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Nastassia&Kenzo — «Sous le soleil des Seychelles »

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MessageSujet: Nastassia&Kenzo — «Sous le soleil des Seychelles » Nastassia&Kenzo — «Sous le soleil des Seychelles »  EmptyVen 4 Mai - 23:11

Nastassia&Kenzo
Il est important d'avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre de vue quand on les poursuit. & si on vivait nos rêves? © CJ.Pomme'

    San Francisco. Je me souviens très bien du début, de quand tout a commencé. C'était une soirée comme les autres. Comme d'habitude j'étais sorti jusqu'à pas d'heure & comme d'habitude j'avais trop bu. J'avais rencontré une demoiselle & nous avions parlé. De tout & de rien. C'est tellement facile de se confier à une personne sans la connaître vraiment. Moi, je ne savais que son prénom: Nastassia. La discussion avait fini par dévier sur nos rêves. Faire le tour du monde fut notre point commun. Qui n'a jamais rêvé de tout plaquer et de partir à la rencontre d'endroits magnifiques et de cultures différentes? Et qui l'a réellement fait? Entre le rêve & la réalité, il n'y avait parfois qu'un pas et ce soir-là, on avait décidé de le faire ensemble. Après tout, à cinq heures du matin, complètement bourré, je trouvais ce rêve totalement réalisable. Ce ne fut que plus tard, quand je récupérais mon état normal que je me rendis compte de deux choses. Je voulais réellement partir avec Nastassia, comme on se l'était promis. Nous avions cependant un problème: l'université! Ou plutôt: comment faire croire au directeur qu'il fallait qu'on parte pour quelques temps et de ce fait, reporter nos examens à la session du mois d'août? On s'était donc creusé les méninges, Nastassia et moi avant de trouver un mensonge plausible. Il fallait absolument que le directeur nous croit et nous donne la permission de quitter le campus. Nous nous étions donc fait passer pour des cousins qui venaient de perdre quelqu'un de leur famille. 'Nous devons nous rendre en Italie. Pour la cérémonie. Mais on ne sait pas combien de temps on devra rester là-bas. Il faut qu'on remplisse des papiers pour l'héritage.' Le mensonge était gros comme une maison mais on dit souvent que plus c'est énorme plus on a facile à croire. Quel est le tordu qui aurait inventé un décès? Moi. Mais ça le directeur ne semblait pas s'en être rendu compte. J'avais même versé ma petite larme, discrètement. Je ne voulais pas en faire trop mais je voulais quand même avoir l'air sincère. Je n'aurais jamais cru que mes cours de théâtre, que j'avais pris quand j'étais jeune, auraient encore pu me servir aujourd'hui. Pleurer sur commande n'avait pourtant jamais été ma plus grande spécialité. Mais inventer une histoire en vous regardant droit dans les yeux était quelque chose de facile pour moi. Comme si c'était devenu inné. J'avais pourtant été étonné qu'il ne pose pas plus de questions. C'était comme si il préférait ne pas nous ennuyer avec cela, pour ne pas nous rendre plus triste qu'on ne devait déjà l'être. Il finit donc par nous donner la permission qu'on était venue chercher et on était sortit de son bureau, le coeur léger. J'avais d'ailleurs fait fort pour tenir mon rôle dans les couloirs et ne pas exploser de joie. Nastassia et moi partions visiter quelques pays, on ne savait pas encore réellement lesquels mais cela n'avait aucune importance. Avec l'argent qu'on possedait, on pouvait aller n'importe où. C'était certainement cela le plus important. On avait prévu notre départ quelques jours plus tard et on avait fini par faire notre choix sur le premier pays à visiter: Les Seychelles. Les billets d'avions avaient été très vite commandés ainsi que l'hôtel. A cette saison, il n'y aurait pas grand monde et c'était parfait. Les touristes, cela gachait un peu le paysage selon moi, surtout quand ceux-ci se mettait à râler pour un rien. Bref, j'avais bouclé ma valise et j'étais fin prêt. Enfin, pas encore réellement, il fallait que je fasse encore quelque chose. C'était comme une obligation alors que ce n'en était réellement pas une. Mais je me devais de prévenir Marley. Marley et moi c'était une grande histoire d'amitié. Enfin c'était du moins ce que je me tuais à répéter à qui voulait l'entendre. Oui on s'entendait très bien, oui on était très tactile, toujours bras dessus bras dessous. Oui et alors? Marley avait un copain, que je n'aimais absolument pas, trouvant qu'il ne serait jamais capable de faire son bonheur, mais ce n'était pas une raison pour imaginer qu'il y aurait pu y avoir autre chose entre elle et moi. Pourtant, j'avais du aller lui parler. Marley serait probablement la personne qui me manquerait le plus lors de ce voyage improvisé. Mais, malgré le fait que cela ne sembla pas lui faire plaisir, il n'était nullement question de reculer. Le jour J allait très vite arriver.

    Les Seychelles. 'Est-ce que Monsieur veut quelque chose à boire? Et votre copine?' J'avais lancé un regard interrogatif au serveur avant de me rendre compte qu'il parlait de Nastassia. On venait à peine de débarquer qu'on nous croyait déjà en couple. Il n'avait pas poussé le vice à nous demander si nous étions en lune de miel et à mon regard, il avait du comprendre qu'il faisait une erreur. Parce que oui, j'avais été surpris. Je n'avais pas pensé qu'on aurait pu nous prendre pour un couple, Nastassia et moi. Et pourtant, avec du recul, je trouvais la réaction du serveur tout à fait normale. Cette soirée-là, j'observais Nastassia sous un angle différent. Jusqu'à présent, je ne l'avais vue que comme une pote avec qui j'allais réalisé un de mes plus grands rêves. Maintenant, je la voyais avant tout comme une femme. Une très jolie femme d'ailleurs. Il n'en fallu pas beaucoup plus pour que mon cerveau se mette à imaginer des choses pas permises^^ Je suis un homme, je n'y peux rien, c'était vraiment plus fort que moi. Je m'étais donc lancé, subtilement, alors que nous dansions dans un des clubs les plus branchés de la ville. Nastassia avait vu où je voulais en venir et elle m'avait fait comprendre que cela ne l'intéressait pas. En gros je m'étais pris un rateau. Mais il m'en faut beaucoup plus pour reculer. Quand j'ai une idée derrière la tête, je ne l'ai pas ailleurs et mon idée du moment c'était la demoiselle. 'Une journée plage? Excellente idée. Le fariente nous permettra de nous remettre du décalage horaire' Je savais pertinemment bien que c'était une bonne idée, qu'il fallait du repos pour qu'on puisse s'habituer au Seychelles, ne fut-ce qu'à la température ambiante. Mais en hyperactif que j'étais, je ne savais pas comment j'allais pouvoir supporter une journée entière à me faire bronzer sur la plage. J'esperais donc secrètement qu'il y aurait des activités, du genre beach-volley, où j'aurai pu convier Nastassia et l'épater. On s'était donc donné rendez-vous à la plage le lendemain à 9 heures.

    J'eu un mal fou à me lever ce matin-là. Résultat? J'étais en retard au rendez-vous qu'on s'était fixé Nastassia et moi. Je pris donc très vite une douche et enfilais à la quatrième vitesse mon short qui me servait de maillot. J'étais encore un peu blanc à mon goût pour un belgo-italien. Un coup d'oeil au miroir me montra que j'étais présentable. Je pris mon sac à bandoullière dans lequel j'avais mis de quoi manger et boire et surtout la crème solaire. Ce n'était pas le moment d'attraper un coup de soleil voire une insolation. Il ne me fallu pas longtemps pour parcourir les allées de l'hôtel et me retrouver sur la plage privée. Je repérais très vite Nastassia et en avançant vers elle, je la décryptais de la tête aux pieds. Elle était encore plus belle que j'avais pu le voir auparavant. Un sourire s'accrocha à mes lèvres alors que je me rapprochais d'elle. 'Ils ont annoncé un temps radieux. Tu as pensé à mettre de la crème solaire?' C'était une manière détournée de lui proposer de lui en appliquer dans le dos. Et si je me prenais encore un refus, je pourrais très bien évoqué le fait que je voulais prendre soin de sa peau, en bon étudiant de médecine que j'étais, je m'en aurais voulu de la laisser cramer. Je m'installais donc à ses côtés, sur le sable même; j'avais oublié dans ma hate de prendre ma serviette de plage. Je reportais mon regard sur Nastassia. J'avais déjà envie d'aller me baigner. & je me demandais encore comment j'allais tenir une journée ici, à faire du fariente. Dans quelques heures, je lui proposerais certainement de marcher, d'aller visiter ou autre. Mais en attendant, j'attendais une réponse de sa part.
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Nael Silvano Sala
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Nael Silvano Sala
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MessageSujet: Re: Nastassia&Kenzo — «Sous le soleil des Seychelles » Nastassia&Kenzo — «Sous le soleil des Seychelles »  EmptyDim 6 Mai - 18:00


KENZO & NASTASSIA
sweet dreams are made of this who am I to disagree ? travel the world and the seven seas . C'est quoi pour vous, le monde parfait ? Je vais vous le dire moi, comment il serait le monde parfait. Ce serait un monde de rêveurs. Mais de rêveurs qui vivent leurs rêves... ❞ On rêve trop souvent les yeux fermés, il faut plutôt rêver les yeux ouverts. © CJ.POMME'


San Fransisco ;; 10h02 Ça, j'emmène. Ça... Je sais pas. Est-ce qu'une troisième paire d'escarpins me servirait, une fois sur le sable des Seychelles ? Les Seychelles, alias ma première destination. Enfin, notre première destination. Je poussai un petit soupir. Ah, j'en bavais déjà. La plage, le sable, la mer bleu, les coquillages, la chaleur et... « Alors, ça te dit ce cinéma avec moi demain soir ? » J'émis un petit sursaut. Le téléphone coincé entre mon oreille et mon épaule gauche venait de me rappeler que je n'étais pas encore sur une chaise longue face mer, à siroter un délicieux cocktail, mais bel et bien dans ma petite chambre du pavillon des Iotas. C'est fou comme je pouvais être rêveuse ! « Euh désolé mais je peux pas, je suis pas dispo demain. » Mes paroles avaient des intonations pressantes et j'en étais désolé pour l'étudiant, plutôt gentil d'ailleurs, qui était au bout du fil. Mais ce n'était pas de ma faute; avoir pensé à ce futur voyage m'avait donné envie de boucler mes valises le plus vite possible. Seulement, avec la tête penchée pour éviter de faire tomber le portable, j'étais déjà largement moins efficace. J'étais du genre multifonction, m'enfin quand même. « Et après-demain ? »Je levai les yeux au ciel. Il fallait rajouter une autre expansion au nom "étudiant". Gentil certes, mais pot de glue collait bien aussi. Et c'était le cas de le dire, visez un peu le jeu de mot, "pot de glue" et "collait", youhou Nasty, tu gères, tu gères. « Je suis pas non plus dispo. Écoute, je serais pas à Berkeley pendant un certain moment, donc désolé mais pour le rendez-vous, ce sera une autre fois, d'acc ? » J’espérais qu'il comprendrait le "tu-commences-à-me-souler" qui était sous-entendu dans mes mots, mais y avait pas de raison. Il était bien en seconde année de médecine après tout. « Et je peux savoir ce qui t'empêche de sortir avec moi dans les futures semaines ? » Je sentais comme un air de soupçon dans sa voix. Bordel, pourtant ce n'était même pas une excuse bidon pour lui faire comprendre qu'il ne m’intéressait pas ! Mon voyage était vrai de vrai, cent pour cent réel, comme en témoignait le ticket d'avion posé sur mon lit. « Je pars en voyage. » Je m'asseyais sur mon lit, tripotant avec ma main libre mes cheveux et entendis un "Oh" de désappointement. « Désolé. Bref, je dois vraiment te laisser, je boucle mes valises, byyyye ! » J'attendis qu'il me salue à son tour, puis je raccrochai et balançai le portable sur mon lit. Bon, où en étais-je. Ah oui, les escarpins !

San Fransico ;; 11h25 Il pleuvait quand j'arrivai à l'aéroport. Vivement l'arrivée aux Seychelles songeai-je tout en observant les lieux, à la recherche de Kenzo. Y avait pas foule, il faut dire que les voyages en mai ne sont pas des plus courants. Enfin apparut celui que je cherchais. Il vint à ma rencontre et tout en lui souriant, je lui lançais, enjouée.« Prêt pour ce tour du monde ? » Il était tout aussi heureux que moi de partir. « Et comment ! » J'observai le jeune homme dont je ne connaissais que la confrérie et le nom. J'imaginais déjà la tête de ma mère si elle savait que je partais avec un parfait inconnu. Elle n'aurait pu retenir un "QUOI ?!" médusé, j'en étais sure. Parce que oui, c'était exactement ça; je partais avec quelqu'un que je ne connaissais absolument pas. Nom de famille, frères et sœurs, couleur préféré, études, je répondais par un point d'interrogation à toutes ses questions. Par contre, je savais très bien le nombre de verres qu'il avait bu pour en être arrivé à la promesse que nous devions faire le tour du monde tout les deux. Revenons quelques jours plus tôt, pour mieux comprendre d'où nous venait cette drôle d'idée. Nous étions alors à la même soirée et nous avions tout deux quelques verres en trop dans l'estomac. L'alcool pousse les gens à faire des actions étranges, c'est bien connu. Des actions malheureuses parfois aussi. Ce n'était pas le cas pour nous puisque nous nous étions contenter de parler. Mais quelle discussion, bon Dieu ! Nous avions aborder divers sujets, allant de choses absurdes jusqu'à des choses plus intimes, plus profondes. Nos rêves par exemples. Je lui avais ainsi confié que je n'avais jamais trop voyagé dans ma jeunesse à cause de mon éducation et que je rêvais de me rattraper. Quand à Kenzo, faire le tour du monde était un rêve de gosse, tout simplement. « Bah faisons le maintenant ce tour du monde alors ! » Ce n'était peut-être pas les mots exactement employés, mais l'idée était là; faisons de notre rêve, une réalité. Moi j'avais été direct emballée. J'avais toujours eu ce côté un peu spontané en moi, de prendre des décisions comme ça, sans penser aux conséquences ni à rien d'autre. Autant dire que bourrée, ce côté s'intensifiait pas mal dans mon cas, et faire le tour du monde me semblait une idée tout à fait simple, tout à fait réalisable, comme acheter son pain du matin. Au final, je m'étais rendu compte au réveil que c'était loin d'être le cas, et pourtant... Kenzo et moi avions tout mis en œuvre pour mettre notre projet fou à exécution. Et en ne laissant rien au hasard, s'il vous plait. Nous nous étions organisés, et en quelques jours, l'affaire était bouclée; excuse bidon pour le directeur (talent de comédien, quand tu nous tiens !), billets achetés, hôtel réservé, bref, plus rien ne nous retenait à San Fransisco. Je n'avais prévenu personne de mon départ si ce n'était ma meilleure amie, Lizbeth, à qui je confiais toujours tout. La date de notre retour n'était pas fixée mais au final, on s'en fichait. On réalisait juste un rêve de gosse et on en était heureux. J'aurais jamais cru qu'une promesse débile de nuit puisse un jour naître et devenir réelle. Et pourtant, j'étais bien à cet instant-même, à l'aéroport prête à rejoindre les Seychelles.« Tu viens ? » Kenzo me tendit la main, et je la pris d'un air joyeux. Dans quelques minutes, nous serions dans l'avion. Dans quelques heures, sur la terrasse d'un hôtel face mer. Ça laissait rêveur...

Les Seychelles ;; Cela faisait peu de temps que nous étions arrivés. Je n'avais pas encore totalement récupéré du trajet. En effet, il y avait quand même un sacré décalage horaire entre les Etats-Unis et les petites îles indiennes, et j'avais beau être une jeune femme de vingt ans en pleine forme, et bien je ne pouvais nier que j'étais quand même extrêmement fatiguée. Mais bon, les festivités de cette nouvelle journée ne promettaient pas d'être exténuantes; au programme, journée plage. J'en trépignais d'avance. Une seule petite ombre noire sur le tableau; comment Kenzo allait-il se comporter ? Oh non, je n'avais aucun problème avec le garçon, bien au contraire. Je m'entendais à merveille avec l'étudiant et je ne regrettais pas d'entreprendre ce voyage fou avec lui. Mais depuis qu'un des serveurs nous avait pris pour un couple, il était... bizarre. Si cette assimilation à un couple m'avait d'abord surprise, bien qu'avec du recul, cela pouvait sembler tout bonnement logique, cela n'avait en rien changé ma façon de voir les choses; je faisais ce voyage avec un ami. Kenzo était loin d'être hideux, il était même très beau et il allait sans dire que ses airs de séducteurs devaient en faire craquer plus d'une. Mais malgré tout cela, Kenzo ne m'apparaissait que comme un pote. Un pote beau, certes, mais un pote quand même, il n'y avait aucune ambiguïté pour ma part là dessous. Pour ma part. Pour Kenzo, c'était autre chose. Depuis la remarque du serveur, ce dernier avait tenté des approches avec une idée bien précise en tête. En boîte, j'avais du réfréner le jeune homme dont j'avais bien vu la fameuse idée cachée. Après cet épisode, l'étudiant n'avait pas réitéré ses tentatives de drague. Peut-être avait-il finalement compris que pour moi, le voyage était celui de deux potes un peu fous, et rien de plus. Je l'espérai en tout cas.
Je terminai de me préparer et après avoir attaché mes cheveux en une queue de cheval haute, j'étais prête à rejoindre Kenzo. Je rejoignis la plage, lieu de notre rendez-vous, et entrepris d'enlever mon débardeur en m'installant sur ma serviette, dévoilant ainsi mon tout nouveau bikini rose et noir. Puis j'attendis l'arrivée du jeune homme. Celui-ci me rejoignit quelques minutes plus tard, en retard. « Panne d'oreiller ? » lui lançai-je en esquissant un petit sourire. « Ils ont annoncé un temps radieux. Tu as pensé à mettre de la crème solaire? » Je dévisageai l'étudiant. Simple inquiétude d'un ami, ou approche subtile d'un séducteur ? That's the question. A défaut de savoir vraiment de quoi il en retournait, je décidai de lui laisser pour le moment le bénéfice du doute, et me contentai donc de lui répondre simplement: « Non. Mais je m'en mettrais avant d'aller dans l'eau. » D'ailleurs, ma réponse amenait une autre question; qu'allions-nous commencer par faire ? Demander l'avis à mon camarade me semblait une bonne décision. « En parlant d'aller à l'eau, on fait quoi tout de suite maintenant ? On bronze ou on se jette direct à la mer ? » Des vacances en mai, c'était le pied. On louperait les examens et on serait surement en seconde session mais je m'en moquais pour le moment. Profiter du moment présent me semblait la chose la plus raisonnable et la meilleure à faire.
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corbeille
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