades dans les couloirs, les humiliations publiques en plein milieu de la cours, tout ça avait permis de me forger un caractère plus dur qu'auparavant, moins sensible. Plutôt utile quand on savait que je me prédestinais à devenir chirurgien. Dans ce secteur là, il n'y a aucune place pour les doutes.

C'est une sorte de revanche, d'être ici, en position de force, face à Andreas et sa mine déconfite. Oh, il a beau essayer de le cacher derrière son masque de gros Bobby tatoué, à force de bosser dans les hôpitaux, on repère facilement les personnes peu rassurée d'être ici. En même temps, qui aime ça franchement ? De se retrouver dans une clinique en tant que patient ? Vu le coup d'œil porté à son dossier, il y avait de quoi flipper. Problèmes cardiaques, problèmes liés à la came, héroïne qui plus est, sans parler des dommages psychiatriques … La tendance post lycée s'inversait. Tout allait bien de mon côté, et du sien, sa vie semblait être un grand château en ruine. Une sorte de retour de la médaille. J'me permet donc un léger sourire en coin, moqueur, quand il pousse son aïe de circonstance. Contrairement à des connards de stagiaires comme Jeff, ou Miranda, je suis loin, très loin même d'être une brute qui rate les veines, qui plante l'aiguille n'importe où par plaisir d'entendre un petit hurlement ou une nana pleurer. Et voir Andreas pleurer comme une fille ne m'aurait brisé toute image encore séduisante que je peux conserver de lui. Sang retiré, je pose le flacon sur la table, pose une étiquette dessus pour l'emmener au labo juste ensuite. Proposition juste. « Non, je préfère Dora l'exploratrice. » Je pince des lèvres, aigre. « Comme ma petite sœur, c'est mignon. » J'enchaîne sur le sujet du jour, à savoir sa santé. On était là pour ça après tout, et absolument pas pour entamer une joute verbale. « J'pense que j'ai eu ma dose là, merci bien. » J'arque un sourcil, hausse les épaules. « Rassied toi, faut que je prenne ta tension. » Je laisse échapper un soupir en attrapant le machin, enchaînant par une remarque. « Tiens c'est marrant mais je ne me souvenais pas t'avoir demandé de faire une quelconque remarque. Allez, contente toi de faire des prises de sang mon cher Jenkins, j'suis certain qu'un jour tu deviendras la Tantouse reine de la picouse. » Si je m'étais posé la question plusieurs fois, j'avais maintenant la réponse : non, Andreas Benson n'avait pas changé. Toujours le même connard après ces cinq années. « Je ne vis que pour suivre tes pas Benson, d'après ton dossier la picouse tu connais bien, quant à ton côté tantouse, les joies de l'horizontale ne semble plus avoir de secret pour toi. » Je lui désigne une nouvelle fois la table d'auscultation de la main pour prendre sa tension. « Cinq minutes et on ne se recroise plus. Ça me ferait chier que tu claques en sortant de cette salle. D'un point de vue juridique simplement. » Tu parles.
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MessageSujet: Re: Future lovers hide love inside their eyes [ Alec ] Future lovers hide love inside their eyes [ Alec ] EmptyMar 12 Juin - 17:24

Bon eh bien je pense qu'une minute de plus dans ce machin et je crève d'un arrêt cardiaque. Sans déconner, cette salle est un remake raté de Saw. Tous ces petites – voir même grosses - pinces, piqures, ciseaux me donnent la chaire de poule. J'ai l'impression d'être dans un putain de mauvais rêve tout en étant éveillé. J'ai beau être totalement dépassé par mon stress du moment, je ne reste pas moins attentif au comportement de Jenkins. Il a l'air tout aussi agacé, mal à l'aise que moi. Ce qui est plutot compréhensible en fait. Vu la merde que je lui avais fait vivre au bahut, au moins j'étais certain qu'il allait se souvenir de moi jusqu'à la fin de ses jours. Surement pas en bien mais peu importe. Andreas Luka Benson on ne l'oublie pas aussi facilement. Et puis il faut dire que je n'ai jamais été très doué pour m'y prendre avec les gens. Peu importe la relation que nous avions, ami, amour, tot ou tard, tout partait en couille parce que j'agissais comme un connard. En ce qui concernait mes ennemis, ca, j'étais très doué. J'ai toujours eu ce dont d'envoyer une petite pique là où ca fait mal et puis je dois reconnaître que d'être détesté me fait bien rire. Franchement je ne comprends pas tous ces gens qui paniquent dès qu'elles ont le malheur de se fritter avec quelqu'un. Moi je m'embrouille quasiment tous les jours avec une personne et je le vis très bien. Ce que j'avais moins bien vécu, c'était cette incapacité totale à parler ne serait-ce trente secondes avec Alec comme deux personnes à peu près civilisées, et par la même occasion lui dire ce que je ressentais pour lui à l'époque. M'enfin, maintenant tout ca est révolu alors je ne vois pas pourquoi je devrais me prendre la tête pour des histoires de lycéens. Et puis si ca se trouve Alec était peut-être marié à une blondasse, avec deux gosses et un chien. Comme moi quoi. Sauf que de mon coté il ne reste absolument plus rien de cette vie de famille étant donné que ma blondasse à moi est repartie dans son goulag en Ukraine et que mon fils ne fait plus partit de ce monde. Ma vie n'est à l'heure actuelle qu'un vaste champ de ruines. Le bon Dieu doit me punir de toutes les conneries que j'ai pu faire durant ma vie. Bien que toutes ces épreuves auraient dû m'assagir, il n'en est absolument rien. La preuve, vu la façon dont je parle à Alec. Faut dire qu'il commence sérieusement à me taper sur les nerfs à se prendre de haut. Les années ont beau avoir passé, mon caractère est resté le même. Ce n'est certainement pas parce que monsieur se la joue Docteur Quinn avec sa piqure qu'il va me rabaisser. Si nous n'étions pas dans un hopital, je lui aurait éclaté la gueule voilà tout. Il m'énerve, il m'énerve, il m'éneeeeerve ! Je n'ai pas spécialement mal au moment où il me plante l'aiguille dans le bras, mais j'aime bien en faire des tonnes comme à mon habitude. Depuis que je suis gosse, dès que je fous les pieds à l'hosto, c'est le grand cinéma. Si j'avais le bout du doigt coupé je serai capable de dire que je vais crever vider de mon sang alors que si je m'étais passé le doigt sous l'eau froide, il se serait stoppé de saigner. Du grand art. J'aurai du me lancer dans une carrière d'acteur. Mais bon, j'ai préféré me consacrer à la musique, je ne peux pas être bon partout. Ahem. Vu que je me comporte comme un gosse de quatre ans, forcément il me demande si je ne veux pas un pansement avec un personnage Disney. Mickey je ne l'aime pas, il a de trop grande oreilles. Du tac au tac je lui réponds Dorah l'exploratrice. « Comme ma petite sœur, c'est mignon. » Je reste les bras croisés et reste totalement impassible. « Au moins une qui a du goût chez les Jenkins. » Répliquais-je avant de me lever. C'est bon il m'a vidé de la moitié de mon sang je peux me casser là. « Rassied toi, faut que je prenne ta tension. » Je me stoppe dans mon élan et affiche un air blasé. Fait chier. C'est plus fort que moi, je lui envoie une remarque. « Je ne vis que pour suivre tes pas Benson, d'après ton dossier la picouse tu connais bien, quant à ton côté tantouse, les joies de l'horizontale ne semble plus avoir de secret pour toi. » Une sourire se dessine au coin de mes lèvres. « Je sais que tu m'as toujours idolâtré de toute façon. En ce qui concerne l'horizontale, il me semble que tu t'y connais très bien aussi dans le domaine. » Dis-je avec un air parfaitement innocent. « Cinq minutes et on ne se recroise plus. Ça me ferait chier que tu claques en sortant de cette salle. D'un point de vue juridique simplement. » Je laisse échapper un rire. « Voyons, tu sauterais sur l'occasion pour me faire du bouche à bouche. Je sais que t'en meurs d'envie. » Je ne nie pas que cela ne serait pas réciproque bien entendu. Bref, qu'on en finisse rapidement avec tout ca.


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